samedi 18 septembre 2021

Feuilleté dans un écrin

Comme le regrette à juste titre Pierre Berbizier, le vestiaire a été désacralisé par la présence intrusive des caméras "et il suffit de regarder l'attitude et le regard de certains joueurs, repérant l'objectif, pour savoir qu'ils ont quitté le collectif et pensent surtout à leur image". C'est pourquoi il est malaisé pour moi de raconter par le menu la joie qui fut la nôtre, avec Benoit, au moment de dédicacer notre ouvrage, entourés que nous étions par quelques belles gloires de ce jeu, attentives, chaleureuses, intéressées par ce sujet rarement abordé pages après pages, à savoir le trait d'union qui relie la littérature et le rugby. 

Jeudi dernier se sont présentés au soutien de l'amitié et par ordre d'entrée à l'image Thierry Maset, Matthias Rolland, Richard Astre, Thomas Castaignède, Jean Bouilhou, Roger Bourgarel, Eric Bonneval et Pierre Berbizier, sans oublier nos contributeurs du blog, Michel Prieu, Georges et Pipiou, ainsi que quelques amis choisis par Montaigne et La Boétie qui se reconnaîtront. La plus ancienne des librairies toulousaines, Privat, nous avait offert comme écrin sa cave voutée, lieu d'intimité transformé en vestiaire pour l'occasion. Bien difficile, donc, de retranscrire le meilleur des échanges sans trahir, au sens d'affaiblir, l'esprit qui anima sans discontinuer pendant trois heures cette séance, interaction d'une grande richesse entre auteurs et lecteurs.

Agen, Colomiers, Castres, Toulouse et Béziers étaient représentés, et pas moins de six générations d'internationaux, de 1970 à nos jours, si l'on veut bien considérer que notre rencontre avec Maxime Médard dans l'enceinte d'Ernest-Wallon, quelques heures plus tôt, soit de nature à relier le présent et le passé. Ernest-Wallon où Ugo Mola, tout sourire, nous avoua être passé chez Privat, mais la semaine dernière, poésie de vie en forme de décalage, telle une matière prête à inspirer un personnage de roman.

Personnage de roman, peut-être, mais poète, André Brouat l'était certainement. Trois-quarts centre champion de France en 1947 puis président du Stade Toulousain de 1964 à 1972, ce médecin sut magnifier le jeu et son club ; lorsque Didier Lacroix, son jeune héritier, nous offrit un exemplaire du discours prononcé un 17 mai 1980 pour la cérémonie des Adieux au stade des Ponts-Jumeaux, cette certitude nous étreignit. En voici quelques extraits, choisis pour illustrer non pas ce que ressentirent les seuls Toulousains mais bien tous les amoureux du noble sport, quel que soit leur club.

"Pendant toute ta jeunesse, tu vas graver la plus longue et la plus belle série de portraits porteurs pour toute la vie de ta joie et de tes amitiés, la confiance pour parole, le regard pour partage. La sourde musique anonyme, la sourde rumeur profonde des tribunes, tu les connaissais et tu ne les as pas oubliées. Et si, l'âme traînante, tu as secoué triste et rageur la boue qui collait à tes crampons, tu as plissé les yeux vers la verrière de l'ouest où se couche le soleil de ce dimanche de défaite, l'épaule réceptive d'un aîné de ton équipe te disait "demain", en te racontant son match d'antan où ses côtes brisées ne lui faisaient plus mal même lorsqu'il riait."

"Aujourd'hui, notre vieux stade entre dans l'or affectif des légendes réelles. Et si nous devons à ce stade une leçon, elle est dans le sentiment charnel, l'émotion renouvelée, quelquefois douloureusement acquise, message de déraison et de folle générosité. Notre terrain cristallise une âme collective, lucide et courageuse, en même temps ferme et fragile, grande et belle, à la mesure de la condition humaine. Les enfants sont les pères des hommes. Le dimanche, ils revêtiront leur maillot, comme nous. Simplement."

Que le Stade Toulousain disposât d'un tel président-poète en dit long sur l'histoire hors normes d'un club qui a fait de la transmission son viatique depuis la Vierge Rouge, à l'heure aussi où d'autres - comme Lourdes - souffrent ou renaissent - Stade Français - après avoir été dans l'ornière des divisions inférieures. Véritable page de littérature, ce discours écrit rappelle à quel point des auteurs comme Kleber Haedens et Jean-Paul Dubois magnifièrent le rugby dans cette région du Championnat qu'on nomme nostalgie, de la même façon qu'on regarde derrière soi pour mieux passer le ballon et projeter son équipe en avant.

En attendant d'autres rebonds généreux, nous avons particulièrement apprécié que les clubs de Castres et de Colomiers - par l'intermédiaire de leurs présidents, Pierre-Yves Revol et Alain Carré, amoureux des belles lettres - et du Racing 92 via son manager Laurent Travers - lecteur de Montaigne - adressent Jeux de lignes ici à leur staff, là à leurs dirigeants. Il est illusoire d'imaginer pouvoir tout partager - l'émotion discrètement dépliée, le ravissement silencieux, l'instant présent dont on aimerait ralentir le flux, les mots échangés dans l'intimité d'une causerie privilégiée - car "la  passion ne rejoint le plaisir que dans des lieux d'élection", écrivait André Brouat. Pour autant, notre souhait est désormais entre vos mains, et que Jeux de lignes nourrisse votre imaginaire tel un de ces terrains fertiles, prairie de philtres.

100 commentaires:

  1. Du beau monde , des clubs qui disent la légende, des rencontres ...un régal de te lire cher richard et un soupçon de jalousie de ne pas avoir été présent...j'attends que ma librairie me dise que le livre est arrivé...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Marc, je sais que tu aurais aimé être présent mais la Corse est un peu éloigné de la Garonne. Je sais que tu y étais par le cœur et l'esprit. Toi tu n'es pas éloigné. Et si par chance, comme certains, tu t'etais trouvé à portée de drop tu n'aurais pas laissé passer l'occasion de venir te joindre à nous pour quelques heures, en toute simplicité, en toute gentillesse.

      Supprimer
    2. J'attends sans hâte mais quand même ton retour sur notre livre.

      Supprimer
  2. L'Ami Dédé
    (idole de mon Père et de mon Oncle pour beaucoup de raisons)
    Tout ce qui suit n'est pas de moi.

