jeudi 30 mars 2023

Son grand combat

Ceux qui n'en font pas partie ironisent sur le sujet. On ne peut pas leur donner complètement tort quand on voit comment elle se déchire, actuellement, pour la succession de Bernard Laporte à la présidence de la FFR et les quelques strapontins qui vont avec. Il faut dire que les joutes verbales, querelles de chapelles et homélies, surtout quand elles sont rehaussées par la faconde provençale ou gasconne, ont souvent participé de la vie du rugby français, péripéties picrocholines qui finissent pas garnir les chapitres de tel ou tel recueil ovale. 
Elle est vaste, parfois éclatée, protéiforme, composée de professionnels et d'amateurs; son spectre part des modestes pratiquants scolaires jusqu'aux icônes mondiales les plus rayonnantes. Mais elle nous enveloppe tous sans distinctions, nez tordus ou cols relevés, oreilles en chou-fleur et doigts de fée, d'avants en arrières dans un flux continu, mouvement perpétuel, que l'on soient adeptes de la contre-attaque irraisonnée ou du pilonnage consciencieux au plus près de la ligne d'avantage.
Nous n'en prenons pas assez conscience dans les moments heureux, légers, qui balisent parfois notre existence, et il faut malheureusement que nous éprouvions la douleur ou la perte pour nous apercevoir qu'elle n'est pas cette idée creuse, ce fourre-tout que d'aucuns aiment railler et dont les sarcasmes, bien étayés par l'actualité, finiraient par nous convaincre que ce à quoi nous croyons n'est qu'une illusion. 
C'est vrai, nous évoquons facilement du rugby la famille et aussi ses valeurs, parce que nous avons le sentiment d'appartenir à une seule et même équipe composée de tous les maillots ; notre salon est un club-house, nos amis des partenaires. Nous nous embrassons lorsque nous nous retrouvons, et nous reprenons la conversation là où nous l'avions laissée, avant-hier ou l'année dernière. 
Des inimitiés naissent pourtant. Pour une formule lapidaire qui se voulait drôle ou un trait de plume trop piquant, pour avoir maintenu le fer dans la plaie ou n'avoir effleuré qu'une part de vérité, laquelle mérite le pluriel, des regards se détournent. Il n'est pas toujours utile de revenir sur le passé, dont on sait qu'il ne passe pas toujours, mais si l'essentiel est invisible, il reste cependant accessible.
La veille de France-Galles, les Tricolores cuvée 1987 avaient les honneurs de la mairie de Paris dans le cadre d'une soirée caritative où furent mis aux enchères, entre autres, un bout des poteaux de l'Eden Park et le ballon de la finale, dérobé par Philippe Sella au coup de sifflet final malgré les protestations du préposé au ramassage, conservé comme une précieuse relique et arraché à 6500 euros au bénéfice de l'association Rugby au cœur. "Il était temps que je le redonne," reconnut en souriant l'homme aux 111 sélections. 
Ému, Serge Blanco évoqua discrètement à mots choisis le combat que mène aujourd'hui Pierre Montlaur contre la maladie de Charcot. "C'est un des nôtres", me dit-il en ouvrant ainsi l'album de famille. Quelque chose de l'ordre du lien indicible est alors remonté en surface, comme un ciment qui scellerait nos différends, nos différences. Je n'ai jamais entretenu avec l'ancien demi d'ouverture agenais une relation aussi chaleureuse que celles que je peux avoir avec d'autres joueurs. Une brouille était née de quelques phrases d'un article que ses coéquipiers de l'époque s'étaient ingéniés à enfoncer tel un aiguillon dans son amour-propre afin de le motiver pour le match suivant - ça a toujours été de bonne guerre. Quelques années plus tard, nous avons, Pierre et moi, échangé une poignée de mains - c'était à Marcoussis - et puis la vie a repris son cours.
Il fut le demi d'ouverture du SU Agen placé entre Pierre Berbizier à la mêlée et Philippe Sella au centre. Tous les numéros dix - j'en fais partie - rêveraient d'un tel parrainage. Maillon d'une équipe qui disputa quatre finales du Championnat de France entre 1984 et 1990, ce buteur émérite a soulevé le Bouclier de Brennus (1988) et le trophée Yves-du-Manoir (1992) avant d'être sélectionné à cinq reprises en équipe de France de 1992 à 1994. Entraîneur des trois-quarts aux côtés de Laurent Seigne, il fut de l'aventure européenne du CA Brive, du titre de 1997 et de la finale de 1998, puis rejoignit le pôle Espoirs à Marcoussis.
Beaucoup de joueurs, et des très médiatisés, aimeraient présenter une carte de visite ainsi garnie. Lui n'a jamais recherché la lumière, préférant aux flatteries l'estime discrète de ses pairs. En 2014, accompagné d'Olivier Roumat et de Laurent Cabannes, il s'était rendu en Afrique du Sud au chevet de Joost van der Westhuizen, à Pretoria, lui remettre une vidéo-témoignage de la considération que lui portaient les internationaux français.
Le combat que menait Joost, comme celui de Jonah Lomu, n'est pas isolé. Aujourd'hui, mes pensées vont vers Jean-Pierre Cayla et Martine Bayard, qui souffrent et luttent, comme elles vont aussi vers Philippe Labout et William Ovide-Etienne, de belles âmes, humbles et discrètes, que la passion pour ce jeu relie. Pierre Montlaur est assuré, bien entouré par ses proches et ses amis, de l'estime de ses anciens coéquipiers et, au-delà, de la famille du rugby, ainsi que l'expriment tous ceux que j'ai croisés. Ce qui nous rassemble est toujours plus fort que ce qui nous sépare ou, comme me le souffle Jean-Pierre Elissalde, "ce qui nous sépare est futile par rapport à ce qui nous lie, l'empathie, l'humanité et donc la solidarité, socle du rugby."

