mercredi 4 janvier 2017

Elie nous abandonne


Bloggeurs de Côté Ouvert, Charles, Nini, André et François étaient accoudés au comptoir quand ils ont appris la disparition d’Elie Cester. C'est Sergio qui l’a annoncé le premier à la cantonade en entrant dans notre club-house. «Ce 3 janvier est décédé un grand n° 4 : Elie Cester !» En 1968, il fit effectivement partie avec Jean Trillo, Christian Carrère, Walter Spanghero et André Campaes, des cinq internationaux français qui disputèrent les quatre rencontres – c’était le Cinq Nations – victorieuses. Avant d’être nommé à trois reprises en 1974 capitaine du XV de France. «C'était ce qu'on appelle communément un grand monsieur», ajoute Sergio.
Le premier, Charles ouvre la boîte aux souvenirs avec sa «minuscule anecdote» : «Dans le Mercure d'Air Inter Orly-Toulouse, il prend place à côté de moi. Impression immédiate : être assis dans un dessin de Pellos, genre «l'Homme au Marteau attend Bobet ou Gaul dans l'Izoard»... Evidemment, on échange quelques mots, pareillement ravis de constituer un îlot ovale dans une carlingue où tout le monde lisait les pages roses du Figaro. L'impression d'un homme éminemment sympathique, porté sur le bon côté des choses. Toulouse était trop près de Paris. Une heure dont je me souviens avec émotion.»
Après avoir salué les membres du club, Sergio raconte à son tour : «Au sein du Valence Sportif, son second club de cœur, le premier étant le T.O.E.C., j'ai eu l'occasion de le côtoyer entre 1979 et 1981, entraîneur et joueur. Il avait treize ans de plus que moi. Ce n'était pas ce qu'on appelle un taiseux : le mec était discret. Abnégation et humilité, ça lui parlait. Mais quand il vous racontait ses histoires dans son accent en torrent de cailloux, là il était malicieux. Fallait faire gaffe pour lui serrer la pogne parce qu'il en avait de grosses. En fait, un gros nounours en dehors des terrains. Avec lui, on pouvait voyager tranquille sur un terrain.»
Au chapitre des hommages, Nini apporte le sien. «Galles-France 1966. Trois «voyous» de la pire espèce, nommés Benoit Dauga, Guy Boniface et Elie Cester, en goguette pour fêter le rugby après la défaite, se retrouvent plutôt moins que plus entraînés dans une grosse bagarre. Ils ont fini la nuit au gnouf. Z'avaient déjà perdu d'un point au planchot, l'après-midi, carton rouge le soir, sacrée déplacement ! Ca promet, là-haut, dans le Walhalla de l'ovale, de sacrées retrouvailles et une troisième mi-temps à faire trembler tous les Dragons rouges du Pays de Galles. Bon vent Monsieur Cester. Je ne pense pas que des joueurs de votre trempe, devoir et humanité, on n'en revoit d'ici peu. Eh, le Guy savait s'entourer, quand-même ; m'étonnerait pas que ce soit lui qu'ait allumé la première offensive d'une biscouette landaise… Et les deux copains au soutien, indéfectibles.»
Charles a soudain une idée. Ou plutôt une offrande musicale, pour rester avec Bach : «Allez, jeunes gens, une minute de silence en hommage à Elie, grosse caisse claire s'il en fut.»  Les jeunes gens, malheureusement, ne savent pas qui fut Elie Cester. Il suffit pour s'en rendre compte de parcourir certaines notices nécrologiques publiées, la plupart maigres, imprécises et sans âme, quand elles ne sont pas tardives. «C’est générationnel,» note François, magnanime, pour évoquer ce décalage. Et de poursuivre : «Je le voyais dans mon quartier quand j'habitais Toulouse. A treize ans, c'était comme un rêve de voir ce Monsieur devant moi - il travaillait à la voirie - et de le revoir sur le terrain avec le T.O.E.C. J'en parle à un mes fils, qui a 35 ans, et il me dit : «Elie qui ?» Pas surprenant non plus, ni décevant. Je garde bien au chaud ces images du mec normal bossant avec ses collègues. Autre temps, autre mœurs.»
Elie Cester, André l’a bien connu, «à l'époque où je jouais en juniors au T.O.E.C.,» glisse notre cycliste. «Quel pack, avec lui! Salles-Bousses-Gallo - Cester-Dubor – Antia, j’ai oublié le nom du numéro huit, et Salut, tous protégeant le petit Richard Astre... Et le Stade des Minimes...Et le président si sympa, Georges Aybram...On pourrait aussi se souvenir de quelques colosses, style Daniel Orluc à Tulle et du «Breton» Jean Le Droff d'Auch... Je retombe, au moindre coup de Trafalgar, dans mes travers et mes souvenirs frais comme une éponge bien humide !»
Alors j’ai appelé Jeannot Salut, privilège du journaliste que d’être proche de ceux avec lesquels il n’a pas joué. Quand je lui demande qui était le troisième-ligne centre du T.O.E.C. (Toulouse Olympique Employés Club. Non, Sylvie, ce n'est pas un test d'anglais...) qui poussait au cul d'Elie, il lâche immédiatement : «Antoine Bertoldo ! Un drôle de mec ! Il prévenait les adversaires qui déconnaient : «Attention, toi, tu vas connaître le tapis.» Et il ajoutait : «Les prédictions de Saint-Antoine se réalisent toujours…» Quelques minutes plus tard, tu entendais un bruit sourd…» Jeannot a joué avec Elie. «Nous étions fâché. Une connerie.» Une histoire de capitanat, «jalousie d’adolescent» qui a poussé Cester à partir vers la Drôme en 1970. «C’était un grand joueur, avoue sans ambages Salut. Un colosse qui se déplaçait à grande vitesse. Je n’ai pas vu un deuxième-ligne de son gabarit - il mesurait 1,91m et pesait 121 kilos, je le sais, je me suis pesé à ses côtés dans un hôpital néo-zélandais - courir aussi vite. Il avait des avant-bras d’Italien du nord, monstrueux. Aussi gros que ses mollets…»
Elie Cester est donc parti. A 74 ans. Abandonnant le rugby à ses affres professionnelles. A nous avec lui. De cet athlète, Fred Allen, entraîneur des All Blacks et ancien cinq-huitième international, disait : «Avec huit Cester, la France aurait le meilleur pack du monde.» Treize ans plus tard, un Gersois comme Elie, Jacques Fouroux, lancera le même compliment concernant Roland Bertranne, mais à l’échelle de toute une équipe. Allen, lui, n’exagérait pas. Il avait vu Cester à l’œuvre deux fois face aux All Blacks en 1968, dans un pack qui comptait Walter Spanghero, Christian Carrère, Jean Salut, Benoit Dauga... Un pack qui pensait à jouer avant de combattre.
Cester, aussi rapide que ses lumineux coéquipiers, prenait plus que sa part de travail dans l’ombre. C’est parce que le ciel est noir que les étoiles brillent et que nous pouvons nous diriger dans la nuit, disent les Maoris. Cester, 35 sélections entre 1966 et 1974, faisait briller les autres. Quand je l’ai rencontré, il y a de cela une quinzaine d’années, chez lui, il avait quelques mots pour parler de lui et beaucoup plus pour évoquer ses coéquipiers. C’est à cette aune qu’on évalue les bons hommes.

237 commentaires:

  1. Bertoldo, je ne me serais pas souvenu...Il aurait fallu aller dans mes notes..
    En N.Z., en 1968, sans en dire trop, il y avait quatre seconde ligne, sinon monstrueux, du moins particulièrement respectables:
    Elie Cester, Benoit Dauga, Alain Plantefol et Walter Spanghero!

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  2. Le TOEC, club formateur de référence semble t il et ce, qu'elle qu'en soit la discipline, encore aujourd'hui.
    Son secret ?
    Punkette ( s'interroge ?)

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    1. Club d'ouvriers, d'employés. Son secret ? L'humilité, l'enracinement, l'historicité ?

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  3. Au fait, pour ceux qui ne l'avaient pas vu, la photo de la précédente chronique a été prise dans le vestiaire de Tyrosse. C'était une sorte d'hommage déguisé à notre éducateur préféré. Je suis surpris qu'il ne se soit pas manifesté sur ce coup-là...

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  4. L'assiduité, la rigueur, la persévérance et l'autonomie comme maître mots ?
    Feraient ils d'avantage écho dans un milieu ouvrier pour former de vrais athlètes ?
    Quelque uns d'entre eux, jeunes prometteurs, une fois promus dans de grands clubs ou autres instances nationales ou fédérales , n'en oublieraient ils pas leurs racines et par de la leur humilité ?
    Punkette ( hésite entre melon et pastèque )

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    1. Maître mot ?
      Peut-être le travail; comme valeur, comme éducation, comme respect.
      En Italie du nord, c'est culturel. Quitte à prendre ses compatriotes du sud (lire: au sud de Rome) pour des feignasses, dans une forme de racisme interne.

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    2. A priori, une grosse école de rugby 60/70 Toeciste qui permit de sortir aussi Rives, Erik Bonneval, et R. Astre. Merci Richard pour cette spéciale "Elie". "il avait quelques mots pour parler de lui et beaucoup plus pour évoquer ses coéquipiers. C’est à cette aune qu’on évalue les bons hommes". C'est ce qu'il ressort sur lui (une grande simplicité) de tous les témoignages ici ou ailleurs après ce "départ sans préavis" dixit son ami Jo Maso. Marrant qu'un "gros" ait été pote avec 1 trois quart à une époque où les gros étaient avec les gros et les trois quart avec les trois quart. Sa venue à Valence avait reboosté le club avec lequel il ne put aller qu'en 1/2 contre Clermont pour le bouclier, seul manquant à son tableau de chasse.

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  5. Pimprenelle, tu ouvres, à propos d'Elie Cester comme quoi le ciel fait bien les choses, un débat que j'avais naguère effleuré : la place qu'occupait naguère (ou jadis) dans le monde sportif ce que l'on appelait alors la classe ouvrière. Pour rester cantonné dans ce seul secteur - qui mériterait par les temps qui courent des développements autrement sérieux - mais qui débouche inéluctablement sur des considérations très larges, je constate là comme ailleurs un manque. Parfois, que ce soit en plein match ou en plein après-match, je crois encore discerner dans le monde du handball l'arrière-garde de ce qu'ai j'ai vu dans les vestiaires de Lens, des Carabiniers de Billy-Montigny, de Sedan-Torcy ou de l'AS Denain-Voltaire. C'était presque du voyeurisme, mais j'avais une excuse que je t'inflige car Elie me rend bavard : me voyant jouer avec d'authentiques soldats de plomb, mon grand'père me dit "fais bien attention à ne pas les casser". Et, pour être certain que j'avais compris, il ajouta : "l'ouvrier qui les a fabriqués n'avait pas les moyens d'en offrir à son fils". Je n'ai plus jamais cassé de jouet, je te le jure. Alors, peu ou prou, des gars comme Staelens, Placzek ou Moneghetti ont dès lors été mes soldats de plomb. Et l'on sait qu'un enfant fait toujours gagner ses soldats.
    Cester avait des avant-bras, le Walter des paluches. Il sortaient du champ ou de l'usine, de la livraison de sacs de patates comme Garuche ou de la mine comme Krawczyk. Mais si on leur avait parlé de salle de muscu, ils se seraient tous appelés Bertoldo.
    Merci Pimprenelle...

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    1. Ton Grand Pere en une phrase a transmis une valeur tellement importante , sans jouer au vieux con , je trouve que l'on oublie et Je m'inclus, de valoriser ce que l'on a et de la chance que l'on a de l'avoir ...
      A commencer par un Grand Pere comme le tien

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  6. Mes bons amis du Blog,

    Je vous souhaite mes meilleurs voeux pour 2017. Un peu tard, je l'avoue mais tout Janvier est propice pour envoyer les voeux.

    Je suis sûr que nous aurons des super posts de notre ami Richard et des super commentaires de tous nos blogueu(ses)rs.

    Elie Cester, je pense l'avoir vu, j'étais très jeune à Reims, jouer contre les Springsbok quand les comités pouvaient inviter les équipes internationales. Ils avaient joué au mythique stade de Reims. Autre temps, autre moeurs.

    Vous parlez d'ouvriers dans les équipes internationales, ce que j'ai toujours aimé dans notre sport, c'est ce brassage. Ouvriers, médecins, universitaires, riches pauvres. Tous dans le même vestiaire à partager ces moments intenses.

    Chacun comptait sur l'autre quelque soit sa classe sociale. sa couleur, son âge, son ethnie, nous combattions pour ce bout de cuir. Puis à la 3ieme mi-temps, nous partagions le même Ricard, la même bière, la même bouteille, pas de riche pas de pauvre, des hommes dont le bonheur se transmettait avec enthousiasme, un moment sans soucis, sans apparat, sans étiquette. Un moment hors du temps où tout doit être classifié, jugé et rentré dans des cases. Plus de case, plus de caste, des hommes heureux de l'avoir emporté ou souffert.

    J'aime ce sport car vous avez toujours cet enchantement de 3ieme mi-temps même avec les professionnels. Le rugby s'adaptera car il a toujours dans ses gênes des gens comme vous. Le rugby est un dur combat, les femmes/hommes y viennent parce qu'elles/ils ont la foi même si ils savent qu'elles/ils vont très souvent souffrir.

    Je suis optimiste pour mon sport, parce que pour bien jouer, tu ne peux que compter sur les autres. Grosse tête interdite car autrement tu risques vraiment de l'attraper mais pour d'autres raisons qui sont plus du domaine de la physique des corps.

    J'ai lu beaucoup de post sur le Whisky. Pour le Whisky afin d'être un peu plus iconoclaste dans ce blog, comme le rugby japonais buvez des whiskys Japonais Nikka, Togouchi et le célèbre Yamasaki.

    Désolé, je me suis détourné des whisky écossais pour aller vers ceux du soleil levant. Sacrilège !

    je vous remercie aussi pour cette année 2016 pleine de poésie.

    Amicalement

    Le Gé

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  7. Le TOEC, sacré école de rugby, école de la vie, et des personnages issus de cette formation pas communs, un petit truc en plus que l'on peut vérifier à la seule liste de ses enfants les plus connus ASTRE BONNEVAL CESTER GASPAROTTO GRUARIN RIVES ROUGE-THOMAS SALUT, et avec tous les autres des équipes qui ont construit dans le vieux stade des minimes une bien belle histoire. Le club avait un grand bonhomme à la présidence, Georges-Aybram, et ce club avec ses équipes de jeunes particulièrement a marqué la vie du rugby toulousain des décennies durant.
    J'ai connu le club lorsqu'il avait fusionné avec le TOAC, en honneur midi-pyrénées, j'entrainais Saint-Affrique en Aveyron, on avait joué sur le vieux stade du TOAC, juste derrière Ernest-Wallon, quelques restes de tribunes en bois sur une longueur, une réception de bonne tenue et très « traditionnelle » dès le coup d'envoi sur le terrain, une superbe troisième mi-temps au club-house entre maquettes d'avion et fanions de compagnies aériennes. Je me rappelle que sur ce stade j'avais la sensation d'être dans une tranche d'histoire du rugby, une ambiance, des sons, des odeurs, un cadre à l'ancienne, et puis je savais les illustres devanciers qui s'étaient exprimés ici ballon en main, c'était pas rien.
    En 2000, TOAC/TOEC/FCT ont fusionné, ce qui prouve combien, même dans une capitale de l'ovale comme Toulouse il est difficile à toutes les structures d'exister, ce qui illustre bien ce que l'on dit souvent ici, le tissu amateur se délite, se rétrécit, là est la priorité pour notre rugby.
    Pour revenir à Elie CESTER, courte vidéo qui vient d'être placée sur you tube où l'on voit que c'était un bon preneur de balle en touche, et que s'il ne venait dans un regroupement qu'à bon escient et après les luttes chiffons initiales, son arrivée s'y remarquait tout de suite dans la bonification du ballon. En plus d'être facile à repérer puisque seul sans cheveux, je trouve aussi que son visage exprimait un personnage franc et massif, par retors pour un sou, sans doute dur au contact mais en tout cas c'est ce qu'il m'inspire !!!! https://www.youtube.com/watch?v=w7PEXDquC-o

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  8. L'année commence bien
    Je viens d'apprendre que Thierry Janeczek devenait manager adjoint de France 7
    Un bon choix de Reigt
    Le Zèbre c'est le meilleur spécialiste du 7 en France
    Écarté par Camou parce qu'il faisait de l'ombre à Skrela
    Juste retour des choses

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    1. Faire de l'ombre, sortir de l'ombre... Assurément le meilleur choix. Les doigts dans le nez pour Reigt.

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    2. Je ne sais pas ce que ça va donner au niveau des résultats, mais sur le plan physique, on sera au top: Janeczek était réputé pour avoir une VO2Max de folie quand il était joueur.
      Comme déjà dit antérieurement, il ne s'agit pas de cracher sur Skréla uniquement parce qu'il a été choisi et imposé par Camou. Mais son bilan est vraiment pauvre et Janeczek retrouve légitimement la place qui a été la sienne depuis 20 ans, quand le 7 était considéré -jusqu'à il y a encore peu- comme du rugby de plage à toucher.

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    3. J'oubliais: un type qui a joué au Stado ne peut être véritablement mauvais (je dois bien assumer ma mauvaise foi bigourdane: quand j'étais jeune, Janeczek était un de mes joueurs préférés avec Lolo Cabannes -mais bon, j'aimais bien aussi cette feignasse d'Arthapignet...)

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    4. Arthapignet que ce coquin de petit Caporal, dans une des fulgurances dont il avait le secret avait replacé au talon !
      Me demande même si c'était pas contre les bocks, pas sur, mais expérience sans lendemain, aie aie aie. ..
      C'est vrai que le gars Thierry avait trois poumons, on disait pas Vo2 machin à l'époque ☺
      Allez le Stado .

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    5. Contre l'Argentine à Lille...

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    6. Fouroux avait voulu faire monter au talonnage un deuxième ligne d'Agen qui avait refusé. Mazzer ou Mazers. Et Pujolle en pilier gauche. Qui avait accepté. ..

