lundi 9 mars 2020

Texte pour rien

Elles viennent et chacune d'elles ne dure qu'un instant. Elles passent dans l'oubli. Ces interrogations sont secondaires. Après Edimbourg, il est donc question de temps, d'espace, et d'espace-temps, celui dont me parle Richard Astre, à l'initiative de la défense d'en face et qui détermine les choix attaquants. Pas d'absolu dans ce cas, seulement choisir l'issue "et y aller, passer à travers et voir les belles choses que porte le ciel et revoir les étoiles", écrit Samuel Beckett, le plus parisien des Irlandais.
En attendant Henshaw en octobre, la défaite de Murrayfield ramène de ce cimetière des espérances sa cohorte désespérante de Pharisiens. "C'est toujours la même chose qui se propose à ma perplexité et disparaît avant de se proposer à nouveau à ma perplexité restée sur sa faim," ajoute Beckett dans son compte-rendu de match. Là où nous espérions des pleins et des déliés s'ouvre le vide et ces vieilles fautes "de long en large, d'un pas tantôt lent, tantôt précipité," replis indolents et percussions précipitées, touches directes et ballons relâchés.
L'ancien capitaine et demi de mêlée du Portora Royal School d'Enniskillen aurait apprécié l'épilogue dont la pandémie nous prive en clôture de ce Tournoi, vacance forcée jusqu'à l'entrée de l'automne. Convoquer l'absurde, fatalement, dans ce fatras de reports brise la monotonie des six nations repliées sur elles mêmes dans l'espoir de recevoir des réponses à leurs interrogations silencieuses. 
Sébastien Vahaamahina écarté/retraité, voilà que surgit Mohamed Haouas, résilient pilier droit, "et les oui et non ne veulent rien dire dans cette bouche, ce sont comme des soupirs ponctuant une peine, ou ce sont des réponses à une question muette, dans les yeux d'un muet, d'un demeuré, qui ne comprend pas, qui n'a rien compris, qui se regarde dans un miroir, qui regarde devant lui dans le désert, les yeux écarquillés, en soupirant oui, en soupirant non," commente Beckett à la sortie du crochet droit écarlate.
Paraphrasant le capitaine néo-zélandais Wilson Whineray adressant quelques mots de réconfort à son alter-ego tricolore François Moncla à l'issue de la troisième et lourde défaite d'affilée du XV de France en Nouvelle-Zélande - c'était en 1961 -, mon ami Jacques Rivière m'adresse en plein match ce constat aussi désolant que lucide : "Comme les grandes équipes, il faut croire, visiblement, que les démons ne meurent jamais...", ces montées en pointe incongrues, ces gestes d'énervement incontrôlés, l'aveuglement tactique coupable, l'indigence technique précipitée...
Suivez Molloy, Malone, Watt et Murphy qui rejoindront Saint-Denis au sortir de l'été... "J'avais raison d'être inquiet, tout en me demandant de quoi, et je cherchais, allant et venant, ce que ça pouvait bien être, et je trouvais en me disant, ce n'est pas moi, je n'ai pas encore commencé, on ne m'a pas encore vu et en me disant, si, si, c'est moi (...) et en pressant le pas pour arriver avant l'assaut suivant, comme si je marchais sur le temps..." Résistant de la première heure dans Paris occupé, Samuel Beckett incite à réduire l'attente trop large pour les épaules de ce XV de France d'épure encore fragile.
L'Irlande proposera ce qu'elle a de meilleur, son organisation huilée, ses enchaînements multipliés, son architecture tirée au cordeau, mains et pieds reliés, quand son chantre le plus sec, les yeux bleus le cœur vert, trace en ovale nos pensées. "Porté par mes mots, si je pouvais sortir d'ici, c'est-à-dire si je pouvais dire, Là il y a une issue, savoir où au juste serait une simple question de temps et de patience, et de suite dans les idées, et de bonheur dans l'expression." Quelque chose, dans cette partie sans fin, suit son cours.

117 commentaires:

  1. La pendule d'argent
    Qui ronronne au salon
    Qui dit oui, qui dit non
    Qui dit "Je vous attends".

    Comme Brel et comme le souligne Gariguette en conclusion de l'épisode précédent, il ne nous reste qu'à attendre.

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  2. Bonjour,

    Au cimetière des désillusions celle ci aura une belle stèle.

    Je crois qu on a abordé ce match comme on sait bien le faire.
    A la française.
    2 images me viennent en tete
    Romain Ntamack dégueule une réception et finit KO.
    Charles Ollivon balancé en touche par un soutien merdique. Il aurait pu avoir très mal.

    Le reste, ce sont des situations mal préparées. On a abordé ce match comme face à l italie et non comme face aux gallois. Parce que quand on a mis un peu de continuité on a eu
    Le basculement se fait au carton rouge. Parce qu on commençait a redresser un peu la barre après l essai de damian penaud.
    Mais la, pour moi c est un manque d d'organisation. Vahamahina c est la connerie. De la vraie.
    Haouas se prend des doigts dans les yeux.on le sait qu'il est visé, les anglais l ont faits, les gallois l ont faits.
    Ou l on devrait reparler de préparation mentale dans le sens organisationnel du terme et non thérapeutique. Nous avons bien du retard à ce niveau là. Visualiser encore et encore ces situations avec un coach. Seul, en groupe. Remplacer la croyance que la seule réalité ton possible est un parpaing dans le tarin du gars d'en face.
    L exemple anglais est typique. Kyle Sincler me fait penser à ça. Sauf que les anglais sont rodés. Ils ont des pare-foudres. Des mecs qui sont la pour garder les goupilles en place. Nous pas encore.

    On ne peut tout avoir tout de suite. On ne nommera pas du jour au lendemain les scories dans leur ensemble. Defense discipline physique. On attendra pour l attaque.
    Ils ne sont pas devenus nuls du jour au lendemain. Quand même. Pas à ce point.
    On leur a juste fait placer le curseur bien à droite du cadran.
    Fabien Galthie a quand même eu une analyse intéressante : on s est mal préparé dans la gestion des émotions.
    Et c est la ou dans l equipe, les leaders et le capitaine doivent savoir prendre du recul et calmer les évènements.
    Pas se mêler au truc sans contrôle pour le principe de ne pas abandonner ses troupes.
    Il ne s agit pas de lâcher, c est typiquement local de penser ça, mais de ne pas perdre de vie l objectif, l essentiel, le port a atteindre. Le rôle du capitaine en Somme et de ses lieutenants.
    Il leur reste beaucoup à apprendre et c est heureux non ? Sinon dans 2 ans on serait fichus de dire que c est déjà trop bien.
    Enfin... ce n est que ma modeste opinion
    Oliv

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    1. Toujours ce problème de constance dans la qualité de l'effort fourni, la précision, l'engagement intelligent, la maîtrise - tactique, gestuelle, comportementale -.