55 commentaires:

  1. Pierre Montlaur, rien à voir avec son homonyme auteur sur l'histoire de l'Égypte des pharaons. Je ne savais pas que l'ex 10 agenais avait fort à faire avec Charcot.
    Un ouvreur pyramidal aussi en ce sens où l'ovale part de la base des avants avant de passer par celle des demis pour finir à l'arrière. A son époque le lien collectif agenais était solide et efficace.
    Quand je menais dans la chronique précédente un parallèle entre rugby et politique c'était juste pour faire ressortir que dans tous les cas les égos prennent trop souvent le pas sur ce qui devrait être orienté, dirigé de manière impartiale, désintéressée avec tous les exemples qu'on connait du passé... dépassé ? ou en tout cas d'un présent n'arrivant pas à passer le pas des intrigues, des manigances, comme d'un usage coutumier.
    Bref un combat bien anodin à côté du combat humain que mène Pierre Montlaur et d'autres sur ces maladies qui rongent jusqu'à la moelle.

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  2. Le lien indicible oui, pas une confrérie, encore moins des anciens combattants, juste des gars de toutes origines, de tous niveaux sociaux, qui ont partagé dans la durée le même vestiaire .
    La vie qui passe, l'éloignement, ne fait rien a l'affaire, ils s'aiment toujours, c'est ce que le Rugby fait de plus beau.
    Ils n'ont jamais pensé a élire un homme du match ou de l'année, chambreront pour l'éternité ce con de talon qu'a oublié d'aplatir ou la passe de Mimi au juge de touche, de loin en loin, au gré des rencontres.
    Allez, c'est si bon .

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    1. C'est si bon ces ballons de rien du tout
      Ces p'tites passes qui vont au bout
      C'est si bon cet espoir merveilleux
      De sentir que nous dansons
      C'est si bon de s'dire que ce ballon
      Il est à nous pour de bon
      C'est si bon parce que ça en dit long

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  3. Cette vidéo de 9 ans et celle de la fin, c'est ma manière d'illustrer toute la "complexité/complicité" de la famille rugby. J'ai volontairement choisi la personne qui va illustrer le mot inimitiés écrit en gras.
    https://www.dailymotion.com/video/x2e8pw8
    Pourtant elle nous montre un moment rare ou Bernard explique que Guy est plutôt d'accord avec lui (https://youtu.be/v8WHHzUWiUE).
    Qui sait s'ils étaient devenus finalement proches. J'y reviendrai.
    Alors des mots malheureux il y en a toujours eu, des colères qui semblent définitives aussi.
    Alors cette vidéo montre avec légèreté et humour que tout peut s'arranger parfois avec le temps et surtout sans attendre des moments trop tristes pour qu'une réconciliation ait lieu.
    https://twitter.com/CanalplusRugby/status/1528448381605056514?t=Q5m__Vkoj7dKtU8OgMtbYQ&s=19

