dimanche 5 septembre 2021

L'enjeu de mains

Accompagnant la sortie de notre ouvrage Jeux de lignes (éditions Privat), l'écrivain Jean Colombier, ancien attaquant de Saint-Junien et de Niort, prix Renaudot 1990, nous interrogeait ainsi : "Ce mariage heureux, me semble-t-il, de la littérature et du rugby, va-t-il continuer d'être heureux avec le rugby moderne et son absence d'états d'âme ?" Ce samedi, Biarrots et Racingmen ont montré, voire démontré, que le rugby contemporain est aussi créatif et enthousiasmant que celui inscrit dans notre mémoire, bonifié par la patine du passé, laquelle embellit toujours la réalité au profit de l'histoire quand elle est considérée comme un roman de cape et d'épées, une odyssée mythologique ou une chanson de geste. 

Je te promettais une réponse, cher Jean ; les acteurs du Championnat nous l'ont offerte du bout des doigts, délicatement, quand le ballon vole de mains en mains, scansion de la transmission comme on le dit du mot juste. Aussi à grands coups d'épaules, volonté collée au biceps quand il faut délimiter son territoire, annoncer sa détermination autrement qu'à renfort de conférences de presse médiatisées lesquelles, on le sait, sont comme les rocking-chairs : on bouge d'arrière en avant, mais ça ne mène nulle part.

Il est donc question d'âme, ou plus précisement d'états d'âmes, dis-tu. Le pluriel s'impose puisque dans les écuries considérées de l'extérieur comme des haras dans lesquels leurs propriétaires accumulent les purs-sangs, la compétition outrancière voudrait que ce qui fait le sel d'une équipe - amitié, complicité, affinité, solidarité - ne soit jamais, ou alors très peu, pris en compte ? La performance du Biarritz Olympique, surclassant un adversaire aux dents longues mais au souffle court en ouverture du Championnat, sera peut-être sans lendemain mais elle coupe court à ce genre de raccourci.

Ainsi, le rugby contemporain ne vaudrait pas une once de nos souvenirs dorés, ces joutes d'autrefois avec leurs coups de godasses sournois, leurs bagarres générales déclenchées à dessein pour intimider l'adversaire, les scores étriqués et les combats obscurs saturés de boue et de fautes de mains ? Sur une pelouse artificielle, dans la nuit éclairée au néon, maillots luisants, crampons moulés, rasé de frais, le Racing 92 a prouvé qu'il était toujours possible d'attaquer de ses propres vingt-deux mètres : bonne nouvelle, la magie d'une contre-attaque ou d'une relance n'est pas éventée quand l'heure est venue de distribuer les feuilles de paye. Surtout, l'enjeu - économique, médiatique, sportif  - que les coaches annoncent inhibant quand ils se cherchent des excuses, ne tue pas le jeu.

Littérature et rugby demeurent associés pour le meilleur, à savoir la grâce et la sueur, l'offrande et le combat, l'abnégation et l'exploit, l'ombre des regroupements où se décide le sort des grandes conquêtes et la lumière que prennent les finisseurs lorsqu'ils tranchent le cordon des défenses. De la même façon que la littérature ovale se réinvente, colonisant de nouveaux supports à l'usage d'écrivants qui trouvent joie à rédiger leurs commentaires - ce blog en est l'illustration depuis maintenant dix ans -, le rugby poursuit sa mue au rythme des changements de règles, lesquels ne parviennent pas malgré leur effort continu à modifier en profondeur l'essence de notre sport.

Ballon posé sur le coeur, buste relevé, hanches décalées par rapport aux épaules, face à lui un défenseur aux appuis incertains et donc battu, et ces regards satellites qui convergent : cette photo peut avoir été prise en 1960. Il y a du Dédé Boni chez Kurtley Beale. Comme il y a du Jo Maso, du Didier Codorniou ou du Yann Delaigue, du Christian Badin et du Philippe Mothe, amis de ce blog, instillé dans la magnifique réalisation offensive de Montpellier, samedi soir, à Mayol. Touche, lancement en première main, fixation supersonique, continuité au large dans un scherzo de passes millimétrées sur un rythme effréné pour l'essai bien tissé de Tisseron, ou celui de l'ailier lyonnais Dumortier, dimanche : mêlée, "sautée deux", arrière intercalé, ailier décalé, du classique. Preuve que le "beau jeu" s'écrit toujours en pleine mesure. Et il fallait capter sur le bord de touche la joie éruptive de Jean-Baptiste Elissalde, l'entraîneur héraultais, à la vue de ce joyau.

Alors comment renouveler le lien qu'on imagine distendu entre littérature et rugby, interrogeons-nous dans Jeux de lignes ? "Avec des biographiques collectives, peut-être en retraçant de l'intérieur une épopée, une période, répond Jean Bouilhou. Il y a forcément de l'héroïsme dans le rugby ; un match, deux équipes face à face, comme une bande qui affronte sa rivale. J'aimerais lire le quotidien d'un jeune international, comment il vit le rugby dans son époque. Cette nouvelle génération veut se confronter à la réalité qui l'entoure, changer les choses et pas seulement dans le rugby, dans l'écologie aussi. J'aimerais savoir quels sont les ressorts de ces jeunes héros des années 2020..." poursuit l'ancien flanker international aujourd'hui membre du staff toulousain, dans le chapitre consacré aux nouvelles écritures numériques.

Retisser le voile littéraire déchiré - l'est-il vraiment, cela reste à prouver - est une oeuvre d'artisan : il nous faut tomber l'armure comme à chaque saison remettre l'ouvrage sur le métier. Le retour du public dans les travées sonne la fin de la distanciation sociale, pour celles et ceux qui trouvent matière à écrire l'occasion de débusquer de nouveaux thèmes. Invitation au large au guise de crochet intérieur, cette citation de l'écrivaine Annie Ernaux fait écho à nos préoccupations ovales et virales : "Le nouveau monde, ça n'existe pas. Il y a un monde qui continue, se construit et il contient du passé." Maintenant, à vous de jouer.

109 commentaires:

  1. Le nouveau monde se crée, Madame, à chaque instant présent je crois. Nous l'avons vu ce matin dans le rugby d'Australie où les Néo-zélandais ont joué comme sur un essai de Montpellier hier soir. Le corps et l'esprit des joueurs du rugby (mais en fait dans toutes nos activités) est mieux lié que dans le passé. La philosophie du monde moderne est bien différente de celle apprise dans les écoles, collèges, lycées et même les universités. Être curieux aujourd'hui nous offre une belle vie.

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    1. Joli commentaire débordant de sagesse maîtrisée, cher Michel

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  2. Il faut effectivement rester curieux et lire entre les lignes afin de bien comprendre l'enjeu de demain. Un monde ovale est il plus compliqué à faire tourner rond ? En tout cas, faire que ces changements de règles ne dérèglent pas plus que de raison, au grè des ondulation de mains en mains de ce ballon, évitant les maux et encourageant les mots...

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    1. Là aussi, Sergio, joliment tourné, comme une mêlée offensive...