    "André était doué pour le sport, pour la vie, l'amitié et les roses. Il détestait les enterrements (il ne pouvait assister à ceux de ses amis les plus proches), sans doute parce qu'il aimait trop la vie.
    Talentueux trois-quarts centre du Stade Toulousain, surnommé « cul-de-guêpe » à cause de son habileté à se faufiler entre les filets tendus par les lignes adverses, capable de marquer un essai sur un pari, peu assidu à l'entraînement, il était sacré champion de France avec les Rouge et Noir de 1947 contre l'Agen de Ferrasse.
    Un passage schismatique sous les couleurs du XIII de Villeneuve-sur-Lot, à la Libération, a sans doute tué, dans l'oeuf, une carrière internationale. La guerre de l'ovale faisait rage, alors.
    Après des études médicales à Toulouse, André Brouat ouvrait un cabinet boulevard Carnot. Il officiait aussi à la clinique Varsovie. Généreux, ami des plus humbles et des plus grands, le Dr Brouat était un artiste au rugby mais aussi dans la vie.
    Familier d'écrivains comme Joseph Kessel, Antoine Blondin ou Kleber Haedens (grand amateur comme lui de rugby et de corrida, qui l'a campé dans son roman « Adios » sous les traits du Dr Bertin Sibelius), il était aussi l'ami des journalistes Jean Lacouture (qui aimait prendre son avis avant de s'en servir peut-être dans ses chroniques de rugby et de tauromachie) et René Mauriès (rédacteur en chef de La Dépêche), de l'éditeur Jean-Claude Fasquenne, patron de la maison Grasset et du Magazine littéraire (à qui il a fait aimer le rugby et le Stade Toulousain). André Brouat était un redoutable cuisinier et un fin gourmet, grand amateur de whisky, il possédait des eaux fortes des plus grands peintres contemporains et adorait pêcher avec son bateau amarré à Cadaquès, où il possédait une villa, face à celle de Salvador Dali.
    Les Toulousains appréciaient la bonhomie et la gentillesse de celui qui aimait acheter au marché Victor-Hugo, dès potron-minet, le steack qu'il irait déguster, au casse-croûte, chez Diego au « Journal » à Saint-Cyprien, ou chez Vidal aux Sept-Deniers. Grand amateur de musique et d'opéra, ami de Michel Plasson, avec qui il eut l'idée, à Cadaquès, de transformer la Halle aux Grains en salle de musique.
    Il fut aussi poète (auteur de « Faim et soif », recueil de vers très libres, édité chez Grasset). Il a écrit sur cette mort qu'il n'aimait pas et dont il blaguait en lançant souvent cette formule: « J'ai peur de me réveiller mort, demain »."

    RépondreSupprimer
  3. Voici le discours d'Adieu au stade des Ponts Jumeaux

    Amis stadistes,

    Le soir des soirs va dans l’ombre quotidienne noyer à jamais les Ponts Jumeaux. Laissez avec force, avec soin, vos yeux faire le tour à la recherche de vos fantômes.
    Ici, c’est le guichet où tu allais, la voix tendue, les mains fébriles, les dents serrées, annoncer « n°7, junior A », le couloir sombre, le vestiaire nu, jusqu’au banc glacé où tu jetais maillot, souliers, flottant…

    Et là, pendant toute ta jeunesse, tu vas graver la plus longue et la plus belle série de portraits porteurs pour toute la vie de ta joie et de tes amitiés, la confiance pour parole, le regard pour partage.
    Et puis, le silence rompu par la stridence agressive d’un sifflet, tu étais jeté à la recherche de ton trèfle à quatre feuilles.
    Herbe ou boue, vent ou pluie, ombre ou soleil, le lieu se privilégie, l’herbe se fait miracle.

    La sourde musique anonyme, la sourde rumeur profonde des tribunes, tu les connaissais et tu ne les as pas oubliées.
    Peut-être, penché au soir de ta vie, évoqueras-tu le pont des Catalans, à la recherche du mystère, toujours renouvelé, de la même eau, qui n’est jamais la même, roulant dans la tête le bruit de ton rugby.

    Et, si l’âme traînante, tu as secoué triste et rageur la boue qui collait à tes crampons, tu as plissé les yeux vers la verrière de l’ouest où se couche le soleil de ce dimanche de défaite, l’épaule réceptive d’un aîné de ton équipe te disait « demain », en te racontant son match d’antan où ses côtes brisées ne lui faisaient plus mal même lorsqu’il riait : il venait de retirer son maillot « rouge et noir » n°6, ce jour-là, Champion de France.
    La longueur et la puissance des sursauts ont ici surgi du plus profond de ton être. La passion ne rejoint le plaisir que dans des lieux d’élection.

    Aujourd’hui, notre vieux stade des Ponts Jumeaux entre dans l’or affectif des légendes réelles. Aussi, au seuil de l’âge responsable, la réalité qui nous a requis, une fois pour toutes et au-delà de toute complaisance, ouvriers et étudiants, a créé une image de vie profonde, cristal des amitiés les plus fidèles et les plus hautes.
    Et si nous devons aux Ponts Jumeaux, au stade Ernest Wallon, une leçon, elle est dans le sentiment charnel, l’émotion renouvelée, quelquefois douloureusement acquise, message de déraison, et de folle générosité.

    Notre terrain et notre stade cristallisent une âme collective, lucide, et courageuse, en même temps ferme et fragile, grande et belle, à la mesure de la condition humaine.
    Les enfants sont les pères des hommes. Le dimanche, ils revêtiront leur maillot « rouge et noir », comme nous.
    Simplement.

    RépondreSupprimer
  4. La prairie des filtres accueille de nos jours Toulouse plages et le festival Rio Loco. On s'y retrouve pour se détendre sans forcément savoir que nos pas se croisent avec ceux des pionniers du rugby Toulousain. Autre époque, quai de la Daurade, se pratique le Water Rugby. Prairie des philtres, élixir d'amour entre un club et les Toulousains, les vrais, con se le dise

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah ah joli, Lulure. Beau prolongement de ma chute...

      Supprimer
    2. Tout en reprenant un sujet largement débattu auparavant. La classe

      Supprimer
    3. Lulure,
      Merci pour le con se le dise.

      "Encore une vie qui se raconte. Chaque vie est unique. Chaque vie, un univers. Mais, chaque vie n'est rien si elle ne reflète la vie universelle, si elle est à la fois elle-même et autre, elle n'est rien si elle est séparée, elle n'est rien non plus si elle est grégaire, elle n'est rien si elle est perdue dans le néant de l'impersonnel. Vivre sa vie: c'est vivre le monde à sa façon d'une autre façon, d'une façon inattendue comme les autres et pas comme les autres. Je suis donc celui qui se regarde. Je ne suis pas seulement un regard. Je suis aussi celui qui éprouve les passions, désirs, ils sont à la fois moi et pas moi, je suis dedans, je suis dehors. Celui qui fait, qui est fait, qui voit comment il est fait, se fait comment cela est fait, ça m'a bien comprendre. Ma pensée se détache de moi-même. Elle est ce qui se détache. Comment est-il possible d'être à la fois ici et là, comment la pensée est-elle possible ?
      Si on parle tellement du langage, c'est que l'on est obsédé par ce qui vous manque. Du temps de la tour de Babel on devait aussi beaucoup parler du langage. Presque autant qu'aujourd'hui. Le verbe est devenu du verbiage. Tout le monde a son mot à dire. Le mot ne montre plus. Le mot bavarde. Le mot est littéraire. Le mot est une fuite. Le mot empêche le silence de parler. Le mot assourdit. Au lieu d'être action, il vous console comme il peut de ne pas agir. Le mot use la pensée. Il la détériore.
      Le silence est d'or.
      La garantie du monde doit être le silence.
      Hélas, c'est l'inflation ! Ceci est encore un mot. Quelle civilisation.