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  4. De lire cette chronique me ramène à mon petit fils qui adore le slam "Grand Corps Malade" (to slam: claquer au propre comme au figuré), poésie engagée témoignage de convictions dont j'ai trouvé le lien avec Côté Ouvert "Slam Poetry" ou "shelem de poésie" sauf que la poésie reste devant la porte des vestiaires ! Triste de lire que Charcot fait des ravages comme le cancer et que le rugby est un des rares sports on l'on retrouve ces saletés plus que de raisons. Tautor nous manque grandement dans ces moments là. Bref, "Grand Combat" à tous les étages de la fusée demeure aussi lugubre que la météo du jour. Aigreurs, acidités, fâcheries, moqueries, toute une panoplie loin de l'éthique promue par l'ovale. Faut mourir pour se réconcilier bien triste et prémonitoire à la veille des Rameaux ou pour la Pâque juive, Jésus est accueilli avec des lauriers qui serviront à tresser sa couronne mortuaire. Un peu moins d'amertume ce week-end si nos clubs gagnent ce qui n'est pas encore fait. Je lis que le besogneux vigneron Urios tisse sa toile avant toute éruption volcanique en cas de mildiou ! Vivement mardi ou mercredi pour guetter les morilles et remettre la ligne en embuscade avec le cochonou dans la poche ! Et Pif pour aujourd'hui !

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  5. philippe
    doucement sur le pif blanc ou rouge molo molo ...... cela peut perturber vos analyses

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  6. Pour en revenir à la "gente féminine " chère à Pifou ( la mienne va bien, pas renversée du tout, plutôt adepte du 2ème degré, elle t'embrasse), notons que nos bleues sont quand-même passées tout près à la dernière Word Cup.
    Avec un jeu varié et dynamique qui perdurera, espérons le.
    Ça ne sera pas de trop pour cette équipe profondément remaniée face aux Anglaises d'élevage , qu'on croirait toutes droit sorties du bon vieux Top 14 de la dernière décennie.
    Allez les filles




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    1. Anglaises d'élevage style black Angus ou charolaise 🤔😁

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  7. Vouq je ne sais pas mais moi, j'ai des difficultés à m’intéresser (sauf pour raisons professionnelles évidentes) à cette Coupe des Champions qui ne repose sur rien. Déjà que la Coupe d'Europe mélait clubs, provinces et franchises. Alors là, avec les provinces sud-africaines, je ne saisi pas le sens de cette compétition.

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    1. On monterais une compétition européenne avec, en plus des équipes "classiques" franco-italo-britanniques des franchises géorgiennes, roumaines, portugaises, espagnoles, belges, allemandes, ce serait plus sympa, non ?

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    2. Ah bin pas la même. Plus déséquilibrée mais coupe d'EUROPE.
      Là, c'est plutôt euro fric cain

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    3. Dans son dernier entretien avec l'Equipe, Mola résume intelligemment (comme d'habitude) la question: ce n'est plus la Coupe d'Europe et ça n'a donc pas vraiment de sens, mais sur le seul plan du jeu, il trouve intéressante la confrontation entre deux rugbys différents.
      Et Jake White l'entraîneur des Bulls explique bien en quoi le Super Rugby arrivait à bout de souffle, et à quel point le rugby sud-africain a besoin de ça (donc de sous, crise du Covid oblige).

      Sinon, une Coupe d'Europe des "petits", par exemple entre Pro D2 et franchises diverses, sportivement, ça serait super pour la progression de ces rugbys européens; le problème, c'est: comment financer tout ça ?

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  8. C'est sur , un bon vieux Toulouse /Tbilissi,voir un superbe La Rochelle /Sc1880 Frankfurt, ça aurait de la gueulle !
    Surtout le 1er Avril!
    Allez. ST/Bulls,mon petit cœur se déchire 😂😂

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  9. Champions Cup, et bientôt championnat du monde des clubs et aussi championnat du monde des nations entre 2 Coupes du monde : la folie guette

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  10. Du lourd chez les Bleus, et gaffe au lutin Arendsé,un poison .
    Mais que dire des Rouges et Noir ?
    Quelle équipe resterait sereine en sachant que des Flament,Mauvaka, j'en passe ....vont rentrer à l'heure de jeu ?Vous avez dit finisseurs, des équarisseurs oui !
    Suis impatient de voir enfin le jeune Meafou dont auquel qu'on cause le plus grand bien.
    Allez ,tous les voyants au vert pour un beau match, non?