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    2. Je ne suis pas sur que ce soit un problème de constance dans l'envie et la concentration... Je pense que l'équipe est entrée sur le terrain avec la volonté de renouveler ce qu'elle avait su faire à deux reprises mais ce dont ils n'ont pas encore l'habitude, c'est que les évènements ne se déroulent pas comme ils l'avaient prévu. Ils ont vraiment accumulé les emm... hier ! Il leur a fallu une bonne demi-heure avant de retrouver le sens de la marche, et ce sont retrouvés à 14 juste à ce moment là... A partir de là, je pense qu'ils ont un peu trop joué à vouloir sauver la patrie individuellement et ils ont inévitablement pris un correction. Cette équipe est jeune, elle a été gatée par le ciel en début de tournoi, il lui reste à apprendre à faire quand le ciel est contre elle...
      Apprendre, apprendre, cent fois sur le métier remettre son ouvrage...

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    3. Très bonne analyse Daniel!
      C'est tout à fait mon sentiment!
      Le collectif s'est retrouvé sur la fin mais trop tard. Avant cela, chacun est retourné dans ce vieux réflexe bien veillant mais inefficace d'essayer de faire la différence soi-même pour relancer son équipe. Un sentiment d'abnégation très humain mais qui n'est pas la bonne solution.
      Malgré tout, merci les bleus de nous avoir fait rêver et sans aucun doute nous allons vivre d'autres moments de joie avec vous! Vous nous avez rendu fier et pour l'avoir vécu de l'"autre côté", vous avez créé des envieux.
      Cela faisait tellement longtemps!
      Vous faites une super équipe entre vous, votre staff y compris! On les sent attachés à vous et vous les soutenez aussi, dans vos interviews, avec sincérité!
      Une belle histoire est en train de naître, victoire à la clef ou pas!

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  3. "Jamais essayé. Jamais échoué. Peu importe. Réessayer. Échouez encore. Échouer mieux."

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  4. Fin de partie donc, et commence déjà l'attente . Attendre ce que l'on espère - une victoire finale à défaut de Grand Chelem - mais surtout attendre de voir comment nos XV vont surmonter l'échec et reprendre le cours de ce long fleuve pas si tranquille . Je propose de remplacer l'attente par l'affût, la version active de l'attente . Sylvain Tesson en parle très bien dans La panthère des neiges où il raconte sa quête spirituelle de cet animal mythique . Encore un Graal ...
    C'est un livre de sagesse car « l’affût est une foi modeste ... À l’affût, on connaît ce que l’on attend. Les bêtes sont des dieux déjà apparus. Rien ne conteste leur existence. Si quelque chose advient, ce sera la récompense. Si rien n’arrive, on lèvera le camp, décidé à reprendre l’affût le lendemain. Alors, si la bête se montre, ce sera la fête. Et l’on accueillera ce compagnon dont la présence était sûre, mais la visite incertaine. » Ca ressemble vraiment à la quête de la victoire dans le Tournoi ...
    C'est aussi un livre de méditation « Cela avait constitué la belle intuition de la Grèce antique : l’énergie du monde circulait en un cycle fermé, du ciel aux pierres, de l’herbe à la chair, de la chair à la terre, sous la houlette d’un soleil qui offrait ses photons aux échanges azotiques. Le Bardo Thödol, Livre des Morts tibétain, disait la même chose qu’Héraclite et les philosophes de la fluctuation. Tout passe, tout coule, tout s’écoule, les ânes galopent, les loups les pourchassent, les vautours planent : ordre, équilibre, plein soleil. Un silence écrasant. Une lumière sans filtre, peu d’hommes. Un rêve. Et nous nous tenions là, dans ce jardin vital, aveuglant et morbide. Munier avait prévenu : c’était le paradis par – 30° C. La vie se rassemblait : naître, courir, mourir, pourrir, revenir dans le jeu sous une autre forme. » ...
    Ce report forcé du match décisif devrait permettre au jeu "de revenir sous une autre forme", avec l'expérience de l'échec . Ils devront se guérir et s'aguerrir . Se ressourcer après une campagne épuisante, réfléchir , se remobiliser sur le projet, renouer avec les énergies... Cette halte peut être bénéfique .
    Ce premier Tournoi ressemble à un parcours initiatique dont ils n'avaient pas mesuré l'ampleur et les pièges, cet avertissement est un cadeau . Un peu comme Ulysse chassé d'île en île avant de retrouver Ithaque .
    Qu'ils restent à l'affût, la victoire pourrait bien se montrer à qui sait attendre et rester aux aguets .

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  5. Oui ben nous ça serait plutôt attaque, à retrouver, parce que comme Tesson, on est un peu tombés du toit.
    Peut être aussi oublieux de la loi de Murphy,l'autre .
    Pour toute précision utile se reporter à M. Boeuf,André,du mars 2020 à 11:03, tout est dit !
    Allez Chevreuse

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  6. Les blessés-commotionnés pourront effectivement se ressourcer en refaisant le plein de fraîcheur tout en se soignant.
    Les autres, leur horizon c'est dimanche prochain: les clubs ont suffisamment donné pour ne pas profiter de ce report, place au Top 14 jusqu'à la fin.
    Et pour l'EDF, le prochain cap, c'est juillet et la tournée en Argentine. A peine 8 jours après la finale, dans la continuité.
    D'ici-là, de l'eau aura coulé sous les ponts, il y aura des blessés et de nouvelles têtes.
    Le contexte sera différent (Galthié le connaît bien), et dans l'idéal, le groupe sera content de se retrouver, têtes nouvelles comprises.

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  7. A quoi ça tient , un résultat .... une montée réussie au meilleur moment à Cardiff ou une montée foirée au mauvais moment à Edimbourg, une Ecosse qui cette fois ci ne rate pas son dernier geste, un adversaire qui joue au large en surnombre quand d'autres (rouges notamment) s'entêtaient à taper dans notre mur au près, des largesses sudistes ou de la rigueur nordiste dans le jeu au sol, etc...

    Cette équipe n'a que 5 matchs derrière elle, il est normal qu'elle soit tombée dans le traquenard écossais, cette défaite n'est pas "encourageante" comme l'ont été d'autres, elle est simplement normale et méritée.
    Les écossais ont réussis ce que les anglais et les gallois nous avaient promis : une leçon. on a payé cash tous les manques affichés, qu'il s'agisse de l'intensité, de l'agressivité, de l'application, l'intelligence tactique, l'intelligence tout court, etc.... et pour une fois, eux ont été récompensé en ne ratant pas le dernier geste (coucou Stuart) la dernière passe ou autre.
    Autant il n'y a avait rien à retirer des échecs de 2018 et 2019, autant là j'y vois matière à un débriefing utile et à un constat : on a aucune marge, aucune réserve, pour se permettre de ne pas être "à fond" tout un match international et le gagner si l'adversaire ne déconne pas.
    Et accessoirement, ça évitera à quelques melons de pousser....