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  3. J'écoute Galthier ... euh ... "cadre de vie; cadre de jeu" ... " nous avons un practice la parole et l'image " ... ça fait un peu coach de vie là ; bref ça m'agace . 🙄

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  4. J'écoute Fabien Galthié sur Canal Rugby Club racontait de l'intérieur la tournée du XV de France. Transmission, confiance, mise en valeur. Et Fred Michelak qui livre des anecdotes aux joueurs, là aussi transmission. Les valeurs sont là, et dépassent les clivages, les époques. En fait, si le cadre change, le coeur du rugby, lui, ne change pas. Rassurant. Si besoin en était. Et ça fait écho. C'est souvent la nostalgie mal gérée qui nous fait croire que l'essentiel a disparu. Alors que l'essence du jeu demeure. Edifiant. Avec l'envie d'en savoir davantage.

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    1. Dans deux ans, la Coupe du monde sera en France. Je ne sais pas si le XV de France deviendra champion du monde mais là, ce soir, je me dis qu'il sera prêt, du moins au maximum de ce qu'il pourra fournir. Est-ce que ce sera assez ? Je ne suis pas certain, personne ne peut l'être, certain, mais sans doute jamais avant cela aura-t-on été dans ce cas.

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    2. Mouais ... je ne crois pas trop à ces instants parfaits . J'ai trouvé les anecdotes un peu téléphonées . Pas convaincue du tout . De la com' ... oh bien rodée mais de la com' sans plus .

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    3. De la com ? Peut-être. Mais avec des infos, alors. Je n'ai entendu ça nulle part ailleurs ni avant, ni dans L'Equipe, ni dans Midol, ni dans rien. Alors si c'est de la com', elle est bonne.

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  5. Sylvie moi qui ne suis pas fan de galthie, je dois dire que son discours de ce soir mm'a plu car sortant du déjà entendu,,,et j'ai apprécié que Fred Michalak ait été de l'aventure car lui je l'aime beaucoup

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    1. Alors tu as matché ! Galthié n'arrête pas d'employer des anglicismes tout en se réclamant d'un rugby gaulois . Mais je déteste la com' alors je ne suis pas une bonne cliente : j'ai fait mon mémoire IEP sur la propagande politique et le discours de persuasion . J'ai du mal depuis à discerner la moindre parcelle de sincérité dans le discours public .

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    2. Ah bon vu comme ça. C'est vrai que sur un plateau télé, mieux vaut être rodé. Je comprends ce que tu veux dire, Sylvie. Après, il ne faut pas oublier qu'il a a été consultant télé et qu'il n'est pas impressionné apr un plateau télé. Reste que, comme ou pas, il y a beaucoup d'infos distillées. Bien plus qu'avec tous les autres entraîneurs nationaux que j'ai côtoyé depuis plus de trente ans.

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    3. A la vue de ce qui ce passe en équipe nationale depuis 1 an et demi, on peut accorder à FG un peu de crédit au travers ses déclarations.

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    4. C'est aussi mon avis, on a retrouvé un XV de France enthousiasmant.

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    5. Oui on finit même par oublier que c'est l'Australie qui a remporté la victoire lors de la tournée ... voilà c'est aussi ça la com' 🤣🤣🤣

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  6. Cadre de vie il en faut un, c'est le collectif. Si le groupe vit pas bien les joueurs entre eux ça ne marchera pas bien sur. On le voit en foot en ce moment. Pas plus que s'il n'y a pas de cadre de jeu intéressant et adéquat. Ça fait partie du coaching de groupe. Et à propos de cadre, il doit y avoir aussi des joueurs dits cadres qui amènent du plus sur leurs coéquipiers.
    Moi ce qui m'agace plus, c'est qu'on parle de 2023 (les médias, C+, Isabelle Ithuburru et d'autres), et que ce groupe arrive sur son nuage genre "le vent nous portera", "french flair", pour gagner cette coupe. Le groupe n'a encore pas confirmé et gagné de tournoi. Faudrait déjà passer par là pour confirmer être en haute performance. Sortir du practice et jouer "master class".
    C'est en cours mais reste à confirmer...

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    1. Le problème, et la beauté du truc aussi, c'est que ce ne sera confirmé que lors de la phase finale du Mondial 2023... Moi, le seul souci, c'est que nous les Français, on est très prêts un an avant l'événément (1986, 1994, 1998, 2002) ou alors on invente dans la chaos (2007, 2019) - je ne parle pas de 1991 et 2015 qui furent des fiascos.

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  7. Je n'ai peur de rien depuis la moitié de ma vie et en ce moment je suis en train d'écouter ce que raconte Fabien Galthié sur ce qu'il met en place pour le French flair qui semble nous montrer comment mieux jouer dans l'espace et le temps d'une partie de rugby avec les mains et les pieds grâce à la tête. Je dis souvent que l'équipe de France aura ce qui n'est jamais arrivé : 2023 sera champion du monde. Il parle aussi bien que ce qu'a fait Claude Onesta. Un vrai plaisir sur ces changements de pilotage pour affronter avec notre beauté gauloise l'efficacité de tout ce qu'ont lancé les anglais et britanniques. Les All Blacks sont un exemple en rugby mais dans d'autres activités aussi parce que les britanniques ont aimé et intégré l'esprit des maoris et îliens du Pacifique.

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  8. Réalisme toulousain qui manque tjrs à LR. 6 pts abandonnés sur pénalités non tentées en 1re mt sans parler de celles manquées.
    Charnière rochelaise en dessous de celle toulousaine. Popelin intéressant...

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  9. pauvre la rochelle deconcertant son inefficacite parvenant a peine a inquieter les toulousains
    les hommes de MOLa une eQuipe solide mais transcendee par des monsieurs plus N TAMACK DUPONT et RAMOS le jeu autour des placages genere des situations toujours aussi confuses nul ne sait quand et comment intervenir et cette funeste sanction contre le plaqueur ne pouvant se degager du pur delire
    depuis le temps que les hommes ecrivent soulignent leurs desirs de changement l espece humaine n a pas change le combat est vain mais ne rien dire ou transcrire constitue une lachetee difficile d assumer

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  10. Et bien, quand-même, les propos de FG vrai ça me parle et m'intéresse, je suis raccord avec sa manière de penser, d'être, de mettre en place le cadre -vie, terrain, relations, transmission et confiance confiance-, et surtout chez nous très franchement c'est tout nouveau, ça me laisse à penser qu'au-delà des résultats prochains tournées et tournois, pour la CDM on sera un très gros morceau, certainement très indigeste pour nos adversaires, le rugby NZ notamment au sujet duquel nous avons souvent été trop respectueux.
    Oui ce discours est un acte fondateur à mon sens, les joueurs l'ont entendu avant nous et les effets sont déjà visibles, et puis être à fond derrière ce projet et ne pas s'en méfier à-priori me semble raisonnable, ce pays dans lequel de toute façon on se méfie de tout et de tous et des arrière-pensées, où l'on croit distinguer partout des complots et des choses non dites, et de la com, qu'il puisse se réunir autour d'une construction à long terme sans lui mettre des obstacles dans les pattes, j'aimerais bien.
    Les valeurs sont bien là, effectivement, le coeur du rugby ne change pas, et moi le tout premier souvent la nostalgie me pusse à penser que l'essentiel a disparu, ces propos de FG très très franchement me rassurent mais surtout me confortent dans l'idée que je me fais du rugby, à travers les âges et les époques, les règles nouvelles et le fond de sauce toujours épicé.
    La Rochelle toujours aussi incapable de gagner, mauvaise habitude, la dimension physique quand seul argument finalement très réductrice et insuffisante, et puis des OVNI comme dit FG au ST y'en a plein, et des identifiés pourtant, mais sacrée différence à la fin.
    Allez CAB en tête, comme disait l'ex prés PS "pourvu que ça dure ... La belle aventure ... C'est déjà beaucoup mieux ... Que si c'était moins bien " !!!!
    Allez les ovni !!!!!!!!!!!!

