dimanche 3 mars 2024

Miser sur Cardiff

Pour un euro, offrons-nous un club de rugby plus que centenaire, cinq fois champion de France. Jamais forces divergentes ne furent autant à l'œuvre qu'à Biarritz. A l'heure où le XV de France convoque pléthore de Toulousains pour les faire jouer contre-nature un jeu de dépossession pour lequel ils ne sont pas formatés, on se souvient que les Galactiques - Brusque, Traille, Bernat-Salles, Peyrelongue, Yachvili, Th. Lièvremont, Harinordoquy, Betsen, Thion, Couzinet, Avril, August - décorèrent pendant une décennie l'équipe nationale dans le Tournoi, les Coupes du monde et les tournées.

Ce triste épisode raconte à quel point aujourd'hui la plupart des clubs d'élite est dépendante de mécènes, de sponsors, de partenaires industriels, mais surtout de milliardaires-propriétaires pour exister. Et si l'un d'eux, pour diverses raisons, venait à manquer, alors la chute serait quasi-immédiate. Et sans filet, comme le prouve le retrait de la famille Gave, venue investir du côté d'Aguilera après la fin de la décennie dorée généreusement soutenue par Serge Kampf, qui vit le Biarritz Olympique s'illustrer entre 2002 et 2012. 

D'autres clubs historiques ont connu semblable déroute. La palme de la disparition la plus spectaculaire revient sans conteste au Football Club Lourdais, académie de référence qui structura sous la férule de Jean Prat le jeu français comme aucun club ne l'avait fait avant. Puisque nous sommes en attente d'une performance tricolore de référence dans ce Tournoi d'après-mondial, et que nous tournons nos regards vers Cardiff, Lourdes fut en 1958 le sauveur d'un XV de France qui livra à l'Arms Park son match le plus abouti.

Référence de notre métier, mentor en ce qui me concerne, l'historien Henri Garcia me racontait il y a peu à quel point l'émotion le chavira au coup de sifflet final quand il vit les joueurs gallois accompagner respectueusement leurs adversaires vers le vestiaire tandis que le public - qui est toujours dans ce lieu à constitué d'anciens joueurs, de connaisseurs et de supporteurs respectueux - applaudissait à tout rompre ce succès français acquis avec la manière, standing ovation qui mit les larmes aux yeux de mon estimé confrère. 

Après avoir placé toute sa confiance dans les perdants du quart de finale d'octobre dernier, notre entraîneur national est désormais contraint de lancer, et pour seulement un tiers, une nouvelle génération tricolore - Nicolas Depoortere, Emilien Gailleton, Nolann Le Garrec, Marko Gazzotti, Posolo Tuilagi - qu'il est impossible d'ignorer. Les Gallois, eux, on déjà effectué cette bascule et alignent des gamins talentueux qui n'ont qu'une vingtaine d'années et enthousiasment par leur fraîcheur, leur culot et leurs prises d'initiative. De ce point de vue, nous sommes déjà battus. 

En période de doublons, le Stade Toulousain nous régale. Alors pourquoi ne pas profiter de cette dynamique pour donner au XV de France le style qui lui convient le mieux, celui du jeu à la main, ce jeu debout que, depuis Pierre Villepreux jusqu'à Ugo Mola en passant par Guy Novès, les techniciens toulousains ont porté à incandescence ? Plutôt que de persévérer dans la dépossession qui finit par ressembler à une négation de rugby, surtout quand on sait qu'aujourd'hui, les arbitres internationaux sanctionnent allégrement le gratteur...

Avouons-le, cela fait maintenant plus de six mois que le XV de France nous laisse sur notre faim, aligne de molles prestations plutôt que de solides performances et, qu'en l'absence de son capitaine Antoine Dupont parti s'amuser comme un petit fou à 7 devant les tribunes vides de Vancouver et de Los Angeles, ses anciens coéquipiers peinent à se faire trois passes dans le bon tempo et ne parviennent pas à remporter convenablement des matches à leur portée qui finissent, à notre grand dam, par leur échapper. Il est temps de miser sur Cardiff.

87 commentaires:

  1. Misons certes sur Cardiff car prochaine échéance, mais plus particulièrement sur le retour d'une intelligence un peu plus situationnelle du moment.
    Tout a été pratiquement dit là dessus. Ya qu'à...
    L'argent ne fait pas le bonheur dit-on. On, s'en aperçoit. Il peut y contribuer dit-on encore. Certes. Il contribue parfois à sa perte. Car il ne fait pas dans le sentiment. Et quand il faut taper en touche pour reprendre éventuellement la main ailleurs, les fumeurs de cigares savent jouer la dépot session. Et voir si le gazon est plus frais ailleurs.
    Le poireau sera t'il plus frais que le tas de purin du coq qu'il va falloir gratter ?
    En tout cas, incroyable de se mettre le poireau là où je pense, un mal plutôt français pas nouveau non plus.
    Tout va très vite et l'adaptabilité pas toujours évidente à réaliser pour les
    clubs. On le voit ces derniers temps chez nous comme en Angleterre.Toulouse réussit car il y a peut-être cette intelligence un peu Airbusienne qui plane sur la région...