      Eugène Ionesco, 1967, Journal en miettes.

      Supprimer
    4. Magnifique texte qui donne tellement à réfléchir

      Supprimer
  5. Message reçu ce matin

    "Salut Richard. Je viens de terminer "Jeux de Lignes". J'ai trouvé votre livre excellent, d'une très grande richesse ... Il est réconfortant car il bouscule les clivages. J'ai beaucoup apprécié votre talent pour passer d'une analyse littéraire fine de spécialiste aux réalités du terrain, où les acteurs sont des joueurs qui ont des choses intéressantes à dire. Tu mets en avant de grands journalistes ou écrivains qui ont construit la légende de ce sport, tu en fais partie et j'en suis très heureux car ton livre est un plaidoyer pour l'écriture dans cette société comptable où la plupart des journalistes sportifs "donnent" davantage dans la statistique mathématique que dans la narration.
    Bravo. Amitiés.
    jean fabre"

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Jean Fabre, quelque part eutonologue, a raison dans sa quête du littéraire en félicitant Richard. Bachelard disait fort justement: "il vient un temps où l'esprit aime mieux ce qui confirme son savoir que ce qui le contredit. Alors l'instinct conservatif domine, la croissance spirituelle s'arrête."
      Je pense à Henri Laborit, médecin, neurophysiologiste, Père des neuroleptiques, psychiatre, philosophe, qui a écrit "Éloge de la fuite" évoquant entre autres choses la difficulté de s'écarter des rapports de force et de pouvoir mais aussi analysant certains aspects fondamentaux de la vie en société que sont le travail, l'amour, la mort et détaille ce besoin permanent de l'individu à vouloir fuir la situation dans laquelle il se trouve. Plutôt logique cette quintessence du gain au profit de l'esprit comme le souligne Jean Fabre. La ruine du rugby actuel loin d'André Brouat.

      Supprimer
    2. Peut-être un ethnologue un peu tordu...?

      Supprimer
    3. De mémoire cest celui qui étudie les effets des traumatismes

      Supprimer
  6. Le SUA, 31e défaite ! Ou est le mal ? Le Président ? L'entraîneur ? Les joueurs ? Le Président qui va à LR avec Camille, en contact avec Mauricio à Aix, en bis bille avec Régis ordres et contre ordres... Comme à Biarritz, ou sont passés les anciens ? Et Alain qui souhaiterait revenir ! On se croirait dans une série de Netflix où finalement le rugby n'a plus sa place. "Tonton" doit fulminer grave.

    RépondreSupprimer
  7. Merci Richard, double passe du demi de mêlée Yachvili, remarquable attention dans ses lignes. L'amour du jeu. Suite à nos échanges retour à Toulouse pour ouverture avec ST suite à mon rendez vous après Privat. Peut on dire que selon ses choix la retraite n'existe pas? En écrivant pas de retrait un vrai plaisir de transmettre à l'autre quand l'amour est et reste sensible dans les liens de cet univers mieux connu que dans le passé. Pour le golf serai à Paris le 26 septembre, grosse surprise à raconter. Bonne journée. Toulouse gagné même à Montpellier. Ils ont l'esprit à 13.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le 26 c'est un dimanche non
      Possible de se voir en début d'aprèm
      Oui, Yachvili. Tres touchant. Belle préface

      Supprimer
  8. Je pense l'avoir déjà écrit, mais je conseille " l'été finit sous les tilleuls et "adios" de kleber haedens, c'est une émotion sans pareille que de naviguer dans ces lignes comme les trois quarts naviguent entre les lignes ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'expression "Adios" provient d'un texte de Jack Kerouac, ainsi qu'évoqué par Pierre Berbizier dans "Jeux de lignes". Vous y trouverez quelques anecdotes de ce type. Haedens, Brouat, Berbizier (qui vit à Tournefeuille), Kerouac... Belle(s) ligne(s) d'attaque.

      Supprimer
  9. A la façon d'être porté au creux des bras, à la façon d'être transmis aux autres membres de la famille dans un mouvement de balancier, le ballon de rugby me fait penser à un nouveau né. D'ailleurs ne dit-on pas que la mêlée accouche d'un ballon. Je vous dis même pas la pression qui s'abat sur le demi de mêlée, qui le temps d'une poussée, se retrouve sage femme.
    Le faire tomber, c'est criminel. L'enterrer sous un amas de joueurs, c'est l'empêcher de grandir, le petit. Une passe au pied, c'est lui enseigner l'incertitude.

    RépondreSupprimer
  10. C'est une idée qui m'était venue à la lecture d'un article

    RépondreSupprimer
  11. Maintenant tu vas m'accuser de plagiat 😉

    https://www.cairn.info/revue-empan-2010-3-page-98.htm

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Non non tu es dans le tempo, le bon. Tu apportes beaucoup de fluidité. Jamais péremptoire. Toujours à recherche ke bin intervalle. Le commentaire dosé. Un bon compagnon de blog. Le lien entre les anciens et les nouveaux. Le off et le on. Type top

      Supprimer
    2. Il faut dire qu'en la personne de Tautor tu as eu un bon mentor

      Supprimer
  12. Je pense que Lulure hisse la grand voile, il sait de quoi je veux parler. Le texte et les idées s'en ressentent. La grossesse fut longue et compliquée mais le résultat va être savoureux.
    Je le sais depuis longtemps, la chrysalide est là. Lisez.

    RépondreSupprimer
  13. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. De feuilleté dans un écrin à feuilleton de vestiaire allant croissant, faut faire gaffe à la chantilly qui l'accompagne. C'est comme un lâcher de cholestérol à l'assaut de nos papilles.
      Pas besoin d'un OSS 117 pour en déceler le danger. Ça se voit rien qu'à sa trogne, comme un nez au milieu de la figure, celui de Cyrano bien sûr. Comme Pierre Berbizier, je trouve dommageable cette intrusion de la caméra dans l'antre, le ventre du rugbyman, qu'est le vestiaire. C'est l'intimité du fœtus d'un match. Ça sera une fille, Victoire, ou... une fille Défaite. A moins que fifty fifty il s'agisse d'un garçon, Nul... C'est nul comme prénom.
      Et le naturel devient celui qu'on veut donner. L'image du gladiateur, de ses soldats du spectacle, aujourd'hui bien bodybuildés, tatoués, harnachés, prêts pour des combats romains ou héroïques de bandes dessinées. Qui devient aussi de fait hérorisque quand on voit l'attentat sur Maxime Lucu. Et tout les autres. Pas qu'avant, dans l'ancien temps dit amateur ils étaient des anges... non, avec les générales, le sang sur le visage de JPR,... Mais l'idée de violence est quelque part aujourd'hui plus induite.
      Pour revenir sur Lulurre, enfin j'm'comprends😉🤣 sans enterrer le ballon, cette ode à l'ovale est très poétique. Dans le sens du porter du ballon. Mais la défense🤔... Quid du même agresseur devant le même Lucu, du même Lucu devant un bébé bien matelassé qui vient te pêter dessus parce que t'es sur son passage pour aller vers les poteaux et qu'il n'y a pas d'autres chemins, des stratégies guerrières à se gratter la tête jusqu'à faire un trou, à mettre en place devant toutes ces vagues intrusives voulant détruire nos belles falaises. Fadaise ou réalité ?
      Le placage peut, doit être destructeur ? Jusqu'où ? C'est qu'on n'est plus à l'école de rugby où on t'apprends à ceinturer au niveau des hanches et descendre les bras sur les jambes pour bloquer.
      Prendre un ballon dans ses bras...
      Pour l'emmener vers l'en-but
      Avec sa tribu
      Et lui chanter ses vertus...
      Ben parfois c'est sur que c'est mieux que de prendre un huluberlu qui veut t'emplatrer. Ce qu'il faut pas faire pour le récupérer ce putain de ballon parce qu'il y a pas qu'en face qu'ils sont capables de le faire grandir jusque là-bas derrière la ligne. Son horizon est le tien.
      Le ballon c'est la vie et mes bras sa patrie... Un bébé dans un landeau, un feuilleton de la vie dans son Landerneau...
      Putain c'est compliqué ce jeu quand même...
      Tais-toi et lis "jeux de lignes".
      Et crisse ta ligne🤣🤣🤣