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  11. Je reviens sur le décompte CDM de Ritchie: pudiquement, il n'évoque pas celle de 2011... On l'a bien gagnée celle-là !

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    1. AH AH !!!! 2011 jour de gloire de .... la NZ ??? La FR ??? MEUH NON jour de gloire de notre ami G.Joubert, à sa décharge -mais restons polis comme disait notre autre ami B.VIAN- notons toutefois que le sifflet, acheté localement, avait un fort accent NZ, refusant même, le traître rossignol, de siffler la moindre pénalité contre les A.B quand nous les dominions en 2è mi-temps.
      Allez, c'est de l'histoire, maintenant trouver un -autre- Joubert pour 2023 ????? ...........

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    2. Oui oui pardon charette. 2011 ou l'invention dans le chaos pour faire suite à Galthié.
      Mais tu as raison c'est encore mieux en l'ayant oublié puisqu'on la gagné eh eh

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  12. Si tu n'enquilles pas tu ne gagnes pas, n'est ce pas La Rochelle!
    Qui va faire revenir Vahamina, de l'ASM sur sa décision?
    Le cas Cappuozo de Grenoble? Personne n'a vu venir cet ovni,(à part ceux de "jour de rugby"qui avaient fait un stimulant reportage sur lui il y a déjà plusieurs semestres), ses qualités ne sont pas apparues à ses 20 ans mais surement bien avant, les detecteurs de là ou d'ailleurs ne me paraissent pas à la hauteur, à moins qu'on ai jugé que les gabarits peu épais ne sont pas à étudier

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  13. A la question "pourquoi n'est on toujours pas champion du monde?" question posée par RE à un aréopage d'entraîneurs réunis à Marcoussis pour L'Equipe magazine Pierre Berbizier avait ainsi lancé le débat : "Nous n'avons pas un cumul d'expériences. A chaque cycle, on repart de zéro. Les constats sont les mêmes mais personne ne profite des acquis antérieurs. Et s'il nous manque toujours quelque chose à la fin, c'est à cause de cela. Il n'y a pas d'unité dans le rugby français."
    Je suis assez d'accord, comprenez moi bien ma sortie sur FG hier soir est plus de la déception qu'autre chose . J'étais en fait très enthousiasmée par ses débuts avec Ibanez, les idées qui sortaient en droite ligne de la légende All Blacks me semblaient propres à relancer l'EDF enkystée depuis trop longtemps . Alors hier soir cette conférence de management d'Ecole de commerce, les tics de langage, les questions (sic) des animateurs énamourés ( sérieux ? aucun journaliste ??? ) c'était de la belle communication mais pas de quoi fouetter un Springbok .
    Plaquer les dadas managériaux sur la conduite de l'EDF ça me semble au mieux béta au pire casse gueule parce que malgré tout le rugby, c'est quand même un peu plus compliqué que ça demandez à Eddie Jones, à Lancaster ... pas champions du monde pourtant des as du management, et une génération dorée ! Ben ça n'a pas suffi .
    Le discours de la méthode FG s'il est séduisant car bien léché - et quoi qu'il s'en défende - abondamment emprunté aux AB, ça ne lui a toujours rien fait gagner pas même un petit Tournoi . Et ça vous voyez ça me gêne un peu . De beaux principes puis des trous dans la raquette ( épisode Covid bulle percée, gaufres ...je passe ) . Comme lorsqu'il était consultant à la télé, avec son compère - ah oui déjà Ibanez- et qu'il s'amourachait d'un gimmick qui ferait bien ( la com' petit ! ) et c'est ainsi que nous avons eu du "momentum" jusqu'à plus soif . Je crains que les belles formules ne fassent pas les grandes victoires .
    Il manque un je-ne-sais- quoi ... un presque-rien vous dirait le grand Vladimir ... Il a raison Berbize : il n'y a pas d'unité dans le rugby français . Hier soir le LOU a donné une leçon de rugby et aussi de gestion ( Mignoni et ses adjoints, pardon son "staff" ) ont peu parlé mais leur travail, on l'a vu sur le pré .
    Peut être des idées à piocher ? Bonne journée .

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    1. il y a quelque chose que je sens, mais difficile à expliquer, il s'agit des liaisons entre les clubs et l'edf.Comment voulez vous que ça marche avec tous ces étrangers, non selectionables,il ne peut pas y avoir d'unité de vue pour aller vers un objectif international.

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    2. Cest marrant Sylvie jai eu une longue discussion passionnante avec Olivier Magne ce matin et il pense comme toi.

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    3. Si le résultat s'est trouvé là pour le LOU, ça n'était pas le cas l'année dernière. Des idées, au mieux des indices peut être, qu'on connait déjà au ST qui reste LA référence même en mode ralenti que La Rochelle ne devra pas perdre de vue...

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    4. Merci Richard ça me fait plaisir : toujours vu Magne comme un homme de convictions !

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    5. Et dire quil était d'accord pour venir à Uzerche l'an passé

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  14. La com', ça fait partie du job, maintenant.
    Mais la seule fois où elle t'apprend -éventuellement- quelque chose, c'est quand elle sort du cadre fixé. On a encore la chance, dans le rugby (mais pour combien de temps ?), de pouvoir entendre un joueur ou un entraîneur dire à chaud "On a été nuls" au lieu d'éléments de langage destinés à faire passer la pilule de la défaite ou du pensum.
    Je ne sais pas ce que Galthié, Ibanez et leur staff ont dit et disent aux joueurs de l'EDF; mais ce qui est pour moi flagrant, encore plus que le jeu pratiqué, c'est la confiance qui transpire des joueurs de ce groupe, et qui contraste d'autant plus avec la trouille que le groupe précédent, pas fondamentalement différent de l'actuel, avait en entrant sur un terrain. Et cette confiance rejaillit sur l'ensemble du rugby français, puisqu'en partant avec un groupe très remanié, beaucoup de cadres absents et de novices, on fait 3 gros matchs contre les australiens que l'on perd (ou gagne) de très peu. Faire ou ne pas faire la série, après ça, peu importe: on est au meilleur niveau, et avec un réservoir que même les Blacks doivent nous envier. Si on ne réussit pas à construire là-dessus une équipe compétitive pour les phases finales de 2023, alors-là oui, on pourra taper sur la com' de Galthié...

    Une remarque en passant: pas vu beaucoup de choses de la 1ère journée du Top14, mais manifestement, les équipes ont plutôt intégré la règle du 50-22, au point qu'elle fait même égaliser Montpellier à Toulon en toute fin de match, qui marque un essai après avoir campé 5 mn dans les 22 toulonnais, suite à une belle touche indirecte trouvée auparavant. Et hier soir pour le match du Stade, il y a eu quelques coups de pied dont la longueur manifeste montrait que s'ils étaient sortis en touche après rebond, hébin on aurait été bien contents... Bref ça tente le coup, et rien que cette intention pourrait amener certaines équipes à se méfier et à défendre plus en fond de terrain, ce qui est le but avoué de la nouvelle règle.

