lundi 30 mars 2020

Tombent les masques

D'une profonde tourmente parvient souvent à naître un nouvel ordonnancement des choses. Avant notre ère, les Anciens avaient exprimé cette transformation à travers la réflexion Ordo ab chao. Le mot est ovale, transformation, et l'occasion toute trouvée de repenser le rugby français, du moins sa partie professionnelle. Et tout d'abord parce que dans l'urgence et la crise sanitaire que nous traversons, le Top 14, la Pro D2, et aussi la crème de la Fédérale 1, sont placés dans une situation économique compliquée. Contenue dans une bulle financière qui apparait aujourd'hui dans toute sa fragilité, l'élite des clubs dispose néanmoins, si elle le veut, d'une chance inouïe de repousser l'éphémère pour se tourner vers le développement durable.
Au lieu de cela, qu'entend-on ? Que lit-on ? Alors que par ailleurs s'améliore la qualité de l'air, des soucis minuscules, tels des particules sur lesquelles s'accrochent le virus, polluent le tableau. Qui peut se soucier de descentes et de montées quand les morts s'agglutinent dans les hôpitaux débordés dont les couloirs ressemblent à des zones de conflit ? Quelle indécence de proposer des entraînements à huis clos pour mieux préparer une hypothétique reprise ! On voit bien là, malheureusement, à quel point le sport professionnel est encore et toujours guidé par les intérêts individuels dont la somme ne fera jamais un bien commun.
Le moment que nous vivons est particulièrement anxiogène, et les susceptibilités exacerbées créent un bruit de fond dont le volume sonore est malheureusement relevé par les thèses de tous bords relayées sans distinction par les réseaux sociaux. Mais c'est justement parce que le moment est difficile, compliqué, complexe, qu'il faut réfléchir le plus sereinement possible à ce que le rugby français professionnel, qui nous occupe ici, doit devenir dans un avenir très proche qui se confond avec le présent.
Puisque certains clubs d'élite cherchent et trouvent la meilleure façon de masquer leurs dépassements au salary cap, ne pourraient-ils pas mettre cette intelligence de brigands au service de quelque chose de plus élevé, de plus profitable ? Il n'a jamais été aussi urgent de poser sur la table de négociations cette question qui sous-tend les bonnes et les mauvaises pratiques du rugby français depuis les années 60 de l'autre siècle : servir ou se servir !
Chacun dessine son agenda, agence son calendrier, se focalise sur ses soucis domestiques sans vision d'ensemble : visiblement seul le petit bout de la lorgnette permet à certains présidents d'embrasser l'instant présent. Il faudrait mieux arrêter définitivement de compter en apothicaire les semaines disponibles d'ici le 18 juillet et choisir sagement de plier les gaules jusqu'au mois d'août. D'autant que rien ne garantit une reprise fin mai des rassemblements de plus de mille voire cent personnes dans un même lieu, fut-il à ciel ouvert.
De toute façon, pratiquer une activité sportive à huis clos n'a absolument aucune signification si ce n'est préserver, pour les clubs et les fédérations, le versement des droits télévisuels, principale manne du sport professionnel dont on voit bien sur quel fil tendu sans filet au-dessus du vide il marche. N'oublions pas que le sport est avant tout un lien, une forme de chose publique, un moment créé par certains - les acteurs - à partager par beaucoup en même temps. Il y a dans un match cette dimension aristotélicienne résumée par la triple unité : de temps, de lieu et d'action. La déplacer, la capter, l'enfermer, c'est en pervertir l'essence.
C.G. Jung écrit dans Ma Vie : "Comme pour toute question métaphysique, l'une et l'autres des deux propositions sont vraies." On peut donc voir aussi dans l'agrégat des volontés individuelles un désir de célébrer l'existence à tout prix, et dans le choix d'une finale du Top 14 imprimée le 18 juillet l'espoir de surmonter les obstacles. Pour autant, je suis incapable, aujourd'hui, quand les sirènes d'ambulances déchirent le silence, de savoir quel sera dans un stade vidé, et même plein, le goût d'un tel sacre.

134 commentaires:

  1. Plein, il aurait quand-même la saveur des retrouvailles, qu'importe la valeur de la timbale.
    Allez Chevreuse

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  2. C'est peut-être là la question du sens... Mais est-on sûr, à ce jour, que le confinement pendra fin le 15 avril et que les compétitions pourront reprendre fin mai. Le rugby amateur est arrêté. Pourquoi pas le rugby pro ?

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  3. 100% d'accord avec toi sur la remise en perspective des priorités. Et le sport, à mon humble avis, n'en est pas une, de priorité.
    Alors, que certains s'occupent de l'avenir, cela est tout-à-fait normal. Mais, par pitié, en silence dans un premier temps. Et intelligemment -si possible- dans un second!

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  4. Ordo ab chao... Le temps de l'ordre, par le travail intérieur de chacun, viendra... Pour le moment, dans les hôpitaux, nous affrontons, non pas le chaos, mais l'incertitude face à l'inconnu. Je ne peux qu'être d'accord avec ton texte sur le sens des priorités mais, aussi, sur le fait que le sport doit être une source de la "vertu" au sens du bien commun. C'est à dire, un facteur de rassemblement de ce/ceux qui se divisent trop souvent... A défaut du printemps le rugby pro., comme le reste, seront-ils capable de faire chanter l'hiver ?... (Yann Infirmier)

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    1. Bonjour ami Yann toi qui es au front tous les jours depuis si longtemps... ton témoignage est notre moteur. Nous avons sur ce blog quelques soignants, médecin, directeur d'hôpital et d'autres qui souffrent dans leur chair. Courage et amitié

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  5. déjà sous les Romains, "du pain et des jeux" mais à cette heure, compte tenu des incertitudes, devant cette pandémie non encore jugulée et de plus sans connaître la date approximative de sa résorbtion, pas la peine de faire des plans sur la comète.
    A mon humble avis, tant qu'on n'aura pas le VACCIN, faudra être trés prudent. Personne n'est à l'abri de la mort,qu'on soit jeune ou vieux, qu'on ai des pathologies plus ou moins favorable. Attendre et voir, et méticulosités dans les sorties de chez soit et reste toujours la chance ou la malchance

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  6. Bien sur en 10 fois plus grand, voire plus, allez donc lire l'article de Jerome Latta sur le Monde.fr et surtout les commentaires

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  7. Le hasard n'existe pas. Cette situation exceptionnelle, triste, ce chaos, n'aura de sens que si nous parvenons à un nouvel ordre. Oui des clubs vont abuser de la situation, l'effet d'aubaine sera délicieusement terrifiant pour certains clubs. Certains présidents saisiront cette occasion, comme d'autres en d'autres temps. Mais soyons stoïque face à cette situation. Ayant une perception rationnelle des choses. Et oui il est temps, de réfléchir à un autre modèle. Quelle saveur aura le titre de champion de la saison 2019 2020 ? N’avons-nous pas la chance de saisir une occasion, ici et maintenant, de de réfléchir à notre rugby de demain?

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    1. Mais la priorité est ailleurs. Évidemment, ce n'est que du sport

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    2. Quel modèle ? économique ? financier ? sportif ? Les trois bien sûr mais la question, avant le commet, demeure le pourquoi. Un nouveau rugby pro, d'accord, dans quel but ?