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    1. Oui et il semble aussi, si je lis bien, qu on n'a pas préparé le match comme on l avait fait précédemment. En fait, ce qui est passé contre l Italie n est pas passé contre l Ecosse.

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    2. Quid de la soit disant provocation des écossais. Pour moi c' est un leurre et surtout la réponse des faibles.L' Ecosse avait une vraie stratégie pour contrer les français. Une activité féroce sur les zones de rucks et bloquer le jeu debout des français. Ensuite ils ont su développer, surtout en première mi-temps, leur fait de vitesse et de dynamisme.

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    3. Pas de la provocation.
      Mais les Ecossais, en nous "travaillant en férocité", ont souvent franchi la règle, notamment celle du hors-jeu dans les regroupements (on se serait cru dans un Irlande-France des années 80). L'arbitre laissant faire, ils ont donc continué, les Français se sont énervés, y'avait plus qu'à allumer la mèche.

      Mais oui: ce serait avoir une vision faussée du match que de ne le voir que sous ce prisme, et négliger le fait qu'on a été pris en mêlée, dans l'engagement, et que les Ecossais ont produit du jeu en avançant, à l'image d'Hastings. Alors que nous on a manqué de mise en place, de sérénité, à l'image de Jalibert souvent hésitant ou sur la réserve (de mal faire).

      Bref, on n'est pas (encore) les petits rois du monde tels que l'EDF était décrite depuis 15 jours...

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  8. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    1. C'est exactement mon sentiment.
      Ils nous ont pris sur nos points forts et on n'avait pas ( encore) de plan B .
      Plan À comme Axe, peut être?
      Allez Chevreuse

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  9. Paris, 19 Ventôse An CCXXVIII
    Au citoyen Berthier, ministre de la guerre
    Je suis averti d'une manière certaine, Citoyen Ministre, que les caisses envoyées par l'agence générale des hôpitaux, dans les différentes armées, sont composées d'instruments défectueux et de scies avec lesquelles on déchire les militaires auxquels il faut faire des opérations après la bataille d'Edimbourg . Je vous invite à faire cesser cet abus sans délai et à en punir les auteurs.
    Par ailleurs, le Premier Consul a acquis la certitude, Citoyen Ministre, que le pain et les fourrages donnés aux troupes de la division sont de mauvaise qualité, et que les fournisseurs des fourrages ont sous-traité à quatre sous. Il vous invite à porter sur ces objets la surveillance la plus sévère, et à faire connaître au commissaire ordonnateur qu'il sera responsable des abus qu'il est de son devoir de prévenir.
    Salutations
    Bonaparte, Premier Consul

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  10. La notion de résilience est une des clefs des anglo-saxons. Anecdote: la boss de ma femme raconte que sa fille de 5 ans regarde 5 minutes d'une serie télé et dis tranquillement: "il ne fait pas preuve de résilience celui-là!" les parents se regardent surpris. En effet, elle avait raison dans son évaluation.
    Ils apprennent la résilience dès la maternelle. Le contrôle de soi et de ses émotions, ne pas les montrer aux autres non plus.
    Tres ancré dans leur culture! Combiné à leur vision de l'échec comme un apprentissage et non pas un drame, cela amène beaucoup de résilience dans le sport pratiqué par les britanniques.
    On aime ou on aime pas mais c'est leur culture.
    Je trouve cela intéressant.

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  11. C'est toujours comme ça devant cette feuille blanche. Entre désir, dépit et impuissance. Beckett a bien dû s'y trouvé également confronté, à chercher le sam pour retrouver sa muse. La recherche d'un exercice de style adapté à l'instant pour communier avec soi-même. Le choc des idéaux pas le poids des maux, que l'écrit reste cohérent en fonction du thème du moment. Grammes, mariages d'idées, conjugaisons, noircir du papier et pas le tableau, ne pas bouffer la feuille et se trouver le bec et dans l'eau.
    Fallait il tenter un "théatre de l'absurde" plutôt que de la jouer classique ? mais ne pas tomber dans l'"Innommable". Ca avait matché d'entrée face à la rose. Ca sentait bon le géraniol. Du positif dans un milieu négatif. Puis inspiration plus difficile devant l'azzura où l'horizon est redevenu plus plat. Et face aux trois
    plumes d'autruche, la tête à nouveau hors de l'eau, regain d'espoir pour une possible apothéose finale. Mais quand même un fil un peu chaotique pour peu qu'on veuille s'y pencher dessus. Et puis l'in co errance, une écriture s'accrochant partout à ces chardons endiablés, un scénario de travers. Une fois posés sur la fleur, tentative pour butiner. Si les ratures peuvent être belles, le bel écrit se dissipait et se cherche encore à l'aube devant le champ de trèfles. Mais l'endémie est là stoppant l'idée d'un virus scriptural à nouveau prolifique pour un autre plus coronal du moment, laissant tout ça en plan pour une révision générale, soigner les maux et se retrouver récipiendaire devant l'irlandais, comme Samuel Beckett, histoire de couronner quand même ce dur labeur...

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  12. Résilience ou plutôt pragmatisme et acceptation de l'état des choses ?
    (toi qui vis là-bas...).
    Qui dit résilience dit trauma préalable, non ? (Ritchie ?)

    (et pis à 5 ans, z'ont pas autre chose à leur apprendre que le mot "résilience" ?)

    Ah là là, ces z'Anglais...

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    1. sens un peu différent en anglais "resilient" signifie être capable de rebondir ( ça vient du latin resiliens) ça englobe un sens plus vaste de capacité d'adaptation aux situations quelles qu'elles soient : difficultés familiales, de santé, stress divers ... la "résilience" à la française, en psychologie est en effet liée à un traumatisme et comment on le surmonte (cf Boris Cyrulnik )
      La version de Steph est tout à fait correcte, c'est la culture britannique du "never give up" ( n'abandonne jamais) qui donne tant de mal à nos joueurs sur les terrains ; une forme particulière de résilience qui nous manque car pas dans notre ADN ...

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    2. En mécanique c est l aptitude d un matériau à reprendre sa forme initiale apres un choc. C est tributaire d un certain nombre de paramètres dont la température par exemple.
      En fonction de l intensité il y a rupture.
      Nous en avons une vision dramatisée que tu soulignes. la résilience pouvant être simplement notre aptitude à ne pas ressasser une idée noire, style ton collègue qui t a pas dit bonjour ce matin
      Ou la passe miteuse que tu as faite dans les chaussettes (je parle pas de double sautee inappropriée interceptée par l ailier adverse hein ^^)
      Ou la pénalité que tu as mise à cote.
      Bref ça rejoint ce que dit Steph et ta contribution.

