vendredi 15 août 2025

Point final,


Après quarante années de loyaux services - selon l'expression consacrée - et en espérant que les lecteurs de L'Equipe les ont trouvés à leur goût, voilà venue l'heure de tourner une page. Sans pincement ni nostalgie. Rejeton d'une poétesse et d'un trois-quarts centre qui lièrent leurs cœurs à Ribérac, en Dordogne, avant de s'unir à La Rochelle, rien ne m'est apparu plus normal, lorsqu'il me fallut élire une profession, que d'écrire sur le rugby. Et quel meilleur support que L'Equipe, même s'il me faut avouer que c'est au Midi-Olympique que j'ai envoyé ma première candidature spontanée.
Avant cela, - nous sommes en 1984 - , le magazine de la FFR et Drop International, mensuel créé par Robert Paparemborde et Pierre Salviac, m'avaient permis d'aiguiser mon appétit pour le reportage. Car une vie n'est faite que de rencontres. Si Jacques Rivière, coéquipier des années universitaires à Poitiers, n'avait pas accepté de corédiger "Rugby au Centre" un an plus tôt, jamais je n'aurais eu assez d'arguments pour postuler avec succès rue du Faubourg-Montmartre, fort de la préface d'un ténor d'Ovalie, Christian Montaignac, qui fut longtemps ma référence et mon mentor en matière plumitive.
La liste bien fournie des collègues et confrères dont la bienveillance m'accompagna quatre décennies durant ne saurait entrer toute entière dans cette chronique. J'aurais trop peur d'en oublier. Ils se reconnaîtront tant nous avons pris le temps - et encore aujourd'hui - d'échanger, et pas seulement sur le thème du sport. Quant aux autres, le temps agit comme un baume et maintenant que je quitte mon office, rien ni personne ne saurait abaisser mes pensées. Le meilleur l'emporte toujours, comme le rire sur le pire.
Quand j'ai franchi pour la première fois le porche, L'Equipe était ancrée à une portée de drop des Grands Boulevards. J'allais au cinéma entre midi et deux, nous partagions des anecdotes et des idées de reportage dans les cafés alentour, debout devant le zinc, et restions dîner tard chez Chartier entre copains de bureau qui repoussent le moment de s'éloigner. Pas de planning pour nous obliger à pointer, si ce n'est deux fois par mois l'obligation pour les dix derniers entrants de trier les dépêches d'agences entre vingt heures et minuit (au plus tôt) en compagnie de l'ineffable Christian, joueur invétéré, couche tard et mémoire du journal. C'est pourquoi nous attendions avec intérêt la relève, qui nous permettrait de quitter cette liste de corvéables.
N'entraient à la rubrique rugby que des journalistes ayant pratiqué ce jeu, mal pour la plupart (c'est mon cas), mais assez pour en maîtriser les arcanes et en connaître les acteurs. La balle ovale rebondissait partout au point que L'Equipe était capable d'aligner vingt-cinq journalistes, deux fois par mois sur le terrain annexe de Colombes à la discrétion du Racing-Club de France, pour constituer une équipe, remplaçants inclus. Le CASG nous permis d'affronter à Jean-Bouin (l'ancienne enceinte) le XV de France de la Pub (un peu pompeux) et le XV parlementaire, rencontre de gala parrainée par Jacques Chaban-Delmas, qui n'avait pas oublié le journaliste qu'il fut entre 1933 et 1938. Nous sortîmes victorieux de ces deux défis.
La suite ? Issy-les-Moulineaux, un local dont l'extérieur avait le charme de la piscine municipale de Fleury-Mérogis mais sur le parking duquel la direction organisa une soirée concerts mémorable à l'été 1993, L'Equipe fournissant cinq orchestres (New Orleans, blues, rock, folk, jazz) jusqu'au petit matin. Puis l'Angle, inadapté à notre métier mais là encore, la rédaction parvint à s'adapter pour surmonter ce handicap. Et enfin le bâtiment jaune incognito situé boulevard de la République, au front duquel ne se détache pas de logo.
J'ai gardé en mémoire le moment où j'ai été reçu, comme mes prédécesseurs et ceux de ma génération, par M. Jacques Goddet, assis derrière son impressionnant bureau de bois Amarello jaune éclatant, véritable œuvre d'art, pour me souhaiter la bienvenue et, au fil de son monologue, faire de mon recrutement un engagement auquel j'ai tenté de rester fidèle quarante ans durant. Ah, que j'ai aimé écrire sur le rugby ! Le jeu, certes, si complexe qu'il ne s'offre pas facilement à la compréhension universelle - encore un coup des Anglais. Mais surtout ceux qui composent une rencontre, à savoir les joueurs, mais aussi les entraîneurs, les dirigeants et les bénévoles. 
Mon meilleur souvenir ? Comme les compagnons de reportage, ils sont trop nombreux pour qu'un seul sorte du lot. Le Masters toulousain en décembre 1986, l'Ellis Park de 1995, le quart de finale de Cardiff en 2007. Le pire ? L'Eden Park en 2011, à coup sûr. Pour de multiples raisons. Et plus récemment l'été 2024. Mais ce sont les rencontres qui l'emportent, devenues pour certaines - rares mais riches - des amitiés pour la vie, que les vicissitudes n'altèrent pas. 
Vous serez surpris d'apprendre que j'ai une tendresse particulière pour un compte-rendu de match entre Graulhet et Béziers, 0-0 dans la boue d'hiver de Pélissou au début des années 90 du siècle dernier, qu'il me fallut enluminer sous le faible éclairage d'un lampadaire, inconfortablement assis dans ma voiture de location, pour alimenter la tête de page de la séquence rugby, à l'époque où le journal était fier de son grand format. Mais, aux premières heures de l'informatique, il fallait transmettre son article en coinçant tant bien que mal des bonnettes sur le combiné d'une cabine téléphonique.
Je raccroche les crayons, direction le Costa Rica plutôt que de subir l'hiver d'ici. Le castillan préfère parler de "jubilation" alors que nous évoquons une "retraite". Faut-il la prendre au sens spirituel du terme ? Me voilà devenu "El Jubilator" ! Et si d'aventure vous êtes tentés par la French Riviera au printemps ou à l'automne, nous nous croiserons peut-être. La vie a parfois quelques rebonds remarquables. Comme avec le ballon ovale qui est notre trait d'union, il ne faut pas trop attendre avant de s'en saisir. 

