L'époque est aux exercices techniques qui libèrent la gestuelle, ce rubato qui donne à l'interprétation d'une partition ovale son supplément d'âme. Il faudrait naître avec un ballon dans les mains plutôt qu'une barre de musculation sur les épaules. Quand on imagine nos Tricolores quatre semaines à Marcoussis pour parfaire leur condition physique, on frémit à l'idée des tests de novembre face à des adversaires qui pensent déplacement, mouvement, intervalle et VO2max.
En attendant de rejoindre Saint-Denis des frimas, exerçons nos facultés mentales pour ne pas tomber dans le maelstrom du buzz, piège à clics qui claque sur nos écrans. Vous l'avez remarqué, une information chasse très vite l'autre, et toutes sont présentées comme si elles étaient d'égale importance, malheureusement plus souvent proches du nul d'ailleurs. Difficile de s'extraire du remugle.
Nous y arrivons décalés, les All Blacks ont confirmé qu'ils évoluaient sur une autre planète ovale que la nôtre, que celle de tous les autres d'ailleurs, en transperçant les Springboks sur le score de 57-0. Je me demande encore ce qui m'impressionne le plus : les huit essais inscrits sur des mouvements tous plus fascinants ou l'incapacité des Sud-Africains à inscrire le moindre point, surclassés qu'ils ont été ?
Il y a plusieurs décennies de cela, en 1951, les Sud-Africains, avec dans leur pack de phénomènes comme Koch, Geffin et Muller, débarquèrent en Europe et se rendirent à Edimbourg. Norman Mair, ancien talonneur devenu chroniqueur pour The Scotsman, quotidien de référence vendu en kilt, m'a raconté l'anecdote il y a de cela quelques années. Je vous la livre telle quelle.
«Dès le coup de sifflet final, l'un des 65 000 spectateurs présents ce jour-là se précipite parmi les premiers hors du stade et fonce vers un taxi qui stationne non loin de la porte MacPherson. Le chauffeur, qui n'avait pas la radio demande quel est le résultat de la partie. Son client lui répond : "Nous avons encaissé quarante-quatre points mais nous pouvons nous estimer heureux..." Le chauffeur, surpris, demande : "Mais nous estimer heureux de quoi quand on prend quarante-quatre points ?" Le supporteur aura cette réponse extraordinaire : "We were lucky to get nil" (nous avons eu de la chance d'être à zéro)» , tellement ce XV au Chardon, écrasé huit essais à rien - un tremblement de terre hier comme aujourd'hui -, méritait une note négative.
Quelques semaines plus tard, les Springboks, surnommés les Rugbymen du Diable tellement ils faisaient peur après avoir balayé les All Blacks en série de tests deux ans plus tôt, surgissaient à Colombes, ce 16 février 1952, pour infliger un cinglant 25-3 aux Tricolores. Six essais à zéro, ce n'est pas rien ! Au sein de ce XV de France émargeaient quand même Maurice et Jean Prat, Lucien Mias, René Biènes, Gérard Dufau, Jean-Roger Bourdeu et Guy Basquet. Transpercés... Les Springboks s'étaient rendus maîtres de la ligne d'avantage, le docteur Danie Craven érigeant en tactique l'invention de Sir Wavell Wakefield.
Il y avait un futur médecin dans cette équipe tricolore : Lucien Mias, alors instituteur. Docteur Pack m'avouera avoir appris la leçon des Sud-Africains ce jour-là au point de faire de la conquête immédiate de la ligne d'avantage par les avants en fond de touche et autour de la mêlée son credo, avec le fameux "demi-tour contact" qui deviendra la marque de fabrique de son équipe de France durant le Tournoi 1959, soit sept ans de gestation.
Pendant ce temps-là, les Néo-Zélandais, humiliés en 1949, se mirent à cogiter sur le moyen d'éviter à l'avenir de se faire ainsi croquer. Deux techniciens - un manager et un homme de terrain, Charlie Saxton et Fred Allen - imaginèrent une charte tactico-technique facilement mémorisable qui donnerait au rugby des All Blacks une solide assise. Elle est connue sous le nom de règle des 3 P (possession, placement, pace), soit possession du ballon, position des joueurs, rythme (jeu, geste, décision) dont nous avons assez parlé ici pour qu'il ne soit pas utile d'y revenir en détail.
Soixante-dix ans plus tard, fidèles à leur tradition et à leur culture, les All Blacks ont donné à leur tour la leçon aux Springboks, deux équipes qui se détestent mais se respectent autant que les Brésiliens et les Argentins en football. En janvier dernier, l'ancien flanker international et ex-coach des Bleuets, Olivier Magne, s'est rendu au Pays du Long Nuage Blanc afin de se familiariser avec les méthodes d'entraînement des Canterbury Crusaders du côté de Christchurch. Voilà ce qu'il en dit.