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    3. Ouaip, la mémoire de forme, quoi !
      Allez, elle à beaucoup manquée au pif de Oualtérrre, aussi .

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    4. Oui. Ca demande une certaine ductilité. Sans quoi tu vas a la rupture plus facile. Ca ne veut pas dire mollesse. Plutôt une forme de souplesse...

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  13. Paris, 19 Ventôse An CCXXVIII
    PROCLAMATION
    La garnison d'Edimbourg est accusée de s'être faiblement défendue avant de capituler. Les sous-officiers, offensés de ce reproche, protestent et en appellent au témoignage du Premier Consul, qui les avait eus sous ses ordres pendant le Tournoi .
    Soldats, j'ai lu votre lettre; je me suis fait rendre compte de votre conduite. Je vous reconnais pour de dignes enfants de la République . J'ai donné ordre que l'on vous rendit vos armes. Je saisirai la première occasion pour vous mettre à même de vous venger. Vous n'aviez jamais été vaincus; vous ne mourrez pas sans être vainqueurs de nouveau .
    Vos frères, vos enfants rentrent dans vos foyers, tous dévoués à la cause de la liberté, tous unis pour assurer le triomphe de la République.
    Jouissez, Français, jouissez de votre position, de votre gloire et des espérances de l'avenir; soyez toujours fidèles à ces principes et à ces institutions qui ont fait vos succès, et qui feront la grandeur et la félicité de vos enfants. Que de vaines inquiétudes ne troublent jamais vos spéculations ni vos travaux. Vos ennemis ne peuvent plus rien contre votre tranquillité.
    Tous les peuples envient vos destinées.
    Bonaparte, Premier Consul

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  14. Leurre pour Pipiou, vision faussée pour Philippe , complètement d'accord, se lamenter sur l'arbitrage, la malchance et les qualités pugilistiques du pillard ,bof....
    On savait que cette équipe en construction passerait un test contre au moins aussi bons qu'elle sur ses points forts.
    J'étais curieux de savoir comment nos lascards allaient s' y prendre, si d'autres options étaient déjà dans la besace.
    Une supposée supériorité en conquête directe , basée sur les matchs précédents, autant dire au pif,restera un vœu pieux.
    Le jeu au pied long, vu les conditions pourquoi pas, mais il sera imprécis, suicidaire même vu le pedigree du Stuart, tout sauf un lapin de trois semaines!
    Alors que faire de nos ballons comment se rassurer et se réorganiser?
    Peut être se souvenir que parfois un bon vieux groupé-pénétrant,une recherche de l'axe profond systématique sur une longue période peut calmer l'adversaire le plus euphorique, pour le moins le surprendre et changer le cours du match.
    Allez Chevreuse, en route pour la Fed 3 !

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  15. Au fait, la harpe , Guinness ?
    Allez les verts, en Octobre, j'te jure....

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    1. M'en parle pas, en Irlande c'est jour de deuil, la Saint Patrick est annulée en raison du coronavirus ...

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  16. les Ecossais ont bien fait ce qu'ils savent faire : libérer leur enthousiasme pour mettre le bronx dans le XV adverse.
    faut-il blâmer Haouas ? à la différence de Vahamahina, il n'a pas l'expérience des anglosaxons et il est tombé dans le piège. Il prend une fourchette, le métier est de s'écrouler en se tenant les yeux et se tordre de douleur.
    mais lui, c'est un joueur d'abnégation, prêt à se damner pour son équipe et il répond ce que ses tripes lui conseillent. nose rectifié
    la couardise de l'arbitre TMO qui ne montre pas la fourchette d'Haining me révolte plus que le geste d'Haouas.
    Après ce fait de match, on a tout de même manqué de patience, Dupont qui y va seul et qui se prend le mur d'Hadrien.
    et puis, c'est pas le jour, un rebond foireux sur un contre en touche et on prend un essai casquette, un Jalibert qui se troue, un Ntamack un peu à l'ouest et surtout un pack écossais qui joue juste, bon bah, on est en reconstruction mais ça fait mal au derche de se prendre les pieds dans le tartan.
    je crois que c'est ça qui est vraiment dur.

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  17. Finalement il semblerait que l'on attende des joueurs qu'ils aient les mêmes propriétés que les métaux en termes de résistance, résilience, ténacité, élasticité ... Ne pas s'étonner donc si les uns comme les autres soient sujets à la fatigue .

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    1. Ben oui, et qu'ils soient soudés aussi,voir inoxydables.
      Allez Chevreuse

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    2. Ouais ! et thermodurcissables et homogènes !

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    3. La fatigue mène aux fissures et pour éviter qu'elles se propagent on creuse des trous ...

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    4. Une tombe ? La fin des éléments ? Ou des éléments finis ?

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  18. Je n'ai pas pu, jusqu'à aujourd'hui, me pencher sérieusement sur le texte de Richard.
    Il me semble, cependant, qu'il mérite une certaine attention ne serait-ce que pour l'effort qu'il a certainement dû demander, d'une part, de la manne qu'il nous donne à grignoter -comme on dit "du grain à moudre"- d'autre part, et qu'il nous propose, comme à chaque fois, avec la régularité d'une pendule. Et quelles que soient les circonstances. Manifestement, cette fois, sous le coup d'une certaine déception.
    Qui que nous soyons, reconnaissons que nous dépendons totalement de ce rythme et des angles d'attaque qui nous sont proposés.
    "De la musique avent toute chose, -belle Harpe Celtique-
    ............
    Et tout le reste est littérature".

    Nous avons, bien entendu, notre avis sur la question, mais, en l’occurrence, c'est Richard qui donne le tempo et qui mène la barque sur laquelle nous voguerons le temps, à peu près, d'une semaine. Il ne me semble pas inutile de le rappeler. Sans lui, je dois le dire, depuis que j'ai rencontré ce site, j'écris quand même plus que je ne le faisais auparavant, du moins dans ce domaine. Ce n'est pas que ma vision des choses ait bien changé mais, par contre, et je trouve cela très important, je me suis mis à exprimer et à partager mes points de vues et mes éventuelles connaissances, ce que je ne faisais quasiment pas auparavant ou, alors, en très petit comité. Voilà, c'est dit.