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  8. Comment des présidents peuvent envisager pour l'instant une reprise des entrainements pro à huis clos ? Même la viande est mieux traitée (conservée). Comment peut on faire courir des risques aussi importants aux joueurs ? Déjà que le passif en ce qui concerne les blessures, commotions n'est pas neutre. Ce sont d'ailleurs des salariés comme les autres qui doivent pouvoir faire valoir leur droit de retrait, le cas échéant. Pas de sacre picétou, pour une sacrée mauvaise année. Que le sacre du printemps, et encore avec ce confinement pas de quoi trop l'observer. De toute façon, le confinement risque de continuer au moins à début mai. La vertu reste donc au confinement.
    On attend juste de vraies réflexions à venir nées de ce désordre national et international entrainé par un adversaire lui nanoscopique. Pour les clubs, il me semble qu'en dehors les règles évidentes de sécurité à édicter et respecter, cela devra porter sur la gestion pour éviter de surfer une bulle financière. Mais là, c'est plus compliqué. En tout cas, pour servir et péréniser ce sport, sinon... On entend moins parler des problèmes du foot où les droits télés sont des sources financières importantes dans les budgets pros.
    Comme la chauve souris enragée de Bigard, covid 19 connaissait les codes pour virer malheur. Allez, mieux vaut ne pas ouvrir les portes de nos pénitenciers. Restez chez vous, on le dit pas assez ?? Et faciliter la tâche aux médecins et personnel soignant, déjà qu'avec les masques et protections... Faire blog, quoi.

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    1. Exactement. Chez soi et c'est tout. Zou ! Monte dans ta chambre...

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  9. Plus question de championnat, ce serait indécent.

    On a tous les jetons, du virus, de certains comportements aussi, mais tous ont foi dans le premier jour d'après .

    Déjà on s' appelle, on se réjouit de futures embrassades familiales,d'amicales agapes et on a bien raison.

    Une belle fête du Rugby dans ce sens y ferait sens,a mon sens !
    Allez Chevreuse

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    1. Elle fera sens, Jan Lou, avec son concours. En espérant qu'à la mi-septembre, ce virus et ses suites soient loin de nous. Ce qui n'est pas encore complétement gagné. Mais on y croit.

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  10. "Que « remplissait » en nous le sport avant de disparaître ? Qu’est-ce qui nous fait cruellement défaut aujourd’hui, si ce n’est précisément ce qu’on lui reproche, à raison : ses propriétés lénifiantes, sa fonction de diversion de masse, sa futilité. Son indispensable légèreté, au moment où la légèreté disparaît. Cette fois, le sport nous manque pour de bonnes raisons."
    C'est le dernier paragraphe de la chronique signalée par Georges.Et je trouve qu'il dit tout de nous . Bonne soirée .




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    1. "Cruellement défaut", Gariguette, franchement, je n'irai pas jusque là. Les masques de protection nous font cruellement défaut, un vrai gouvernement aussi. Mais pas le sport. Pas maintenant. Pas en ce moment. Il y a d'autres absences avant que de regretter le sport. Son retour viendra en son temps. Pour panser...

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    2. Je ne faisais que citer Latta ; mais ce qu'il dit n'est pas complètement faux sur la fonction calmante du sport que tu regardes ou que tu pratiques, quand tu veux éviter de penser à autre chose de bien plus dur . J'ai vécu le sport comme dérivatif d'un quotidien envahissant - le cancer pour moi, pour d'autres cela peut être un deuil cruel ...- Et donc l'arrêt total des compétitions en raison du Coronavirus pouvait devenir un retour vers l'enfer, vers l'anxiété . Il n'en est rien et ça me rassure beaucoup sur ma force mentale .
      Grâce au(x) sport(s) j'avais pu surmonter l'insurmontable, avancer quand tout s'écroulait . Mieux qu'un roman- et pourtant Dieu sait si j'aime lire - mieux qu'un roman, mieux que des mots sur papier, l'espace d'un match était la pause des angoisses, le refus de la fin, mieux encore l'envie de vivre . J'étais suspendue aux actions, aux scores .
      A ce moment de ma vie, les livres me tombaient des mains après quelques pages et tout me ramenait sans cesse mentalement à mes tourments de malade . Sauf pendant les matches .
      Je suivais fébrilement les compétitions, pas question de manquer le moindre résultat sous peine de me faire absorber par le maelström .
      C'est très bien dit dans l'article de Latta ; le sport remplit quelque chose en nous quand un vide s'installe . Mais pas seulement ... c'est aussi le pratiquer qui nous remplit - d'endorphines et de bien être . Donc oui on en a besoin et aujourd'hui plus encore .
      Heureusement il nous reste le replay et le home trainer ...



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    3. Perso, je conçois que le sport manque à certains, au corps habitué à produire son endorphine quotidienne. Qu'ils se disent qu'ils sont à priori, délivrés du mal dans ce confinement. J'en ai pratiqué et maintenant en catimini, mais ça ne manque pas. Vraiment que du loisir à l'occasion, pas endorphiné. Après les rétrospectives j'y touche pas non plus. Je préfère en parler toujours à l'occasion et de vive voix avec ceux avec qui j'ai envie de le faire. A Uzerches par exemple. Mais je comprends ta situation et j'abonde dans ta thérapie.

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    4. Bah Sergio, même à l'occasion et pour le plaisir tu fabriques des endorphines mon vieux, et heureusement d'ailleurs "L'endorphine est un opiacé naturel sécrété par le cerveau, dont la fonction est de soulager le stress et accroitre le plaisir. Il est reconnu que l'exercice physique libère de l'endorphine, fabriquée par le cerveau et provoquant bien être et parfois même de l'euphorie. L'exercice physique n'est pas le seul moyen de relâcher des endorphines. Sourire, manger certains aliments ou encore discuter peut faire l'affaire. Il existe plusieurs moyens de sécréter et libérer des endorphines naturellement pour nous aider à évacuer nos petits problèmes quotidiens." Ne surtout pas vouloir se délivrer de ce mal là ! C'est pas une drogue exogène, c'est dans ton cerveau immédiatement livrable sans délai ni faire la queue .

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  11. Personnellement, avec un ami proche contaminé, une de mes filles en Angleterre qui souffre de voir la connerie ambiante et l'absence de protection basique, et le temps passé à lire, écrire, écouter de la musique, partager de beaux moments en famille et d'attendre qu'il fasse un peu plus chaud pour fumer un bon Havane au soleil, je vous avoue que le sport ne me manque pas. Depuis l'âge de 8 ans, je me passionne pour ce jeu, ce sport, cette discipline et maintenant cette industrie.
    Une cassure n'est pas sans avantage.
    Pour mieux y revenir ensuite. Je ne suis qu'un passeur, pas un acteur. Et donc quand il n'y a plus de ballons à négocier et bien on regarde le ciel et ce que dessinent les nuages.
    Je vois sur les réseaux sociaux que fleurissent les retours dans l'histoire, les quizz, les images, les souvenirs, les rappels... Tout cela est formidable.
    Quand le présent est compliqué, le futur incertain, reste le passé pour se remémorer à quel point nous sommes passés vite sur certains épisodes qui méritent d'être revisités.

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  12. Tournées de juillet compromises, tournée d'automne dans l'incertitude, stades réquisitionnés, fédération nord-américaine en banqueroute... Heureusement nous reste la littérature ovale. Si tout va bien, Uzerche mi-septembre valorisera le jeu de lignes. Benoit et moi travaillons d'arrache pages sur ce projet.