      Supprimer
  14. Le palais des sports de Toulouse, presque 5000 places, ou plus suivant utilisation, est au nom d'André Brouat !

    RépondreSupprimer
  15. On l'aura souvent évoqué ici, les caméras dans le vestiaire c'est juste obscène!
    Bizarrement le joueur nouveau, le 2.0, si pointilleux sur son image n'y voit rien a redire.
    En même temps, choyé, soigné,entouré, coaché,par des techniciens spécialisés en technique, des dieteticiens, des bio-mécaniciens, des médecins spécialisés dans toutes les médecines ,des pharmaciens compétents dans toutes,(toutes vraiment)les pharmacopées, des présidents, des agents pas spécialisés en agencement, des communicants, des analyseurs de performance, plus fort encore des développeurs de performance , des gestionnaires de carrière, des gestionnaires de biens, des gestionnaires de tout ce qu'on peut gerer, plus deux ou trois bombasses, c'est normal.
    Allez, en trois mots dé-con-nectés.

    RépondreSupprimer
  16. Avec la bombasse du bambou bar, tu verrais que les caméras marcheraient droit. Sa con cep tion, carré blanc pour tous, tu bois ton mojito ou ti punch d'office, le temps qu'ils soient prêts, tranquille, et arrivent dans le tunnel. Et re con nectés...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah ben justement fô qu' j'y vais !
      Pas chaud en ce moment, la diablesse est en jeans,la concupiscence le dispute a la conscience !
      Allez, chienne de vie 😂😂

      Supprimer
    2. Ah Jan Lou, comme dirait l'autre, "Science sans concupiscence n'est que ruine de l'âme". Ou quelque chose comme ça, quoi...

      Supprimer
  17. Toulouse lancerait-elle son festival de la littérature du rugby ? pourquoi pas ? la lumière vient des anciens, gardiens du temple et garants moraux de la mémoire d'un club
    Biarritz, les Galactiques défendent les racines du BO en prenant le bureau de l'association amateur qui garde l'immatriculation du club. Couzinet, Harinordoquy, Yachvili, Baby, Thion, etc..., ils sont tous là pour s'opposer à la construction d'un château en Espagne lilloise.
    il y a quelques années, peu avant un derby avec le voisin bleu ciel et blanc, le Y du BO Pays Basque avait été dérobé.
    les dirigeants du BO avait porté plainte contre X pour le vol d'un Y
    cet Y s'est retrouvé fièrement arboré sur les tee shirts des fêtes de Bayonne.
    Sans doute que le Fanfaron actuel du BO professionnel n'est pas au courant que cet Y a retrouvé sa place au sein du club.
    Sans doute n'a-t-il pas remarqué que les supporters ne sont pas seulement sur la Grande Plage et la Milady mais également, plage des Basques, places des Basques, dans tous les villages du Labour, de la Soule et de Basse Navarre.
    sans doute n'a-t-il pas eu connaissance des partenariats signés entre le BO et nombre de clubs d'Euskadie pour fouler au pied ces échanges de compétences.
    Allons Jean Baptiste, si tu aimes lire, replonge-toi dans la légende des rouges et blancs et fais confiance aux anciens

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Biarritz a longtemps été soutenu par un mécène, ce qui lui a permis de construire une équipe du tonnerre. Ses bases financières sont très fragiles. Remonter en Top 14 dans les conditions actuelles et sans l'infrastructure que demande le haut niveau est un authentique exploit.

      Supprimer
    2. Le nouvel actionnaire souhaite avoir les mains libres ce qui nest pas le cas. Et le soutien de la mairie ce qui n'est pas le cas non plus.

      Supprimer
    3. Derriere la reprise su club il y a un projet immobilier. Qui n'a pas été validé. D'où l'envie d'exporter vers des terres plus hospitalières.

      Supprimer
    4. Ce qui ne pouvait être fait qu'avec l'accord de l'association. D'où l'envie de placer Blanco (soutien moral des actuels propriétaires du BO pro) a sa tête

      Supprimer
    5. Désormais, avec Couzinet soutenu par le Yach, Machine et Imanol, le pouvoir administratif (eux) est en opposition frontale avec la puissance (financiere).

      Supprimer
    6. Si les proprios se lassent, avec quelles ressources financières le BO vivra-t-il ?

      Supprimer
    7. Et si alors, en deux saisons, le club descend en Federale, combien des supporteurs resteront dans les tribunes et qui ouvrira son portefeuille ?

      Supprimer
    8. Il faudrait demander à Jean-Yves Viollier, qui doit bien connaître le dossier, ce qu'il en pense.
      Le projet immobilier devait pour beaucoup aux promesses, notamment électorales, de l'ancien maire qui a été éjecté depuis. Et bien avant les finales d'accession de juin dernier. Il y a sans doute aussi autre chose, dans le projet, que l'idée de donner au BO des infrastructures de haut-niveau. Accessoirement, si dans les conditions actuelles, le BO n'a pas les vrais moyens d'un club de Top 14 pour bien travailler, je ne vois pas en quoi délocaliser des matchs à Lille y changera quelque chose.

      Supprimer
    9. Amateurs ou professionnels, une citadelle du rugby ne peut exister que si les fondations et les racines sont tenaces. Tant que Cap Gemini à arroser le BO, le champagne coulait à flots laissant place à la disette. Enjeu immobilier, enjeux financiers, enjeux politiques, enjeu d'égo et de pouvoirs, l'ovale est devenu un casino et une roulette russe. La misère gagne toutes les ligues et les grands clubs ne sont qu'apparats avec des déficits qui se creusent insensiblement. Tous ces mécènes ne sont pas là juste parce que le rugby est leur danseuse. Quand on génère des fortunes et qu'on a besoin d'ouvrir des portes, on agite des plumes pour faire illusion. Regardez Mohed, sponsor de l'EDF, présent en 2023, étalant son empreinte comme une toile d'araignée. Rien d'une rugby attitude.

