mercredi 24 janvier 2024

Un rugby hors du temps

 

Carte blanche est donnée au Toulousain Jacques Labadie alias Pipiou, membre des Quinconces, ce groupe des historiques du blog depuis 2015, acteur des rendez-vous annuels de Treignac puis d'Uzerche, et fidèle commentateur. Cadrage-Debord où il est question, entre autres, de l'amour que nous portons à ce jeu de balle devenu économie ovale.  

"Dans certains établissements scolaires, il est arrivé que l'on expérimente des classes sans notes. Elles travaillent comme les autres mais les devoirs et les contrôles sont évalués non par des chiffres mais pas des appréciations littérales. Les résultats sont mitigés et, pour tout dire, en-deçà des attentes ; les mots sont insuffisants, sans notes chiffrées, les élèves - et leurs parents - se sentent un peu perdus et même stressés, n'arrivent pas à situer leur travail voire leur progression et, en fait, sont en manque de comparaison... avec les autres.

Le sport en général, et le sport professionnel en particulier, gagnerait peut-être à sortir lui aussi des chiffres. Il est de plain-pied dans une logique capitaliste : qui n'avance pas recule. Plus on a de chiffres, plus on fait du chiffre. Le rugby n'échappe pas à la règle : après les premiers tâtonnements, son économie s'est fixée par le haut, où tout converge par nécessité et mimétisme. 

Le jeu est devenu spectacle, un spectacle surtout télévisuel qui génère du chiffre puisqu'il nous abreuve de chiffres. Le chiffre des droits TV d'abord, du salary cap et, sur la pelouse, les chiffres des statistiques, pourcentages, performances individuelles, taux de réussite, distances de tir, nombre d'essais marqués - et à quel moment -, de temps qui reste à jouer, de capes internationales, de matches joués, de minutes passées sur le terrain, de mois de rééducation, n'en jetez plus.

On finit presque par être heureux que les dimensions du terrain restent les mêmes, et derrière les jingles de la retransmission et de la sono du stade, on entend en sourdine "puisque le sens profond de ce spectacle nous échappe encore, feignons d'en être l'organisateur", quitte à verser dans le voyeurisme. Cette gabegie de chiffres, mais aussi de signes et d'images, a imprégné notre jeu dans son tourbillon. Les comportements aussi puisque tout spectacle est prétexte, il appelle le défoulement.

Là où il y avait auparavant le second degré de la moquerie, et aussi de la bêtise crasse mais qui n'allait pas plus loin que le moulinet devant témoins rigolards, il y a maintenant le premier degré du commentaire haineux, d la violence pure et de la bassesse anonyme. Un certain sens du sacré disparaît donc, de la matrice du vestiaire au respect de l'arbitre. Mais, the show must go on, nous sommes encore tiraillés entre la dernière défaite cuisante - dont il faudra bien faire enfin le deuil - et la prochaine échéance à venir dont on fait déjà un tournant décisif.

On n'échappe pas à la marche du monde ; même un ermite retiré dans ses confins en fait partie. Mais une pause - un pas de côté dans son mouvement toujours accéléré - ne serait-elle pas souhaitable ? Pour retrouver un peu de son âme (un peu : ne soyons pas trop ambitieux), le rugby gagnerait à sortir quelques fois de son temps, de ses chiffres et de sa compétition. Ce ne serait pas gagner une Coupe du monde, bien sûr, mais qui sait, peut-être quelques chose de plus important encore : se retrouver seuls mais ensemble, avec un ballon au milieu et, plus tard, s'en souvenir."

108 commentaires:

  1. Joli texte, Pipiou, mais pas non plus se faire (trop) d'illusions, le système bien solide, soclé, costaud et ce n'est pas demain ni après-demain que ça changera, les intérêts majeurs et trop grands, le monstre avance et va tout dévorer, a déjà transformé le joueur en employé, le vestiaire en salon, le match en jeu de télé-réalité, les arbitres en gibier livré en pâture aux chasseurs/spectateurs, la vidéo a remplacé Ponce-Pilate, le gazon a disparu au-profit de tapis où les aléas du jeu et des saisons n'existent plus, les règles changent à la vitesse de décision des diffuseurs et partenaires, reste le ballon toujours ovale, combien de temps encore, suis sûr qu'y z'y réfléchissent là-haut dans leurs bureaux les grands argentiers !!!!
    " un pas de côté dans le mouvement toujours accéléré ", personne n'a d'intérêt à ça, si t'avance pas dans ce monde on te dépasse et ça va tellement vite que bernique pour revenir, alors ça court ça court et ça court pour rester vivant, et surtout rester en-haut de la pyramide.
    Et puis, les chiffres les classements les résultats et tout le saint-frusquin, tout le monde est demandeur, consommateur, oui parfois on se fait un petit plaisir en faisant une pause ..... Mais rapide la pause, pas vivre non plus en-dehors de notre société, de notre monde, c'est dur d'être et rester fidèle à ses aspirations ses envies ses principes.
    Enfin "se retrouver seuls mais ensemble, avec un ballon au milieu et, plus tard, s'en souvenir", même dans ce monde pro tellement affairiste et mercantile, je suis sûr que tout pro qu'ils soient, en tous cas pour la plupart, ces préceptes sont ancrés au fond des individus et que c'est le principal moteur qui les fait avancer.
    Mais encore bravo pour cette chronique, laquelle comme à l'habitude ici joue à hauteur et avec une grande profondeur, tout à fait apte à foutre le feu et un désordre de tous les diables dans les lignes.

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  3. Merci Pipiuo pour ce sujet "Hors du temps" qui fait remonter en moi mes meilleurs souvenirs rugbystiques liés aux sensations de terrains ultra gras, de pluies intenses, de douches habillés de maillots collants de boues, mais aussi d'herbe fraîchement coupée, de matchs âprement disputés et de souffrances résiduelles en retour aux vestiaires, avec la joie interne du partage collectif de l'effort,. Oui, loin, très loin, de la statistique mais proche, très proche de cette vague subversive de sensations de terrain, raison d'amour éternel pour ce sublime rugby.

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    1. Merci beaucoup André, rien que pour avoir fait remonter ces souvenirs, je suis content d'avoir écrit ces quelques lignes.
      Parce que les terrains gras, les matchs sous la pluie, l'odeur du gazon au printemps, les efforts sur le terrain et le plaisir collectif, ça a toujours été, ça existe encore, et encore pour longtemps.
      Le pas de côté, ça signifie aussi sortir du sport de compétition qui est le seul prisme sous lequel il est représenté, pour revenir au sport activité physique, esprit sain dans un corps sain.
      La coupure du Covid avait recentré sur cet aspect, la marche du monde a repris avec ses impératifs trop catégoriques, sachons garder ce pas de côté quelquefois, un autre regard plus distancié sur le jeu, et sur le reste.

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  4. Avec l'évolution constante de La Société, du pro gré, tu mets bien le doigt avec acuité sur le constat que ce sport se débat avec ses valeurs, ses règles, ses stars.
    Pour autant il reste quand même encore en dedans pour être plus largement accessible. Faut dire que certaines images un peu fortes peut peut-être en refroidir quèques zuns.
    Reste quand même cette culture du collectif.
    Aujourd'hui la vision est différente et faut trouver le bon équilibre entre pros, l'argent et l'amatourisme😄. Difficile dans une société où on exacerbe autant l'esprit de compétition.
    Heureusement qu'on arrive encore à déglacer les sucs d'une cuisson toujours plus intense pour garder les goûts initiaux.
    Le pas de côté je le laisserai à l'atypicité de certains apportant une image de fraîcheur dans ce monde de bodybuildés.
    Et l'idée reste quand même de se faire des passes dans un monde où on déploie tellement d'individualisation, pour ensuite partager une mousse. Ne pas oublier la passation.
    Et puis comme disait l'autre tant que le 6 Nations ne se joue pas bientôt à 12, ne se déroule pas à Ryad et qu'on l'appelle pas Dakar rugby final Tour...
    Et qu'on continue à Pipiouter😉






     





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  5. Cher Richard...La lecture de "Côté ouvert" et ton courrier ont ranimé chez le vieux retraité que je suis, simple observateur de ce monde rugbystique en pleine mutation à l'instar de nos sociétés, quelque envie de participer à ton blog. Participer, mot qui devrait faire sens en cette année olympique mais dont je doute fort qu'il soit l'antienne des acteurs, politiques, sportifs, médias et spectateurs notamment à l'aune de la manière dont ils traitent les perdants. Je dois avouer que ce terme n'a jamais fait partie de mon vocabulaire, même si je me suis retrouvé trop souvent dans cette catégorie par la force des événements. C'est pourquoi, si tu le veux bien, je livrerai en toute humilité quelques sentiments, si tant est que mon acuité rugbystique me le permette encore.

