lundi 9 décembre 2019

Rugby au chantre

La première fois, il m'a été donné de rencontrer feu Denis Lalanne en dévorant Quinze coqs en colère, publié à l'heure où Saint-Germain-des-Prés s'embrassait. Cette découverte ne survint que quelques années après les événements. J'avais quinze ans. Jo Maso terminait sa carrière internationale à mon plus grand regret après avoir été chercher en gare de Lyon celui qui allait devenir son partenaire au centre de l'attaque du XV de France, notre ami Christian Badin, histoire d'assurer passionnément le lien, de transmettre davantage qu'un ballon : un souffle.
Ce chantre avait beaucoup de robustes partisans, principalement des lecteurs de L'Equipe. Les détracteurs se trouvaient Cité d'Antin. Ses ouvrages se transmettaient comme on enveloppe une offrande. Il y avait effectivement quelque chose de sacrément ésotérique à découvrir avec autant de détails l'intimité de l'équipe nationale et celle de ses héros, tous dignes de mythologie. A cette époque, l'Olympe ovale, située rue du Bac, recevait l'élite en blazer du rugby français avec son coq doré sur la poitrine ; elle aurait sans aucun doute arraché le Dodo carmin à grosse queue qui le symbolise aujourd'hui.
L'élégant Béarnais écrivait, donc, en 1968 : "La plus belle idée que Jean Prat se fait du rugby, c'est celle du "rugby jusqu'au bout", d'une famille qui réunirait Dauger, Martine et Maurice Prat, Gachassin, les Boniface, Maso, enfin tous les créateurs de jeu à la main - et non seulement parce que c'est beau, mais aussi parce que ça gagne !" L'épiphanie qui sortit de l'Evangile selon ce Denis germa lentement en moi avant d'accoucher trois ans plus tard d'un essai intitulé Rugby au centre, co-écrit avec mon ami Jacques Rivière.
Nous sommes effectivement remontés à la source, celle de Jean Dauger qui irriguait en 1984 jusqu'à Christian Bélascain, Didier Codorniou et Philippe Sella, après être passée par Jean-Pierre Lux, Jean Trillo, François Sangalli et Patrick Nadal. Cette quête, riche de ce qui allait s'inscrire en convictions solides comme l'amitié, fut certifiée authentique par l'initiateur de cette rêverie au centre, que ses imitateurs comme les jaloux surnommaient "le Pape du rugby".
Au Renoir, pignon sur rue à Mont-de-Marsan, Patrick Nadal nous invita, Jacques Rivière et moi-même, ainsi que Denis Lalanne, à fêter dignement l'anniversaire de la sortie de cet ouvrage qui magnifiait autant qu'il décortiquait le jeu "à la Française", ce French Flair tant décrié et alimenté depuis un demi-siècle par l'art des centres, leur création associative, les espaces qu'ils ouvraient aux autres. Fraîchement engagé à L'Equipe, c'est à cette occasion que je croisais in situ mon grand aîné, la référence de ce qui allait devenir ma profession.
L'Homère d'Ovalie ne fit pas, ce jour-là, grand cas de ma présence, occupé qu'il était à croiser la métaphore avec les fameux joueurs dont il avait su si bien épouser la trajectoire éblouissante. Mais nous nous retrouvâmes à battre l'amble sur le pavé en direction du restaurant situé à une portée de drop du Renoir. Tout en regardant loin devant lui, il me glissa : "Ce livre, j'aurais dû l'écrire..." Venant de l'inventeur du terme "cadrage-débordement", jamais regret ne fut aussi élogieux à mes oreilles.
Denis Lalanne avait su, avant tout autre, jeter des ponts entre le rugby et le tennis, puis avec le golf. Des ponts entre les générations d'internationaux aussi, initiant l'analogie entre Denis Charvet et Jo Maso, Yannick Jauzion et Jean Dauger, tout de bustes. Il relia la littérature et le journaliste, la gothique germanopratine dans le sillage des Hussards et les récits picaresques nourris au magret de canard sans jamais pontifier. Pour cela, davantage que souverain il fut prophète.
Lui parti s'éteint définitivement l'ère de l'épopée, et resteront allumé les écrans plats. L'époque où il séparait le bon gré et l'ivresse du commun grossier nous valait double part de rêve. Repassés désormais en boucles lasses, les essais couvrent nos débits de fin de semaine. Nulle part d'espace pour enjoliver, développer, rehausser : tout est visible. Mais rien ne se regarde. Denis disparu, s'en est allé l'artisan des vocations à sa façon auguste de jouir du jeu et d'élever sans ironie les hommes à travers la vertu de leurs défauts. "C'était un gentil", a dit de lui Lucien Mias en hommage. Oui, un gentilhomme de tact et d'estoc qui touchait juste.



105 commentaires:

  1. Avant d'éteindre l'ordinateur, je tombe sur ton bel hommage. Un peu différent des autres déjà lus; et c'est bien. Ce côté intime, personnel...Et puis cette évidence que la boucle est bouclée et que l'on parle d'autre chose maintenant.