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  2. Pour apporter la contradiction: ne misons pas trop sur Cardiff comme réponse immédiate.
    Comme l'a dit Accoceberry, retrouver la confiance va prendre quelques matchs.
    On regardera donc le contenu des 2 derniers match de ce Tournoi pour faire le point.
    En attendant, on injecte du sans neuf (sans doute) mais contraints et forcés, et on continue de bricoler en mettant Ramos à l'ouverture.
    (entendons-nous bien: non seulement j'adore Ramos depuis toujours mais je le considère comme un des plus "rugby" qu'on ait eu depuis longtemps, sans compter son talent de buteur fiable; c'est dire si à l'ouverture je suis sûr qu'il sera bon. Mais d'une part, s'il s'agit de le faire jouer contre-nature, on se prive de ses talents. Et d'autre part, plus important encore, mauvais signal envoyé aux petits jeunes qui poussent en 10 et doivent apprendre le haut-niveau. Il n'y a pas que Depoortère ou Gailleton à mériter des capes).

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    1. Sang neuf bien sûr ! (non non c'est pas un lapsus...)

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    2. Mais c'était bien aussi... ;-)

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    3. Comme ils vont garder Lucu, je trouvais même ça savoureux, comme jeu de mots à la Sergio...

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    4. J'ai fait ça à l'aveugle, en attendant de connaître les z'heureux z'élus...

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    5. J'avoue que c'était pas mal non plus.
      Sans 9 on s'ennuie, sans nul doute,
      car bon ne saurait mentir.
      Et s'il est estampillé 9 on s'approche de la suréminence

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  3. miser sur Cardiff, mais à quelle hauteur??
    Suis content, ça y est on commence à prendre en reflexion ce que j'ai évoqué ici il y a peu, à savoir que le staff tricolore fait jouer ses sélectionnés à contre-courant de leur pratique habituelle et donc ça ne marche pas!

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    1. Tu avais raison, Georges. Bien vu.

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    2. Et pourtant ce proverbe africain, "celui qui rame dans le sens du courant fait rire les crocodiles"...🤔

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    3. Mais ça, mettre en EDF un joueur à un autre poste que celui auquel il brille en championnat (et pour lequel il est fait), c'est le B-A BA de tout sélectionneur en France depuis des décennies...
      Blanco ou Sella qui ont commencé ailier, Walter que l'on rêvait (en 1964 !) de faire jouer pilier, Michalak trimballé des années de 9 en 10 et le contraire, Fickou entre l'aile, premier ou second centre, maintenant Ramos entre ouverture et arrière, etc, etc..., la liste est interminable.

      Autre proverbe africain: "N'insulte jamais le crocodile avant d'avoir traversé la rivière"...

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  4. Attention au match de Cardiff, devant la foule galloise en deuil de JPR Williams et de Barry John qui encouragera à tout rompre une équipe en renouveau, qui ne craint personne. Galles-France est une autre chanson que France-Gall(es). Le XV de France a les moyens de s'impose avec un pack renforcé, semble-t-il, et une ligne de trois-quarts peut-être redynamisée. Mais s'il perd devant les Diables Rouges, alors ce sera un carton de la même couleur, rouge, brandi au son des chœurs vibrants du Principality Stadium devant cette équipe et son staff en plein doute.

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    1. Gagner c'est bien, Jean, bien jouer c'est mieux.
      On a gagné en Ecosse, mais de l'épaisseur d'une semelle.
      On a fait un match vraiment nul contre des Italiens qui ont montré plus de velléités offensives en 20 mn que nous en 3 matchs (j'exagère, mais à peine) et qui perdent sur un poteau sortant.
      Je préfère que l'on perde à Cardiff en ayant essayé de (re)construire un rugby collectif et moins timoré plutôt que gagner petit.