«Ils ont dix ans d'avance et ils continuent d'avancer. Ils réfléchissent au rugby qui sera pratiqué dans dix ans. Que eux pratiqueront, parce qu'ils ont tellement de poids sportif et politique qu'ils dictent aussi certains règles. Leur travail n'est pas seulement celui d'un staff et des joueurs, mais de toute une nation. Le rugby des All Blacks commence dès l'école de rugby et se diffuse partout dans le pays. C'est une cause nationale. Ca n'a rien à voir avec le nombre de licenciés ! C'est une volonté politique, au sens noble du terme. En France, je constate avec regret que nous sommes loin de tout cela.»
Ridiculement embourbés dans nos petites querelles de pouvoir. Le triste épilogue du "Grenelle de la santé" en est un exemple quasi criminel puisqu'il s'agissait pour les représentants des deux instances dirigeantes du rugby français de trouver un moyen de protéger l'intégrité physique des joueurs soumis à des traumatismes physiques répétés. Voici désormais les joueurs pros pris en otage et en étau entre la LNR et la FFR. Faudra-t-il qu'un accident mortel survienne pour que...
On ne se quittera pas sans un exemple précis de l'avancée tactique des All Blacks et le décryptage qu'en fait pour nous Olivier Magne : «Les All Blacks ont trois familles de joueurs sur le terrain. Certains, de type Kaino, restent sur des schémas préétablis.» Ils servent de repères. «Il y a ensuite les créateurs, comme Beauden Barrett ou Aaron Smith, qui regardent le jeu et changent la direction du mouvement en fonction des failles décelées dans la défense adverse. Et il y a les autres, qui réagissent immédiatement dès qu'il y a déséquilibre en se portant à toute vitesse au soutien du porteur de balle au moment du franchissement.» Aussi instructif qu'édifiant.
Font écho ici les notions de placement, de position, de structure tactique, mais aussi de conservation du ballon et de rythme donné à chaque instant sur chaque action, insufflé dans le moindre geste. Le rugby est une culture: celle des All Blacks domine depuis 2012. Auparavant, les Australiens en avaient modernisé l'approche, ajoutant leur touche au sujet de la détection et de la formation (1989-1992) avant d'améliorer la lecture du jeu via de nouveaux outils technologiques (1998-2002). Pour la nation qui souhaiterait reprendre le leadership aux All Blacks, il reste des champs à explorer, psychologiques, comportementaux, proprioceptifs, cognitifs. Pour notre plus grand bonheur, l'histoire se régénère par cycles.
Je me pose une question, si nous devons révolutionner notre rugby ou le repenser à notre manière.
RépondreSupprimerIl va falloir aussi repenser l'esprit, la forme (dans le sens de physique) des joueurs qui vont jouer.
Quand tu parles des 3 types de joueurs des AB. Cela veut aussi dire que nous devrons revoir notre manière de détecter les jeunes (si il reste des jeunes qui veulent jouer au rugby).
Les AB ont l'embarras du choix sur leur ile, tous les jeunes viennent au rugby et ils choisissent ceux qui correspondent aux 3 types décrits par ton post, ils peuvent aussi les former. Mais le physique de Kaino permet aussi de faire du Kaino. Comme Barrett, il a l'intelligence du jeu mais il a aussi la vitesse qui lui permet de jouer comme il le fait.
En France, nous aurons que ceux qui veulent bien encore jouer à notre jeu. Et ce n'est pas les multiples commotions qui vont les encourager à venir nous voir.
Je pense qu'il y a deux axes, un revoir notre manière de jouer mais aussi la revoir en fonction du réservoir de jeunes que nous sommes capables d'attirer, deux repenser notre manière d'attirer les nouveaux(elles).
Nous sommes dans un temps où même les terres ancestrales du rugby en France n'attirent plus de jeunes, et plus il y aura de magouilles moins nous en attirons.
Alors on peut bien penser le nouveau jeu, mais il faut aussi l'imaginer avec ce que nous aurons comme glaise pour bâtir la nouvelle amphore qui portera le vin de la victoire.
Avant tout, c'est de savoir comment avec les femmes ou les hommes qui restent revoir notre stratégie rugbystique.
LE Gé
J'ai cherché - et j'ai fini par retrouver cet extrait d'un article de Catherine Kintzler à propos du rugby, elle commence par parler de la forme du ballon puis ....
RépondreSupprimer"Le rugby n'a rien à voir avec le hasard et tout avec la contingence. Le hasard, la Fortuna des Anciens avec ses yeux bandés, c'est un dieu qui se joue de nous, qui décide pour nous, que nous défions ou supplions dans des prières païennes. La contingence, c'est ici et maintenant, avec les yeux ouverts : c'est l'imprévisibilité, la force et la présence des choses qui sont ce qu'elles sont, et qui auraient pu être tout autres qu'elles ne sont. Mais pas besoin de leur attribuer une volonté, elles sont assez déroutantes comme ça... Et ici ça crève les yeux : c'est signé rien que par la forme de la balle « pas-ronde », comme les choses de la vie.