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  13. C'est-à-dire? Un petit aperçu de votre travail, de vos recherches serait intéressant.

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  14. Le sport en boite , celui qu'on regarde ,en ce moment on peut p'têt s'en passer, ou bien ?
    J'ai une Maman de 87 printemps à 11.000km ( qui pète la forme),ça m'interpelle beaucoup plus que la bulle qui leur éclate dans la tronche, et qui a bien raison, d'ailleurs.
    Pour autant, celui qu'on pratique, pour son confort , ses loisirs,en ce moment ça me manque grave , surtout que la Bourguignonne est tombée dans sa cuisine !
    Allez, je viens de lire que le confinement ( de canard) est prolongé de cinq kilos....

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  15. Cette pandémie sera peut être un bien pour la gestion de ce sport et d'autres en général où les clubs jonglaient jusqu'à présent avec les surenchères financières en termes de recrutement, les salary cap contournés, les impôts opaquisés, des licenciements parfois abusifs, aboutissant pour autant à des déficits rédhibitoires et qui perdurent. Un mal pour un bien, mais pas de petits riens qui ne pourront que compromettre pas son avenir. Bref que l'hidalgo ovale prenne le taureau par les cornes, enfin, faudra s'y mettre à plusieurs...

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    1. Je crois que ce sera bien plus ample et profond que ça j'ai lu cet article et il me semble convaincant : https://www.laprovence.com/article/edition-marseille/5947700/boris-cyrulnik-il-y-aura-des-transformations-profondes.html
      ( tu vas rire ; il est encore question d'endorphines !!)

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    2. Ample et profond, les passes à Irribaren ?
      Allez Chevreuse

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    3. Il le dit et il le dit pas. Il aimerait bien, il espère. En tout cas ll faudra laisser le même temps de parole aux producteurs, économico-financiers, géopoliticiens, et philosophes, scientifiques, économistes, sociologues, écrivains et créateurs divers... Créer un groupe d'analyse et de réflexion. Apprendre des erreurs commises. Allez vers des anticipations positives, vers le bien de tous. Créer une endorphine universellement bonne... Une potion magique panorami(x)que.

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    4. Et pour le rugby, après la pause on vire Goze👏

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  16. Et oui Monsieur Boris, il sait d'où il vient. Je lis sur wiki que qquns le critiquent, mais où va t on?

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  17. il y a mort d'hommes et on se pose la question de savoir si nos sports vont s'en sortir !
    En 40, les championnats ont été arrêtés, je crois, et il y a eu une vie après la mort. Qu'est-ce qui pose le plus de problème: savoir qui va gagner le titre et quand, ou le manque à gagner des recettes perdues par rapport aux engagements financiers ?
    peut-être que c'est le signal pour constater que l'industrie du rugby est en fait un colosse aux pieds d'argile, et qu'il est sans doute nécessaire de revenir vers un peu plus de mesure dans l'échelle des valeurs.
    alors on va dire que la carrière d'un joueur est courte et qu'il doit mettre sa famille à l'abri. Peut-être qu'il faut revenir à ce qui se pratiquait avant, il y a 25 ans quand les joueurs suivaient des formations pour apprendre un métier et préparer ainsi une autre tranche de vie.
    peut-être que c'est bien pour les organismes que les championnats ne durent que 8 mois et autant répartir ces mois-là autour du solstice d'été, au lieu du solstice d'hiver.
    peut-être que c'est le moment de redonner au rugby ces vraies valeurs éducatives de la vie, puisque c'est le slogan et réduire les appétits des argentiers.
    l'industrie du rugby a un modèle économique fragile, il y a sans doute des économies à faire. à l'époque, on s'achetait l'équipement pour l'entrainement, on n'avait pas 30 paires de pompes à 250 balles la paire pour terrain gras, sec, synthétique, en pente, avec des pubs, etc...
    le monde nous fait dire par le virus qu'il faut arrêter de déconner avec du pognon qui ne nous appartient pas et que nous n'avons sans doute pas encore.
    le fond constitué par la fédération française de l'assurance pour sauver les TPE PME françaises est moins important que ce que certains mettent sur la table pour acheter un joueur de foot qui se blesse régulièrement.
    aller à une coupe du monde de foot dans un pays dont la construction des stades a coûté la vie à 3000 personnes ne pose de problème à personne, tant qu'on reçoit de l'argent, sale sans doute pas, mais sali, là c'est sûr.
    Pour le coup, je suis d'accord avec Sergio, ce qui n'est pas toujours le cas mais notre différence nous enrichit mutuellement et repenser l'ensemble, y compris le sport, comme un outil de bien être
    mens sana in corpore sano.

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  18. Oui, mais en 41 les championnats reprenaient, confiné ou occupé, fô bien distraire le bon peuple.
    Monsieur Boris à beau rester un fantastique vulgarisateur, suis pas certain que toutes les leçons seront tirées, que notre société va changer.
    La poignée de financiers qui pilotent le monde au gré de leurs intérêts ne devrait pas lâcher l'affaire si facilement, et notre élite, à nous autres ovaliens sort du même tonneau.
    Pire, la sortie de crise devrait générer une vague d'enthousiasme,on va faire la fête et noyer le poisson, peut être ne sommes nous pas raisonnables!
    Allez, on était au bord du gouffre, mais nous avons fait un grand pas en avant!

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    1. Je crois que la situation est complètement différente, le virus nous oblige à vivre sans nous approcher les uns les autres, c'est dire que ça va laisser des traces dans notre mental pour peu que le confinement dure au delà de deux mois, pas impossible si tu considères la situation en Chine .
      Avons nous des expériences antérieures d'une telle situation ? Pas à ma connaissance, à part les astronautes de la station internationale et des expériences d'autoconfinement à des fins scientifiques et dans ces deux cas ils étaient conditionnés à l'avance . Nous on est partis dans le confinement direct sans passer par la case "je me prépare" ...
      Alors les astronautes sont déjà à la base des super humains sélectionnés sur pied, et qui suivent des protocoles d'entraînement de ouf ... ça n'a pas empêché certains de faire une méga dépression au retour (je pense à Claudie Haigneré ) et pour les scientifiques il y a cette dame https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9ronique_Le_Guen ... pas bien convaincant non plus ...
      Nous avons besoin les uns des autres pour vivre et ce virus nous en empêche c'est pas les "Boches" comme disait Pépé, et c'est bien plus préoccupant .
      Même si bien sûr j'adore ton scenario Janlou et allez Chevreuse !