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  5. Je comprends bien l'argument. Mais l'Ecosse nous avait quand même battus quand on jouait bien et avec l'équipe-type. Les Italiens ont fait LE match qu'ils voulaient faire dans ce Tournoi, contre la France et avec leurs meilleurs joueurs (Lamaro, Capuozzo). Mais c'est vrai que notre niveau n'est plus le même, sur beaucoup de compartiments du jeu comme on disait avant. Pour moi, une victoire (à l'extérieur tout de même ) serait mieux qu'une défaite dite encourageante, mais l'un n'empêche pas l'autre ; gagner en jouant plus et en en jouant bien (et intelligemment). Prenons le ballon et la chance de volée. Wait and see.

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    1. A choisir entre une défaite encourageante (du jeu, de l'initiative, des offensives, de l'allant, du courage, de la générosité) et une victoire décourageante (du jeu au pied abusé, une décision d'arbitre en défaveur des Gallois, un adversaire qui offre des points), j'ai choisi.

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  6. Petite intervention à contre courant n'en déplaise à celui qui distribue des bons points de fermeture, lui qui a un blog qui ne tolère aucun commentaire mais qui vient quand même en profiter pour venir mettre un coup de savate dans un blog, ou l'auteur respecte tellement la liberté de s'exprimer que malgré tout il reste cool et s'interdit de supprimer tout commentaire.
    C'est ça qui a radicalement changé depuis nos glorieuses années 70.
    Autrefois les lecteurs d'Hara Kiri et Charlie Hebdo restaient tranquilles dans leur coin. Il s'adresssaient à leur cible et hormis quelques écarts médiatisés, tout restait plus ou moins confidentiel.
    Personne ne venait se mêler de ce dont ils riaient en petit comité. Désormais, du Pakistan, ou d'ailleurs, du club de supporters de la tribune d'à côté, ou du blog d'à côté, il faut venir se mêler inquiéter, emmerder, tuer parce que l'autre qui pense, ou fait la fête somme toute dans son coin, plus ou moins ouvert ou fermé, ça dérange.
    Mais même les journalistes finissent par ne plus se rendre compte que eux aussi alimentent ce phénomène. La question n'est pas de savoir si c'est la sphère privée ou si un journaliste doit protéger ses sources, c'est pourquoi le journaliste vient foutre la merde en récupérant un tel message reproduit in extenso, issu forcément d'un des 45 membres du groupe whatsapp.

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    1. Christophe,
      je renverse le propos : si un membre du groupe whatsapp d'un club pro (staff et joueurs) transmet à un journaliste un sms du coach, c'est qu'il a envie qu'il en prenne connaissance. C'est le principe du Canard Enchainé. Sans les indiscrétions des fonctionnaires des différents ministères ou des cadres des entreprises du CAC 40, le Canard serait bien embêté pour rédiger ses articles. Un journaliste a de nombreuses sources, qu'il garde secrètes. C'est le principe.
      Deuxième point, je garde toujours par devers moi cette définition du journalisme par Albert Londres, le meilleur d'entre nous : "Notre profession ne consiste pas à suivre la procession la main dans la corbeille de roses, mais de porter le fer dans la plaie."

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  7. Richard, je revois ma position, le tournoi de rugby à 7 de Los Angeles nous a démontré toute la particularité de ce type de tournoi. Donc oui à l'image de ce qui s'est passé sur ce week-end à rallonge, la France hormis sa montée en puissance d'ici les jeux, peut selon un concours de circonstance "incroyable" se retrouver sur la plus haute marche du tournoi olympique.
    Certes la France n'avait pas gagné depuis 19 ans, alors même que le Kenya qui ne fait plus partie des 12 meilleures équipes avait gagné l'étape de Singapour en 2016.
    L'effet Dupont? Ben pas tout à fait. Un incroyable concours de circonstances où l'EdF ayant perdu un match contre les Fidgi en poule se retrouve en demi finale aux côtés de l'Irlande, l'Espagne et la Grande Bretagne.
    Sur un même tournoi, voir trois des équipes qui trustent les premières places se faire éliminer en quarts (Argentine Fidgi, NZ) c'est du jamais vu. Et forcément un parcours facilité sans faire injure aux équipes qui ont créé l'exploit en quarts.
    Une équipe de Grande Bretagne décimée en finale (plus assez de remplaçants).
    Il suffit de regarder en détails ce qui s'est passé ce week-end

    voir ici

    pour comprendre que tout est possible en rugby à 7
    C'est comme si on avait assisté à une finale Ecosse Pays de Galles à la coupe du monde 2023 de rugby à XV. Impensable...
    Dire que le prochain match de Dupont à 7 sera un match de poule à Paris pour les JO...
    D'ici là, il est en cannes pour sublimer la fin de saison de Toulouse avec un Romain Ntamack qui va vite vouloir remettre les pendules à l'heure.