    Pour revenir à ce nouveau texte que j'ai ressenti, immédiatement, comme "complexe" dans un premier survol, je me suis demandé plus ou moins inconsciemment ce que venait faire Beckett là-dedans. Et puis, afin de mieux le lire, je l'ai imprimé. Je suis en effet de la vieille école et je ne peux vraiment "posséder" un texte que s'il est en version papier. A cette seconde lecture, plus approfondie, j'ai pu voir l'ensemble du déroulement des choses. De l'avant, du pendant et de l'après. L'avant ce match de Murrayfield et de ses espoirs, du pendant et de la déception ressentie, et de la suite des choses dans ce futur match final contre l'Irlande. L'Irlande, donc, de Samuel Beckett et son "En attendant Godot". Ici, en "attendant Henshaw".
    Je ne vais pas plus analyser ce texte. A chacun sa lecture et son explication des images que Richard nous soumet. Juste dire qu'il nous propose son déroulement des choses, sa réflexion, ses pensées, ses points de vue dans le bain de l'histoire du rugby mondial en remontant à 1961 et à Wilson Whineray disant à François Moncla "que les grandes équipes ne meurent jamais", en passant par l'évocation -en nommant Molloy- de la grande seconde ligne Irlandaise McBride-Molloy (à la suite de Marques-Currie, Ten Bos-CampbellLamerton, Price-Thomas, Momméjat-Mias, par exemple...), pour enfin conclure d'une façon apaisée sur "une simple question de temps et de patience, et de suite dans les idées, et de bonheur dans l'expression".
    Ce n'est certainement pas un Texte, me semble-t-il, pour Rien!

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    1. mais oui mon cher André, tu brodes bien sur les capacités de notre chroniqueur préféré, mieux que moi? qui l'ai encensé en qq mots

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  19. Le tableau présente 15 rhinocéros jouant au ballon sous l’œil visiblement déconcerté d’un drôle d’insecte prisonnier dans une cage de verre.
    La scène surréaliste, limite absurde, laisse le visiteur d’abord sans voix avant de l’amener à réfléchir sur le sens que l’on peut lui donner...

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  20. Je viens de lire, dans "Le Monde" en ligne (juste une partie, n'étant pas abonné) du jour, cette nouvelle:

    ..."Suppression de la composition ou dissertation, de culture générale, jugée socialement discriminante....Considérée, par ses détracteurs, comme une simple régurgitation de connaissances et d'auteurs, un écrit artificiel valorisant une culture bourgeoise acquise par utilitarisme".

    Les bras m'en tombent un peu. D'autant que je viens de lire la définition "d'utilitarisme" et que j'ai du mal à faire le lien entre cette définition et la teneur de l'ensemble de la phrase.
    Je dois dire, qu'à la lumière de ce point de vue, sur ce site, nous sommes mal!
    Peut-être que des spécialistes comme Gariguette, en premier lieu, pourraient nous éclairer sur ce point qui ne me semble pas être de détail.
    Voir aussi un article "Suppression de la culture générale à l'ENA...". Çà fait se questionner sévèrement...

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    1. et tout ça parcequ'on ne trouve plus de bons correcteurs de la dissertation. Et en plus quel joli nom du FRançais que ce "dissertation" , et donc de disserter. Supprimmer ces epreuves c'est comme enterrer une partie de notre belle France et de son rayonnement auprès des élites du Monde. Il ya d'un coté l'intelligence des maths plus facile à classer les individus et de l'autre les bons ou forts en écriture, synonyme de la reflexion et de l'interogation sur la marche juste de notre monde

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    2. De plus en plus de dispositions pour que le monde marche juste, justement, au profit uniquement de certains... ceux qui les prennent.

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    3. Non André le mouvement a commencé il y a quelques années déjà, c'est une tendance de fond qui avait démarré à Sciences Po - ici un article pas mal écrit dans Marianne à l'époque https://www.marianne.net/culture/faut-il-liquider-la-culture-generale -
      Pour "utilitarisme" je pense que l'auteur de la phrase voulait dire "pragmatisme" ; j'ai assisté à des cours de culture gé il y a une dizaine d'années et c'est vrai qu'on sentait l'envie des étudiants d'absorber le maximum de données, de la malbouffe de culture en somme, où on privilégiait la quantité . C'est idiot car la culture générale se construit sur toute une vie alors oui, c'est socialement injuste ça favorise l'entre soi des bourgeois mais comment faire ? Là ils la jouaient "compilation", ex "la Renaissance italienne pour les nuls " alors que les questions abordées sont reliées par d'autres connexions plus subtiles .
      Et ce n'est pas nouveau, quand je préparais des concours administratifs en 1980 j'avais 3 heures hebdo de culture gé d'affilée, pour moi un régal car les profs étaient brillants mais déjà de nombreux étudiants étaient largués . C'était plus facile pour moi car je sortais de classe prépa littéraire et on brassait des notions que je connaissais déjà . J'avais fait mes humanités comme on disait autrefois ! Les cursus des étudiants étaient très divers : les purs matheux s'en sortaient bien s'ils étaient issus de familles bourges, pour les autres c'était la galère des lectures jamais faites, des cours de philo manqués etc . Mais ils faisaient le boulot sans rechigner conscients d'avoir des lacunes et heureux de s'enrichir .
      Comme le niveau global ne s'est pas arrangé - Et là je te parle de PROFS qui ne connaissent pas certains auteurs - ex Rabelais ? tu l'écris RABLET ? c'est qui ? -la situation ne fait qu'empirer ; la suppression de la dissertation de culture générale devient logique, mais ça m'attriste .
      L'autre versant du rapport Thiriez- parcours curieux : avocat, haut responsable de la FFF , chanteur lyrique etc - c'est qu'on en vient à questionner l'idée même de culture générale, à quoi ça sert aujourd'hui, d'autres formes culturelles sont plus valables etc .Mais bon là je bloque : que veux tu André, je préfèrerai toujours Mozart à Maître Gims !

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    4. A quoi, sert la culture générale ?? Ah, ah, ben à cultiver l'esprit et la discussion, pardi. Pis sait tout... Et la disparition de la dissertation, pas une logique mais de la faiblesse politique. Poli sait tout. À contre courant, des artistes, personnalités (non, pas de noms...) autodidactes en littérature et philo. Wilki Me Gims fait pas tout.

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    5. Déjà, l'idée d'un "cours" de culture générale...
      En fait c'est un cours de vernis. Un truc utilitaire qui peut servir à un moment ou un autre.
      J'avais un copain qui faisait Sciences Po et dont la promo avait eu droit un jour à une intervention d'un gars sorti de l'ENA; à la pause méridienne, le type un peu hâbleur leur avait dit qu'il était capable de parler une heure de tout ce qu'ils pourraient lui demander. Un petit malin lui montre alors le petit pot contenant les sucres pour le café, et lui dit: "parlez-nous de ça pendant une heure". Et le type, après 10 mn de notes griffonnées, leur a causé du sucre, de son histoire, de sa production mondiale, de la betterave et de la canne à sucre, du sud des Etats-Unis, mais aussi de la forme du pot, de son esthétique, etc, etc... pendant une heure. Certainement plein de connaissances, mais dans cette forme de bachotage et de surface cataloguée des choses, quel rapport avec la culture générale, "celle qui reste quand on a tout oublié" ?