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    1. Respect pour ce Monsieur, et content de pouvoir lire tes observations. Peut être comparé à Marceau Ambal pour des trajectoires similaires. A plus

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  6. On sait combien la passe est importante pour un (ex) 1/2 de mélée. Et on attend d'autres p'tites analyses, regard d'ex du métier...

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  7. Ouf, j'ai eu peur, je pensais au prof de gym !
    Blague à part toujours un plaisir, l'avisé Pipiou, vraiment.
    Pas encore lu d'ailleurs, ce soir si tout va bien.
    Allez Chevreuse

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    1. Comme aurait pu le dire Bourvil : " Prof de gym ...non ! ...Mais Prof...oui !

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    2. Je pense que Jan Lou a quelque chose contre les profs de gym qui écrivent 😉
      J'espère qu'il n'a rien contre les profs de lettres modernes qui jouent au rugby, entraînent et...écrivent 🤣

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  8. Cette nouvelle chronique annoncée la veille, je l'ai lue dès qu'elle est apparue. Et je me suis donné plus de 24h pour réagir.
    Mais j'ai vraiment beaucoup aimé son ton, sa sagesse, son invitation à profiter de l'instant présent et passé sans nourrir d'éternels regrets ou attentes démesurées, car si même les dimensions du terrain pourraient bouger, le ballon ovale et son incertitude subsisteront à jamais.
    J'ai donc fait un gros effort.
    Laisser d'abord les autres intervenir.
    Je ne sais pas bien à quoi/qui j'aurais ressemblé si j'avais été un joueur de rugby.
    Un jour Richard m'a qualifié de "Gabin Villière du blog" et ça m'avait vraiment flatté.
    Et quand un de mes collègues fan de rugby comme moi me qualifiait de Rory Kokott c'était bien évidemment pour ses qualités et ses défauts si crispants, le fameux "de quoi je me mêle".
    Mais bon, ancien demi de mêlée à Castres, c'est une valeur sûre. Vous voyez où je vais en venir.
    Je remercie Richard d'avoir donné carte blanche à Jacques Labadie.

    Ce texte est comme un changement de cap après vos échanges que l'on retrouve rapidement en cliquant sur le lien ci-dessous (nouveaux horizons, je fais l'effort de simplifier l'ouverture éventuelle de "mes liens")

    Quand Pipiou donnait son avis sur le match
    Et finissait par écrire en conclusion de vos échanges "on a pris l'habitude de raisonner plus sur des certitudes que sur des convictions."

    Évidemment quand le texte commence par "Dans certains établissements scolaires" j'imagine vite tout autre chose lié à la pratique du rugby.
    Il est y question d'évaluation et de motivation.
    Mais sans rentrer dans le détail, on ne peut imposer à des enseignants, des élèves et leurs parents des méthodes auxquelles ils n'ont pas consenti.
    A l'inverse de ceux qui ont fait le choix de l'école Alsacienne ou de Stanislas, ou profs, élèves et parents adhérent au projet proposé.
    Si je n'avais que ces deux choix, je serai résolument "école Alsacienne"...
    "Notre tradition est dans la quête de l’innovation." Cette devise de cette école pourrait convenir au staff de l'EdF, non?
    On y lit aussi
    "On apprend avec les autres et par les autres : aussi, nous préférons la coopération à la compétition. Dès leur plus jeune âge, nos élèves apprennent à coopérer, à échanger, à travailler ensemble"
    N'est ce pas une réponse à ce souhait de Pipiou?
    "Pour retrouver un peu de son âme, le rugby gagnerait à sortir quelques fois de son temps, de ses chiffres et de sa compétition."
    Il est certain que ce besoin vital pour tel grand club de se qualifier dans les meilleures conditions car il se doit de remporter des titres prestigieux très régulièrement, entraine l'excellence de ses joueurs, très nombreux à jouer en équipe de France et trop nombreux à se blesser car leur disponibilité optimale est forcément recherchée.
    Moins d'âme, mais plus d'argent. Qui a le souhait et les moyens de revenir en arrière?

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  9. Et bien les amis tout cela prend la bonne direction. La qualité de vos commentaires m'enthousiasme. Je ne vais pas tarder, grâce à vous, à reprendre du poil de la bête.

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    1. Faut dire aussi que tu y es pour quelque chose...
      En fait tu oses pas nous l'avouer mais tu as choisi d'inviter un "directeur de la performance" qui a de quoi en nous remontrer en terme de motivation et d'écriture. C'est du lourd. Les vieux, les jeunes, tout le monde a sa place ici, et lui devant ou derrière pour tirer ou pousser.
      J'en tremble déjà et je n'ose dire devant lui que les larmes d'émotion me sont venues au risque de me faire "lapider"🤣
      Tremblez les amis🤣 Enfin surtout moi qui m'accomode trop facilement de la défaite.
      Quand Alain G. écrit "...les perdants. Je dois avouer que ce terme n'a jamais fait partie de mon vocabulaire,.. " ça résume ou rappelle son état d'esprit.
      Il m'a été facile de retrouver sur internet un écrit d'un de ses anciens élèves
      "Quand il perdait, le lundi il était de mauvaise humeur"
      😉

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  10. Très beau texte Pipiou, heureux de l'avoir lu et de me remémorer une anecdote lors de mon arrivée en tant qu'éducateur à l'US Tyrosse.
    quand tu arrives, tu commences par les tous petits, en moins de 6 ans et pour le coup, tu en es aux prémices d'un jeu où le premier objectif est de savoir si le gamin va revenir le samedi suivant.
    Premier entrainement avec la pression des parents qui regardent comment leur gamin se comporte, s'il est vaillant, rapide, costaud, altruiste, timide, leader, etc, etc...
    retour dans le club house, où on nous donne une pile de feuilles imprimées de tableaux divers avec des critères et différents modules, le nom du gamin, sa date de naissance, (début d'année ? fin d'année ?) et c'est parti, il nous est demandé de remplir les cases sur une échelle de 1 à 10.
    dans un premier temps, je trouve le procédé louable, nous permettre de mesurer les progrès de chaque enfant, mois après mois, année après année et puisque ce sont des chiffres, on va pouvoir les rentrer sur Excel, faire des beaux graphiques, des camemberts sur la répartition de l'équipe, des projections pour les catégories futures, voir la morphologie des parents, se renseigner si le grand costaud est bien le père de l'enfant, enfin, lire l'avenir dans les chiffres.
    Et puis, il faut tout de même remplir 64 fiches, parce qu'on a 64 petits en moins de 6 ans à Tyrosse.
    Et puis, on commence par ordre alphabétique, et puis, on passe 20 minutes sur le premier, et puis plus ça va, plus ça nous semble rébarbatif, et puis qu'est-ce qu'on va dire aux parents ? votre gamin il est sur une moyenne de 4, il jouera en équipe 2, mais quand on aura réaliser le bon benchmark, et qu'il sera au-dessus, pas de souci, il aura sa place en équipe 1, et puis, et puis...
    Et puis, notre cher Caco intervient pour expliquer dans son langage coloré : "ils vont pas nous faire chier avec les notes dès le plus jeune âge, quand même ? vous me mettez tout cela à la poubelle, les gamins sont là pour se dépenser, courir, se connaître, apprendre. va-t-on mesurer le quotient émotionnel de chacun ? ses qualités psychologiques d'adéquation au groupe ? ça c'est notre mission, allez, à samedi et ne me parlez plus de ces feuilles de progrès". fin de citation
    15 ans après, certains jouent au plus haut niveau, d'autres ont choisi une carrière plus modeste, d'autres encore ont quitté le rugby mais quand il y a une fête, ils sont tous là, sans data

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    1. Super anecdote. Merci beaucoup Philippe. C'est un témoignage fort ...et fort utile pour découvrir certains "errements" .... Ah, l'élitisme....