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    1. Tkt, ils passent tranquilles, Hugo la dent molle mais les dents longues et ses petits aussi. Y s'ront pas verts i z'ont vu rouge. Le rouge et le noir p'tit. Le rouge colle l'empire romain, Napoléon. Le noir pour l'me triste habit porté par leurs adversaires. Y vont s'faire red bulls à gogo. Ca a soif et faim à c't âge là.

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  11. Des françaises qui ont souvent mis du rythme, dépassant des irlandaises faibles en défense et pas au niveau de leurs homologues masculins. Pratiquement un monologue français et à 14 très rapidement. Le test comme dab, les kompaktes anglaises

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  12. Gloucester méritait autre chose avant de faire glou-glou en fin de match.
    LR l'honneur est sauf mais s'en tire pas franchement avec les honneurs, sauf d'y avoir cru jusque dans une dernière salve.
    Des zengliches un peu ukrainiens avec quelques fautes non sifflées en fin de match et LR plutôt ruskoffs.
    Mais devrait se rappeler que ça leur a déjà coûté de miser que sur la puissance physique.
    Car il y a quand même eu un manque de continuité avec la ligne arrière. Ça passera peut-être pas tout le temps comme ça. Kelleher fait un bon match en 1re mt avant de s'effacer petit à petit en 2e. Hastoy n'a pas pesé. Danty trop dans le passage en force, manque de lucidité, son compère pas mieux, TT pas bon en défense, Brice Dulin a alterné le bien et moins bon, que Jules Fabre qui a essayé de surnager.
    L'avenir en rose a failli finir jaune cocu...

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    1. Sergio, dans ta collection des 9 Blacks venus jouer en France, t'as pas choisi le bon...
      (ça doit être l'inconscient qui doit travailler, pour mentionner comme ça un retraité !)
      A part le lapsus, bonne analyse, des Rochelais émoussés en fin de match, une belle équipe de Gloucester pas venue pour mettre la tête sur le billot, et qui aurait pu créer la grosse surprise avec plus de réussite face aux poteaux.
      Bien aimé le match des françaises, qui ont montré tout autre chose que le week-end précédent, avec une deuxième ligne omniprésente et dominatrice, une petite 10 pleine de talent, et ma chouchoute Gabrielle Vernier toujours aussi bonne.
      Et chez nous hier soir -autre niveau, autre rugby- ce fut dur et engagé mais beau match. Les années passent et les côtes et les abdos aboient... (et les genoux grincent de plus en plus !)

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    2. P'tin j'sais pas pourquoi j'ai dit Kelleher. Je voulais dire Kerr Barlow bien sûr.

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    3. Compliqué de le réhabiliter cuilà. Reste à La Rochelle de démontrer son potentiel à faire fructifier sur son piquet de vigne

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  13. Contennt pour Teddy Thomas. Vrai facteur X.

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  14. Et maintenant attendre 16 h. Pour le big choc. France B contre Boks B

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  15. Et l'avenir d'Alaphilippe chez Couicsteppe...

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  16. Ben oui,ça va zapper!
    Perso c'est mort pour le Koppenberg , match au Club house en visio avec les copains du Waterkloof Golf Club , quasi l'Épad des Blue Bulls, grande première, ambiance inter-continents !
    A propos d'ambiance, ça n'a pas l'air au top.
    Le ST leur foutrait un peu les jetons que ça n'étonnerais qu'à moitié, et pourtant c'est pas le genre !
    Le Racing par contre ne s'est pas fait de la pub chez le voisin, lui même pourtant pas tenu en très haute estime la bas.
    Allez, mes poètes Boers préférés ne sont pas adeptes du" Rugby Bobotie",déclinaison locale du bon vieux "Rugby gigot flageolets "

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    1. D'où l'avantage d'avoir deux écrans de télé au bureau ah ah...

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  17. Des beaux airs pas poètes du tout contre des airs bus on the line.
    Flageller sur la route de la violette ou flageoler sur celle du frangipaniers ?🤔

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  18. Dommage pour Montpellier - trois essais refusés, quand même... Quant à Toulouse-Bulls, c'est plutôt chiant.

