lundi 12 mars 2018

Hymne à la joie

Pour célébrer ce jeu dans un lieu mythique, direction l'Angel Hotel. Pendant des années, les internationaux gallois s'y réunissaient la veille du match. En sortant, ils n'avaient que la rue à traverser en fendant la foule de leurs supporteurs pour se rendre à l'Arms Park, le vrai. Celui d'avant 1985. La Fédération galloise avait acheté en 1931 un terrain à Bridgend pour y construire son stade, copiant ce qu'Anglais, Ecossais et Irlandais avaient fait avant elle, mais elle le revendit très vite, préférant finalement signer un bon deal avec le club de Cardiff et louer de temps à autre le terrain de Swansea.

L'Arms Park, donc, le long de la rivière Taff, terrain de terre noire et lourde entouré d'une couronne de pelouse et d'un chapelet de lampadaires pour éclairer les courses de lévriers en nocturne. Une cour de ferme - son surnom - utilisée plusieurs fois par semaine par les équipes du Cardiff RCF hors fenêtre internationale, c'est-à-dire à longueur d'année. En 1970, la Fédération galloise décida de construire une tribune côté château, au nord. Elle fit disparaitre les terrains de cricket. Ce nouvel Arms Park fut inauguré en 1970. A cette occasion, un match opposa le XV du pays de Galles au XV du président Ramsay, dans lequel évoluaient Benoît Dauga - seul Tricolore présent à avoir connu l'ancien stade - Jean Le Droff, Jean-Louis Bérot et Michel Pébeyre.

Un autre projet, gigantesque, était en route mais avant de poser la première pierre, il fallut aux dirigeants gallois attendre douze ans et l'expiration du contrat qui liait le club de Cardiff à une société de courses de lévriers. Les travaux commencèrent en 1982 et furent terminés trois ans plus tard pour faire place à une enceinte en forme de fer à cheval baptisée National Stadium. Seule une tribune latérale, côté sud, gardait un semblant de tradition, à savoir des places debout et pour avoir les meilleures il fallait arriver au minimum deux heures avant le match une pinte dans chaque main, quitte à pisser sur place sans distinction de sexe, dans tous les sens du terme. Authentique. C'était ça aussi, l'Arms Park vintage.

Lors du Tournoi suivant, en 1986, je couvris mon premier match du Tournoi de l'autre côté du Channel, un Galles-Ecosse. D'anciens internationaux m'avaient certifié que les chants allaient perdre de leur puissance avec tous ces spectateurs assis. En ce qui me concerne, puisque je n'étais pas venu avant, l'intensité du folklore vocal ne me donna pas l'impression d'avoir baissé d'intensité et, après les hymnes, dix minutes furent nécessaires avant que je puisse coucher la première ligne de mon compte-rendu tellement l'émotion m'étreignait.

Trente-deux ans plus tard, tout a changé et rien n'a changé. L'Angel Hotel est toujours situé à l'angle de Westgate et Castle. L'Arms Park se nomme aujourd'hui Principality Stadium. En 2007, pour l'éternité, le XV de France livra face aux All Blacks dans cette enceinte un de ses combats les plus aboutis. On y a pensé, samedi dernier, quand les coéquipiers de Guilhem Guirado ont montré tant de bravoure en défense pour bloquer l'Angleterre au Stade de France, ça et une passe au pied de François Trinh-Duc. Touche contrée, mêlée sanctionnée, un essai de pénalité, Machenaud qui enquille tous ses buts de pénalité, assez pour l'emporter malgré le dévissé de Beauxis qui a fait hurler toute la France devant son poste de télé. A n'y rien comprendre.

Rejoindre le pays de Galles pour le Tournoi, c'est remonter le temps. Les Gallois inventèrent en 1886 la ligne de trois-quarts telle que nous la connaissons avec deux centres quand il n'y en avait qu'un auparavant. Ils étaient tellement doués pour ce jeu qu'il gagnèrent entre 1900 et 1911 l'appellation de Welsh Wizards (trad.: Diables rouges. Mais ça sonne moins). C'est aussi à Cardiff en 1973 que fut disputé le fameux Barbarians - Nouvelle-Zélande arbitré dans l'esprit par Georges Domercq. Ce sont enfin les Gallois qui créèrent au milieu des années 70 le «squad system» à l'initiative de David Nash (cf. Ce qu'écrivait Dauger), pratique interdite par le règlement de l'IRB que de réunir des internationaux le dimanche pour une journée d'entraînement et un pique-nique.

Trois choses marquent le lien tissé avec Cardiff : la collection de pré-impressionnistes que j'ai eu l'occasion d'apprécier au musée de Cardiff et qui dort aujourd'hui, entreposée dans les sous-sols. Un Land of My Fathers personnel, offert à l'initiative de Phil Bennett par le Llanelli Male Voice Choir un soir de répétition. Mon copain photographe Fred Mons peut témoigner de la puissance renversante de ce chant quand soixante Gallois se tiennent debout à quelques mètres de vous et lancent leur hymne national à pleins poumons.

Et puisque l'on parle de filiation c'est à Cardiff, il y a deux ans, que j'ai souhaité fêter les quatre-vingt ans de mon père, dont j'ai appris qu'il avait été correspondant de l'AFP à Ribérac dans ses jeunes années. Sans le chercher, l'ancien centre qu'il fut a été pour beaucoup dans mes vocations. Vous le reconnaîtrez, il fait flotter au soir de la défaite le drapeau tricolore dans le hall de l'Angel Hotel. Il eut droit à la visite des vestiaires du Principality Stadium et au tour de pelouse. Elle est tassée à un mètre de hauteur au-dessus du premier rang des gradins et son herbe fine chauffée à l'éclairage artificiel pour ne pas qu'elle s'étiole sous le toit. On ne partage jamais assez avec ceux qu'on aime.

330 commentaires:

  1. Texte place ce dernier match à un certain niveau....!

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  2. Écrire sur un sujet avec un prisme personnel avec profondeur et pudeur est un exercice difficile
    Celui ci est particulièrement vrai
    Ta dernière phrase est tellement vrai ...
    Que ceux qui nous lisent sans poster ne s’y trompe pas .. il s’agit d’un bande d’amoureux d’un sport qui va au delà du sport , alors oui il peut comme dans toute passion y avoiir quelques excès d’amoureux dépités ou éconduits c’est selon

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    1. Particulièrement réussi ... et vrai ...

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    2. Comme beaucoup ici, François, tu as tout compris des sens que nous pouvons donner à ce blog, ovale mais pas que. De toute façon, le rugby est un supplément à la vie. C'est pas moi qui le dit, c'est Dédé Boni.

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  3. Merci Richie, sensibles couplets intercalés entre la vie et la mêlée. Land of my Fathers qui chaque fois me fait pleurer...un amour de ce pays dignement partagé.

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    1. Moi c'est frisson garanti, Michel. En plus c'est le seul hymne de rugby (que je connaisse) qui parle de poètes.

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  4. Bravo pour ce texte plein d’amour

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  5. Si nous mettons un instant le talent entre parenthèses (quelle idée !), nous sommes tous cosignataires de ce billet vibrant comme les souvenirs personnels où s'entrechoquent l'âcreté des sueurs et des onguents et la douceur des yeux d'Engarrad, Molly ou Jenny. La profession de foi du blog.

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  6. Le décor est planté. Le poireau aussi. Et lands of my father est fertile en ferveur. Du coup, le brave Bernaguirado déclare forfait. Pour une vraie blessure. Passation de pouvoir à Bastazorro, son capitaine a Toulon... logique des choses, vu le match de samedi et le peu de candidats potentiels. Les Barry Edwards et Gareth John (vous pouvez inverser les prénoms...), JPR Williams, Phil Benneth & co ont leurs successeurs aujourd’hui, un peu moins prestigieux. Les Boni, Dauger, Dauga, Prat, JPR (le nôtre), Maso, Spanghero & Co en ont forcément aussi, encore moins prestigieux que les Gallois. Après, un vin moins prestigieux qu’un autre peut parfois tromper son monde en dégustation à l’aveugle. C’ est tout ce qu’on peut espérer, si le maître de chais peaufine encore un peu sa cuvée...
    Terre, terreau, terroir, mots parfois oubliés, comme les vieux cépages, bien vivant chez d’autres comme les gallois qui chantent toujours la terre de leurs paires. Les coqs ont perdu les leurs... Allez, ne l’hym(n)nos pas la joie !!

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    1. Terre de leurs paires... excellent

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    2. On ne partage jamais assez avec ceux qu'on aime.
      Ce blog m'a permis de découvrir mon père. J'ai ainsi appris qu'il avait entraîné un minimes champion de France sur la piste cendrée de COLOMBES. Que son meilleur ami, mon second père, avait joué avec PV dans l'équipe des professeurs.
      Rien que pour cela, merci à tous

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    3. On avance ensemble, Lulure...

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  7. Aujourd'hui j'avais pondu mon manuscrit sans lui, plutôt dur et ardu surtout quand j'abordai l'air gallois qui glorifiait nos papas . Là tout s'illumina : mots gallois ! Gwladgarwyr tra mad ...ça ira ? OUI ça ira, ça ira . Il a disparu ! Plus là ! Parti ! ( Mais qui donc ? )
    Wlad fy nhadau yn annwyl i mi ....Pob dyffryn, pob clogwyn i'm golwg sydd hardd ... Pas là non plus ...Mais où traînait-il donc ? On signala sa disparition à Cardiff Principality Stadium . On chanta pourtant ... mais sans lui .
    En tout petit hommage à George Perec "La disparition" . Ne pas manquer l'extraordinaire exercice de style d'Antoine "la satisfaction " .

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    1. ah zut j'en ai laissé ... trop fatiguée hier . Tant pis l'an prochain, je recommence !

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    2. OUH !!!!! Là j'ai la tête à l'envers pour un bon moment !!!!!!!! Déjà avec l'Anglais je te me suis perdu, alors là, mes quelques notions de patois corrézien ne m'aident même pas, et puis cette avalanche de W et de Y, pourvu que leur rugby samedi soit moins énigmatique et plus lisible à l'EDF !!!!!!!
      Allez les bleus, allez Gariguette, mais gaffe quand-même, à faire imploser les têtes de Quinconces ainsi on va finir par faire de vilains vieux comme disait un ancien !!!!!!!!

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    3. fum d'la bonnn dans ton coin, na un rogaton pour Zan Lou ?
      Lez, trichhh un ti guiguinnn, bon!

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    4. Quelques explications : lisant avec émotion - si ! si ! - le beau texte escotien, m'a pris l'envie soudaine d'aller voir "Land of my fathers" de plus près et notamment les paroles en gallois ... Langue charmante à entendre, un peu plus compliquée à lire . Je m'avisai soudain de la quasi absence de la lettre "e" dans les paroles, par association d'idées j'ai pensé à Perec - son roman "la disparition " ne comporte pas le moindre "e" - et en me rencardant un peu je suis tombée sur le jeu proposé par notre réseau éducatif Canopé repris ensuite par Twitter, à savoir écrire sans "e" ! J'ai donc composé mon texte en semi gallois pour éviter l'"e" maudit, parce que je suis joueuse moâ ! Sauf que je me suis emmêlée les pinceaux et en ai laissé en route😪 . En plus Antoine Aymond avait écrit un texte très travaillé, et avait tenu le pari ! 👍🐙
      Janlou je n'ai utilisé aucune substance pour me soutenir dans l'effort, oui j'aurais peut être dû .... Vous verrez quand je serai en retraite, ça sera pire !!!
      Nini, ce n'est que le début ; j'espère bien continuer à vous embrouiller les neurones allez cadeau : https://www.youtube.com/watch?v=j50W-ZnWx6k

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    5. Vu cette explication un peu tardivement.

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  8. HEU ...... Ritchie question de Fagot: bien joli tout ça, la ferveur, le pays de mes ancêtres, la pelouse en hauteur, le drapeau Français déployé dans le cœur de l'adversaire, mais les lévriers ???? Kekun y pense aux lévriers, chassés d'ici, puis expulsés de là, du coup voilà un nouveau sujet à proposer à PV, sous peine de fâcherie "quid de la place des lévriers et de leur adaptation situationnelle dans le rugby moderne". AH mais ... OUAH !!!