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  11. Ah Georges, j'aimerais quand à moi imaginer un "écrivain de rugby" décidant de recenser tous ces instituteurs et professeurs qui sont sortis de l'ombre pour œuvrer aux destinées de clubs, voire de l'équipe de France. Pour donner de l'urticaire à Jan Lou😉
    Pour ma génération et région d'origine, je pense à Francis Léta instituteur qui s'est mis en disponibilité pour exercer à plein temps le métier d'entraîneur.
    Je ne sais pas comment ça se passait du temps de Marceau Ambal entraîneur à Beaumont mais aussi d'Agen champion de France 1976 club que je supportais, lieu de naissance oblige.
    Dans
    cet article
    On peut lire les propos de Diego Peccolo
    "C'est un homme qui m'a marqué. En fait je lui dois tout… Si j'ai eu mon certificat d'études c'est grâce à lui. Le soir il me faisait bosser… Il en imposait. C'était un homme exigeant, un grand éducateur"

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  12. Ah, ah, Beaumont, M. Ambal, Tautor a failli être au rebond...
    Sinon, juste sur le titre je dirais pas un rugby hors du temps mais plutôt qui a malheureusement... ou pas (?) fait son temps

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  13. En tout cas moi, je n'ai pas attendu le rebond, j'ai lu son commentaire de volée😉
    Dommage c'était très intéressant et ça se terminait par une anecdote.
    Mais comme sur les outils des réseaux sociaux, on va découvrir ici les "commentaires éphémères"🤣
    Forcément j'ai pensé à lui quand il s'est agit de Marceau Ambal et de Beaumont.
    L'anecdote je l'ai retrouvée
    sur ce site
    En page 2 pseudo Mouss'

    "Dans les années soixante, Beaumont de Lomagne était en 1ère division, avec un pilar redoutable d'origine italienne, Ercole Trainini. Un jour, un de ses adversaires lui dit " je vais t'ouvrir la tête comme un livre", Trainini lui a répondu "ah oui, et à quelle page?" et bam il lui file un grand coup de tronche !! "

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    1. Elle est même devenue l'un des anecdotes rugbystiques les plus partagées...

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  14. J'ai ce soir une pensée pour Florian Grill.
    Les planètes s'alignaient enfin pour mon "dada" devienne réalité.
    Dans une émission de radio (France bleu 100% UBB) en date du 12 janvier, il disait
    "Je me suis battu pour qu'on redéveloppe le rugby à l'école. Et donc il y aura, dans le cadre des 30 minutes d'activité physique quotidienne, 35 000 ballons de rugby qui seront distribués dans les 35 000 écoles primaires en France. J'espère qu'on formera les professeurs des écoles à la pratique du rugby à cinq, qui est une pratique sans choc, sans plaquage, qu'on peut jouer dans un gymnase ou dans une cour d'école et qui en fait une pratique qui se joue en mixité, parfaite pour le monde scolaire parce qu'elle embarque toute la classe. Donc on a cette volonté de former tous les professeurs des écoles pour relancer le rugby à l'école. Parce que le rugby, ce n'est pas qu'un enjeu sportif, c'est un enjeu de société."
    La veille au soir, la ministre des sports prenait le portefeuille de l'éducation, c'est dire si elle aurait encore plus favorisé cette entrée du rugby dans l'école.
    Et puis patratas ce même 12 janvier, elle a commencé ses maladresses et l'acharnement de médiapart a continué.
    J'espère qu'on ne jettera pas les ballons avec l'eau du bain. Car cher président, pour avoir œuvré dans le premier degré, j'en ai vu des initiatives suivies de dotations massives dans chacune des écoles primaires (l'atelier cinéma, kit ludo-pédagogique, à l'initiative du CNC) avec des résultats allant de réussite à désastreux (au fond d'un placard sans aucune utilisation pédagogique).
    En cherchant sur le net, Google m'a même proposé l'article que j'avais rédigé à l'époque pour présenter cet outil
    Puisse l'arrivée de ces ballons déclencher une prise de conscience.
    Et si même, a minima, quelques-uns et quelques-unes "déjà initiés en club" ont connaissance de l'existence de ce ballon et ont le droit de l'utiliser en cours de récréation, ce ne sera pas si mal.
    Car l'école est en souffrance, ses enseignant.es en ont un peu marre des injonctions de toutes sortes.
    Dans une émission de ce jeudi soir sur France inter (grand canal), Xavier Darcos, ancien ministre, dit
    "La grande difficulté dans laquelle se trouve l'école aujourd'hui, c'est qu'une grande partie des problèmes qu'elle a à régler ne se passe pas dans l'école même. Ils se passent autour d'elle. Dans la ville, les quartiers, les familles, dans l'organisation sociale, dans le numérique..."

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    1. Le constat de Darcos est lucide, Christophe, mais le vrai problème de l'Ecole, c'est justement qu'elle a maintenant l'injonction sociétale de régler ces problèmes, qui lui échappent forcément puisqu'ils relèvent de la société autour, et que n'y arrivant logiquement pas, elle est donc mise en accusation (et régler ces problèmes se faisant au détriment de son rôle essentiel on s'indigne symétriquement que le niveau baisse, au moins autant que les moyens, financiers ou humains, de la politique éducative, et ce depuis presque 20 ans, avec une accélération très nette à partir de 2007, quand le Ministère de l'Education Nationale était dirigé par un certain... Xavier Darcos).
      Mais c'est là un débat qui déborde largement du sujet initial...

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    2. Nous sommes bien d'accord. Quelles seraient donc par transposition les injonctions faites aux clubs de rugby ou aux équipes nationales?
      De remporter le plus souvent des titres, n'est-ce pas? Or là, la concurrence est rude et si on ne joue tous ces matchs de top 14 que dans l'unique objectif de remporter le bouclier à la fin, je trouve ça un peu désespérant. En tant que spectateur il m'arrive de prendre beaucoup de plaisir à voir un match de top 14 ou de pro D2, sans me dire "tout ça c'est bien beau mais sans titre ou maintien ou remontée, ça sert à rien"

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    3. Mais de quels clubs de rugby parles-tu ?
      On est passés, et en un laps de temps très court, d'un amateurisme marron à une professionnalisation qui fait ruisseler ses exigences budgétaires sur le rugby de village; regarde les effectifs des clubs de Fédérale. C'est très instructif, d'abord sur la diversité de l'origine des joueurs qui en reflète donc bien une autre (outre le caractère fondamentalement intégrateur du rugby), ensuite sur la part des joueurs "mercenaires" qui descend année après année les échelons du rugby.
      Il y a maintenant une faille entre le rugby pro des meilleurs clubs français jusqu'en Fédérale (une, deux ?), et le rugby amateur des séries et de la Fédérale 3.
      Et pourtant, tous jouent leur survie, à cette différence près que le rugby pro joue sa survie sportive, et le rugby amateur sa survie tout court. Et ça fait toute la différence.
      Mais tu as un parallèle frappant entre rugby et Education.
      La FFR a un discours démagogique (Laporte ou Grill) parce qu'elle devrait d'abord se préoccuper du rugby amateur, du rugby sport éducatif, et avoir le regard moins tourné vers le haut-niveau, la LNR, l'EDF et les sponsors qui vont avec.
      C'est pareil dans l'Education où depuis quelques années, toutes les mesures à court-terme tendent "vers le haut" sous prétexte de s'adapter à la réalité du niveau au lieu de raisonner pour l'ensemble (le collectif) et sur le long terme. Les controverses actuelles sur les groupes de niveau, le redoublement, le privé favorisé (mais le public "favorisé" raisonne exactement pareil...) sont parfaitement symétriques des discours tenus dans le rugby pro (ou le foot) visant à restreindre l'élite à 12 clubs, soit là-aussi maintenir un entre-soi confortable (et rémunérateur). "Nous sommes riches, on tient à le rester, et d'abord entre nous".


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  15. Pipiou, suis allé voir "La grande passion" de André Hugon en ciné-concert (film muet sur lequel un musicien a recomposé une musique et la joue live pendant la projection), dont j'avais parlé sur la chronique précédente.
    Sorti en1928 d'après un roman, l'histoire tourne sur fond de rugby et on est projeté là aussi dans un autre temps où le milieu du rugby restait assez aristo, par contre déjà livré aux démons professionnels (non abordé dans le film) qui aboutira à l'exclusion de l'EDF du 5 nations en 1931. Le jeu n'est pas spécifiquement abordé à part les images d'un ST-Toulouse Olympique à l'Ernest Wallon de l'époque, d'entraînements du ST, d'un match du tournoi 1928 France-Pays de Galles à Colombes seul match gagné 8-3 par la France, dont le 1/2 mêlée était un certain Clément Dupont (capitaine A. Jaureguy).
    Où l'on voit dans son milieu de l'époque, cette ferveur de l'ovale à laquelle une riche parisienne essaie d'extraire un joueur toulousain et international dont elle s'est amourachée pour un autre milieu de luxure et de frivolités
    Intéressant et sympa par ce qu'on peut s'imprégner via les images historiques du moment.