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    7. Bien décrié à l'époque, le rugby de "mammouths" que voulait Fouroux.
      On en pensera ce que l'on veut (notamment que Fouroux le faisait plus par conviction personnelle que parce qu'il était en avance sur son temps), mais ça préfigurait ce que le rugby est devenu depuis.
      Notamment cette idée d'un pilier gauche grand et mobile (et même d'un pilier tout court, d'ailleurs). Au-delà de l'évolution de tous les postes vers plus de centimètres et de kilos, celle de piliers grands en taille (du type 1.90 m ou approchant pour 120 kg minimum) est devenue courante dans les équipes. Je crois même me souvenir que dès la tournée 64 en Af-Sud, Lalanne parle du rêve de l'encadrement de faire monter le jeune Walter Spanghero au poste pour innover avec un pilier adroit et hyper-mobile. Sans succès d'ailleurs, après un essai peu convaincant...

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    8. Oui, on peux citer les mammouths de Grenoble aussi ( non, mam z'elle Dauphiné, je cause pas de ta salle des profs 😀), là priorité donnée à la force plus qu'a la vitesse, le triomphe de la collision.
      Depuis on ( et la c'est pas un con, hein, je peux citer des noms ) à quand même rectifié le tir, même si c'est un peu plus difficile chez nous , top 14 oblige.
      Ce qui nous ramène à l'ami Élie, à Walter, Benoît. Ces gars là n'étaient pas forcément plus forts que certains spécimens de Tulle ou Lannemesan, au hasard ( quoi que ! ), mais ils allaient plus vite.
      Allez Chevreuse

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  9. 6 steres de bois s est consume
    un sacre gaillard cet ELIE
    UNE PUISSANCE UNE DEXTERITE UNE VITESSE
    UNE VRAIE REFERENCE DE L AVANT
    PAS UN TRACTEUR UN LUTTEUR
    DES RACINES ITALIENNES
    UN BEL ACTEUR DES TERRAINS
    ETERNEL REPOS ELIE
    REJOINS L OYMPE RUGBYSTIQUE

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  10. C'est l'Epiphanie, on tire les rois et ceux-ci choisissent leurs reines, attention de ne pas avaler la fève. Petit retour depuis l'élection des ceusses qu'on connait et qu'ont donc trouvé la fève sans l'avaler, leur reine sera-t'elle de la stature d'Aliénor ou Cruella l'avenir nous le dira. Je m'étonne souvent du ton volontiers sarcastique, chichiteux voire négatif des commentaires sur les hommes élus, leurs personnalités et leurs premières décisions, y-compris des miens même si j'essaye de modérer parfois. Non qu'il faille verser dans le hourra vivat et allons z'y z'en colonnes z'obéissantes dans les zillons z'abreuvés z'et creuzés par ce nouveau directoire, non non, mais aller contre toujours, se méfier souvent, sceptisciser (sic) les moindres propos ou actions, subodorer des pensées secrètes et machiavéliques, c'est d'abord manquer d'objectivité et ensuite oublier un peu vite le néant des tenants des mandats précédents, le marasme dans lequel ils ont mis notre rugby, leur dédain, leur pédance et leur suffisance dans leurs relations avec le monde du rugby et ce fameux secteur amateur qu'ils n'ont jamais qu'observé du haut des donjons de Marcoussis, et jamais été voir dans les cours de ferme des dimanches, de peur de crotter leurs bottines cirées et tâcher leurs gros pardessus amidonnés. Pas d'admiration béate devant les nouveaux, qui ne sont pas non plus des lapins de 3 -ou 6- semaines et à qui il ne faut pas non plus tout accorder d'avance, m'enfin dans le programme sur lequel ils ont été élus, regardant objectivement leurs premiers pas et cette agitation nouvelle qui bouillonne dans la maison France du rugby, je vois plus de positif en quelques semaines qu'il y en a eu dans les 2 mandats précédents. Bien sûr, tout n'est pas parfait et nous ne sommes pas dans l'angélisme non plus, le renvoi de Gonzales par exemple donne à penser. Et bien parlons-en. L'EDF féminine, chacun le reconnaît, a beaucoup évolué, progressé jusqu'à la dernière CDM et a visiblement franchie un palier. Maintenant, très sincèrement, depuis cette CDM 2014 et la saison suivante sur cette lancée, force de constater qu'ensuite cette équipe a stagné, beaucoup de qualités et de forces mais perdu le liant qui l'animait, on ne retrouve plus le plaisir que sa devancière donnait, pourtant avec nombre des mêmes joueuses, donc s'interroger sur son avenir avec son encadrement n'est pas plus idiot que fermer les yeux et continuer jusqu'à la prochaine CDM (comme on l'a fait avec Saint-André pour les résultats que l'on connait), oui l'échéance est proche et c'est -peut être- dommageable pour le groupe, mais ça fait un petit moment que l'on voit bien que ça patinait, ( l'EDF féminine est passée de la seconde place mondiale en février 2016 à la 4eme place au dernier classement de décembre) alors si on peut un chouïa moins patiner et repartir vers l'avant c'est mieux que stagner jusqu'à l'échéance de la compét'.

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  11. Comme qui dirait la suite et fin du billet d'avant.
    D'ailleurs tiens le retour de Janeczek dans le giron du 7, l'a déjà fait ses preuves et amené cette discipline (pour laquelle vous le savez je n'ai pas les yeux de Chimène) tout en haut du monde, donc un choix ici que l'on abhorre un autre là que l'on adore …. Tout ce qui est fait dans ces premières semaines de gouvernance touche principalement à l'humain, aux personnes et bien évidemment nos réactions sont en rapport avec l'affectif et le relationnel que chacun cultive en son soi. Je trouve pour ma part, sans rêver, que toutes les réflexions entamées, et les décisions prises, vont dans le bon sens pour le rugby. Bien sûr n'ont pas encore été abordés les points importants et essentiels qui vont dessiner d'une part le rugby pro et l'EDF, d'autre part -et c'est ce qui nous intéresse en premier je crois- la teneur du rugby amateur, les deux secteurs dans toute leur organisation, l'amateur dans sa valorisation aussi bien matérielle que structurelle (championnats, calendriers, reconnaissance ….). La prochaine entrevue au sommet FFR/LNR devrait valoir son pesant de cacahuètes !!! Si d'aucuns voient en BL et SS des Robespierre ou Danton en puissance, pourquoi pas, mais jugeons les actes, et ne condamnons pas à l'avance sur des délits pas encore commis ou un physique moins avenant que Gérard Philippe. Je n'imagine pas le côté ouvert déployé avec Fouquier-Tinville dans la ligne, ou alors à la mi-temps on rentre aux vestiaires et on discute de la tactique !!!!!!!!!

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    1. Bonjour Nini,

      Merci pour ton analyse et surtout tu n'abordes que les faits
      "( l'EDF féminine est passée de la seconde place mondiale en février 2016 à la 4eme place au dernier classement de décembre)"
      J'aime bien Gonzales aussi comme Richard, mais là aussi nous avons un énorme problème d'ego. Il aurait pu dire que ses résultats ne plaidaient pas en sa faveur. Et que le jeu de l'équipe comme tu le dis, n'est plus aussi brillant qu'auparavant.
      Mais non ! ce n'est pas de ma faute, cela est du à mon amitié avec Camou.
      J'ai lu une interview ancienne de Daniel Herrero qui dit ce qui tuera le rugby professionnel ce n'est pas l'argent mais bien l'ego des personnes qui feront d'abord passer leur personne avant l'équipe ou le collectif. Et c'est ce que nous voyons par exemple avec Zlatan sur le football, il a tellement le boulard qu'il prétend que lui seul et lui tout seul peut vaincre même si les résultats de la Suéde ont été catastrophiques (ce n'était pas de sa faute mais des autres).

      Je ne voudrais pas que notre sport devienne une caricature du football professionnel (et je dis bien professionnel). Et quand je vois Gonzales qui dit on me reproche mon amitié avec Camou sans autre raison pourtant justifée. Cela m'escagasse.
      Le Gé

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    2. Ah le Gé ! Daniel Herrero parlant de l'ego et de l'argent... Un connaisseur, le mage de la Rade... ;-)

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  12. Nini, je partage ton analyse sur l'équipe de France féminine. Sortir Gonzales n'était pas criminel loin s'en faut. Même si j'aime bien le bonhomme...

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  13. Nini, je partage ton analyse sur l'équipe de France féminine. Sortir Gonzales n'était pas criminel loin s'en faut. Même si j'aime bien le bonhomme...

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    1. Perso, je partage pas tout à fait cette analyse sur l'EDFF à 7. Because faut pas non plus vouloir défendre l'indéfendable (je dirais plutôt fermer les yeux) sur certaines décisions ou attitudes. Je reste sur le principe de voir si le discours proné va se mettre réellement en place. En l'occurrence, rien de particulier sur le 7 féminin. Et Gonzalo l'a rien fait de très mal. D'une 2e à une 4e place mondiale sur un an, un peu just pour tout de suite médire. L'a le droit à rectifier le tir avant de condamner et jeter à la benne. Je comprends pas ta position où d'un côté tu demandes à ne pas "scepticiser" voire critiquer d'avance sur la nouvelle direction FFR et de l'autre la normalité de virer un mec qui monte une équipe nationale à la 2e place mondiale qui jamais descendue qu'à la 4e. A part les Blacks qui restent toujours à la 1re, t'en connais beaucoup d'autres sur cette même position ? Donc Gonzalez a d'abord été viré comme sympathisant Camou picétou. Et on s'est servi du "patinage" à la 4e place pour soi disant le justifier. Est ce normal ? La valse des chaises musicales, et là on est actuellement sur un bon tempo en FFR, c'est malheureusement la loi de la politique. Mais ça n'empêche pas de le décrier. Ceci dit j'aimais bien Janeczek, Magne (sur qui on doit compter en coaching), Cabannes et René Traille habitué au banc EDF.

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  14. J'étais pas non plus pour le rugby des Mamouths à Fouroux. Finalement, ça n'a pas abouti, à l'époque. Mais y avait quelque chose de visionnaire, avec le recul. Et force est de constater qu'avec le professionnalisme y avait 9 chances sur 10 de tomber dans ce style de combat physique actuel et "Dieux des stades" façonnés, blasonné par M. Guazziny à grande NRJ à l'époque. Pour en revenir à Elie, juste un colosse de la nature sur un stade, pas passé par la boutique des arts de la musculation.
    Et quand on y repense aussi, visionnaire le jeu du 10 par Franck Mesnel à l'époque, où il allait souvent chercher la ligne d'avantage, comme aujourd'hui, différent de ce qui se pratiquait, qui en faisait pour moi l'image d'un demi de fermeture à l'époque... du "French Flair" encore.

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    1. Visionnaire, pas tant que ça non plus. Les boks, culturellement, les rosbifs dont Boni ( ?)souhaitait qu'ils fussent aussi cons que l'an dernier en voyant leur musculature, pratiquaient déjà.
      A ce compte je vois plus de modernité chez Raoul Barrière,pour rester sur les gros.
      Allez Chevreuse

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    2. Et lacroix disant la même chose à Crauste en rentrant à Murrayfield, en regardant les Ecossais qui les dominaient d'une tête, style Ten Boss-Campbell Lamerton...

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  15. J'avoue suivre le "VII" et les filles avec une longue vue à fort grossissement. Toutefois, mon cher Ritchie Escott, il m'a semblé que ces deux indisciplines avaient tendance à beaucoup s'autonomiser, ce qui a peut-être agacé la jacobin Laporte. Qu'en pense t'on dans les antichambres ?
    En outre, l'Artésien que je demeure n'a pas été sans noter que, pour le VII, un Polak chassait un Polak. Vivement des quotas pour sauver la formation des formateurs à la française, fouchtra ! Cela dit, Thierry Janeczek était un terrible sauteur en touche. Utile au VII.

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    1. Bjr Charles. Marrant, Ritchie Escott. Ce sont mes racines et je lisais hier soir une histoire de Sherlock Holmes dans laquelle il se déguise et se fait appeler Escott. Bref.
      Juste pour être précis, on écrit 7 (en chiffre arabe) et non VII (romain), lequel correspondant au 7 mais avec les règles du XIII...
      Concernant les disciplines autonomisées, je ne pense pas que ce soit la bonne piste : Gonzales semble avoir atteint ses limites et Pomarel a besoin de quelqu'un qui connaisse bien cette discipline à ses côtés et ce n'était pas Skrela...
      cdlt

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    2. PS: pour répondre aussi à Sergio, Pomarel est un pur produit Camou (Novès aussi, tout comme Retière) et pourtant il n'a pas été viré. Il ne faut pas tout mélanger, me semble-t-il, et raison garder.

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    3. Tout à fait d'accord avec toi, facile de dire c'est une chasse aux sorcières alors que le plupart des gens du système Camou reste.

      Question RItchie, pour Daniel herrero, que penses tu de lui ? ton avis de fin connaisseur m'intéresse.

      Le Gé

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    4. Gérard, lis ce que j'ai écrit à 12h25 ;-)

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    5. Pomarel n'était pas l'adjoint de Janeczek quand celui-ci a été remplacé par Skréla ?
      Ceci expliquerait cela...

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    6. Ritchie, y a des raisons que la raison ignore d'ignorer, pour laquelle Pipiou apporte une réponse concernant Janeczek. Le Gé, j'ai parlé de chaises musicale pas de chasse aux sorcières non plus.

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    7. Ca doit être des chasses musicales ou des chaises de sorcières Sergio, cela dit bien d'accord avec toi, François et Pipiou : la manière n'y est pas mais alors pas du tout ! Inventer la FFRTF soit la Fédé qui met les sportifs devant la télé c'est fortiche quand même . Vénal + va encore se faire du pognon.... comment y disait l'autre rigolo ? ah oui Vive le sport !

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  16. 3H00 de réunion FFR/LNR, odeur de soufre et fusils approvisionnés, et ….......... Le coup d'envoi de la rencontre de TOP.14 du dimanche de cette affiche est décalé de 16H45 à ….. 17HOO !!!!!! Nous prennent pour des abrutis. Le rugby, les clubs amateurs, les supporters, les passionnés, les bénévoles, tous perdants et un seul gagnant CANAL+ qui vient d'un seul coup d'un seul de gagner 1885 nouveaux abonnés et fourguer en même temps autant de son stock publicitaire d'écrans géants qui dormaient au fond du magasin. AH la vie le rugby les affaires et les impératifs économiques. Pourvu qu'ils n'installent pas leurs écrans géants devant les tribunes de nos petits clubs, du coup !!!!!!!

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  17. Bah, c'est la synthèse de la méthode Laporte: phrases-choc dans les haut-parleurs, et arrangements de marchands de tapis derrière. Un quart d'heure et de la verroterie bien brillante pour les bons sauvages. Ça ne ramènera pas le public au stade, les clubs y auront gagné une télé en croyant avoir été entendus.
    J'aurais au moins aimé que l'Equipe fasse correctement son boulot et évite de titrer faussement "Laporte obtient gain de cause", lui qui avait promis dans sa campagne de sanctuariser la plage 15H-17H30.
    Avant l'heure, c'est pas l'heure, après l'heure, c'est plus l'heure...

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  18. Surtout si tu veux boire un coup après le match et faire marcher la buvette ou le café siège social -))
    Beaucoup de bruit pour rien ou mieux encore le bien ne fait pas de bruit et le bruit ne fait pas de bien
    Consternant de prendre à ce point les clubs amateurs pour des ç...
    Pour le 7 plus haut c'est la forme , la façon dont les choses sont faites que je trouve inélégante , ça heurte et ça n'est VRAIMENT pas productif mais bon pas surpris par la méthode hein

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  19. Oui mais bon, on fait pas du sport pour boire des coups et s' abimer la santé dans des lieux de perdition non plus.
    Alleluia

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    1. On m'aurait menti ? 😈🏈🍷🍸🍹🍺🍻

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    2. P'tain, où est le temps de Blanco agent co très spécial Pernod Ricard ??

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  20. Je me disais bien que j'avais raté un truc 🏉🍺🍺🍻🍻

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  21. Nouvel horaire et écran plat : les joueurs des clubs amateurs pourront boire leurs verres d'après match tranquillement, laissant femmes et enfants devant la chaîne France 4 et "une saison au zoo", ou autre Gulli et "Zag et Sharko"
    Punkette ( pas dupe )

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    1. Et ouais, c'est ça le rugby. Ca se passe entre mecs. Platement, Punkman (no woman's futur) !!

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    2. Punkman, à partir de lundi, il l'avera son short et ses chaussettes et nettoyera ses crampons.
      Punkette ( a fait sa manucure )

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    3. Pas de méprise ...
      Les femmes et les enfants ; c'est bien devant l'écran plat du club housse qu'ils devront s'émerveiller des programmes proposés ; faut bien que quelqu'un les ramènent après, les no man's futur.

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  22. sir LAPORTE peut tu livrer aussi des karaokes pour les clubs houses de notre rugby d en bas
    en plus de la tele tu nous gates trop des reponses precises aux voeux du monde amateur
    un messie vous dis je
    essaie plutot de faire jouer tous les matches a la meme heure
    qui a eu cette idee folle de faire disputer un match en nocturne a AURILLAC
    qu ils sont loin les rencontres du dimanche apres midi a cette epoque canal ne sevissait pas
    LAPORTE tu vas lutter contre le monde financier a l aune de HOLLANDE

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  23. C't'une première partie, même les textes sont raccourcis, en plus des têtes !!!!! Et demain quel rugby ??? Lisant d'ici de là des articles anciens et actuels sur note jeu favori, cette question surgit à chaque paragraphe. De toujours le jeu de rugby en premier c'est l’affrontement physique, inéluctable inévitable, mais cet affrontement a toujours permis, de la 4° série au haut niveau, à tous les gabarits et tous les individus de trouver leur place sur un terrain et dans une équipe. En même temps que cet affrontement le jeu se nourrissait de courses, d'évitements, de grand large, bref le jeu respirait. L'avènement du professionnalisme a modifié l'ADN de ce sport, de ce jeu, pour en supprimer tout ce qui représentait sa vrai poésie, un vrai risque et des prises d'initiative mal venues dans un rugby schématisé, ordonné, aux temps de jeu pré-établis, devenu un sport se limitant à la répétition de contacts et d'affrontements. Dès lors le joueur de rugby, insidieusement, est devenu stéréotypé (stéroïdé??), du pilar à l'arrière que des golgoths grands et physiquement épais. Comme si ça ne suffisait pas on a inventé les protections les casques les épaulières les renforts de partout, on joue maintenant cuirassé et armé comme un sous-marin nucléaire. Dans ce créneau du professionnalisme, des acteurs bien attentionnés ont accompagné voracement les changements : sponsors et partenaires, diffuseurs, équipementiers, agents. Le rugby devenu spectacle est donc passé de la rubrique sport à fait de société et on a vu l'émergence d'un encadrement soudain vital et nécessaire, les équipes se sont alors entourées d'une foultitude de spécialistes, diététiciens, nutritionnistes, préparateurs physiques, psychologues, analystes, programmeurs, sans compter l'explosion en médecins et kinés (bien que plus utiles in-fine) car le filon est bon certes, mais l'optimiser est encore plus lucratif.