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    1. Certes tout est possible à 7 sur un terrain normal avec des joueurs aux spécificités adaptées, explosivité, appuis, vitesse, capacité à porter le ballon,... ou tu peux jouer donc avec l'inconnu et le fait qu'en face sur un ratage tu peux faire la différence.
      Sur ce dernier tournoi il semble que le scénar est bien arrangé les français qui se sont mis sur orbite.
      Du coup ils semblent bien envisager de faire un truc aux JO avec Dupont en joker. Bon, le truc n'est pas fait pour autant. J'espère qu'ils en sont conscients. Du coup, il pourra peut-être leur apporter la leçon tirée de la mésaventure à XV. Car il ne va pas tarder qu'ils soient mis en position de gros outsider. Il est tôt pour le dire. Et d'ici là on peut juger ou augurer que les principaux favoris se seront remis sur pattes pour éviter un nouveau revers de médaille.

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  8. Certes, (bien) jouer c'est mieux, à condition de ne pas perdre quand-même !
    Tiens, à propos de sang neuf, ne pas confondre avec le sang gimpur qui abreuve nos sillons, lire un certain PV ( Pompadour Village ?)dans le Midol.
    Allez page 29.

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    1. Merci Jan Lou.
      Pas besoin de comprendre le sous-texte: il y a besoin de sang neuf.
      Et le Pierrot précise: tout de suite.
      Parce que la prochaine Coupe du Monde se prépare dès maintenant.

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  9. Perso, je mise sur Cardiff, mais en sous-texte, comme vous l'avez lu, mon propos est de miser sur la jeunesse. Française et/ou Galloise.

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    1. Si j'en crois les observateurs à Marcoussis, il n'y a plus e XV type, de premiums : la place se gagne à l'entraînement. A certains postes sans doute, 5, 6, et accessoirement 12 ou 13. Voire 15... ce qui témoigne d'un grand doute. FG naviguerait-il a vue, selon le vent et le courant ? Si c'est le cas c'est inquietant

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    2. Bon, après ça touche que les observolistiques pour sortir la compo d'avant diffusion officielle.
      Et un p'tit coup de sextant pour savoir à qui FG mettra les chaussettes.
      Allez, l'entrée ne ment pas...

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  10. Petite info pour celles et ceux qui seront dans les parages : je débrieferai le Tournoi et présenterai "Côté Ouvert, le livre" à la librairie Les Volcans, à Clermont-Ferrand, le mardi 19 mars à 19 heures. Rencontre-dédicace animée par Xavier Verdy.

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  11. Dernière intervention au sujet du rugby à 7
    "J'espère qu'ils en sont conscients"
    "Dupont pourra leur apporter la leçon..."
    "les principaux favoris se seront remis sur pattes pour éviter un nouveau revers de médaille."
    Tu as tout dit Sergio et question médias il faudrait que Richard s'en mêle car eux n'ont toujours pas compris qu'il faut arrêter de vendre du rêve !
    "...ont toutes les chances pour décrocher l'or"... Rien que ça !
    Ça m'énerve...

    Rugby à 7 : Antoine Dupont et les bleus visent l’or aux JO
    L’équipe de France de rugby à 7 a remporté un tournoi majeur hier à Los Angeles avec l’aide d’Antoine Dupont. On vous explique ce que c’est que le rugby à 7 et pourquoi les Bleus ont toutes leurs chances pour décrocher l’or aux Jeux Olympiques.
    https://www.tf1.fr/tf1/top-info/videos/rugby-a-7-antoine-dupont-et-les-bleus-visent-lor-aux-jo-08418728.html

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    1. Oh, Letiophe, c'est pas fini ces histoires de rêve vendu ?
      D'abord, et c'est quand-même pas nouveau , les médias ne sont plus seulement des vendeurs d'info.
      Ça ne t'aurais échappé, ils doivent bien vivre,certains, beaucoup, les plus racoleurs, ne font même que ça.
      Pour autant on est pas obligé d'acheter,les yeux fermés, et venir chouiner sur la marchandise.
      Que le supporter "coin de bar", son frère " courrier du lecteur " se soient persuadés de victoires inéluctables parce qu'on est les plus forts et pis d'abord qu'on est chez nous, passe encore, ça les occupe , ça légitime les rimes en " on".
      Mais un sportif, un mec qui parfois gagné moche, souvent perdu cloche,la glorieuse incertitude du sport ça doit lui parler, saperlipopette, les certitudes,les émotions par procuration c'est pas sa came.
      Alors si on pouvait foutre un peu la paix aux nouveaux potes a Toto,qui seront certes candidats crédibles à la jolie breloque , sans certitude aucune, j'en serais fort aise.
      Allez à Clermont, donc!