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  9. La terre de mes ancêtres m'est chère,
    Terre de poètes et de chanteurs, d'hommes illustres et d'honneur,
    De braves guerriers, si nobles et si vaillants,
    Qui versèrent leur sang pour la liberté.

    Patrie ! Patrie ! Je suis fidèle à ma patrie.
    Tandis que les mers protègent la pureté de mon pays,
    Oh, puisse la langue ancienne être éternelle !

    Vieux pays de Galles montagnard, paradis du barde,
    La vue de chaque vallée, chaque falaise m'est belle.
    Par l'amour de mon pays, fascinant est le murmure
    De ses fleuves et de ses rivières pour moi.

    Patrie ! Patrie ! Je suis fidèle à ma patrie.
    Tandis que les mers protègent la pureté de mon pays,
    Oh, puisse la langue ancienne être éternelle !

    Même si l'ennemi foule mon pays de ses pas,
    La vieille langue des Gallois reste vivante,
    Le don poétique n'est pas entravée par la main hideuse du traître,
    Ni la mélodieuse harpe de mon pays.

    Patrie ! Patrie ! Je suis fidèle à ma patrie.
    Tandis que les mers protègent la pureté de mon pays,
    Oh, puisse la langue ancienne être éternelle !

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  10. Pour ce qui est des lévriers, et un peu pour Pérec, je me souviens que nous nous entraînions, les jeudi soirs, avec le Stade Français (3 ième division à cette époque), sur le stade de Courbevoie, le long de la voie ferrée Versailles-Saint-Lazare, et où j'ai passé mes épreuves sportives du B.E.P.S et du Bac par la suite,. Ce stade était encore un cynodrome...Mon père y avait vu quelques courses de chiens, donc, mais aussi au moins un match international; mais je ne me souviens plus duquel. C'est tout pour l'anecdote.

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  11. Pays de Galles et rugby,BARRY JOHN, Mozart du rugby, compositeur poète et soliste de ce jeu dans toute la gamme de ses émotions, dont on ne se lasse pas de regarder les oeuvres principales qu'il a offert à travers les rencontres jouées dans le monde entier :
    * avec son orchestre rouge, avec lequel en 25 représentations il joue une symphonie aboutie, au mouvement perpétuel et qui marquera les esprits avec 5 essais, 6 transformations, 8 drops et 13 pénalités *avec l'ensemble international des Lions Britanniques, en 1971 en NZ notamment, ou il porte à un point de perfection le jeu de l'ouvreur au rugby, y maitrisant toutes les dimensions.
    Il est et demeure l'un des plus grands maîtres de ce jeu, laissant à regarder et écouter une œuvre impressionnante qui embrasse toute la palette du rugby et de ses émotions, et selon le témoignage de ses contemporains, et de Nini en particulier, comme joueur soliste ou en chef d'orchestre il fut le plus grand virtuose de notre jeu.
    Alors allez les bleus certes, mais bon, quand-même, hein !!!!!!!!

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    1. Nini, Mozart certes mais qui disait qu'une attaque à la main se prépare au pied. Musicalement, je ne sais pas ce que ça donne...

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  12. au delà de tous ces souvenirs, j'apprecie énormément le rappel du Prince, en cette principauté, de tous les arbitres, Georges Domercq; il m'en restait qq souvenirs, et en allant consulter, il eu sans doute comme camarade d'enfance un des trés grands, il parait à beaucoup, Roger Martine, qui n'aurait jamais fait tâche à coté des stars galloises de la charnière, un peu plus jeunes que lui.

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    1. Mon père et Georges Domercq sont copains ce qui m'a permis d'avoir une vision de l'intérieur de ce fameux match de 1973. Que je garde au chaud pour un livre à paraitre un de ces jours. Disons à ma retraite, plutôt.

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  13. Alors on a gagné, ce succès a t'il fait avancer l'EDF sur le terrain, en matière d’innovation dans le jeu, au sein d'un projet plus ou moins avancé, élaboré, inspiré, et toute notre organisation est-elle bien tendue pour devenir les meilleurs ?????
    Regardons nos voisins, pour ceux qui jouent plutôt bien, qu'est ce qu'ils font eux, comment se sont-ils organisés, ???
    Les Anglais, 10 ans qu'ils ont signé une convention fédé/clubs, au slogan explicite «Pour un rugby anglais plus fort». Ils ont lançé à ce moment-là des jeunes, avec des suivis personnalisés, ce qui implique évaluations, corrections, développement.
    Les Irlandais ont créé des franchises, les meilleurs joueurs regroupés, ils ont également fait la révolution dans leur jeu.
    L’Ecosse, depuis la même époque dans la quête d’un jeu de mouvement revendiqué, avec mise en place des outils et cheminement très long parsemé de défaites, mais l'équipe n'a pas déviée de sa philosophie, les entraineurs qui se sont succédé ont gardé la même optique, on en voit le résultat aujourd'hui.
    Donc nous constatons bien comment ces équipes récoltent les fruits de leur travail, dès lors il est incompréhensible que nous n'ayons pas pris ce virage du rugby moderne, mais qu'au contraire, tout au long de ces années, au gré des résultats, des bruissements de coulisses, des changements d'encadrements, on se soit ingénié à faire du surplace, en privilégiant toujours le succès immédiat à la construction d'un jeu adopté par toutes les nations du rugby.
    Comme on n'avance pas vraiment et que les autres courent devant (AH les salauds!!!), et bien on stagne puis on recule et on reste loin de la modernité, avec notre FLOP.14 et ces offices dominicales d'enterrement du jeu répétitives.
    Pas d'éducation au sens premier du terme, une formation inadaptée, des joueurs irresponsables, formatés à l'aune de notre championnat cadenassé, des jeunes prometteurs de 20 ans qui deviennent à 21 ans des anciens espoirs qui cirent les bancs ou vont ramasser quelques piécettes en-dessous, et toutes ces guerres d'égos, d'individus mal intentionnés, tout ce pognon en droits d'images et droits télé, oui nous avons raté l'express du rugby moderne, va falloir accélérer si on veut accrocher le dernier wagon qui passe.
    Le DTN nous dit que le rugby français est en train de rectifier le tir : plan de formation EDR avec apprentissage réduisant l’affrontement pour aller vers un rugby à toucher, puis jusqu'à  14 ans tenue d'un livret où seront consignées les performances en club (!!!!!) et des notes sur les « valeurs » du rugby (ranger les maillots, donner un ballon pour équipier au lieu de marquer égoïstement, préparer le buffet …...). Question : c'était comment avant ???
    Mais ça ne changera pas notre championnat du haut niveau, les stars étrangères en pré-retraite sur le pré et nos jeunes remisés sur le banc, la décentralisation des poles espoirs plus près des clubs porte-t'elle les germes d'un nouveau fonctionnement, de nouvelles mentalités, et les actionnaires, partenaires et marchands ils en disent quoi de ces bonnes intentions ?? ??
    Le DTN il nous dit aussi ( imprudent, inconscient??? ) basta de la démagogie et de la dictature du court terme, nous formons aujourd'hui des jeunes pour notre rugby 2027, 2031, les U.20 de maintenant seront mûrs en 2023 pour la CDM en France.
    Alors, on va où, comment, avec qui, et pourquoi ???? Un sens à tout ça dans notre pré carré hexagonal ???

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    1. le pouvoir, c'est l'argent.
      et chez nous, il est dans les clubs.
      La DTN et la Fédération peuvent bien dire ce qu'elles veulent : elles n'ont AUCUN pouvoir de contrainte sur le monde professionnel.
      tant qu'elle ne convaincront pas la LNR qu'elle a un intérêt à avoir un EDF forte, on pourra former autant de pépites qu'on veut, .....

      une idée en l'air : une/deux équipe(s) "FFR" intégrée dans le TOP14 et/ou en ProD2, avec des U20 sous contrats de 2/3 ans. Avec un totem d'immunité qui empêche la descente (donc en neutralisant ses rencontres) pour assurer du temps de jeu effectif au plus haut niveau français. Une sorte de copie des Jaguares argentins.
      Une autre idée étant de soumettre la perception de la part des droits TV par chaque club à la présence de sélectionnable sur les feuilles de match, avec un truc qui ressemble à un "prix" par joueur et par match.
      Libre à chacun de décider de s'en passer s'il préfère ouvrir un EDHAD de kiwis !


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    2. une équipe de U20 dans le Top14 et le Racing va pouvoir ressortir ses draps blancs chaque week end.
      Je pense que la révolution commence par des matches de générosité tels que celui du week end dernier même si le jeu a été truffé d'erreurs. Quand on joue dans une équipe qui s'envoie, on a envie d'y rester et pour les autres, d'en faire partie. Quand c'est la démission collective, on n'a pas envie de mettre son nom.
      ON a vu que les branlées successives depuis la coupe du Monde n'ont apporté aucune prise de conscience. Peut-être que de marquer ce dernier match comme la référence du renouveau, quel que soit le niveau de l'équipe d'Angleterre, peut élaborer l'embryon d'une solution. les mécènes y trouveront un intérêt et sauront y contribuer (espérons)
      et puis tiens, une victoire à Cardiff et nous sommes 2ème du tournoi.

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  14. le Land of my fathers est un hymne dont la mélodie se joue sur une montée de gamme, c'est tout dire.
    Je reviens sur l'Arms Park avec une anecdote qui remonte à mes années "cadets". Echange rugbystique avec le collège de Tredegar dont le "principal" n'était autre qu'Alun Pask. Echanges fructueux avec les collégiens, les collégiennes, les premières incursions dans les pubs, etc etc.
    Puis visite de l'Arms Park avec l'agréable surprise d'être guidé par JJ Williams. La pelouse n'était pas des plus belles mais les minots que nous étions n'en mesurions pas moins les exploits et les grands joueurs qui l'avaient foulée. Nous avions 16 ans, c'était en 1978 et nous arrivions quelques semaines après les Français, nous entendions encore les bruits de vestiaire.

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    1. Beau souvenir, Philippe, fort. Du genre qui scelle l'ovale pour une vie.

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  15. Nini , ne pas oublier qu'à coté du fabuleux Barry John, il y avait le non moins fabuleux Gareth Edwards ...
    Cette paire de demi reste dans la légende du Rugby comme la plus abouti , je ne vois pas une autre paire de ce niveau , à moins que ma mémoire me fasse défaut !!! dites moi les amis ..
    Le soleil est enfin revenu à Bastia , je sais que vous vous en foutez , mais pas moi car le moral du cerveau tiens aux rayons du soleil qui chauffe les neurones ..

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  16. Ken Catchpole à la mêlée et Phil Hawthorne à l'ouverture de l'équipe d'Australie et qui ont certainement inspirés les Gallois. Ils ont joué de 1961 à 1968 à peu près. Sinon j'ai le souvenir d'une excellente paire écossaise -comme souvent d'ailleurs- Hastie (m) Chisholm(o) très dure à jouer un peu dans le style des Irlandais d'aujourd'hui.

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  17. Je reviens à l’actualite ... Dumayrou a la réputation d’etre Cash , on s’en doute lorsqu’on lit ses propos quelque fois peu nuances dans ses interview , émotionnel voire irrationnel ... mais la sur son manque de repère et de complémentarité avec Basta et la frustration que ça engendre chez lui je l’ai trouvé lucide , bon c’est vrai qu’il confirme ce que l’on pense 😉

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    1. Et pour l'avoir interviewé sur ce sujet ce matin (d'ailleurs tout le monde reprend ce passage que je gardais pour un portrait bastareaud à venir mais bon c'est le jeu, nous sommes une dizaine et tout est regroupe), Doumayrou est quelqu'un de très tendu, pas très à l'aise dans l'interview mais effectivement cash. Ce qui fait du bien.