90 commentaires:

  1. En tant que voisin, je tenais a t’adresser un mot tout particulier en ce jour symbolique de ton départ à la retraite. Après une belle carrière de journaliste et chroniqueur à L’Équipe, te voilà à l’aube d’une nouvelle aventure — plus tranquille, mais, je l’espère, tout aussi riche.
    Je te souhaite une retraite épanouissante, remplie de bons moments, de découvertes, de repos bien mérité... et peut-être de quelques articles écrits juste pour le plaisir ?
    Au plaisir de continuer à te croiser dans le voisinage, cette fois sans le rythme des bouclages !
    Très chaleureusement,

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    1. Venant d'un sportif comme toi, toujours affuté, solide comme un roc, le commentaire touche. Alors oui, pour le plaisir de chroniquer ici. Quant à se croiser, plus que jamais.

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  2. Cher richard , il ne faut pas confondre retraite et retraité ....la retraite c'est arrêter un travail après des années ; mais c''est aussi s'ouvrir devant d'autres travaux qui je sais t'attendent , être retraité , c'est mourir à petit feu ...et je sais que le travail ne t'a jamais fait peur et que tu continuera sous d'autres cieux a faire marcher tes neurones ; tu as le rugby dans la peau et il est très difficile de s'enlever sa peau ....alors je ne sais sous quelles formes et sous quels cieux , mais tu respirera encore rugby avec tes amis ....
    Nous en parlons de temps en temps et si je fais encore des remplacements a 74 ans , c'est que je ne peux me résoudre a devenir retraité .....
    Profite de ces matins à venir où tu n'es plus obligé de boire le café a une heure précise .....

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  3. Merci pour tout Richard !
    Bonne retraite, mais n’oublie pas d’écrire pour prolonger le plaisir
    Bises

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    1. Et sans aucun doute se retrouver au Rugby Club pour le plaisir d'échanger.

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    2. Et dans le sud !
      Je suis souvent dans le var…

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  4. Cher Richard, je pense qu'une danse du Limousin s'impose... Allez, je commence: Et nous allons danser - la danse du Limousin 🎶🎵 Et nous allons danser...la danse du Li-mou-sin 🎺🎺🥁🎷

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    1. Oui, oui, bien sûr : Et savez-vous ce qu'elle dit, la danse du Limousin ?

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  5. À quelques années près, nous avons eu la chance de suivre et vivre ces quatre décennies, depuis le fameux quadruple concert sur le parking d'Issy les Moulineaux, au triste et complexe été 2024.
    Et, sans l'ombre d'un doute cela va continuer.

    Bienvenue dans une vie où tu pourras passer du temps avec les tiens, voyager, écrire, encore et toujours, sur le rugby ou autre.
    Quand on aime écrire et que l'on aime le rugby , rien ne peut réellement s'arrêter.

    Bienvenue dans une vie faite de nouvelles rencontres et de nouvelles histoires à raconter.

    Bises

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    1. Rendez-vous dans le Perche, invitation bien tendue et parfaitement reçue !

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  6. Le problème n'est pas d'être "retraité" qui fait qu'on pourrait être disons nostalgique de ce qu'on a pu faire, être notamment professionnellement.
    Juste que ça rappelles que t'en as au moins 60, plus maintenant pour la retraite, et que là-dessus t'y reviendra pas de la même manière quand t'as mis fin à ta carrière sportive si tu en as eu une.
    Comme il n'est (pour moi) aucunement question de vouloir m'inquiéter sur quoi m'occuper, sur quoi encore travailler. Je fais au gré de ce qu j'ai envie de faire, surtout pas m'imposer de vouloir faire quelque chose parce qu'il le faudrait pour être toujours bien dans sa peau, pour être dans lae bon ordre des choses.
    Je bénévole souvent 2 fois par semaine dans un café associatif essentiellement parce que j'aime cuisiner, que ça me détend,vet pour rencontrer d'autres personnes.
    Et si je dois regarder le temps passer je ne m'en prive surtout pas, aussi pour regarder les gens qui passent...
    Dans ta situation, Richard, bien sur que tu ne peux pas mettre au placard l'envie d'écrire et le projet d'un livre qui peut toujours rester là tant que c'est dans ton cerveau.
    Et le café tu peux le boire tôt justement pour prendre le temps de regarder le temps qui passe, ou le soir rhum/whisky cigare, ou les 2 a la fois.
    Allez t'as aussi le Costa Rica, j'ai le Côte Rôtie, le flacon n'est pas le même mais il envoie le même message dans la bouteille à la mer,
    Profite et surtout RESPIRE...

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    1. Je compte me mettre au yoga sur la plage de Puerto Viejo, face aux vagues des Caraibes et à l'ombre des palmiers.

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  7. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  8. Et si un de ces jours au hasard d’un passage en Ariege te prenait l’envie d’affronter un piètre golfeur,juste un coup de fil comme celui que je n’oublierai jamais,d’un triste jour de mon existence, et pourra tout mélanger le rugby ,les amis,la bouffe ,la vie quoi !!!J’ai toujours continué à lire le blog mais c’était devenu trop intellectuel et compliqué pour moi,mon rugby c’est plus simple des cris des gros mots,pas de ceux que je devais aller voir sur le dico,bien sûr des arbitres qui n’y comprennent rien, qui nous en…farinent .Mais on a certainement aimé de la même manière ce sport qui nous a cabossé ,mais qui nous a donné une famille.Que vaya bien amigo,un abrazo

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    1. Emotion que tout cela, Michel. D'ailleurs, il n'y a que cela qui vaille. Je me souviens d'un directeur de la rédaction de L'Equipe me précisant que si je voulais continuer à faire carrière et à rejoindre la redchef, il ma faudrait réagir davantage avec mon cerveau qu'avec mes tripes. Mais on ne se change pas, ou alors on se prostitue pour un galon de plus. Il n'avait pas compris que c'est avec le coeur que je fonctionne. Le coeur et mon intuition. Lui a quitté L'Equipe, j'y suis resté.
      On se dit à bientôt, Michel. De quel côté ? Foix ?