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  12. Franchement, un petit retour de Dupont dans le groupe France dès dimanche soir (avec voyage avec eux en off à Cardiff) ne serait pas pour me déplaire, pour jouer un bout de match à XV contre les anglais. J'ai peur qu'il manque d'automatismes quand il viendra faire des misères à l'UBB le 24 mars à Chaban🤣

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  13. mes amitiés à Xavier qui a relaté une anecdote avec Pimpon (Alain Lorieux) qui avait fermé l'oeil de Pascal Ondartz au lieu du talonneur argentin aux talents de trapéziste distingué

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  14. J'aimerais bien que des spécialistes puissent expliquer ici en quoi selon les postes où les qualités propre à tel joueur, untel continuera à être bon en EdF malgré un changement notable de niveau, de plan de jeu, et pourquoi un autre ne va pas s'en tirer, va décevoir (nouveau entrant, ou ancien).
    Je pense bien évidemment en écrivant cela à certains joueurs de l'UBB anciens, et à venir tellement l'écart de prestation entre club et EdF est "évident".
    Et je pense à Gailleton qui a été privé d'une expérience coupe du monde moins de 20, a subi une grosse préparation avec "les grands", puis déception, ce qui le fait passer momentanément derrière Depoortère.

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    1. ...🤔... L'humain, n'étant pas des robots. non plus.
      Bien qu'ils aient leurs pannes aussi.
      Bien que j'soye pas un spécialiste, ni dans la tête des cotches.
      Le jeune Coste (21 ans), fils de, voit aussi ses potes U20 lui passer devant. Pas trop de temps de jeu pour l'instant, la concurrence Ahki, Barassi entre autres et donc pas d'EDF non plus. Faut demander au Molah ce qu'il machouille.
      Différentes situations ont fait aussi que Galtié, Berbizier, Fouroux, ... ont connu des hauts, des bas et sont devenus sélectionneurs par la suite.
      La vie ovale gauloise, quoi...

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  15. Ce soir sur la chaîne l'équipe, n'oubliez pas d'aller voir des joueurs de l'équipe de France qui jouera aux USA lors de la coupe du monde 2031.
    J'essaie de me mettre au diapason du seul objectif du rugby français . Comme on gagnera pas celle de 2027, ou du moins qu'il n'y aura pas plus de chances qu'en 2023, il faut d'ores et déjà être focus sur nos presque trentenaires de 2031.
    C'est bon? Je la vends bien l'incontournable coupe du monde de rugby ?🤣🤣

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  16. Magnifique premier essai français d'entrée de jeu sur une magnifique combinaison. Les quatre essais suivants sont plutôt de "hougne", mais toniques et volontaires. Belle improvisation sur le cinquième. 45-12 à Cardiff. Vraiment bien. On parle de l'Arms Park mais c'est une erreur. L'Arms Park n'existe plus, il est sous les construction du National Stadium puis du Millennium. Le stade sur lequel jouaient les Bleuets, c'est le terrain de Cardiff RCF, perpendiculaire au Principality. Rien à voir.

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    1. Mais, bon, c'est du marketing. Le mal de notre époque...

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    2. Oui, bel essai avec une dernière passe donnée dans le parfait timing pour libérer l'espace.
      Toujours un avantage de puissance de nos jeunes avants.
      Et une belle paire de centres joueurs et actifs, dans la lignée des prédécesseurs.
      Je me faisais la réflexion qu'il y a 20 ans, du temps où on était obligés de sélectionner Tony Marsh, on s'inquiétait de la pauvreté de joueurs français à ce poste; et maintenant, on a l'impression qu'ils poussent tous seuls à chaque génération...

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    3. Oui, oui, quand j'ai vu cette offrande retardée pour arriver dans le bon tempo au coeur de la défense galloise, je me suis dit que le French Flair n'était pas mort, loin s'en faut, car il passe encore.

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  17. Composition du XV de France pour affronter le Pays de Galles, dimanche à Cardiff : Barré - Penaud, Fickou, Depoortere, Bielle-Biarrey - (o) Ramos, (m) Le Garrec - Ollivon, Alldritt, Cros - Meafou, Flament - Atonio, Marchand, Baille.
    Remplaçants : Mauvaka, S. Taofifenua, Colombe, R. Taofifenua, Roumat, Boudehent, Lucu, Moefana.

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    1. Derrière, ça fait envie. En espérant que la stratégie proposée sera la hauteur de la composition d'une ligne de trois-quarts qui - peut-être à l'exception de Gaël Fickou - a du jeu et du jeu dans les jambes.