Un jeu qui montre et qui accepte autant la contingence n'a pas besoin du dieu hasard. Pour la même raison, même s’il admet le fétichisme, il n'a pas besoin de fatalité. Tout est là sous nos yeux, aucun deus ex machina ne vient tirer les ficelles de l’heur et du malheur : les choses sont déjà assez compliquées comme ça, on fait déjà assez de bêtises comme ça pour n'avoir pas besoin de recourir à un arrière-monde et lui rendre un culte. Il faut saisir les circonstances, on le peut, on le doit, on le réussit, on le rate ; la vie est à la fois compliquée et rationnelle.
Voilà pourquoi je crois aussi qu'on n'assiste pas à un match de rugby comme à un sacrement. De l’enthousiasme, mais pas de fanatisation : seuls les éléments et les forces en présence, dans leur variété et leur complexité, sont suffisants pour expliquer la victoire ou la défaite ; il y avait du vent, ça a glissé, le rebond n'était pas de ce côté, on n'a pas été bons, « ils » ont été plus forts, ou plus intelligents, ou plus constants. Le tout est d'être là au bon moment et de faire le bon geste. Le tout, et il en reste toujours...."
Voilà il en reste toujours .Mais j'en retiens seulement "être là au bon moment et faire le bon geste "... ça me suffit amplement .
J'aimerais tellement qu'elle ait toujours raison, la Cathy !
SupprimerMais les deus ex machina sont plutôt actifs ces derniers temps, non ?
Et les hordes de piloupilés, de onestchenousé,d'arbitrencul...,c'est quoi, des enthousiastes?
Allez Craven et Mias tiens donc !
Bah ... tout au plus de simples machinistes ... euh pour les hordes ... sont où ? parce que ce que je vois c'est plutôt des travées de plus en plus vides ( 5000 places réservées seulement pour France Japon sur 30 000 proposées)
SupprimerC'est plutôt aux topquatorsés canalisés + dont auxquels je pensais avant que le crépuscule tropical ne m'engloutisse dans ses limbes éternelles dont seule une nouvelle aube prometteuse m'en sortira de ses chatoyances mordorées.
SupprimerAllez, à d'main
Ah le demi tour contact .. souvenir , souvenir ... tiens je vais aller voir mon entraineur junior déraciné des alentours d'Oloron à la région parisienne dans les années 60 , les années de grand bonheur avec lui et les potes de toujours , pas de muscul , non beaucoup de 400m et de la technique rudimentaire , l'ancien pilier qu'il était nous exhortait à ne pas gâcher les munitions chèrement gagner par nos avants . Avec ,lui on était par le Rugby éduqué à des attitudes , des comportements sur la notion de travail , de plaisir , du groupe
RépondreSupprimerIl avait zero formation mais nous a donné son coeur ,transmis ses principes de vie , le plaisir de la fête . Il est et restera pour beaucoup d'entre nous un deuxième Père et celui qui a cimenté nos amitiés et cet amour du jeu , en le laissant sa place , un jeu mais avec le sens de la gagne , " sinon aller jouer à toucher bande de tristes oiseaux " . Je m'éloigne du thème , la faute à Lucien et son demi tour contact que Claude ( pas Atcher )nous montrait comme un trésor ," the ultimate movement " qui filait une bonne vitesse propice au jeu lancé pour les 3/4
Sans transition , oui les news ont l'air d'être toutes aux même niveau et loin d'expliquer le fond des choses , rien de nouveau si ce n'est que l'on ajoute une grande confusion par des postures ,des raccourcis , des punch line et qu'on s'éloigne des faits et donc des solutions surement imparfaites pour certains qui oublient le sens commun et qu'il y a toujours une cause plus grande que notre petit être et ses petits intérêts
Pour le Rugby d'aujourd'hui il me semble que l'on a tout dit ... Pour celui de demain les possibilités me semblent immense mais nous n'avons en ce moment ni les hommes , ni l'envie d'opérer les ajustements qui contrarieraient les petits et gros intérêts perso , ça bouge quand même un peu donc tout n'est pas foutu loin de la mais ça va prendre du temps ....
Le 1/2 tour contact pour redonner le ballon, on jouait Black à l'époque, A comparer d'aujourd'hui oû l'on pratique plutôt la 1/2 roulade au sol contact !
RépondreSupprimerJe me rappelle aussi la petite technique d'Elie (Cester) en ne cherchant pas a arracher le ballon en tirant n'importe comment, mais en faisant pression et tirant sur le ballon dans les bras de l'adversaire de haut en bas. Me rappelle aussi d'un truc barbare en allant pêter dans des gros pneus poids lourds qui se touchaient et fixés sur des piliers bois plantés dans le sol. On sortait les bras tous rouges. Mais c'était avant. Et on a toujors pas mis en place de vraies clauses nationales...
nos educateurs entraineurs d avant avaient cette flamme de transmettre
RépondreSupprimertout le monde sur ce blog denonce le manque de formation
et bien moi je suis contre les stages les seminaires
laissons les gens developper leurs idees et non reciter la bible de MARCOUSSIS
non au conformisme a cette bouillie de rugby tranchees
place aux improvisateurs
belle nostalgie que le demi tour contact au moins on voit ses partenaires et ce jeu debout plus agreable que ces pyramides de muscles etaleees
je dois reconnaitre que lors des premiers matches se degage une nette amelioration des passes apres contact mais a quand la passe juste avant contact
le petit prince bedouin veut tout rafler
la LAPORTE CONNECTION stupefiant non
je ne crois que le rugby francais soit capable de se renover et d impulser un futur
on fait tous l eloge des AB
mais nous peuple francais on ne marque l histoire que par des actes rapides et grandioses
on n a pas la tenacite des anglais
lors du test FRANCE -SS on n a tenu si peu
nos amis anglais eux ont repliques
ADN ADN quand tu nous tiens
L'histoire se régénère par cycles,certes;
RépondreSupprimerLes périodes de "tout physique " reviennent regulierement, la noblesse du Rugby est de trouver les solutions .