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  18. Ah, André, Catchpole-Hawthorne ! J'avais l'impression d'assister à une révolution dans le jeu, d'une modernité créée pas deux gars qui devaient penser 'y en marre de l'académisme parfait des Blacks ; pour les battre, il faut faire du neuf'. Hastie et Chisholm, à l'inverse, ont réintroduit à un très haut niveau ce que j'appelle l'académisme.
    C'était l'époque où l'on devait obligatoirement parler d'une 'paire de demis', tant l'association étroite de ces deux patrons du jeu était considérée comme la condition sine qua non de la réussite. Tu notes qu'aujourd'hui encore, les changements perpétuels de 9 et de 10 en EdF sont une énigme très frenchie pour la plupart des Anglo-Saxons. La Nouvelle-Zélande, parangon officiel du bon rugby, a maintenant tendance à individualiser les deux postes. Aaron Smith n'est jamais présenté comme le complément de Beauden Barrett, à tout prendre il serait plutôt associé à Kieran Read. Non seulement parce qu'ils pensent que Barrett est un électron libre, plutôt parce qu'ils n'adhèrent plus à la sacro-sainte notion de charnière, leur jeu ouvert tentant d'échapper à l'éternelle division entre les deux blocs avants-arrières pour aller vers un jeu réellement à quinze. Edwards-Johns, chantés plus haut, constituaient la paire idéale pour une équipe classiquement scindée entre 'les avants' et 'les arrières'.
    Cette évolution de la conception des demis dans l'identité d'une équipe doit certainement beaucoup au duo Henry-Hansen, et tout autant aux mecs capables de concrétiser leurs idées. Les Crusaders et Blackadder auraient aimé en faire autant, mais l'ombre grandiose de Marshall-Merthens continue de planer sur Chrstchurch. Voilà pourquoi, avec l'effectif actuel je choisis Machenaud plutôt que Dupont, qui deviendrait vite un Serin-bis.

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    1. On ^pourrait évoquer aussi Laidlaw-Rutherford, un must dans le genre. Et des mecs fabuleux aussi.

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    2. Charles, peu importe l'époque, les règles, les techniques, les dimensions physiques et tactiques, le ballon en cuir ou en plastoc, le joueur qui survole le jeu en visualisant plus vite que les autres, celui qui sait déjà avant d'avoir le ballon ce qu'il va faire, celui qui prend la dimension de l'espace, de l'adversaire et en fonction de cette analyse capable de moduler et adapter ses choix en ayant toujours un voire plusieurs coups d'avance, quelles que soient les époques, sera toujours au-dessus de la mêlée.
      Tous ceux évoqués ici, oui au panthéon du jeu, tiens me rappelle aussi une paire Puget/Roques qu'était pas mal non plus.

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  19. AH AH !!!!! puisque 'on en est aux fameuses paires )'!!!) m'en vais vous poser un problème, vous rappelez de la fameuse seconde ligne écossaise Campbell/Lamerton ???? Z'étaient fortiches le gars, au point qu'un joueur comme B.Dauga n'est jamais arrivé à différencier l'un de l'autre sur un terrain. Savez vous pourquoi, sans moteur de recherche, juste appel à la mémoire ???
    Le premier qu'a bon à la question gagne un fromage de vache d'ici qui se déguste avec du cumin, le ramènerai à Treignac.

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    1. Je pense que tu blagues....!!!!La superbe seconde ligne écossaise était formée de Ten Bos associé à Campbell-Lamerton, des Combined Services.

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    2. OUI, la bonne blague, c'était pour le fun et trouver un motif à faire voyager ma moitié 800 bornes avec le fromage !!!!!!!
      Je ne doutais pas que l'un de nous dès la lecture allait poster une réponse, espérais quand-même que les plus jeunes d'ici, plus lestes sur le clavier mais moins de mémoire du temps jadis, auraient le temps de se fourvoyer et de nous faire rire. Loupé !!!!!
      Mais donc le fromage est pour Dédé, si d'autres Quinconces amateurs, faudra passer sous les fourches caudines du vainqueur .............

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    3. J'ai vu jouer Campbell-Lamerton à Jean Bouin, en 1964, avec les Combined Service contre le Bataillon de Joinville avec Benoit Dauga, en particulier, Lagrange, Othas, etc...Souvenir d'un très beau match et impressionné par l'allure du Campbell-Lamerton, même si Dauga pointait déjà le bout de son nez. Lio, je l'ai revu en diverses autres occasions..

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    4. Deuxième ligne ? Marques et Currie. Dixit Jean Prat. Pour M. Rugby c'était le must.

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    5. Exact. Je n'en dirais pas plus pour ne pas repartir sur les paires de secondes lignes mythiques. J'en ai toute une flopée devant les yeux!

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  20. Tout pareil que Charles pour Machenaud. Que je trouve remarquable dans son registre, notamment son rôle défensif.

    Je ne vois pas l'intérêt de mettre un 9 accélérateur si derrière ça ne suit pas. En mettant Bastareaud 1er centre, on "marque son territoire": ça sera défense d'abord, les grandes envolées et combis ensuite. Et de toute façon, comme le dit Doumayrou, mettre en place un jeu plus ambitieux, ça ne se fait pas en 15 jours ou même la durée d'un Tournoi: faut du travail avant.
    C'est peut-être ce qui explique -entre autres- la défaite anglaise et leur "pauvre" niveau de jeu samedi dernier; en choisissant Ben Te'o 1er centre en symétrie de Bastareaud, les anglais ont cassé l'association Ford-Farrell et perdu leur fluidité complémentaire et leur vitesse derrière. En fait on a l'impression qu'ils se sont calqués sur l'adversaire, fautes et faiblesse technique comprises, sans réussir à élever et leur niveau de jeu et le rythme du match. Là où on attendait le maintien d'un rythme anglais élevé vers l'heure de jeu et que les français plient, on est resté sur le même rythme (haché, très Top 14) pendant toute la seconde mi-temps.
    Ça sera encore autre chose contre les gallois, qui est l'équipe la plus joueuse du Tournoi, que ce soit à la 7ème ou à la 77ème minute. On verra alors si les français ont fait des progrès physiquement...

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    1. Finement analysé, Pipiou. En particulier le positionnement de Te'o. L'impact de Bastareaud a été fort, même avant le match.

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    2. Peut-être, m'enfin ça ne gâcherait rien, en gardant les particularités de nos centres, que le ballon leur arrive dans la continuité de l'action, ce fameux impact pour lequel ils sont choisis n'en serait que plus difficile à maîtriser pour nos adversaires.
      Bon, et puis rabâcher que l'on va défendre et s'appuyer là-dessus pour résumer ses ambitions, réducteur, non ??? Quant aux 15 jours insuffisants, faut arrêter de nous la faire à l'envers, sont pro, le rugby un métier, chaque jour, devraient maîtriser ce sujet, non ????
      Quand tu vois les Barbarians, 3 jours, une philosophie, de l'envie, 2 combis devant et 2 derrière, le reste c'est de l'appétit, ça résume bien les choses !!!

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    3. Même si je m'agace souvent contre la lenteur (honnêtement, j'aurais bien aimé courir une fois aussi vite que lui dans ma vie !!!)de Machenaud, je m'incline bien bas devant la finesse de l'analyse de Pipiou.. Objectivement, Machenaud a fait le match qu'il fallait samedi dernier !
      mon seul bémol est qu'il y avait me semble-t-il des coups à jouer autour des rucks dominés comme rarement par les bleus, et que c'est dommage qu'il se soit contenté de transmettre et de jouer au pied par dessus... On l'a vu avec l'entrée de Couilloud ! Encore faut-il qu'il y ait du soutien...
      En tout état de cause, il n'y en a aucun qui se détache de façon incontestable, alors arrêtons de chercher l'oiseau rare, installons une paire de demis et laissons la travailler...

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  21. Il y a un an, Jacky Donizetti et Alain Savare nous proposait une fusion. Comme le ridicule ne tue pas, Jacky n'a pas hésité à en reparler à notre confrère Marc Duzan. C'est à ça qu'on les reconnait, ils osent tout. Entre ce qui est faux et ce qui est déformé, il ne reste pas grand chose à en tirer.
    Est-ce que vous aimeriez partager la semaine prochaine la version director's cut, avec le making of et les bonus ? C'est une proposition de chronique. Votre avis : oui ou non ?

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  22. je ne voudrais pas casser le mythe mais les paires de demis de l'autre siècle avaient certainement plus de latitudes pour jouer. 1°)les schémas de jeu n'étaient pas écrits 2°)les défenseurs montaient beaucoup moins vite.
    Toutefois, les paires de demis qui ont pesé sur les matches sont rares et si on peut reprendre les ceuss cités plus haut, la paire Farr-Jones/Lynagh, Gregan/larkham, kirk/Fox,, Marshall/Merthens ou Spencer, et puis en France ?
    Galthié/Lamaison et puis....finalement ce n'est pas d'aujourd'hui qu'on ne forme pas de paire de demis en France

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    1. On avait Lacroix-Albaladejo et ça a donné naissance au French Flair en 1960. Comme quoi...

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    2. Berbizier-Mesnel, ça envoyait du bois, aussi.

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    3. Rob jones -Jonathan Davis, ce dernier en forme de poire avec des cannes frêles mais quel technique, quel coup d'oeil, d'autant plus avec un paquet d'avant très limité et très souvent sur le reculoir.

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  23. Pour me changer les idées j’ai revu le match ... côté Anglais Ford n’a pas eu effectivement son rendement habituel , ça a accéléré quand Farell l’a remplacé et avec la rentrée de Josef , c’est la qu’il recolle au score d’ailleurs ... ceci accrédite ta thèse Pipiou
    Nous , on l’ a dit défense , solidarité du début à la fin , des fautes , beaucoup de fautes côté Anglais qui nous ont permis de rester coller au score jusqu’a l’essai de pénalité et le carton jaune ... effectivement on ne met pas une animation offensive de qualité en 15 jours et ça se voit ...
    il y a eu quelques mouvements intéressants gâchés par de mauvais placement et ou de mauvaises courses et des hésitations à 5 m de la ligne une fois en fin de premier mi temps et vers la 70 ieme
    Notre ami Machenaud indiscutable en défense et dans le jeu au pied doit progresser dans la prise de décision dans la zone de marque , ça nous éviterait de stresser pendant les 10 dernière minutes ...

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  24. Mais pour moi, la plus forte, c'est Gallion-Lescarboura. Tournoi 1984. Magnifique jeu français. Rives capitaine et Grand Chelem volé par Mr. Jones.
    Gallion et Lescarboura, ils avaient tout : les jambes, la vision, la gestuelle, l'élan et l'allant, l'envie. Whaou piting...

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    1. Et en plus derrière, y'avait du répondant et du créatif: Sella-Codorniou au centre, Blanco arrière, Lagisquet...
      Me souviens des tests de 86 en NZ, z'étaient pas passés loin de les battre.
      (c'était une autre époque, on se levait aux aurores pour voir les matchs en direct, ça passait pas loin à chaque fois mais on était toujours battus. Le plus chouette match perdu, c'était un test en juin 89 perdu 25-17. 18-0 à la mi-temps, puis un quart d'heure de folie pour le 18-17, transfo ratée (Bérot...) et les Blacks avaient repris le contrôle après. Mais le rugby pratiqué pendant un quart d'heure, c'était l'archétype du rugby French Flair, ou même d'un rugby "total" que l'on verra avec le Super 15 bien plus tard...)

      Sinon l'arbitrage de Mr Jones en 84 contre l'Ecosse, c'est le plus grand scandale dont je me souvienne en rugby. Ritchie, tu nous raconteras...

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  25. Il y a un an, Jacky Donizetti et Alain Savare nous proposait une fusion. Comme le ridicule ne tue pas, Jacky n'a pas hésité à en reparler à notre confrère Marc Duzan. C'est à ça qu'on les reconnait, ils osent tout. Entre ce qui est faux et ce qui est déformé, il ne reste pas grand chose à en tirer.
    Est-ce que vous aimeriez partager la semaine prochaine la version director's cut, avec le making of et les bonus ? C'est une proposition de chronique. Votre avis : oui ou non ?

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    1. Totalement d'accord, Richard ! Juste une petite question avant que j'aille colporter la bonne nouvelle : que signifient director's cut, making of et bonus ? On me dit que c'est une technique signée Villepreux, mais je n'en suis pas convaincu.