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  15. "Arrière les Esquimaux ! Je rentre seul. Un matador rentre toujours seul ! Plus il est grand, plus il est seul. Je vous laisse à vos banquises, à vos igloos, à vos pingouins. ¡ Por favor Señora ! À quelle heure le train pour Madrid ?"
    Jean-Paul Belmondo, Un singe en hiver (1962).

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    1. Plutot Antoine Blondin et Michel Audiard... mais dans le contexte dun départ oui ça colle bien

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    2. Bien sûr ! ...
      Sinon il y a ça aussi pas de Belmondo mais tellement lui !
      Oui, vous m'arrachez tout, le laurier et la rose !
      Arrachez ! Il y a malgré vous quelque chose
      Que j'emporte, et ce soir, quand j'entrerai chez Dieu,
      Mon salut balaiera largement le seuil bleu,
      Quelque chose que sans un pli, sans une tache,
      J'emporte malgré vous,
      Et c'est...
      C'est ?...
      Mon panache.

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  16. Quand on entend la pauvreté des discours de PSA (et on est du même département) et devant Altrad... d'une banalité, des poncifs, rien qui te donne envie, qui laisse supposer de l'espoir. Et dire qu'il a entraîné l'EDF. Qu'à t'il transmis ?
    FG tiens un discours qu'il devra suivre à la ligne pour qu'il y ait des résultats qui doivent maintenant arriver. Jusqu'ici, l'EDF et son cadre de jeu comme de vie était en reconstruction. On attend donc la suite qui ne sera pas facile avec les blacks à venir. Et le prochain tournoi qu'il faut gagner si on veut confirmer le niveau fixé. Il sait communiquer mais on l'attend au tournant.
    Bébel baroudeur des écrans de cinés et as des as de la voltige, lui l'a pris le tournant vers les étoiles qu'il faut bien prendre un jour. Un dernier rendez vous avec la lune et place dans le grand chariot vers le grand unis vers...

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  17. Et une certaine similitude physique entre les deux. Le sourire en particulier...

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  18. Aussi. Je viens de revoir le Bouillon de Culture de Pivot...Intéressant...Et j'ai pensé à Sylvain Tesson pour un "certain" charme.

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  19. Pour celles et ceux qui seront du côté de Toulouse jeudi 16 septembre
    On vous attend de stylo ferme dans laprem rue des Arts, Benoit et moi.

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    1. J'ai terminé Jeux de lignes cette nuit ! J'en dirai davantage dans la journée mais allez y sans crainte les amis du blog : c'est de la bonne !

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  20. et donc Jeux de lignes ...
    D'abord le choc de la préface, une merveille signée Dimtri Yachvili , écriture fluide et souple qui dit tout et du joueur et de l'homme, chaloupant entre les souvenirs et les lignes avec grâce .
    Et puis ... et puis une introduction très rugby, le pourquoi du livre le pourquoi de l'essai ... ceux qui ont tenté d'établir ce lien ont abandonné ( comme Jacques Verdier) heureusement nos deux auteurs ont collé au ballon .
    Ensuite 3 chapitres denses qui reviennent sur l'Histoire des relations étranges entre rugby et littérature, personnellement j'ai beaucoup appris sur des auteurs comme Capron ou Embareck à suivre ...
    Enfin Hemingway vint ... l'ami américain, le bien nommé . Et à partir de là on ne peut plus lâcher le livre ; j'y ai passé l'après midi et la nuit qui a suivi . Je ne veux pas tout déflorer - plus joli que "spoiler" ! -, sachez cependant que vous retrouverez les Kléber Haedens, Montaignac, Lalanne, Garcia, Colombier mais aussi London, Kerouac, Steinbeck, Dos Passos . Là je craque : c'était mon cours de littérature américaine revisité à la lumière du rugby !
    Et des points de vue étonnants sur le rugby et la politique ; alors de droite ou de gauche le rugby ? Vous verrez : la réponse est surprenante . J'ai un faible pour le chapitre sur les "mythologies ovales" avec les Titans Spanghero ou Alldritt, Christophe Dominici en Dionysos ... ( pour les impatients commencez par cette page 190 : un régal) ...
    Pour les littéraires pur jus un chapitre superbe ( Nostalgie, mélancolie, mémoire ) avec un aperçu du roman picaresque appliqué au rugby, soit le roman de formation . Tillinac, Juliet ...
    En fil rouge du livre on assiste à l'éclosion littéraire de Philippe Guillard, et on découvre comment il est venu à l'écriture, c'est touchant et d'une sincérité désarmante, le parcours littéraire de Serge Simon est plus intellectualisé mais tout aussi intéressant .
    Enfin et c'est sans doute ce qui fait la force de cet essai remarquable, les témoignages des joueurs, entraîneurs sur leur rapport à la chose littéraire . Celui de Berbizier est pour moi inattendu : "son" Kerouac c'est exactement le mien !
    Bon je ne peux les citer tous, ( holala ! Astre ! Bouilhou ! ...) bravo pour leur participation .Et un joli pas de côté des auteurs à propos des jeunes joueurs qui ne lisent pas ou peu ; une explication convaincante . Bon je n'adhère pas trop à leur passion pour les réseaux sociaux mais on pourra sans doute en discuter ...
    Je ne vous cache pas que j'ai essayé le jeu ( idiot ) de deviner qui a écrit quoi ... ça c'est du Benoit, ah non plutôt du Richard ... ça ne sert à rien ; quand on joue à 4 mains il vaut mieux écouter la mélodie que regarder les mains .
    Puissiez vous glaner dans cet ouvrage quelques envies de lecture ; merci aux auteurs et merci au rugby littéraire !

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    1. Ah Gariguette, merci pour ce commentaire à hauteur d'auteurs. C'est un bref précis, un compte-rendu bien ramassé. Fond et forme associé. Il est vrai que tu as ta part dans cet essai, comme un talonneur, clef de mêlée (ici littéraire) sans lequel pas de plongeon en bout de ligne. C'est pourquoi nous t'avons mise à l'honneur.
      Alors oui Berbizier et Kerouac, joli moment de partage, à lui, à l'autre, à nous. Alors oui l'éclosion littéraire de Serge Simon et celle de Philippe Guillard, deux moments d'intimité, anecdotes inédites.
      Et oui pour la conclusion - venue de loin, de soirée cigare en amis férus de philosophie - du chapitre "gauche, droite".
      Pour cette synthèse si vraie, merci Sylvie.
      La biz
      Et courage pour ton combat en première ligne, là où les âmes fortes se lient.