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    2. Foix ou Saint Girons ou au milieu à Labastide de Serou et son magnifique golf .À bientôt j’espère maintenant tu auras le temps.

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  9. Ritchie, Faudrait-il te donner une leçon de ponctuation ? Il ne s’agit pas de mettre les points sur les « i », ni d’en coller un, et puis d’aller à la ligne. Encore que, écrivant ce dernier mot, nous frôlons déjà les règles anglaises complexes – tu le soulignes – de ce sport de gentlemen-voyous et/ou l’inverse qui dessine ta vie. Je me contenterai de te dire que je récuse catégoriquement l’expression « point final ». D’ailleurs, tu n’y crois pas et tu nous provoques avec ce coup de frein à main d’une énergique main droite tandis que ça roule encore peinard. Point final... On croit rêver. Tout au plus y a-t-il un point-virgule, le rare et précieux, délaissé et subtil point-virgule dissimulé sous le tapis volant de ton titre, le point-virgule qui lie plus qu’il ne sépare, et fait parfois figure d’arbitre débordé mais retrouvant les gestes et le sifflet de son autorité au centre d’une phrase – ton autre terrain de jeu. Non. Foin de tout ça. Il s’agit d’une simple, d’une modeste, d’une évidente, d’une courante virgule que je veux, que nous devons lire en ton titre. Rien de provisoire, non, mieux : que du courant comme le flot d’un torrent. Ça continue de couler mon grand, et nous découlons, nous découlerons jusqu'à la lie et l'hallali, la la lère. Autrement dit, je suis heureux de jouer le « SR » (secrétaire de rédaction) l’espace d’un instant en changeant le titre de ton billet comme m’y oblige la charte. Donc : « Richard Escot, VIRGULE ». C’est le titre, ajouterait Cyrano. Amitiés, Léon

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    1. Ah, Léon, quel talent que le tien ! Magnifique commentaire chroniqué. Merci pour cette magnifique passe en profondeur. Whaou. On va se voir, donc, au pays basque, partager quelques cigares et liqueurs. A très vite.
      Merci, j'ai amélioré le titre.

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  10. Clin d’oeil, hasard ou coïncidence, à peine avais-je lu cette chronique que je recevais une vidéo de mon petit-fils faisant ses tous premiers pas de petit d’homme.
    Début, fin, continuité. Que sais-je…ça se bouscule cet été!
    Ne vous reste plus qu’à trouver où les porter, vos pas.
    Moi, en tous cas, avec mon âme de petit-fils, je continuerai volontiers à règler mon pas sur le pas de notre grand Pair, Ritchie.
    Beso.

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    1. Quelle subtilité, quelle finesse. Pour tout dire, quel talent. A se voir dans le sud du Midi. Avec nos petits-enfants. Le mien se prénomme Logan. 16 mois.

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  11. Bonjour Richard,
    Tu croyais pas que tu allais t'en tirer comme ça, sans que je mette mon grain de sel?🤣
    J'ai l'impression que tu pars au bon moment car après la révolution internet, nous entrons dans l'ère de la mystification et des faux semblants grâce ou à cause de l'IA.
    Je ne sais pas ce que ça donnera dans ton métier car ça progresse beaucoup.
    A mon niveau ça reste étonnant et pourquoi pas utile ou amusant.
    L'IA aura beaucoup de mal à reproduire mes commentaires trop longs où l'on s'y perd.

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  12. Ainsi, si je lui formule la requête suivante :
    "Je voudrais répondre par un texte très court à cette chronique qu'a écrite Richard ai moment de partir à la retraite.
    https://coteouvert.blogspot.com/2025/08/point-final.html"
    Moins de 3s plus tard j'obtiens :

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  13. Bravo Richard pour cette belle traversée et merci pour toutes ces années de passion rugby partagée. Que la suite soit aussi vivante, inspirante et fidèle à ton cœur que tout ce que tu as écrit — la retraite n’est qu’une nouvelle aventure, pleine de rebonds. Bonne route, El Jubilator !

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  14. Et si je lui demande une autre proposition ça donne ça :

    Merci Richard pour ton regard unique et ton engagement passionné. Que cette nouvelle étape soit riche en découvertes, rencontres et plaisirs simples. Continue d’écrire, de rire et de vibrer — le ballon ovale n’a pas fini de rebondir !

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  15. Je lui demande un peu d'humour:
    Richard, attention : la retraite, c’est comme le rugby, ça peut rebondir partout ! Profite, écris, voyage… et n’oublie pas de mettre du spin dans tes journées. El Jubilator, prêt pour le temps additionnel !

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  16. Un peu caustique:
    Alors Richard, tu raccroches le stylo mais sûrement pas l’envie de refaire le match... Attention, la retraite, c’est le seul terrain où on finit toujours par prendre un carton jaune pour excès de café ou de sieste. On compte sur toi pour garder le sourire et l’esprit critique !

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  17. Attristé:
    Richard, ton départ laisse un vrai vide sur le terrain comme dans nos lectures. Difficulté à imaginer le rugby sans ta plume affûtée et ton regard passionné. Merci pour toutes ces belles pages partagées… Tu vas nous manquer.