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    1. Intime, personnel, oui, même si ce géant du journalisme n'était pas facile à approcher et encore plus à percer.

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  2. Lire "Le temps des Boni" m'a laissé l'impression, très prenante, que l'auteur, en nous racontant André et Guy, se retournait sur sa propre jeunesse.
    Lire ta chronique, Richard, me laisse un peu cette impression, comme si tu te retournais sur tes débuts dans le métier.
    Nous ne sommes que de passage.

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    1. Pipiou, ça fait déjà un petit bout de temps que je me retourne sur mes débuts... dans la mesure où aujourd'hui est devenu froid, distancié, lisse. Mon passage commence à arriver à son terme.

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  3. Faute de Télé , ni même de radio diffusé, le rugby il fallait l'écrire, le conter, jusqu'à le chanter.
    Balle au chantre, comme un retour aux sources

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    1. Il faudrait pour cela, Lulure, n'écrire que sur les matches de Fédérale 2. Tout le reste est filmé et donc sans poésie.

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  4. Le Rugby est triste... Son menestrel nous a fait sa reverence. Merci pour tout..

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  5. Les coqs ne sont plus en colère et c'est ben dommage-able. Chantrer, finalement était plus facile avant. Denis Lalanne s'en était fait l'é-vocateur héro(s)tique en tête de mêlée. Parce qu'aujourd'hui c'est plutôt la chantrôse, s'il n'y a pas de muses en top 14 et ailleurs. Bonjour la transe mission. Et ça n'est pas suite à cette dernière CDM que l'inspiration en talons aiguille risque de s'élancer. Plutôt la chute comme cette miss France...
    T'as beau être gentil...

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    1. Sergio, effectivement, on s'a-muse moins. Et puis les joueurs se referment et après être passé par le responsable média du club et l'agent du joueur pour disposer de quinze minutes avec un mec en survêtement, le naturel a disparu.

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  6. Bel hommage cher Richard !
    Denis Lalanne fut mon premier auteur sur le Rugby et avec lui j'ai fait ce merveilleux voyage en Afrique du sud et ensuite Denis Lalanne m'a conduit vers Antoine Blondin, Kleber Haedens, Roger Nimier, Michel Déon et sur le tard Christian Montaignac qui ne manquait pas une année de m'envoyer l'année du Rugby dédicacé car son amitié même a travers la mer fut de celle que nous lecteur aimons vivre.
    Denis Lalanne c'est les mots qui jouent avec brio comme jouaient nos centres et ce n'est pas faire injure à Christian Badin qui lit le blog de dire qu'avec tous les autres ils ont enchantés nos jours de rugby ; ils étaient beaux , ils étaient des seigneurs et conquéraient le monde de l'ovale.
    Le ciel se pare d'une nouvelle étoile et en le regardant ainsi on est moins triste..
    Bonne journée

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    1. Merci, cher Marc !
      Ah, Christian Montaignac... En fait, une fois les ouvrages de référence (le grand combat, la mêlée fantastique, quinze coqs en colère) rédigés par Denis Lalanne lus, c'est vers Christian Montaignac que je me suis dirigé. Ce fut un très grand honneur que ce journaliste à la plume poétique et nerveuse préface "Rugby au centre" et m'ouvre les portes de L'Equipe Magazine.

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  7. Merci Richard pour cet hommage, en nous faisant partager ton souvenir avec Denis ! "Le temps des Boni ", le temps du bonheur !... à lire pour nos jeunes générations !
    "Il n'y a pas de chose plus vivante qu'un souvenir !" F.G. LORCA

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    1. Hello Christian... Jo était venu te chercher à la gare d'Austerlitz, c'est ça ? Ou gare de Lyon ? Je penche pour la deuxième...

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  8. Homère était donc un hussard ...
    "Le hussard est un cavalier militaire appartenant à la cavalerie légère. Les hussards furent avant tout employés pour la reconnaissance et les raids pour approvisionner l'armée en marche .Avec le temps, ils devinrent une troupe d'élite à l'uniforme coloré "
    Hussard et pas Grognard, la différence se situant sans doute dans l'élégance du style et de la conduite de vie. Belle comparaison qui va au delà du littéraire, au delà même du rugby dans un monde qui pense aujourd'hui que "Martine et Maurice Prat" fait probablement référence à un couple mythique . "Le monde perdu" pourrait être un autre titre, ou Le hussard de l'Ovale .
    L'hommage rendu par Richard est ainsi un juste mélange de tristesse devant la perte et de nostalgie féconde au souvenir des temps anciens ... et on pleure et on rit à la fois .
    Denis Lalanne s'est donc avancé en éclaireur raffiné, faisant découvrir le rugby et sa geste plus que ses gestes, bien désolé de ses dérives au show écrivant "Il ne faudra pas s’étonner non plus que notre Top 14, autoproclamé phénix de ces lieux, soit cordialement détesté dans tous les pays victimes de sa folie des grandeurs." plus loin il évoque son " dévergondage" et ce sport qui ne cherche plus qu’à se donner vulgairement en spectacle" .
    Il semble qu'en plus d'une de ses meilleures plumes, le rugby ait perdu un de ses guides .