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    2. On va passer de Dauger, la poésie et la joie au sordide ?
      Rude retour dans la fange du top 14.
      Sinon, Farr-Jones/Lynagh, pour moi aussi.
      Alleeez,Gariguette.

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    3. ah les poètes, tiens encoreee du Perec, Janlou, en 5 lettres : "petit anarchiste tchèque"

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    4. C'est du Tristan Bernard, l'enfant de Bohême.

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    5. oui c'est bien AMOUR ( L'amour est enfant de Bohême qui n'a jamais, jamais connu de loi ) mais la définition est bien attribuée à Georges Pérec, grand cruciverbiste, pas vu de référence à T Bernard

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  26. Que çà me fait plaisir d'entendre dire du mal de de ce monsieur Jones par toi Ritchie,quand j'ai un peu bu ,mes copains ,pour m'allumer m'en parlent ( çà fait des années que je leur casse les pompoms avec çà).... Jamais un arbitre n'a été aussi malhonnéte ,pardon ne s'est aussi trompé,mais Lescarbourra quel joueur quelle aisance.D"accord avec toi

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    1. Bonne idée de Ritchie de nous remettre en mémoire l’impeccable Mr. Jones. Il avait d’ailleurs tellement marqué les esprits que même Bob Dylan lui avait dédié Ballad of a Thin Man :

      Well, you walk onto the ground like a camel, and then you frown
      You put your eyes in your pocket and your nose on the ground
      There ought to be a law against you comin' around
      You should be made to wear earphones
      'Cause something is happening and you don't know what it is
      Do you, Mr. Jones?

      Bon ok, c’était en 1965 mais les poètes n’ont que peu à faire de la chronologie.

      D’ailleurs, le chroniqueur rugby du Monde (Giraudo ?) avait titré son papier de l’epoque « Qu’avez vous fait, Mr. Jones ...

      Étonnant, non?

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    2. Je vous raconterai à Treignac comment les Écossais avaient gèré ça. ..

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    3. OK pour ton Director's cut. En termes d'arbitrage j'aime bien aussi celui de Craig Joubert lors de la finale 2011. Pour le coup, même les écossais ont pu l'apprécier en 2015.

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  27. Pour prolonger le plaisir des paires de demis ( ???), dans notre jardin secret d'à nous perso on a tous, certainement, quelques souvenirs de joueurs dans ces dimanches de séries ou de fédérale de notre jeunesse qui nos ont marqué, et qui sans doute -fors le hasard malicieux- ne diront rien à d'autres, mais qui au panthéon de nos héros et modèles rejoignent ceux déjà cités.
    Pour moi, tout jeunot, à Noisy le Sec c'était Léon en 9 capitaine de tempêtes et meneur hors-pair et St-Blanquet en 10 poète cheveux longs et idées claires sur le jeu même allure que Barry. Et le dimanche à 15H00 ça rigolait pas trop dans les rangs adverses, ceux de la vallée de Chevreuse, de Palaiseau, des finances, du CSAG, du Massif-Central, de Brétigny ou d'ailleurs.
    Voilà, sorry pour cette action perso vite jouée sans se préoccuper du soutien, mais c'est bon d'en causer.

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    1. J'ai eu la chance de jouer avec 3 grands demis de melee: Philippe Sardet à Poitiers, Christian Orditz à l'ACBB et Gerald Martinez avec l'équipe de la Presse.
      Je ne jouais pas très bien mais avec eux j'étais meilleur.

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    2. Seule fois de ma vie demi de mêlée c'était en tournoi à 7 vétérans, face à un certain Gérald, de Montrejeau !
      Rude baptême,ce calu était autant au taquet sur le pré qu'au club house.
      Allez, Gariguette,et la foulée de Marie Jo, c'était pas de la poésie.

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  28. Tant que nous y sommes, permettez au Vieux Charles (salut grand Georges) d'ajouter Jean-Claude Lasserre - Jean Gachassin. Le french flair passait par eux (et aussi par Stuart Watkins...). Le France-Galles de 65 est inoubliable. C'est là que Campaes a appris les règles non écrites et André Herrero à plonger comme Ashton.

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  29. Bonjour, alors si pas taper sur les hommes, tous respectables à-priori, et sans toujours jouer au sélectionneur bien plus averti que tous les autres 66 millions de chez nous, voilà Huget le retour, ce qui prouve bien que notre FLOP.14 marche sur la tête et que notre encadrement l'a perdu,la tête. Encore un choix déterminé par la priorité des priorités, rajouter un succès à son CV et au palmarès des tabloïds, au détriment de la construction d'un groupe pour l'avenir, je connais pas tout le monde mais me semble que des joueurs comme Dupichot, Reitière voire d'autres carburent plutôt pas mal ???

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    1. d'autant moins compréhensible comme rappel qu'à priori il n'est pas prévu d'être dans les 23.
      à moins d'un coup de génie : en privant Toulouse de ce joueur pour toute la semaine, ça oblige le staff rouge et noir à mettre Ramos sur la feuille voire sur le terrain conter Montpellier, lui donnant ainsi du temps de jeu, de l'expérience, etc...

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  30. Je ne pensais pas déclencher autant de souvenir en demandant vos paires de demi préférées ; c'est sur qu'ils ont tous marqué les esprits , mais qui a sa statut ? Gareth 1er ; je pense que dans l'histoire Gareth et Barry restent au dessus de tous , pourquoi je ne sais pas , mais c'est comme les contes enfantins , on se souvient de certains et pas d'autres ..
    bonne journée

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  31. A vos claviers , membres de ce cercle littéraire , hellénistes , savants et connaisseurs du Rugby ;
    "qu'est ce qui fait la différence entre une légende et un joueur de très haut niveau "?
    Pourquoi Mias, Crauste Boni, Spanghero , Maso et autres sont des légendes de notre sport et pas certains autres qui ont été surement aussi bons ?
    Merci de m'éclairer de vos savantes pensées !
    Bises à toutes et tous

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    1. J'y ajouterai Blanco, Fouroux, Sella,Dusautoir.
      Le nombre de sélection ne fait pas tout,Condom doit en avoir le double de Mias,Fouroux péniblement la trentaine.
      Mais si certains ne se sont illustrés que sur le pré , d'autres furent des précurseurs , des passeurs pour les générations futures.
      Avons nous un futur Mias dans les rangs, un Boni en stock ?
      Allez, qu'il se dénonce.

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    2. Jean Lou
      oui pour Fouroux car il a été aimé et détesté à la fois , non pour les autres car pas des légendes , pour moi Villepreux mais pas blanco ni sella ni dusautoir ; de formidables joueurs mais pas des légendes ; ils leur manque quelque chose de plus pour atteindre l'Olympe ...à mes yeux évidemment

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    3. Blanco quand même,prés de 100 sélections et 40 essais, peut être le meilleur arrière du monde, en tout cas le plus capé, créateur de la ligue ( l'idée était bonne même si ça à dérapé),vice président de la FFR ,petit émigré pauvre devenu homme d'affaires prospère,s'il n'a pas laissé une trace indélébile alors qui.
      Le parcours qui devait l’amener à la présidence fut plus chaotique, je ne sais trop pourquoi, mais nous qui sommes un peu, c'est rien de le dire, à la recherche d'un prez crédible, on est p'tet passés à coté , non ?
      Allez, la "classe" incarnée sur le terrain.

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  32. Salut MARC,
    ... le talent ... bien sûr, mais surtout la répétition des prestations de qualité sur le pré, .... et la personnalité en dehors !... la "classe"...tout simplement !

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  33. Merci Christian , j'ai la même pensée que toi , mais il doit bien y avoir autre chose ; qui fait que l'on se souvient plus d'Hercule que d'Hermès ...( pas celui des foulards ahahah)
    quand viens tu en Corse ?

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  34. et tout le monde oublient Joost van der Westhuizen associé à J Stransky

    et la charnière , la plus mythique? Astre/Cabrol vous en pensez quoi?

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  35. Marc (grands joueurs/légendes) : j'aime ta question parce qu'elle en soulève beaucoup d'autres. Par exemple, c'est une approche sympathique de la frontière entre le rationnel et l'irrationnel. Au sein du club où j'ai pratiqué le plus longtemps, le nom de Jean Prat était parfois prononcé, toujours par des gars qui ne l'avaient jamais vu jouer, étaient incapables de prononcer deux phrases sur son empreinte, mais réclamaient qu'on le prenne en exemple. André Boniface (l'ancien le plus souvent cité ici) rassemblait plus que de l'admiration, une sorte d'amour quasi idolâtre voué autant à l'homme qu'au rugbyman. Voici ou Gala rempliraient des pages sur les charmes respectifs de Dédé et de Guy. Ils étaient les John et Bob Kennedy du rugby. Et, comme aurait pu dire Haedens, lequel était le plus séduisant ? Evidemment, les anti-Boni étaient nombreux, c'étaient les papas des actuels partisans du pick and go. Les avants déclenchaient une autre gamme de sentiments. Autant les hommes ménageaient une virilité villageoise très sourcilleuse et renâclaient à admirer ouvertement un 'beau' joueur, autant ils se pâmaient devant un futur 'vilain vieux'.
    Mais, dans tous les cas, le 'grand joueur' se réduisait à sa dimension rugbystique, tandis que la 'légende' incluait l'homme. Les photos où il pose avec sa grande et belle famille de Bram ont fait plus pour l'image du Walter que ses charges ballon sous le bras.
    En outre, les légendes du rugby appartenaient à une époque où même le profane avait le temps de voir et peut-être même de comprendre l'exploit. Un centre qui trompait son vis-vis voyait un boulevard devant lui. Le public voulait des héros, des Tazieff, des Cousteau, des Victor, des Bombard ou des Herzog (avec ou sans 's', un Coustal des Cousteaux). Question : pourquoi certains se rabattent sans cesse sur Laporte, Boudjellal ou tout simplement l'EdF ? Par défaut. Et les 'estrangers' du Top XIV ? Chez nous, Barrett serait un 'grand joueur', jamais une légende.
    Qu'une 'légende' débarque dans le XV de France et les regards changeront. Illumination ou aveuglement ? C'est un autre débat.

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    1. je dirais surtout que la légende ne se reconnait qu'après et rarement sur l'instant. il faut du temps pour rentrer dans la légende, en témoigne la liste que vous énoncez.
      Sauf à tomber dans l’idolâtrie, je doute qu'en jouant face aux légendes que vous citez, leurs adversaires se soient dit "merde, j'ai tutoyé Zeus" pour reprendre la formule.
      Du coup je me permets de trouver votre commentaire sur Barrett un brin exagéré : le type est à la moitié de sa carrière ! Comment présager de la trace qu'il peut laisser dans l'histoire de son sport ?
      Sauf à faire preuve de mauvaise foi, de chauvinisme ou de malhonnêteté intellectuelle, je pense qu'il est impossible de dire que tel ou tel joueur encore en activité sera ou pas une légende.

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  36. Charles
    Analyse fine de ce que je voulais exprimer ; le "héros" la "Légende" est celui dont on parle et que l'on ne connait pas et tu as bien résumé cette situation avec jean Prat et les Boni ; quand on sait que Dédé a gardé les chaussures boueuses de son frère par delà les années , tout est dit sur la légende des Boni ...
    Qui peut se targuer de monter sur l'Olympe et côtoyer Zeus ; pas grand monde et n'en déplaise a Georges pas la paire qui a gagné le mondial en 95 , celui qui a gagné le mondial en AFSUD c'est Mendela ...

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    1. et Derek Bevan (mais c'est une autre histoire ...)

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    2. Et le marchand de montres, mais c'est ....

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    3. Louis Luyt, l'ex président de la SARU !

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    4. ne pas confondre avec Émile louis ...bon pas sur la tête , je sors ...