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  21. Règle des 50/22, 1ére journée, alors z'ont compris quoi les équipes, jeu plutôt de main ou de dépossession ??
    WR expliquait inciter les DEF à plus étoffer leur 3ème rideau pour empêcher ATT trouver une touche favorable, donc libérer des espaces sur la 1ère ligne DEF Maginot.
    Au vu des rencontres, on peut dire que pour l'instant la guerre d'occupation à base de ping-pong-ballon est restée à la mode, et l'application de la règle est paradoxale.
    … trouver la touche dans la moitié de terrain ADV depuis ses 22 pour récupérer le lancer, peu ou pas s'y essayent et ceux qui tentent on sent bien qu'ils ont peur à la fois de manquer de longueur (et touche lancer ADV) ou d'allonger trop (risque de relance ADV).
    … trouver la touche dans les 22 ADV avec rebond d'un coup de pied donné à l'ext de ses 22 pour récupérer le lancer, un peu plus de tentatives, mais on sent bien que la DEF sur le fond de terrain a été bien étudié par tous, et là plus que dans le cas précédent pourquoi se débarrasser d'un ballon que l'on possède, et si pas trouvée la touche on repart dans le ping-pong.
    Bon, la règle est nouvelle et il faut certes un temps d'adaptation, mais déjà on observe que les encadrements ont beaucoup fait travailler sur comment je m'oppose à ce nouveau concept plutôt que comment je peux m'en servir pour créer de nouvelles opportunités.
    LR et RCT bons contre-exemples du jeu de rugby, car à ce niveau proposer un jeu aussi buté et entêté, percussions frontales et défis physiques portés sur la seule ligne d'avantage, puis quand ça ne marche pas alors improviser un semblant de jeu par des approximations et improvisations mal à propos, d'où le nombre record dans tous les matchs de fautes de mains, pas glop !!!!
    La com dans tous ses habits, du président des arbitres qui cloue au pilori son collègue pour un rouge plutôt jaune orange, au manager LR qui pourtant ferait mieux d'apprendre à ses joueurs que le terrain ne se limite pas à la guerre de tranchées qu'ils pratiquent (mais qui donc qui leur apprend ???).
    Petit retour sur le propos liminaire de Richard nous disant qu'«Il est donc question d'âme, ou plus précisément d'états d'âmes», comparant «les écuries considérées comme des haras dans lesquels leurs propriétaires accumulent les pur-sang, chez lesquels les valeurs de ce qui fait le sel d'une équipe - amitié, complicité, affinité, solidarité - n'est jamais ou alors très peu, pris en compte», et mettant en exergue la performance du B.O qui couperait donc court à ce genre de raccourci. Le BO au coup d'envoi 3 joueurs Français, des recrues d'un peu partout dans le monde (pas touts seuls hein, oui, mais …), les notions amitié, complicité, affinité, difficiles non, bon la solidarité du terrain oui, donc de bons travailleurs dans une bonne usine avec de bons contremaîtres, les heures de boulot terminées je sais pas si y'a apéro tous les midis ou le soir, j'en doute.
    Mais je sais, je sais, pas de nostalgie, pas non plus regarder trop tendrement la lorgnette renversée un sport qui de jeu est devenu enjeu.
    Allez, vive les mangeurs de bananes.

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    1. Tu devrais mettre à la fin, la règle de la table des matière des explications de tous les sigles utilisés...🤔😉

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    2. bin, bon, les sigles juste pour gagner de la place, hein, alors :
      DEF DEFENSEURS
      ATT ATTAQUANTS
      ADV ADVERSAIRES
      LR LA ROCHELLE
      RCT TOULON
      BO BIARRITZ OLYMPIQUE
      What else ?????

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    3. Pragmatisme pas très littéraire !!!!!!!!!!!!!

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  22. Un point de détail: la règle nouvelle, c'est bien 50-22. Pas 22-50. Règle 18.8a
    Avec quelques subtilités qui donneront certainement quelques polémiques à venir...

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  23. Pour avoir beaucoup lu sur la boxe, j'en avais gardé l'expression "noble art", qui désignait toutes les qualités de la discipline, mélange de combativité, courage, ruse et sens tactique, mais aussi sens de l’honneur.
    Et de boxe on en reparle avec le résonnement du gong qui vient de retentir pour notre acteur national disparu, le discours en phase avec ce que j'en avais appris, mais stupeur et tremblement voilà t'y pas que notre dernier champion JO déclare dans le même temps que la boxe n'est pas ou plus un art martial mais UN SHOW, un vrai et que le spectacle est autant dans les simagrées d'avant-combat puis d'après, buzz incontournables sponsors en continu, que dans le combat proprement (!!!!) dit.
    Bin mon gars, t'imagines l'ovalie avec des mascottes, des postures, la prévente du truc partenaires en bandoulières et service après-vente sponsors en arrière plan ?????
    50/22 .... 22/50 ... De mon temps (oui je sais ....) y'avait 3 lignes: nos 22 zone rouge un ballon, en touche, notre ligne de but pas franchir pas s'approcher trop près barbelés mines et exocets téléguidés sous-mêlées, et puis, espérance de vie, jeu de ligne abstrait, la ligne de but adverse, terre promise à mériter, entre contre-feux adverses et approximations/Improvisations de notre part, du rugby pro avant l'heure, quoi .....
    Allez, on rigolait bien, avant pendant et après, avoir connu ce jeu et ses serviteurs, un vrai itinéraire d'enfant gâté, bien sûr quelques cartouches pas tendres, mais des individus magnifiques, de drôles de guignolos souvent, quelques tendres voyous aussi, d'incorrigibles alpagueurs jamais à bout de souffle, avec lesquels on pouvait aller au bout du monde, au fond de l'en-but comme en week-end .... A Zuydcoote .... Ou ailleurs !!!
    Allez, tiens G.Carpentier, notre grand boxeur du noble art, 1916 aviateur, panne moteur, boum par terre, convalescence puis armistice, Il s'essaye alors au rugby à XV, ailier, et joue la saison 1918-19 du championnat de France au sein du Sporting Club Universitaire de France, voilà un homme qui me plait !!!!
    Allez, CAB prépare le MHR, ça court ça saute ça transpire, pas de soucis pour les ballons, sont restés au frais, pas s'encombrer non plus d'un truc dont on sait pas quoi faire !!!!!!!!!!!!!!
    AH AH ......

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  24. « Je pense que certaines jeunes personnes veulent une expérience plus profonde. Certaines personnes veulent juste être frappées sur la tête et si elles sont frappées assez fort elles ressentiront peut-être quelque chose. Mais d'autres veulent aller au fond des choses et peut-être découvrir plus de richesses. Et je pense que ce sera toujours pareil, ces gens là ne seront pas un grand pourcentage de la population. Un grand pourcentage de la population ne veut pas d'un défi, ils veulent qu'on leur fasse quelque chose, ils ne veulent pas participer. Mais il y aura toujours, peut-être 15 %, qui en veulent plus et ils iront le chercher, peut-être que c'est là qu'est l'art2. »

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    1. Je m'aperçois que j'ai oublié la signature de cette réflexion. Elle est de Bill Evans, le pianiste et compositeur américain de jazz. A un certain moment, j'ai trouvé cette phrase très pertinente dans à peu près tous les domaines de la vie sociale et puis je l'avais oubliée. Je l'ai retrouvée, dernièrement, après avoir écouté, comme presque tous les soirs, l'émission "Open Jazz" d'Alex Duthil sur France Musique à 18h 00 (et "Banzzai" de Nathalie Piolé ensuite). C'est un fervent admirateur de ce pianiste et il le passe régulièrement; ainsi d'ailleurs que John Zorn, un autre de ses favoris.
      J'avais juste voulu dire que l'on pourrait légèrement modifier la dernière phrase pour l'adapter à notre intérêt d'ici, de ce site, c'est-à-dire le rugby...
      "Mais il y aura toujours, peut-être 15%, qui en veulent plus et ils iront le chercher, peut-être que c'est là qu'est le rugby".