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    1. Si Blondin fut assurément un Hussard bleu Lalannes demeura, lui, le hussard des Bleus, Homère pas si aveugle de la geste ovale auquel la muse « a pris les yeux mais pas la douceur du chant » chantant donc l’épique, les piques...un pic de journalisme littéraire. Un hussard noir de la république du rugby dont la noble mission fut d’instruire et rêver des générations d’amoureux du jeu et des mots.

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    2. Les Hussards germanopratins portaient très à droite (Nimier, Morand, Blondin, Déon, Perret) en réaction à l'existentialisme sartrien puis au nouveau roman.

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    3. De Jacques Perret, j'engage à lire, outre le reste, son petit livre "Articles de sport", réédité en poche par la Table Ronde, qui est, comme toujours, d'un humour rare. Dans la veine des articles de Blondin, mais plus discret, moins noir, plus détaché.

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    4. Il me semble qu'il a (Perret) préfacé "le grand combat".

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    1. Mitou bravo pour. cet hommage

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    2. Merci Mitou. Pour ceux qui ont besoin de décryptage, "Mitou" vaut pour mon ami Bertrand Fourcade, ancien arrière de Lourdes aux côtés des Halcarren et Gachassin, puis coach de Tarbes finaliste et entraîneur de l'Italie... Bienvenue sur Côté Ouvert, Mitou...

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  10. "Un hussard noir de la république du rugby "
    Assurément le plus bel hommage, merci Pom.
    Allez rue Faubour-Montmartre.

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    1. l'expression hussard noir fait référence aux instits de la 3e République, je crois qu'il était plus esthète qu'instituteur ... mais la phrase de Pom est belle alors ...

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    2. Bien sur, mes héros ultimes, et Monsieur Lalanne était comme eux d'abord un passeur.
      Un témoin,un informateur avant tout, un précurseur aussi et c'est ainsi que la comparaison de Pom fait sens.
      Allez,et en plus, en plus c'est bô, vrai....

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    3. Passeur, en rugby, ça fait sens, non ?

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    4. Et l'existence qui la precede...

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    5. A mes yeux, Denis ne passait pas, il perçait. Il était plus perceur que passeur. Il franchissait. La barrière entre la généralité et l'intime, le journalisme et la littérature...

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  11. En revanche, je suis toujours autant sidéré (mais je ne devrais pas) par le manque de culture ovale de certains de mes confères parmi les plus reconnus.
    Si effectivement, Denis Lalanne a bien "inventé" l'expression "cadrage-débordement", ce qu'il m'a fait savoir très vite après avoir lu et chroniqué "Rugby au centre" dans L'Equipe en 1984, c'est Jean Dauger, alors chroniqueur pour Paris-Presse qui a inventé "les gros pardessus".
    Le pose ça ici en sachant bien que mis à part pour les visiteurs de ce blog, cela restera lettre morte.

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  12. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    1. Trouvé sur "Fenêtre ovale", petits extraits de Jean-Paul Dubois (Goncourt 2019 "Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon"), sortis de la revue "Tampon"...

      « Ce que je reproche à la presse spécialisée, c’est de ne pas déconstruire leur sujet et de ne pas me dire pourquoi un type comme moi peut avoir honte de regarder du rugby. C’est vraiment embarrassant d’en regarder. Politiquement, économiquement, du point de vue éthique, il n’y a plus rien qui tient debout ».

      " Comment on arrive à rendre ridicule un sport qui au départ est quand même intellectuellement très intéressant ? Comment être aussi médiocre avec un sport aussi sophistiqué ? Le rugby est le règne de la complexité et vous avez pour diriger en France une espèce de mec qui ne tiendrait pas six mois dans une conception automobile véreuse. Je ne comprends pas. »

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    2. La presse spécialisée ne va pas scier le branche sur laquelle elle est assise en dénigrant le Top 14. Mais ce que Jean-Paul Dubois souligne, c'est que nous sommes à l'ère du télévisuel. Nous "regardons". Et donc il faut que le spectacle soit à la hauteur du temps passé devant l'écran.
      JPD appartient, comme beaucoup d'entre nous ici, à une génération qui participait, en tant que public. Nous allions au stade, soutenir une équipe. Qu'elle joue bien ou mal. Nous étions partie prenante et pas distanciés.
      "Politiquement, économiquement, du point de vue éthique, il n'y a rien qui tient debout" ? Dans les années 60/70, c'était bien pire qu'aujourd'hui. Le rugby de France était politiquement très proche du pouvoir (De Gaulle, Pompidou...), l'argent circulait en abondance sous la table (amateurisme marron) et les grands coups de pompe dans la gueule et les vilaines bagarres générales laissant des mecs KO et défigurés étaient monnaie courante. Sans parler de présidents en prison pour abus de biens sociaux afin de payer leurs internationaux (Béziers, Toulouse, etc)Donc, sur l'éthique, je pense que la nostalgie l'emporte ce Goncourt.
      Quand on voit certaines performances collectives et individuelles récentes, elles n'ont rien de ridicule, ni de médiocre. Que le rugby soit complexe, c'est une évidence et c'est sa force. Autant que son intérêt.
      Quant à Bernard Laporte "espèce de mec", quand on a connu les décennies Ferrasse, Basquet et Fouroux, on peut considérer qu'il n'est pas à cette hauteur de dictature, même éclairée...