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  19. Situation on ne peut plus différente, sur, mais pour chaque catastrophe, qu'il s'agisse d'épidémie, de guerre, de bouleversement climatique ou la carrière de Carla Bruni, des la fin du supplice on à besoin de respirer, d'extérioriser.
    Une petit coté "embrassons nous folleville " qui masque le problème.
    Ce n'est pas un très bon scénario .
    Allez Eugenne

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  20. Confinement? du coté de son impact sur la tête, ne pas oublier qu'on peut aller faire un petit tour, tout petit bien sur, et ça doit aider à ne pas dégoupiller, ça va faire consommer du papier mais là est une autre histoire

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  21. Pour sur, André!
    "La boucle du Bassin Vital", une belle bosse , un Km a 250m D+, son symétrique en D- et 2km plats A/R de chez moi, une bonne heure tous les jours.
    Les habitués se croisent à bonne distance, les saluts se font de plus en plus cordiaux, ça devrait finir par un pique nique un de ces jours !
    Allez, le plus tôt sera le mieux

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  22. Puisque nous avons le temps, -et, sauf si mes réflexions vous gênent, vous paraissent hors de propos, sans intérêt etc.- je me permets d'utiliser cette tribune afin de développer quelques remarques, observations et réflexions.
    Je suis par ailleurs, lecteur -et, parfois, participant dans notre propre revue "L'Estran"- dans une association dont je vous ai déjà parlé, "La Pensée Vagabonde", située à Valence. Association qui concerne donc la lecture, l'écriture et l'édition. Je veux dire par là que mes possibilités d'écriture existent depuis longtemps (là ou en d'autres lieux également...) et que, si je choisis de m'exprimer ici, c'est que j'apprécie particulièrement cette chronique, son esprit et ses collaborateurs. Tous liés autour de son créateur, Richard Escot. Il nous permet, à partir du Rugby, de son observation et de ses divers angles d'attaque: sociaux, philosophiques, littéraires, politiques, musicaux, artistiques.... au-delà des résultats, techniques et histoires sur le jeu lui-même, de présenter nos points de vues et de, disons, converser intelligemment (je l'espère) et agréablement de notre passion commune. Passion commune qui, donc, se diversifie au gré de tout ce que je viens de signaler précédemment, et en fonction de nos vies et de nos parcours, de nos autres centres d'intérêts. Manifestement forts différents pour les unes et les autres. D'où cette richesse dans les échanges à l'évidence.
    Cette obligation d'exprimer son point de vue par le canal de l'écrit est un exercice difficile qui prend un certain temps et demande une bonne dose de travail, même dans les cas d'expressions rapides, impulsives. Or, actuellement, comme je l'ai dit au tout début de cet écrit, ce n'est plus le temps qui nous manque. Je pense donc qu'il ne serait pas inintéressant d'en utiliser une certaine partie pour développer certains points de vues, certaines idées etc. liés et reliés aux temps que nous vivons, bien sûr, mais aussi, si cela peut intéresser, à diverses autres sujets tournants autour de nos préoccupations personnelles et particulières. Entraînant, comme de coutume, d'autres réactions et d'autres points de vue. Je suis conscient que cette proposition n'est peut-être pas évidente pour tous et toutes, mais, bon, elle est faite. Inch Allah,...Si Dieu le veut...Aléa jacte est!

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    1. Le sort ou le destin, oui... En tout cas, beau commentaire, André. Restons liés.

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    2. L'estran à Valence,fô des grosses marées, non ?
      Allez André, vagabondons ....

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    3. Ce qui peut rester après nos débordements intellectuels ou, peut-être mieux, ce que ces développements peuvent recouvrir.

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  23. Pour Jan Lou.
    J'ai, moi aussi, dans les limites des règles liés au confinement, quelques petits parcours se situant dans un rayon d'1 km autour de chez moi et qui me permettent de pratiquer un peu de vélo (même pas en tenue cycliste). Dans et sur cette surface je circule environ une dizaine de kilomètres. Cela me prend entre 1/2 heure à 40 minutes en fonction du parcours choisi et des conditions climatiques. Je ne fais aucun effort particulier. Je sors pour "prendre l'air" et faire "tourner la mécanique". Mes hanches neuves, opérées ces deux dernières années le demandent avec insistance. Plus un peu de gym personnelle et quelques essais pour réaliser les exercices proposés par Bob Tahri dans l’Équipe, bien trop durs pour moi! J'arrive à en réaliser quelques uns parfois, mais beaucoup me sont quasiment impossibles aujourd'hui. Grandeur et décadence...
    La vie se déroule, en dehors de ce confinement, pour ma part, étant retraité, un peu comme d'habitude. Une envie, toutefois, d'aller un peu plus à l'essentiel. Comme si la vie était un peu plus concentrée qu'auparavant, un peu plus vibrante, pétillante, présente. Une sorte d'état d'éveil, de curiosité permanente.
    Aujourd'hui, regardé l'étape de l'Alpe d'Huez du Tour de France 1989. Un des plus beaux tours répertoriés. Il y aurait beaucoup à dire sur ces retransmissions d'évènements anciens. J'avoue en être extrêmement friand, non par passéisme, mais parce notre époque et ses capacités techniques nous permet de juger sur pièce. Je veux dire par là qu'aux la réflexions de certains pouvant me reprocher de trouver que "c'était mieux avant", il est possible, grâce à ces archives de juger sur pièce. Ainsi, les matches de foot 1982, 1984, 1986, 2018, en succession, permettent de parfaitement voir l'évolution du jeu et de ce qui pouvait et peu graviter autour. Juste deux remarques, sinon je serais trop long:
    1 - Le niveau physico-technique s'est incroyablement amélioré.
    2 - Le match Saint-Étienne - Kiev de 1976. Ce n'est pas le match en lui-même qui m'a le plus frappé mais les 40.000 spectateurs.
    Je m'arrête là pour l'instant. Inutile de dire que plusieurs piles de notes, de remarques, de réflexions, de dates, de développements....couvrent mon bureau, les alentours de mon ordinateur, mes petites valises et carnets...
    A vous lire.
    Quand même, avant de fermer, deux autres remarques qui ont disparues de mon esprit durant ces derniers développements:
    1 - Si Robert Millar était devenu Philippa York du temps de sa jeunesse elle aurait certainement enterrée jusqu'à Jeannie Longo au niveau du palmarès!
    2 - J'attends avec impatience que France 2 -la "chaine du rugby"- se mette au goût du jour et nous ressorte quelques matches mythiques comme le France-All Blacks 1/2 finale du Championnat du Monde 1999 (que j'ai chez moi). Il y aurait du grain à moudre pour les discussions sur l'évolution du dit Rugby et de son entourage!

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    1. "la chaine du rugby" ... pour commencer elle a diminué de 5 ou 6 minutes , depuis janvier 2020 son émission du dimanche à 8h du mat...

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  24. Il semblerait que le Top 14 soit en passe de plier les gaules, cette saison. Je ne serais pas étonné que l'on apprenne d'ici peu que le rideau a été baissé. Wimbledon vient de fermer.
    Je me demande encore ce qu'attendent les présidents de clubs de Top 14 et de ProD2 pour arrêter les frais ? D'être complétement ridicules en restant les seuls à espérer reprendre un championnat dont tout le monde se fout aujourd'hui au moment où la pandémie coro va connaître son pic ?
    Franchement, il y a des coups de pied au cul qui se perdent...

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    1. peut-être la nécessité de négociation avec les sponsors. Enfin, je ne pense pas que ce soit une question sportive.
      WImbledon annulé mais Roland Garros, on ne sait pas, si ce n'est un report en septembre après Flushing. Mais la saison de chaque sport devient une saison blanche, sauf pour les sports de neige, (je ne suis pas fier de celle-là).
      Les intérêts financiers sont tels qu'on ne peut pas arrêter le paquebot avec le frein à main.
      André, en parlant des jeunes coureuses cyclistes, il y a Annemiek Van Vleuten qui avait fait l'étape du tour de France homme, une journée avant, je crois, et qui avait réalisé un temps qui la plaçait loin devant le peloton, dans le même temps que Bardet et Barguil qui s'étaient échappés, et je crois qu'elle a monté l'Alpe d'Huez plus vite que Pantani, tu crois qu'elle prend du gingembre ou c'est juste une question de progrès du matériel ?
      pour St Etienne - Kiev, je n'étais pas bien vieux mais je garde la défense de Lopez sur Blokhine, deux fois. du grand art.