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    2. La stratégie , l'envie, le talent, l'inspiration, le French-Flair lui même seront au rdv si les ballons arrivent, propres et en quantité.
      Si les flankers rouges pouvaient être un peu scotchés au paquet aussi, dans un monde idéal !
      Sinon dans le meilleur des cas il faudra trembler jusqu'au bout, espérer l'exploit individuel d'un homme providentiel...
      Allez, du jeu et du feu, non ?

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    3. Equipe mobile et joueuse. Si elle ne met la charrue avant les boeufs, il y aura de beaux ballons à jouer. Et surtout, à porter derrière la ligne...

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  18. Quand Fickou, provoquait le débat entre nous dans cette chronique

    Ah, cet essai !

    Pas si vieille (27 février 2023)
    On pouvait lire :
    "Gaël Fickou s'est inscrit dans le décor tricolore sans que depuis 2016 son nom fasse débat. On avait presque tendance à oublier à quel point sa présence sécurisait la défense française jusqu'à ce que les quinze plaquages assénés aux Ecossais - pour zéro raté - ne viennent le rappeler."

    Très récemment, justement contre les Écossais, Fickou estime avoir été ,"à un très bon niveau"(sic).
    A suivre donc dimanche. Peut-être qu'il existe des "combinaisons" de joueurs plus compatibles ou générant forcément d'autres manières de jouer.
    Au détour d'un article de Nicolas Zanardi dans le Midol, on lit "si l'entente entre Jalibert et Ramos n'a jamais donné l'impression de fonctionner (la faute à la tendance du premier à beaucoup porter le ballon, qui pénalisait le jeu du second), l'association entre Ramos et le néophyte Léo Barré semble plus prometteuse....
    Donc il ne suffit surtout pas de prendre "les meilleurs à leur poste", concept à redéfinir, puisqu'il s'agit de trouver en fait le joueur qui performe en club dans un système donné et des joueurs autour, capable de s'adapter au niveau international avec les mêmes joueurs à côté, ou d'autres joueurs , et avec un plan de jeu différent.
    C'est pour cela que j'en étais arrivé à la conclusion simpliste 😉 de mettre les joueurs de Toulouse et leur staff en EdF à quelques exceptions près.

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  19. Comme disait Mias à Domenech: « Amédée, tu es le meilleur de nous tous, mais nous sommes meilleurs sans toi »...

    Fickou reste -pour l'instant- indéboulonnable parce que depuis 3 ans c'est le patron de la défense française derrière. Malgré tout leur talent éclaboussant, Depoortère ou Gailleton ne vont pas acquérir son expérience en 3 matchs. Il y a déjà pas mal de changements (et de néophytes) dans cette équipe, il faut garder une ossature, et avec Marchand-Aldritt-Ramos-Fickou, on l'a.

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  20. tiens FG s est mue en girouette il devient tres politique une fois elu tout pour que perpetue ce poste
    va t il ordonner la possession that
    is le probleme bonne croisiere aux nouveaux enfin

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  21. Fickou a le niveau de son âge. Patron de la défense par son expérience des sélections, son essai contre l'Ecosse, un Bielle-Biarrey ne l'aurait pas mis au bout en coin. il serait arrivé plus vite. Ca fait rentrer Barré pas passé par la coupe du monde comme Depoortere et ça élimine Jaminet, Ramos passant en 10 mais pas bon contre l'Italie. Et derrière NTM et Jalibert (pas trop bon avant sa blessure), plus de confiance aux Hastoy, Gibert, Léo Berdeu (qui revient mais dans une équipe malade) pour atérrir sur la feuille de match.
    Contre Galles, faudra d'abord être bon devant. Après ça dépendra de la charnière...

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  22. surtout bien étudier ce que va faire et rendre notre deuxième ligne!

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    1. Pour Flament suis pas trop inquiet, surtout sur son bon côté.
      Puis Méafou c'est sûrement ce qu'on a de mieux à droite.
      Reste à voir combien de temps, c'est quand-même leur rentrée face aux jeunes Gallois qui vont mettre du rythme.
      Mais c'est valable pour tout le pack.
      Allez gagner l'impact ...