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  24. Suite ............. et pas fin !!!
    Dans ce spectacle, que sont devenus les joueurs, leur santé, leur devenir ???? Comment développe-t'on leurs aptitudes physiques, mais aussi techniques et tactiques ??? Par l'entraînement, diront les plus naïfs, que nenni, ici tout est mesuré, donc on algorithme on gps on analyse on programme et ce que l'outil informatique après un long mix de réflexion crache dans l'imprimante devient la bible. Ca signifie quoi ??? Physiquement ça veut dire que tu dois prendre de la masse, du muscle, mais courir aussi un peu plus vite, et aussi plus longtemps, et encore que tu dois absorber les chocs de plus en plus violents avec de moins en moins de conséquences sur ton rendement. Comment tu peux parvenir à ce graal ?? Oui en poussant sur la fonte et en te tuant sur tous les appareils de torture existants, mais à un moment ça plafonne, c'est totomatique ça s'appelle le corps humain, mais tu peux pas plafonner puisque t'as pas atteint le pic de la courbe que l'ordi l'a dit, alors ?? Alors y'a des produits qui aident, comme on est dans le spectacle et ses impératifs de recettes et que tu joues ta carrière avec cette P..... de courbe, plus facile de recourir à ces procédés que de refuser, hein même si là tu joues ta vie. Techniquement l'ordi invente et réinvente le jeu, capable de programmer autant de temps de jeu que le coach en veut, on peut même créer des variantes, puis quand les bits ont bien tout malaxé on extrait les lancements de jeu, les temps de jeu, les placements par blocs-en lignes-en profondeur, on programme et on prévoit tout tout tout, mais on discute pas, hein !! Puis tactiquement on organise des séances vidéos et on édite un mode d'emploi, les intéressés reournés à l'école apprennent par cœur, applications terrain où t'as pas intérêt à t'écarter de ce que la machine intelligente a vomi. Résultat, plus de joueurs mais des réciteurs, plus de créateurs mais des obéisseurs, le faux-rebond une injure faite au programme -le faux rebond n'existe pas, non mais-, la contre-attaque une insulte aux consignes -ça va pas la tête-, le déployé et la passe une hérésie -on arrête de s'amuser et on travaille-, la prise de risque un attentat contre le coach et ses affidés au bord de l'attaque (cardiaque, l'attaque, pas rêver non plus!!!!).

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    1. Donc nonobstant ce jeu de bits malaxants, faut avoir des couilles réfuter ce système synthétique ???

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  25. .............. FIN ................ OUF
    Paradoxe, depuis les modifications des règles du jeu dues à la professionnalisation, on remarque une grosse augmentation du temps de jeu effectif, mais cette donnée statistique est un leurre, ce n'est pas le temps DE JEU qui augmente, c'est le temps du ballon passé sur le terrain, pas la même chose en terme de jeu réel. En même temps le nombre d’impacts et de plaquages s'envole, gestes à très forte intensité en rapport avec le développement en puissance et vitesse vus plus haut. Ceci entraîne des blessures à répétition, très nombreuses, touchant l'ensemble des participants, on peut s'interroger sur ce nombre de blessés, sur leurs blessures et surtout sur les conséquences tant physiques que psychologiques sur leur santé à moyen et long terme ?? Qui s'interroge ?? Cette course à l'armement écarte de-facto la venue dans ce nouveau sport de joueurs qui faisaient la richesse du rugby : individus de différents horizons, niveaux sociaux, professions, physiques les plus variés ….. La pratique du rugby à haut niveau est devenue incompatible d'une part avec une morphologie ordinaire, d'autre part avec le fait de faire autre chose de sa vie, dans son quotidien, que du rugby !!!!. L'identité régionale passée colonne pertes et profits par les nouveaux marchands, cette nouvelle logique économique redessine le visage de notre rugby, qui n'existera bientôt que dans les plus grandes villes de l'hexagone, économiquement riches, exit les villes moyennes qui ont fait son histoire, un peu tristounet comme constat, non ???

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    1. tu as bien raison
      finalement il faut trouver un autre nom aces joutes
      et que le nom rugby soit inscrit au patrimoine international
      on veut une AOC pour savourer la nostalgie
      et les saveurs camphrees

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    2. Tu les as déjà, la charte de chacun s'est faite d'elle même. : rugby professionnel (appellation contrôlée CAC 40 et c'est pas fini) et rugby amateur (Indication Géographique Protégée : y a encore du boulot).

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    3. Nini,

      Je te sens pessimiste.

      Le rugby professionnel est dans une mutation qui dure depuis 20 ans.

      il est rentré dans l'économie réelle, tout a un coût, et tout argent dépensé doit être trouvé. Il doit s'adapter à ces nouvelles règles.

      Terminés les magouilles, les dessous de table, les faux professionnels ou les employés de mairie ou d'entreprise qui n'y travaillent jamais.

      Terminés les premières années d'augmentation exponentielle des budgets sans se soucier de comment vont être remboursées les promesses aux joueurs.

      Terminées les années des étrangers que le club engage sans te soucier de leur intégration dans l'esprit de l'équipe. Le cas Goosen est le révélateur. Avant d'engager des personnes, il faudra se soucier de son comportement, de son intégration et surtout se dire qu'il peut, à tout moment, rentrer dans son pays. Bien que le cas Halfpenny soit distinct, il est du même ressort. Il préfère toujours jouer pour sa patrie. Tout cela va permettre de poser un autre regard sur notre formation, le club connait les gens qu'il forme. Il les vois tous les jours et donc la valeur de la formation va ne faire qu'augmenter. Entre quelqu'un qui restera et un étranger un peu meilleur (et encore) qui peut partir au gré de ses humeurs, les équipes vont y réfléchir à deux fois.

      Nous sommes dans la partie darwinienne de notre sport. Qui va mourir les dinosaures ou les animaux qui donneront l'homo sapien.

      Moi, je parie que nous allons vers l'homo sapien à l'intelligence augmentée des âmes de nos anciens combattants.

      Cet esprit de combat, d'équipe, d'ego au service du club sont dans les gènes de ce sport.

      Quand tu vois des Serins, des Lacroix, des Barett, ce sont pas des Golgoths mais des intellectuels de notre sport. Voilà le darwinisme a frappé et les homo sapiens augmentés reviennent.

      Dans quelque temps, Nini tu souriras à nouveau et nous serons tous heureux de partager un Whisky (japonais :-))
      devant notre sport.

      L'adaptation et l'aire glacière sont terminées vive le Rugby plus. Nous étions sur un plateau et nous voilà pour repartis vers les sommets de nos désirs (enfin de tous ceux de notre blog). Tu peux regarder les anglais. Bientôt, ce sera nous.

      Le Gé

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  26. L'auteur de ce blog me fait remarquer que l'on écrit "7" et non "VII" pour désigner un rugby amputé que la France abandonne à des entraîneurs polonais. "C'est vrai", aurait reconnu Mistinguett. Comme il est vrai que j'écris "Top XIV", estimant que cet entresol du snobisme sied à une manière d'occuper les loisirs commune aux jeunes gentlemen, aux Maoris et aux enculés-putains-cons. C'est donc une façon de dire que j'adore ce truc.
    Puisque vous me poussez aux confidences d'après-armagnac, c'est dans le même esprit que je déguste vos commentaires, me foutant éperdument d'apprendre que vous aimez ou non Laporte (qui nous le rend bien),mais essayant avec toute la malhonnêteté dont je suis capable de découvrir la personnalité de chacun. Ainsi, Gariguette est brune et Pimprenelle blonde. Quel rapport avec la vérité ? Aucun, foutre diable, je vous la laisse. Ma vérité est que "rugby à 7" est dépréciatif tandis que "rugby à VII" entretient l'illusion.
    C'est aussi pourquoi un enfant de Cucq, petite commune au sud du Touquet, s'est pris de passion pour un sport exotique, car il a cru voir des instants de vérité sortir des magmas boueux éclairés de loin en loin par un geste évoquant le plafond de la Sixtine. Le rugby n'est pas un sport, c'est un rêve.
    Mon XXème siècle appartient à Marie Curie, Hubble, Einstein, l'abbé Pierre, Claudel et André Boniface. Juste assez pour aimer encore faire partie de l'équipe. On est VII !

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    1. Position on ne peut plus romaine. T'aurait presque pu écrire VI(x)tine aussi.

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  27. J'aurais voulu vous écrire, mais la lecture récente -à l'instant pour tout dire- de l'ensemble de vos contributions m'a stoppé net. Tout est dit, ou presque, de ce que je pense...En particulier, ce que dit Nini sur l'augmentation du temps de jeu effectif, que je considère, moi aussi, comme une belle arnaque.
    Mais, bon, presque tout n'est pas tout, et il y a toujours quelque angle de vue permettant d'analyser différemment, de présenter la chose un peu autrement afin de tenter d'exprimer plus précisément son point de vue.
    Je pars m'aérer poumons, neurones, corps et esprit et, si le froid ne me tue pas, j'essaierais d'exposer mes quelques vieilles et récurrentes visions, sinon pensées.
    AB

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  28. Tout est une question de confiance, est-ce que j'ai confiance dans cette nouvelle équipe de la FFR, Nini ? Pour que la confiance s'installe, il faut que les 6 leviers suivants soient activés : authenticité, loyauté, compétence, adaptabilité, cohérence, disponibilité . C'est ce que nous explique Eric Blondeau dans l'exccccellente revue "Flair play" - juste un truc les gars si vous me lisez, ces pages 40-41 sont difficiles à déchiffrer beige sur marron ça tue les yeux ! - mais bon le contenu vaut bien qu'on sorte la loupe . Donc "si un seul de ces 6 leviers n'est pas au vert dans la relation, c'est toute la relation qui en pâtit " .
    Alors j'ai testé ma relation avec les pontes de la Fédé : hé bien ça coince ! Devinez quels leviers ? ( je vous aide y'en a 2 )

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    1. cohérence authenticité ? Non
      Le Gé

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    2. d'accord avec toi sur "authenticité" ( "que ce qui est dit soit fait, pas de vérités tronquées " ) pour la cohérence je n'avais pas choisi ce levier mais pourquoi l'as-tu pris, toi ?

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    3. Cohérence, les brivistes l'ont pas trop tant qu'y joueront pas plus, plutôt que d'attendre. Et pourtant y s'en sortent bien en prenant 3 essais à 1. Grenoble l'a perdue depuis plus longtemps en ne parvenant pas une fois de plus à la victoire qui leur était promise, surtout en laissant au moins 9 pts au pied. Sont pas loyaux avec eux mêmes. Loyauté, c'est le 2e levier que j'aurais donné même le premier d'ailleurs. Disponibilité des anciens Méla, Péjoine, dont l'entrée en 2e mi temps a contribué à juguler le fléchissement briviste.

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    4. c'est bien vu Sergio, utile hein cet article ? et effectivement en utilisant cette grille sommaire - je n'ai pas mis tout l'article - on peut lire les fonctionnements d'équipe aussi . Mêmes leviers .

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    5. "Du lotentik, Papé, les gens maintenant ils veulent qu'on cultive le lotentik.
      Zou,Galinette, je sais pas comment on cultive ça, moi, le lotentik "
      Sommes d'accord, Gé, les dinosaures sont déjà morts un peu partout, y a plus que nous qui les cultivons mais on voit un peu de ciel bleu du côté de Deflandre, Michelin...( par contre à Colombe, la, pas plus tard que tout de suite c'est plutôt couvert )avec Novès aussi, ça va venir.
      L'exemple est à nos portes, de Cucq par temps clair,( le 15 Août quoi !), on verrait presque les tribunes de Twick frémir de plaisir. Parce que la bas Monsieur, on joue, vite et longtemps, pas d'arnaque.
      Le seul bléme, Gé, énorme, menaçant comme la fin d'un monde sans Joubert , celui qui va empêcher les mamans d'envoyer les marmailles au ballon, qui sévit de Napier à Swansea, de Toulon à Pretoria, c'est bien sûr le côté "stupéfiants "de l'affaire.
      Alors oui, on a vu à la coupe du monde, au dernier four nations un jeu formidable, enthousiaste, vif, inspiré, mais à quel prix ?
      Allez Chevreuse

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    6. à propos de stupéfiant, la meilleure : le papy de 105 ans qui vient de battre un record à vélo a dû passer un contrôle anti dopage à la fin de l'épreuve . C'est quoi ça ? ridicule ? débile ?

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    7. Des leviers y'en a un pataquès, aucun n'est plus tandis que l'autre serait moins, on peut réussir sans répondre à tous les critères que les penseurs et illuminés veulent bien mettre en équation, d'ailleurs s'il suffisait d'opiner et cocher les bonnes cases tout le monde réussirait, or c'est loin d'être le cas, donc de la respiration, pas trop de guides, de la liberté et l'envie de bien faire, de mieux faire, de faire. Ceci dit pour les 6 en question donc, AUTHENTICITE chacun est authentique, non, ou alors croire que certains trichent, dissimulent, simulent ??? LOYAUTE y'a même un monsieur loyal dans les cirques qui est le maître de la piste, chef d’orchestre des numéros et particulièrement des entrées de clowns, alors pourquoi pas chez FFR ??? COMPETENCE donnée à personne et ne s'achète pas, mais tout un chacun peut l'acquérir au fil de ses expériences ??? ADAPTABILITE alors là je crois bien que c'est la qualité la mieux répartie chez le genre humain, la force de savoir s'adapter un fil rouge de l'humanité !!! COHERENCE le plus difficile être cohérent au fur et à mesure de ses actes, sans renier les passés et sans trahir les futurs, pas facile !!! DISPONIBILITE facile à obtenir dès lors que tu vis sur le travail de la bête sans gaspiller bêtement ta vie à travailler !!!
      Le papy en vélo, ce qui me parait clairement débile c'est l'organisation annuelle de cet omnium en solitaire et l'écho qui en est fait.

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    8. si j'ai bien compris l'article, les 6 agissent en synergie, exemple si tu es loyal, authentique, compétent, cohérent, adaptable ... mais pas disponible, ça fiche en l'air la confiance qu'on peut avoir en toi ; tu mets tout ça en équation sur les joueurs avec leur coach et ça peut expliquer les difficultés d'une équipe . Avec le FCG là j'ai un super secteur d'investigation et puis bon t'as qu'à lire l'article hein ? La bise à Fagot :-)

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    9. cohérence, tu ne peux pas dire que le rugby français est dans ses gènes le rugby des clubs et à la moindre contrariété dire que tu vas le tuer.
      Tu ne peux pas dire pas de match avant 18H30 et te satisfaire de 17H. Surtout que je trouvais réellement di sens à ce problème.
      Tu ne peux pas dire qu'il manque de démocratie dans la FFR et dénoncer le fait du prince et die soit vous êtes d'accord ou je suis le king et je vous supprime.
      Voilà
      Le Gé

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    10. Bonjour, le Gé, bien vu aussi alors finalement je la prends aussi la cohérence, tu as tout à fait raison . J'avais pris aussi la loyauté ( "(il faut) que les règles que nous fixons ensemble soient respectées " ) Parce qu'il me semble qu'en fait de fixer les règles ensemble, les deux dirigeants les fixent tout seuls et les respectent plus ou moins selon la situation ( du coup je leur laisse volontiers le levier "adaptabilité" !) Mais comme je le disais précédemment, tout est lié .

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    11. Sylvie, mais c'est aussi une marque de respect de lui faire faire pipi!