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    3. J'apprécie Jean-Paul Dubois mais il est trop "noir" pour moi, trop désabusé, cynique, nostalgique et pour tout dire, semi-dépressif.
      Et pourtant, je suis critique sur l'évolution de ce sport.
      Mais le regard que ce Goncourt porte sur le rugby - depuis quelques temps déjà - ne me parle pas. J'ai l'impression qu'il a la cataracte ;-)

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    4. ben en même temps, scier la branche quand on s'appelle Dubois ...

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    5. Ah oui, pas mieux !
      Que Dubois conspue les dérives du Rugby vers le spectacle me va très bien,pour le reste il ne doit regarder que du top 14, au mieux.
      Pour Monsieur Lalanne, d'abord passeur au sens de témoin, vulgarisateur dans toute la noblesse du terme, et puis perceuse, novateur par son talent,non ?
      Allez Chevreuse .

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  13. Ecoutez, moi je me régale avec le Premiership avec des joueurs très élégants sur le terrain, rapides et qui semblent avoir une intelligence de jeu supérieure à la moyenne de nos joueurs . Un gars comme Henry Slade est très beau à voir jouer - faîtes pas les blaireaux please, OK il est beau gosse mais je parle rugby là ! - Farrell pareil, Daly, Simmonds, May, Cowan Dickie dans un autre style ...
    En revanche et là Ritchie tu vas sans doute pouvoir m'éclairer - et aussi Steph ? - je ne trouve pas que les auteurs Brits fléchés "rugby" soient très intéressants, aucun n'a le souffle, la verve idéale pour chanter/ chantrer ces super joueurs . Brian Moore est sympa à écouter et tweete avec talent parfois mais pas d'ouvrage qui ait la profondeur de nos écrivains . Sinon les mémoires des joueurs c'est bien mais ce n'est pas très inspiré ni inspirant !
    En gros je me demande si la créativité littéraire française ne provient pas aussi de la médiocrité du jeu proposé - on sublimerait pas un peu ? - Ou bien est-ce tout simplement parce que la génération actuelle d'auteurs de rugby est un cran en dessous ? Ou encore - mais ça peut être "et" - les journalistes sportifs Brit n'en ont rien à cirer d'écrire la geste de leurs bons joueurs !

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  14. Il faut peut-être faire une distinction entre les écrits "littéraires" et les autres.
    Autant n'existe-t-il (peut-être) pas dans la vie littéraire britannique l'équivalent de nos Blondin, Lalanne ou Perret, autant la production anglo-saxonne sur le rugby comme jeu (historique, technique), est sans doute bien plus étoffée que chez nous.
    Ritchie nous éclairera là-dessus, mais en France, pour ce qui est de l'histoire globale du jeu, à part le pavé de Garcia et la "bible" de Jean-Pierre Bodis, il n'y a pas grand chose (j'excepte les propres livres de Richard, mais, sauf erreur, ils n'ont pas de prétention "globale", et sont un peu seuls, du reste...).

    Et puis la littérature française sur le sujet tient à une époque (l'après-guerre) et ses besoins, un cadre (la dimension épique voire truculente du jeu, de ses acteurs et de leur narration ne s'accorde-t-elle pas à l'exubérance méridionale ?), voire un espace de niche ? Il y a en France une (petite) tradition de littérature de sport que le milieu littéraire accepte comme exutoire, mais qui ne saurait équivaloir aux écrits "sérieux" de la "vraie" littérature. Ou on agit, ou on écrit; les deux sont chez nous inconsciemment incompatibles, alors que les anglo-saxons (et leur littérature -ou même leur cinéma-) sont beaucoup plus ouverts à cette bivalence culture sportive-culture intellectuelle. Il y a des exceptions, bien sûr, mais il suffit de voir comment le milieu littéraire, en France, a tendance à considérer avec une certaine condescendance les écrits venant de journalistes; alors que dans les pays anglo-saxons, et particulièrement aux USA, la frontière entre les deux est parfaitement floue, si elle existe, et les va-et-vient permanents. En France aussi, des écrivains ont été journalistes, mais la séparation des activités est nettement marquée, notamment dans les études universitaires sur les auteurs. Alors qu'aux USA, écrire (et écrire de la littérature) est quelque chose qui s'apprend comme la plomberie ou l'informatique. Notre système universitaire est encore loin de cette perception pragmatique.