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  37. Question d'époque, comme tu le dis.
    Après guerre, il fallait des héros, de l'aventure; d'où les Bombard, Cousteau, P-E. Victor et autres Herzog. Le fait qu'on ait plus tard "mythifié" les grands joueurs cités plus haut signifie peut-être un besoin, un retour sur cette double décennie des années 50-60 dont les valeurs (aventure, ouverture sur le monde, héroïsme -national-, fierté nationaliste, etc...) sont maintenant dissoutes dans une sorte de facilité: en quelques heures on est partout, tout se sait immédiatement, tout a été fait (ou presque), et on porte au pinacle l'insignifiant (l'évolution de l'alpinisme depuis la Seconde Guerre Mondiale, de son histoire et de sa perception est très symptomatique de ça).
    Ça me rappelle un "Apostrophes" où Truffaut, devant quelqu'un qui parlait de "star" pour un acteur du moment, le reprenait en expliquant que les stars, c'était Hollywood, donc un système, et que ce système était maintenant révolu.

    Sinon et entre autres, il y a peut-être une explication plus simple: les "légendes" du rugby pré-citées, l'ont été parce qu'ils sont les plus représentatifs des valeurs dont le rugby est imprégné: se construire comme homme (ou femme) par le rugby, savoir faire face, rester les pieds sur terre, respecter l'autre, et transposer ça dans la vie courante. Comme d'autres en d’autres domaines, les joueurs précités ont gardé leur "classe" de joueur (et d'homme) après leur carrière.

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  38. Question d'époque oui, plus pragmatique , instantanée, individuelle ,consommatrice et bien moins romantique .
    Allez, les stars de télé réalité ne seront jamais des légendes!

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  39. Nous vivons une époque formidable, de celles qui forgent les légendes !!!!!!!!!!
    ????? Heu, pas vraiment, non, à preuve Le scénario improbable dans lequel se débat Scott Speeding, Français et international, qui pour cause de clauses et règles sur les JIFF va se trouver obligé, au rythme où ses affaires se déroulent, d'aller soit chercher du boulot à l'étranger, soit d'arrêter sa carrière, et tout ceci par la grâce de règles édictées dans les seul but de favoriser l'équipe de France ...............
    Ce monde est il bien sérieux, ce rugby est-il bien sérieux,FFR et LNR sont-ils des organismes bien sérieux ?????
    Le quidam de base pourrait en douter ............. Et vous ???

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  40. Bonsoir, pour moi la légende ce n'est pas ça . Parce que les légendes du sport il en pousse tous les jours, il n'y a qu'à lire les titres de l'Equipe : Federer entre dans la légende, la légende de Killy, Fourcade entrera-t-il dans la légende ?, notre XV de légende etc etc
    Le sport n'est pas assez sérieux pour créer des légendes voyons ! Tout d'abord la créature légendaire n'existe pas, donc effacez Sella, Blanco, et tous vos candidats à la légendification . C'est niet ! La légende survole tout, se nourrit de tout . Ce qui serait légendaire dans le rugby c'est par exemple le French Flair, ce concept complètement rêvé d'un sur-rugby Français .
    Mais des hommes ne sauraient incarner la légende d'abord parce qu'ils sont faibles et donc défaillants - songez aux casseroles des uns et des autres - Parce que la légende est immaculée, elle ne peut être salie . Les hauts faits sur le terrain enjolivent la légende "En ce temps là, le rugby Français dominait le monde et Sella son serviteur marqua un essai après mille passes ..." . Elle est dorée mais peut être noire ; elle peut élever au plus haut des cieux comme devenir sulfureuse et effrayer .
    C'est une créature ondoyante car la légende n'est pas fixée une fois pour toutes, elle évolue au gré des récits : les bons mots de Walter qu'il n'a jamais dits, les essais en masse que nous retenons des matches d'antan alors que le simple examen des scores suffit à nous ramener sur terre ...
    Sa grande force c'est que la légende est vivante puisque nous la créons chaque jour ici sur ce blog, ou ailleurs après les matches . La légende c'est vous, c'est nous : c'est chaque atome de notre communion autour du ballon ovale .

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  41. Pipiou, il n’empêche que sans parler d’un jeu plus vif style les japs, un 9 qui ferait quelques valises dans le match ne serait pas à dédaigner, même sur le fait que derrière ça ne suivrait pas. 2 ou 3 fois dans le match. On peut quand même envisager du soutien sur une percée. Sinon, effectivement comme le dit ce proverbe gascon de surcroît, « c’est pas les taupes qui vont me parler du bleu du ciel »
    Et ça n’est pas avec Machenaud qu’on peut espérer ce genre d’action. Question animation du jeu, c’est plutôt du gentil « la la land » genre interlude. A part son rôle de buteur, que d’autres sont à même de tenir, pour autant. Contre les gallois, il va falloir autre chose dans la conquête et la conduite du jeu tout en conservant la même qualité défensive, pour planter le drapeau français au beau milieu de la terre de leurs pairs, et finir 2ème inespéré en début de tournoi ou avant dernier comme beaucoup l’envisageait. Ce qui n’enlève en rien la pugnacité française à découper du rosbeef de second choix. Mais pour reprendre Doumeyrou sur un jeu plus ambitieux, jouer et gagner plus régulièrement à ce niveau ne s’apprend pas non plus en 15 j. Le quidam de base pourrait il aussi en douter, NIni ?

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  42. Bien raison Gariguette , la définition de la légende c’est une construction à partir du réel auquel on prête des faits ou des actes amplifiés , on crée des mythes
    Pipiou en a cité quelques uns qui se sont fait rattraper par la réalité et du coup démythifier ... Herzog , Coustaud et super Jonhy apparement ..
    il y a des joueurs exceptionnels qui ont transformer le jeu , qui avaient un talent hors du commun , qui ont ou continuent d’evoluer dans une autre dimension
    Le joueur est une chose l’homme en est une autre
    Je suppose que nous avons tous entendu ou vu différence entre les deux et été surpris voire déçu
    Je reste concentrer sur le joueur , son talent et ses vertus sur le terrain et ne suis pas convaincu que ça fasse pour autant des grands bonhommes
    Bien sûr rien à voir encore que ... le débat sur l’artiste et l’homme public et l’homme tout court concernant Cantat est intéressant

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  43. En tout cas, la légende, c'est pas l'Encyclopedia Universalis ou les pages roses. C'est quelque chose qui découle d'une vibration partagée (pas par tous apparemment), de suffisamment fort pour défier et la logique et le temps. Amateur de cyclisme, j'ai toujours l'oeil qui frise quand j'entends prononcer le nom 'Anquetil' et Dieu me tripote comme disait Pierrot si je tiens à savoir ce qu'il mettait dans son champagne. Il me suffit de revoir son final dans Gand-Wevelgem ou ses trajectoires d'obus dans les Nations.
    En revanche, Indurain, faut qu'je fasse un effort de mémoire.
    Peut-être qu'en fin de compte, la 'légende' en apprend davantage sur soi que sur l'idole. Je ne suis pas mécontent de continuer à considérer les Bonis comme des légendes et j'ai tendance à me ficher éperdument de ceux qui ergotent. En revanche, aucun mépris pour ceux qui peuplent leur Panthéon de Lagarde et Michard ; je leur souhaite tous les bonheurs du monde. De 'leur' monde.

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    1. Ben oui mais t'es pas Espagnol!
      On à la légende sélective mon bon Charles, et personnelle aussi, pas question de s' en faire refiler une emballée par Michel Druker.
      Bien d'accord avec François en tout cas, mon boucher c'est une légende , pas un gramme de carne en quinze ans, on fait le tour du caillou pour un bout de hampe, ben j'vais vous dire, une vraie tête de noeud!
      Allez Chevreuse, son équipe , sa légende.

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    2. Anquetil, pour moi la légende c'est André Darrigade, parcequ'il avait une voix particulière, parceque les gens dans les vélodromes se mettaient debout, parcequ'il allait le plus vite aux arrivées, parceque le vélo, pour tout le monde, c'est d'aller d'un point à un autre sans être obligé de passer par un col, parcequ'il a faillit mourir à cause d'un autre, non coureur. Et Même si Bernard Hinault est pour moi le plus grand sportif français, il n'est pas comme Dédé.

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  44. Pas besoin de légende pour vibrer , une belle action , un moment d’une incroyable intensité , un suspense pour un final , étant midinette les larmes de Fédérer le mec pourtant bardé de victoires m’emeut , ses amorties de fond de court ... Quelque chose d’esthetique ...
    Bref je persiste des mecs ou des femmes pétris d’un talent incroyable , d’une esthétique dans l’effort et des moments incroyables comme la fin d’un 10000 au sprint
    «  tu vas pas te comparer quand même s’est vu répondre un copain qui timidement donnait son temps sur 50 m ... par une légende indéboulonnable «  on ne parle pas aux légendes on les écoute se gargariser de leurs exploits ,

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  45. François , pour moi la Légende c'est Rod LAVER , Federer s'y approche mais Rod traverse le temps avec ses exploits d'un autre siècle !
    tu as raison chacun les siens et certaines pour tous

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    1. Oui Marc , en fait c’est avec l’idee de légende que j’ai du mal mais c’est une affaire du sens que l’on veut bien donner au mot .
      Comme toi , comme vous il y a des mecs ou des femmes que j’admire sur le plan qui m’est donné de voir , de comprendre
      Plus haut je crois on parle du sportif de haut niveau en y ajoutant l’elegance de l’homme et dans cette dimension la on peut être déçu , donc je préfère rester concentrer sur le sportif et tout ce qu’il nous procure d’emotion .. Universalis , Encyclopedia ou pas les mots ont un sens , si on a chacun le sien c’est pas très grave non plus , je vois bien ce que tu veux dire ou les autres d’ailleurs et chacun son truc ..



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  46. Des légendes, y'en a plein ma mémoire, dans le rugby comme dans dautres domaines, effectivement c'est asez personnel, d'autant que ces jours le terme est galvaudé, le phénomène réseaux sociaux et immédiateté de l'informataion créant de pseudos-légendes, qui 1 semaine plus tard sont versées aux oubliettes de l'-la petite- histoire.
    Alors que les miennes -les votres- durent et perdurent, le temps les embelissant encore plus, et la comparaison avec aujourd'hui tournant à la déconfiture et défaite en rase campagne des nouvelles et éphémères lucioles.
    Egalement, les légendes naissent dans l'esprit des gens entre la prime jeunesse et le jeune adulte, lorsque toutes les papilles sont avides de dévorer la vie, les émotions, les sensations, lorsque l'appétit est grand et neuf et affamé de découvertes, ensuite on a appris de la vie et perdu sans doute un peu de cet enthousiasme propre aux jeunes âmes, on a peine à légender alors que les souvenirs deviennent à loisir des histoires toujours renouvelées aux contours un peu flous et extensibles, des contes à l'évocation desquels personne ne s'endort, du folklore entre mythe et réalité.
    Allez, d'accord avec Sergio, WW.Ellis unique légende du rugby, tous les autres des serviteurs, certains servant le jeu avec plus de classe que d'autres.

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  47. Je compulse le Robert "Dictionnaire historique de la langue Française".
    Légende = vie de saint (vers 1190).
    Lecture du récit de la vie du saint du jour au réfectoire.
    Par extension et par la suite, légende = ..."tout récit merveilleux d'un évènement du passé, fondé sur une tradition plus ou moins authentique"...
    Quant on pense rugby et vie de saint, on pense immédiatement à André Boniface, tellement "croyant", tellement "inspiré", "investi" dans son combat quasi mystique. Toutes les légendes ne sont pas de cet acabit. Quoiqu'il en soit, on comprend que cette lecture du saint du jour donnait l'orientation à suivre, la boussole indiquant l'objectif à suivre, l'inaccessible étoile comme le chantait "l'abbé" Brel.
    Il fallait donc que certains évènement réels ou imaginaires aient eu lieu pour qu'un personnage se détache et en vienne à personnifier tel ou tel caractère. Dans le domaine su sport et du rugby pour ce qui nous intéresse ici il y a, je pense certains critères objectifs permettent de définir, de déterminer si tel ou tel personnage synthétise particulièrement un style, une époque, des résultats exceptionnels, une découverte technique entraînant un changement définitif du jeu...Pour faire court, quelqu'un comme Mias et sa mise en place du demi-tour contact synthétise bien les années 1950/60.
    J'attends que, techniquement et en particulier, quelqu'un transforme le jeu actuel dont la révolution n'est pas venue du jeu mais d'une décision économique de la "légende"(?) Murdoch!
    Le temps me presse...Je file chez le kiné. A plus tard....