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  18. Alors vous auriez dit sans doute "si court, si concis, sans aucun lien internet, ça ne ressemble pas à Letiophe"
    Sauf que si je fais une requête "je voudrais que ma réaction et réponse soit longue" ça le fait aussi et c'est tout aussi étonnant. Vous pourrez, pour les plus curieux.ses d'entre vous la teouver en toute fin de mon "historique de requête" qu'on peut découvrir dans le lien ci-dessous

    https://www.perplexity.ai/search/je-voudrais-repondre-par-un-te-hROH5dBbSs.FtqbEAu4iXA#0

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    1. Excellent que tout cela, Letiophe. Du boulot, à n'en pas douter. Je me suis régalé à lire tes envolées.

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  19. Cher Richard, c’était hier, tu débarquais chez Gégé, dans nos vies, le temps d’une adaptation parisienne très rapide. Tu vibrais de passion, fougue, appétit de la vie, d’anecdotes plus passionnantes les unes que les autres, toujours avec panache.
    Et maintenant, à la conquête du Costa Rica ! Je t’embrasse Richard. Nathalie

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    1. Ah oui, Nathalie, comme oublier. Sans l'inénarrable Gérard, personnage truculant plus grand que nature, généreux en diable et drôle à chaque instant, détaché des contingences et ouvert à l'amitié comme seul j'ai vu Jean Cormier (très grande figure du journalisme) s'y adonner sans retenue, sans doute n'aurai-je pas pu, sortant de la fac de Poitiers, m'adapter aussi bien à la vie parisienne durant mon court passage à l'ESJ puis à RMC.
      Ah, les week-end chez vous à Evry, frigo rempli jusqu'à la gueule, repas pantagruéliques, soirées mémorables entouré de vos ami(e)s, petits matches de rugby pour faire le quinzième en championnat corpo avec les Verts de l'EDF : que du bonheur ! La famille, quoi ! Sans laquelle nous ne serions que des coquilles de noix sur l'océan.
      Je n'ai pas oublié. J'y pense parfois.
      Je t'embrasse, je vous embrasse.
      A transmettre...

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  20. Un final ce n'est que le début d'autre chose, la vie déroule son chemin faisant fi des préjugés des us et coutumes, des focon et yaka, au gré des tournants et faux rebonds, en tout cas merci pour toutes ces chroniques et invites à venir à hauteur, prendre l'espace et l'intervalle, d'une biscouette tenter une relance improbable et se faire reprendre par tous les contributeurs, second et troisième rideaux bien fournis, frénéser ensuite sur le clavier pour ralentir comme on peut la contre-attaque épistolière tranchante.
    Je rentre dans la danse du limousin très volontiers, appréhendant plus qu'à 20 ans le final de la ronde !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Bonne route à tous, et longue vie ici.

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    1. Comme dans une vie d'artiste réussie, il faut atteindre au dépouillement...

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  21. Jubile, Richard, jubile, comme devant ces merveilleux australiens cette après-midi.
    Après quoi, tu retrouveras tes plages costariciennes, loin du fracas du monde.

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    3. Il y a du Nougaro dans ton commentaire, Pipiou ! Cécile ?

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    4. Ah non, j'y pensais pas. Ou alors, va savoir...
      Plutôt au jubilé "anniversaire joyeux d'un événement dont les effets se prolongent dans le temps (règne, mariage, etc.); On y ajoutera donc...la retraite...
      A bientôt !

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  22. Oui , puis après le costard a ricard ( bon, c'est pas du Sergio ) ,le yoga , les Guaro Sour dans le gosier et le bareau de chaise local entre les dents, faudra bien reconnaître qu'on ne devrait jamais quitter Palaiseau, hein.
    Penser a fermer ce club house, après un petit temps de réflexion.
    Allez, disons vingt bonnes saisons d'Ovale, juste pour s'habituer.

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  23. Faut dire qu'il y a longtemps qu'il a perdu les eaux pour accoucher de cette vie de gazetier feuilliste international.
    Et que du coup il y retourne au Costa Rica et ses 2 façades sur l'océan.
    Allez après ce 15 août, la messe est dite pour une retraite encore vierge mais qui va vite papillonner et remarivauder.
    Et pis ces ces sudafs trop confiants qui se font assommer (38/0 en 2e mt) par des kangourous qui avaient les gourdins dans la poche. Erasmus l'avait pas vu venir celle-là. Les Lions ont fait du bien aux Aussies plus alités, en finalité.
    Faudrait jamais parler de point final.

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    1. Oh ben oui dis donc!
      Viens juste de voir le carnage, ce bon vieux Ellis fait une tronche, ça lui fait pas de mal.
      Étonnamment la ligne directe avec mes Prétoriens préférée ne répond pas ce matin, un squale a du bouffer le fil.
      Allez, z'ont un peu l'humour a sens unique mes potes............

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    2. Pour être tout à fait précis, je suis en vacances depuis le 15 août, 19 heures. Mes dernières. Avant de basculer le 31 au soir. El Jubilator prendra, au 1er septembre, son essor... Sur la façade Caraïbe du Costa Rica. Costaud Ricard.

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  24. Richard,
    Le point final n'est pas encore devant ta porte et je sais de quoi je parle ! La retraite est un amalgame du passé, du présent et de la boite de Pandore ou sont enfouis de nombreux désirs non assouvis ! Le Costa Rica est ce besoin naturel après la côte d'Azur de retrouver une de tes filles car c'est l'essence et le sens même de la vie que de transmettre les gènes des générations précédentes. De voir pousser une fleur qui te donne un fruit montre à quel point la Lumière et l'Amour sont essentiels à la genèse de soi même ! Après 41 ans de mots et de maux, le ballon reste creux, et le rebond incertain ! Merci de m'avoir permis de renouer avec l'écriture avec ton blog celui de l'Equipe devenu celui des retraités pour la plupart ou j'ai pu échanger, croiser le sublime comme le néant. Je continue donc d'écrire malgré mon travail car la retraite n'est pas une faim mais une soif d'aventures, de rencontres, de savoir faire et de faire savoir. Marc Aurèle, dans Les Essais de Montaigne disait la chose suivante "On se cherche des retraites à la campagne, sur les plages, dans les montagnes. Mais tout cela est de la plus vulgaire opinion, puisque tu peux, à l'heure que tu veux, te retirer en toi-même. Nulle part, en effet, l'homme ne trouve de plus tranquille et de plus calme retraite que dans son âme, surtout s'il possède en son for intérieur, ces notions sur lesquelles il suffit de se pencher pour acquérir aussitôt une quiétude absolue, et par quiétude, je n'entends rien d'autre qu'un ordre parfait." et juste je rajoute !
    Alors, à l'aube de cette aurore naissante, deuxième sens de la vie, nourris ton corps et ton esprit de ce que tu n' as jamais embrassé et écoute le son creux du ballon celui qui a conduit ton existence et qui donnera sens à ta vie future car les expériences sont toujours motrices de la pensée il suffit d'y réflechir ! Santé et Buvons.