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    1. Je ne pensais pas du tout aux américains mais aux Britanniques et mon propos était limité au rugby mais soit ! .. les Auteurs amerloques se prennent tous pour des athlètes ( c'est de Norman Mailer) et parfois étaient de bons sportifs. Les plus grands ont été journalistes sportifs Hemingway, Mailer, Kerouac .. puis Dom de Lillo, Roth ont écrit sur le sport .Normal le champion incarnait the American dream y compris quand ce rêve se cassait la figure . J'ai un peu Googlé et il semble que la littérature britannique et associés soit presque exclusivement consacrée au football et notamment aux somptueuses années 70 . Le plus drôle c'est que des auteurs majeurs ont tous pratiqué un sport et parfois à un niveau plutôt élevé ! Pinter, Conan Doyle, Barrie, Pinter, Tom Stoppard et incroyable ! Samuel Beckett ! Ce sport c'était le cricket .

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    2. Je reviens sur ton idée de "niche" , c'est vrai que le rugby "littéraire" reste confidentiel, il faudrait qu'un auteur reçoive un prix prestigieux pour sortir de cette niche. Je pense aussi que le rugby a des fondements dramatiques tres importants, ne serait-ce que la "petite mort" des joueurs pourrait constituer un sujet de roman passionnant, après il faut un style et bien évidemment une culture rugbystique démesurée. Avis aux amateurs !

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  15. Dubois , je prefere "une vie française " semi dépressif mais très drôle aussi et au fond content d'être la , de profiter de la vie , de sa grand paternité et d'un métier qui lui permet de vivre comme il l'entend . Admirateur de Philip Roth que j'ai beaucoup aimé lire et que relis encore . Bref j'aime bien son écriture et ses paradoxes que nous avons tous , il l'admet clairement pas d'histoire hein !

    Sur le Rugby je ne partage pas la vision de Dubois mais je la comprend comme ceux ici qui regrette ses dérives ... Pour paraphraser Eric Champ ce que je regrette dans le Rugby actuel c'est " le rdv avec la banane merde ! " Faudrait pas que le boulot les emmerdent , manquerait plus que ça , cette partie "déconne " , plaisir évident d'y être , d'en faire partie me manque ...ils ne la transmettent plus Pour le reste non franchement , les tours de manivelles , les coups dangereux , les matchs chiants jusqu'au bout de la nuit , si si y en avait plein aussi ....Ca ne manque pas ...et techniquement , en vitesse en intensité c'est autre chose , on l'a dit et répéter attention à l'intégrité des joueurs . Enfin le synthétique suis pas d'accord , la pluie , le vent , la boue , ça fait partie du lot

    Je ne partage pas non plus sa vision qui confine au cliché de l'Amérique mais one again , j'aime le lire , talentueux meme su nous ne sommes ni dans la noirceur et la talent de Celine

    Pour Denis Lalanne , bien évidement je l'ai lu mais je ne me sens pas compétent pour passeur , perceur ou autre pas assez connu ..
    Je signe pour 93 comme lui en tout cas

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  16. Jean Echenoz, Medicis, Goncourt et autre a bien écrit sur le sport et la pratique sportive, peut être une exception car son titre"courir" retrace la vie d'un des plus grands , Emyl Zatopek, celui qui a passé aussi 7 ans dans une mine où il ya des produits radioactifs

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    1. Ailleurs dans le monde, la course à pied inspire : Sillitoe « la solitude du coureur de fond », Murakami « autoportrait de l’écrivain en coureur de fond ».

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    2. La grande course de Flanagan de Tom Mc Nab ...épique !

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  17. J'ai quelques 13 ans d'avance sur Richard et, ... "à l'heure où Saint-Germain-des-Prés s'embrasait...", j'avais déjà lu quelques ouvrages marquants de Denis Lalanne -au-delà de ses compte-rendus de "L'Equipe"- dont la trilogie du "Grand Combat...", de "La Mêlée..." et de "La Peau...". Pas autre chose à cette époque pour ma part, si ce n'est, pour le rugby, des ouvrages historiques et techniques dont j'ai déjà parlé ici assez souvent dont un, en particulier, excellent et anglo-saxon, puisqu'on en parle, que je garde précieusement sous le coude, et qui se nomme "L'A.B.C. du Rugby" de C.K. Saxton. Toujours d'actualité bien qu'écrit dans les années 50; je pourrais vous en citer quelques bribes...Passionnant!
    Par ailleurs, et pour contrebalancer, je lisais, presque en parallèle une autre trilogie, celle d'Henri Miller: "La Crucifixion en rose: Sexus, Plexus et Nexus". Tout cela, puisqu'on parle de littérature, me plaisait beaucoup.
    Évidemment, la mouvance des "Hussards" -mais est-ce la bonne dénomination?- disons mouvement littéraire d'opposition et de position même, situé du côté de ce sus-dit Saint-Germain, ne correspondait pas particulièrement avec les vues Millériennes situées, elles, plus tôt et plutôt dans les environs de Montparnasse. Mais, comme on le sait ou, du moins, comme on a l'habitude de le dire, l'ennui étant né de l'uniformité, je ne m’ennuyais pas.