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    1. A défaut de grand écran et de ciné concert, je vous propose de découvrir le film dont parle Sergio en plus ou moins grand selon votre outil de visionnement.
      Le film est visible en plein écran sur cette page
      https://www.tv5mondeplus.com/fr/cinema/documentaire/la-grande-passion

      La bande annonce de la chaîne de diffusion est sympa aussi
      https://youtu.be/BP0VTGzqGvk?si=bavGm_tpHz1JTg4H

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    2. Coucou Sergio,
      C'est quand même très marqué par l'époque, comme je te l'avais dit les scènes de rugby sont très caricaturales (les fausses courses devant un écran défilant), sauf les images d'époque qui peuvent intéresser les toulousains sur le vieux Stade Ernest Wallon à côté des Ponts Jumeaux, Saint Sernin, les quais de la Garonne, la foule aux matchs (et de beaux décors d'intérieur très Arts décos signés Christian Jaque).

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    3. Oui bien sur, je n'allais pas le voir pour ces scènes de rugby là, mais pour toutes celles de l'époque bien sur (aussi des images du Lido de l'époque qui était un lieu divertissant musical, dancing, et de baignade pour les classes aisées) et ce côté ciné concert. A noter quand même pour celles caricaturales, la particularité de prises filmées vue du sol sous vitres verres. On le voit d'ailleurs dans la bande annonce postée par Christophe. Original.

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    4. Oui, c'est vrai, faut pas montrer ça aux réalisateurs TV actuels, seraient foutus de nous mettre une caméra sous les mêlées...

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    5. J'ai bêtement imaginé que le film pouvait se situer en 1924 .
      D'abord parce qu'il est restauré et labellisé Paris 2024.
      A cause de la compétition à Chamonix
      https://www.chamonix.com/espace-pro-presse/1924-les-premiers-jeux-olympiques-d-hiver
      Mais il n'y avait pas de compétition de luge, et pas plus d'équipe de France qui gagne contre les Gallois à Colombes cette année là (elle perd 6-10)
      Et le score du film est un score fictif (j'ai cherché dans anthologie des bleus).
      Mais pas l'unique plan où on voit Jauréguy juché sur les épaules de ses partenaires.
      Ce mélange d'images en prise de vue réelle et recréées m'a perturbé pour apprécier l'aspect documentaire du film.
      En réalité ce sont bien des images de France Galles du 9 avril 1928 (8-3) comme expliqué
      la fiche de production
      Onglet "à propos":
      "...des images de l'équipe de France et son capitaine Jauréguy au cours du France-Galles de 1928 (8-3)"
      Filmer l'essai derrière la ligne vu du dessous via une vitre, ils s'autorisaient déjà tout à l'époque les réalisateurs😱. C'est comme si le rugby était une "matière" à inventer des choses improbables en terme de cadrage et de dispositifs filmiques.
      Il suffit de se souvenir bien plus récemment des "trouvailles" de Fred Godard, souvent critiquées ou raillées.
      Moi même, je suis allé voir un match du tournoi en 3D retransmis en direct dans un cinéma.
      Match de rugby en 3D, essai transformé

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  16. Foisonnant tout cela, et un retour à nos modestes talenquéres reste un bain de jouvence.
    Sinon, Lethiophe, je n'ai rien contre les profs de gym en général, juste celui dont le courrier reposté par Richie m'a semblé outrancier.
    En confidence j'avoue avoir gardé longtemps un lien amical avec un dénommé Escargeil,mon prof au lycée d'Orsay et qui jouait, je le jure ....3/4 aile au PUC !
    Bon, demain retour au ballon, tournoi des marmailles et pour suivre SWD Eagles/MNU Madibaz, qualificatif pour la Curry Cup si j'ai bien compris, c'est pas sur !
    Allez, toujours des émois de jeune fille le toubib à l'ail !

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    1. C'était peut-être la limite de l'exercice où tu as trouvé ça outrancier ou plutôt tu n'as pas trouvé un espace pour que le débat ait lieu.
      J'apprécie par exemple que Ruffin et Glucksmann puissent débattre à l'ancienne, par écrit. Je suis peut-être naïf.
      Mais les débats d'idées c'est comme un bon match de rugby où les Gersois de La Rochelle vont "faire la guerre" aux Gersois du stade Toulousain sans oublier une certaine complicité en dehors du pré.

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    2. J'avais proposé à Pipiou de relancer avec une chronique si le coeur lui en disait et je trouve qu'il a bien joué à hauteur. Effectivement, pour en parler avec plusieurs techniciens, le chiffre tue le chiffre. Trop de stats. D'ailleurs, certains joueurs pros se réfugient derrière ça pour valider leurs matches. Ils pensent et jouent stats, sachant que leurs performances vont être scrutés par ordinateur en lendemain. Perso, pour moi l'outrance est là, nichée dans l'usage exagéré des statistiques.

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    3. Quand aux chroniques, si certains d'entre vous ont envie de voir un texte publié dans Côté Ouvert, je suis... ouvert ! Pas tout de suite, bien entendu, parce que maintenant nous allons basculer dans le Tournoi et que j'aurai deux ou trois choses à publier jusqu'à la mi-mars, mais après, c'est open grand large.

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  17. Les équipes de France de rugby à 7 se classent sixièmes à Perth
    "Battues en quarts de finale du tournoi de Perth (Australie) samedi, les équipes de France masculine et féminine ont toutes deux terminé sixièmes, dimanche."

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    1. Visiblement, ce n'est pas avec les garçons que nous allons récolter une médaille aux JO... Dupont ou pas, d'ailleurs.

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    2. Ni avec ces filles-là, alors que leurs devancières avaient été brillantes, il y a quatre ans.

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  18. une stat sans le ou les coefficients de difficultés ne veut presque rien dire. Par exemple les tirs au but, quelle fut la distance moyenne, sans oublier la moyenne des angles, ajoutons la vitesse du vent, plus l'importance par rapport au score, et on peut sans doute en ajouter d'autres hihi...

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  19. https://www.ladepeche.fr/2024/01/28/nicolas-crubile-pierre-etait-un-phare-pour-moi-11726190.php au sujet de Montlaur, avec un large paragraphe sur J-L Dupont, rencontré lors de nos rencontres

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    1. Georges, c'est adorable de ta part. Mais peux-tu éviter le pseudo stp ? Georges Grigorciuk, c'est tellement mieux...

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    2. Pierrot, mon petit Pierrot ... Entraîneur, j'avais eu l'occasion de disséquer le jeu de la très performante équipe agenaise du début des années 90 et par là-même d'apprécier les belles qualités de joueur de Pierre Montlaur. En 2015, retraité depuis quelques années déjà et siégeant au Comité Directeur de la FFR en tant que Président de TECH XV le regroupement des entraîneurs, quelle ne fut pas ma surprise lorsque Paul Foussat me demanda d'entraîner (toutes mes excuses mais je suis dans l'incapacité maladive d'utiliser le terme "coacher ") l'équipe de France de Fédérale , Yves Ajac ayant décidé d'arrêter cette mission. C'est ainsi qu'il me fut donné de "besogner" avec Pierre, en poste depuis quelques années déjà. Et quelle rencontre ! Notre première réunion eut lieu au Comité des Pyrénées à Toulouse. J'en garde un souvenir ému ! Je découvris ce jour-là un homme affable, à la grande ouverture d'esprit et à la constante curiosité rugbystique.
      Les trois semaines communes et les deux matchs internationaux contre Irlandais et Anglais vécus en sa compagnie furent trois semaines d'intense plaisir grâce à sa jovialité communicative, son écoute attentive et sa constante perspicacité dans le management des hommes, certainement l'une des périodes où je fus le plus heureux d'exercer cette fonction.
      Par la suite nous continuâmes à échanger, essentiellement à propos des matchs du quinze de France. L'an dernier, d'une voix ferme, il m'appela pour me faire part de sa maladie. J'avoue être resté sans voix et certainement pas à la hauteur du moment que nous vivions.Il est des rencontres brèves ...mais inaltérables ! Mon Pierre, ma "moquette" je ne t'oublierai pas !
      Pierre