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  19. C'est.pas.fluide mais il y a la pluie et c'est assez cadenassé et là aussi avec des passes hasardeuse tentées , d'autres pas et gardées (NTM = 2). Contrés au moins 2 fois en touche. Heureusement les sudafs font des fautes

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    1. Seconde période plus sympa mais pas un grand match. Saracens-Ospreys était largement plus intéressant et enlevé.Ca nous donne pour le week-end prochain : Leicester-Leinster et Toulouse-Sharks en haut du tableau, La Rochelle-Saracens et Exeter-Stormers dans le bas. J'ai beau ne trouver aucun intérêt à cette compétition qui préfigure le championnat du monde des clubs (mais surtout des provinces), il faut avouer que ses quarts ont de la gueule.
      Bon, je vous laisse jusqu'à vendredi. Suis off, vacances. A bientôt

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  20. Score finalement conforme aux pronostics,à peine,mais que ce fût brouillon !
    Rarement un commentaire n'aura été si unanime, temps de Bretons ou pas, il en faudra un peu plus la semaine prochaine.
    Nos potes de la bas hésitaient entre satisfaction d'en avoir pas ramassé une grosse brouette et déception sur cette équipe française tant redoutée.
    Allez, z'ont quand-même pas du fermer tard !

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    1. Déception, déception...
      Tout ça parce qu'ils n'en ont pris "que" 33 (et sans marquer un seul essai) ?
      Ces Sud-Afs, toujours les mêmes; quand ils gagnent, c'est les meilleurs du monde, quand ils perdent, c'est parce qu'ils n'ont pas été bons (ou parce que leurs vainqueurs ne l'ont pas été eux-mêmes !).
      On va juste espérer que leurs collègues des Sharks montreront autre chose que du rentre-dedans le week-end prochain. Parce que derrière, à part un bon ouvreur, c'était limité.

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    2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    3. Oui, d'accord ô combien, c'est exactement l'état d'esprit du vieux Boer nostalgique qui tiens le haut du pavé devant l'écran , chauffé à Blanc par son héros médiatique, le gros Kobus Wiese.
      Les mecs qui mouillent le maillot, auprès des jeunes, dans les instances locales ou fédérales ont heureusement un autre regard.
      Les " déçus " évoqués plus avant, anciens joueurs de bon niveau, fin connaisseurs du dossier et toujours dans le premier cercle des Blues ont un vrai respect pour le ST, et s' attendaient en toute sportivité a mieux.
      Pour les Sharks, ne sois pas inquiét, c'est copieux derrière aussi!
      Sans compter " Yannick les bons tuyaux " ....
      Allez, vivement Samedi!

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  21. Bonjour à tous,
    La chronique de notre ami à la fois dure et si épaisse, n'entraine pas de hautes envolées, n'est ce pas, ce qui explique les commentaires parcimonieux, l'on ressent bien aussi ici la pesanteur des ébullitions sociales et sociétales qui agitent notre landerneau à nous et jusque toute la planète, le gris envahissant et entêtant qui nous enveloppe et nous agresse, ne suscitant pas d'enthousiasme démesuré. Et l'ovale, avec ces CE, pas mieux, d'une part donc difficulté de trouver de la réjouissance dans le morose ambiant, et d'autre part franchement trouver de l'intérêt à ces joutes qui vont à l'encontre de tous les dangers environnementaux et autres qui nous guettent et nous assaillent, pas facile.
    Pour être logique avec tout ça, donc pas vu ces rencontres entre placé dans l'interstice de deux avions et une nuit d'hôtel.
    Mais regardé avec envie le match de nos filles, bon les Irlandaises un peu vertes et les Françaises costaudes.
    J'ai particulièrement aimé le jeu de la n° 10, fluide et assurant toujours la continuité dans l'avancée, aimé aussi Bourdon, cloone de son compère toulousain en 9 dont le nom m'échappe. Et belle 2ème ligne qui a martyrisé le trèfle sur la pelouse. Malgré la course que l'on voit bien, dans les sélections, vers toujours plus de physique, bien content de voir que les initiatives les courses les passes et l'imprévu parfois sont encore distribués dans les paquetages de ces dames.
    Comme quoi jouer, posséder le ballon et jouer encore et encore avec, ne pas s'en débarrasser et toujours penser que le terrain offre des tas de possibilités de perturber l'adversaire, c'est pas si bête.
    Dernière remarque, les arbitre féminins au diapason des intentions des joueuses, se laissent plus volontiers embarquer dans la partie que leurs homologues masculins, bien plus corsetés dans la rectitude des règles et l'incertitude de leurs décisions, disciples du dieu vidéo.
    Allez, encore un épisode européen -européen, faudra m'expliquer ....- et donc repos supplémentaire pour bibi, avant d'attaquer les choses sérieuses de notre championnat d'à nous, plus beaucoup de journées, ça sent bon l'ascenseur pour certains, en pays Coujou ça sent bon pour l'instant la descente aux enfers, y croire encore pour un barrage salvateur relève d'un sacré optimisme, allez y croire quand-même, sans ça à quoi bon y aller encore ????