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  48. Je lis avidement les commentaires qui découlent de la légende galloise et d'un octogénaire heureux. Ne serait-ce que parce qu'ils permettent d'un peu mieux connaître les signataires. Au delà des petites mais enrichissantes divergences, ils indiquent que nous avons tous besoin de merveilleux et d'un 'je ne sais quoi' invisible lors des séances vidéo. Un éclair à vitesse réelle imprime davantage qu'un ralenti ressassé. Ils signalent probablement aussi que cette aussi longue absence de merveilleux au sein de l'équipe de France nous frustre beaucoup. Veuillez m'excuser de revenir sur une anecdote déjà racontée ici : Dédé Boni (bien sûr...) m'invite à partager l'entraînement du Stade Montois. Ailier. Sur un geste de Dédé, je viens dans l'axe, les frangins combinent et je me retrouve entre les poteaux sans avoir compris quoi que ce soit à l'action. J'ai été acteur de la légende. La mienne à moi. Qu'est-ce qu'il y a à expliquer ? Que dalle ! Depuis, Ben Smith, McEnroe ou Roger De Vlaemynck m'apporteront ce même flash en même temps que la preuve que je suis meilleur spectateur que joueur.
    Saint Boni ? Denis Lalanne n'écrivait-il pas qu'il était touché par la grâce... Ses potes ne l'appelaient-ils pas 'le moine'... Les non croyants ne disent-ils pas que l'Histoire Sainte est une suite de légendes...
    Pour simplifier, la légende serait donc, a minima, un besoin... Et un truc qu'on pige pas, comme une passe de Boni, la seconde vie de Lazare ou un off load de Bastareaud.
    L'épatant avec ce qu'on pige pas, c'est que personne n'a tort. L'emmerdant, c'est quand on vous dit qu'on a tout pigé. Le rugby, une blague signée WW Ellis, appelle la légèreté et n'engendre que lourdeurs. Sauf quand une légende s'en mêle.

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  49. Vous lirez avec intérêt je pense, cet article de Catherine Kintzler "Guerriers, poètes et paysans en trilogie légendaire : une civilisation, et non une « culture » on le trouve ici en cherchant un peu : http://www.mezetulle.fr/propos-meles-sur-le-rugby/
    Il y est question d'Alfred Roques le Pépé du Quercy, et l'on ira jusqu'à Alexandre le Grand . Ce texte m'enchante et rejoint parfaitement je crois, la problématique du jour . Quand évoquer un personnage entraîne à commencer ses phrases par "on dit que ...", là on est dans la légende ; rien n'est vrai mais tout est beau !

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    1. je me disais bien aussi :

      C. Kintzler s’intéresse au rugby, sport sur lequel elle tient un blog et a publié plusieurs articles, notamment
      – « Ouverture » dans Rugby, une passion, sous la dir. de Richard Escot, Paris : La Martinière, 2010.

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    2. Bien vu Marc...
      Ouverture d'un ouvrage collectif : Passion Rugby.

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  50. Merci Gariguette et je me permet de mettre cela a la suite de ton texte car vraiment excellent pur nous les provinciaux :


    Antiparisianisme et machisme : encore quelques (beaux ?) restes

    Un peu de poil à gratter ne fera pas de mal dans ce chapelet de propos élogieux. Mais il serait trop facile d’aller le chercher du côté des détracteurs du rugby. Je l’ai trouvé dans l’article d’un fin connaisseur, Philip Dine 8: « Du collégien à l’homme (et retour) : rugby et masculinité en Grande-Bretagne et en France » 9 dont j’extrais ce passage iconoclaste.

    En tant que « sport de terroir », le rugby pouvait même servir d’antidote à l’exode rural des trente glorieuses. Dans les années 1950 et 1960, l’O.R.T.F. offrait à la nation un « rugby champagne » au pétillement international avec des attaquants vedettes comme les frères Boniface et Jean Gachassin, et permettait ainsi de présenter une image de continuité masculine définie régionalement qui masquait les changements rapides et radicaux qui se produisaient dans l’ensemble de la campagne française. C’était l’époque de l’exode rural déclenché par l’accélération de l’industrialisation, la réorganisation agricole programmée par la D.A.T.A.R. et la modernisation administrative de la France. Avec le soutien officiel du général de Gaulle et de l’ensemble de ses ministres, les rugbymen du Sud-Ouest devinrent un symbole de la continuité mâle qui pouvait être opposée à la nouvelle domination urbaine du « jeune cadre dynamique » et du « soixante-huitard ». Dans cette récupération nationale d’une passion jusque-là provinciale, Roger Couderc et Pierre Albaladéjo, les Obélix et Astérix des ondes, eurent un rôle clé, en proposant une construction ethnique de la masculinité française à opposer aux incertitudes sociales et politiques de ces temps de plus en plus troublés. Au moins sur le terrain de rugby et sur les écrans de télévision, les hommes étaient toujours des hommes ; et en plus Basques, Gascons et Catalans.

    Ah ces « valeurs » rurales, régionales, viriles, tribales, le cassoulet qui tient au corps, l’air pur de l’Ovalie côté Sud qui vous nettoie les poumons des souillures citadines et des grisailles nordistes : ça vous préserve de l’émasculation, de la dégénérescence, ça vous vide l’esprit de l’urbanité efféminée et des manières de gonzesses-intellectuelles-parisiennes ! Là je sens comme un malaise, un léger froid dans le dos (et encore, j’ai pris des gants, j’ai sauté le passage sur le rugby pendant les années 40…). Mais on peut tout de même rappeler que ces chichiteux de Parisiens bourgeois intellos ont introduit le rugby anglais sous sa forme moderne en France, après qu’il eut fait un débarquement remarqué au Havre. Et un siècle plus tard, voilà qu’ils ont osé le rose, les paillettes et un semis de fleurs sur le maillot ! Ouf, nous voilà sauvés de la grande santé terrienne et de la régénération uniforme !

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  51. Tiens à propos de légendes,Abdelatif Benazzi, Christophe Lamaison, Joël Jutge, Olivier Brouzet, Fabien Pelous, Sébastien Gobelet,et même le divin ( selon mon épouse qui à bassement intrigué pour jouer avec lui) Percival Colin Montgomery sont nos invités demain autour de la petite balle blanche et d'un grand buffet multicolore, aussi.
    Allez Chevreuse.

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    1. jan Lou
      dés que j'ai du temps , je viens jouer aussi , sinon tu peux venir en corse et on programme Sperone ...

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  52. Ah non mais entre Charles qui a droit à un tour de magie des Boni et toi qui nous fait un tournoi de golf avec pas loin de 300 sélections au compteur ...
    on m’a dit que le meilleur c’etait Titou Lamaison au golf , tu nous diras
    Vous êtes pas loin de devenir les légendes des quiquonces les gars ....

    Ma prochaine légende c’est un 10 Français sélectionné 4 tournois d’affile et une coupe du Monde ..
    Quoi ? On a pas dit qu’il y avait une part de rêve dans la légende ...

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  53. Je vous lis et je me dis:
    LA légende ou UNE légende ?
    D un grand sportif il y a ce qu'on en fait (la légende) et ce qu'il devient (une legende) ou pas.
    Le tout s'inscrit dans la durée. Type Dauger ou Jean Prat.
    Seule la durée mesure l'impact.
    C'est pourquoi on insiste trop tôt pour mesure car les générations actuelles ont la mémoire courte.
    En rugby parmi les suiveurs d'aujourd'hui qui sait ce qui c'est passe avant 1995 ? Peu de personnes.
    Vous, nous mais nous sommes peu.
    Légendes en France ce sont Communeau, Jaureguy, Crabos, Dauger, Prat. Mais aussi Albaladejo et Walter, Fouroux, Rives et... C'est tout pour aujourd'hui.
    A suivre...
    Allez je monte bientôt dans l'avion pour Cardiff
    La aussi, à suivre

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    1. Rien de moins sur que ce soit pour la légende... L'effectif gallois sera effectivement plus complet avec le retours de cadres. Et au-delà landes of my father, la musique risque de ne pas être la même que celles des Rosbeefs qui saignent encore de leurs rêver ou dévert. Plutôt waleskyrie si vous voyez c'qu'j'veux dire. Pour des french qui devront bien accorder leurs violons s'ils ne veulent pas faire fausse note ou plutôt fausse route. Même avec Jean sans Peur Bastareaud, et Macheneaud le soit disant régulateur du mi...jeu tricolore. Des cordes pourraient bien grincer. Et là, ça sera pas le fait d'huiler mais plutôt de bien connaître la bonne partition. Mais j'voudrais pas jouer les chats noirs ni les donneurs de leçons. Mais bon...

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  54. Merci à Gariguette de signaler ce texte de Catherine Kintzler, remarquable, amusant, pertinent...(quelques petites erreurs normales pour une "non spécialiste", comme le refus d'Alfred Roques de partir en tournée en 1961 en Nouvelle Zélande et non en Afrique du Sud...).
    J'ai trouvé son blog, "La Choule", au bas de "Côté Ouvert" à mon retour de rééducation. Il m'a tout de suite beaucoup plu. Existait-t-il avant et ne l'avais-je pas vu? Je ne sais pas.
    Ces réflexions sur la notion de "Légendes" a provoqué chez moi comme chez la plupart d'entre vous une onde de réflexion, disons classique d'un côté, mais aussi un peu distanciée par comparaison entre les époques rugbystiques que j'ai pu connaître. Ce que je dis, d'ailleurs et la plupart du temps -au niveau du rugby en tout cas- est du vécu. Pas toujours sur le terrain, mais au moins vu en direct à la télé. Je dois arrêter...Je reprends dans un moment.

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  55. A propos de télé, ce sir les U.20 en apprentissage en direct, exit les féminines qui jouent pourtant le grand chelem et sont d'une autre attractivité question enthousiasme qu'elles nous donnent à partager et qualité du jeu qu'elles nous offrent si généreusement.
    C'est bien dommage, sait pas qui décide, mais méritent bien la fessée !!!!

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    1. Pas de panic Nini ! Les dames c’est à 18:35 et les jeuness gens à 20:50 ce soir sur FR4

      Je remets le lien que Gobe nous avait indiqué et qui est devenu l’un de mes favoris :
      http://programme-tv.nouvelobs.com/sport/rugby/

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  56. Si les joueurs actuels ne se prenaient pas pour des dieux ils pourraient effectivement envisager de rentrer dans la légende.

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    1. Je ne suis pas sûr que les filles se prennent pour des déesses et les jeunes gens pour des apprentis divinités, mais l’enthousiasme des unes et la maîtrise pugnace des autres étaient extrêmement revigorantes .
      Mais il est vrai qu’il est difficile de trouver dans ces deux matches grand chose à imputer au passif de Bernie ou de son spadassin préféré : donc cela n’interesse qu’assez peu les esprits ouverts ...

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  57. Première conférence de presse de Bastareaud. Je décrypte l'interview et reviens vers vous pour vous livrer mes impressions.