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  20. Rappel:
    Mon tutoriel pour créer et modifier un compte blogger pour pouvoir intervenir sur le blog.
    créer son compte blogger

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  21. A l'attention de Georges, à l'intérieur du tutoriel ci-dessus on trouve un tutoriel spécifique pour mieux comprendre comment modifier par la suite ses informations, en particulier le pseudo ou nom prénom qu'on veut voir affiché.
    Cliquer sur le lien suivant :

    remplacer son pseudo par son nom

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  22. En cas de besoin, Richard, tu transmets en privé mes coordonnées téléphoniques à Georges😉

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  23. Ah, les stats... Staupes😄 ça défriche les chiffres pour un regard sur la performance. Mais l'incertitude et les aléas restent quand même humains.
    Et c'est peut être aussi bien. Reste la bonne interprétation...
    C'est comme la TMO ou arbitrage vidéo devant aider les arbitres dans leurs décisions. Pis t'as un Ben ou un Jaco que tu vas pas kiffer en finalité.
    Sinon question Taupes 14, les galeries creusées sont toutes proches, malgré des fulgurances les résultats et classement restent serrés parfois rances, les scores pouvant basculer à tout moment d'un côté ou de l'autre. Chacun avec ses stats ayant eu le bon profil final ou pas. La vie ovale, quoi.
    En fait beaucoup de deuil ou de tournant décisif, finalement. Mais ça n'est que du sport. Ah oui, mais y avait l'argent..
    Allez Racing/Toulouse, les dimensions du terrain sont les mêmes mais le gazon a changé de saveur

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    1. Au fait, "bonne" nouvelle, le bunker est conservé... Ca promet de longues discussions entre deux actions durant le Tournoi à venir. Je pensais sincèrement que les instances du 6 Nations n'allaient pas reprendre la mauvaise idée de World Rugby qui a tellement polluée les matches. Reste que ça n'a pas l'heur de plaire aux arbitres qui vont contre mauvaise fortune bon coeur... A suivre...

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  24. News du 7:
    Ce qui s'est passé ce week-end démontre l'aspect aléatoire de cette compétition, sauf si on maîtrise de la tête et des épaules toutes les autres équipes comme c'est le cas des Argentins en ce moment.
    Les garçons sont sortis d'une poule difficile et c'est encourageant.
    Les filles après une phase de poule parfaite (1er, 3 sur 3) se font éliminer par une équipe sortie meilleure troisième (un match gagné sur trois)
    lire cet article très complet

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  25. Pour revenir aux stats, Arundel n'aurait pas touché 1 ballon sur son aile du Racing.
    Pas de quoi s'envoyer en l'air ou envoyer sa race.
    On remonte aux grandes époques d'équipes ou le jeu s'arrêtait au 10.

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    1. Et pourtant que n'entendions-nous pas, lors de ces fameuses grandes époques, "la balle à l'aile, la vie est belle" ...C'était un temps que j'ai bien connu où, si tu voulais changer ton entraîneur, il suffisait de braire ce refrain...
      Qaunt à Arundell, qu'il patiente ! S'il veut toucher du ballon, il devra attendre les matchs retours contre Castres et Clermont (à condition toutefois que ces deux équipes ne changent pas leur stratégie d'ici là!)
      Raka, Delguy, Raïsuque et Hulleu en furent abreuvés en 1ère mi-temps et il y avait largement pour eux "de quoi... s'envoyer DANS LES AIRS" ! Ah, ce jeu de dépossession où tu ne déroges pas au plan de jeu et où tu ne joues AUCUN ballon dans tes cinquante mètres . Nous y eûmes droit Samedi à Pierre Fabre durant 40 longues minutes à observer les n°9 sautiller pour dribler le ballon jusqu'à l'arrière du désormais incontournable petit train ( beaucoup devraient aller faire un stage chez les footeux pour progresser dans cet exercice) et délivrer des coups de pied de pression sans grand effet . J'ai lu Dimanche le compte-rendu du match de Richard dans l'Equipe, que j'ai trouvé bien indulgent vis-à-vis des joueurs, des stratèges de bord de terrain et du match dans son ensemble. Enfin pour conclure, jouer ailier contre le Stade Toulousain, ce n'est pas forcément le bon jour pour attendre le ballon sur ton aile...Vaut mieux anticiper et aller participer au jeu dans d'autres zones que celles des couloirs...à condition que "Maître Plan de Jeu" l'envisage et/ou te le permette.

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    2. C'est peut-être une des raisons pour lesquelles le Stade Toulousain semble pouvoir marquer dès qu'il le décide: parce qu'il est habitué -et ses joueurs avec- à s'adapter à la situation de jeu qui survient tout d'un coup. Un fermé un peu dégarni, un ou deux joueurs un peu à la traîne, un trou dans la ligne de défense, etc... alors le joueur prend le trou, la charnière contre-attaque quel que soit l'endroit du terrain, et comme le dit mon copain Pat "il a choisi on le suit", et le reste de l'équipe converge au soutien. Et avec ce collectif, ça va souvent au bout, au-delà du talent individuel des joueurs, parce qu'il y a des passes à faire et de la continuité. Il y a l'IA, il y a aussi l'IS chère à Pierrot Villepreux...
      Tout ça alors que les autres équipes restent sagement, sans prise de risques, dans le schéma confortable du jeu au pied de "récupération", mais si ça ne gagne pas ça débarrasse et sait-on jamais, sur un malentendu au point de chute, on peut récupérer le ballon et gagner 30 mètres sans effort. Gagne-petit, quoi. Qui est devenu le B-A BA de tout 9 maintenant.

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    3. En même temps nous le savons tous, Alain encore plus et on ne sera pas contestés du côté de Toulouse, le " plan de jeu" ou quelques soit le nom qu'on lui donne, c 'est sensé procurer des situations intéressantes à exploiter séance tenante même, et surtout,si on doit l'oublier.
      On ne peut pas partir au combat la fleur au fusil, on doit encore moins rester con le petit doigt sue la couture du pantalon, pardon, du short.
      Allez Chevreuse

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  26. Quelles similitudes entre The Rugby Championship et le championnat d'Europe de handball ?
    Ils sont tous les deux plus difficiles à remporter que leur compétition mondiale respective. Ils concentrent les meilleures équipes de ce sport, et les vainqueurs de leur compétition mondiale respective font presque toujours partie des deux ou trois nations qui trustent les titres du Rugby Championship ou du championnat d'Europe de handball.
    Donc certes le tournoi avec ce match d'ouverture sera passionnant.
    Mais il est probable qu'au sortir des jeux olympiques, les amateurs de rugby à XV s'intéresseront à la compétition phare des nations du sud, avec en particulier deux confrontations entre l'AfdS et les Blacks... Un air de revanche...

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  27. Qu'on aime ou pas, les données chiffrées font partie de notre quotidien, elles sont le thermomètre de la société.
    C'est même pour ça que nous l'avons souvent dans le derche!
    On rigole mais quel entraîneur de haut niveau pourrait maintenant s' en passer ?
    C'est un peu de notre faute, aussi, nous exigeons si j'ai bien compris des résultats, des trophées, alors faudrait savoir, ça se se fera pas avec un Bic quatre couleurs et un carnet a spirale, vu l'inflation technologique des autres enfoirés qui ne veulent pas nous la donner, la timbale.
    Alors oui, des diététiciens, des bio mécaniciens, des informaticiens, n'oublions pas les pharmaciens surtout, voilà l'avenir de nos élites sportives, le sceau et l'éponge magique c'est fini Papa.
    Ceci pour la carcasse, parce qu'il faudra aussi s' occuper du cortex, avec des logues et des rapeuthes, incontournables!
    Ne parlait-on pas de " développeurs de performance "sur ce blog, ce n'était qu'un début.
    Le tableau est un peu sombre bien sur, nous n'en sommes pas la ,pas encore, nos tauliers restent du sérail , causent encore ballon,mais ça ne suffit plus pour satisfaire celui qui veut le rêve qu'on lui aurait vendu.
    Allez Chevreuse

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  28. L'Equipe propose de choisir notre XV parmi les 35 joueurs.
    https://www.lequipe.fr/special/selection/15-6nations-2024/
    Moi je vais vous proposer quelque chose de plus ambitieux, au niveau de ce blog et de son auteur, historien du XV de France😉.
    Surtout avant que cette chronique et son titre ne soit remplacée par une chronique qui nous plonge dans le présent. A suivre...