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    2. Déjà Laporte reporte ce que la ligue doit au monde amateur, et ça fait des sous !
      Tout est dit, non ?
      Allez, tant mieux, si c'est moi qui dit ça va pas être joli !

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    3. Vu sur acturugby.fr que D. Faugeron à signé à Salles (F2) en tant que manager général. Surprenant par les temps qui courrent et pas annoncé comme 1 poisson. Par ce que là c'est un coup de pied dans leur portefeuille et au cul aussi

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    4. Ben moi je prends du gingembre( +miel et citron ) mais je n'ai toujours pas réussi à faire décoller mon vélo de la terrasse ... sinon volontaire pour les coups de pied au cul d'autant qu'ils nous ont tous fait iech en début de saison parce que la CDM avait faussé le championnat donc zou ! plus de championnat ... faudra trouver autre chose pour râler mais je leur fais confiance ... décence ? vous avez dit décence ? Bonne soirée .

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  25. Décence, sûr. A noter, toutefois, que ces derniers jours tout le discours est orienté sur la sortie de crise! Étonnant, ou pas? Aveuglement ou simple réaction épidermique humaine? Épidermique, sans doute pas le bon mot. Plutôt une sorte d'énergie vitale.

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    1. Peut être pour conjurer le sort ? Se projeter dans l'après c'est déjà vivre un peu plus loin ...

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    2. Ou tout simplement s'éviter de gérer une trop grosse crise économique liée à la récession.
      Et surtout un double discours gouvernemental vers le confinement, mais le maintien d'activités économiques non essentielles entre autres qui est 1 chose mais avec une gestion du risque ridicule, sans protection plus que ça dans la plupart des cas et notamment dans les transports en commun, et à un moment où le pic va arriver et où on sera certainement en manque de lits et qu'il faudra choisir... Les plus vieux pour mourir.

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  26. C'est un peu comme vouloir faire la passe avant d'avoir pris le ballon...Le plus souvent, on rate les deux!

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    1. Faut surtout cadrer au bon moment pour faire vivre et espérer la même chose plus loin et l'espace à venir. Et là, c'est toujours le présent...

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  27. L'estran, c'est ce qui est couvert et découvert, c'est un entre deux, entre lecture et écriture dans ce cas, entre deux personnes tenant le même livre: écrit d'un côté par l'auteur, lu de l'autre par le lecteur.

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  28. Encore une bonne réflexion de Benoit... sur le confinement ?

    Les pièces du puzzle s'épuisent sous les doigts
    du vent qui cherche à pénétrer les choses
    Nous nous détournons du spectacle de la ville
    où le temps traîne après une image à deux dimensions
    Le vent on dirait qu'il a envie de tout balayer
    On laisse courir
    On laisse à d'autres le soin d'abattre leurs cartes maîtresses
    On poursuit la lecture du mouvement et de la grammaire de nos yeux...

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  29. Je vous le confie sans prendre de gants, le sport c'est quand tout va bien qu'il faut s' en préoccuper.
    Parce qu'une population en forme dans son corps et dans sa tête, ça résiste mieux au virus.
    Pis ça joue plus collectif aussi,ça s' en lave pas les mains au savant de Marseille.
    Alors pour l'instant,nos pauvres petits grands clubs qui ont bobo au trésorier, mais alors.....
    Pour tout vous dire si on reflechissait a fabriquer plus de joueurs que de supporters, on s' en porterait mieux.
    Allez Chevreuse

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    1. Du grand Zanlou, ça fait du bien par où ça passe !

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  30. Je crois ressentir ce que tu veux dire.

    Des notes, donc, sous le coude droit et "Choses vues" de Victor Hugo à ma gauche; trop épais pour mettre mon coude dessus. Et puis, une mine de réflexions intelligentes et parfaitement écrites, à pouvoir consulter aisément si possible.
    Par exemple, page 791 du Quarto de chez Gallimard:

    "1852"
    - "Prouver l'intelligence, et puis ajouter:
    Et maintenant pas de Dieu! Y songez-vous?
    Quoi? Nous, cet atome, ce grain de poussière, cette chose périssable, chétive, infirme, imperceptible et vile, nous aurions ce qui manquerait à cet immense et profond univers où l'infini rayonne dans tous les sens! La créature pleine de misère serait mieux partagée que la création pleine de soleil! Nous aurions une âme et le monde n'en aurait pas! L'homme serait un œil ouvert au milieu de l'univers aveugle!
    Un œil ouvert! et pour voir quoi? Le néant?"

    Hasard bénéfique? J'étais, oxygéné par mes 10 petits kilomètres réglementaires de l'après-midi, en pleine rêverie biblique. Oh peu de chose, juste repenser, moi qui ne suis pas religieux pour un sou, à cette référence culturelle de notre monde occidental, la Bible.
    Un "œil ouvert", celui qui scrute, surveille Caïn jusque dans la tombe? Mais je n'en étais pas là. Juste envie, tout simplement, de survoler la Genèse. Car, bien souvent, le déroulement, le rythme, l'évolution des choses est marqué puissamment par ses premières bases, ses premiers souffles... que l'on peut, lire, remarquer et qui, le plus souvent ne sont, par la suite que répétitions plus ou moins frappantes. Ce poids du passé qui nous marque , malheureusement ou ,non au fer rouge.
    La Création....Au commencement était le Verbe (ou l'émotion pour d'autres)...
    Et puis, le déroulement régulier des constructions et des chutes...
    - Le Paradis et la chute.
    - La corruption de l'humanité.
    - Le déluge, l'inondation, la décrue.
    - Le nouvel ordre du monde.
    "Seulement vous ne mangerez pas la chair avec son âme..."
    (Genèse 9-4)....
    Qui débouche sur la Tour de Babel, ce désir des hommes d'un monde unique, d'une seule et même langue.
    "Faisons-nous un nom et ne soyons pas dispersés sur toute la terre!"...."Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue"..."Yahvé les dispersa de là sur toute la surface de la terre"..."Yahvé confondit le langage des tous les habitants de la terre et c'est de là qu'il les dispersa sur toute la surface de la terre".(Genèse 11 1-9).

    Voilà pour un certain passé.

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  31. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  32. On avait beau écouter dans le vent une possible résonance à cette sacrée sortie de route afin de se carapater de cette ornière confinée, il y avait guère que cette télé encore allumée qui n'apportait que son flux d'infos redondantes et trop souvent zélatrices pour être honnête à mon goût. Pour l'instant, le rebond n'était toujours pas favorable et encore trop de ballons tombés en cours de route pour remonter le score à virus. Je m'en remettais donc à ce verre de blanc sec de graves en guise d'apéro en attendant la suite de jours meilleurs, toujours en instance de dimension. Car le menu soit disant annoncé était toujours en cours d'ébauche, faute de pouvoir rallumer le fourneau pour l'instant. Le chef en ballottage avec sa cuisine avait la parlotte un peu trop facile. Il faudrait encore quelques matins pour trouver la passe contact, le cadrage débordement d'école vers l'évidence de l'en-but et le bon sens du score...