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  29. Elie Cester, géant du jeu, acteur de ce grand chelem 1968, il en aura des histoires à raconter dès qu'il rentrera sur le terrain là-haut, et de belles, des que les joueurs d'aujourd'hui ne peuvent pas connaître, pas comprendre. Amusants les commentaires de quelques joueurs, pas passés par le point presse faux-cul mais brut de brut, comme Spanghero qui balance comme ça « On n’a jamais réalisé un match plein mais on gagnait, ça passait, sans jeu construit. (…) J’ai connu des quinze bien meilleurs que celui-là, comportant des noms plus prestigieux, mais, lors des quatre matchs, nous avons été au top », et Trillo « Il n’y avait rien. C’était nul, bien sûr il y avait de grands joueurs mais ce n’était pas ça. l’équipe de France n’avait pas de jeu et on était arrivés à jouer un peu mieux après ». Pas de langue de bois les anciens, hein !!!! Mais après cette ultime levée contre Galles, paraît que la fête là-aussi avait été belle. Si j'en crois mes archives, le souci premier c'était dès le coup de sifflet final de se taper le banquet et vite vite retour à Paris pour la ribouldingue, et pas sur une soirée, non « Après la victoire, reconnaît Elie Cester, nous sommes restés un jour supplémentaire à Paris pour fêter l’événement entre nous ». Dès le samedi soir les festivités commencèrent à Saint-Germain-des-Près à l’initiative des montois les Boni et Dauga, et se poursuivirent le lendemain soir à Paris jusqu’au lundi matin, le capitaine Ch.Carrère, montrant l'exemple, prolongea une soirée de plus et résume bien l'ambiance « On était invité partout, si on avait voulu, on aurait pu rester une semaine ». W.Spanghero confirme « On a passé un jour et une nuit dans Saint-Germain à faire les cons dans un état second. On n’était pas conscient de la portée de l’exploit. A l’époque, on gagnait, tant mieux, on perdait, tant pis. » Le mot de la fin pour le grand Elie, lundi au petit matin alors qu’il n’avait pas dormi depuis deux jours il migra avec ses coéquipiers de Saint-Germain vers les Halles et le pied de cochon, bin oui faut aussi se sustenter .... Embarqué dans la voiture d'un patron de boite, ce dernier raconte : « A la concorde, un feu rouge s’est un peu éternisé, on s’est endormi !!!!!!!!!!!». AH puissent-ils en vivre des chistoles comme celles-là nos nouveaux coqs, en vivre et en revivre. J'aime bien ce concept de on n'était pas trop bon, on ne jouait pas un rugby flamboyant, mais ajoutant nos qualités à nos envies et regroupés par ce grand monsieur qu'est Ch.Carrère, et bien au final on était une bonne bande de bons mecs qu'étaient bien ensemble. C'est pas mal résumé pour expliquer le rugby et l'alchimie des hommes. Pour en revenir aux joueurs et à Elie, il fut l'un des quatre à disputer les 4 rencontres du tournoi, avec Christian Carrère, André Campaès et Walter Spanghero, compagnie de qualité s'il en est, respect messieurs. Voilà, j'ai mis la télé pour Racing/Munster, c'est la mi-temps, je sais pas ce que c'est cette équipe parisienne, mais qu'est-ce qu'elle est triste !!!!!! Le CAB d'un point contre le FCG, c'est pas passé bien loin, ma fille spectatrice à A.Domenech m'a dit qu'elle avait eu froid et s'était enquiquiné grave rayon rugby, même reconnu qu'elle ne comprenait pas comment les visiteurs avaient pu ne pas gagner !!!! 5 minutes de jeu en seconde mi-temps, c'est décidé je m'en vais promener Fagot !!!!!!!!!!!!!!!!!

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  30. J’espère avoir plus de chance ce soir ;je me prépare à aller voir La Rochelle -Castres ;bigre ça va piquer sur le terrain mais aussi dans les tribunes (0 a 2 °)J emmène un peu de Cognac au cas ou ...
    Bernard Landais de La Rochelle

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  31. Vos souvenirs, rafraîchis par la belle personnalité d'Elie, confirment une fois encore ce que je considère comme un fait central : le lien qui nous unissait aux joueurs. L'évocation de Cardiff peut être multipliée par mille : même quand le niveau de jeu était pauvre, il y avait très souvent quelque chose qui sauvait le match aux yeux du spectateur. Le rythme plus lent, la forte présence d'enfants du pays, la liberté de ton et la part belle faite aux à-côtés se liguaient pour alimenter nos commentaires et donner l'impression, parfois un peu forcée, que l'on venait de passer un sacré bon moment. Personne ne se serait risqué à dire "le grand Benoît a fait trois en-avants", mais "t'as vu la valoche qu'il leur met quand il veut". Bienveillants, optimistes, proches, enclins à l'admiration, on s'identifiait facilement, sans égard pour la différence de niveau. Quand je compare avec l'EdF actuelle (oui, je sais, toujours comparer...), j'ai du mal à me sentir réellement proche de ces mecs qui préféreraient crever plutôt que d'avouer une faiblesse ni même un moment de relâchement. Pognon, concurrence, omniprésence de l'encadrement et des p... de stats n'expliquent pas tout. Les frasques déconnantes, farceuses et dénuées de vice de mes 20 ans n'ont pas eu d'héritiers, pas plus que Guy n'en a avec Basta. Quand l'époque fait la gueule, pourquoi voulez-vous que le rugby se marre.

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    1. Oh ben alors si on convoque l'époque, mon pauv' monsieur, tous pourris, salauds de jeunes , mais on qu'on va ?
      Tiens ben moi je viens prendre un peu le frais , passerais sûrement taper dans le litre de mon pote Roro à. .....Cucq ( Merlimon en fait ), histoire de se marrer un peu.
      Allez le Nord

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    2. Effectivement, la fête, pouvaient la faire pour ce 1er chelem. Avoir chamboulé l'effectif au cours du tournoi était osé par le comité de sélection. Ca m'a toujours interloqué qu'il y est un comité de sélection qui fasse un peu la pluie et le beau temps. Et à l'époque y avait aussi un certain nombre de dissension en FFR. Après, ils ont dû réussir à cimenter et amalgamer chaque fois un esprit. Et ils ont eu la chance aussi. C'était certainement écrit. Ce qui explique les témoignages cités plus haut et fait qu'ils en ont bien profité. A noter l'avènement du rugby du Sud Est avec les Cambé (émigrés sud ouest), JC Noble (sorti de prison camerounaise par l'action des anciens et mort aussi dans ce pays), Michel Greffe, C. Carrère, A. Gruarin.
      http://www.ladepeche.fr/article/2008/11/07/488499-equipe-de-france-68-les-enrages-du-chelem.html
      Apparemment du monde pour l'accompagnement d'Elie lundi après midi. Un car d'anciens internationaux est prévu, Bernie apparemment aussi.

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  32. Ce que je reproche au dénommé rugby actuel, ce n'est pas d'être le représentant du monde d'aujourd'hui, comme pouvait l'être celui que nous avons connu avant la grande mutation, qui associait rugby des Provinces (voir les "Lettres d'un cousin de Province" de Marcel Bordenave), des campagnes, des champs, des villages et celui des villes, Toulouse, Bordeaux, Perpignan,Bayonne...et, par dessus tout du Paris plus ou moins honni, dans ce rapport permanent amour/haine qui existait entre la Capitale et le reste du Pays, entre les "masses ouvrières et paysannes", par exemple, aux soi-disant élites de la Capitale, étudiants et "gratin" supposé.
    Il représentait assez bien, ce Rugby, au-delà de la possibilité à tous les morphotypes et à toutes les facultés intellectuelles de s'y présenter -toutes qualités diverses et variées y ayant leur place- l'image du pays dans sa diversité, ses originalités et ses caractéristiques particulières.
    Ce reflet du monde social, ce Rugby tant aimé pour tant d'autres raisons par ailleurs, permettait de se distinguer par un nombre considérable d'entrées: intellectuelles, sensibles, physiques, de travail, de réflexion, de stratégie, de technique, de tactique, d’observation, de malice, de ruse éventuellement...que sais-je encore. Un peu comme le jeu d'échec par ses similitudes avec les joutes guerrières d'une certaine époque et d'une certaine technologie. A noter que ces joutes guerrières existant à l'unité de l'être humain, le jeu perdure.
    Peu, ou pas, d'ailleurs, d'autre sports ne peuvent, ou pouvaient, se comparer au Rugby dans ce domaine de la diversité, pour la simple et unique raison qu'ils sont, dès l'origine, limités dans leur règlement et par conséquence, par leur simplicité, disons, de compréhension, d'analyse et d'application. Le jeu au pied (+ tête), les jeux à mains uniquement (Basket, Hand, Volley).
    Non, ce que je reproche au rugby actuel c'est de ne plus être le représentant du monde d'aujourd'hui dans toutes ses couches sociales, mais de n'être plus que l'image de ce que tous les médias nous serinent, nous abreuvent, ce monde économico-politico-financier, de téléréalité, de rêve de réussite sociale, de parade à tous crins, de strass et paillettes, de recherche de gloire et profit de quelques uns sur des discours dits "réalistes", tout cela entraînant par voie de conséquence une modification des règles afin d'aller vers une simplification nette du jeu qui puisse satisfaire le pékin moyen, le client potentiel à l’image des jeux du cirque qui se devaient de taper dans des spectacles attisant les plus bas instinct, éliminant les réflexions et attirant par là même foule et entrées d'argent.
    J'ai connu, un peu par hasard, à Québec, un patron de presse qui m'a résumé la situatiion:
    -"J'ai toujours pratiqué la règle des trois S et elle ne m'a jamais déçue: Sang, Sexe et Sport".





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  33. Sur YouTube : Rugby : les brutalités ina sport
    L'image de départ Roland Bertrane
    Bon rafraîchissement de mémoire sur notre magnifique sport .. peut sûrement mieux faire aujourd'hui pas sur que ce fut tellement mieux avant

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    1. Dans le jeu de la soule, on pouvait aller jusqu'à tuer son adversaire....
      Punkette ( a mis des baRettes )

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  34. SF / ST 30 minutes de mêlées et d'arbitrage-vidéo, YOUPIIIIIIIIIIIII. Restait que 50 minutes aux deux équipes pour jouer au rugby, trop court, z'ont pas eu le temps, c'est dommage. Quelle purge ce FLOP.14 !!!!!!!!!!!

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  35. Rugby, ovale, faux rebonds, rire et sourire, pour égayer la soirée après la purge précédente, viens de lire un témoignage d'un joueur des années d'antan, vous livre ces propos, trop bon :
    « Je dois reconnaitre qu'il m'arrive d'avoir quelques regrets de ne pas jouer a l'époque actuelle en pensant à l'EDF : prenons le cas d'un pilier droit Francais jouant à mon époque (avant le rugby pro) et celui jouant actuellement … Le premier se trouvait en concurrence avec 64 piliers droits, puis 48 (nombre d'équipes jouant dans l'équivalant du top 14), aujourd'hui il y a 14 piliers droits en lice dont 8 ou 10 étrangers ce qui laisse 4 ou 5 piliers droits "francais" sélectionnables !!! Conclusion, il est maintenant plus facile de faire partie de l'EDF !!!!
    « Comprend pas l'écroulement continuel des mélées, alors que les joueurs sont hyper-entraînés puisqu'ils n'ont rien d'autre à faire. A mon avis, tout vient de la différence de position des premières lignes avant l'introduction, de mon temps la mêlée très basse se soudait et entrait "dans le mouvement" (ça fait mal ça mais c'est du solide !!!) et se calant sur la pointe des pieds, aujourd'hui la mêlée est plus haute (épaules au dessus des hanches) les premières lignes scotchées sur place têtes contre têtes et entrant sans aucun élan, donc sur les talons ... Position favorisant les pertes d'équilibre de l'ensemble !!! » Une anecdote du même révélatrice des changements opérés dans notre joli sport : « au cours du discours d'avant match, le capitaine, s'adressant à un pilier de la vieille école, lui demande de se laisser enfoncer pour permettre à la mêlée de tourner afin de favoriser le lancement de jeu par le demi de mélée !!!! Le pilier en question refusa tout net cette éventualité et impossible de le faire changer d'avis, pour lui "reculer en mélée'' était impensable ….. Mémorable !!!!! » Allez je finis avec notre blond de légende JPR casque d'or, un journaliste lui demande s'il aimerait jouer à son poste de 3ème ligne dans le rugby actuel … Sa réponse, merveilleuse : «  Oui oui oui !!!!! Car au lieu de s'évertuer à courir derrière les attaquants comme nous le faisions, ce sont eux qui maintenant viennent vers nous pour se faire plaquer, c'est quand même moins fatiguant !!! »
    Allez bonne soirée, je me suis dispensé de rugby ce soir, après tous ces plats indigestes d'hier et aujourd'hui, dommage j'ai loupé le match à Deflandre on dirait qu'il s'est passé des choses, et des bonnes, là-bas, mais Ritchie nous en causera sûrement.

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    1. La comparaison de ce joueur avec les piliers d'autrefois et son discours sont un peu simplistes. Avant pour être pilier dans une équipe française, il ne se battait que contre des piliers français maintenant il doit se battre contre tous les piliers du monde. Si un des piliers des différents pays est meilleur que lui, il sera directement éjecté de son club. Donc les piliers français qui restent dans l'équipe et qui jouent, sont la crème de la crème. Il est plus difficile maintenant d'être pilier français dans une équipe du flop 14 qu'auparavant (japonais comme le Whisky :-)).

      Voilà un autre point de vue. Personnellement je préfère avoir le choix entre la crème de la crème qu'entre 64 piliers de petits villages qui ne sont là parce que le club n'a rien trouvé d'autre.

      Et pour le 3ieme ligne (j'ai joué à ce poste), tout à fait d'accord avec lui mais les 3/4 de cette époque faisait 20 kg de moins en moyenne que les 3ieme lignes maintenant ils font 20 kg de plus :-). les arrêter est beaucoup plus dur. Exemple Nadolo, 1m95 130 Kg. Quand il vient lancer pleine course dans un 3ieme ligne, c'est beaucoup plus dur que de plaquer Cordoniou (que j'admire )à 72 kg.

      Je crois que de comparer les rugbys des années 80 et celui de 2017 est juste impossible. Nous avons exactement la même évolution que le basket. Il y a 30 ans, je me souviens que je me moquais de mes camarades qui jouaient au basket. Grands et filiformes. (même constat pour les Handballers).

      Quand l'équipe de France de rugby 2016 a rencontré l'équipe de France de basket, j'avais l'impression que les chétifs étaient du côté des rugbymen. Même les joueurs de rugby étaient impressionnés. (même constat pour les Handballers).

      Plus athlétiques, plus rapides, c'est l'évolution de l'internationalisation de notre sport comme tous les autres d'ailleurs.

      Enfin, j'ai regardé Toulouse contre SF, consternant la pauvreté du jeu. Surtout du côté du ST, j'avais l'impression que les joueurs avaient le ballon mais ne savaient pas quoi en faire. J'ai même éteint la télé tellement j'étais dégouté.

      En revanche Clermont m'impressionne (pas Toulon mais que fait notre ami anglais qui prône le jeu de 3/4).

      Le gé

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  36. Jan Lou, je te croyais un poil plus jeune. Cucq s'est détachée de Merlimont il y a maintenant fort longtemps (flemme de chercher la date). ET si tu remontes encore un peu, tout ça appartenait à un sieur qui a fait cadeau d'une bonne part de ses immenses terrains à un pote qui a construit les prémisses du Touquet. Cucq s'est d'abord appelée Stella Plage (comme Le Touquet fut Paris-Plage) et a jugé bon de garder pour elle les dividendes. Cucq fait rigoler les "Français", mais en picard, ça signifie "éminence" ; la motte médiévale est toujours visible au nord-est du village. Mon grand'père (déjà cité) riait en disant que de son temps, la moitié du bled prétendait descendre du seigneur local... dont nul n'a jamais su le nom.
    Gariguette, pas trop d'accord pour l'Anquetil des centenaires. Je pense qu'il a été très honoré d'être considéré à l'égal de ses arrières petits-fils et je suis bien certain que le contrôleur et lui ont échangé un sourire en coin, sinon une franche rigolade. Paraît même qu'on n'a pas appelé le GIGN. Je te le dis sans trop de ménagement, avant que tu l'apprennes d'une bouche moins bienveillante : même les filles pissent dans l'éprouvette !
    Nini, ton raisonnement sur les 64 piliers droits semble sorti d'une trop longue station au comptoir, mais il me plaît. Une chance sur 64 ! Même là, j'en étais loin. Sauf que les rares survivants doivent "poiroter" derrière les 150 kg issus des îles (on sait pourquoi elles risquent de s'enfoncer sous les flots).
    Je m'demande si je n'vais pas créer un "Brèves de blog"...

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    1. Non Charles, il n'a pas trop rigolé : M Marchand a raconté qu'il a eu beaucoup de mal à uriner, en s'excusant d'ailleurs au passage pour son langage ! Ce que je voulais dire c'est qu'un vieux monsieur de son âge ne devrait pas être embêté ainsi ...

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    2. Mille pardons. Ne jamais moquer un coeur qui saigne. Ni une ... qui ne ... pas.

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  37. Un peu ridicule bien sûr ce controle, mais le principal c'est l'hommage rendu à ce formidable vieux monsieur, son plaisir éclatant ( un peu cabot, pépère, un bonheur ) et là joie de tous ces anciens pédalants,réunis autour de leur passion.
    Je le sais, ma Maman (toujours le cuissard deux fois par semaine s'il vous plaît ) y était, à passé une bonne journée et je suis bien content !
    Allez rouler

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  38. Retrouvé cette belle phrase, sans savoir si elle est de Denis Lalanne ou de Jacky Adole, ce Rochelais de toujours que Ritchie a sans doute croisé et recroisé sur les terrains et autour : « Comme l'âme du vin chante dans les bouteilles, non dans la législation des vignes ou la comptabilité des châteaux, de tout temps l'esprit du jeu n'a vraiment existé que dans le cœur des hommes ». C'est beau, et ça pose la question du jour « ESPRIT ES-TU LA ???? ».

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  39. Coach de la perfide Albion, Eddie Jones vilipende l'introduction des points de bonus dans le Tournoi des 6 Nations. Comprend pas bien, ça me paraît quand-même plutôt pas mal pour le jeu, favoriser l'attaque pour marquer le plus d'essais possible (ce qui n'est plus l'objectif dans aucune équipe pro, club ou nation) et motiver l'équipe derrière au score à ne pas laisser « filer » le match.
    Dommage que les instances soient encore trop frileuses, pour ma part je valoriserai l'essai à 6 points et ne donnerait plus à la pénalité et à la transformation (actes sans jeu) qu'1 point et au drop (acte de jeu) 2 points, de manière à inciter les équipes à envoyer du volume de jeu, et pour ce former des attaquants créateurs et inventifs plutôt que des buteurs robotisés.

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    1. tout à fait d'accord. ou quelque soit le nombre de points d'un essai. Voici une règle qu'en pensez vous ?
      Essai sans transformation.
      1 essai > 2 drops > 3 pénalités donc essai 9, drop 4, pénalité 1

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    2. et pour ne pas pénaliser les équipes qui préféreront faire de l'anti-jeu 5 pénalité égales à un carton jaune sur celui qui fait la cinquième faute.