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    1. Parce que le groupe composé n'est pas cohérent ou ne comporte pas les meilleurs ?🤔

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  29. Malgré "mon chemin de Damas"
    lire ici pour rappel
    Ce serait vous mentir que de vous faire croire que je n'aime pas/plus ces images des "à côté" proposées par des caméras "savamment indiscrètes" pour nous montrer ce qui ne devrait appartenir qu'aux joueurs.
    Comme cette célèbre causerie d'avant match
    Et donc j'espère qu'Alain Gaillard nous livrera à l'occasion "en toute humilité quelques sentiments" sur les mutations de notre société et du rugby en particulier.
    Avec la même ferveur et le même amour qu'il y a 25 ans😉
    Cf Quand il motivait ses joueurs
    Cela a d'ailleurs fait l'objet d'un article de Richard Escot
    Les causeries célèbres : la déclaration d'amour du coach castrais Alain Gaillard à ses joueurs

    Petite annonce: "cherche personne capable de me fournir cet article en entier, car réservé aux abonnés du site"😉

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  30. Puisqu'on parle de statistiques et que je viens de parler d'Alain Gaillard, j'en profite pour signaler que si mes calculs sont bons, ce sont 24 chroniques qu'il a livrées au journal Libération il y a quelques années.
    Les chroniques d'Alain Gaillard dans Libération
    Je ne saurai vous conseiller la (re) lecture de cette chronique
    La France a toutes les qualités d'un futur champion du monde
    Une époque où on sortait d'un quart de finale en mettant une rouste aux Irlandais.
    C'est mon petit clin d'œil à un "triste récent passé " et à un "futur proche" que j'espère du même calibre que ce quart de 2003.

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    1. Oui et de l'eau est passé dans l'oeil, depuis... Arrosage pas foncièrement concluant. Ça doit être comme le climat, la pluie n'arrive pas au bon moment
      Allez, on laisse pas péter l'errance quand même 🤣

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  31. J'attire votre attention sur une particularité du fonctionnement des commentaires.
    Soit on écrit un commentaire, soit on peut répondre à un commentaire comme je viens de le faire bien plus haut au sujet du film "la grande passion".
    Du coup peu de chance qu'un lecteur même assidu "remonte" dans les commentaires.
    Le commentaire date du 26, mais ma réponse récente date donc du 30.
    Alors concernant mon intervention au sujet du film c'est pas grave qu'elle ne soit pas vue, ça vous fera des vacances😉
    Mais j'ai découvert ce jour que hier j'ai publié des commentaires au sujet d'Alain Gaillard sans réaliser qu'il avait publié une réponse au sujet du décès de Pierre Montlaur.
    Et quelques minutes avant que j'écrive ce commentaire, je découvre qu'il a fait une nouvelle réponse (16h26) au commentaire de Sergio hier à 19h23.
    Je préfère insister sur cet aspect là du blog. Car Alain Gaillard l'utilise parfaitement comme il se doit, mais il faut donc juste être à l'affût car ce serait dommage de passer à côté de ses deux interventions. Et des prochaines j'espère😉
    Car je sens que sur le tournoi, Richard et Alain vont avoir de quoi "débattre" pour notre plus grand plaisir de lecteur.
    NB:Je vous écris avant ce soir ma proposition pour rester dans le temps long des souvenirs. Il faudra juste penser à noter le lien quelque part pour ceux qui voudront prendre le temps de "jouer".

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    1. Cher Christophe,
      Je suis le petit ( j'ai l'habitude !) nouveau de "Côté Ouvert" et je ne connais pas en détail son fonctionnement. Si j'ai bien compris, sa lecture se fait "au fil de l'eau" - je ne sais si cette expression convient -. N'ayant guère le goût de l'affût cher à mon fils Matthieu, grand bécassier des monts de Labessonnié et de Lacaune, je viens de remonter le "courant" et constater, avec un trop grand retard qui explique mon silence, que tu t'étais documenté sur quelques facettes de mon activité (j'espère que le tutoiement ne te gène pas). Je promets une plus grande vigilance, dorénavant...

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    2. Attention Alain, tu fonctionnes parfaitement bien et logiquement. J'attire juste l'attention de tous (toi comme moi donc) que, par "rapidité" on se contente de regarder les dernières publications. Pourtant nous ne sommes pas sur un "mur facebook" où tout s'enchaine avec rapidité, telle information ou intervention chassant l'autre.
      Il se trouve que sur cette chronique de "Jacques Labadie alias Pipiou" il y a des commentaires qui sont suivis de réactions/réponses.
      C'est plus ou moins le cas sur chaque chronique comment en atteste cet excellent document statistique réalisé pour les besoins de la démonstration😉
      Or il arrive que parfois les réactions et réponses mettent plusieurs jours. Pour une chronique qui "en creux" nous invite à prendre le temps, ça semble logique. Mais c'est probable que certaines réactions ne sont pas vues de tous et en particulier de ceux que ça pourrait intéresser voire de celui à qui elle est adressée.
      Donc ne change rien Alain, à chacun.e (j'espère qu'il y a des lectrices) de faire les efforts nécessaires, car ici, Richard me l'a parfois répété, il faut faire quelques efforts.

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    3. Merci de ta réponse Christophe !

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  32. Demain c'est la liste, et plus tard la vôtre ?
    Je vous propose quand à moi de faire la pause souhaitée par Pipiou, d'incarner "ce rugby hors du temps" en prenant le temps de faire votre propre liste pour se souvenir. Liste dans laquelle vous pourrez mettre Adolphe Jaureguy, l'acteur du film indiqué par Sergio.
    Celui qui a joué dans les deux équipes qui se sont affrontées dans la soirée de dimanche.
    Et qui a joué aussi au Stade Français.
    Gaël Fickou est-il au courant de cette similitude avec son aîné d'il y a un siècle ?
    Alors si vous êtes prêts à constituer votre XV de légende(s) cliquez sur le lien ci-dessous.
    En avant pour ma liste de légende(s)

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  33. Je me rends compte que sur l'ordinateur, mes liens sont si discrets que si on passe pas la souris dessus, on ne les distingue pas😉 Comme le dernier en date

    ( cet excellent document statistique )

    dans ma réponse à Alain G.

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  34. J'ai parcouru ton lien du listing des sélectionnés, certes en travers mais suffisamment quand même. Au delà tout ça je m'aperçois qu'on en a oublié un certain nombre dont on ne se rappelait plus comme l'homonyme de l'ex footballeur Bernard Lacombe, 5 sélections, ayant croisé P. Montlaur au SU Agen de l'époque et qui disait :
    "Je pense à un rugby d'espace, de ressenti. Les joueurs doivent jouer avec leur instinct, et non calculer leur jeu par avance. Ils doivent jouer en fonction de leurs capacités. Aujourd'hui leur comportement tend davantage vers la démonstration de leurs capacités pour se faire remarquer par les dirigeants... Le rugby ne s'apprend pas, il se ressent."
    Qu'est devenu Remy Grosso, 35 ans ?
    Seul les grands anciens Dupuy et Darrouy rivalisent dans les 10 premiers. Garbajosa que je voyais plus centre 10e quand même avec 37 capes. Et Jaureguy 12e devant Teddy Thomas.
    Etonné par le petit ou grand nombre de sélections pour certains. Daniel Bustaffa 11, par exemple. Je m'en rappelle mais sans plus. Hugo Mola 2 sélections de plus que Guy Noves. Bon, exemple des ailiers
    mais on le retrouve sur les autres postes.
    Sinon pas fait de liste

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    1. En tout cas dans le bouquin il n'y a pas forcément de corrélation entre le nombre de sélections et son choix de mettre untel ou untel dans sa liste. Richard aussi dans son anthologie a fait un relevé exhaustif de tous les capés.

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    2. Ah mais je fais pas de corrélation juste de la qu'on s'tâte à tion...