Allez Chevreuse
Il me semble que Richard était pressé de nous adresser ce billet et la lecture lui donne raison ! Entre autres mérites, il laisse entendre qu'un succès s'explique autant par des explications logiques que par des constats illogiques. Le cartésien Mias devait en être choqué. Nous évoquions récemment les désaccords Bala-Boni, mais celles-ci pesaient peu comparées aux dissensions Mias-Prat. Il y avait donc en ces années héroïques des joueurs qui pensaient. Heureux temps.
RépondreSupprimerMême si il envoie probablement le cochonnet hors limites, la réaction d'Allan face au formatage des soit-disant formations est salutaire. Mon clavier s'égosille à dénoncer le manque de liberté qu'on inflige aux joueurs abrutis par la fonte. Pouah et Walter.
Permettez-moi enfin d'émettre une crainte : qu'un All Black nous lise et nous trouve un peu couillons.
Allan versus Villepreux !
RépondreSupprimerLe second nous précise que la philosophie de la Dtn n'est pas si mauvaise, les bases d'un jeu efficace et les moyens d'y parvenir identifiés.
C'est après que ça patine, par un suivi inefficace, voir ridicule du tout frais diplômé et bien sur par les exigences d'immédiat des clubs , et des l'école de Rugby.
Mais notre Fifi de Tyrosse avait déjà expliqué tout çà.
Allez Chevreuse
Bien que nous soyons officiellement entrés dans un Nouveau Monde par la grâce jupitérienne, il me semble qu'il nous reste pas mal de petits morceaux de l'Ancien encore attachés à nos basques, peut être ça qu'on appelle "la culture " ?
RépondreSupprimerEn jetant un coup d'oeil sur la composition du gouvernement NZ, je me suis aperçue que chaque ministre détenait plusieurs portefeuilles, il y a parfois des apparentements surprenants pour nos habitudes cartésiennes ( pardon anciennement cartésiennes) . Le ministre de la Défense est aussi ministre du désarmement et du commerce . Le ministre des douanes est aussi ministre de la jeunesse . Le ministre de la police est aussi chargé de la sécurité alimentaire etc Bon je sais bien que cheu nous aussi on crée des secrétariats d'état et des rattachements parfois étranges mais le tout sous une certaine "logique" maison dont personne ne se plaint ou alors pas bien fort .
Et puis d'abord on fait comme on veut !
Revenons au sport : le ministre des sports NZ s'occupe aussi du développement économique, de l'industrie, du développement régional, des entreprises publiques, il est aussi associé aux finances . Il me semble qu'il y a quelque chose à comprendre de cette synergie permanente inscrite dans leur façon de s'administrer . Nous viendrait-il seulement à l'idée de composer un gouvernement aussi hétéroclite à première vue ?
Je dis à 1ère vue parce qu'à y réfléchir .... - Prenons les sports : pas bête de réunir sous une même bannière les affaires économiques vu l'importance du pognon ( comment en trouver surtout ) pour faire vivre les fédés par ex .
Parfois la logique m'échappe un peu : la ministre chargée des affaires féminines s'occupe aussi des petites entreprises ... le ministre des affaires pénitentiaires est ministre du tourisme ... Mais bon ils font comme ils veulent !
Dernier détail mais qui pourrait avoir son importance, pas mal de femmes aux manettes . Il me semblait d'ailleurs à lire la compo des équipes qu'une telle "logique" avait quelque chose de profondément féminin . Non je n'ai pas dit parfaite .
Sur ce mes bien chers frères je vais aller boire mon café . A vous lire !
J'ai toujours pensé que c'était les femmes qui dirigeaient le monde. Nous (les "mâles" avec un petit "aime" "m" et un tout petit chapeau sur la tête qui enserre notre cerveau) ne sommes que des marionnettes bourrées d'ego. Nous sommes et surtout élevés par les femmes. La femme est l'avenir de l'homme. j'aurais dit "la femme est le passé, le présent et le futur de l'homme"
SupprimerJe pense que c'est les hommes qui devraient demander l'égalité homme femme. Ce qui est impossible, nous partons avec un trop gros handicap.
S'agissant du rugby et des AB, nous n'avons pas la même culture, ni la même histoire donc de fait nous n'aurons jamais les mêmes solutions.