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    1. oui André, ce besoin de "contrebalancer" une lecture technique par quelque chose de plus littéraire, il faudrait avoir les deux ensemble dans une véritable oeuvre sur le sport . Je me demande si c'est possible .Le meilleur reste pour moi Norman Mailer avec "the fight" sur Mohamed Ali et G Foreman, suis pas du tout fan de boxe pourtant ! Allez pour vous donner envie : http://www.slate.fr/story/119067/norman-mailer-mohammed-ali-combat-du-siecle

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  18. Le placement des demis:
    ...."Toute hésitation, tout tâtonnement, toute action en deux temps avec la balle et chaque déplacement au moment de la passe signifient la perte de secondes précieuses."...

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    1. donc t'es d'accord avec moi.....et beaucoup d'autres

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    2. C'est vrai que j'y ai pensé en notant ces quelques mots de Saxton.

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  19. L'entraîneur:
    1/Qualités humaines:
    - Sociabilité
    - Personnalité
    - Exemplarité
    - Psychologue
    - Modeste dans son comportement
    - Éducation sans faille
    - Moralité
    Il doit être un homme et équitable qui inspire confiance.

    2/ Qualités spécifiques:
    - Pédagogiques
    - Techniques
    - Disponibilité

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    1. Ca a quand même un peu vieilli, non ? Que signifient "modeste dans son comportement" et "moralité " aujourd'hui ?

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    2. C'est quand même pas sorcier !
      Modeste ....ça veut dire compte discret à Panama
      Moralité c'est plutôt "avoir un bon agent "
      Allez, fô suivre hein !😂😂💲💲💶💶

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    3. Une correspondance avec Fabien Galtié ?????......

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    4. Non c'est juste que Janlou est taquin ... pour Galthié je crois que dès que tu as un peu de caractère tu passes facilement pour un mauvais coucheur pas de quoi mettre en cause son intégrité morale ...

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  20. Çà, c'est tiré d'un document remis à la fin d'un colloque à l'I.N.S de Mâcon les 16-17 et 18 Janvier 1975 sur l'entraînement. Ce compte rendu restitue les travaux de trois commissions:
    L'Entraîneur, La Préparation physique et La Technique dans l'entraînement.
    Comme quoi...Rien ne change vraiment dans les fondements, que l'on lise des textes de 1950 ou 1975! C'est ,somme toute et à la fois, assez rassurant mais aussi bien curieux. En tout cas, pour ma part, cela pose question et questions. Et qui dit questions dit réflexions et, éventuellement réponses.

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  21. ...pour Richard, (avec un peu de retard, cause peinture) c'était gare de Lyon !

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    1. De mémoire, je suis pas passé depuis longtemps, elle méritait bien un petit coup de badigeon , la gare de Lyon.
      Allez les pinceaux

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  22. https://www.facebook.com/groups/le.groupe.rugby/permalink/2740203792709882/
    1 an déjà que Nicolas Chauvin nous a quitté. Les pratiques ont elles vraiment changées ? Les arbitres ont ils conscience de la responsabilité qu'ils engagent juridiquement ? Sans parler de la commission médicale plus taiseuse que son ombre. Haro sur ces déblayages inutiles, ces placages hauts plus jaunes que rouges. Il faudra peut être en arriver à des sanctions financières. Est-ce jeune lotois de 12 ans évacué par hélicoptère suite à un ko en octobre. Bien sûr silence radio .... Surtout pendant la campagne électorale ...

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  23. .. pas le moment de parler de gare Jan Lou !!!! ....
    ( pour infos,je copie Gustav /portrait d'Adèle)...y'a du boulot... plus qu'à la gare !,

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  24. A propos de gare de Lyon, je remets une couche mais on a la date p(e)inte sure de fixée pour Uzerche ????

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    1. moi j'ai 24-25-26 avril mais je ne sais pas si c'est fixé définitivement ...

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  25. ...voir le boss !... pour moi, c'est ça, j'ai coché !!!

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    1. A priori, ça serait ça en finalité. Confirm du boss ?

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    2. On part sur cette idée du dernier week-end d'avril.

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    3. Et on va commencer à s'en occuper début février. Comme l'année dernière, Lulure sera notre guide et notre référent. Je ferai un tour de club-house au téléphone. Vous me direz alors qui est partant certain. A priori, Olivier Magne sera notre invité. Si son emploi du temps Eurosport/ProD2 lui permet de se libérer. Il m'a donné son accord de principe.

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    4. Commencez à vous affuter pour le "toucher" du samedi matin...