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  40. Pour Charles, au moins mettre l'entrainement du 7 aux mains de polonais, c'est une trés bonne initiative, au vu de tout ce qu'ils ont apporté à notre pays, en sports et ailleurs

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  41. A Nini, Gérard, Charles...
    J'ai vu le sujet sur Nadolo. Il a l'air très gentil. Je le dis sans aucune ironie.
    J'ai vu le match Clermont-Toulon, sur "Canal +", bizarrement en clair hier soir. Il faut bien essayer d'attirer le chaland! A l'image, pour moi, du joueur ci-dessus.
    J'ai vu, aussi, le reportage sur la stimulation cérébrale...Encore et toujours plus de technologie pour améliorer l'humain. Du moins les qualités humaines. Comme, dans l’histoire, il y a eu le poing, le bâton, le lance pierre, l'arc, le fusil....pour améliorer la capacité à tuer et donner, même aux plus démunis physiquement, la possibilité d'égaler, de dominer les autres.
    Tout ceci dans le cadre de la loi, bien entendu, qui s'adapte et régule ces modifications, changements, "améliorations". C'est quand même bizarre cette constance à vouloir rechercher à l'extérieur -construire des béquilles- quand il est, la plupart du temps, possible de trouver en soi, par une simple réflexion et du travail, les solutions aux problèmes qui se posent à nous. Mais ceci est sans doute dû au marché qui, sans la consommation, à l'image du Veau d'Or, se retrouverait le bec dans l'eau. Et, quand je dis le marché, je pense marchands.
    Le rugby d'aujourd'hui.
    Je parle de celui qu'on nous montre à la télé ou dans les stades du Top 14. Pas de l'autre, l'amateur. Il est le représentant d'un monde donné, spécifique, bien ciblé, et que l'on donne en pâture aux spectateurs. Monde, à la vue de ce que l'on me présente, inaccessible. Du domaine du rêve. Un peu comme "Point de vue, image du Monde" qui nous parle de l'actualité du gotha et des familles royales. La famille du Rocher en tête! Ce n'est pas mon monde. Et les quelques réussites de mécréants arrivant à s’immiscer dans cette élite n'est, pour moi que poudre aux yeux. Ce gotha n'est certainement pas social comme celui désigné ci-dessus, non, mais il suppose un panel de qualités qui n'a plus rien à voir avec le pékin -rugbyman, en l’occurrence- moyen. Et ces qualités s'associent à merveille aux règles du jeu d'aujourd'hui! Qui a commencé? L’œuf ou la poule? Qui a laissé faire? Et pourquoi? Et dans quel intérêt? Aux États Unis, les armes sont autorisées...Pas encore chez nous.
    Lorsque je jouais, je pouvais me comparer aux plus grands joueurs. Avec quelques nuances sans doute, mais ce n'était pas si loin. Combien d'anecdotes d'accompagnateurs se retrouvant sur le terrain et s'en tirant, ma foi, assez bien. Je me souviens de Jacques Carducci, non, plutôt Francis Deltéral, envoyé de L'Equipe sur un matche Bègles contre? et qui s'est retrouvé 3/4 aile (il avait encore une licence). Son commentaire du matche était, on peut le dire, vu de l'intérieur et particulièrement savoureux. Il semble me souvenir que Fernand Cazenave s'est même retrouvé international dans ces conditions. Ce que je veux dire, bien au-delà d'un "autre temps, autres mœurs", que, pour être abrupt et utiliser, pour une fois, des statistiques, que l'homme Français moyen d'aujourd'hui doit tourner à 1,78 mètre pour 78 kilos. Et qu'il représente le gros du ventre mou de la courbe de Gauss. Donc 80% environ. Que quelqu'un me donne les chiffres de Clermont-Toulon d'hier, par exemple. Et, si vous placez ces dits chiffres sur la courbe précédente, vous verrez où ils se situent: à l’extrême droite, dans les quelques 10% d'exception.

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    1. Pas faux, André, dans le "up and under de decembre 2016 " qu'on peut télécharger sur le blog d'Antoine renvoiaux22 il y a des stats sur les gabarits qui vont te faire sauter en l'air ( à partir de la p 16) ... ne ratez pas l'illustration p 20 ... graphique et tableau par postes p 24 ... tout y est et c'est pas bien réjouissant :-(

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  42. Des Roland Bertranne, des Jean-Pierre Rives étaient comme tout le monde ou à peu près...Un ensemble d'éléments variés (du physique, de la moelle, du mental, de la sensibilité, de l'intelligence, de la technique...) qui les plaçait, bien évidemment, au-dessus du lot, mais rien de sensationnel. Les quelques "sensationnels", je parle de gabarits particuliers ou de qualités athlétiques hors du commun, n'étaient en aucun cas sûrs de s'imposer du fait des possibilités infinies du jeu, de sa complexité et du règlement, de la loi pour redire ce terme. Du cadre dans lequel le jeu s'inscrivait et qui permettait à quasiment tous de s'exprimer. Un peu comme le plus grand "jongleur" avec un ballon de foot n'a jamais réussi à faire un grand joueur réel. Aux États Unis, pour reparler d'eux, si! On peut faire entrer, par exemple, le buteur. Uniquement pour cette tâche précise.
    Je ne pense pas que le retour à un règlement contraignant et permettant de nouveau un jeu plus complexe et équilibré soit la volonté actuelle, soit à l'ordre du jour. Trop compliqué, précisément...Pas assez porteur. Plutôt une course à un armement de plus en plus puissant. Je ne reproche rien aux joueurs qui sont dans ce contexte, je constate; c'est tout. Si je devais chercher des explications, ce n'est certainement pas vers eux que je me tournerais. Un peu comme pour la "Roulette" des Casinos, incomparable aujourd'hui avec celle d'il y a 30 ans. Disparition du métier de Croupier en conséquence et de leur remplacement par quelques pousseurs de boule sans plus aucun calcul à réaliser.
    Je pense que si l'on avait envoyé, hier, par exemple, un joueur amateur "normal et correct", il n'aurait pas été "bien"...Plus ou moins cassé en deux, pour tout dire.
    Pour terminer par le vélo, je dirais que, pour les amateurs, en dehors des changements sociaux naturels et de quelques évolutions techniques discutables (style oreillettes...), le cycliste moyen, comme moi, s'y retrouve. Un jeune d'aujourd'hui peut, comme je le faisais à l'époque, se comparer aux champions du moment et, même, rouler, parfois, au gré des rencontres, un moment avec eux...Et rêver, mais là, presque de pouvoir "réussir". Pas d'un rêve totalement inaccessible!
    A part, certainement, la période Armstrong ou, là, le monde cycliste ne s'y reconnaissait plus.
    Mais ceci est une autre histoire...
    AB

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  43. Elie Cester il y a quelques jours, Patrick Salas aujourd'hui. 62 ans à peine.

    2ème ligne titularisé 3ème ligne centre le matin-même du fameux test du 14 juillet 1979, après une nuit blanche qu'il racontait encore il y a 2 mois dans l'édition du 26 novembre de l'Equipe. Avec humilité, franchise et émotion, comme s'il se savait en partance...

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  44. Ah parce que depuis Armstrong tout est redevenu idyllique!
    Le pédaleur du dimanche et Froome même combat, t'es sur ?
    Allez André, la pétanque p'têt,et encore !

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  45. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  46. Je me posais la question de l'importance de notre Top 14 .... et puis j'ai vu ceci pour mon boulot et finalement, tout bien réfléchi, l'un dans l'autre, à tout prendre, toutes choses égales par ailleurs ... ça n'a aucune importance ! https://www.youtube.com/watch?v=GoW8Tf7hTGA 🚀🏈🌙🌛🌟✨

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  47. Gariguette, merci pour les deux infos...
    Pour les statistiques, je cherche encore, mais je trouverais.
    Pour l'autre, la trilogie Espace-Photos-Folie me plait assez. Mais juste au feeling, parce que, raisonnablement, je n'ai rien compris.

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    1. je t'ai trouvé un lien plus rapide vers up and under c'est ici :http://www.upandunder.fr/2016/12/up-and-under-19-boxing-days/

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    2. merci Gariguette très instructif. Le paragraphe sur les JIFF est décapant. Je pense que cet article devrait être une réflexion pour notre Blog.
      Une question pour tous et pour toi bien sûr, pourquoi ne pas demander la présence des JIFF en temps de jeu et non en présence sur la feuille de match. ????

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  48. Merci Pipiou pour l'au-revoir à Salas. Je me souviens d'un garçon qui faisait très bien ce qu'il devait faire et dont la fameuse titularisation en "8" m'avait étonné. D'autant plus qu'il n'a, à ma connaissance, presque plus jamais occupé le poste, même en club. On parlait peu de lui, mais c'était la poutre d'un pack respecté s'il en fut.

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  49. Merci Pipiou pour l'au-revoir à Salas. Je me souviens d'un garçon qui faisait très bien ce qu'il devait faire et dont la fameuse titularisation en "8" m'avait étonné. D'autant plus qu'il n'a, à ma connaissance, presque plus jamais occupé le poste, même en club. On parlait peu de lui, mais c'était la poutre d'un pack respecté s'il en fut.

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    1. Le seul à avoir joué sur 3 posts différents : pilier, 2e l., et surtout l'anecdote 3e l. centre. Étonnant ce 14/7/79 victorieux avec une équipe plus ou moins experimentale, au flieu de 2 tournois mitigés, fin de l'ère Desclaux avant la "horde sauvage".

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    2. Sergio, je pense aussi que Laurent Rodriguez a joué à ces deux postes je ne suis pas sûr dans le même match.

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  51. "Le seul à avoir joué à 3 postes différents en EDF" ?

    Sans chercher bien loin, tu dois te tromper Sergio (Gachassin, Sella, sans doute d'autres dans les lignes arrières. Devant, on doit pouvoir trouver aussi, ne serait-ce que ceux qui, pour un seul match -par exemple en tournée comme Salas- ont dépanné comme titulaire de départ à un poste inhabituel).

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  53. Devant, doivent pas être nombreux à avoir joué sur les 3 lignes en EDF

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    1. Domenech, 2 postes seulement mais pilier et ailier, pas mal non plus.
      Belle équipe du RCN à l'époque, Malquier, Codor, Salettes ( mon modèle, normal) ......et ce couteau suisse de Salas,sobre, discret, sérieux, efficace, et qui restera selon ses pairs le meilleur des amis.
      Dans la nuit parisienne de 79, un soir de finale qu'on employait à consoler notre ami mais néanmoins Bagnérais Jean François nous aurons le plaisir de croiser le Monsieur.
      La vérité exige de préciser qu'il était plus à l'aise sur le pré que rue Princesse!
      Allez, au revoir Patrick.

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  54. http://www.rugbyrama.fr/rugby/rugby-le-rugby-est-il-en-train-de-se-perdre_sto6005118/story.shtml

    à lire sur le cas Dulin,

    Vous me direz ce que vous en pensez, mais je suis d'accord avec Villepreux, que les plaquages soient toujours en dessous de la ceinture. En revanche, le cas Dulin est pour moi incompréhensible, les deux ont lutté pour le ballon, il n'y avait le moindre doute.
    Maintenant il y a la règle et la réalité.
    Le gé

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    1. Absolument, plaquages à la ceinture et en-dessous, tout bon pour la continuité du jeu. Pour Dulin oui la phase de jeu est ce qu'il y a de plus normal dans la lutte aérienne pour le ballon, on finit pas ne plus bien comprendre tous ces arbitrages qui finissent pas dénaturer le jeu, je rejoins le commentaire d'André ci-dessous, ce sport va finir par tellement nous ennuyer et ne plus ressembler à rien que l'on va s'en défaire sans que ça nous fasse même mal, c'est quand-même un peu fort d'en arriver là pour des passionnés et amoureux de l'ovale que nous sommes ici, c'est plus où qu'on va c'est déjà où qu'on est et bientôt ce sera HOU CON va où tu veux joli jeu d'ovalie mais sans moi !!!!!
      Plus généralement sur l'arbitrage, va falloir qu'on cause sérieux sur les dérives de notre sport, parce-que ça ne ressemble plus à grand chose, le dernier truc qui m'a fait bondir, c'est le joueur de La-Rochelle qui se trémousse comme un gamin qu'aurait perdu sa totosse au seul motif qu'un crampon adverse est passé à 50 cm de sa tête vide et qu'il simule l'orgasme pour obtenir une misérable pénalité et si tout va bien un carton pour l'adversaire ..................... Et le pire ça marche !!!!!!!!!!!! Seraient bien inspirés les dirigeants du rugby -international et nationaux- de revoir la philosophie du jeu et ses règles DANS LE BUT DE FAIRE LE BONHEUR DES PRATIQUANTS DE TOUS NIVEAUX ET AUTRES COCHONS DE PAYANTS, ce qui reste bien le but, le seul but de joli jeu de couillons, non ????

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  55. Gariguette,
    Merci pour la découverte de cette revue "Up and under", que je ne connaissais pas.
    Très instructif et confirmant ce que je ressens depuis très longtemps déjà. Et, malheureusement, confirmant également mon détachement pour ce sport qui ne me concerne plus. Pour le moment et dans ses grandes lignes, en tout cas. Je peux, parfois, avoir plaisir à regarder cette activité, un peu comme on admire un beau numéro au cirque, mais c'est tout. Il ne représente plus rien pour moi. A ce niveau, en tout cas.

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    1. My pleasure André, en fait c'est plus Antoine Aymond qu'il faut remercier, cette revue est une mine d'infos, avec ça et Flair pour la réflexion, je crois qu'on va s'offrir de belles envolées . A propos de ton détachement de ce sport j'observe le même phénomène chez mes frangins, "pfff !" c'est à peu près tout ce qu'ils éructent lorsque je les sonde sur le Top 14, pour eux ce n'est pas du rugby, ( et quand je les questionne c'est "tu peux pas comprendre ..." avec une tonne de soupirs et 500 kg de nostalgie dans la voix et le regard )
      Et c'est vrai que je me surprends parfois devant certains matchs à y voir comme un succédané du "vrai" rugby un peu comme le catch était devenu un faux sport, très marrant à visionner mais zéro côté sport . L'illusion était d'ailleurs entretenue par les commentaires de Roger Couderc, qui passait du rugby au catch il me semble avec la même faconde .
      Mais je persiste à penser qu'un vrai beau match c'est aussi émouvant à voir qu'un ballet ou un concert .

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    2. Bonjour et bonne année à tous,
      Je confirme André et Gariguette ! ... moi, "itou", j'ai les même" symptômes" !!! ... alors, nostalgie? ... vieillesse?... le temps qui passe?... les chemins qui divergent?.... passer à autre chose? ...avant que sonne "la 4°mi-temps????

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  56. A part Gray (pilier, 2ème ligne, n° 8), je n'ai pas d'autre nom en tête. Et encore, Gray fut déplacé pour des matches du mercredi où les AB auraient gagné même si ils l'avaient mis à l'ouverture.

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  57. A part Gray (pilier, 2ème ligne, n° 8), je n'ai pas d'autre nom en tête. Et encore, Gray fut déplacé pour des matches du mercredi où les AB auraient gagné même si ils l'avaient mis à l'ouverture.

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  58. Michel Lasserre, d'Agen. Domenech, pilier, ailier en remplacement contre Young, 1/2 finaliste ou à peu près aux Jeux et 3ème ligne centre contre l'Australie en 1961. Paco, talonneur exceptionnel, mais aussi 1/2 d'ouverture et 3ème ligne..Et Walter...

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    1. t'es un peu restrictif sur Michel Lassere, d'abord à Beaumont puis à Sapiac, Tautor va en faire une jaunisse...

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    2. ... et le "Yach'"... Michel, le père de Dimitri, 2, 6, 9, 10,... jamais un mauvais match,.... et qui savait taper des 2 pieds !

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  59. Dans les 70 au RCN Gérard VIARD était pas mal comme polyvalent, sacré 3° ligne (international) repositionné au centre, qui avec MASO, SANGALI et consorts avait un peu révolutionné le jeu des arrières narbonnais -mais aussi l'orthodoxie alors en vigueur dans les lignes arrières-, sa présence ouvrant des espaces à ses petits camarades qui savaient manier le ballon dans ces zonez de turbulence.

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  60. Pour la finale de 74 ça n'avait pas trop fonctionné quand même, le petit Navarro lui avait fait quelques misères, mais c'était prémonitoire en effet.
    Allez RCN (j'ai zappé le nom du coach de l'époque ?)

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    1. AH non non non je viens de revoir les essais, sur les 2 Narbonnais Viard joue tout juste, sur celui de Sangali il est le pivot qui embrouille toute la défense biterroise et le Navarro il mange le trèfle !!!!!!!!!!!
      Bin oui le coach pas moyen non plus, quelqu'un ?????

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    2. C'est plutôt mon souvenir sur l'ensemble du match, le tout premier au Parc, j'avais vingt ans et ça commence à dater !
      Par contre le drop de Cabrol, notre déception et là bronca envers l'arbitre ( M.Palmade ?), pas oublié, ça.
      Ales nos 20 ans !

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    3. Je pense qu'il s'agissait de Raymond Barthez qui avait quitté Béziers quelques années auparavant (après avoir préparé le terrain à Raoul Barrière). "Il n'y a qu'une façon de jouer au rugby si on veut être à la fois efficace et spectaculaire : pratiquer un jeu complet permanent, qui concerne toute l'équipe à tout moment. Pour cela, il faut des méthodes d'entraînement adéquates dès le plus jeune âge. Non pas apprendre aux gosses des gestes techniques, mais à déchiffrer le jeu.
      Ou Robert Bru : " La difficulté dans le rugby de mouvement, c'est de trouver le juste équilibre entre le combat et le contournement, aller de l'un à l'autre sans cesse."
      Ca vous parle ces affirmations ??
      Il aurait remporté un challenge du Manoir en faisant une pige à Narbonne. A priori pas sur que c'était en 1974, mais plus tard.

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  61. combien de fois un avant suppleait un autre pour occuper son poste
    aujourd hui va demander a 1 3ligne de jouer pilier linspection du travail te met a l amende ce sont tous des monstres de muscles mais tous rechignent alors qu auparavent cela ne generait aucun debat

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  62. Longtemps, l'entraîneur a été Raymond Barthès. Mais il me semble qu'il avait dû être remplacé en 1974....?