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    6. Non"cours de culture gé" c'est l'abrégé de cours de préparation à la dissertation de culture générale" bien sûr, toute une technique pour amener tes connaissances avec art ! "Vernis" est sévère je trouve, les gens bossaient dur, une fois le sujet indiqué il fallait lire, rechercher des infos - sans Internet à l'époque c'était des heures à la BU . Le summum étant de parvenir à relier le thème général à des développements inattendus ... un peu comme lorsque je vous mets du Bonaparte dans le rugby ... en plus sérieux bien sûr car les correcteurs de ces concours là ne rigolaient pas trop .
      C'était effectivement une prépa sciences po, en IEP, avec des intervenants formidables . Après je pense que ça s'est gâté car l'écart était trop grand entre les enseignements et le niveau des étudiants, on en a parlé avec Léon Di Mazzella ( blog KallyVasco) il y a un moment où tu sens que tes étudiants n'ont aucune idée de ce que tu veux dire en disant par exemple "le petit chat est mort" ... moi j'avais une anecdote avec "bon appétit Messieurs! " ... bref ... un autre temps ...
      Pour ton histoire du sucrier c'est exactement le principe, on remplace ça aujourd'hui par des concours d'éloquence où il faut tenir 5 à 10 mn, piece of cake ! Ou bien la thèse résumée en 5 minutes !
      Des performances certes mais qui n'ont plus rien à voir car c'est très spécialisé sur un thème alors que la CG c'est sur tout et pas n'importe quoi ! Et je t'assure que les connaissances sont/ étaient réelles, travaillées en amont, critiquées par l'amphi, enrichies aussi... tu sortais de là non pas la tête bien pleine, mais mieux faite surtout .

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    7. Oh mais j'en suis bien persuadé.
      Moi qui étais en fac de droit je pouvais, à pareille époque, comparer les enseignements dispensés à la fac et à l'IEP -où j'avais des copains: le différentiel était manifeste, notamment dans l'ouverture d'esprit. Culturellement en droit, c'était d'un conformisme de clerc de notaire très petit-bourgeois, alors qu'à côté, ça bouillonnait plus avec une prise sur l'actu et des éclairages autrement plus variés et moins convenus.
      Du reste les cours les plus intéressants en droit étaient ceux de profs intervenant également à Sciences Po, et sur des matières plus "ouvertes au monde" que le droit civil ou le droit pénal façon cours d'amphi.
      Mais bon, je me rattrapais le soir pour tout le reste (avec donc une licence acquise en 5 ans, ceci expliquant cela...)

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  21. Merci à toi, ainsi qu'à Georges et à Sergio pour vos réponses. Et à Sergio, en plus, d'avoir "travaillé" sur le texte de Richard (le 10 mars à 9h11).
    Je suis pris, à l'instant, dans une trilogie.
    1- Je réécoute, en replay, le passage de J.M.G.Le Clézio à "La Grande Librairie". J'aime beaucoup cet homme sur à peu près tous les plans.
    2- Je ne peux m'empêcher de relier "l'affaire" Pascal Praud -qui est ce qu'il est- et les rappeurs Sneazzy et Nekfeu à l'objet qui m'intéresse. Qui nous intéresse.
    3- Je pars dans 5 minutes voir passer le Paris-Nice cycliste qui passe dans quelques instants dans mon village de Chazelles.
    En attendant, vite dire que ce que tu dis me conforte dans mes idées et connaissances actuelles, et me pousse à réfléchir à toutes ces positions situées entre Bourdieu et, pourquoi pas, Maître Gims.

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    1. ah Pascal Praud, celui qui croyait connaître le football...à l'exemple de ce qu'il a dit quand Pavel Nedved a eu le ballon d'or: "on l'oubliera dans 6 mois" Et ce trés grand joueur, fidèle à la Juve quand elle a étè rétrogradée, et par exemple , à ce jour, Président délégué de ce club

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    2. Arrivé 1er à 33 ans je crois devant d'autres en fin de carrière et en baisse de régime. Sachant qu'il n'avait jamais Ce été dans les 10 premiers voire les 20, les 5 années précédentes. Ce qui ne l'empêche pas d'être prësident délégué de la Juve. Mais je comprend le propos de P. Praud qui lui restera connu pour une certaine incompétence.
      Ceci dit Nevded était un excellent joueur... Tchèque...
      Chevchenko souvent dans la liste voire bien placé ne l'a jamais. eu.

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    3. Appréciation toute personnelle et un peu erronée, mon cher Sergio. Il avait 31 ans et l'année suivante il aurait du conduire son équipe Nationale au titre de champion d'Europe, sans une blessure éliminatoire en 1/2.

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  22. Merci André et bonne course. Nïce, en plus tu devrait avoir beau temps, où le chat zèle...

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  23. ce matin est décédé la valeureuse épouse d'Emyl Zatopek ,agée de 97 ans, championne Olympique le même jour que son mari, dont elle avait exactement le même âge

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  24. Quel superbe couple! Il y aurait tant à dire.
    Par les temps qui courent, et dans un autre registre bien qu'il concerne la mort, lui aussi, il serait bon -veuillez excuser mes malheureuses connaissances générales- de relire, dans "Nouvelles Histoires extraordinaires" d'Allan Edgard Poe (traduites par Charles Baudelaire), la nouvelle intitulée "Le Masque de la mort rouge". Terrible et en pleine actualité.

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  25. A "Texte pour rien", réponse de rien.

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  26. Je viens de revoir en replay, sur la 3, Jean Ferrat et Boris Vian. Le débat sur la culture, pour moi, est clôt. Bien sûr que je connais -presque "en vrai" et par cœur- leurs œuvres, leurs vies et leurs personnalités; mais revoir tout çà en images et en situation m'a presque bouleversé et confirmé dans mes idées, points de vue.
    C'est tout.

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  27. Mais le coro ne devrait pas se passer par message virtuel....!

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    1. Non mais ça cogite grave ! Forcément on se pose des questions sur la vie, la mort tout ça ... Et qu'est ce qu'on mange ce soir ?

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  28. .. on va "au chinois" ?.... mais surtout les gars, faites gaffe et regardez bien si vous êtes contaminés, c'est un virus qui fait descendre les bourses !!!