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  26. Ça débuté comme ça. Moi, j’avais jamais vu de rugby. Jamais. C'est Lalanne un aristo de la sergent-major qui m’a fait découvrir ce jeu d'élite. Denis, un camarade d'Antoine, amis du Roy.
    Le matin d'un jeudi à l'époque où le poêle de la classe restait froid, le gentil libraire d'à côté a permis au gamin démuni que j'étais de parcourir gratuitement un magazine déjà salement écorné.
    Il y avait la photo d'un puissant gaillard chauve surnommé The Rock. Enivré par le récit du grand combat ou plutôt l'épopée dantesque pour laquelle le vieux Dumas aurait transmis au jeune Denis une partie de son talent, ma conversion fut définitive à l'alchimie de l'ovale puis aux arcanes de la rue du Bac.
    Bien que l'évolution du jeu ou de notre société, l'âge surement m'ont fait prendre de la distance avec le milieu et les stades, demeure l'odeur du vestiaire.
    De Lalanne je retiens la justesse de ses interceptions et la qualité supérieure de son style, assortie d'une allure so british. Plus tard j'ai retrouvé un accent Lalannien dans la prose parfois coruscante de Jacques Verdier et la force de ses portraits et caractères chez le merveilleux Pierre Sansot.

    A Bassussarry repose ma légende où mon enfance m'appelle...

    ps: je lis régulièrement ce blog pour sa culture et sa tenue, c'est pourquoi j'ai choisi d'y déposer un hommage à cet artisan d'élite.
    Et puis Uzerche n'est pas si loin surtout si Badin y prête son épaule...

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    1. Bonjour cher Valjean et bienvenue à bord . Voici quelques consignes que vous serez tenu - ou pas - de respecter pour que votre voyage se déroule de façon plaisante . Veuillez dès à présent attacher votre ceinture de sécurité, car certaines turbulences en provenance de La Réunion risquent de vous secouer un peu, ici nous appelons cela "l'heure du Janlou" . Ca se déclenche à heures fixes au petit matin .
      En bas sur votre gauche vous trouverez les blogs amis, vous n'êtes pas obligé de tout lire sauf "Lubies" le blog de Benoit Jeantet qui est vraiment ami-ami mais pas en Floride ( belle bagnole ) . En remontant visitez les anciennes chroniques, faîtes connaissance avec l'oeuvre picturale de Mme Escot puis et c'est très important n'oubliez pas de vous inscrire au club house . C'est là que vous apprendrez comment bien positionner le masque à oxygène ou encore où trouver les voyants lumineux, déguster un bon whisky et toutes ces choses si utiles ...
      Pom, notre chef de cabine, vous donnera toutes les explications nécessaires sur notre destination ; elle est fluctuante nec mergitur of course, en cas de malaise le docteur Tautor est à votre disposition . Pour toutes les autres questions nos aimables blogueurs se feront une joie de vous indiquer la marche à suivre N'ayez pas peur, pour nous aussi "Ça a débuté comme ça. " Un voyage au bout de la vie plutôt et vous voyez malgré les trous d'air nous sommes toujours là !
      Bon vol !

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    2. Ca commence toujours comme ça. On met un nez, un doigt, une jambe et on tombe dans le tonneau. Certes la potion devient moins magique depuis un temps, euh certain. Mais on s'agite le cervelet pour la conserver au moins dans notre mémoire, pas encore d'outre tombe. Quant au jet, on préfère le pioure malt où le vieux rhum style Janlou. Côté vol, easy(jet)gary a toujours de la place, en principe. Prévoir quand même le parachute en cas de gros trous d'air. Et le vestiaire sent encore et toujours l'huile camphrée. Benvenudo pour quelques cadedèb.
      PS : si matchostador, ya aussi des afficionados de la tauromatchie...

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    3. Bonjour Jean, ou plutôt Valjean. Victor, peut-être. Car ici, il est de coutume de se présenter. Pour vous, c'est fait, donc. Il est plaisant de prendre contact directement au téléphone si jamais vous voulez faire partie des "Quinconces", cad les inscrits au club-house, le noyau dur, le cœur nucléaire, l'équipe type et son banc d'impact players.
      Contactez moi sur rescot@lequipe.fr. En laissant un 06. Voili, voilà. Sinon, Gariguette vous a laissé le mode d'emploi. Je confirme.

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  27. Pas mal ce petit pastiche du début du "voyage".

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  28. ... super Gari , j'adore ! (comme d'hab'.... devançant certainement le message d'accueil de Richard )
    Bon voyage Valjean !

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    1. Tu vois, Christian, c'est sympa, je n'ai plus rien à faire. Tout est organisé avant même que je m'y intéresse. Une vraie coopérative ovale.

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    2. Je suis comme Dutronc tout ma vie j'ai rêvé d'être une hôtesse de l'air 🎵🎶🤗🤪

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    3. ToutE ma vie ... voilà que je joue à la disparition façon Perec !! Toutes mes confuses ...

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  29. Hors sujet mais vrai question !
    st André en approche de Montpellier ...comprends pas ? Garbajosa a l'air de faire le taf non ?
    Quelqu'un peut expliquer ..
    Bon match tout à l'heure et allez les jaunes ( surtout à l'heure de l'apéro...)

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    1. pas le même poste Marc :St Andre remplacerait Cotter pas Garba.