      Supprimer
  18. Les environnements des clubs de rugby, pro j'entends, anciens joueurs, supporters, voire mairies, veulent bien avoir la vitrine, le plaisir, le loisir, l'étal sur la place du village, la pub, sans se préoccuper aucunement du COMBIEN CA COUTE tout le barnum.
    Dans le cas du BO, sans ignorer les petits ennuis du duo Gave/Aldigé (3 condamnations pour diffamation -journal Sud-Ouest et maire de Bayonne- et licenciement abusif d'un kiné, plus l'enquête sur le dépassement de la jauge lors du barrage AB/BO), quand-même pas perdre de vue que si la machine tourne, et si retour 7 ans après dans l'élite, l'élément principal c'est le pognon monstre injecté par la famille Gave, et qui se compte en M€.
    Alors certes on voit bien que la situation extra-sportive est explosive, avec des polémiques à répétition, pas une semaine sans « qu'une SOURCE PROCHE DU CLUB (!!!!) » ne dénonce (terme choisi) ici un climat pas glop, là des méthodes de voyou, ou la Mairesse accusée par d'anciens élus (???) de pas vouloir de club pro …...etc.....
    Dernier terrain d'affrontement, l’aménagement du site autour d'Aguiléra, prétexte à ergoter sur la part des recettes générées par la vente de terrains qui irait vers la rénovation des infras sportives, en fait la direction du BO veut que la mairie porte la plus grande partie des investissements et le groupe Gavekal une petite partie, de l'autre côté le calcul est exactement l'inverse, pas glop.
    Et puis voilà que les proprios du club (en tous cas ceux qui le font vivre) parlent de délocaliser les rencontres de l'équipe pro à Lille, la porte à côté !!!!
    Et puis donc voilà les mousquetaires, anciens joueurs que le rugby a bien aidé dans leurs différents parcours, qui ont certes beaucoup donné pour le club mais qui ont aussi bien reçu.
    Leur démarche, sympathique et attachante, que l'on soutient forcément aux noms des valeurs du rugby, de l'éthique, de ce que l'on a vécu de ce sport, on y adhère de premier abord, ensuite on se dit quand-même qu'il faut être un brin naïf pour penser que quelques chevaliers blancs (????) sans arrières pensées (????) que l'amour de leurs couleurs, permettraient à la mécanique de tourner en revenant à plus de …. Plus de quoi au fait ????
    Moi je me fous de savoir qui paye, mais il en faut un, voire plusieurs, un club de rugby pro ça ne vit pas d'amour et d'eau fraîche, que les financiers qui y viennent investir de grosses sommes attendent à minima de diriger la structure voire d'atteindre des résultats en conformité avec leurs efforts me paraît très normal.
    Après, si tu peux pas payer, tu peux aussi retrouver ton âme d'amateur avec ton n° d'affiliation et revenir à tes valeurs, t'amuser dans le rugby même si c'est celui d'en bas !!!!
    On ne peut pas vouloir conserver «l'héritage du passé» et voguer grande voile vers l'horizon du professionnalisme toujours plus grand, ne nous en déplaise la réalité plus forte que les rêves.
    Moi, ici, CAB en cathétèr, jusqu'au fond de mes tripes et vibre comme toujours aux rencontres du club, pourtant ce monde, ce jeu ne sont plus le mien, nostalgie et modernisme difficile accord.
    Allez les légendes, hein des histoires racontées, puis modifiées, magnifiées, du vrai et du faux mais toujuors du merveilleux.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui ben moi je m'en fous pas de savoir qui paye !
      Des partenaires locaux, modestes mais nombreux donnent a un club sa légitimité, sa sérénité aussi.
      Que le tissus économique d'un village d'une ville,d'une région détermine le niveau de son club c'est finalement logique,plutôt sain.
      Mais quand c'est un financier supranational ou un état pétrolier qui s'offre une équipe , je ne suis pas sur que le noble objectif du sport soit sa préoccupation première.
      Avec le bienfaiteur du Bo, nous avons une tête de gondole, un humanisme toujours prêt à renflouer les bonnes causes,pas que dans le ballon d'ailleurs....
      Allez, les gamins sur le pré , les supporters, heu..., ben ..., comment dire..., on s'en fous, voila!

      Supprimer
  19. D'abord il existe une loi,( Pasqua)qui interdit aux collectivités de financer le monde professionnel.
    Elle fait rigoler tout le monde et c'est bien dommage!
    Ensuite les associations et elles seules disposent de l'accréditation qui devrait être l'arme absolue mais ça fait rigoler tout le monde!
    Ces mêmes clubs possèdent aussi une très large majorité des voix aux élections de la FFR, mais ça...oui, c'est bon !
    Donc s' ils sont tous couchés mais contents devant le garagiste local ou un financier singapourien, c'est quand même qu'ils le veulent bien, non.
    Allez, plus la laisse est courte, meilleure est la gamelle.

    RépondreSupprimer
  20. Réponses
    1. Oui, jeudi séance de dédidaces à Agen avec Philippe Sella et quelques grandes figures du SUA. Entre 11h et 15h, à La Maison pour Tous de Pont-du-Casse (chez Christian Delbrel qui, à l'époque où il était journaliste, fit connaître Michel Sitjar en tant que poète.)

      Supprimer
  21. Steve Thompson l'ancien talon du XV Anglais, champion du monde 2003, et passé par le CAB aussi, est atteint de démence, diagnostiquée en novembre 2020, à l'âge de 43 ans (!!!!!).
    Au premier rang du combat pour rendre le rugby moins dangereux, il vient d'annoncer qu'il léguera son cerveau à la science après sa mort afin de comprendre pourquoi il est atteint de démence, pour « que les enfants des gens que j'aime n'aient pas à traverser les épreuves que je traverse. C'est à nous, aujourd'hui, de nous mobiliser pour que les chercheurs puissent développer de meilleurs traitements et des moyens de rendre notre sport plus sûr ».
    En décembre 2020, avec une centaine de joueurs Anglais et Gallois, il a lancé une action en justice contre World Rugby et leurs Fédérations respectives pour mauvaise prise en charge des commotions cérébrales.
    En attendant, tout s'aggrave, rien ne change,
    Allez, faut bien que the show must go on !!!!!!

    RépondreSupprimer
  22. Après, je dis certes. Mais le chaud, il l'a fait souvent me semble t'il. Alors après, attaquer World rugby.

    RépondreSupprimer
  23. Oui, un article intéressant sur "Le Point" , avec un lien vers un autre ou Francis Delteral résume la situation, intéressant.
    Et bien sur, comme d'hab l'ombre omniprésente du dopage, institutionnalisé.
    Allez, le choc mais pas que.