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  29. Ah oui mais la non, hein, fô pas rigoler, si ça se trouve même Bibi elle tousse, alors !

    Sinon nous ce soir on s' est posé des questions, on a trouvé les réponses :

    Commencer par retirer la partie verte la plus dure des poireaux. Couper en 2 dans la longueur et les émincer finement.

    Faire fondre le beurre dans une sauteuse. Ajouter l’échalote émincée finement. Faire revenir tranquillement en remuant de temps en temps jusqu’à ce qu’elle soit translucide.

    Ajouter les poireaux et faire revenir à feu doux tout en remuant. Laisser cuire 25 minutes à couvert.

    En fin de cuisson, ajouter la crème liquide, la moutarde, sel et poivre du moulin. Prolonger la cuisson de 5 minutes.

    Pendant ce temps chauffer 2 c-a-soupe de beurre avec un filet d’huile d’olive dans une poêle.

    Saisir les noix de saint Jacques 2 minutes de chaque cote.

    Disposer la fondue de poireaux dans de petites assiettes et garnir de 2 noix de Saint Jacques par assiette.

    Servir chaud.

    Allez, un p'tit Chabis avec, avant de mourir , avec,mais on exagère!

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  30. Dimanche, c'est fermé, donc. Plus de commentaire. L'exode ? L'exil ? La peur de taper sur un clavier. Rien à dire ? Comment t'es ?

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  31. Bon ben je vais fermer la boutique moi aussi jusqu'au retour du rugby, c'est donc ça ?
    Je vais aussi fermer le Whatsapp, par la même occasion.
    Et il va falloir qu'on parle d'Uzerche donc.
    J'ai effectué un sondage en plein période d'élections, et la tendance est à l'annulation (70 %), au report (20 %) et au maintien (10 %). Je n'ai pas encore tous les votes, ce n'est qu'une estimation mais elle est claire.
    Perso, je m'interroge.
    Je ne peux pas bloquer un week-end (because travail, vous le savez). Alors je propose le 22, 23 et 24 septembre. En semaine, donc.
    Vous en pensez quoi ?

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    1. Une décision doit être prise lundi. Lulure a fait l'avance d'un acompte. 300 euros. Nous étions 20 inscrits. C'est vite calculé. Si la propriétaire du gite ne redonne pas à Lulure son acompte (elle est dans son droit), nous verserons d'un même élan 15 euros à Lulure afin qu'il n'en soit pas de sa poche... Mais nous n'en sommes pas là encore.

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  32. Bonjour Ritchie, bonjour à tous.
    Étant déjà au chômage technique et ne sachant pas de quoi le mois prochain sera fait ( reprise, pas reprise ) je me prononce à contre-coeur pour un report.
    Sinon, on peut continuer à rigoler sur le net, non ?

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    1. Oui. Je pense même que vous devriez créer votre propre Whatsapp. Parce que moi, perso, je suis chagriné qu'il y ait deux groupes : le blog et le Whatsapp, lequel nous prive de commentaires intéressants et constitue finalement une hérésie par rapport à mon projet initial, à savoir le blog. Le Whatsapp n'était qu'un moyen d'entrer directement en contact a des fins amicales, pour signaler une présence ici et là, pas pour être un lieu d'échanges constants et parallèle.

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  33. J’ignorais l’existence de ce WhatsApp !

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    1. ouais mais t'as lu Ritchie, c'est des hérétiques, ils finiront sur le bûcher ... sinon question dire des conneries c'est très possible ici je pense, une fois que l'effet de sidération dû au Coro sera (un peu) passé ... je suis aussi pour un report, mais je vous laisse le choix dans la date, d'abord parce que je suis sympa et ensuite parce que les jours qui viennent nous donneront la tendance .

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    2. Nous nous dirigeons vers l'annulation pure et simple.
      Officialisation lundi, après avoir toutes les réponses (ou presque).
      Idem pour le Whatsapp Quinconces. Ca va laisser un peu de temps à ceux qui sont accros de créer leur propre groupe, indépendant du blog.
      Je souhaite revenir aux fondamentaux, à savoir le blog.
      Sur un temps long, un temps de réflexion, d'écriture, de recherche, de qualité de contenu, d'enrichissement.
      C'était mon idée initiale, j'y retourne.

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  34. Je découvre cette chose et ce nom "Whatsapp"! C'est quoi ce binz?

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    1. Une application. Pour ceux qui s'appliquent à faire du lien dans l'immédiateté. C'est sympa mais chronophage. J'avais créé une adresse pour les Quinconces. Elle existe toujours mais sans moi. Et je vais la fermer lundi. Ce qui n'empêchera pas ses membres de se retrouver, mais sous une autre entité.

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  35. Whatsapp me les brise, et les gens incapables de s' éloigner du smartphone m'attristent.
    Mais bon, chacun son truc , suis pas intégriste, sauf pour les matches et les repas,chez moi c'est zéro tolérance.
    Donc c'est le blog,devenu un compagnon,et je lui souhaite, je nous souhaite longue vie.
    Pour autant que d'aucuns créent des liens plus profonds par d'autres moyens, tout bien, mais que ça reste complémentaire, pas concurrentiel.
    Je suis pour le report par obligation, tout ce qui était prévu est annulé et même l'avion en prend le chemin !
    J'avoue être un peu chiffon, là, sur le coup , et pour peux qu'on en parle plus dans trois semaines ....
    Septembre me semble jouable.
    Allez, la bizz, plus que jamais!

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    1. Oui, Jan Lou, nous sommes tous déçus de ne pas nous retrouver à Uzerche fin avril.
      On verra pour septembre. Se libéreront ceux qui peuvent. Mais comme il faut anticiper, c'est difficile de prévoir aujourd'hui quoi que ce soit.

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  36. C'est clair qu'on se dirige vers l'annulation d'Uzerches 2020, compte tenu du fait qu'on ne sait pas vers quoi on se dirige en terme de confinement dans l'immédiat. Et si pour moi c'est OK pour les dates que tu proposes en septembre, ça risque d'être compliqué pour ceux qui travaillent. Sinon, c'est évidemment OK pour rembourser l'acompte versé par Lulurre.
    Quant au watzapp, tu vois si tu le fermes puisque tu l'as créé. Je vais pas entrer plus dans la polémique à ce sujet. Le blog reste le blog de toute façon y a pas de souci.

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    1. Uzerche 20 en septembre, pourquoi pas; C'est à voir au dernier moment. Mais sans intervenant. Juste pour le plaisir de se retrouver. Ou alors carrément imaginer Uzerche 21 mi-mai, aux beaux jours. A discuter. Ici, maintenant. C'est l'idée. Les suggestions sont les bienvenues.