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    2. ok; merci pour l'info ..club riche qui besoin de mille personne pour encadrer ...ahahhaah

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  30. Yesterday j'ai vu le Super fight game entre les Saracens et les Munstermen, avec une générale de haute volée ( high level brawl) juste parce qu'un medic a traité Jamie George de gros tas, bref, de fil en aiguille ça a dégénéré comme en Fed de chez nous !
    On était très loin ( au moins 500 miles) du flegme anglo saxon, tous ont participé, mais comme ce sont des pros (? ) on s'est tiré le maillot, craché des insultes, on a même sauté la barrière pour mieux se coltiner . Le pauvre arbitre français ( Gaüzère) sifflait comme un fou ... " French referees tend to be more tolerant of this sort of thing than the rest." c'est ce qui a étonné les observateurs en fait, les arbitres français ont juste pénalisé Farrell qui avait quand même traversé le terrain pour venir à la fête de la châtaigne avec ses copains ! Honnêtement ça leur a fait du bien à tous, car le match s'est alors réveillé et joli final .
    La morale est sauve : une enquête est en cours !
    Les Anglais débridés sont bien plus intéressants à voir jouer et les Irlandoches ont du répondant question mailloche . On se pince quand même : était ce le Championnat d'Europe ou bien ???

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    1. A se demander si le toubib irlandais n'était pas en mission et avait besoin d'un bonus pour payer ses cadeaux de Noël ! Les irlandais se font un régal d'emm..heu d'embêter les anglais. C'est presque génétique ! 😉

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    2. Emmerder le brit
      Ca donne du grit

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    3. S'il y avait eu une générale comme ça entre 2 clubs français, les suspensions de l'EPRC se chiffreraient en mois.

      Là, c'est entre le tenant du titre anglais et une place forte du rugby irlandais et européen.
      Vont-ils nous refaire le coup habituel de la suspension-qui-s'achève-la veille-du-Tournoi (ou la variante -du match-décisif), qui est un grand classique anglo-saxon ?

      Les paris sont ouverts...

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    4. Je miserais pas un samoussa sur l affaire. Pure perte de friandise.

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  31. Bonjour Jean Valjean , en tout cas vous êtes connaisseur , la petite allusion à l'épaule de Christian me dit que soit vous vous y etes frotté plutôt que reposé dessus ou alors comme je le dis très connaisseur sans avoir eu à y gouté . Mais bon, eserant que toutes ces consignes de sécurité drolatiques vous donneront envie de poster à nouveau et surtout rencontrer cette bande de "miserables " à Uzerches ....

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  32. Hello du blog,
    ce lundi suis débordé. Mais mardi, vous aurez la primeur d'une chronique rédigée par un membre des Quinconces. Une chronique cent pour cent rugby. Après Gariguette, Benoit et Christophe, Côté Ouvert accueille un quatrième contributeur.
    Stay tuned, comme disait Jimi.

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  33. Bassussarry, y aurait pas un golf, ou bien ?
    Allez Jean, tardives salutations tropicales.

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  34. Puisqu'on reparle de "Valjean", je relis son unique et excellent texte.
    On pourrait en tirer bien des choses, mais je ne retiendrais que deux mots:
    1- l'un que je ne connaissais pas, ou que j'ai oublié. C'est le terme de "coruscant". J'ai dû mettre mon nez dans le dictionnaire pour en trouver la définition. J'ai pris le dictionnaire historique de la langue française; le Robert d'Alain Rey. Amusant. Si je tire quelques mots, sans liaison, je trouve:"animaux qui se heurtent la tête"..."étinceler"..."briller"..."qui s'entrechoque"..."sauter en tout sens, danser"..."se hâter, courir"...On ne peut que penser à des tableaux d'André Lhote peignant le rugby!
    2- Ce n'est pas un terme, mais un nom propre: Pierre Sansot. Et ces "Gens de peu", entre autres. Gens de peu qui ne correspondent plus très bien au rugby d'aujourd'hui. Aux gilets jaunes, peut-être, mais aux rugbymen actuels, non!
    Alors, tout ce style, toutes ces références, de Céline à Lalanne en passant par Hugo, Dumas, Verdier et Sansot, tout cela nous donne bien envie de lire la suite...

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    1. En gros tu aimerais bien que Jean Valjean revienne nous faire la Cosette ... me semble d'ailleurs avoir conversé avec ce pseudo sur le forum de l'Équipe...

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    2. La petite Cosette de la version avec Hugh Jackman , délicieuse!
      Sinon, y a vraiment un forum sur l'Équipe ou c'est juste un truc inventé pour faire peur aux petits z'enfants ?
      Allez, mais où qu'on va ??

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    3. Ce que j'appelle forum c'est les commentaires après la plupart des articles ... parfois c'est très sympa

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  35. hier soir, je me suis régalé devant le Varsity match entre Oxford et Cambridge. match plein de fraicheur avec ses imperfections, ses naïvetés, des garçons comme Flip Van der Merw qui a repris ses études à 34 ans, à Cambridge.
    Ce match m'a d'ailleurs fait poser beaucoup de questions sur la finalité de notre sport et sur la formation des jeunes.

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  36. Quelles questions? Quelle finalité de notre sport? Du sport en général, d'ailleurs.

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