    RépondreSupprimer
  24. Amis béotiens,
    Une épidémie de cancer de la prostate d'anciens du XV de France fleurit. Un d'entre eux m'a avoué les pratiques du dopage en ces temps là mais tient le discours que c'est héréditaire .... Quant aux encéphalopathies chroniques ou comme le Charcot, pour en avoir discuté très récemment avec un médecin de World rugby, au delà des traumatismes crâniens répétés la piste du dopage est une hypothèse prise très au sérieux. On connaît les narcotrafiquants, avec les mêmes moyens on pourrait faire tomber des institutions dans le sport avec un peu plus de courage et de franchise. L"argent est le maître mot et Thompson sera le symbole de la Concussion Legacy Fondation comme au football américain. Un avenir morose pour nos joueurs.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tautor,
      fait quand même attention et évite de prendre les gens de haut.-) Béotiens, ce n'est pas très gentil ni élégant de ta part. La définition de ce mot ne correspond pas, à mon sens, aux membres de ce blog. Que tu disposes d'éléments de compréhension est très interessant pour nous, mais évite stp le magister.
      Cdlt

      Supprimer
    2. Je sais bien que ce n'était pas ton intention de vexer qui que ce soit mais il me faut faire en sorte que chacun reste à sa place. Béotien signifie "rustre", "lourd" mais aussi "qui manque d'éléments de compréhension." A ce tarif-là, mis à part Christian Badin et André Buonomo, qui savent de quoi ils parlent si l'on considére qu'ils ont évolué au plus haut niveau, qu'ils ont été éducateurs et entraîneurs, nous sommes tous des béotiens du rugby. Ce n'est pas pour autant que nous ne pouvons pas nous exprimer sur le sujet ou les sujets ovales.

      Supprimer
    3. Amis Boétiens (putting de correcteur d'orthographe) , amoureux de Montaigne, il n'aurait jamais dû quitter Sarlat😉

      Supprimer
    4. Béotien dans ma discipline, quoique quand on voit les plateaux télés et médias nous avons une armée de scientifiques.

      Amis et amies du blog, le choix du mot est peut être malheureux mais combien ici sont au courant pour la prostate ? Quant à Montaigne, il est né et mort chez lui dans son château à St Michel de Montaigne tout proche de Castillon la Bataille. Sarlat est à 155km 😉.
      Aucune intention de prise de hauteur.

      Supprimer
    5. Ah Ah, Lulure, trop drôle... Il allait rendre visite à La Boétie... C'est Montauban, qu'il ne faut jamais quitter.
      Bon, "La prostate", je trouve que ça ferait un joli surnom pour un mec qui pisserait de la copie très souvent la nuit...

      Supprimer
  25. Et ouais, de connivence voire collusion pour la grande illusion...

    RépondreSupprimer
  26. Oui ben tu diras a ton médecin de World Rugby que Zan Lou ,béotien de base, aimerait bien savoir s' il débarque de Mars ou s' il se fout grave de notre gueule !
    Parce qu'on en est plus aux hypothèses depuis quelques décennie quand même, sauf p'têt a la fédé des bisounours .
    Allez Chevreuse

    RépondreSupprimer
  27. Un siècle vous contemple du haut du nuage blanc
    Victoire historique de la raison sur la force. Pourtant les AB ont distribué les points à l'AFS par des fautes trop nombreuses, par un essai digne d'un cadet, par des choix tactiques moins rigoureux qu'à l'accoutumé. Un paquet d'avants africains régénérés depuis les 2 défaites face aux wallabies, un miracle. Un rugby digne de Verdun ou les quilles ont fait Pschitt. Coup double, vainqueurs aux forceps du match du siècle et de la Championship. Toujours sur le toit du monde.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. le jeu de quilles des AFS n'a finalement donné qu'une défaite et qqpart la morale est sauve!

      Supprimer
  28. Que Galtier qui part de loin imagine une stratégie pragmatique destinée à recréer un groupe, donner de la confiance est cohérent.
    Il n'avait pas le choix, doit savoir que ça ne suffira pas mais dispose encore ( d'un peu ) de temps.

    Que les champions du monde en titre , et pas par hasard , fassent peu ou prou la même chose semble plus incompréhensible.

    Crispation passagère, panne d'idées , avancent ils masqués ( c'est de saison ) pour préserver un projet plus abouti d'ici la Coupe, va savoir ?

    C'est pas l'option choisie par le boer de base , plutôt grognon si j'ai bien saisi ( c'est déjà pas gagné en live alors au fil, bonjour ), qui préconise plutôt le retour du head coach vers sa riante cité de Bloemfontein, a coups de pompes dans le derche si besoin.
    Le jeune Faf qui semble t'il ferait un peu trop le De Klerk n'est plus dans les petits papiers.

    Gaan Suid Afrika

    RépondreSupprimer
  29. Même s'ils n'ont pas encore récupéré leur première place mondiale, les Blacks restent ce qu'il se fait de mieux. Plus difficile pour toujours jouer tip top parce que t'y mets pas toujours la même envie, t'effeuilles plutôt les pâquerettes que les côtelettes adverses, que tu la joues côtes de nuit plutôt que côtes rôtie...

    RépondreSupprimer
  30. Vu treize minutes de folie, treize minutes pour trois essais du Racing 92, treize minutes de perfection, à montrer dans toutes les écoles de rugby. Treize minutes de magie. Ca suffit à faire mon bonheur. Parfois, il ne dure pas aussi longtemps...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

      Supprimer
    2. Oui on avait l'impression qu'ils jouaient tous seuls, une sorte de ligne Maginot. Pour ma part, sans intérêt rugbystique hormis de beaux mouvements. Dire qu'ils auraient pu perdre en fin de match, à peine croyable, concédant le bonus défensif tout de même. Cela pose multiples interrogations sur ces matchs plus d'exhibitions que de rugby. Comme hier soir, USAP RCT, une purge de dénis.

      Supprimer
  31. Sonnès, Collazo, 1er wagon ? Le RCT méconnaissable devant de vaillants catalans. Le tournant du match dans un match très fermé reste les buteurs. Pour le reste,l'ennui.