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  22. Hello le blog,
    Les coupes d'Europe, effet anesthésiant garanti, et sur le jeu et sur le blog, n'est-il pas ??????
    ici dimanche dernier finales territoriales, du jeu et de l'animation en tribunes derrière les talanquères et même sur l'herbe qu'est encore de la vraie, mais oui, entre le jus de houblon et les saucisses en feu que d'la joie, même les vaincus du jour glop de glop, le portier du stade a même laissé les clefs le soir tombant, c'était ça ou le GIGN pas fou le type ................
    Vive le rugby amateur !!!!!!!

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  23. Le Rugby amateur, suis d'accord avec M de La Malice pour affirmer que tout commence la !
    Et déplorer qu'il soit si mal traité, même s' il est un peu fautif.
    Pas facile d'exister face à un secteur pro qui tiens les cordons de la bourse, et qui n'a pas été créé pour nos modeste talenqueres, vraiment pas!
    Sinon, comme le confesse Ritchie pour mon plus grand plaisir, une sacré allure cette phase finale, rien moins que le deuxième niveau mondial !
    Allez, le "beau" jeu, c'est jamais garanti sur facture.

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  24. Hello du blog, de retour au clavier... Pour un samedi ovale entre challenge et coupe...

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    1. Et un magnifique entretien de Charles Bietry avec Sacha Nokovith dans L'Equipe du jour sur la maladie de Charcot...

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  25. Quelle belle équipe des Sharks...
    Mais le Stade à son meilleur, c'est irrésistible.
    En tous cas, Le Leinster est prévenu: même chez eux, ça sera pas de la tarte.

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    1. Ce sera une finale avant la lettre... quant à Ramos, il prend une belle dimension

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    2. Ramos est, à proprement parler, hors-normes.
      Ce qui est beau, c'est de voir que d'autres joueurs, de poste et de niveau différent, se "prêtent au jeu"; cette feinte de passe de Placines qui met Am (Lukhanyo Am !) dans le vent, sur un des derniers essais toulousains, c'est quand même merveilleux.
      Les grincheux auront bien voulu noter le grand match de Ntamack, si décrié (moi y compris) au début du Tournoi. Ce qui s'appelle remettre les pendules à l'heure.
      Mais son homologue sud-africain n'a pas été en reste, comme leur n°8 et leur centre Van Rensburg, dans la lignée de Danie Gerber.

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    3. Exactement, Jacquouille ! Mis à part Lebel, les Toulousains ont été dans l'ensemble à la hauteur de ce rendez-vous inédit.

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  26. Inédit et superbe !
    Jamais le terme de "finisseur "n'aura été si juste !
    Allez, des grincheux, quels grincheux ?🤣🤣

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  27. La Rochelle vs Saracens : un pronostic ?

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    1. Visiblement personne, c'est dimanche de pack ! ;-)

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    2. Bah, tu me connais; je préfère faire les pronostics après le match: c'est plus sûr !
      Quel match de Botia ! 4 ballons de récupération (dont 3 en 5 mn), un essai offert à Kerr-Barlow, il est loin d'être fini, le bougre. Et un gros match de toute la première ligne, remplaçants compris.
      Je les vois bien en finale.
      Pour Toulouse, ça sera bien plus dur; après s'être frotté au niveau international sud-africain, il faudra se farcir l'équipe d'Irlande presque au complet, et chez eux. Dur dur.

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