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  23. Pas trop de soucis pour notre EDF, même si l'on est dand un creux et une transition, autan tpour les jouerus choisis que pour l'idée généra

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  24. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  25. Pardon !!!! Et donc pas trop de soucis pour notre EDF, même si l'on est dans un creux et une transition, autant pour les joueurs choisis que pour l'idée générale du jeu à mettre en place, il fa

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  26. Décidément ...... Il faut vraiment pour certains (beaucoup) lessiver cette déception de la dernière CDM, et puis repartir, on sent aussi l'encadrement en gestation, mûrissement nécessaire, mais franchement pas non plus s'inquiéter plus que cela, y'a du talent partout, de l'envie on n'en doute pas, peut-être même de l'impatience à trouver/retrouver de l'allant, des lassitudes individuelles que seul l'élan collectif saura effacer et relancer, allez repartir et regarder devant, de toute façon y'a rien à refaire derrière, c'est fait, certes quelques leçons à retenir mais bon pas refaire l'histoire puisque par définition c'est de l'histoire ancienne.
    Sans ça, le CAB hier soir assez séduisant, SUA à la peine et sans beaucoup d'idées sur le jeu de rugby, côté locaux des gamins intenables -Carbonneau/Mathis/Raffy- et beaucoup d'innovations de PHB dans les compos les postes et les bancs qui semblent aller dans le bon sens et intéresser l'effectif. Seule restriction et c'est une réflexion générale sur toutes les équipes de cette PRO.D2: des Iliens hyper-vitaminés et taillés comme des gladiateurs, y'en a n'en veux-tu n'en-voilà mais sur l'apport dans le jeu pas grand chose, les travées s'extasient sur les 2 percussions boum-boum du match et une longue course au hasard d'un faux-rebond, mais quel dommage qu'ils n'aient jamais appris la passe, le jeu au pied et le plaquage dans leurs humanités ovales.
    C't'un constat, rien de plus.
    ANG/IRL tout à l'heure c'est alléchant, non ?? Le verrai pas, peut-être en différé, je vous lirai.

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    1. Les iliens, une main-d'oeuvre intéressante bon rapport qualité-prix, mais pas que des génies effectivement. Juste que faut faire vivre la famille, aussi

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  27. Début du match Italie-Ecosse : tee for two pour Garbisi !

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    1. Pas trop le temps de prendre le thé en cette fin de 1re mt...

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  28. Beau clin d'oeil sur l'essai de l'italo australien Louis Lynagh, fils de Michael, pour sa première sélection sous le maillot Azzuri, qui relance les italiens

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    1. Papa Michael portait le maillot de Trevise lors de la première Coupe d'Europe, à l'automne 1995. Juste après sa retraite internationale. Il ya vait de sacrés stars en Italie, à cette époque : David Campese, Craig Green, Naas Botha et Michael Lynagh...

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    2. Et pas mal d'immigrés italiens en Australie

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  29. Mon jeu de mots n'était pas limpide : tee (le support du ballon) et tea :)
    Et bravissimo à cette équipe italienne!

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  30. Bon allez, place à Angleterre-Irlande, la "finale" de ce Tournoi. Arbitrée par un Géorgien.

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  31. Grosses marées déjà arrivées à Pau évitant de justesse le Hameau dans l'eau. A Montpellier, faibles marées bien tristes. Au LOU, le barrage tient finalement le coup à défaut de tordre vraiment celui castrais.
    A Clermont rien de nouveau, volcans tjrs éteints.
    A Twick, des roses qui biffent le trèfle du moins ils essaient

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  32. Tout le monde joue bien au rugby, Italiens, Ecossais, Irlandais et Anglais. La barre est placé haut. On va voir demain si le XV de France est capable - du moins a-t-il envie - de relever le défi gallois dans un Cardiff qui va vibrer fort.

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  33. Le drop-goal, arme fatale... C'est un ancien mauvais demi d'ouverture qui vous l'écrit. Mais qui savait botter. Bing. Victoire. C'est exactement ce qui nous a manqué en quart de finale. Le drop-goal qui va bien en fin de match. Au lieu de brailler après l'arbitre...

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    1. L'Angleterre au forceps ! Impressionnant. Dans la dureté mentale et physiquement, dans la transformation du jeu. Quelle performance ! Bravo aux Anglais, franchement. C'est du bon rugby. Et pas face à n'importe quoi : l'Irlande, venue à Twickenham chercher son Grand Chelem.

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  34. Yess, ah ben si l'anglais s'y met aussi. C'est mieux avec un pack costaud et M. Smith enfin. Tout se resserre dans ce Tournoi qui se l'a joue Top 14, pour un XV de France étriqué qui devra s'astiquer s'il veut briller a Cardiff.

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  35. Un beau match tout d'abord avec des italiens toujours agréablement offensifs (mais gagnant la partie avec 4 mn de défense acharnée à la fin), un grand match ensuite à Twickenham. L' Anglois ne s'avoue jamais perdant, il viendra chez nous avec des intentions. On parle souvent d'Aldritt, mais cette après-midi Ben Earl a fait un de ces matchs qui comptent dans une carrière.
    Les Irlandais, mine de rien, ont une seconde désillusion en quelques mois.
    C'est ce qui fait la beauté du Tournoi: rien n'est jamais acquis à l'avance, les Irlandais rejoignent le club de ceux auxquels on promettait un sacre assuré, et qui loupent une marche quand même.
    On verra demain si Gallois et Français peuvent nous donner autant de plaisir.