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  35. Pour les grands joueurs avec lesquels j'ai discuté, pour se condiserzr international il faut avoir au moins joué à Twickenham une fois.
    Ce qui élimine quelques joueurs.
    Pour moi, il faut au moins compter une saison soit 10 sélections.
    Et retranchant les sélections obtenues comme remplaçant

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    1. Ce qui nous donnerait alors une idée plus précise et juste de cette liste d'internationaux

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    2. Oui, un coup de pied de recentrage ?🤔

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    3. L'avantage de la liste de liens que j'ai fournie, est qu'ils sont classés par nombre de sélections. Mais de là à constituer une équipe de légende(s) composée que des plus capés.... trop facile....ou sans intérêt...et puis chacun a une vision subjective, sur ses souvenirs de qui devrait figurer dans "son" équipe.
      Faire son équipe rapidement sur ses souvenirs justement, puis regarder ensuite avec plus de précision tous ceux qui ont marqué tel ou tel poste est un "exercice" amusant.
      Il ne s'agit bien sûr pas de se demander si Benoît Dauga ou Lucien Mias auraient leur place aujourd'hui dans le XV de France.

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  36. XV de légende sur l'impact dans l'histoire de ce jeu (point de vue romantique et journalistique)
    Blanco - Jaureguy, Sella, A. Boniface, Clerc - (o) Albaladejo, (m) Berbizier - J. Prat, W. Spanghero, Rives - Mias, Pelous - Califano, Ibanez, Domenech

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    1. Et en plus ça couvre toutes les epoques

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    2. C'était l'idée justement. Et tu as beaucoup de numéros 1 (par rapport au bouquin) mais surtout car ça semble une évidence pour les connaisseurs.
      Ta liste est donc une "référence" et il va falloir avoir du caractère 😉 pour s'en éloigner un peu.

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    3. XV on ne peut plus subjectif des joueurs que je vis évoluer sur le pré et qui enchantèrent mes yeux :
      FRANCE : Blanco - N'Tamak - Lux - Sella - Bonneval - (o) Maso (m) Astre - Skrela - A. Herrero - Salut - Pelous - Dauga - Califano - Dintrans - Cholley
      France A : Sadourny - Bertranne - Trillo - Codorniou - Bonneval (o) Albaladéjo (m) Danos - Magne - W. Spanghero - Sitjar - Mias - Estève - Paparemborde - Paco - Vaquerin ... etc... pour France A' et France B ...

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  37. Remplaçants : Paparemborde, Marconnet, Dintrans, Dauga, Magne, Galthie, Michalak, Lamaison

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  38. Autre particularité du livre c'est que parfois il donne le surnom des joueurs.
    Comme celui-là que je connaissais pas, mais mon frère oui: "Le lion de Swansea"
    Ni "Le lorrain"
    Mais étrangement "le petit prince" est manquant dans la fiche du joueur concerné.
    Bref beaucoup n'ont pas de surnom mentionné.
    Mais je laisse à Jacques Labadie, le soin de nous dire quel joueur avait pour surnom Pipiou (un joueur que je connais pas, 40 sélections)😉

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    1. Et Alain Gaillard "Willow" (?), J.Louis Dupont "Zombi"
      J'aime bien celui d'A. Cigagna "Matabiau" une référence en 8.
      Didier Lacroix "Crapaud"...😄

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  39. Le parallèle entre notre bon vieux tournoi et le championnat d'Europe de hand fait sens.
    Dans une moindre mesure que pour nos amis du petit ballon peut-être, nôtre compétition européenne reste globalement plus compacte que la coupe du monde.
    Et c'est aussi le sentiment en Afrique du Sud ou je suis actuellement.
    Le patron d'une équipe préparant la Curry Cup me disait redouter autant voir plus L'Irlande ,qui les a battu et la France, qui aurait dû (en passant 28 points ce qui ne leur arrive pas tout les jours), que les Blacks.
    Un sentiment plutôt partagé selon nos rencontres quasi quotidiennes de bons vieux supporters locaux.
    Allez Chevreuse

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    1. A ceci près que l'afds rencontre deux fois la NZ durant leur compétition phare en août septembre ; l'Australie et la NZ se rencontrent trois fois en l'espace de deux mois. Rien d'équivalent dans le tournoi, ou par exemple Français et Irlandais ne vont pas se rencontrer en match aller et retour et ce chaque année.
      Et les victoires en finale de coupe du monde finissent toujours dqns l'escarcelle de ces trois équipes à l'exception de l'Angleterre (qui aurait pu être la France en 2003).
      Ce ne sont que des statistiques mais tout de même plus sérieuses que de dire "quand Lucu joue tout ou partie dun match, l'EdF gagne" .Même si j'aimerais que cette stat bidon se réalise sur la totalité du tournoi 🤣

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  40. A propos des surnoms:
    Non pas les nôtres, ceux des joueurs de rugby.
    Cet article pour Sergio qui est trop fort et qui doit connaître forcément le joueur qui a pour surnom Sergio
    https://www.blog-rct.com/decouvrez-les-surnoms-donnes-aux-joueurs-du-xv-de-france/

    Cet article est pour notre prof de français en particulier et tous les érudits de ce blog en général :
    https://www.rugbyrama.fr/2023/04/12/baky-ecrit-toto-la-warde-cyssou-les-surnoms-des-francais-decryptes-11128093.php
    "Revenons à l’hypocoristique et intéressons-nous à ses effets et à ses variétés. ....apocope avec suffixation....troncation...la troncation entraîne une antonomase....la combinaison aphérèse apocope....homophonographie..."

    Voir aussi
    https://amistade-paris.fr/jeux/quiz-surnoms-de-joueurs-de-rugby/

    Intéressant et "explicatif"
    https://spain39.wordpress.com/2012/02/25/les-surnoms-donnes-aux-sportifs-partie-2-rugby/

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  41. Le parallèle avec le hand c'est que même avec quelques trous, ils ont remporté un 4e titre européen avec 3 générations d'entraîneurs et de joueurs. Compétition aussi relevée .que le mondial (où ils ont aussi 4 titres) car les grosses écuries sont européennes, et qu'ils vont jouer pour un 4e titre olympique. Sachant que la concurrence est grande. Et qu'à part le tournoi, notre ovalie court tjrs après 1 sacre mondial sans avoir réussi à imiter leur recette gagnante. Et pourtant il y a eu des échanges. Et on l'a aussi évoqué sur le blog.
    Sinon tjrs question parallèle, il y a le 45e dans la Drôme autour duquel on a 3/4 vins qui se tiennent bien au niveau international...




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  42. Non Sergio pas "aussi relevée" mais "plus relevée". C'était le but de ma comparaison, donc je vais tenter d'être plus explicite.
    Dans le
    Dans le Rugby Championship + Bledisloe Cup la Nouvelle Zélande joue 7 matchs: 3 fois contre les Australiens, deux fois contre les Argentins, deux fois contre les SudAfs.
    En coupe du monde ils ont joué 7 matchs aussi. Ce n'est pas faire injure à l'Italie, la Namibie et l'Uruguay que de dire qu'ils sont largement inférieurs aux blacks.
    Le système du hand, dont le rugby pourrait s'inspirer s'il était possible de jouer plus de matchs et plus rapprochés, fait qu'il y a deux phases préalables avant les quarts (championnats du monde) ou demies (championnat d'Europe).
    En quarts du championnat du monde on retrouve généralement minimum 7 équipes européennes.
    Nb: C'est le format que je préconisais pour le top 14 pour réduire le nombre de matchs, mais le resserrement de niveau entre équipes rend moins pertinent cette proposition.
    Et de plus, moins de matchs, moins de droits TV, moins d'argent dans le rugby pro français.

    Il y a donc le tour préliminaire. C'est une mise en jambes, mais il vaut mieux finir premier car on garde le bénéfice des points gagnés contre le second qualifié dans la même poule du tour principal.
    La grosse bévue contre l'équipe de Suisse réputée faible a été sans conséquence après la victoire contre le pays hôte (Allemagne).
    Le tour principal est constitué de deux groupes de 6 équipes. Seules deux équipes sont qualifiées puisque la phase finale démarre par les demies.

    Petite étrangeté:
    En 16 éditions et 30 ans la France a gagné 4 fois la compétition. Elle ne l'a jamais organisée et ce n'est pas encore prévu pour les deux prochaines éditions.
    Source
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Championnat_d%27Europe_masculin_de_handball

    En championnat du monde de handball, c'est le même processus mais plus facile.
    La poule du tour préliminaire est de fait moins relevée.
    Il y a 4 poules de 6 (moins relevées) au tour principal (au lieu de 2) avec toujours le principe de retrouver les deux qualifiés de poule qui se retrouvent dans la même poule du tour principal avec le résultat de leur confrontation conservée.
    Et la phase finale démarre en quarts.
    Bref c'est plus facile en championnat du monde car ce sont des équipes plus faibles à rencontrer et la possibilité de se rattraper en quarts d'une mise en route poussive.
    La France a organisé en 86 ans 3 championnats du monde (1970, 2001, 2017) et en a gagné 6. Les trois derniers championnats ont été remportés par le Danemark.
    Sur 30 éditions de ces championnats du monde seules 4 se sont jouées en dehors du continent européen et seule une nation non européenne, le Quatar, renforcée par des joueurs naturalisés, a décroché une médaille d'argent lors de son championnat du Monde.
    La meilleure première nation non européenne est classée 16eme (Egypte).
    Source:
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Championnat_du_monde_masculin_de_handball
    Vous noterez que l'utilisation du mot championnat plutôt que coupe, prend tout son sens.
    Et le rugby mondial décide de renforcer le côté coupe, bonnes et mauvaises surprises qui vont avec, puisque désormais il y aura des huitièmes de finale.