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    1. En tout cas effectivement pas une fin en soi mais devrait être un faim en soif d'envies, d'horizons et de sérénité puisqu'on en est qu'au point virgule. Et soif tout simplement de sangria bien fraîche puisqu'in Spain en ce moment

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    2. Bonjour Tautor, et bon retour chez toi ici. Au milieu des historiques des Quinconces ! L'exil puis le royaume. Se pencher sur quelques notions intérieures pour acquérir une quiétude absolue, un ordre parfait : quel meilleur programme que celui-ci ? Un peu de "chao" quand même, pour repartir de plus belle, comme après un turn-over. Tu me donnes envie de relire "Pensées pour moi même". Ballon envoyé à Marc-Aurèle, la vie est plus belle !

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    3. Avé Tautor !
      Très heureux de retrouver ta prose, ici 😉

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  25. Quel moment que la lecture de Tautor, moment toujours sublimé par des mots pesants et sonnants et pas trébuchants pur un sou, moment de prise d'intervalle où venir à hauteur n'est pas si facile, on s'y essaye mais tout un chacun, en tout cas pas Nini, n'est pas comme le Guy des Boni sprintant avec un adversaire bien plus rapide que lui, à la poursuite d'un à-suivre de Dédé et, bien sûr, évidemment, m'enfin, arrivant le premier dans la terre promise pour aplatir la béchigue.
    Oui, vivre et chaque jour est en lui-même une petite vie, pas toujours facile de la magnifier, peut-être en soi le mieux pour atteindre la quiétude et l'accompli, mais n'en suis pas sûr, une belle succession de percussions devant et d'envolées aériennes derrière n'amènent pas toujours le pèlerin en terre promise.
    Allez, les Australiens mazette c'est chouette, les Bocks piquette et mal de tête, je viens de revoir nos filles contre les Anglaises, une équipe de rugby pro contre de gentilles amateures sans aucun ingrédient laissant à penser qu'elles pratiquent toutes le même sport. 2 mois de prépa pour ça, quel gâchis, alors soit c'était l'accident passager et peut-être prise de conscience, soit on se pose les bonnes questions sur la prépa, les séances, le travail, le collectif, les investissements humains du staff et des filles, à mon avis y'a matière là, pac'que de fil conducteur n'en ai pas la trame ni la couleur !!!
    A-côté de ça les autres certes toujours dans le credo des rucks en avançant jusqu'à plus soif, mais beaucoup de mouvements et d'intentions que l'on attendait plutôt chez nos zombies du soir.
    Alors ça y est Pro.D2 et TOP.14 on amicalise, côté CAB avec le recrutement on a perdu le sens de la Corrèze et on s'internationalise tellement que le petit cercle qui m'accompagne au stadium perd petit à petit des membres, les restants perdant de l'enthousiasme au même rythme.
    Bon, on aime toujours ce maillot des jeudis de notre enfance, on cherche toujours à y trouver les valeurs que nos aînés nous transmettaient, mais pas facile d'y retrouver le sens primaire et initial que l'on respirait, l'âge peut-être ???? Pas sûr, Marcel plus jeune ne goûte plus vraiment les mêlées d'aujourd'hui, abhorre les écrans les vidéos les gueulards et trouve que décidément tout fout l'camp !!!!
    Allez, bonne canicule à vous, salut Richard la partie est encore longue, les occasions de percer ici où là, d'un petit par-dessus et d'un bon/faux rebond aléatoire vont arriver sans s'annoncer et comme dirait le Patrick d'ici, c'est déjà beaucoup mieux que si c'était moins pire ......

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    1. Ah Jacques, l'épaisseur du commentaire comme une belle tranche goûteuse. Il y a de quoi rebondir. Alors foin de petite vie, j'opte pour le grand large. Cela dit, je n'ai jamais été vraiment contrit, je l'avoue. J'ai toujours préserver des espaces de liberté, et donc maintenant, c'est juste une réadaptation, sans me dire que j'ai un article à servir, un reportage à organiser, un dossier à épaissir, une interview à conduire. Rien que je ne puisse contenir... Je n'ai d'ailleurs pas regardé Afsud-Australie, c'est te dire, occupé à échanger au téléphone avec un ami en difficulté.
      Quant à évoquer le CAB, tu ressens ce que j'ai perçu avec le Stade rochelais. Que du recrutement, comme au marché aux vaches. Il n'y a quasiment plus un seul rochelais dans un équipe alignée à Deflandre. Palito, Pla, Bidart, Le Bourhis, Magois, Bontemps, et puis Elissalde, Adole, Morin, Désiré, familles entières en noir et jaune, rugby des quartiers, aujourd'hui disparu. Il n'y a plus rien de ce qui m'a fait aimer ce jeu, ses liens, sa construction, dans le Stade rochelais d'aujourd'hui. Jusqu'à l'identité perdue dans une forme d'uniformisation. Tout ça pour lever un jour le Brennus. Ca ne me manquera pas.
      Mais oui, la partie est encore longue, Nini. Nourrie de rencontres.