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    1. Bonjour, effectivement ce n'était pas lui, mais alors pour celui qui était aux comandes je sèche dur. Allez un d'ici en cherchant bien ????

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    2. Perso, je dirais que c'était lui et Barriére à Béziers bien sur. Sinon je vois pas où il aurait entraîné ailleurs en 1re div. Bien qu'on trouve pas d'info á ce sujet. Son fils jouait à l'ouverture au RCN à peu prés sur cette période, que je sache.

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    3. Non je ne pense pas que c'était son fils ,un homonyme ,à cette époque Alain Barthes était déjà retourné à Lavelanet .Il étaait du triste Lavelanet -Nice de 1973 et il est aussi le père de Fabien gardien de l'équipe de France champion du monde en 1998

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  63. AH et bien OUI c'était bien R.BARTHES, qui, je ne le savais pas, avait posé toutes les fondations de Béziers, dont ensuite R.Barrière a pu tirer profit. Voilà un mystère résolu, et encore un éducateur de grande dimension dans notre paysage, précurseur en beaucoup de choses dont nous sommes en quelque sorte les héritiers, et puisque héritage, les ceux de FFR/LNR le faire fructifier et pas l'enterrer !!!!!!!!!!!!!!!!!

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    1. Oui c'est bien que je disais dans mon 1er post du 11 janv.
      L'inspirateur de Barrière. Se panchait déjà sur le jeu du Sud et blacks notamment. Créateur du 1/2 tout contact.

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  64. Et oui, Sergio, ça nous cause sérieux.
    Mais ça m'attriste aussi de penser qu'on avait tout ce savoir, et pour beaucoup ce savoir faire, que c'était dans les gènes de notre Rugby,et qu'on l'à vendu sur l'autel du soi disant spectacle.
    Je ne partage pas l'avis, fort respectable, de quelques amis blogueurs sur la mort du jeu, prétends qu'on y a même jamais aussi bien joué ( avec, pour être honnête le spectre inquietant de la "préparation "), mais malheureusement pas chez nous.
    Sylvie, demandes à tes frangins s'ils sont fâchés avec le Rugby en général, ou le notre seulement, ça m'intéresse .
    Allez Barthez, donc !

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  65. Je confirme que l'ancien jeu -qui m'intéressait et me plaisait- est mort....
    Pour l'instant, du moins.
    Alors, pour celui d'aujourd'hui, c'est une autre histoire. Même nom,oui! Mais un autre sport, avec des structures -terrain, mêlées, touches, 15 joueurs, règles..-apparemment identiques, mais avec un changement tellement profond dans l'esprit, les buts, les intérêts...que ce que je vois ne me signifie plus grand chose.
    Alors, pour aller vers le futur, j'aimerais que l'on me parle technique.
    Par exemple, qu'est-ce qui empêche un joueur -qui a manifestement un peu de temps devant lui et qui voit, me semble-t-il, parfaitement la situation- de passer la balle au lieu d'aller, délibérément et, manifestement sans imaginer un autre scénario, percuter l'adversaire qui se présente devant lui?
    Je me souviens d'un Pays-de-Galles/France, en 1964, durant lequel les avants Français -Bérejnoï, Menthiller, Gruarin, Herrero, Dauga, Sitjar, Lira et Crauste- étaient aller marquer un essai (Crauste), en partant du milieu du terrain, entre avants, en petites passes courtes, sans quasiment percuter les Gallois. Et ces avants n'étaient pas des freluquets, d'un côté comme de l'autre, d'ailleurs...(Les futurs "bestiaux" pour les Français!). Je ne cite pas cet exemple par passéisme, du tout, mais pour tenter d'éclairer mon questionnement.
    Un entraîneur, technicien, encore "dans le coup", comme Nini, pourrait-il m'expliquer ce qu'il y aurait, aujourd'hui, d'impossible à travailler ce genre de développement du jeu.
    Par ailleurs, j'ai un certain nombre d'autres questions de ce genre sous le coude...Merci d'avance.
    AB

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    1. Je ne vois pas comment peut on privilégier la passe, sauf d'agrandir le terrain ou jouer à toucher. Subtil jeu de contact et d'évitement apres lecture instantanné de situation. Mais pas de dire par exemple, j'ai la place je passe. Partant de la tu déplace la défense plus que tula recule.

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    2. L'exemple épatant que tu choisis - grands joueurs, grand essai - illustre ce que je disais il y a quelques jours à propos du regard que l'on jette aujourd'hui sur hier, inextricable mélange d'honnêteté et d'aveuglement. Ces huit merveilleux avants faisaient aussi tomber un plus grand nombre de ballons que leurs équivalents contemporains et la défense galloise de 2017 ne leur laisserait pas faire vingt mètres. Quand Cabanier contre et marque, toujours face aux Gallois, ou quand quelques minutes plus tard Herrero s'affale au pied d'un poteau, c'est déjà du Coles ou du Retallick, certes, mais sur 80 minutes il n'y a plus photo. Les éclairs d'autrefois ont été remplacés par un orage permanent.
      Je ne vois guère qu'André Boniface et Philippe Sella pour pouvoir s'imposer aujourd'hui en pratiquant le jeu de leur grande époque, sachant qu'Aldo ne reculerait toujours pas et que Benoît continuerait à choper des ballons. Sur le "statique", ils sont compétitifs.
      Mais qu'est-ce que tu as raison quand tu dénonces le gars qui choisit délibérément d'aller s'empaler, alors que la baballe ne demande qu'à vivre ! Non seulement il le fait, mais ses coéquipiers bien placés ont l'air de trouver ça normal. La même trouille de mal faire, peut-être. Handicap ignoré à Wellington : je viens de revoir une énorme relance de leurs 22 avec passes de 20 mètres entre So'oialo, Collins et (de mémoire) Shelford : connaissent pas la peur, ces gars-là. Notons que, quand ça foire, les Blacks se font intercepter. S'en foutent, ils marqueront toujours un ou plusieurs essais de plus. En dosant le risque.
      En outre, si l'on met à part les joueurs à part (genre cannes et coup d'oeil de Barrett, puissance de Lomu), tout ce que les Blacks font d'extraordinaire a déjà été fait au moins une fois par un Français d'hier ou d'aujourd'hui. La preuve : on s'en souvient encore. La différence est qu'eux ont généralisé l'exception.

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    3. L'exemple épatant que tu choisis - grands joueurs, grand essai - illustre ce que je disais il y a quelques jours à propos du regard que l'on jette aujourd'hui sur hier, inextricable mélange d'honnêteté et d'aveuglement. Ces huit merveilleux avants faisaient aussi tomber un plus grand nombre de ballons que leurs équivalents contemporains et la défense galloise de 2017 ne leur laisserait pas faire vingt mètres. Quand Cabanier contre et marque, toujours face aux Gallois, ou quand quelques minutes plus tard Herrero s'affale au pied d'un poteau, c'est déjà du Coles ou du Retallick, certes, mais sur 80 minutes il n'y a plus photo. Les éclairs d'autrefois ont été remplacés par un orage permanent.
      Je ne vois guère qu'André Boniface et Philippe Sella pour pouvoir s'imposer aujourd'hui en pratiquant le jeu de leur grande époque, sachant qu'Aldo ne reculerait toujours pas et que Benoît continuerait à choper des ballons. Sur le "statique", ils sont compétitifs.
      Mais qu'est-ce que tu as raison quand tu dénonces le gars qui choisit délibérément d'aller s'empaler, alors que la baballe ne demande qu'à vivre ! Non seulement il le fait, mais ses coéquipiers bien placés ont l'air de trouver ça normal. La même trouille de mal faire, peut-être. Handicap ignoré à Wellington : je viens de revoir une énorme relance de leurs 22 avec passes de 20 mètres entre So'oialo, Collins et (de mémoire) Shelford : connaissent pas la peur, ces gars-là. Notons que, quand ça foire, les Blacks se font intercepter. S'en foutent, ils marqueront toujours un ou plusieurs essais de plus. En dosant le risque.
      En outre, si l'on met à part les joueurs à part (genre cannes et coup d'oeil de Barrett, puissance de Lomu), tout ce que les Blacks font d'extraordinaire a déjà été fait au moins une fois par un Français d'hier ou d'aujourd'hui. La preuve : on s'en souvient encore. La différence est qu'eux ont généralisé l'exception.

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    4. André, "on joue comme on s'entraîne".... alors je pense qu'il faut plutôt aller voir du côté des entraîneurs que du côté des joueurs !.... il me semble que pas mal d'entraîneurs sont loin du minimum de connaissances et de compétences qu'il faut pour transmettre et défendre des "idées", afin de mettre en place un projet de jeu attractif, efficace, réaliste et réalisable par ses joueurs !

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    5. Entre autres, certes Christian. Avec aussi les impératifs de résultats. Seule la gagne compte, on le voit bien. Je rappelle cette vidéo vue sur C+ (Boucherie ovalie) ou Delmas hurle plusieurs fois à ses joueurs toulonnais "interdit de faire des passes, ils nous attendent" !!! C'est quand même un comble.

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  66. On parle du Rugby Francais donc et du Top 14
    Précision utile non ? On a vu de très beaux match ailleurs
    À ce propos lire l'échange de la famille Trillo Père et fils dans Fair Play et le commentaire de François sur les entraîneurs pas entraînants du Top 14 ..

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  67. OK, Gariguette, ok François, mais surtout en ce moment, il me semble utile de préciser qu'il n'y a pas que le top 14, que le salut viendra d'ailleurs et c'est tant mieux.
    Encore faudrait il qu'une immense majorité des spectateurs, amateurs et autres cochons de payants adhérent à nos propos et fassent la grève des stades et de la Bolloré connection.
    C'est pas dans la popoche, vu les hordes de braillards peinturlurés qui ne voient pas dans le sport la même chose que nous.
    Tant pis mais sans moi, et heureusement, aux deux extrêmes il reste de quoi se faire plaisir.
    Les p'tits marmailles de toutes les couleurs d'ici, de l'uniforme couleur gadoue ( tiens ben la ça a pas trop changé! ) de mon vieux CAC, c'est du Rugby.
    Et tout la haut, en noir, blanc,jaune, d'autres aussi,peut être bleus sous peu, on peut rêver, et comme le souligne le ci devant citoyen de Cucq,y a plein de mecs qui savent passer la balle, André, et pas n'importe comment s'il vous plaît.
    Allez les voir.

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  68. On est d'accord Jean Lou , André , Charles et Gariguette + brothers
    Puisque BL , " le patron c'est moi " ferait bien de se concentrer sur le niveau de jeu dans un championnat qu'il connaît bien en changeant quelques règles , c'est bien d'avoir gagner 15' sur l'horaire du match du Dimanche mais le soucis du Rugby Francais n'est pas la même si il faut effectivement négocier avec Bollore pour qui ce sera plus facile de changer la grille la saison prochaine
    Si vous en avez la possibilité regardez le France Galles de 77 , la rapidité des mêlées , le rythme , les vitesses de passe pour notamment un magnifique essai d'Harize en bout de ligne
    Il y a la quelques mecs qui joueraient sans problème aujourd'hui !

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  69. Bonjour à tous, c'est pas facile tout ça c'est à la fois les contenus des formations dispensées aux entraîneurs et l'imprégnation par l'ensemble des acteurs de ce qu'ils voient au plus haut niveau. On est aujourd'hui complètement obnubilé par le combat, la conservation du ballon, la dimension physique du rugby, on est victimes -consentantes ou pas- d'un diktat de la pensée unique qui a insidieusement envahi tous les courants de réflexion de notre sport pour préter allégeance au sacro-saint concept du rugby spectacle à la botte des diffuseurs, capitaines d'entreprises et autres margoulins qui ont vite flairé la bonne affaire. En fait le rugby, le sport, le jeu du rugby est passé aux oubliettes, place donc au spectacle exit le jeu et vive le JE !!!!! Alors faire une passe en prenant le risque -même infinitésimal - de perdre le ballon ou d'en-avant , par rapport aux consignes, à ta place de titulaire qui reste à la merci d'une petite "erreur", ce n'est même pas envisageable pour la bonne raison que les joueurs n'apprennent pas ces gestes dans La Défense, la tactique, unique et universelle c'est encore et toujours pas perdre la gonfle, donc dès réception le mouvement d'aller vers le sol est déjà entamé, les percussions sont actées et par le porteur et par les défenseurs, d'ailleurs on observe que si un joueur garde et franchit les soutiens n'y sont pas, on anticipe le tas qui va suivre le tas, on respecte le schéma et si un poète vient foutre le pataquès dans la programmation, et bien qu'il se démerde, sans parler de la leçon qu'il va prendre à la vidéo plus tard !!!! Je rejoins Christian pour aller voir chez les entraîneurs, c'est tellement plus sécurisant de verrouiller le jeu, rester petit périmètre, ne pas prendre de risque, et de ramasser de ci de là quelques pénalités voire un essai sur un ballon porté que d'envoyer du jeu sur les largeurs et dans la profondeur, parce-que pour ça il faut y mettre des ingrédients de course, résistance, adresse et adaptation situationelle (comme disait l'autre) qui exigent du travail aux entraînements, et franchement ce n'est pas dans l'air du temps. Voilà un premier jet, vous causerai plus tard de ce que je vois au niveau honneur, dans les deux séances de semaine et les rendez-vous des dimanches, y'a matière ...m.m

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    1. j'aimerais répondre à Jean-Lou et Nini.

      Je vais souvent sur les blog des supporters de Toulon et Toulouse (rouge et noir, mes couleurs) et je peux vous dire que le spectacle de ces deux clubs commence vraiment à fatiguer les supporters historiques. De fait, les deux pourvoyeurs d'affiche ont beaucoup de mal à remplir leurs propres stades. Et ce n'est pas que prix. Quand tu lis la plupart des commentaires, les aficionados s'ennuient mortellement.

      Pour Nini, les entraineurs savent (savaient) que les joueurs deviennent de plus en plus rapide et il est difficile de passer en un contre un. Donc le but, c'est (c'était) de faire "péter" le joueur afin de mobiliser deux ou trois joueurs et ainsi se suite pour enfin avoir un décalage presque sans passe. Facile à comprendre, facile à expliquer. Sauf que il y a de moins en moins de joueurs qui se consomment dans les rucks.

      Il va falloir (il a fallu) reprendre enfin des offloads, passe après contact, décalage immédiat en première main. Et tu le vois de plus en plus sur le jeu de Clermont et quelque fois dans le jeu de Toulouse.

      Les entraineurs vont s'adapter comme les AB se sont adaptés au jeu de brutos des AFSUD. Nous le faisons avec 8 ans de retard. Mais quand je regarde la Rochelle et Clermont je ne désespère pas.

      Le petit Lacroix avec un tchic tchac , il te met sur le cul un colosse. Il ne faut pas désespérer.

      Vive le rugby des Tchic tchac, il revient.

      Le Gé

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    2. Ah ben voilà de bonnes nouvelles, Gé , même les supporters commencent à se les briser, tout bien.
      Mais ne rêvons pas trop quand même, l'immense pression du résultat immédiat qui pèse sur le top 14, ce cercle vicieux dans lequel il est englué ne va pas disparaître facilement.
      Alors de l'espoir, oui,surtout que rejouer un peu, au moins essayer , redonner sa chance à la prise de risque, rechercher le mouvement continu et créer du désordre ne serait pas si sorcier, mais le soucis vient plus de celui qui tiens le chéquier que du mec en survêtement.
      Allez Stendhal

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  70. Ben moi, François,je crois que les glorieux de 77,et les gallois aussi pour faire bon poids, ils en prendraient 30 par n'importe quelle équipe milieu de tableau pro D2.
    Mais, moi mi pense aussi qu'a préparation égale, aujourd'hui, ces héros de notre jeunesse, là crème de notre génération seraient encore les meilleurs.
    Tout ça pour dire que la comparaison des générations, c'est pas facile, hein!
    Allez Chevreuse

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  71. d'accord avec ton postulat sur la comparaison
    30 point par une équipe de Pro D2 ... on peut argumenter longtemps
    Je trouve néanmoins que le bagage technique derrière était très bon et que ces p.... de rucks n'étaient pas la pour ralentir le jeu donc Bertranne , Sangali , Harrize , Averous , Aguirre ça jouait vite mais ... d'ailleurs c'est avec le dernier nommé que j'ai revu les images pendant les fêtes
    Allez Bagneres et Bidart !

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  72. Quand une petite tentative d'Art ne fonctionne pas, le Cinquième élément à l'appel...! a
    A ce propos, y a-t-il encore des 5/8ème chez les AllBlacks?

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    1. pas sur de comprendre le debut de ton post , pour la deuxième partie , pas depuis l'arrêt de Conran Smith

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  73. Par ailleurs, je n'ai jamais regardé "à vos pinceaux" et je n'ai rien contre Luc Besson, cela va de soi...Juste une image!
    Autres petites remarques:
    Pour Sergio, la vitesse d'une ligne de 3/4 lancée à fond permet(tait?) de fixer les 3/4 adverses. Ne serait-ce plus d’actualité?
    Pour Charles, je parlais bien du Galles-France 1964 et pas du mythique France-Galles 1965.
    Pour le reste, les comparaisons etc., c'est effectivement difficile sinon impossible. Des gabarits, il y en a eu: Averous, cité ci-dessus, Jean-François Gourdon....Et, à Grenoble, les "Mammouths" de Jacques Fouroux, dans les années 1990 (pack de plus de 900 kilos, quand même!).
    Pour Gariguette, Grenoble, longtemps une grande équipe. Je me souviens de la famille De Gregorio, de Sergio Lanfranchi, pilier, 3ème ligne, buteur et capitaine de l'équipe d'Italie! Pas mal. Et de beaucoup d'autres joueurs et anecdotes, mais ce n'est pas le moment.
    Pour Nini, bien d'accord avec son début de réflexion.

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    1. Les De Gregorio pour moi c'est le bar Le Londres juste à côté de mon lycée on allait observer les oreilles en chou fleur du patron ( non on faisait pas de photos à l'époque, pas de selfies ) et écouter leurs histoires de rugby c'était très mélangé d'ailleurs plein de papys nostalgiques et d'étudiants, ça rigolait pas mal ... D'abord les uns des autres puis une fois la glace brisée, les uns avec les autres . Une société bien moins cloisonnée ... ah zut on avait dit "pas la nostalgie " !!! ouais mais quand même ...