    RépondreSupprimer
  32. l entame du racing un vrai bonheur est il du a l apathie lyonnaise a l euphorie parisienne imposant de beaux mouvements alliant vitesse belles esquives lucidite collective alliance du soutien et du talent individuel 3 actes sublimes et fin de la representation le LOU petit a petit pointant le museau un scenario DR JEKYLL ET MR HYDE
    Ce qui me preocupe le plus un club n a plus une equipe mais une troupe un vrai cirque une surconsommation de joueurs avec destockage annuel
    Comment les Toulonais ont ils pu refuser de marquer l essai une situation cocasse et desastreuse
    les ALL BLACKS malmenes mais sachant executer de beaux mouvements

    RépondreSupprimer
  33. l'emploi du mot doit TOUJOURS être suivi du nom du domaine auquel il s'applique, hugh j'ai dit

    RépondreSupprimer
  34. https://www.ladepeche.fr/2021/09/26/du-tres-lourd-pour-les-beaumontois-9814142.php

    RépondreSupprimer
  35. Béotien !!!! Béotien …..
    Ah ! non ! c’est un peu court, mon ami !
    On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses pardi …
    Vous eussiez pu au risque de nous vexer,
    Nous faire passer pour de sombres arriérés
    Ou nous traiter tout de go de brutes
    De bons gros bourrins robustes,
    Variant le ton, nous traiter de vandales
    Ignorant si l'on en aurait mal,
    Nous prendre pour des profanes
    Plutôt que pour des ânes.
    De votre plume aux termes si vifs
    Nous encarter en pauvres primitifs
    Au langage rudimentaire
    Que dis-je, d'une triste grammaire,
    Nous acculer dans ce côté fermé
    Petits joueurs encore si grossiers,
    Hors-jeu, immatures et impolis
    De tenir tant de propos si imprécis,
    Remplis de vide et tellement communs
    Nous faire passer pour de tristes rustres
    De décoffrage brut de brut
    Individus certes encore imparfaits
    Et qu'il est nécessaire de savoir rudoyer.
    Mettre à 10 mètres cette horde de Philistins
    Qui tentent d'emprunter votre chemin.
    Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :
    « Les voilà donc ces mal dégrossis ces traîtres
    Qui détruisent l’harmonie de la voix du maître ! »
    Voilà ce qu’à peu près, mon ami, vous m’auriez dit
    Vous si rempli de lettres et d’esprit,
    Si vous étiez sortis de la brume
    Qui se cachait derrière votre plume.
    Ou vous auriez pu également
    En quelques mots bien élégants
    Que nous aurions compris élégamment
    Nous adresser ces mots charmants :
    Accapareurs, marins d'eau douce, zoulous, amphitryons, anacoluthes, pignoufs, zouaves, analphabètes, analphabètes diplômés, moujiks, anthropophages, sapajous, anthropopitèques, hydrocarbures, iconoclastes, astronautes d’eau douce, athlètes complets, ophicléides, bachi-bouzouks, boit-sans-soif, pyrophores, catachrèses, cataplasmes, saltimbamques, patapoufs, satrapes, coloquintes, invertébrés, moules à gaufre, cornichons, corsaires, crétins (au choix de l’Himalaya, des Alpes, de Corrèze, des Balkans …..), zèbres, cro-magnons, papous des Carpates, pirates d’eau douce, diplodocus, ornithorynques, ostrogoths, doryphores, zigomars, dynamiteurs, écornifleurs, moussaillons, ectoplasmes, emplâtres, schizophrènes, épouvantails, esclavagistes, escogriffes, forbans, frères de la côte, gibiers de potence, gyroscopes, hérétiques, mille sabords, hors-la-loi, hurluberlus, jocrisses, cercopithèques, kroumirs, lépidoptères, nyctapoles, olibrius, protozoaires, pyromanes, cloportes, ravachols, renégats, sacripants, sapajous, scolopendres, chouk-tchouk nougat, clysopompes, tonnerre de Brest, topinambours, traîtres, troglodytes, vandales, vauriens, Vercingétorix de carnaval, zapotèques, coléoptères.
    AH AH, allez pour rire et sourire bien sùr.
    Regardé AFS/NZ, au bout de l'ennui, les Blacks pas au top, les autres champions du gagne terrain, pas loin de remporter la mise avec un jeu misérable, une paire de 2 (pieds) pour taper dans la gonfle, ça a failli mettre les NZ au tapis et c'est pas réjouissant pour la suite, hein ????
    Tiens rugby moderne, au CAB 2 listes en lice pour l'AG de l'association CAB, 2 lieux de réunion, pas de quorum atteint, AG reportée, des bisbilles et de la friture sur la ligne, tout reste à faire, bataille d'égos, le directeur de la SASP/CAB «très mécontent», la mairie, toujours en 1ère ligne, trouve que la guéguerre pour « encadrer des jeunes et développer le rugby » (sic) c'est pas glop !!!!!!!!!!!
    Allez, des nouvelles de la start-up «Sarlat Rugby», z'ont gagné à Tulle et continuent de progresser vers la pro.D2 à marche renforcée, pas de bug pour l'instant, à suivre …......

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah ah, excellentissime, cher Barry Nini John. De toute façon, qui que nous soyons, nous trouverons toujours plus docte, mieux renseigné, plus intelligent ou cultivé, plus modeste aussi et plus bienveillant. C'est ce "plus" qui nous oblige à rester sobre et humble. On ne sait jamais d'où peut venir la lumière. Et, personnellement, je préfère toujours celui qui éclaire à celui qui éblouit.

      Supprimer
    2. Ami de la Boétie,

      Tu m'as fais rire dans ta dithyrambique de la rébellion, Auguste Philistin Coujous 😉 Super réplique au béotien que je suis. J'aime ta franchise non déguisée, je l'apprécie. A l'avenir je ferai un bulletin médical d'information type Paris Match.

      Supprimer
  36. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  37. Festival Alaphilippe, quel numéro. Couillu le mec 🤫

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. A sa première attaque le grand éspécialiste Zan Lou a doctement expliqué a sa béotienne d'épouse que le fier Julian tirait avec panache sa dernière cartouche, qu'il était cramé et ne trompait personne!
      Un visionnaire assurément.
      Allez, elle pleure de rire, depuis ....

      Supprimer
    2. Fais tu allusion à Jalibert qui en direct a expliqué à Marion Rousse, que les attaques de son cher et tendre, si loin de l'arrivée étaient inutiles, et qu'il devait prendre soin de ne pas se cramer. 😂

      Supprimer
    3. Ah non,prem's !
      Je pensais même qu'il voulait durcir la course pour ses équipiers.
      Mais nous étions sûrement plus nombreux a ce moment que les devins qui le voyaient lever les bras trente bornes plus loin!
      Le Jaja je vais l'accueillir d'ici une quinzaine a sa descente d'avion, comme tous les autres ( complètement ) fous qui viennent courir le Grand Raid.
      Entre un café et deux samoussas on va bien en causer un peu du Julian.
      Allez, sacré numéro hein !

      Supprimer
  38. Réponses
    1. Jalabert, il me semble un peu dépassé. En tout cas, il n'a pas été à la hauteur du champion dont il commentait l'exploit. Cela dit, en rugby, on a le même. Sauf que Jalabert, il a un peu pédalé alors que l'autre, l'art tôt, n'a jamais touché un ballon et ne connait ce jeu que de loin, des tribunes.
      Bref, nous n'avons pas toujours besoin de son : nous ne sommes pas des ânes ah ah.

      Supprimer
    2. Pour Jalabert je mettrais quand même un bémol.

      Supprimer
  39. Bon allez, j'espère que Toulouse va nous régaler ce soir. Clermont débarque avec une première ligne qui voudra se tester. Pour le reste de la compo, c'est plutôt costaud et j'ai hâte de voir Damian Penaud au centre. Il a peut-être une belle carte à jouer en vue du XV de France.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je l'ai déjà dit il y a longtemps, ici, Penaud est un centre de formation, voire un 10, poussé vers l'aile pour des raisons de conjontures

      Supprimer
    2. Passé d'abord par le football... Comme Pierre Villepreux.