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  26. Pour ceux que intéresse, la machine à écrire choisie en illustration est bien celle que me fut donnée, le 1er juillet 1985, au deuxième étage du bâtiment L'Equipe, rue du Faubourg Montmartre. Avec une pile de feuilles à en-tête du journal et un calque encreur. J'ai hérité du bureau de Richard Montaignac, parti rejoindre la rubrique athlétisme. En face de moi se tenait l'irrésistible Gilles Lahourcade, lutin enjoué et passionné, qui guida mes premières lignes.
    Cette feuille sur laquelle je devais frapper mes mots à la machine est bien le fameux "feuillet", qui sert encore d'aune. 25 lignes de 60 signes, soit 1500 signes, espaces compris. Notre unité de mesure journalistique française. Une fois l'article rédigé (à l'époque, quatre feuillets minimum, soit 6 000 signes), il fallait l'enrouler et le glisser dans un étui de plastique transparent, que l'on plaçait dans un tuyau pneumatique, lequel traversait alors d'une impulsion les plafonds pour atterrir dans le bureau des secrétaires de rédaction, qui corrigeait la copie et choisissaient la mise en page. Le soir, les articles partaient à la composition, et les ouvriers du livre, vers 22 heures, sortaient les lettres de plomb puis encraient la page, qui partait en moto ou voiture rapide vers l'imprimerie.
    Dans une page grand format L'Equipe de l'époque entraient trois articles (6 000 signes minimum chacun), et une colonne d'échos. Soit environ 25 000 signes. Soit l'équivalent de quatre pages de L'Equipe, au format tabloïd actuel. C'est pourquoi, depuis 10 ans - confidence -, je n'ai jamais trouvé très compliqué ni difficile ni éreintant de rédiger un article, puisqu'il est désormais demandé 4 000 signes environ pour une tête de page. Soit, si vous avez suivi, un peu moins de trois feuillets.
    O tempora O mores

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    1. Ben à basculer le 31 au soir, passe par la porte plutôt que par le tuyau pneumatique des fois que l'impulsion serait un peu trop forte et t'embarquerait là-haut à travers les nuages vers où il y a encore le temps d'aller😉
      Pas la peine de prendre des risques

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    2. Et donc avec la machine à écrire, c'était assuré d'avoir mal au petit doigt gauche quand on tapait un peu trop longtemps, en souvenir de mon apprentissage en 1970. Mais je crois qu à partir de 1985 ou 86 est arrivé,, via le micro, l'appli de traitement de texte, bien sur une révolution En tableur c'était Multiplan en anglais...

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  27. J'ai lu sur l'Equipe la jeunesse d'Ugo Humbert, qui reconnait l'apport d'un certain Patrick Labazuy, qu'il considère comme son second père .. Et comme ce nom n'est pas fréquent, je me suis dit, il a peut-être des attaches en Bigorre, bingo, son papa est Antoine, le grand 10 du FCL avec qui il a eu une multitude de titres nationaux, mais seulement 11 sélections car ils disaient qu'il était lent!!!Et oui il y en a toujours eu des sélectionneurs à la gomme. La ligne de 3/4 de Lourdes des années 50 c'est peut être une ligne qui n'a jamais été égalée quelque soit les selections internationales...

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    1. Barthe et Crauste en flankers pour etre au soutien de Tarricq, M. Prat, Martine et Rancoule, lancés par Antoine Labazuy

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    2. Le surnom de Antoine Labazuy ? Le Ministre...

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    3. Quant à Patrick Labazuy, il a formé Richard Tsonga, aussi

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    4. En EDF on fait toujours les choses à l'envers.
      A Lourdes Jeanjean Barthe jouait toujours en 8 et Domec flanker...

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  28. en premier lieubonne retraite a Richard il a franchit la longue etape de l activite maintenant place a l impro
    pour en revenir a ce fameux match SAF AUSTRALIE quelle partie memorable et malheureusement pas ebcensee alors que l on a assiste a un sacre scenario les Bocks ont tout emporte durant 20 minutes faisant craindre une deroute pour les kangourous peutv etre que le medecin saf s est trompe dans ses piqures une panne seche generale a de quoi intriguer mais qu importe la prestation de l australie fut heroique des ailiers transpercants des jeunes avants demontrant une energte feroce
    les bocks en phase hibernage moi qui les pensaient invincibles injouables et voila que tout est remis en question
    hate de voir la revanche

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  29. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  30. Allez, un p'tit texto sur l'autre final...

    Retraitement


    A l'abri du soleil

    La vie avait mis
    Ses lunettes noires

    Les volcans étaient passés à la retraite

    La lave ne coulait plus
    Sur la feuille

    Dans le rouleau
    De la vieille Remington

    Le magma s'était figé
    Sur les touches muettes

    L'incandécence avait pris
    La décence
    D'une ardeur révolue

    L'heure était passée
    A faire pousser autre chose

    Ayant autant d'esprit sinon plus

    Une autre philosophie de la vie

    A la saveur d'un Armagnac
    Hors d'âge

    Le temps d'un verre
    A moitié plein

    Un truc à triple distillation
    Comme un Irish Whiskey

    Poursuivant son vieillissement...

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  31. Richard , je viens de voir que le merveilleux 3ème ligne Van Niekerk se partage entre le var et le costa rica ; tu pourrais monter un club avec lui ?

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    1. Merveilleux joueur, un homme dont l'élégance d'esprit fait concurrence a celle du corps .
      Je crois savoir qu'il est rentré au Cap ou il s'occupe de santé mentale et du bien être des joueurs.
      Vamos Argentina, aussi.