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  33. Ce passé, -marqué par ce continuum régulier de cycles plus ou moins répétitifs, de naissances, de créations, de développements, de constructions,.... d'erreurs, de fautes, de déviations, de malversations, de malédictions, d'effondrements et de déconstructions, de morts...- que l'on retrouve, aujourd'hui, dans notre présent sous la forme d'un virus créant une pandémie face à la quelle nous sommes presque impuissants. Et devant laquelle nous cherchons des réponses.
    Il est amusant de voir ce concours de belles pensées et de beaux discours de la part de ces "grands penseurs" -encore des "intelligents" comme le disent les gens plus près du réel, du concret- genre Élie Cohen avant hier soir, Jacques Attali hier, qui, il y a peu défendaient un autre monde et qui aujourd'hui, me font hurler de rire.
    Extraordinaire! Au bout de cette application parfaite du "Maître et de l'Esclave", nous voilà en train d'entendre qu'il faut réapprendre à la fois, le travail et à travailler. Recréer des métiers après avoir voulu les remplacer par des fonctions (relire "L’établi" de Robert Linhart, 1978). Arrêter les flux tendus et envisager des réserves, des stocks (encore la Bible et les vaches grasses et les vaches maigres) . Produire chez nous et arrêter de courir de part le monde à la recherche du moindre coût...J'en passe et des meilleures.

    Voilà pour notre présent.

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  34. Quand au futur, j'éviterais presque d'y penser.
    J'y ai, bien sûr, réfléchi. Et il y a même bien longtemps déjà. C'était, lorsque, enfant, en remontant chez moi du Parc où j'avais passé l'après-midi, les jours chauds d'été, à courir, jouer au foot... et mourant de soif, je m’arrêtais à l'un ou l'autre des cafés de la Place Magenta pour demander un verre d'eau. J'arrivais à peine au niveau du Zinc et le barman me faisait passer un bon verre d'eau fraîche...Gratuite.
    Jusqu'aux années 1975, nous payions l'eau moins de 100 francs par an. C'était un Service Public. Et puis, pour "x" raisons, les choses ont changé. Vu cette orientation, j'ai immédiatement compris ce que le futur nous préparait.
    Puisque tout doit se monnayer et être rentable, la vision fulgurante de ce qui restait gratuit et que l'on devrait certainement payer un jour ou l'autre m'est apparue: une seule chose encore naturelle et gratuite, L’Air!
    Pour le moment nous en sommes à des filtres, des climatisations, des calculs de pollution etc., mais pas encore de taxe sur l'air. Et encore moins l'obligation d'acheter son propre air frais. Lorsque nous en serons là, payer l'air ou mourir étouffé?....l'affaire sera mal partie!

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    1. Ce passé, dépassé. Attali l'halali puant du futur "une petite pandémie permettra d'instaurer 1 gouvernement mondial", "l'homme vit plus longtemps que ce qu'il produit, il coûte cher à la société... ", une réthorique médiatique. Ne compter que sur le présent à bien exploiter pour ne pas faire du futur une illusion, une bataille de l'eau à dépoluer ou de l'air qu'on s'acharne à rendre irrespirable, mon cher André

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  35. Tout à fait bien vu, bien résumé, bien dit.

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  36. Holala André, de la Bible à tes souvenirs d'enfance puis tes réflexions d'homme mûr, ça nous fait un sacré tour de cadran ! Alors que je suis à des années lumière de ce type de préoccupations ne recherchant que la légèreté pour desserrer cet étau qui chaque jour nous étreint davantage .
    Donc oui, de l'air et gratuit svp, tant qu'on peut, d'autant qu'avec l'arrêt total des activités humaines il est plus pur . De l'eau aussi - étonnant comme tes rêveries rejoignent les écrits de Freud, Jung voire même Bachelard - l'eau les songes, laver tout et pas que les mains ! Du feu dans les émotions et la terre pour s'ancrer et nous voilà avec nos 4 éléments ! Bingo !
    Sur les métiers, gros échec de la pensée de nos élites qui ne servent à rien, ou à pas grand chose en tout cas bien moins que les éboueurs, livreurs, caissières, auxiliaires de vie, nettoyeurs de tout poil, infirmiers-ères et médecins . Soigner, assister, nourrir, accompagner ... nous sommes redevenus de grands bébés dépendants . Pas facile à admettre, encore moins à vivre mais avec quelle gratitude nous les accueillons chaque jour . Retour aux fondamentaux en quelque sorte, revenir à la pyramide de Maslow dans ses premiers échelons et le reste ... basta . Un peu frustrant quand même ...
    La révision à la baisse est toujours difficile au début quand on liste ce qu'on voulait faire et que les listes deviennent des NOT TO DO lists :
    * NE PLUS sortir quand on veut , où on veut avec qui on veut
    * NE PLUS faire de vélo, de marche, de sports
    *NE PLUS faire ses courses dans plusieurs magasins
    *NE PLUS aller au restau, cinéma, théatre, bibliothèque
    * NE PLUS voyager même peu, même pas loin
    Le concept de "loisirs" en prend un coup quand on ne fait rien ; pourtant il ne nous reste que cela, les loisirs, alors on joue à faire des recettes de cuisine, on invente des jeux débiles, on imagine ce qu'on fera après . Bref les journées passent ... Et c'est le temps qui en fait nous engloutit :
    Je l'aime tant, le temps qui reste...
    Je veux rire, courir, pleurer, parler,
    Et voir, et croire
    Et boire, danser,
    Crier, manger, nager, bondir, désobéir
    J'ai pas fini, j'ai pas fini
    Voler, chanter, parti, repartir
    Souffrir, aimer
    Je l'aime tant le temps qui reste...
    Chanson de Reggiani .
    Tellement de temps devant nous ... pour quoi faire ? Relire Montaigne "Principalement à cette heure que j'aperçois la mienne ( sa vie) si brève en temps, je la veux étendre en poids; je veux arrêter la promptitude de sa fuite par la promptitude de ma saisie, et par la vigueur de l'usage compenser la rapidité de son écoulement; à mesure que la possession de vivre est plus courte, il me la faut rendre plus profonde et plus pleine."
    Remplir ...



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  37. Très beau texte.
    Très belles réflexions, sensations, sentiments...De quoi réfléchir, se mettre d'aplomb et poursuivre...S'apercevoir, sans doute, de l'essentiel: le "retour aux fondamentaux", comme tu dis. On sent qu'on peut longuement développer...Mais pas tout de suite..., pas le temps!
    Alors, tout à l'heure, repartir du côté des Grecs soutenu par Jean-Pierre Vernant et Paul Veyne en guise de piliers.

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  38. Sylvie, André, Sergio, merci pour vos animations.
    Mais tout cela suppose, pas pour vous, de savoir s'arrêter à temps, trop produire pour finalement jeter, trop faire d'enfants ici et ailleurs surtout, et j'en passe

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  39. Et oui.
    Exact.
    Le sens de la mesure, du contrôle. La réflexion, l'équilibre, l'intelligence..., toutes valeurs que l'on peut retrouver dans le sport et dans le rugby en particulier...