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  36. Oui, le drop, qu'on oublie un peu trop en France (sauf Lopez) quand on domine infructueusement devant les poteaux . C'est d'abord deux drops de Lamaison qui nous avaient remis dans le match en 1999 contre les All-Blacks . Et Wilkinson , Sexton combien de drops décisifs. Le drop de Marcus Smith superbe pour terrasser les Irlandais après une impressionnante prestation anglaise (ne jamais enterrer Albion, pas toujours perfide mais fière).

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  37. J'sais pas si c'est qu'ils ne savent pas taper les drops que les Hastoy, Gibert, Berdeu sont désavoués🤔...
    Sinon l'avenir EDF passe par Cardiff forcément mais ne s'y joue pas comme s'interroge l'équipe

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  38. And the winner is......
    The six nations tournament !
    Le vieil homme si élégant n'a pas pris ombrage de la gourgandine qui montre ses ( jean) miches tous les quatre ans.
    Et ce millésime pourrait bien devenir iconique, le pronostique se complique
    Allez, c'est bien !

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  39. Belle quatrième journée du Tournoi , compétition inégalable, et victoire française , avec de la vitalité et de l'envie. Des trous en défense mais du mieux, du nettement mieux.

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  40. Rendez-vous le jeudi 14 mars à Clermont (17h à la Maison des Sciences de l'Homme) où je présenterai mon livre Rugby Station !Histoire, langages et cultures du rugby.
    Merci à Richard qui l'a mentionné dans ce blog que je suis heureux d'avoir rejoint, et qui sera lui aussi à Clermont le 19 (Les Volcans) pour présenter le sien. Amitiés à tous.

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    1. Je serai bien venu mais je serai à Paris. Au plaisir de se voir dans le Sud entre le 9 et le 22 avril

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    2. Aix en Provence pour Jean, Mougins pour moi

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  41. Sans vulcaniser plus que ça, l'EDF se remet sur les rails via une rencontre oû l'adversaire ne s'est pas présenté comme une difficulté incommensurable. Meafou/Flament ont fait le job, la charnière s'est montrée plutôt à son avantage notamment Le Garrec et sa chiss té rat du diable vauvert qu'il vaudra mieux éviter contre les anglais. Depoortere qui apprend tissage. Manque plus que le munsterman Frisch suivi mais dont personne parle, Barassi ex espoir se trouvant encore recuit.
    On se contentera de ce résultat pour miser maintenant sur Twickenham pour relancer la machine. Un côté ouvert qui beugue encore, cherchant à savoir où se trouvait l'illusion, et comment éclairer son dark side.

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  42. Sur Lyon, pas Twickenham😉 C'est moins glamour.... mais tu devrais trouver un jeu de mots😊

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  43. Finir le tournoi en vérifiant si on est capable de battre l'équipe qui a battu l'Irlande, et qui a fini sur la troisième marche de la coupe du monde est un bon premier solide objectif pour savoir à quel niveau on se situe. Et pour se remettre un peu la tête à l'endroit, car même si tout est relatif, les Irlandais eux aussi , par rapport à leurs objectifs 2024 viennent de prendre un coup sur la tête .
    Le tournoi reste magique...et c'est chaque année 😉

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  44. quand l'Angleterre joue à l'anglaise, ils sont dangereux. pression constante, envie de faire mal et vitesse d'exécution, avec les joueurs qu'ils ont, ça le fait.
    Reste que l'Irlande a pris le match un peu à la légère et que le risque de la suffisance les a renvoyé aux vestiaires avec la défaite comme vêtement. Se comparer à l'équipe des Blacks de Dan Carter et Ritchie Mc Caw, c'est un peu exagéré et sans M Joubert, l'histoire aurait pu être différente.
    Samedi, en admettant que l'Ecosse profite d'une énième suffisance des verts, que la France joue à l'endroit, on peut y croire

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  45. Dans la perspective d'un France-Angleterre qui aurait pu être une demi-finale de Coupe du monde en octobre dernier, le XV de France s'apprêt à disputer "son" gros match du Tournoi.

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    1. Ce sera le thème de ma prochaine chronique, à paraitre ce lundi. Mais avant cela, il faut l'écrire ah ah...

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    2. Done. Rendez-vous de l'autre côté.

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