Comme je l'ai dit, nous avons laissé le rugby français se pourrir de l'intérieur cela avait déjà commencé avec les pardessus. Donc la finance si décriée par ce blog (mais pas par moi) s'est implantée dans ce terreau (je n'ai pas dit fumier) où seule la cupidité existait, cachée par les "valeurs du rugby".
Revenons à une base saine et une finance saine et nous serons le nouveau monde de ce jeu.
Tranches de vie, combien de sucre, les Quinconces veulent savoir ?
SupprimerPas mal de pays sont organisés avec une équipe restreinte de super ministres , on y vient doucement mais un peu bordeliquement aussi, chez eux c'est rodé.
Que sport et développement économique soient chez eux sous la même tutelle est d'une logique aveuglante, sans le Rugby et les voileux on les prendraient pour un îlot en mer d'Irlande !
Gé , maintenant que tu le dis, ma Bourguignoise elle porte un chapeau pour le golf, t'as raison ça lui serre la tête, aïe ...
Allez, hommes battus, unissons nous !
"pas mal de femmes aux manettes"
SupprimerParaît même qu'une petite jeune (37 ans, enfoncé le Macron) pourrait devenir 1er Ministre après les élections du 23 septembre.
Slnon, au delà des apparentements gouvernementaux, la femme est elle une petite ou une grosse entreprise ?? cartésiennement parlant...
SupprimerJanlou je viens d'aller voir l'organisation du gouvernement Philippe ici https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_%C3%89douard_Philippe_(2)#Ministres ; pas bien resserré et très cartésien, chacun son pré carré et pas touche à mes prérogatives ... va falloir encore quelques siècles ?
SupprimerSergio la femme est une multinationale voyons !
Pipiou Miss Jacinda Arden en passe de remporter les élections demain en effet
le Gé, des idées pour assainir ?
Oui Exactement, Gariguette.
SupprimerRegardons déjà qui se tient bien sur le terrain, je parle de rugby, qui a le plus de respect pour l'adversaire. Les gens qui se tiennent bien sur un terrain, se tiennent aussi bien dans la vie (pas de coup bas, de fourchette, de coup de poing quand l'adversaire est à terre, ...). Donnons les clés aux personnes respectueuses et éthiques.
De même, regardons ceux qui promettent tant de choses et qui ne font rien alors éliminons les. Je fais ce que je dis et je dis ce que je fais, a toujours été ma devise. Et si je n'ai pas fait ce que je dis, alors je m'explique et surtout je m'en excuse sans trouver des responsables autres que moi. Et je laisse les autres me juger par rapport à ma défaillance et pas en disant de toute façon, ils sont pires que moi.
Je suis pour la responsabilité totale et surtout la transparence tant financière que morale. Je dis ce que je fais avec l'argent qui ne m'appartient pas et à la moindre magouille je me fais virer.
Voilà des personnes comme cela, il y en a plein les clubs, le seul problème c'est qu'ils n'ont pas la tchatche pour se montrer.
La culture du rugby, a toujours aimé les grandes gueules, les bons mots, les magouilleurs sur le terrain qui ne faisaient pas choper ni par l'arbitre ni par l'adversaire. Quand je dis cela, je fais partie aussi de cette culture. Et je ne vois que très tard où cela mène. La magouille dans notre place. J'aurais du dans ces moments là, me montrer sévère et pas en rire ou flatter celui qui le faisait. Je suis donc aussi coupable et responsable.
Mais, je suis sûr que dans l'impasse où nous sommes, les gens nouveaux vont se révéler.
une gravité inhabituelle dans tes propos Gérard, mais elle va bien avec le fond : c'est vrai qu'on ne se pose pas assez la question de la responsabilité individuelle, on laisse faire, on laisse dire alors finalement on accepte ? ... j'ai perçu la même gravité hier chez les Tontons Flankers ; d'ici qu'on parle d'éthique ...
SupprimerGARIGUETTE,
SupprimerJe ne suis pas grave mais un peu réaliste, et pour une fois que je ne fais pas la groupie du ST.
Je suis sûr que "les vrais valeurs du rugby" vont triompher.
Et puis pendant des années, je n'avais d'yeux que pour mon club, il gagnait et je ne voyais pas la gangrène ronger notre jeu et ses instances.
Heureux les simples d'esprit. Oui j'ai été simple car avant tout mon club de jeunesse gagnait dans ce bourbier.
Et puis , il a été plus mauvais et j'ai peut être un peu plus réfléchi sur le cadre de ses anciennes victoires. Dans l'euphorie, je me suis jamais remis en question.
Grave, non, puis je lis aussi votre prose qui me permet de voir que j'étais souvent aveugle et aveuglé par ces "VALEURS DU RUGBY".
Non Je ne suis pas malade
Comme le ST me laissait seul le soir
Avec ses défaites et mon désespoir
Je ne suis pas malade
Car le quinconce m'a vraiment aidé
D'arrêter d'être aveuglé
Je ne suis pas malade
car Gariguette m'a raconté tous ses histoires
Qui m'ont donné enfin de l'espoir.