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  40. Et oui. Comme le dit Roger-Paul Droit dans un superbe interview dont j'ai bu tous les mots, comme pour Cyrulnik,
    "Il ne faut pas avoir peur de s’ennuyer, comme disait Paul Valéry. L’ennui, c’est la vie toute nue. L’existence, quand elle se regarde, est toujours un peu ennuyeuse. Et si on traverse ce temps d’ennui, il me semble qu’il y a plein de choses dont il est porteur. Il ne faut pas avoir peur de s’ennuyer avec cette idée que, dans cet ennui, il y a des choses fécondes qui fermentent et qui ressortent le lendemain, qu’on est train de trouver une idée nouvelle qui a cheminé dans l'ennui." Rien à voir avec la société de consommation qui n'enseigne que les fondamentaux... Pour consommer.

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    1. Le lien de l'interview complet à butiner...
      https://www.franceculture.fr/philosophie/roger-pol-droit-le-confinement-est-une-experience-philosophique-gigantesque?utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1585535190

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  41. Une remarque oubliée dans le courant des choses présentes.
    Le titre de Richard:
    "Tombent les Masques"!
    Oui, bas les Masques financiers et structurels de notre rugby -entre autres et à l'image du "vieux" (déjà?) monde- afin de repartir sur un terrain nu et des bases plus saines.
    Non, pour ce qui est de notre respiration et de notre protection vitale. Donc, hauts les cœurs et hauts les Masques!

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  42. “...j’allais me donner tout entier à ce but : la retrouver, comme ceux qui partent en voyage pour voir de leurs yeux une cité désirée et s’imaginent qu’on peut goûter dans une réalité le charme du songe. Peu à peu son souvenir s’évanouissait, j’avais oublié la fille de mon rêve.”
    Durant ces journées d’introspection, j’ai bien tenté d’écrire mon grand œuvre, à la recherche d’un temps que j’ai toujours si savamment perdu.
    Oui, décrire depuis les fenêtres intérieures du fort Bastiani de mon âme confinée, cette brève histoire de mon temps si plein de trous noirs.
    Cette “bâtisse solitaire, presque inaccessible, à tel point isolée du monde”, ces jours dont je souhaite faire le compte tant il me paraît qu’en ce printemps enserré la fuite du temps est propice à vider “le puits amer des choses passées, des désirs inachevés.”
    Mais reviendrai-je vous conter mes mémoires d’avant-la-tombe tant “je ne veux point imiter ces hommes qui, conduits par la vanité et le plaisir qu’on trouve naturellement à parler de soi, révèlent au monde des secrets inutiles ?”

    On devrait cependant ne pas négliger le fait de “publier ses œuvres posthumes de son vivant.
    Ne serait-ce que pour voir l’effet que ça fait.”
    Lendemain, donc, même heure, même endroit. On verra si ça avance.


    “-Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
    -On attend.”

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    1. Proust Buzzati Chateaubriand Guy Bedos et les transitions signées Pom ... de la belle ouvrage !

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    2. Il en manque un....plus un autre, évoqué....😉

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    3. et oui .. mais j'en laisse pour les autres !

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    4. initiales en indice : S H pour l'évoqué quant à la dernière citation ... fastoche !

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    5. Pom toi tu es très fort parce que pour composer un texte pareil, trouver les bonnes citations des bons auteurs et faire le patchwork avec les bonnes coutures invisibles ou presque ; c'est du temps passé à lire et relire ... de l'orfèvrerie !

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  43. Pour le dernier, oui; nous en avons parlé dernièrement. Pour l'évoque?

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    1. S H : "cette brève histoire de mon temps si plein de trous noirs."...

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    2. Il jouait pour Cambridge, non ?

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  44. Dernières "infos" : confinement repoussé jusqu'au 5 mai environ. Pas de réouverture des écoles, y compris la fac. Reprise en douceur par paliers. Mais pas question d'entraînements sportifs avant la fin mai. Et encore sous précautions médicales quotidiennes. Il faut se préparer à ce que le rideau ne se relève pas avant fin juin.
    Suis de veille desk boulot today. Et bosse sur une saga bèglaise au long cours.
    Pas le temps (je sais, je sais, c'est paradoxal) de commenter avec vous le rugby et le reste.
    Bon résumé de l'état du rugby pro ce jour dans L'Equipe.

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    1. 15 jours de confinement supplémentaires jusqu'au 28 avril, oui. Après...
      L'ensemble du système scolaire ne pas reprendre ? Je n'y crois pas.
      Sa reprise conditionne trop de choses (notamment celle des parents des élèves -du primaire au premier chef-).

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    2. Saga béglaise?n'oublies pas l'année 1967....

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  45. On se renfloue comme on peut, on liquide la boutique...
    https://boutique.lnr.fr/55-maillots-des-clubs?utm_source=Newsletter&utm_content=Email&utm_campaign=promo_maillot

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  46. Ah, Stephen Hawking, je n'y avait pas pensé.
    Mais, toi, dans ton texte de 10h.34, quand tu cites la chanson de Dabadie chantée par Reggiani, j'ai aussitôt pensé au "Je voudrait pas crever" de Boris Vian.

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  47. Je viens de voir sur 28 minutes l'interview de Michel Desmurget auteur de "La fabrique du crétin digital"...Intéressant.
    Simplement il m'a toujours paru évident qu'une pratique si aisée à utiliser n'a pu qu'être située qu'au niveau du PPDC (Plus Petit Dénominateur Commun)....

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    1. Plus Pauvre Des Contenus ( mais le bouquin est excellent )

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    2. D'actualité : Prêt Pour Dé Confiner ?

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    3. Culinaire : Petit Pâté De Campagne

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    4. Rugbystique : Passe Plaquage Deblayage Chistera

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    5. Putain, Pandémie Définitivement Chiante
      Allez, Pour Pâques, Des Cloches

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    6. ppcm et pgcd, ça fait plus de 61 ans que je pratiquai, donc encore de la mémoire; le ppcd inconnu au bataillon!

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    7. C'est une sorte de mitigé entre les deux...!

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  48. Tiens ça me rappelle les jeux à la c... que l'on faisait avec les acronymes ... mon préféré c'était avec SABENA ( une compagnie d'aviation qui a disparu depuis ... hou ... longtemps !) bref ... SABENA c'était Such A Bloody Experience, Never Again ... pas étonnant . Allez là je plie les gaules pour de bon . Bonne nuit .

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    1. Question Acronyme aéronautique, AOM ( également disparue ) c’était pas mal non plus. Bonne nuit :-)

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    2. j'ai dû connaître mais me rappelle plus ! ( ça s'appelle la rétroacronymie le fait de détourner les sigles, je ne sais pas si c'est puni par la loi )

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  49. Trois petites remarques:
    1 - Pourquoi le nombre de nos écrits passe de 102 à 106, alors que je ne constate qu'une nouvelle participation?! Et ce n'est pas la première fois....Même en remontant haut dans les publications.
    2 - Je viens de voir que des vers marins bretons pouvaient soulager la respiration en augmentant l'oxygène dans le sang. J'ai l'impression que les grands sportifs du style athlètes, cyclistes, nageurs...ne vont pas sucer que des glaçons à la fraise!
    3 - Un ami, un grand lecteur, me glisse ce nom:
    - Mona Chollet. Que l'on peut lire, apparemment en ligne...Le titre de son ouvrage:
    -"Chez soi. Une Odyssée de l'Espace Domestique".

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  50. Une info rugby qui me paraît intéressante, sur l'arbitrage à venir pour les phases de ruck; suite aux recommandations d'un comité d'experts (joueurs, arbitres, etc...), seront plus sévèrement sanctionnés (ou, pourrait-on dire, enfin sanctionnés) les déblayages rugueux, les entrées sur le côté pour déblayer, les joueurs n'étant pas sur leurs appuis.
    Enfin l'application des règles existantes, enfin de quoi diminuer les blessures, et favoriser le jeu debout au détriment des petits tas où l'on s'affale en enterrant le ballon...