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    2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    3. Et ça continue!
      Encore des lieux de perdition remplis d'éstranger venus manger le rygby des français, et on leur confie nos enfants, mais où qu'on va !
      Pour le reste, comme dit l'autre, vrai, le sport était une vraie machine à mélanger les classes, l'est il encore un peu, j'ose espérer.
      Allez Jean François, pas créateur? Z'avez jamais attaqué la rue de la soif avec lui !

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  74. André, jamais vu "à vos pinceaux" m'intéresse pas, pas plus que le 5e élément : de la fiction comme le principe de ce flop 14. Mais difficile de faire une comparaison entre rugby des années 60 et celui de 40 ans plus tard. Ou vous n'êtes pas sérieux. Maintenant, vos préférences restent ce qu'elles sont. Mais tu peux pas dire qu'à l'époque, ça jouait plus vite que maintenant. Entre les touches gagne terrain, les mélées (qui s'écroulaient moins que maintenant), il y avait un peu moins d'arrêts de jeux (pour rester complaisant). Certes derrière, ça pouvait aller plus vite du moment où tu n'avais pas le marquage défensif calculé, instauré comme aujourd'hui. Quelque fois, il y a pu se développer des actions de pa(ssa)tions ovales intermittentes. Mais les temps de jeu restaient bien moins hight and hard qu'actuellement. Tu parles de Gourdon et Avérous mais qui sont des ailiers finisseurs pas des créateurs. Sachant que la création et la rapidité étaient plus des faits ponctuels dits "french flair" que tout autre chose. A chaque époque son authenticité certes, mais où est la certitude aujourd'hui ? Je rappelle à nouveau : "La difficulté dans le rugby de mouvement, c'est de trouver le juste équilibre entre le combat et le contournement, aller de l'un à l'autre sans cesse". Point barre. Et ben oui ça doit pas être autrement, et pourtant on en est toujours pas là. Faut bien aller vers le décloisonnement. Arrêter cette centralisation du jeu pour plus de "proximité" vers l'impro, la créativité en fonction de l'analyse situationnelle. On en revient toujours sur les mêmes rabachages. Sinon, Garriguette, le "Shannon" à Grenoble ça te parle ? Me rappelle, le trèfle qu'il faisait dans la mousse des pintes de Guiness, ça décloisonnait aussi. La création, bordel !!! Me rappelle aussi André De Grégorio et son fils Gilles avec qui j'ai joué en minimes à Valence, puis parti jouer à Romans.

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    1. sujet mainte fois évoqué, sur la différence des rythmes entre les années 60 jusqu'en 80. D'abord avant tu partais pour être présent 80 minutes et non pas 60 ou moins pour 7 à 8 joueurs et ça ça influe beaucoup. A ce sujet je suis contre ces remplacements parceque ça va à l'encontre de la confrontation sportive dont le fondement est l'usure physique de l'adversaire dans le respect des règles(brutalités).
      Voir aussi le repos occasionné par les petits tas qui durent comme les mélées à refaire, t'as , en moyenne une bonne dizaine de joueurs qui reposent leur battements cardiaques

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  75. Je veux pas me mélanger les pinceaux , effectivement les comparaisons sont difficiles et la ( ma ) ( notre ?) mémoire est selective
    et puis c'est fatiguant à la longue de se répéter la même chose sur l'indigence d'une grosse majorité de match du Top 14
    Comme tu le dis toi même , beaucoup d'arrêt de jeu et sans repartir dans les comparaisons c'est le rythme du match de 77 qui m'avait surpris , c'est tout , l'ancien acteur encore très impliqué l'était lui même . Je persiste à penser qu'en changeant quelques règles , la formule , peut être , et surtout les mentalités ( entraineurs , arbitres ) l'intérêt du jeu y gagnerait
    Clermont Toulon le we dernier n'avait pas l'air mal ( je n'ai pas tout vu ) et comme on l'a dit les matchs internationaux sont très souvent de belle facture . Vivement le Tournoi !

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  76. Approchant de l'âge où il est recommandé de travailler sa mémoire, je tente d'aligner les arguments mis ici un jour ou l'autre en avant pour expliquer les difficultés du rugby contemporain, en particulier le nôtre. En fait, c'est facile : tout y est passé. Rien ne va bien. On se croirait dans une campagne pour les présidentielles. Néanmoins, la très mauvaise qualité de la bière à la buvette a été inexplicablement passée sous silence. Cela dit, ma passion pour ce jeu veut que j'identifie toujours l'équipe nationale avec la nation tout entière et que je considère les quinze veinards en bleu comme des ambassadeurs extraordinaires dans tous les sens du terme. Voilà une considération d'une navrante banalité, mais quelque chose me dit que le temps d'une piqûre de rappel est venu. D'ailleurs, des journaux sud-africains disent actuellement la même chose mais avec beaucoup plus de virulence, une touche de désespoir et une pincée d'arrière-pensée.
    Je crois que les périodes les plus brillantes de chacune des équipes nationales a correspondu à un moment de l'histoire du pays propice à l'éclosion des meilleurs. Le rugby serait alors l'expression d'un état général, capable ou incapable de surmonter les aléas ponctuels, qu'il s'agisse des règles, du pouvoir de l'argent, de l'investissement des forces vives, etc. L'exception néo-zélandaise, n° 1 à travers les décennies, découle du statut du jeu, religion d'Etat et expression tranquille d'un patriotisme identitaire. Ainsi, quand on lit les réflexions des généraux anglais sur l'apport de l'ANZAC pendant l'affaire des Dardanelles, on croit lire un commentaire de rugby.
    Autre annotation : la formation, souci récurrent chez la plupart d'entre nous. Pour provoquer un peu, la formation serait-elle l'art de transformer des mauvais en médiocres et des médiocres en moyens ? Ayant eu l'opportunité de causer avec de vrais grands joueurs, je n'ai pas le souvenir qu'un seul ait évoqué la formation comme source de son succès. En revanche, l'ambiance, la bonne entente, la présence de talents, la liberté accordée étaient revendiquées. Aucun n'était séduit pas cette manie bien française, d'encadrer, de cataloguer, d'étiqueter, de formater, d'engoncer dans un moule. L'entraîneur idéal ne serait-il pas celui qui accueille en disant avec un large sourire : "content de te voir, je vais essayer de t'aider à être heureux" ? Tout le reste se résume en un mot qui commence par mastur et finit par bation. Allez, c'est ma tournée. De la belge, SVP !

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    2. Ouais, masturbation pour une master nation de rugby. Une Sturm Carmélite pour moi.
      Sinon, la famille Cester touchée à nouveau puisque Michel neveu d'Elie décède quelques minutes avant la cérémonie à l'Isle S/Jourdain le 11 janvier d'une attaque cardiaque. Hérédité ?

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  77. Ouais, Sergio, une Sturm aussi pour mi en pensant aux Cester. Vivement le printemps.

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  78. Ouais, Sergio, une Sturm aussi pour mi en pensant aux Cester. Vivement le printemps.

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  79. Oui, bon, les mecs avec le coq sur le coeur, ils représentent leur fédération, leurs supporters, leurs spectateurs, et c'est déjà pas mal, hein.C'est pas Valmy, Verdun,non plus, pas même les Dardanelles.
    Le sport c'est, enfin ça devrait être le contraire de la guerre, le partage, les rencontres. ...
    Pour les Boers, l'histoire est un peu différente et difficilement transposable, les vieilles rancoeur ne sont pas éteintes, et c'est plus qu'une pincée, Charles.
    Après, serais plutôt de ton avis,( t'es content hein),c'est p'têt pas tant la formation le coupable du moins pour les plus jeunes plutôt l'environnement, l'ambiance.
    Les aider à devenir des hommes, sociables si possible, plus que des champions
    Allez, de la Belge, donc !

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    1. Ou bien tu m'as lu un peu vite, ou bien tu veux faire savoir aux foules haletantes que tu n'aimes pas la guerre.
      D'abord, je ne compare en rien le rugby et la boucherie d'Etat. Sinon, mais c'est un autre débat, pour penser que les formes paroxysmiques de l'expression personnelle se rejoignent. Inutile donc de convoquer le Verdun attrape-tout de Roger Couderc et encore moins Valmy qui, entre parenthèses, causa mille fois moins de morts que les Dardanelles. Je me suis contenté d'écrire que des généraux anglais, probablement issus d'Eton, avaient des accents de compte-rendu sportif, peut-être pour atténuer la bévue de sir Winston.
      Les Boers ensuite. Je ne transpose rien. Je me contente de noter que, dans un contexte global universellement reconnu comme unique, la presse sud-africaine "traditionnelle" portait le deuil de son rugby avec, m'a t'il semblé, quelques sous-entendus plus politiques que strictement sportifs. Mais je maintiens : ces amalgames, en supposant qu'ils soient déplacés, sont infimes par rapport à l'immense déception arc-en-ciel.
      Enfin, après t'avoir témoigné de la joie qui m'étreint à l'idée que nous puissions être d'accord sur un quelconque point, je note qu'effectivement une certaine conception, disons humaniste, nous réunit. C'est-y pas l'essentiel ?

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    2. Te lire un peu vite !Tu me fais de la peine .
      Non, rien de perso la dedans, juste exprimer qu,on attribue souvent aux équipes nationales des statuts de sauveurs de la patrie, qu'on utilise souvent un vocable plutôt guerrier et que j'aime pas trop ça. Juste reprendre un peu la balle au bond, quoi, et préciser qu'a mon sens les quinze en bleu ne représentent que leur fédération, et c'est de je pas mal.
      On invente ( et la, Mam'z'elle la soeur de tes frères on est vraiment un con ) assez de tensions entre les peuples sans en rajouter par le sport, ça devrait être le contraire et perso, le ballon m'à permis de faire des potes qui roulent à gauche, (après s'être quand même consciencieusement foutu sur la courge, normal, c'est pas du curling bâton non plus)
      Quant aux Sud Af, j'ai la chance d'habiter à côté et d'y aller chaque année, de voir ce pays passionnant évoluer et précisément le fait d'avoir utilisé pendant des décennies l'équipe nationale comme le porte drapeau d'une théorie insoutenable leur revient aujourd'hui en pleine poire.
      Allez, la vrai question, c'est quand même de savoir si Fagot à eu le temps de pisser avec tout ça!

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  80. Rugby d'avant rugby d'aujourd'hui, rugby d'après rugby d'hier, quelles comparaisons faire et quels critères prendre en compte pour dire que ça va plus vite, que ça tape plus fort, que ça joue moins, que ça joue plus, que les champions du jour massacreraient ceux du temps jadis ou que les gladiateurs d'hier mettraient minables les golgoths de maintenant ???
    Oui comment tenter de déméler tout ça, et est-ce bien raisonnable de vouloir faire des comparaisons qui, après tout, n'ont de sens que celui que chacun donnerait à son analyse.
    Pour sereinement en parler, d'abord est-on bien sûr que la comparaison est possible, compte-tenu des évolutions multiples, équipements (effets des joueurs, matière des ballons, revêtements des terrains), règles, statuts des joueurs impliquant d'une part les changements dans leur préparation et l'apparition du rugby comme métier ??? Ce n'est pas tant de comparer -même si on le fait tous à des degrés divers avec nos sensibilités, nos références, nos expériences de terrain, et nos propos baignés souvent c'est vrai de cet odorant parfum de nostalgie qui enveloppe toujours ce genre d'inventaire- qui serait pertinent, mais à mon sens c'est de tenter, en décortiquant le rugby proposé par les joueurs d'hier et dans lequel nous étions acteurs sur le terrain, de savoir si le jeu proposé aujourd'hui par les joueurs -et, c'est important, dans lequel nous ne somme plus que spectateurs (salauds d'jeunes)-, avec toutes ces évolutions qui l'accompagnent, si donc ce jeu est toujours le même, donne toujours les mêmes émotions, ressemble à ce que nous avons vécu, est dans la continuité de l'histoire OU a changé radicalement, et si dans ce nouveau monde on s'y retrouve ou pas !!!!! Finalement la question des anciens qui feraient quoi aujourd'hui ne se pose pas, le grand joueur d'hier serait un grand joueur d'aujourd'hui, pas de transposition à faire ni d'édifier des courbes et lignes de comparaison, les éléments trompeurs seraient de restituer les performances des anciens (rythme, temps de jeu, formes du combat, règles …) dans le rugby des nouveaux, car ce serait nier que l'évolution générale a profondément transformé précisément la forme du jeu pratiqué, mais l'ADN de ce sport elle n'a pas varié d'un iota, elle est le fil rouge de toutes les générations. Ce qui pose débat c'est le choix que font les entraîneurs et joueurs d'aujourd'hui de vouloir s'affranchir de l' ADN du rugby (combat, franchissement, soutien, course, passes, débordements, volume de jeu et occupation de l'espace en profondeur et en largeur, jeu debout, jeu de boue, initiatives, attaque et contre-attaque …) pour transformer le rugby en un seul combat de titans jusqu'à ce que l'un des protagonistes, en fait celui qui encaisse le moins bien et le moins longtemps les tamponnades et collisions, voit ses lignes de défenses fissurées et finisse par abdiquer. Dans ce rugby de tranchées effectivement on ne retrouve pas d'émotion, on assite à tous ces carambolages pour finir par ne plus y déceler de véritable intérêt ni de tangible référence à ce rugby que nous avons joué, avons regardé, et tant aimé.
    A SUIVRE ................

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  81. SUITE ET FIN ..............
    C'est ce que je reproche au jeu que développent nos équipes pro, dont précisément puisque c'est le métier on serait en droit d'attendre qu'il soit pratiqué par des ouvriers qualifiés, mais non toutes les équipes sont élevées au même biberon du rugby-pourcentage, des statistiques, du droit à l'image, des gps inflexibles, des intérêts financiers incontournables et maîtres du jeu, dans ce cadenas les rencontres sont un empilement de non-jeu, entre 20 et 30 minutes consacrées à la tentative de formation de mêlées (ordonnées!!!!), entre 5 et 10 minutes d'arbitrage-vidéo (pourquoi conserver des juges de touches aveugles et sourds???), 10 minutes de jeu-occupation au pied, dont le seul but est de se débarrasser du ballon le plus loin possible et ainsi de ne surtout pas jouer et prendre le moindre risque (mais alors si pas prendre de risque, pourquoi être là???) et de voir qui est meilleur à ce jeu de gagne-terrain, 10 minutes minimum pendant lesquelles le ballon est mort mais sur le terrain (en-avant, touche pas droite, lacet défait, slip de travers, lentilles perdues ….), le reste c'est donc jeu, alors il est essentiellement occupé à garder le ballon pour l'approcher de la ligne adverse et obtenir la pénalité qui va meubler le score et justifier la titularisation du canonnier body-buildé d'une précision de métronome.
    Voilà ce qui manque dans le rugby de notre époque loin d'être épique, c'est que le JEU a disparu, un intervalle, un cadrage-débor, une attaque en jeu déployé avec les joueurs en profondeur, des arabesques de courses, des rebondissements incessants, des contre-attaques parties de l'en-but ou de tes 22, n'y'en a plus, pas parce-que les joueurs ne sauraient pas le faire mais parce qu'ils ne l'apprennent pas, et si on en parle à la séance vidéo c'est pour bien enfoncer dans les cerveaux ovales que ce genre de conneries aléatoires c'est PRESCRIT et INTERDIT !!!!!!!!!!!!!! Voir ces temps de jeu additionnés qui mettent les défenses dans le dur, puis le ballon expédié vers l'arrière, et PAN on saute deux joueurs pour que le réceptionneur redonne à un avant pré-positionné (tactique et stratégie genre 14/18), les autres là-bas sur l'extérieur avec l'espace exilés dans une terre inhospitalière, ça c'est aller contre l'ADN de ce jeu, ça ça donne envie d'aller leur demander d'être moins bourrins et de profiter de toutes ces libertés que le jeu permet et dont ils ne profitent pas. Alors anciens modernes pas de comparaison, juste dire que les uns jouaient en s'amusant et nous amusant au rugby avec appétit, enthousiasme partagé, ballon vivant et envie de courses -et tellement d'imperfections mais ces dernières nous rendaient encore plus beau la quête de la réussite-, et puis le ciment humain bâtisseur de collectifs, fondateur d'amitiés, quand les autres jouent avec des clauses aux contrats, des statistiques à honorer, des sponsors à contenter, des carrières à fructifier, des clubs à servir selon les intérêts de l'agent omnipotent/omniprésent, l'est frelaté le ciment humain, le collectif n'est qu'une réunion d'intérêts pas une recherche d'accomplissement, dans 10 ans on constatera que l'amitié même avait oublié de s'inviter.

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    2. Ca va Nini, tu te sens mieux ? Arrête, je déconne. En fait, tu dis ce que nous pensons à une forte majorité. je retiens que nous assistons depuis quelques années à un formidable gaspillage. D'ailleurs, quand tu veux leur demander de profiter des libertés qu'offre ce jeu, tu fais la synthèse de ta pensée. L'ennui, c'est que la liberté n'est pas une cause, mais un effet. Le rugby offre certes toutes les libertés, jusques et y compris l'absence de liberté, dans laquelle s'engouffrent ceux qui préfèrent consulter leurs stats plutôt que de regarder le match.
      Tu me fais revenir sur un envoi d'il y a quelques jours dans lequel je rabâchais qu'il fallait rendre le jeu aux joueurs. Au train où nous allons, le joueur va devenir la maillon faible du rugby, celui qu'il convient, de la salle de muscu à "l'infirmerie" piloter par satellite au même titre que l'automobile idéale de nos penseurs, qui n'a plus besoin de conducteur. Derrière tout ça, il y a l'éternelle résurgence du rapport de force qui oppose la machine parfaite à l'homme imparfait. Celui-ci, conscient de ses lacunes, n'envisage plus la prise de risque. Il devrait se "surhumaniser", il se déshumanise. C'est un peu l'histoire de la planète. Comme je ne crains pas de me citer, je rappelle que je défendais il y a peu le rôle et l'importance du "fou", celui qui va contre les règles ou qui, tout simplement ne les a pas lues, parce que les élucubrations des "sages", il s'en... fout. Il y a plein de "fous" dans nos souvenirs émerveillés et j'ai toujours voulu croire, avec respect et admiration, que Cantoni, André Carrère, Pardo, Domenech ou Boffelli étaient fous, alors que beaucoup d'autres avaient un petit grain. Ennui n° 2 : aujourd'hui, il n'y a ni fou ni sage.