      Supprimer
  40. Penaud au centre quand Vincent au MHR part à l'aile, Fickou aussi bon ici ou là, peut-être des possibilités encore plus grandes pour FG d'amener, outre une concurrence féroce entre les joueurs, de l'indécision et un casse-tête pour nos adversaires au gré des compétitions.
    On spécialise à outrance aux postes, dans les centres de formation, peut-être la polyvalence à mettre en exergue dans la formation ?????
    Depuis le temps que Penaud traine sa peine sur les ailes de l'ASM, d'abord bonne nouvelle pour lui, à mon avis, certainement aussi pour son club et pourquoi pas pour notre EDF.
    Ce soir, compte tenu des enjeux côté ASM, je pense qu'ils vont défendre leur pelisse très cher, le ST plutôt approximatif ces derniers temps ferait bien de se méfier.
    Allez, un sou pour les bibendum (et pour un Coujou c'est pas rien !!!!!).
    Oui, Julian c'est fort, je viens de regarder le résumé de la course, et puis j'aime beaucoup le Woekler qui semble avoir cette qualité de mettre les gars dans les meilleures dispositions mentales comme vélocipédiques. Et aussi quand le Julian brille, on voit la belle Marion en gros plan, et ça c'est pas rien non plus, hein, tas de béotiens hypocrites !!!!!!!!!!!!!!
    Allez, café noir et samoussas moelleux, bonheur !!!!!

    RépondreSupprimer
  41. Ah là le Philippe les a tous alignés encore à à ses pieds. Jusqu'au bout de la ligne. Beaucoup de lignes à venir sur ce nouvel exploit.
    2 fois qu'il l'a joue champion du monde point à la ligne.
    J'avoue que comme Janlou, j'y croyais moyen qu'il allait encore les aligner. Tout comme le Jaja parfois contesté par sa petite blonde de Marion Rousse...
    Et si le ST succombait devant un Michelin surgonflé et un Penaud en milieu et plus en bout de ligne d'attaque, ça vaudrait peut-être son pesant de lignes sur l'Equipe et Midol ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je pense oui, et c'est bien parti pour... A l'heure où j'écris ces lignes. 13e minute, 0-5 et cinq points oubliés en route par Lopez au pied...

      Supprimer
  42. A force de changer les joueurs de poste, ils en perdent les acquis et la fonction du poste, ce qui est très rare chers les Blacks ou les Boers et quelques autres. 2e hypothèse, c'est que nos entraîneurs n'ont pas la clairvoyance du poste et des qualités du joueur, finisseur,perce muraille, jongleur, bonificateur (clin d'oeil à Boniface), .... Bref une constance et un décalage entre clubs et EDF qui n'a de sens que quand ça marche. Alors, le cuirassé Penaud au centre, va falloir qu'il soit guépard. Avis de béotien.
    Ah ! Beaumont a battu Saint Girons pour le plus grand plaisir des juniors de 1965 🙈🏈🐃🍷.

    Maintenant mise au vert, 5 rue Pierre de Fermat pour relire le théorème de la lumière et de La Boétie.

    Une dernière pour clôturer. C'est Louis XVI qui téléphone à Marie Antoinette "je te laisse Marie Antoinette ça va couper"

    RépondreSupprimer
  43. Hier soir, j'ai passé un chouette moment devant le match de boxe Joshua-Usyk. Le grand favori arrive dans un peignoir immaculé, s'arrête faire des simagrés sur un fond de musique rap, ses initiales s'affichent en grand brillant derrière lui pendant qu'éclate un feu d'artifices. Beaucoup d'artifices, oui.
    Pendant ce temps, l'Ukrainien est sur le ring, dans une tunique de chantier, manches courtes, impavide.
    La favori est magnifique, l'allonge grande, la musculature brillante et esthétiquement dessinée. L'outsider ne ressemble à rien, lui, pas même un boxeur (dans l'image qu'on s'en fait), plutôt à un conducteur d'engin de chantier. Mais il bouge, et bien, anticipe et frappe de son bras droit replié.
    Au dixième round, les deux sont à égalité, 5-5. Les deux derniers rounds devaient être à la gloire de Joshua, c'est son calvaire. Il prend, cher. Saigne lui aussi. Du nez. L'oeil droit fermé car gonflé. Dernière minute : il titube, à deux doigts de tomber. S'en sort au gong. Mais perd. Logique. Aux points, aux poings.
    La prochaine fois, Joshua sera plus humble, sans aucun doute. Quant à ce Usyk, un bucheron ukrainien qui joue aux échecs dans le ring, il est à suivre.
    En tout cas, il y avait dans cette soirée boxe, de la morale et de l'éthique, de la parabole et de la métaphore, du sang, de la sueur, des coups et des larmes.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ca a rappé plus que prévu question boxe et moins que prévu question musique. L'arbre s'est fait scier et à perdu son feuillage. Entre humilité et humidité... des larmes

      Supprimer
  44. clermont bien rechape Penaud tres entreprenant Cros a les crocs
    quand a Jalabert comme tous ces consultants qui occupent des postes usurpes a
    de jeunes journaliste sportifs au final qu apportent ils a part leurs lots d anciennes gloires
    Toulouse comme les blacks va s en sortir

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comme pour les blacks, faut pas louper ses temps forts et avoir l'humilité de prendre les points au pied quand ils se présentent. Sinon humidité...

      Supprimer
  45. Pour passer devant Toulouse faut être réaliste.
    Voilà, ça prend 1 ligne pour le dire.
    Clermont doit minimum partir avec bonus défensif.
    Toulouse ne craint rien pour l'instant à voir tous ces premiers matchs. Ils peuvent chuter si l'équipe prend le match par dessus la jambe.

    RépondreSupprimer
  46. La première mi-temps de Toulouse-Clermont a été admirable dans les intentions de jeu. Comme quoi quand on veut jouer un rugby offensif on peut; pour peu qu'on ait les joueurs ad hoc. C'était le cas dans les 2 équipes, Penaud faisant un match excellent au centre -en tous cas la première mi-temps-. Entendre quelques commentateurs suggérant de le remettre à l'aile est savoureux, sachant que lorsqu'il est apparu au meilleur niveau, centre était son poste de formation, et qu'on regrettait de le voir déplacé à l'aile. Aussi bien c'était les mêmes...
    Par contre, le jeune Vili a été impressionnant; je ne serai pas surpris de le voir titulaire en bleu rapidement.
    Toulouse reste Toulouse, revenu à sa gloire d'antan; mais attention à ne pas les arbitrer comme on a tendance à arbitrer les grandes équipes au-dessus du lot: soit avec un préjugé favorable inconscient qui fait fermer les yeux quelquefois. Et ça peut infléchir le cours d'un match, comme on l'a vu quelquefois avec les Blacks.

    RépondreSupprimer