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    2. Magnifique réflexion, Andre. Je reconnais là ton éclectisme de qualité. Ah Bill Evans, le Chopin du jazz. Un de mes pianistes préférés. Avec Erroll Garner et Oscar Peterson.
      En fait je pensais que la citation était de Glenn Gould

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    3. Bill Evans avait un côté très cérébral, avec beaucoup de réflexion(s) sur son art.
      Tout le contraire d'Erroll Garner qui ne lisait pas la musique et jouait de travers sur un annuaire.
      Et comme Ritchie, tous les 2 dans mon équipe-type, avec quelques autres.

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    4. J'aime bien le jeu nerveux de Bud Powell, aussi.

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  25. "Deux mains"

    Berlioz disait "Ah! quel talent je vais avoir demain"

    Pour ne pas avoir commandé le chef d'œuvre du moment, celui de la conjonction de l'esprit du jeu et du jeu de mains, celui de l'ovale et de l'écriture, celui de la culture et de la philosophie, je vais attendre que le plaisir soit au rendez vous de nulle part. Si les associations marquées entre auteurs, joueurs, contributeurs et penseurs ne sont jamais le fruit du hasard, la genèse d'une histoire a toujours une racine cachée, celle de l'improbable, du futile et de la passion. Prendre une plume et écrire est aussi simple que de prendre un ballon dans ses mains, l'encre ne coulera jamais si l'esprit oublie d'ouvrir le flacon de l'ivresse et de tremper ses lèvres pour embrasser le papier. Amusant principe du "cause à effet" depuis la nuit des temps ou l'être n'a su transcrire la genèse neurosensorielle acquise au fil de la vie celle qui nous quitte jamais jusqu'au dernier souffle. Ainsi se construit toute vie, toute réflexion, toute écriture, tout essai ou tout roman, par des mots, des phrases qui n'ont de sens que par le vécu et la sublimation que l'on en fait. Merci à Gariguette, Benoit et Richard, d'avoir su imaginer que le rugby n'est autre que notre quotidien émotionnel, puisé dans nos inspirations culturelles diverses et variées. Schopenhauer disait que "le monde visible n’est que le miroir de la volonté". Vous avez compris que la fulgurance d'un geste, d'une percée, d'un coup de pied n'est autre que la lecture du jeu d'en face et que la lumière, le temps d'une étincelle, vous habite pour le meilleur voir le pire parfois. Toutes similitudes de jeux et de passions reposent sur un socle commun celui de la lecture, de l'écriture, du regard et de l'esprit à l'instant donné. On ne refait jamais la même chose deux fois, un principe en cuisine ! Dans vos propos, deux mains servent à éclairer une situation ubuesque que le rugby n'a jamais connu celle de jouer sans public. La peur du vide, l'absence du jugement dernier des tribunes, l'inconnu du miroir sans tain, le besoin naturel d'aller chercher ce que l'âme ne connait pas dans le silence. Personne n'a compris que la résilience, inconsciente ou pas, ouvre les portes d'un autre monde celui d'un rugby fantôme ou il faut se construire. Surement les plus belles pages à écrire ou à lire dans les années à venir car le rêve sera le moteur du passé vécu et l'imaginatif de "deux mains" de talent.

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    1. Puissant et profond ! J'aime beaucoup ce "rugby fantôme où il faut se construire" . Shakespearien en diable . Chapeau ! 👍🌺

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    2. Surtout venant de quelqu'un qui n'a pas lu le livre ah ah. Cest en tout cas une belle invitation à ouvrir une porte littéraire. J'attends donc Tautor que tu termines l'ouvrage pour en lire ton commentaire. Abrazo

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  26. Ben moi je ne me sens pas à la hauteur, et pour la premiere fois de ma vie je vais devoir relire ce pensum d'un ou deux érudits de la littérature mondiale. Et donc pour l'instant, en restant terre à terre, je relève les fautes ou manque de ponctuation.

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    1. Regarde la lune, Georges, pas le doigt

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    2. Je pense que Georges est un excellent spécialiste de l'humour Tchèque qui se caractérise par son ironie et une certaine tendance au rire jaune.

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  27. vers la page 100, où est évoqué"Le grand combat du XV de France" de Denis Lalanne, m'a fait remonter ce que j'ai toujours soutenu à savoir qu' Alfred Roques est le plus grand pilier de tous les temps, parcequ'il a participé, et comment, à cette épopée magnifiée par notre journaliste -écrivain.

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    1. P 107 ... et plein d'autres découvertes encore Georges !

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    2. Je ne sais pas, suis pas vraiment sûr qu'il existe un pilier le plus grand de tous les temps, pas plus qu'un 2ème ligne, un 1/2 de mêlée, un centre, un arrière ....... Selon les époques, les générations, l'évolution du jeu, de la préparation des joueurs, des règles, à un moment donné et pour un certain temps certains se révèlent au-dessus des autres, certains aussi amènent une évolution (révolution) de certains aspects du rugby, que ce soit en technique individuelle ou collective, mais à chaque génération ses champions, qui n'ont rien à envier à ceux d'avant pas plus qu'à ceux d'après, ils sont les meilleurs à ce moment et cela me semble bien suffisant.
      Alors, et c'est humain je crois, nous avons chacun nos champions d'à nous, qui sont souvent les joueurs de notre époque, de notre jeunesse, de notre génération.
      Aujourd'hui dans ce monde multi-médias où le joueur devient un être extraordinaire parce qu'il a asséné un tampon de 1ère classe ou simplement couru 30 mètres plus vite que ses adversaires, le champion dure ce que dure l'espace entre 2 rencontres, gloire éphémère qui ne laissera dans l'histoire qu'une vidéo de 30 secondes relégué aux archives de you-tube.
      Sans ça, le carton rouge de Barrett annulé, un peu fort de café, non ???? A côté de ça le rouge du Rochelais, de la roupie de sansonnet.
      Et à propos de ce que chacun laisse dans l'histoire de notre sport, les décisions arbitrales, qui deviennent LE paramètre principal des rencontres de haut niveau, ne seront pas portées au panthéon du rugby, je ne sais plus qui disait que l'arbitre avait été bon quand on ne s'était pas aperçu qu'il était là, aujourd'hui on ne voit qu'eux, je vous laisse tirer la conclusion.

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  28. L homme de brio dans sa derniere cascade reste magnifique

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  29. Je suis dans les rangements; un peu comme tout le monde en septembre, avant l'arrivée de l'hiver...s'il arrive, d'ailleurs. Bref, quelques livres de rugby dans les mains. Pour ma part, j'étais plus intéressé par les livres techniques que par les biographies. Mais, quand même, un livre sur Michel Crauste, "Au feu du rugby", par exemple. Crauste, que j'appréciais particulièrement. Livre écrit durant (ou juste après) sa carrière. Et comme nous sommes actuellement dans la littérature et ses liens avec les rugbymen, je me suis soudainement posé la question de savoir quels joueurs actuels sortaient des bouquins (ou des bouquins sur eux)? Oui, parce que, que ce soit Michel Sitjar ou le dernier à quatre mains, "Jeux de lignes" on est plutôt tourné vers la passé. Comme je ne suis plus vraiment dans le coup, quelqu'un pourrait-il me dire si des livres sur les joueurs contemporains existent? Je pense qu'Olivier Magne doit en avoir un, mais il est déjà du "temps jadis", comme l'aurait dit Brassens...Alors, quoi lire sur qui aujourd'hui? Mais peut-être que des vidéos ont pris le relais de la littérature, cela ne m'"étonnerait pas.