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    3. .... ben voilà, c'est dit Nini !!! ...et je suis grandement d'accord !
      NB: réponse un peu tardive à un précédent post (j'étais en vacances sur la côte, au soleil) sur les statuts fondateurs du CAB datés de 1942 " mon école d'éducation physique (et de rugby) a été la rue et le R.C.CHALON, pas le CAB !

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  82. Je ne sais pas si je peux apporter un petit élément de réflexion mais je viens à l'instant d'avoir Olivier Magne au téléphone. Il est en Nouvelle-Zélande et bosse avec les Crusaders. Entre autre échange cette phrase qui faisait préambule : "Ils ne se prennent pas la tête".
    Voilà. Juste comme ça. En attendant mieux. Bientôt.

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    1. "Ils ne se prennent pas la tête" tu veux dire dans les plaquages. :-) Normale c'est les nouvelles règles :-)
      merci quand même Richard pour l'info

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  83. Que de pessimisme ?

    A toute époque, il faut s'adapter avec plus ou moins de bonheur et avec plus ou moins de rapidité. Disons que notre époque, c'est beaucoup plus difficile de trouver des solutions qui perdurent. En effet, GPS, caméras, drones, une équipe de 10 entraineurs physiques, défense, attaques, touches, etc ne vous permet pas de rester au somment de la nouveauté très longtemps.

    Là on il y avait un gourou entraineur, maintenant il y en a avec les ordinateurs l'équivalent de 100. Difficile de trouver une nouvelle forme de jeu, de défense, d'attaque sans qu'elles soient immédiatement décortiquées, analysées et contrées. Avant une stratégie (nouvelle forme de jeu) comme celle de Toulouse ou de Béziers durait 5 ou dix ans maintenant 5 à 10 jours vu la capacité d'analyse.

    Avant le préparateur mental, c'était le village, le club house, le boulanger, l'épicière qui vous rappelaient votre en avant ou votre placage raté ou votre essai d'anthologie. Pas besoin de l'équipe, du midol ou autres le jugement dernier, c'était vos fans en direct live. Maintenant, il y en a un spécialement rétribué.

    Est ce mieux ou moins bien ? je n'en sais rien en fait.

    Pendant des années de non professionnalisme, je me suis super embêté (pour être poli) à regarder le rugby. Puis avec Toulouse, j'ai été heureux de ce jeu debout et de passes et puis vice et versa.

    Nous allons nous adapter, le joueur va s'adapter, le fou (ou celui qui manque de respect suivant son penchant), il y a par exemple Nagusa tant sur le terrain que dans la vie.

    Les joueurs fous, il y a Lacroix, Médard, Dulin, Tuisova, ... Je ne m'inquiète pas en plus avec les nouvelles règles de ne pas prendre la tête les moins de 1m75 vont être avantagés. Cela va être difficile de les plaquer dans les règles sans prendre de carton jaune. Comme il sera de plus en plus difficile de défendre sans terminer à 12, il faudra tout jouer pour l'attaque, j'en suis intimement convaincu. Et les fous du roi reviendront et mes blogueurs préférés souriront enfin.

    Seuls les intelligents resteront sur le terrain.

    LE Gé l'optimiste :-)

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  84. Au soutien, Gé, pas de raison de pleurer sur le sort du pauvre Rugby quand on a vu les Japs vaincre les Bocks, les progrès de la Géorgie, le dernier Four Nations.
    Ici, dans le meilleur championnat du gros Popaul ( on avait dit pas le physique mais bon), la ou on se prends la teuté à cause qu'un en avant c'est une faute professionnelle, on creuse encore un peu, ça sera plus long mais on est jamais à l'abri d'une bonne surprise.
    Allez, je compte sur vous pour me prévenir.

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  85. Et si la solution nous crevait les yeux mais que l'on refusait de la voir ???? Si tous nos entraîneurs rejoignaient un peu les penseurs du jeu, techniciens genre Quilis Barthes Villepreux, et apprenaient simplement à nos joueurs ce que l'on assimile et construit d'EDR en cadets, juniors puis en taille adulte, c'est à dire la trame de ce qui fait notre jeu, sans le sacraliser ni l'édulcorer, sans impasse ni fixation, du combat à la conquête, de l'avancée avec la passe dans tous ses états dans toutes les formes que le jeu veut bien prendre, puisqu'il est bien entendu que l'on ne peut cloisonner ce jeu qui respire dans un périmètre d'expression restreint et confiné. D'ailleurs le jeu alors trahi ne s'offre pas à l'entraîneur et aux joueurs qui voudraient le réduire à son strict et triste minimum. Donc beaucoup moins intellectualiser l'ovale, arrêter de programmer les 15 premiers temps de jeu en enfermant l'individu joueur dans une prison d'où il ne peut sortir sous peine de sanction, mais donner les bases à chacun, et hormis les impératifs de toujours (défense, combat, conquête, jeu au pied, condition physique) laisser libre d'expressions les joueurs dans le cadre du terrain et ses lignes, qui sont déjà de suffisantes contraintes à l'inspiration. I have a dream ??? Et si pas ???
    Enfin, une question qui me taraude: si le salut de ce jeu, celui de ses pratiquants, résidait dans la séparation complète entre les structures de l'entreprise du rugby professionnel et celles du jeu de rugby des amateurs, puisque le fossé se creuse de plus en plus entre deux mondes qui n'ont plus que l'appellation contrôlée de leur sport ??? Le haut niveau est censé tirer l'ensemble des structures vers le haut, il est patent qu'en ovalie ça ne fonctionne pas comme ça, pourquoi s'obstiner à vouloir concilier deux mondes qui ne se ressemblent plus et qui ne pratiquent plus les mêmes jeux ???

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    1. Les penseurs du jeu avec toute l'admiration que j'ai pour ceux cités semble être depuis un moment la ou se trouve Olivier Magne et effectivement ils ne prennent pas la tête ! Ceci n'a aucun rapport encore que regarde sur you tube 1'5 je crois ou Benoit Poolvorde expliqué de façon illustrée la différence entre le cinéma Français et Belge , se prennent pas la tête non plus et vont a l'essentiel

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  86. Nini, à force de te bistourner l'esprit, d'entrechoquer le lobe frontal et le lobe occipital pour cintrer l'image que tu voudrais de ce jeu pour toi dans l'impasse, tu te stresses trop le bulbe. Attention à la déprime. Désintellectualise, désacralise tout ça et inspire plutôt que soupirs. Tiens est ce que vous saviez qu'ovalie pouvait avoir des saveurs fermières et désigne aussi un fromage français à patte molle croute naturelle à base de lait de brebis, produit... en Corrèze. Avec un sauvignon, sancerre.
    Sergio, préventif RPS.

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    1. Un Savenniéres, Sergio, le Chenin et le chèvre , hummmm, c'est comme Jacob et Delafon, Castor et Polux,Roux et Combalusier, Nini et son clavier, Trillo et Maso, indissociable.
      Allez Tautor, amitiés

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  87. Bonjour à tous : lavez vous les yeux des turpitudes ovales en admirant la petite balle pégueuse et ses serviteurs ! Handball à gogo depuis 3 jours, salles pleines, supporters en feu, bon esprit, le sport quoi ! Tout y est : les bons produits de nos terroirs de formation, les estrangers qui nous font du bien, les entraîneurs qui gueulent de rage ou de plaisir ... Voilà ce qui se passe quand on reste fidèle aux valeurs qui ... que ... la France ... tout çaaaaa !
    Sinon grand abrazo à notre Tautor dans la peine après la perte d'un ami très cher ; au soutien ! A bientôt, il nous lit et nous accompagne .

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  88. Il neige, il vente, il fait froid...Dur pour le vélo.
    Le jeu de "Marienbad" (celui qui prend la dernière allumette a perdu -ou gagné, c'est selon), le Drapeau Anglais" (celui qui aligne 3 blancs -ou noirs- a gagné) sont des jeux simples, déterminés mathématiquement, au point que si les deux joueurs en connaissent les règles, il suffit de tirer au sort celui qui débute et l'on sait celui qui gagnera (ou perdra). Fin du jeu, donc.
    Le pile ou face, lui, laisse encore et toujours sa part au hasard pur.
    Le jeu "Pierre, Feuille, Couteau", jeu simple, lui aussi, fait intervenir l'élément humain. Déjà plus complexe de ce fait. la notion de stratégie intervient.
    Dans les jeux les plus complexe, "Dames", "Échecs", "Go",....à l’extrême du genre, l'ensemble hasard, réflexion (mathématique), humain, est tellement riche de possibilités que la "fin" de ces jeux est difficile à imaginer. Même depuis l'introduction des ordinateurs vainqueurs des plus grands champions actuels. Ces victoires de la machine soulignent juste, d'une part, l'extrême puissance des logiciels dépassant apparemment les possibilités humaines, et que, d'autre part, l'absence d'"humanité" des machines représente, sans doute, un gros avantage dans ce genre de "combat". Je suis, d'ailleurs, en permanence surpris par cette volonté, dans la plupart des sports, de vouloir limiter au maximum, sinon supprimer si possible, cette composante humaine considérée comme peu fiable. Bref, pour le moment.
    Les jeux, les sports ont, me semble-t-il, été créés, à l'origine dans un but de distraction, de délassement, de jeu, précisément. Le problème de la victoire, du gain, fait changer la donne. Prenons le billard 3 boules, jeu parfait s'il en est! Si l'on joue pour la beauté du jeu, par exemple, pour le plaisir de réaliser de beaux coups esthétiquement, sans intérêt autre que de passer un bon moment, pas de problème. Si la victoire intervient, là, c'est une autre chanson. Un bon joueur peut tenir ses boules, le long des bandes, dans un espace restreint, quasiment sans interruption. Comment résoudre cette question? Par le règlement. C'est tout. D'où divers style de jeu: au cadre, à une bande, à trois bandes...Ajoutons, à cela -la victoire- les gains, l'argent, et le débat de la réflexion sur le jeu en lui même est totalement transformé, modifié, voire faussé.
    Les sports.
    Certains "simples" De base. Olympiques. Gymnastique, natation, athlétisme,.....Codifiés. Les autres, plus complexes, les collectifs, disons, Foot, Hand, Basket et volley, sont spécifiques. Seul, me semble-t-il, le Rugby (Football Gaélique, Australian Rules...), collectif par excellence car, au départ du moins particulièrement complexe et proche, de ce fait de l'image du monde, de la "marche du monde".


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  89. Tiens pour aller dans le sens des propos de Nini (et d'autres), ça rassure, enfin si on peut dire !
    http://renvoiaux22.fr/WordPress3/le-rugby-une-autodestruction-programmee/

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    1. Sergio,

      "En espérant qu’il ne s’autodétruise pas tout simplement, faisant place nette à ses concurrents à sept et à treize."

      Si ils mettent 7 Nadolo ou 13 Nadolo, les deux sports deviendront exactement pareil. Il suffit juste d'attendre que le 7 ou le 13 deviennent aussi populaire (donc plus dans le monde de la finance et du spectacle) que le rugby. Les clubs voudront être rentables et les bas de plafond trouveront que des golgoths sans jugeote dans une équipe 7 ou 13, les feront gagner.

      A XV, les AB ont déjà fait leur mue ainsi que les anglais bientôt les autres et le XV va redevenir ce jeu d'attaque que nous aimons. Ne pas oublier que beaucoup de clubs en France dépendent de la billetterie et pas de mécène donc ils ont intérêt d'assurer le spectacle.

      Ces mesures de rétorsion sur le plaqueur vis à vis du plaqué ne peut qu'avantager le jeu (et j'espère la santé des joueurs).
      YOUPI !
      au rugby est comme les époques il y a eu l'antiquité, nous sommes dans le moyen âge et voici venir la renaissance mes amis

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  90. Quand on pratique un sport -des sports- quand on y réfléchit (depuis 60 ans -déjà!- pour ma part), dans un club, dans une compétition, quand on essaye, donc, de gagner, en tirant le meilleur parti possible des éléments que l'on possède et dans le cadre -le règlement, les règles- qui nous est donné, il apparaît que ces dits sports peuvent se résumer en quatre parties distinctes et complémentaires à la fois:
    - le physique (et une certaine intelligence).
    - le mental (et du psychologique).
    - la technique (associée au matériel, matériaux...et au tactique).
    - et le stratégique (..la tactique aussi, pas tout à fait la même que ci-dessus...).

    Ces quatre domaines existent dans tous les sports, mais dans des proportions évidemment variables.
    Pour prendre un sport Olympique, pas de base ni collectif, proche, pour beaucoup du loisir, et pourtant extrêmement pratiqué dans le monde entier, le Ping-pong, ou mieux, le Tennis de Table et ses Pongistes, le physique n'est certainement pas l'élément primordial. Sport technico-tactique et de mental par excellence (dans le Cyclisme, la dimension physique est quand même capitale; pas forcément décisive, mais primordiale). Bien.
    De l'origine à aujourd'hui, évolution constante des matériaux, du matériel et des règlements en fonction de l'adaptation permanente des joueurs et des dérives que cela entraîne. Les Fédérations de Tennis de Table ont systématiquement modifié le règlement et les règles en fonction des ces évolutions dans le but de maintenir un jeu qui permette, pour le dire vite, à chacun de s'exprimer (défenseurs ou attaquants) et aux spectateurs d'assister à des spectacles de qualité. Un seul exemple entre des dizaines que je pourrais vous détailler:
    -En 1948, je crois, finale des championnats du monde. La conjonction d'un certain type de revêtement sur les raquettes et la primauté de la défense due à ces revêtements a fait, qu'au bout de deux jours de la finale de ces Championnats du Monde, le score était de 2-1 dans le premier set (en 21)! D'où, création de la règle d'accélération, associée à des modifications du matériel.
    Revenons au rugby qui, lui, conjugue les quatre fondamentaux d'une façon presque équilibrée. Je serais tenté de dire "conjuguait" au vu de ce que je vois du physique des professionnels d'aujourd'hui. L'entrée de la dimension industrio-économico-financière n'est certainement pas étrangère à cette modification. Mais je ne désire pas, pour le moment du moins, revenir sur ce point dont nous parlons suffisamment déjà...
    Comme toujours, au-delà des recherches et de la volonté des entraîneurs -et des joueurs qui, je l'espère, réfléchissent au -et sur- le jeu, leur jeu- le changement des règles peut être, pourrait-être, décisif. A condition que cela aille dans "l'intérêt supérieur" du Rugby. Ce qui, malheureusement, me semble-t-il, ne doit pas réellement correspondre à d'autres intérêts plus terre à terre.
    Le débat, dans nos discussions, est faussé par ces intérêts -financiers en particulier- extérieurs au jeu lui-même. Je suis persuadé que, si le rugby était resté confidentiel, à l'image du Criquet, l'évolution du jeu -et le jeu lui-même- n'en serait pas là. Le désintérêt du "public" et de lourdes pertes financières pourraient faire changer les choses, finalement.
    Je termine sur la remarque de Gariguette à propos du Hand et de son remarquable exemple.
    Elle a tout à fait raison. Mais, malgré tout cet enthousiasme, cette énorme réussite sportive.., le faible poids financier et les possibilités limitées dans ce domaine, le Hand reste, à mon avis un sport dirigé par ses techniciens, ses entraîneurs, ses joueurs et son public.





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  91. Je m’associe à vous tous au soutien, par la pensée, pour notre ami Tautor.
    André

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  92. Merci, Sergio, pour l'info "Renvoi aux 22"...Malheureusement très intéressant!

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  93. Au soutien de Tautor avec les copains.
    Honoré d'être en compagnie de ces duos de légense, Jacob et Delafon, Castor et Polux, Roux et Combalusier, Trillo et Maso, un seul regret ne pas voir dans ce palmarès les frères Térieur sacré paire de centres. Je suis de ceux qui voient en l'équipe de France un plus que la simple représentation d'une fédération avec ses supporters et spectateurs, je suis assez pour le sentiment qu'ils représentent la nation et qu'ils sont dans l'histoire. Que le sport soit le contraire de la guerre en armes et qui tue, oui bien sûr mais le partage et les rencontres ne valent qu'après un affrontement sans concessions. Pas d'accord du tout pour la formation, elle est la base de tout le reste, dans les séances EDR ou autres catégories si évoluer dans un environnement et une ambiance bucoliques certes c'est bien l'important reste l'éducation et la formation rugbystiques, et si pas d'environnement ni d'ambiance youp-la-boum le rugby reste l'important, et ça me va bien. Enfin, si je n'ai jamais prêté aux joueurs de notre équipe nationale un statut de sauveurs de la patrie, je les ai toujours vus sentis et ressentis comme des ambassadeurs de la France. Pour des potes de droite, de gauche et du centre, des qui roulent de ce côté-là et des de ce côté-ci, je pense que le ballon ovale est le meilleur témoin, le meilleur passeur que l'on n'ait jamais trouvé. Mon Fagot qui, je le note pour les amateurs, a toujours eu loisir de pisser malgré la frénésie de son copain et maître sur le clavier, est de mon avis, à preuve la consommation de mini-ballons ovales (aux couleurs du CAB) qu'il fait tout au long de la saison !!!!

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    1. ha oui les frères Térieur, Alain et Alex c'est cela ? Piliers droit et gauche, plutôt que centres il me semble, une paire à jamais inscrite dans notre patrimoine national ! Sinon et rien que pour rigoler un peu amis des sports, les djeuns qui m'entourent adorent cette compét de handball vous savez pourquoi ? La danse phénoménale tiens ! https://www.youtube.com/watch?v=11xJnPI_8JQ .... bon au moins ça fait bouger les bras !!

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