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  32. Bon dimanche au blog,
    Triple ban pour les Pumas, sacrée performance, de l'autre côté du terrain les Sud-Africains ont pris la revanche sur les Australiens, nous ici on est bien loin de cette effervescence et la France du rugby se prépare estivalement et sans empressement à donner le départ d'une saison abracadabrantesque où le challenge pour les compétiteurs sera d'être encore vivants et en bonne santé à la fin des campagnes nationales, européennes, internationales.
    Concernant l'ancien du RCT dont vous causez, il semblerait que le rugby au final ne veuille pas le lâcher puisqu'il vendrait sa ferme au Costa Rica pour envisager un retour vers des postes d'encadrement dans le monde du rugby, et peut-être pas éloigné des effluves de la rade ??
    Hier soir le début de nos bleues dans la CDM, ce fut dur et laborieux, bon ce sont surtout nos joueuses qui se le sont rendus pas facile le match. J'ai ragé moult fois devant la lenteur du n° 9, pas de liant de spontanéité, vitesse initiatives laissées au vestiaire, on est presque à la révision du carnet de consignes avant afin de savoir quoi faire de cette P..... de ballon. J'espère que P.BOURDON aménera un peu de rythme de folie et d'imprévu lors de son retour. Belle performance de Escudéro, présente partout et pas de faute de goût.
    Enfin je ne comprend pas qu'il n'y ait personne dans le staff pléthorique pour comprendre bêtement que prendre de la profondeur permet d'attaquer, tous les enchaînements sont arrivés sur des joueuses en ligne qui prenaient l'adversaire en même temps que le ballon, et 80 minutes durant sans que ça n'émeuve personne dans l'encadrement.
    Bon, la mêlée toujours une bonne base, hein les talons du temps d'avant ?? Et je trouve aussi qu'en défense, mis à part la grande liane à l'aile gauche elles ont été plutôt bien efficaces. Enfin, perso, j'aime beaucoup G.VERNIER, jamais prise en défaut, une hargne de chien, juste dans ses choix, allez c'était le premier match, y'a de la marge et forcément on y croit bien sûr.
    Bon, pour parler plus sérieux, samedi Vannes fait un tour en Corrèze pour le début de la PRO.D2, joli choc de début de saison qui risque bien de donner le ton de ce championnat.
    Allez CAB
















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    1. Totalement d'accord, au mot pour mot, avec cette analyse.
      Je surenchérirais juste sur les cris de rage -surtout en première mi-temps- que j'ai poussé sur la lenteur, l'oubli vers l'ouverture et le manque flagrant d'une stratégie claire!

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    2. A côté de tout ça, il y a déjà aussi une maladresse évidente et persistante empêchant tout liant dans le jeu. Bon on parle pas des ballons hauts, non plus...
      Il me semble que de plus en plus elles sont aiguillées vers le contact et le style de jeu des mecs. Sauf que ça va au sol et peu d'off loads, et que les passes ne sont pas tjrs assurées.
      Bref ça semble plutôt quoiqu'elles en pensent sur un groupe encore en cours de restructuration de jeu s'il y a des stratégies claires. Ou alors clairement en manque de maîtrise.
      De la volonté mais difficile de croire que cette équipe puisse accéder à la finale

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  33. l'Afsud en maîtrise dans l'ensemble sur un jeu édulcoré sans surprise, à part la passe au pied de Pollard, d'entrée.
    Les australiens semblaient avoir pris assez bien la mesure du jeu sudaf que ce soit devant, ou derrière où la défense kangourou a semblé un peu dans ses poches et empruntée sur les attaques australiennes.
    Mais ça n'a pas suffit avec des erreurs de gestion dans les temps forts et un buteur qui s'écroule en fin de match.
    Et des pumas houba houba qui a force de rebonds ont pu pécho la lumière blanche au bout du tunnel du tunnel, face à des blacks semblant manquer d'air pour s'exprimer Buenos plus leur indiscipline 3 jaunes dont 2 presque simultanés.
    Petite blague sur le pilier Sudaf s'étant fait pécho positif à un produit au nom non révélé par sa fédé, n'améliorant pas les performances sportives, prescrit par 1 médecin spécialiste, mais bel et bien sûr la liste des produits interdits. Contestation bien sûr d'une violation des règles anto dopages.
    Faut dire aussi que c'était illisible et donc pas illicite...
    Faut dire aussi que le putois ne sais pas qu'il pue

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  34. Bon dimanche a Brive alors !
    Marcel devait avoir la triplette tremblante, le cochonnet collapsé ,le teston trépanné.
    Et soudain le trait de génie, passez moi le micro " open bar toute l'année pour Maxime, qu'on se le dise "
    Allez, reçu 30 sur 30 !

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    1. Bon les boules pour Brive, les vannes restent ouvertes même à 14 contre 15.
      Le cochonnet se laisse pas sucer comme ça.
      Allez, la collapsologie en verve chez les scientoclimatologistes, beaucoup moins chez les afficionados et possédés du profit

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  35. Je n'ai été qu'un scribouillard de passage sur ce blog, mais j'en ai été un lecteur assidu, toujours impressionné par la qualité de tes textes, Richard, et des textes des joyeux drilles qui te répondaient... Je ne peux pas te laisser partir dans les mers lointaines sans te remercier pour tous ces bons moments passés devant mon écran, et tout ce qu'ils m'ont appris sur ce jeu que j'aime tant mais dans lequel je suis encore plus néophyte qu'en écriture !
    Etant à la retraite depuis 15 ans, je plussoie sans hésiter sur les commentaires ci-dessus, ça n'est pas une fin c'est un début !
    Bon vent pour de nouvelles aventures, ne laisse pas le stylo refroidir, et continue à nous envoyer des textes bien sentis pour provoquer l'imagination des bloggeurs déchainés !
    Merci pour tout, et à bientôt sur ''coté ouvert''
    Daniel