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    1. Pas sûr que la transmission ait bien fonctionné...
      Malheureusement 😥

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    2. L'enjeu des mains... Où est l'enjeu des doigts ?🤔

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    3. "Jeux de lignes", tourné vers le passé ? Je pense qu'il serait bon que tu le lises avant de porter un jugement de cet ordre, André.

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    4. Bouilhou, Chavancy, Szarzewski, Nyanga, Magne s'y expriment, ainsi que des écrivains contemporains...

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  30. En aucun cas jugement. Juste questionnement. J'ai des réponses.

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    1. André, quand tu écris, justement, chaque mot est une mesure en soi. Je te lis : "le dernier à quatre mains, "Jeux de lignes", on est plutôt tourné vers la passé." Où est le questionnement ? C'est plutôt une affirmation. Alors permet nous de ne pas être d'accord, mais surtout je me demande si tu as lu notre ouvrage. Et le mieux, pour porter un avis, c'est de savoir de quoi on parle quand on s'exprime. Parce que si "Jeux de lignes" est tourné vers le passé (ce qu'il est sur quelques chapitres, certes) c'est pour mieux regarder le présent et proposer un regard porté vers l'avenir.

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  31. Nous évoquons également un l'œuvre d'écrivains tout à fait contemporains... Jean-Paul Dubois, Pascal Dessaint, Michel Embareck, Julien Capron ou encore Philippe De Jonckheere...
    Benoit qui passe un bonjour amical à toutes celles et tous ceux d'ici.
    Bien à vous

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    1. Pascal Dessaint, j'avais bien aimé son polar, "Du bruit sous le silence", se passant au sein du Stade Toulousain.

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  32. Oh oui, Serge...
    Et pour en finir avec cette affaire d'ancien et de nouveau...je partage tout à fait, Richard également,le point de vue d'Annie Ernaux. Parler de nouveau monde est une hérésie totale. Le monde c'est fait de présent et de passé.
    J'ai perdu mon identifiant, André. Je n'ai jamais réussi à remettre la main sur mes cheveux, alors mon identifiant, hein...
    Benoit

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    1. De monde nouveau alors, quand le présent est dépassé...

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    2. Et pour Jaminet, un passé largement dépassé par le présent pour un enjeu demain. Et un monde nouveau pour lui avec le top 14. Sacré histoire que de le commencer après avoir débuté en équipe de France, sortant de pro D2. Et il commence avec 15 pts sur 33 contre Bayonne. Histoire de dire que c'est pas... nouveau.

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    3. Hello Benoit, je profite de ton passage ici pour te signaler un coup de fil de Jean Colombier m'avouant qu'il avait été déstabilisé par les deux derniers chapitres, qui évoquent des pistes littéraitres dont il ne soupçonnait pas l'existence. Ce qui donnera lieu, peut-être, à une chronique ici même.

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  33. Sinon quoi de neuf ? Ben Jallibert tiens ! 👍👍

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  34. Et Jono Gibbs à la baisse avec Clermont, une surprise ? Le SF problème de décollage toujours. La Rochelle encore au pied du mur au Racing...
    Et Toulouse ? Ben c'est Toulouse...
    Sinon serait tjrs pas bien financièrement, mais on en parle pas🤔

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  35. A LR, la maçonnerie pas franche... Au fur et à mesure qu'ils montent des moellons, ils retombent derrière.
    Et la semaine prochaine, Clermont va peut être pas se laisser berner une 2e fois sur son terrain.
    Il y a pas le 🔥 au lac, mais la défaite en finale n'a pas portée ses fruits. De la présence physique mais un manque de clairvoyance.

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    1. Un bras de fer auquel il manque des maillons

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    2. Côté Rochelais, il n'y a pas d'ouvreur digne de ce nom (West est un septiste, Plisson est en bout de carrière et Popelin, venu de Vannes, est placé à l'arrière) et pas de buteur précis. Ca pèse lourd dans le passif.
      Et puis cette maladresse insigne à ce niveau de compétition dans les zones de marque. Mais bon, ça, ça peut partir vite.
      Clermont, c'est différent. Les joueurs auvergants reviennent au principe de l'usine à rugby : je bosse, je fais mes horaires, mais je ne crée rien. C'est un diesel, sûr mais lent, pas de panne mais pas de joie. Et puis ce rapport à la victoire. Pour gagner il faut mordre dans le ballon et mordre dans le jeu. Les Clermontois, le cul dans la graisse, vivent repus et sereins. On ne leur demande pas de se sublimer, juste d'assurer une prestation. Pas une performance.

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  36. Bon dimanche à vous,
    UBB Jallibert dimension grand format, le garçon a grandi dans sa tête et son rôle de 10, beaucoup de plaisir à le voir évoluer, chaque ballon une question aux défenseurs adverses, ceux du SF cherchent encore les réponses.

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    1. Effectivement, un régal d'ouvreur. Avec une accélération de Ferrari. Des gestes de classe. Une belle lecture du jeu. Buteur précis. Alors pourquoi n'est-il pas l'ouvreur numéro 1 du XV de France ? La réponse est dans la question.

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    2. Et ça fait un joli débat. Alors êtes-Vous Jalibert ou Ntamack ?

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    3. Comme partout, comme dans la politique, quand tu t'appelles N'Tamack, la place est réservée sauf blessures. C'était déjà vrai du temps des U15 U15 U17.

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    4. Comme Mozart, Einstein ou Manolete, Barry John fut unique à son poste ne souffrant la comparaison de rien dans la vision du jeu et dans l'art de jouer et de faire déjouer l'adversaire. Le reste en images.

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    5. Les deux sont loin de Beauden Barret ..... mais s'aguerrissent

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  37. Y'a t'il un n° 1 entre lui et Ntamack, ou plutôt n'aurait on pas là deux n° 1, un peu comme nos amis Gallois dans les 70 avec d'abord D.Watkins/B.John puis B.John/Ph.Benett ?????
    Pour ma part, puisque l'on me demande mon avis, difficile de trancher, dans le rugby de Galtier, savoi0r qui est le meilleur pour l'équipe dans les 50 premières minutes et qui apporte le plus/plus dans la dernière 1/2 heure, je crois que c'est là-dessus que la réflexion doit se faire.
    Allez, pour se mouiller un peu, je plussoie plutôt l'Unioniste en prem's et le Stadiste en deu's ................ Ou vice-versa ????? AH AH pas fastoche le pb de Ritchie.
    Bon, avoir les 2 déjà c'est bien, hein, et puis si un OVNI qu'arrive nouveau paramètre dans l'équation et pas fini d'en discutailler ici et aux comptoirs, c'est ça qu'est bien !!!!!