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  58. Ainsi donc, en 1963, si ma mémoire est bonne, j'étais dans l'année de mes 17 ans et je jouais à la fois au lycée de Saint-Cloud et au Stade Français. Globalement les règles étaient plus simples que celles d'aujourd'hui et laissaient plus libre cours à la liberté et à l'improvisation. Liberté de taper en touche où et quand bon nous semblait par exemple. Les lignes, les groupes avants-3/4, charnière et arrière étaient un peu plus marqués, nets, qu'aujourd'hui, d'où la définition de je ne sais plus qui sur la composition idéale d'une équipe de rugby...A ce jour, je dirais que 15 joueurs autour d'1,88m;98 kg, bien musclés, un peu rapides et pouvant courir en résistance l'heure réelle que dure un match feraient une parfaite équipe....Somme toute, du XIII amélioré!
    Je reprends encore après une nouvelle coupure de près de trois heures due à la visite de mon ami Jacky Chantelouve, ancien cycliste indépendant de la région Lyonnaise (plus de 200 courses à son palmarès) entre les années 1955 et 1975. Vous pouvez deviner de quoi nous avons parlé....!
    Deux choses:
    - Il n'y a pas que des légendes individuelles. Les collectives existent tout autant. Certains évènements ressortent de l'Histoire qui se déroulait lentement comme un long fleuve tranquille (les peuples heureux n'ont pas d'histoire). Ainsi la Révolution de 1789 marque un soubresaut notable; un pic sur le déroulé de l’électrocardiogramme du temps ....En sport, me vient à l'esprit la révolution de l'équipe de foot Hongroise des années 50-70, et sa création du 4-2-4 rendant vieillot le WM classique. Et, en littérature et les arts en général d'ailleurs, certaines périodes et lieux sont définitivement historiquement légendaires, comme Vienne dans les années 30,Montmartre, puis Montparnasse, et les Beatniks de Jack Kerouac dans les années 50 ...Conjonctions de lieux, de date et d'individus à la manière des trois règles théâtrales. On peut en conclure que, globalement, le légendaire -qu'il soit collectif ou individuel- est fondateur d'un ordre nouveau qui prend lieu et place de l'état précédent et qui restera donc marqué à jamais dans les mémoires, là aussi, individuelles et collectives. La Légende fait trace.
    - Mais revenons à 1963 pour l'anecdote et le deuxième point de mes petites réflexions. Anecdote soulignant la réflexion ou la réflexion faisant apparaître l'anecdote, je ne sais pas vraiment. Les France-Angleterre des années 1960...Rugueux, fermés...des petits scores...Des 0-0, des 3-3, des 6-3...En 1963, 6-5 pour l'Angleterre à Twickenham: 2 buts de Willcox, l'arrière pour 1 essai de Guy Boniface transformé par Pierre Albaladejo. Les joueurs étaient beaux, étaient classes, de classe, certainement.
    Ils courraient droits.
    C'est là le but de mes visions...J'ai le souvenir de joueurs courant droits, même des avants comme Alfred Roques ou Amédée Domenech feintant la passe à l'arbitre de touche pour embobiner l'ailier Young, champion d'Angleterre du 100 yards. Et, en 1962, à l'Arms Park de Cardiff, puisque nous y allons ce week-end, les deux centres, Jacky Bouquet et André Boniface, droits comme des "i" ont décalé Henri Rancoule toute l'après midi aux 50 mètres sans qu'il ne puisse jamais atteindre la ligne Galloise; droit, oui, mais un peu trop lent pour un ailier au long court...Juste bon finisseur et malin de surcroit

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  59. Il manquait ce jour là Christian Darrouy et Jean Dupuy, à gauche n'a jamais être décalé de la même façon.
    En 1963, donc, la charnière Anglaise, mythique elle aussi, Dickie Jeeps, petit roquet élastique à la mêlée et "Le roi" Richard Sharp à l'ouverture. Souverainement droit et élégant. Tous deux face à des sortes de doubles: Pierre Lacroix et Pierre Albaladejo, tout aussi droit et élégant. Un des autres beau joueur anglais se nommait Peter Jackson et était un remarquable ailier droit! Presqu'un peu trop droit pour son malheur. En effet, en première mi-temps, il crochète Michel Crauste dans le côté fermé, près de sa ligne de touche droite. Crauste tend son bras gauche à l'horizontale et Peter Jackson en fit de même avant de retomber à plat dos. Un Oh! presque silencieux dans les tribunes et le jeu continue. La cravate, bras tendu sans action, oui...La manchette, avec un mouvement vers l'avant, non! Seconde mi-temps, mêmes acteurs, cette fois Jackson crochète Crauste à pleine vitesse vers l'intérieur du terrain et même punition du bras droit de Crauste cette fois.
    Les joueurs étaient droits, oui, mais humains physiquement.

    (Une nouvelle visite = une nouvelle heure d'arrêt!!!!)

    Et donc, ne cherchant pas particulièrement l'affrontement, les chocs n'étaient pas rédhibitoires et les règles sécuritaires quasiment inexistantes. Le point clé du jeu d'aujourd'hui est l'association de la masse musculaire associée au professionnalisme permettant une augmentation des chocs qui risque malheureusement de devenir légendaire.
    En résumé, les joueurs d'avant 1995, aux gabarits équilibrés, couraient droits, les jambes bien accrochées au sol, le dos bien placé, la tête haute sur un cou souple et le regard panoramique -au risque de quelque cravate bien sentie- afin d'éviter l'adversaire le plus possible et de libérer le ballon pour un partenaire; ceux d'aujourd'hui, plutôt monstrueux et en forme olympique, la taille avoisinant régulièrement les deux mètres, courent cassés en deux et le plus raz possible du sol, l’œil fixé sur le péquin d'en face du même acabit dans un but de percussion la plus puissante possible et de ne surtout pas donner le ballon à son voisin. Les règles sécuritaires étant devenues de plus en plus drastiques au point que le moindre effleurement au-dessus des épaules peut entraîner essai de pénalité plus carton jaune comme nous avons pu le voir dernièrement.
    J'en resterais là pour ce soir....Bons matches à venir.

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  60. Et donc, après ce bel envoi d'André en ce début des années 60, quand fut inventée l'expression French Flair par les journalistes anglais, voici un retour in vivo et in situ de la première conf de Basta.

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    1. Il est arrivé intimidé et il a fallu lui poser la première question car rien ne venait. D'ordinaire, le capitaine et l'entraîneur qui l'accompagne ont préparé un petit laïus de mise en appétit, genre les trucs importants auxquels ils pensent. Là, rien.
      Alors on a posé des questions. Et il a plutôt bien joué le jeu, naturel, souriant, faussement décontracté. Et puis boum, la cagade. "On m'a souvent manqué de respect" a-t-il lancé en regardant panoramiquement les journalistes présents, plutôt sympas à son égard, et lui le visage soudain fermé. Et il a balancé, quand l'un d'entre nous lui a demandé ce qu'il entendait par là : "vous savez bien de quoi je veux parler."
      Bon ben pour un début, c'est vraiment pas terrible.
      Régler ses pbs perso avec des médias quand on est capitaine tricolore, c'est déplacé. Totalement.
      Nous sommes restés silencieux. Ce n'était ni le lieu ni le moment de lui signaler que l respect ça se mérite, que ses mensonges en Nouvelle-Zélande, son insulte homophobe face à un joueur italien en Coupe d'Europe, tout cela ne plaidait pas vraiment pour lui.
      Sans ça, c'était sympa. Mais il a plombé l'ambiance.
      Question : il n'y a pas quelqu'un qui pouvait le prévenir de ne pas aller sur ce terrain-là ?
      Autrement, vide ou plein, l'Arms Park (oui, je sais) c'est franchement impressionnant. C'est la Scala du rugby.
      Normalement, si vous allez demain sur le site du Principality Stadium ou/et celui de la fédération galloise, vous devriez trouver une interview sur ce thème. In English, if you please, non mais...
      A plus

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    2. Tout à fait d'accord avec toi sur le terrain miné du respect. Faudra lui offrir Aretha Franklin ! C'est bien là où le personnage paraît encore limité malheureusement. Perso, ça reste une nomination épidermique et encore un arbre qui cache la forêt...

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    3. Pas très malin en effet...
      d'un autre côté, vous autres journalistes ne mesurez pas toujours à quel point vous pouvez foutre les chocottes aux gens qui sont en face de vous. Professionnellement (j'étais directeur d'hôpital) j'ai eu très souvent à faire à la presse, essentiellement d'ailleurs quand il y avait eu une 'cagade' dans mon hosto, je te laisse imaginer l'ambiance ! Ca ne m'a jamais vraiment posé de problème parce que j'avais pris le parti de simplement dire ce que j'avais à dire et parce que j'avais compris très vite que deux jours après on parleraiT d'autre chose (et peut-être aussi parce que j'avais sérieusement envisagé dans ma jeunesse de devenir journaliste... sj ! si !)! Aussi parce que, de passage dans une grande structure hospitalière j'avais eu la chance de travailler avec une DirCom qui m'avait appris comment faire... Mais j'ai toujours été sidéré de voir à quel point la plus part de mes collègues était tétanisés à l'idée de se retrouver devant un micro ou une caméra ("affronter la presse", comme ils disaient). Peur de dire un mot qui pourrait être mal interprété, mi-trouille mi-rancoeur de devoir répondre aux questions d'un mec qui avait sorti un papier incendiaire quelques temps avant... et pourtant ces types étaient bardés de diplômes et dirigaient des boîtes employant deux ou trois mille personnes ! Alors un jeune gars qui n'a pour tout bagage que de savoir à peu près tenir un ballon, pensez ! Tout costaud qu'il est, il devait péter de trouille et il a fini par lacher justement ce qu'il avait à la fois envie et peur de lacher...
      Entendons nous bien, je ne dis pas que Basta a été bon sur ce coup. J'essaie simplement d'expliquer comment un garçon en apparence plutot costaud, qui a certainement du être briffé par le service com de l'EdF, qui savait certainement qu'il ne fallait pas qu'il dise ce qu'il a dit, a pu finalement le dire quand même...

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    4. Il faut quand même dire que c'est sans aucun intérêt tout çà!
      C'est le côté sombre du monde sportif -actuel en particulier- et social qui m'a fait d'ailleurs le fuir plus souvent qu'à mon tour.

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    5. Daniel (au fait, seras-tu à Treignac ?), d'accord avec toi et ça demande un minimum de préparation. En fait, tu ne parles pas aux journalistes tu parles aux supporteurs du XV de France et au grand public. Alors, il y a des faux trous qu'il ne faut pas prendre. Personne, je dis bien personne, ne lui a posé une question du 2009 et Wellington. Par respect pour lui, et la fonction qu'il occupe.
      C'est lui tout seul qui a mis ça sur le tapis. Rouge. Et nous avons été assez respectueux pour ne pas foncer dans la piège et nous sentir à notre tour attaqués.
      Et pour l'affaire, je dis qu'il n'a toujours pas dis la vérité. Ce qui est gênant quand on est censé représenter la France. Même si tout le monde a la possibilité de commettre une erreur de jeunesse sans trainer ça toute sa vie.
      C'est le message que nous voulions faire passer en conf de presse, parler avec lui de tout sauf de 2009. Il aurait dû le comprendre ou en tout cas être préparer à gérer cette première conf. Comme il est préparé à jouer.
      A plus

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    6. Mais oui il y sera à Treignac 2019 - voir ci-contre - j'en connais un qui a dû commencer à fêter la St Pat' avant l'heure ... Sinon Richard, tu n'as pas répondu à sa suggestion de faire le prochain Quinconces à Romans ou alentours ...et je dois dire que ça m'intéresse ... tiens pour le coup je copie son message ici, il est sur ta chronique précédente il parlait pinards avec Sergio,
      "Daniel 11 mars 2018 à 15:53
      Oui bien sûr ! en l'occurence il s'agissait d'un crozes 'les jalets' de Jaboulet...
      Si tu veux quelques adresses, pas de problème !
      Richard, à quand un raout à Romans, vieille terre rugbystique et proche de quelques unes des meilleures appellations de notre beau pays qui en compte pourtant beaucoup ! Je peux me charger de la tournée des caves !!!"

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    7. Moi, tout me va, Sylvie. Faut juste trouve le lieu et le cadre pour nous accueillir aussi bien qu'à Treignac. Voire mieux, si possible.

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    8. Ben non, je ne serai pas à Treignac pour cause de réunion de famille, et aussi un peu d'éloignement ! En voiture c'est 6h, et en train c'est même pas la peine d'y penser !
      Mais j'espère bien un jour partager les agapes de habitués de ce blog pour en apprendre un peu plus sur ce jeu qui me passionne mais que je connais si mal et auquel je n'ai que très peu joué, et encore entre copains sur le stade municipal...
      Merci à Gariguette de rappeler ma suggestion romanaise ! je la soupçonne d'avoir comparé les distances sur ViaMichelin !!!