LE Gé retrouvé et combatif
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RépondreSupprimerChers camarades épistoliers, votre prose en ces temps de tempête, typhon et remugles marécageux, qui touche donc aussi notre rugby, est suave à lire, alarmiste parfois, colèreuse souvent, vindicative par moments, mais toujours intéressante par les pistes qu'elle entrouvre, les solutions qu'elle suggère, les constats de bon sens -et toujours dans le même sens comme y disaient les entraîneurs de ma jeunesse, pas diplômés ni certifiés mais tellement connaisseurs des passerelles entre le rugby et la vie- . Je suis parfois embêté par les propos sur le président FFR, non que je le porte particulièrement aux nues, ni ne souffre de cécité sur son affairisme -que seuls les vraiment distraits ou oublieux font mine aujourd'hui de découvrir-, mais si la personnalité du bonhomme est clivante, bon c'est la sienne, on ne lui demande pas d'être adoré de tout un chacun, on s'indigne à suffoquer des lignes de partage floues qui se croisent entre intêréts personnels, contrats exclusifs, copinage et coquinage, certes, et on a raison de soulever les cailloux pour voir ce qui est caché dessous, mais tout mixer entre ces affaires et le contenu de notre rugby, sa formation, son équipe nationale, ses joueurs et ses parangons, je ne crois pas que le schmilblick y trouve à avancer et progresser dans la recherche d'un meilleur jeu. Je ne veux pas me faire l'avocat du diable, m'enfin le monsieur est élu sur un programme qui, à moi, ne me paraît pas si idot, il succède à une équipe qui a creusé mandat après mandat la fosse comune de notre rugby français, l'analogie avec notre vie politique est assez curieuse et pertinente, d'ailleurs c'est peut-être nous, peuple de France, qui sommes ainsi, toujours prêts à piquer sur les hallebardes la tête des dirigeants du moment, puis après le grand bain de jouvence -de sang-, ressortir les hallebardes pour les suivants. Pour en terminer avec le sens général de mon propos, je verrais plutôt sur les piques des hallebardes les patibulaires figures des Dalton -Goze, Peyramaure et consorts- - « et pour le coup je te me contredis un peu mais c'est tellement bon parfois »- qui eux par contre m'apparaissent comme les vrais fossoyeurs de l'ovale. Voili voiça c'était un début sur une réflexion plus longue à suivre, mais il me semble que les maux dont souffre notre rugby hexagonal, et que nous dénonçons à longueur de lignes, sont plus profonds que la place de celui-ci ou celui-là, même si bien sûr il est important d'être dirigé par des gens rassembleurs et dont les programmes reflètent les envies de leurs administrés.
RépondreSupprimerPetit texte pour le plaisir, d'un coach cherchant de la motivation à donner en pâture à ses ouailles avant que d'aller guerroyer sur un terrain hostile : « La calomnie, Monsieur ! Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde, qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande ville en s’y prenant bien : et nous avons ici des gens d’une adresse !… D’abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l’orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait ; il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’oeil. Elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait
RépondreSupprimerPrtochain billet sur la probité et l'éthique, je rumine tout ça et vous enquiquine un peu plus tard !!!!!!!!!!!!!!
Nini, je suis d'accord avec toi, il a été élu.
SupprimerMais c'est surtout que avec les précédents, cela partait de si bas.
Donc n'importe qui aurait fait mieux.
Ce qui m'ennuie surtout c'est que tous LNR/FFR jouent les aveugles sur l'éthique; ils touchent tous et ont des sacrés conflits d'intérêt mais cela leur semble normal. C'est ce qui me fait le plus peur. Cet aveuglement coupable, sur la règle, le loi, la morale.
Alors ont ils un énorme problème d'éducation ou le rugby vit tellement dans la magouille que tous en sont immunisés pour ne pas en être atteint ou ne rien voir. Ce fait quand même cécité générale de tous les bords.
Ami(e)s des Quinconces,
RépondreSupprimerUn petit retour furtif pour vous dire tout mon bonheur de vous avoir entendu et d'avoir senti votre soutien pour me donner du baume au cœur .... MERCI à vous tous et à Richard, Capitaine, pour ce geste d'amitié. J'ai toujours cru aux valeurs véhiculées par le rugby, j'y crois encore plus aux "Quinconces".
Je vous lis avec joie et je suis attristé de voir le rendu de notre rugby actuel malgré quelques soubresauts de la jeunesse qui ne peuvent éclipser la misère foncière ambiante et les affaires de plus en plus malsaines qui vont nous éloigner d'une hypothétique coupe du Monde en 2023 ... et peut être que finalement ce sera salutaire à terme car la rénovation silencieuse est "en marche" !!!!
Je vous embrasse.
A bientôt
Rendons à Gariguette ce qui revient à Sylvie. C'est elle qui a relancé l'amitié dès la sortie du tunnel que tu traversais, Tautor... Moi je n'ai fait que gonfler le ballon et de le passer pour toute une équipe des Quinconces qui nous prouve (il n'en était pas besoin) que notre équipée n'est pas qu'un blog band.
SupprimerBien sûr que Gariguette est l'instigatrice 😜 elle sait qu'elle peut compter sur le Capitaine 👏👍😎☀️
RépondreSupprimerque de plaisir à te lire mon ami tautor. porte toi bien. Ami des QUINCONCES.