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    1. Et Oui, juste enfin appliquer la règle, et adapter la punition en fonction de la faute.
      Allez, au tour des hors jeu, des introductions. .....

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  51. Je pars prendre l'air et regarde le site...?!
    Pas bien de mouvements...Confinement en tous genres!
    Du coup je place cette petite chiquenaude pour arriver à 112.
    112, comme pour le précédent sujet.

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    1. "chiquenaude" oh punaise ça fait au moins 50 ans que je ne l'avais pas lu ce mot ! Bon je tente "hiémal", comme dans "malgré un magnifique soleil, le temps reste hiémal ". Avant que Zanlou ne fonce je précise tout de suite que yé mal nulle part et que yé n'ai pas changééé . Bonne aprem .

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    2. Bof,ici le temps hiemal,on connaît pas, une p'tite laine des fois grand matin au Bambou Bar !
      Allez,puisqu'on m'y invite "hiemal dominant",a voir sur zanlou@hiemal.com 😆😆👅👅🌞🌞

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  52. De retour...
    Merci, Gariguette, pour ce bel effort et ces jolis mots d'esprit.

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    1. Baguenaudé 1h ce matin, du chic en ode dans cette journée printanière. Et 1 Baharonda barrica 2012 de la région de Yecla (Espagne). Un grand éclat dans le verre. Pas de grand écart dans la bouche...

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  53. hiemal, utilisé par un Monsieur qui n'est quasiment pas concerné et qui nous oblige à ouvrir le dico!

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  54. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    1. Mc Président- Hiémal - YouTube


      “Oui, Paulo, j'vais faire c'qu'il faut
      J'vais reprendre plus tôt, j'te l'promets
      Oui, Paulo, j'vais faire c'qu'il faut
      J'vais reprendre plus tôt, j'te l'promets

      J'sais même plus où hiémal
      Hiémal, hiémal, hiémal
      Je garde tout, je garde tout
      J'sais même plus où hiémal
      Hiémal, hiémal, hiémal

      Je garde tout, j'assume tout
      Faire de la fraîche on sait l'faire
      Parmi quelques présidents excités
      J'traînais sur les bancs du Comité
      J'étais solitaire, j'rôdais dans Paris
      Au bord du SDF, rêvant toute la nuit
      Sur l’Bouclier, nos têtes en photo
      Alors qu'on est dans la mer..et la tête sous l’eau
      Ma rancœur motivée
      C'qu'on vit pour l'appât du gain

      Oui, Paulo, j'vais faire c'qu'il faut
      J'vais reprendre plus tôt, j'te l'promets
      Oui, Paulo, j'vais faire c'qu'il faut
      J'vais reprendre plus tôt, j'te l'promets

      J'sais même plus où hiémal
      Hiémal, hiémal, hiémal
      Je garde tout, je garde tout
      J'sais même plus où hiémal
      Hiémal, hiémal, hiémal
      Je garde tout, j'assume tout
      Des fois je suis seul, je suis perdu
      Des remords, sur mon passé
      Ils se foutent de nous, j'suis pas mauvais
      Mais l'argent nous fait faire des trucs de fou”

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    2. t'as du pot, j'avais failli choisir "hyalin" ...

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  55. A peu près rien compris mais beaucoup aimé et beaucoup ri. Très bien écrit.
    Boris Vian m'a traversé l'esprit et j'ai pensé à "Monsieur le Président, je vous fais une lettre..." et aussi, je ne sais pas trop bien pourquoi, "Arthur, où est-ce que t'as mis le corps?"

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  56. Je viens de faire dérouler les titres de l’Équipe internet.
    C'est terrible -vocabulairement parlant- ce que je vais dire mais, sincèrement, cette litanie de jérémiades de tous ces "malheureux "sportifs" me laissent de marbre. Pire, je n'en n'ai rien à foutre et, même plus, tous ces propos, ces projections dans le futur, me donnent plutôt envie de vomir qu'autre chose.

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  57. Un petit sujet de réflexion qui, je pense, peut -et devrait- tous nous concerner. Sinon nous concerner, du moins nous intéresser et nous faire réfléchir. Ce sujet se trouve en exergue d'une collection passionnante qu'il vous sera aisé de découvrir. La voici:

    - "Travail: ce qui est susceptible d'introduire une différence significative dans le champ du savoir, au prix d'une certaine peine pour l'auteur et le lecteur, et avec l'éventuelle récompense d'un certain plaisir, c'est-à-dire d'un accès à une autre figure de la vérité".

    Pour vous aider, ce n'est pas en provenance de Régis Debray et de sa Médiologie, fort intéressante, ma foi. Ni, d'ailleurs, de Derrida...Pourquoi pas?

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    1. je ne comprends pas trop ... la citation est de Raymond Aron et renvoie à plusieurs sites dont la collection "Des travaux" mais rien d'accessible, des références aussi à Paul Veyne dont tu avais parlé plus avant, restons dans le mythe grec : quel est le fil d'Ariane dans ce labyrinthe ?

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    2. Plutôt de Michel Foucault, non ?
      Allez, sans garantie, hein!

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    3. oui Foucault pour la collection aussi mais tu as pu entrer dans le truc ? moi ça bloque ...

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  58. Vous êtes très bons tous les deux.
    C'est, effectivement l'exergue d'un livre de Paul Veyne "L'empire Gréco-Romain" , Éditions du Seuil, collection "Des travaux", fondée par M.Foucault, P.Veyne et F.Wahl. (Édition octobre 2005, 877 pages).

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  59. Bonjour à tous, à lire "Une saison de rugby", le site de Frédéric BONNET, (ci-dessous) histoire de se replonger dans le rugby d'une autre époque, les années 70/80 . Super boulot d'archives pour rafraichir nos mémoires !!!

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  60. Je trouvais que cette phrase foucaldienne correspondait assez bien aux efforts que nous pouvons fournir, aussi bien dans l'analyse du rugby que dans ses dérivés, parfois éloignés. Et puis, cette collection me rappelle fortement l'origine de "La Pensée Vagabonde" qui se voulait un lieu permettant la mise en écrit de l'analyse de la pratique de nombreux travailleurs et penseurs du domaine social: profs, psy, infirmiers, médecins, praticiens dans tous les domaines et de toutes les écoles.

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  61. Par ailleurs, l'observation des Grecs (et des Romains) dont notre monde est issu, me semblait intéressante en regard de la situation générale passée, présente et à venir.Pour l'instant je fatigue et coince un petit peu. A suivre...

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  62. Hello du blog !
    Je reviens un peu vers vous après vous avoir abandonnés quelques instants. Mais c'était pour la bonne cause. Si vous avez l'abonnement L'Equipe numérique (moins de un euro pour un mois, ça doit pouvoir être envisageable en période de confinement), jetez un œil sur la Part 1 de la saga bèglaise. Du rugby (sueur et sentiments) dans son jus.
    En attendant, je m'attaque à la rédaction de la prochaine chronique qui ne devrait pas être mise en ligne avant ce soir.

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    1. Disons plutôt maintenant. Il ne faut pas attendre quand c'est prêt... Alors à tout de suite...

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