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  37. annulation ou plutot report en septembre. Si c'est report en septembre, y a surement moyen de consigner la reservation à Uzerche de 300€. Cependant si cela n'est pas possible ou une autre raison, via l'adresse mail de Richard, qui nous indiquera l'adresse postale de Lulure pour qu'on lui envoie le chèque.

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  38. Comme j'ai dit, ça peut être jouable sur les dates proposées (pas le W. E. qui précède) si assez de participants...

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  39. Déjà, par rapport aux 20 personnes qui devaient venir fin avril à Uzerche, combien peuvent se libérer du mardi 22 au jeudi 24 septembre pour un éventuel report ?

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  40. Pas le mardi pour moi.
    Je ne pourrai être là qu'à partir du mercredi début d'après-midi au mieux, et sous réserve d'accord pour une absence le jeudi.

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  41. Annulation d'avril c'est une évidence pour moi.Septembre pourquoi pas ? je crois ,dans l’inconnu de ce qui nous attend y compris a la rentrée de septembre, que Uzerches 2021 doit être envisagé .
    Bernard Landais


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    1. Ce n'est pas le sujet, Bernard ;-) Pour l'instant, on ausculte septembre (cf Earth, Wind and Fire)

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  42. Les réponses affluent par SMS. Je serais capable vers 18 heures (avant la fermeture des bureaux de vote) de vous donner une indication. On a annulé le week-end avril, ça c'est acté. On vote pour (ou pas) septembre en semaine (je rappelle que je bosse le week-end et que je ne peux pas prendre comme je veux des congés pendant les journées de Top 14).

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  43. A cette heure, je n'ai reçu par sms que 23 réponses. Manquent dix Quinconces.
    Le décompte est le suivant : 13 oui, 6 non, 4 peut-être.
    La tendance est nette : nous allons vers un Quinconces à Uzerche le 22, 23 et 24 septembre.
    Avec au moins au programme la lecture d'une nouvelle inédite, par Benoît Jeantet.
    La thématique sera donc : rugby et littérature.
    "Je" libre.

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    1. Nouveau résultat : 17 présents, 4 incertains, 6 absents. Restent 6 réponses en attente. Mais d'ores et déjà, Uzerche en septembre (22, 23 et 24) est validé. Lulure, à toi de jouer ! L'acompte, à moi deux mots...

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    2. https://www.lefigaro.fr/politique/c-est-terrible-le-temoignage-glacant-de-jean-rottner-medecin-et-president-de-la-region-grand-est-20200315
      et je vous épargne les témoignages italiens, c'est pire ... bref je serais assez en faveur d'une réflexion un peu plus poussée ; êtes vous certains qu'en Septembre tout ira bien ?

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    3. J'ai un ami généraliste juste a cote de Mulhouse qui m adit la même chose ;2 réanimateurs de l hopital de Mulhouse sont atteints ,en réanimation;l'un a Mulhouse l autre a Strasbourg.Le service de gastro est ferme ou va l être pour mieux accueillir les détresses respiratoires ect...Bernard

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    4. Et bé si cest pas mieux on annulera. Mais l'espoir fait vivre.

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    5. Pour rappel, en Chine, l'épidémie a commencé début décembre et semblerait (tout est à prendre au conditionnel là-bas en matière d'info) à refluer. Compte tenu de l'inertie de ce pays immense.
      Nous c'est en France et on envisage Uzerche dans 5 mois.
      Ça laisse effectivement le temps de la réflexion.

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    6. Je ne parle pas de la Chine, mais de l'Italie : 368 décès en 24 h hier et c'est quasiment la porte à côté ...

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    7. Je plussoie, Pipiou... Le moment est suffisamment anxiogène pour ne pas avoir à en rajouter. Rendez-vous à Uzerche pour les Quinconces. Enfin, les survivants... ;-)

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    8. Comme disait l'immense Desproges, vivons heureux en attendant la mort.

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    9. Ouais mais c'est long l'éternité, surtout vers la fin ... alors Woody Allen ou Kafka cette citation ?

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  44. Oui, bon en même temps Jean Rottner, quoi !
    L'ancien chef des urgences de chez moi, un pote qui a connu le chikungunya et les brancards dans la rue, maintenant a Lille ,me racontait hier les catastrophistes, les opportunistes, les prédicateurs, les tartuffes,les malades imaginaires,les cons .....
    S' agit pas de prendre le z'afair à la légère, mais y a des coups de pompe dans le derche qui se perdent !
    Allez, soyons prudents, causons ballon en attendant sereinement la fin du monde 😆

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  45. Richard, peux tu, comme tu l'as déjà indiqué auparavant, (me) redonner ton adresse mail. Je te donnerai ainsi mon n) de portable pour SMS, merci

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    1. rescot@lequipe.fr
      Piting, Georges, tu as un portable ? Nan, j'le crois pas... Mais je veux bien l'avoir, oui ;-)

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    2. Au fait, Georges, Uzerche en septembre, oui ou non ?

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    3. Tu es le dernier à n'avoir pas voté !!!

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  46. sauf que j'ai mis un commentaire, voir ci-avant, trés favorable pour septembre!
    A ce jour , je dis ok pour septembre; auparavant j'avais fait décaler une fête de ma fille qu'elle avait prévu fin avril.
    étant de France Telecom j'ai toujours eu un portable, avec une utilisation plus que raisonnée
    A Uzerche j'ai du prendre qq clichés avec....

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  47. Le 22,23 et 24 septembre Uzerche est réservé. La propriétaire reporte l'avance d'avril sur septembre et nous maintient le prix d'avril alors quand septembre c'est plus cher

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    1. Reste plus qu'à croiser les doigts...

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    2. Bien joué, Lulure, effectivement. Tu as suivi le dossier comme un chef. Bravo à toi. Et espérons que septembre sera clément.
      A priori, on aura du confinement de canard jusqu'à la fin avril. Et le second tour des élections mi-juin. Laissons passer l'été et on fera le point à la mi-aout.
      S'il faut reporter, nous le ferons. Mais svp pas d'alarmisme.

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  48. ALERTE - BREAKING NEWS - INFO
    Voici le résultat final du vote, que vous attendez tous avec une impatience non dissimulée :
    20 présents à Uzerche en milieu de semaine de septembre
    10 absents
    6 incertains

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    1. Seront présents (sans garantie du gouvernement mais quand même avec une option favorable) : Lulure (qui a proposé l'idée), Ritchie (qui a validé), Kudekask, Sergio, Daniel, Steph, Benji, Pomasson, Olivier, Michel, Benoit, Bartolico, Christian, Lethiophe, JanLou, Valjean, Tanous, Glatigny, Georges, Valjean.

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    2. Sur le thème : "Littérature et rugby". Avec la lecture d'une nouvelle inédite de Benoit Jeantet.

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