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    1. Oh là là, Nini Barry, je ne peux pas te laisser écrire des trucs comme ça sans apporter un correctif. Ton surnom "Barry John" devrait t'inciter à l'apologie. Jamais, je dis bien jamais, Barry John n'a été en concurrence avec Phil Bennett. Jamais. Ni à Llanelli (où Barry John débuta), ni au sein du XV de Galles. Le manager, Rowlands, avait totale confiance dans la paire de Cardiff, Gareth Edwards - Barry John (parce que oui, John a quitté Llanelli pour des raisons disons "économiques".) Et Phil Bennett n'a été titulaire à l'ouverture qu'à partir du moment où Barry John a pris sa retraite internationale, en 1972, il me semble. Il devait avoir 27 ans et tout le monde considérait qu'il était au sommet de son talent. Ce génie, il part quand il est tout en haut. La classe.
      Quand à son "duel" avec David Watkins, en 1965 ou 66, il n'a pas duré très longtemps : l'autre n'a plus revu le maillot floqué du numéro 10...
      Barry John est unique. Et c'est vrai que Ntamack et Jalibert on ce fluide en attaque, cette précision du coup de pied tactique, cette accélération sur dix mètres irrésistible, l'art de faire jouer les coéquipiers, de faire pencher un match en leur faveur.
      Ce que je perçois (mes petites antennes), c'est que Romains Ntamack propose une association quasi télépathique avec Antoine Dupont (même club, aussi, comme Edwards et John). Et que RT a été adoubé par ses coéquipiers tricolores. Pas MJ.

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    2. Bennett a connu ses premières sélections à l'aile (remplaçant) ou au centre entre 1965 et 1971. Jamais (de mémoire) ouvreur sous l'ère Barry John, le Mozart en crampons. "King John", ainsi baptisé par un journaliste dès 1965 et ses débuts en équipe première de Llanelli. Un homme délicieux, un vrai gentil, et quand Gareth Edwards m'en parle, il y a dans ses propos toute l'affection mais aussi toute l'admiration du monde.
      Jean-Louis Bérot avouait en 1965 à Colombes n'avoir pas su répondre en défense à la soudaine accélération de BJ dans le coté droit sur une mêlée sous les poteaux français, et BJ s'infiltra dans la défense comme un couteau dans le beurre pour marquer l'essai de la victoire.

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    3. Moi je préfère Jalibert et faudrait voir Hastoy . M'en fous qu'il soit moins populaire dans les vestiaires !

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    4. Entre 1966 et 1967 le poste d'ouvreur PDG a été partagé par D.Watkins et B.John, selon les choix des sélectionneurs, puis fin de saison 1967 D.Watkins est parti thésauriser au jeu à XIII.
      Effectivement Ph.Benett n'a pas eu d'ouverture tant que B.John était là, il poussait derrière mais devant ça allait tellement beau bon et vite !!!!
      Je vous une admiration sans borne à B.John, s'cusez les approximations de mon propos, c'était pour mettre en perspective, allez que Dieu -pardon B.John .... Mais c'est pareil !!!! me pardonne !!!!!

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    5. Pardon pour l'aurtograffe, je VOUE bien sûr.

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    6. Ah ah ah... bien sûr quil te pardonne. Il t'offre même sa tournée

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  38. LR l'arbitre aux vestiaires, un coup de Skelton ou Bothia ????
    Tiens, à ce sujet: La rubrique littéraire, j'espère, ne souffrira pas trop que je remette une tournée d'ovale sur la table? Alors j'aimerais bien discourir sur les cartons, les rouges, les jaunes, les oranges, les citrons …. Ces cartons qui font un carton dans les conversations de comptoirs, certes pas toujours du niveau de la pléiäde, mais passionnées et alimentées par les récentes décisions et contre-décisions, ici et en NZ.
    Je passe sur le carton rouge du NZ, évident et comment, tellement que les instances de là-bas, jamais à court d'action de protectionnisme, l'ont annulé, bon, on est habitué.
    Pas claire cette histoire de cartons, regardez chez nous dans notre championnat le plus meilleur grand du Monde, le chef des arbitres qui dit que le carton rouge aurait pu être jaune mais que le rouge est une bonne décision !!!
    Donc tous ces cartons rouges infligés LA MEME action qui se répète -à croire que nos pros sont idiots-, geste défensif sur un adversaire porteur du ballon déjà pris par un partenaire. Rugby sport de contacts, mais dans la règle, si tu dépasses la règle c'est souvent pour combler une faiblesse/infériorité -technique, tactique, situationnelle-, mauvais placement, retard, mais on ajoute aujourd'hui une volonté de faire volontairement mal, voir tous ces «plaquages» charges à l'épaule de la part de joueurs debout, alors que le geste défensif commande de se baisser, et si tu te baisses bien dans un bon tempo l'adversaire sera châtié de la meilleure des manières et avec la plus grande efficacité.
    En augmentant la dimension physique des joueurs de rugby, à l'aide d'hyper-musculation et autres adjuvants que l'on devine derrière les portes des gymnases, on voit s'affronter de véritables panzers et l'on a développé ces plaquages à 2 voire 3, un au ballon, donc sur le haut du corps (au tout début, je me souviens combien louaient cette tactique érigée en premier par les Irlandais).
    Dans le cas du Rochelais qui fait causer, on voit bien que le Toulousain est plaqué aux jambes par Gourdon, bloqué et ne peut pas aller plus loin, l'autre arrive là-dessus, tout droit sans intention de se baisser, le bras en guillotine, visiblement pour faire mal.
    Alors certes combat, marquer l'adversaire c'est dans l'ADN du jeu, mais le combat doit rester loyal. Si le plaqueur ne fait aucun effort pour se baisser, en projetant l'épaule sans engager les bras, le carton rouge me semble justifié, mais pas non plus être indulgents sur l'attitude des porteurs du ballon, qui chargent comme à Reichshoffen, tête en avant, torpille armée à charge creuse et tête inerte !!!!!!!.
    Ce qui me semblerait pertinent, c'est appliquer la règle en vigueur dans le rugby amateur, à savoir plaquage au niveau de la taille sous la ceinture ET interdiction pour le porteur de se baisser tête en avant (en-dessous de la ceinture), ce qui en plus d'éviter les accidents aurait le grand mérite de permettre la continuité du jeu en gardant le ballon vivant et mobile.
    Enfin, et si l'on dit que le plaquage s'effectue avec les 2 bras, peut-être aussi revenir sur la «cuillère», comme chez les jeunes et amateurs c'est déjà le cas, certes elles laissent des souvenirs meurtris ou réjouis selon qu'on les ai subies ou infligées, mais sont très dangereuses.
    Voilà, c'était ma contribution dominicale au cercle des poètes en Quinconces.
    Allez CAB ...... Heu, enfin que ça aille mieux, quoi !!!!!

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  39. Avec de telles perles N TAMACK et JALIBERT le joaillier GALTIE devrait nous sertir un joyau
    les asocier me parait le plus logique
    LA ROCHELLE assiege mine sape l adversaire mais ne peut franchir l enceinte que d efforts inutiles rendant un culte au SAINT DROME de la percussion cette obstination les empechent de jouer vite QH GARA A TOI la ballade irlandaise s est muee en guerrilla dans les rues dBELFAST heureusement que BOURGARIT a dynamite cette langeur monotone

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