SupprimerLE GÉ
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RépondreSupprimerque d'essais ? Génial
RépondreSupprimerPetite nouvelle du front de la phase finale.
RépondreSupprimerMichel, Tautor et Ritchie seront à Lyon pour les demies. Le nombre de places que je pouvais acheter était limité. Sorry. je n'ai pas pu servir tout le monde;
Mais il est temps pour vous d'aller sur le site de la lnr.fr.
Nous serons tribune Est Intermédiaire.
Allée 128, rang 28. Vers les places 158.
A vos claviers, si vous voulez qu'on soit groupés.
Petit test, comme quoi le rugby est aussi une vraie pédagogie,à forcer de rentrer dans le tas et des commotions on ne saura plus utiliser la tête. Le cerveau peut aussi se muscler non?
RépondreSupprimerPuting, ça joue, Lyon-Castres. beau temps , belle pelouse, deux équipes qui veulent envoyer du ballon. Un dimanche. Devant l'apéro. Il y a des bons moments dans la vie.
RépondreSupprimerD'autant que voir Couilloud prendre les intervalles est toujours un régal. Perso, je le trouve meilleur que Serin, Lesgourgues, Parra et compagnie. Seul Dupont le challenge.
SupprimerLes 9 payent toujours cash la performance de leur pack ; depuis deux ans on sort l'espoir du siècle toutes les trois semaines!
SupprimerLaissont leur un peu de temps et si l'UBB persiste, mettrait bien un p'tit monnaie sur Serin, le Zan Lou.
Allez Chevreuse
Échangerai 2 1/2 de mêlés contre 2 très bons 10
RépondreSupprimerSamedi je voulais de l'huile pour ma brelle, le vendeur m'a dit " y en à mais ça manque " , les ouvreurs c'est pareil !
SupprimerAllez tautor
Sur les dix, tu peux prendre Louis Carbonnel. Du cousu main fait maison. Mais si regardes le classement des réalisateurs, il n'y a que Beauxis, Lopez, Belleau et Pissson dans les quinze premiers. Oups...
Supprimervu le clip de la CDM "Ze French touch" ben suis un peu surprise ça ressemble quand même beaucoup à ça non ? https://www.youtube.com/watch?v=bl9ahNhH3Cc sauf que Charles Dance est un bien meilleur acteur que Bernie . Sinon les meilleurs arguments du côté de Claudine bien sûr 😁
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SupprimerDu Guillard tout craché. Plus sympa que le clip office du tourisme des Irlandais...
RépondreSupprimerHaa la formation .... com^paraison n'étant pas raison, on aurait tort de se focaliser sur le modèle NZ parce qu'il est rigoureusement intransposable chez nous : le rugby n'a pas du tout la même place chez nous.
RépondreSupprimeren NZ, c'est tout pour l'équipe nationale, le club , la province, ne sont que des tremplins vers le graal, tout le monde de fiche comme d'une guigne de gagner l'ITM Cup ou autre. Par contre, avoir un AB issu de son club, ça c'est une vraie fierté.
La formation NZ a pour unique mission de permettre de faire sortir des AB, de mettre les enfants, tous les enfants, dans les conditions qui permettront à ceux qui auront le niveau d'être des AB. "Accessoirement", les autres prendront plaisir à jouer sur le pré le dimanche avec les copains et peut-être même à disputer un Super18.
L'EDF n'a absolument pas la même aura ni le même pouvoir fédérateur chez nous donc on se fait du mal en se comparant à eux.
ce qui ne doit pas nous empêcher de chercher des bonnes idées, y compris par nous même sans recopier benoitement des choses conçues pour des modèles incompatibles, comme des ingé de Microsoft recopiant IOs !
Lulu, superbe résumé, tu as bien bossé. C'est exactement cela à quelques détails prêts. Pour être AB faut se le gagner, ce que n'ont pas compris beaucoup des gens qui chez nous s'occupent du rugby. Le rugby c'est une identité, on en est ou ou en n'est pas. Les types au pouvoir ne comprennent pas ça. C'est toute notre responsabilité de faire qu'ils soient changés...
Supprimerje n'ai aucun mérite, j'ai lu tes post !
Supprimer... d'accord Lulu, pas la même aura, peut-être, mais les jeunes joueurs français doivent en rêver de l' EDF pour affronter les AB (et les autres) non?.... mais effectivement, pas de comparaison avec eux, on sait tout ça ! ( le modèle, leur formation, leur culture, l'image, ....)
SupprimerJe suis assez d'accord avec Lulu, j'ai juste un point à rajouter. Pour les NZ le rugby est avant tout politique sans les AB. La NZ ne serait pas plus connu que les Fidji et encore.
SupprimerAlors qu'en la politique s'en mêle, elle va tout mettre pour que les AB brillent pendant un certain nombre de temps.
Maintenant, je pense que nous avons loupé une chose dans notre description, c'est le plaisir de jouer à ce jeu (ou de le regarder). J'ai joué au rugby pour les copains, j'ai joué dans différentes divisions mais c'était surtout pour se retrouver, se battre pour l'autre souffrir pour les autres qui m'a toujours plu.