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    1. Au-delà tes précisions, il s'avère globalement pour l'instant que les meilleures nations sont européennes. D'où effectivement une compète européenne au moins aussi relevée, en dehors les principes de déroulement, que celle mondiale. C'est tout.
      Ce qui n'est pas le cas en rugby...
      Donc train-train 6 nations si j'ose dire (y en a qui vont bondir) en attendant le prochain mondial.
      Du coup faudrait presque relativiser et envoyer ce qu'il y a lieu d'envoyer en fonction des forces en place et celles émergentes qu'il faut essayer. Et arrêter avec l'obligation de résultat

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    2. Et donc on peut s'accorder pour dire qu'en rugby avec 9 victoires sur 10 possibles en coupe du monde, les trois nations du sud qui trustent ces titres sont supérieures aux nations du nord.
      Donc leur championnat peut être considéré aussi (ou plus) relevé que la coupe du monde.
      Si par cas une nation du nord allait gagner en 2027 ce serait une "réédition" 24 ans après du succès de l'Angleterre en Australie.

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  43. Allez, ce rugby hors du temps, de toujours, bascule dans le Tournoi, son coup d'envoi des revanchards. Galthié sera-t-il le savant de Marseille ? Celui qui pense que la voie tracée était la bonne ? Et qu'elle l'est encore. Ce sera intéressant, dans peu d'heures, d'évaluer à l'oeil nu la façon dont les deux grands perdants du Mondial 2023 ont pu et su rebondir, chacun fidèle à ses convictions.

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    1. 25 mn sans ballon : les Tricolores ne montrent rien, subissent, sont menés 10-0. L'après Coupe du monde ne leur réussit pas.

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    2. Sur ta première possibilité - mêlée à 45 m -, tu prends 10 m de reculade sous la pression verte. Oups.

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    3. Manque de dynamisme. L'EDF défend mais pas assez à la gorge.
      Lucu des fautes de goût. Il me semble que c'est Ollivon qui parle sur le terrain, moins Aldritt. Quant à Willemse, malheureusement...

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  44. Regardons juste les trente-deux premières minutes. Jusqu'au deuxième carton jaune de Willemse. Pas une action tricolore. Rien. Dominés territorialement, dans la possession du ballon et dans le jeu, ces Tricolores ont été transparents. J'ai rarement vu du XV de France aussi nul pendant plus de trente minutes. Dans l'absolu, ça peut s'expliquer.
    Mais pas là, pas après l'échec en quarts, pas après avoir construit une équipe (Mauvaka, Gabrillagues, Willemse, Cros, Moefana) pour le combat. Pas après avoir claironné que tout allait bien, que la voie était claire, nette et tracée. Pas après avoir préparé ce match d'ouverture et l'avoir dit.
    Quel fiasco.
    Il n'y a pas d'acquis, pas d'expérience collective, pas d'élan.
    Alors oui, un peu de réaction bienvenue (34e-40e, 52e) pour revenir à 17-24. Mais à aucun moment, j'ai senti que l'Irlande pouvait craquer, même à quatorze (53e-63). D'ailleurs, les Irlandais marqueront (62e), histoire de montrer qu'ils sont sûrs d'eux et de leur jeu.

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  45. Demain 21h chaîne l'équipe, venez découvrir les futures pépites du top 14 à défaut de trouver rapidement une place dans le XV de France. Et saluons le travail de ces staffs (des équipes de jeunes du monde entier) qui doivent bâtir sur du (très) court terme pour des résultats parfois pleins de promesses.
    Les Irlandais en jeunes sont aussi des cadors.
    Ils ont vraiment trouvé la martingale dans ce pays pour sécuriser à tous les sens du terme leurs meilleurs joueurs pour qu'ils donnent le meilleur d'eux même en équipe nationale et dans les 4 provinces, avec un après rugby "très accompagné" en amont
    Lire cet interview de mon entraîneur professeur irlandais préféré 😉
    http://2cbl.fr/wp-content/uploads/2024/02/En-Irlande.pdf

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  46. Rien à dire de plus que le constat que je craignais un peu à savoir que les irlandais sont restés à leur niveau et revanchards. De l'Irish sec, pas besoin de glaçons.
    Au contraire de l'EDF dont la mayonnaise a quand même tournée plus au niveau d'un étoilé, indépendamment du fait d'avoir joué à 14, qui de plus n'a forcément rien arrangé. La refaire prendre en retravaillant les fondamentaux, la cohésion, l'explosivité, les réceptions en l'air désastreuses. Sera-ce suffisant d'ici l'Écosse ?
    Lucu en dessous son vis-à-vis. Je lui ai trouvé une passe molle. Celle de Le Garrec était plus vive. Ramos transparent. Moefana n'a pas touché un ballon sur son aile.
    Bref une vraie remise en question, car plus de quoi vivre sur ses acquis.




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  47. L'Irlandais ç'est pratique, tu trouves un pub partout dans le monde pour voir du Rugby, pour peu qu'une bonne Guiness te fasse pas peur.
    Dans mon partout du moment seule le décor est dublinesque, pas l'ombre d'un Ryan ou d'un O'Mahonny,que du Boer pur jus.
    Ils me l'ont joué un peu Vassiliu a l'entrée mais je leurs ai dit que j'étais un pote a Lethiope, c'est passé crème.
    Bon on rigole mais les mecs, tous bleucophiles, étaient surpris et déçus de notre prestation, et moi donc!
    Allez, Chevreuse

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  48. en premier lieu bonjour a tous je romps mon silence suite a la prohibition des pseudos mais cela importe peu
    face a cette berezina il faut reagir et revenir aux choses elementaires hier face a une horde de guerriers tres habiles on est apperus comme de pleutres defenseurs l ame francaise n est pas faite pour le combatil faut se sublimer se motiver comme des fous pour entrer sur le ring
    apres avoir echouer dans sa campagne de la coupe du monde on n aurait jamais du prolonger Galthier celui ci ayant exciger tous les pouvoirs multipliant les stages pour produire un pauvre rugby l image denotre sport est a l image de notre industrie on ne produit plus rien qu il est loin les temps ou nos adversaires redoutaient nos terribles relances notre jeu de passes tout cela a disparu
    en premier lieu on ne possede aucun 2eme ligne ayant l abattage de ces formidables combattants que detient touutes les autres equipes a part Flamant hier le jeune seconde barre irlandais a survole les debats une sacree perle en devenir dans la lignee de ces ancetres
    comment est il possible que les verts ont combine sans cesse attaquant de leur 22
    un recital ils ont recite de notre cote la famine la misere totale eux ils arrivent a transpercer alors que nous on se cogne a la forteresse
    Galthier plus enclin a se refugier derriere ses neologismes qu a redonner un style a l equipe lui le genereux
    9mettant du rythme s est il mue en un timore un pleutre general presque dans la lignee du funeste Laporte
    on ne joue pas voila pas il est temps reagir et d apporter l allant l envie de certains tel Bielle baray qui des sa
    rentree a fait preuve de gnac samedi prochain les genereux et attachants Ecossais vont nous kilter
    SOS COQ

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    1. Allan, ou quand l'humeur passe au dessus la prohibition...
      Sinon quant au jeunot irlandais, sur que c'est plus facile d'arriver dans un pack au collectif intraitable qu'un Tuilagui qui ne peut pas entrer sauver tout seul le radeau. Gabrillargues n'a pas été le plus mauvais.
      Quant à Willemse, il n'a pas su être clean en défense, malheureusement.
      Et tout Flament qu'il est (et pas spécifiquement un physique) je pense pas qu'il aurait changé grand chose du moment où l'intensité, l'engagement du pack n'y était pas.

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