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  36. Hello les blag-blog,
    Belle soirée rugby au stadium ce samedi, avec à la fin des sentiments mélangés, le déception de ne pas avoir vu le CAB remporter la rencontre, mais satisfaction de ce nul qui ne récompense pas vraiment une épaisse et remuante équipe de Vannes.
    Pour tout dire, la rencontre a été archi-dominée par les visiteurs, qui une fois 17 Points encaissés sans les voir et avoir perdu un joueur ont sans cesse été dans l'avancée, occupé le terrain Coujou, et distancé tout doucettement les locaux, qui s'en sortent par leur abnégation, jamais dans le renoncement mais que ce fut dur, contre donc une équipe de Vannes costaude, match d'un bon niveau de jeu, supérieur à bien des parties du TOP.14, beau et bon lancement de saison.
    Au niveau de l'engagement, des transitions dans le jeu, surtout chez les Bretons ça va vite, très vite et les vagues arrivent sans arrêt, bon la saison est longue on verra mieux les choses à la fin du premier bloc, mais franchement ça donne envie d'y revenir. L'ami Marcel s'est régalé des impacts et collisions en cascades et très épais, côté Coujou on semble quand-même bien armé pour viser la crête du championnat. La partie se joue dans les dernières minutes avec la rentrée du fils de qui a joué pleinement son rôle, apportant un regain de dynamisme à un collectif à l'agonie, et une grossière erreur d'un visiteur sur la ligne, ça tient souvent à rien ces trucs, hein.
    Regardé hier nos filles, bon ok les Brésiliennes bien en-dessous, n'empêche que sous la baguette de notre 9 de retour, enfin du dynamisme, de la continuité, des transitions ultra-rapides et beaucoup beaucoup d'envie et d'appétit pour la passe le soutien et le rebond, moi ça me va, vivement opposition plus épaisse, mais je pense que c'est enfin -bien- parti.
    Retour sur l'opposition, quel intérêt pour toutes les équipes qui prennent 70, 80 ou 90 points de participer à cette compét' ?? On ne peut même pas dire que ça leur sert de formation pour évoluer, je trouve ce genre d'opposition navrante et pour le jeu et pour les joueuses. Iil ne doit pas être si difficile que d'organiser conjointement une CDM.1 ET une CDM.2, en répartissant les équipes selon leur niveau, puis à la fin de la récré on fait descendre le dernier de la CDM.1 et monter le premier de la CDM.2 pour toutes les compétitions et tournées jusqu'à la prochaine CDM. Non ?
    Demain après-midi, à l'initiative du Marcel on attend la visite de quelques joueurs Coujou pour une pétanque amicale, vu comment ceux d'ici soudain sont assidus aux petits entraînements locaux (habituellement clairsemés), il semble que tout ceci soit très sérieux, bon on a fait le plein de jus de houblon et de jaune, même si on n'attend pas des visiteurs qu'ils avalent cul sec un cocktail local en chantant debout sur le comptoir les charmes de la belle Suzon, mais pas de souci nous on les a les types.
    Allez, à vous lire, et allez les BLEUES !!!!!!!!!!!

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  37. Autres petites remarques rapport aux matchs de PRO.D2, depuis la saison dernière lorsqu'il y a touche, les équipes y viennent en marchant -en traînant plutôt-, rentrent dans l'alignement au tout dernier moment, au moment où ils arrivent souvent un joueur de la touche vient murmurer à l'oreille du lanceur on ne sait quoi, pendant une période creuse du match avec nos voisins on s'est amusé à décompter le temps entre la sortie du ballon et le lancer en touche, on est en moyenne à 42 secondes de calme plat, tu multiplies par le nombre de touches, c'est conséquent. Pourquoi ne pas arrêter le chrono à la levée du drapeau par le juge de touche et relancer le chrono au moment du lancer ???
    Et toujours cette ineptie sur un maul de permettre à des joueurs à 10/15 mètres de l'action de venir se joindre à la caravane, puis on joue là-dessous au baby-foot jusqu'au 9 qui joue bien entendu au pied, pac'qu'au bout d'une minute de maul on a comme qui dirait perdu du dynamisme, CQFD.
    Allez, on se prépare à aller à la corrida de Dax, où l'on espère les locaux la main moins leste que le Richard de chez Dourthe, avant de recevoir les gars de la Drome qui sont jamais faciles à tordre, les mannes du grand Elie toujours dans l'air et l'esprit de Raymond BARTHES planant sur le stade.

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  38. Je viens de lire la disparition de Walter Godefroot, coureur de légende, Belge Flamand ou plutôt Flamand Belge, un client sur les sprints épais et batailleurs, mais un sacré bagarreur sur tous les terrains difficiles, comme ses victoires sur le tour des Flandres et Paris-Roubaix le montrent bien.
    Là il a pris le large pour retrouver Eddy et les autres, le peloton va faire la grimace en le voyant débouler !!!!!!!!!
    Allez, direction le boulodrome, je pointe le Marcel tire, on se lit plus tard, l'heure est grave !!!!!!!!!!!!!

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    1. Un sacré flahute celui-là, un castagneur du braquet.
      Mais sauf erreur et si on parle du même Eddy, le Cannibale, il n'a pas encore pris le large lui, toujours fringant le roi des Belges!
      Allez Chevreuse

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  39. A part les boules et pas vu les matches, tout O.K. Cester, Barthès et Godefroot compris...

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  40. Allez Jacques, les gars de la Drôme seront bientôt là mais vous allez bien vous mettre les côtes rôties pour la gagne

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    1. Yes, ils ont bien embrouillé la dame de Provence dans leur plan de jeu pour aller chercher la gagne qu'ils ont mérité.
      Ce que reconnaît largement PSA l'ex gars de la Drôme mal avec ceux d'Aix qu'ils ne reconnaît pas avec le budget et les prétentions toujours affichées.

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    2. Comme le temps, va y avoir
      du chaud, du froid, des orages sur ce championnat, comme il risque d'y avoir quelques surprises en Top 14.
      Allez, Mola l'inquiet de la mauvaise surprise...

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  41. Pas le match paradisiaque attendu du coté d'Auckland, mais bon, la victoire pis c'est tout.
    Après la balade Sud Américaine , pas trop le choix , et il n'y a pas de rab .
    Nos Bleues devraient assurer le coup, ce soir, sauf a nous refaire une "italienne", elles ont une petite marge .
    Allez les filles

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  42. Les sudafs ont plus progressées depuis 2022. Précis propre technique
    sur les rucks, créer des espaces mais faudra avoir suffisamment la main sur le ballon
    Une petite marge de 50/50...

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