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    9. Daniel, pour aider Sylvie à déplacer les Quinconces à Romans l'année prochaine, trouve-nous un gite avec une dizaine de chambres (dont certaines doubles), une grande salle de réunion, une cuisine et si possible un cadre sympa. Tu sens que c'est jouable ?

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    10. Avant cela, pense tout de même à changer la date des Quinconces de cette année là haut parce que là c'est écrit 2019 !

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    11. Merci Garriguette. J'avais zappé la réponse avec le changement de chronique. Donc, perso je suis évidemment pour. C'est vrai que ça reste assez accessible à tous. Pour la dégustation, je pense qu'on peut gérer avec Daniel. Hier soir, j'y étais (en dégust.) chez 1 ex rugbyman ayant joué à Valence/Bourgoin/Romans/Aubenas (chez Cyril Palisse à Pont de l'Isère, tu dois connaitre Daniel ?). Excellent pour 50 € (11 vins+repas qu'il prépare lui même).
      Sinon Italie/Écosse : pas grand chose à déguster surtout chez les écossais, méconnaissables. Le vin italien est plutôt pétillant style Prosecco.

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    12. Merci Garriguette. J'avais zappé la réponse avec le changement de chronique. Donc, perso je suis évidemment pour. C'est vrai que ça reste assez accessible à tous. Pour la dégustation, je pense qu'on peut gérer avec Daniel. Hier soir, j'y étais (en dégust.) chez 1 ex rugbyman ayant joué à Valence/Bourgoin/Romans/Aubenas (chez Cyril Palisse à Pont de l'Isère, tu dois connaitre Daniel ?). Excellent pour 50 € (11 vins+repas qu'il prépare lui même).
      Sinon Italie/Écosse : pas grand chose à déguster surtout chez les écossais, méconnaissables. Le vin italien est plutôt pétillant style Prosecco.

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    13. Ca doit pouvoir être jouable, j'ai quelques endroits en tête mais j'ai besoin de quelques renseignements pratiques pour commencer à prospecter et te proposer quelque chose :
      - quelle période ?
      - combien de personnes ?
      - quelle formule ? pension complète ? demi pension ? on cuisine nous-même (vu ce que je lis sur ce blog, il doit y avoir des compétences dans le groupe !!!) ?
      - en ville ? à la campagne ?
      - quelle fourchette de tarifs ?

      Pour Sergio, non je ne pas connais Cyril Palisse... Je ne suis pas à Romans depuis très longtemps et je ne connais pas du tout le milieu rugbystique local. Pour moi le rugby, c'est la télé. Roger Couderc pour le baptème, Pierre Albaldéjo pour la confirmation et depuis j'ai perdu la foi !!
      Au fait, tu es de la région ?
      Allez les bleus !

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    14. Suis de Valence et sur Valence. En tout cas bonne adresse C. Palisse. Il se déplace aussi. Vait regarder aussi de mon côté pour gîtes.

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  61. Bonjour
    Pour compléter cet article, je vous remets en mémoire un article de février 2016, où Ritchie nous parlait de ce projet d'anniversaire avec son papa.
    http://archivescoteouvert.2cbl.fr/2016/02/21/land-of-my-fathers/
    Letiophe, l'archiviste...

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  62. Soirée France 4. Vu des p'tits gars qui se sont inexorablement emparés du Tournoi malgré un joli sursaut anglais face aux Irish. Il leur faut deux ballons pour aller à l'essai, il en faut vingt aux Gallois pour qu'ils n'y aillent pas (oui, je sais, c'est une formule médiocre, mais ça fait plaisir). Plusieurs joueurs très prometteurs dont il sera bien évidemment intéressant de suivre la carrière. Leur arrivée, presque en masse, relancerait l'idée de deux poules de huit, bien que je n'y crois guère.
    Les demoiselles en bleu ont inventé une nouvelle et convaincante façon de séduire et, si je puis me permettre, de passer un bon moment. Ah, les Françaises, faut s'les farcir ! Traduit du welsh, of course.
    Alors comme ça, Basta est rancunier. Qu'il le soit encore quatre-vingt minutes et ça m'ira. Ce sidi, la manie de traîner tous les quatre matins en conférence de presse des p'tits gars qui adorent foncer dans les pièges les plus gros tête baissée et micro ouvert me pompe l'air. L'habitude a forgé des sélectionneurs cucul la praline, elle fera des joueurs ducon la joie.

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    1. Du con la joie et peut être cache ta joie... les gallois ont encore en travers du poireau l'épisode du protocole commotion de fin de match de l'année dernière...

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  63. Lorsque l'on regarde les quelques fois où nos internationaux des années 60/70, et des "légendes" parmi eux, étaient interviewés, c'était pas brillant-brillant non plus, mais ça restait plus "humain" because (t'as vu Gariguette je speake anglish me aussi)pas de réseaux sociaux et des relations qui étaient de confrérie en quelque sorte. Ces jours-ci les pauvres gars -jetés en pâture because (sic !!!)contrats et obligations- ressemblent plus à des poissons rouges dans un bocal avec des prédateurs autour.
    Pas de leur faute, le sérail n'élève pas des poètes, ni ici ni ailleurs.
    Bon, hé, à part ça, vu la dernière demi heure hier des filles, c'était pas trop difficile certes, mais quel appétit de jeu pour marquer et ne pas encaisser d'essai, joli exemple de ce qu'il va falloir faire tout à l'heure, les gars, allez les bleus !!!!!!!!
    CAB bel exemple du monde pro, ça tangue et piétine depuis des mois, et à l'approche des dernières et importantes échéances on dit au manager général d'aller ramasser des cèpes et de pantoufler devant la télé, pas sérieux !!!!
    Allez, à la santé de tous les cucul la praline et ducon la joie qui peupleront toujours nos pelouses mais n'empêcheront jamais le jeu de vivre et le ballon de rebondir là où il veut.

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    1. Sorry, mais quand tu parlais à Jean Prat, à Walter, à Rives, Trillo, Darrouy, et pour la générations suivante Galthié, Pelous et Ibanez, tu avais de sacrés belles réponses. J'en sais quelque chose, je les ai eu en face de moi. Dusautoir, lui, c'est arrivé sur le tard. Il s'est lâche sur la fin. Mais quelle intelligence. Papé et Nallet du grand naturel. J'ai même réalisé ma meilleur interview en 2011 avec Papé à Auckland.
      J'ai trouvé Bastareaud plutôt bon d'ailleurs, vendredi à Cardiff, et je n'étais pas le seul. Jusqu'à sa sortie sur le respect. La phrase de trop. Mais nous avons été gentils de ne pas relever.

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    2. Et pan sur les doigts le Nini, non mais !!!!
      Pour info, dans ces points presse combien de journalistes, et sur le nombre combien de ceusses qui connaissent vraiment le rugby, son sport et son environnement, sa culture, et tiens qui y ont joué même ??
      Mais tout d'accord avec toi sur les personnages que tu cites, une remarque ils étaient nombreux à avoir de l'épaisseur, aujourd'hui plutôt des produits usinés formatés et sans aspérités, à personnalités transparentes.

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    3. Nini, beaucoup de journalistes de rugby ont joué à ce jeu, mais ça ne fait pas un bon professionnel dans le domaine des médias que d'avoir tâté le cuir. Ca aide, certes, mais ça ne fait pas tout.
      Pour parler des joueurs, il y a de beaux produits : Poirot, Gomes Sa, Gabrillagues, Camara, Babillot, Tauleigne, Machenaud, etc... Ils ne sont pas comme les anciens (Walter and co) qui eux mêmes avaient plus d'égo que les anciens anciens (Prat, etc...)

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    4. Retrouvé cet article sur le "faut-il y avoir joué ? " : «Je ne sais plus si c'est à propos du rugby qu'Antoine Blondin a écrit qu'il n'était pas besoin de s'être promené avec des plumes aux fesses pour écrire sur les Folies Bergères, se rappelle drôlement Pierre-Michel Bonnot. Mais j'ai eu souvent l'occasion de citer cette formule à des joueurs et l'une des deux seules fois où je me suis fait coller au mur d'un vestiaire –aux temps innocents où l'on était invités à y pénétrer– c'est lorsque au fameux “tu y a joué toi?” d'un talonneur un poil rustique, j'ai répondu pour plaisanter “non j'ai fait danse classique, mais dans le fond c'est la même chose”.»

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  64. Enfin toi, au moins, il me semble que tu en fais discrètement état dans ton compte rendu (et c’est très bien!) alors que beaucoup de confrères ne semblent pas en parler. Tu le prends avant le match discrètement et tu lui dis tout ce que les autres n’osent pas lui dire... ça l’aidera le garçon pour la suite et ça va décupler sa motivation...
    Faudrait pas qu’il se prenne pour Bertrand Cantat tout de même...

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  65. Irlande Angleterre, le verrais pas, ma dame et fagot ont d'autres exigences et priorités, me raconterez. Je mets toutes mes pièces de monnaie sur l'Angleterre

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  66. l'Italie est en train de battre l'Ecosse ...24/12 3 essais ..pas fini mais c'est bien

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    1. J'espère que ça ne va pas donner l'envie à Parisse de faire une saison de plus avec le XV d'Ecosse ;-)

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  67. je ne crois , le beau sergio est quand même fatigué pour un ITALIEN !!!ahahah

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  68. Les 5 dernières mn fatales aux italiens. Belle collection de cuillers de bois malheureusement pour eux

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  69. La brochette de ceusses de 68 à Cardif où le couvercle vient d'être fermé sur le bocal...

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  70. Ringrose on the Rose ! Abeilhou Marconnet la cueillère de bois 👍👍👍

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  71. l’Irlande mène , cela nous promet du jeu

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  72. Réponses
    1. Ben non ... clinique pour opération ...
      sinon quelle maitrise hein , pas beaucoup de mauvais choix

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    2. Jeu chirurgical dans tous les compartiments .... Marée verte à London

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  73. En parlant des anciens de 68 , qui sait ce que devient Christian Carriere ? superbe joueur

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    1. ah sans lunettes on ne peut pas bien se relire, merci Tautor de réparer cette injustice au beau Christian

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    2. Faut qu’ils recollent maintenant les Anglais ... car ils seront cuits à partir de là 55/60 ieme comme depuis le début du tournoi notamment contre Galles et l’Ecosse

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  74. Percussions, groupés pénétrant,le beau jeu pénalisé

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    1. Belle réaction ! Faut sauver la patrie peu importe le style la

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  75. God save Saint Patrick today !!

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    1. Beer and beer et à nous les p'tite anglaises pour la fessée qui n'ont qu'à bien se tenir

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  76. Toi Tautor , on sent que tu n'aime pas l'anglais depuis Jeanne d'Arc et Napoléon

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  77. J'adore Sir Elton John, Churchill, Stonehenge et Londres ... À nous les petites anglaises Marco 😂😂😂

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    1. d'accord , mais les anglaises sans moustaches ....et j'aime beaucoup Oxford , terriblement harry potter ...

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  78. Les anglais avec Sainclair. Où est D. Wilde ? Les irlandais pas amicalement vôtre

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  79. Suis assis entre Brian Moore, Shane Williams et Thomas Lombard en salle de presse. La bouffe est dégueu mais les commentaires savoureux. Pour Moore, qui connait un peu le rugby anglais, le pb de la Rose est le suivant : "Pas de franchisseurs et donc comme le jeu de passes anglais n'est pas assez sophistiqué pour faire douter l'adversaire, ça reste unidimensionnel. Mais surtout, il n'y a pas de libération rapide. Les Irlandais sont unidimensionnels, mais ils nettoyent bien leurs couloirs de jeu."
    Voilà.

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    1. Des nettoyeurs qui salissent le blanc anglais

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    2. Ce qui revient à dire qu'en rugby, quoi que tu fasses, fais le bien.
      C'est valable aussi pour plein d'autres choses...

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    3. Et des anglais même pas dimensionnels épicétou.

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    4. Tu cotoies l'Urssaf my God ...

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  80. Ca sent le chômage pour E Jones ....

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