De toute ma vie, je n'ai connu aucun de mes camarades qui jouaient pour être un jour en équipe de France. D'ailleurs est ce qu'il y a autant de jeunes joueurs de rugby NZ qui jouent pour être AB. Est ce qu'ils ne jouent pas surtout pour retrouver leurs copains puisque tout est fait pour n'avoir que ce sport.
J'ai joué parce que j'avais des "Educateurs" qui me montraient plus cet esprit de camaraderie et d'aide dans l'équipe que de "défonce lui la tronche" ou "va lui péter dedans".
Quand nous aurons retrouver ce pur état d'esprit dans nos écoles et pas la compétition à tout prix, je pense que nous aurons fait un grand pas pour retrouver des minots dans nos EDR.
On s'est entrainé, tous pour soi mais aussi pour ne pas décevoir nos équipiers pour être aussi à leur niveau. Je pense que s'entrainer pour l'autre est dans les gènes de notre sport. Il ne faut pas l'oublier.
Le Gé tout reviendra
certes, je n'aurai aucun de mes M10 en EDF un jour mais on s'en fout, nos effectifs explosent d'année en année et les gônes prennent leur pied. Mission accomplie.
SupprimerMon propos visait à tempérer grandement la tentation de vouloir singer le modèle de formation à la mode kiwi dans l'optique de garantir un solide vivier à l'EDF. Ce qui compte tenu des particularités évoquées me parait illusoire.
Bon si je comprend pas trop de travers,le monde amateur se fout des laporteries,la presse rosbif-saxonne s'en tamponne et Laura la guêpe va écraser l'affaire.
RépondreSupprimerLe très élégant Atcher d'expliquer aux caciques que la thune c'est ici et pas chez les autres loqueteux,et que si ils préfèrent se taper du Chambolle plutôt que de la Guiness, faudrait voir à pas se gourrer de bulletin.
Moi ça m'arrange pas trop, vu qu'un petit giron du côté de chez Maureen, j'aurais pas dit non .
Allez Ireland,mauvais Français!
C'est tout à fait ça Jan Lou
SupprimerJan Lou, tu oublies les filles du moulin rouge. "Ah La France, toujours l'amour" :-)
SupprimerLes sans-culottes n'ont pas tout gagné...
SupprimerSi ils ont 10 ans d'avance et nous 10 ans de retard, est-ce que ça fait bien 20 ans de différence ? Bien que Emmanuel et Brigitte aient concilié 24 ans d'écart au sommet de l'Etat français, l'écart que certains qualifie de fossé (depuis au moins une dizaine d'année) me semble aujourd'hui être similaire à la faille de San Andreas (pour mémo nos résultats en Af du Sud cet été). Donc difficilement rattrapable d'ici 2019. Une lueur d'espoir d'ici 2023 ? A condition d'une révolution interne ! Or, une révolution a besoin de révolutionnaires, et non de conservateurs... Mais alors, qui dirige le rugby français ?
RépondreSupprimerLes présidents-propriétaires, Altrad, Boudjellal, Wild, Lorenzetti, Tingaud and co...
SupprimerTenez, à partager, et ça ne me fait pas rire. On connait Atcher, Altrad et Laporte réunis en affaires autour de France 2023.
RépondreSupprimerVoici une affaire qui ne va pas arranger l'image du rugby : le meilleur consultant français, Thomas Lombard, pourrait écoper de 6 mois de prison avec sursis et d'une amende de 15 000 euros pour avoir perçu 130 000 euros de Pole Emploi alors qu'il bossait pour Canal +... Pas glop.
A Pole emploi,
SupprimerUn homme va vers l'employé de pole emploie et demande
"est ce que vous avez du travail à me proposer"
la dame répond
"Oui, un poste de PDG à 30 K€/mois, une voiture de fonction, une villa de fonction avec piscine"
Le monsieur interloqué lui dit
"Mais vous plaisantez ?"
et l'employé répond
"C'est vous qui avez commencé"
:-)
C'est pour cela que Lombard croyait qu'il plaisantait.
Le Gé
Et il donne des leçons, mais une fois de plus nous sommes les cons; si les faits sont avérés j'espère qu'il ira à Pôle Emploi pour de bon. Et qu'il ne pourra plus donner son opinion. Quid du professionnalisme marron?
Supprimer... sacré Paul, et il a payé pendant combien de temps ce con ?.... il ne l'avait pas vu à Canal ? ... l'a pas de télé ? .....ou il regardait que la blonde ?....il aurait pu s'en inquiéter, vérifier, non? ... c'est son boulot normalement à Paul.... tiens il me donne une idée, je vais aller m'inscrire....
SupprimerC'est surtout Canal + qui n'a rien déclaré. 310.000 euros d'amende à payer, remboursements compris. Thomas, il est comme tous les consultants, il a une société qui facture ses prestations. Il a remboursé ce qu'il devait à Paul Emploi, pas de poursuites mais j'ai compris que le Proc voulait faire un exemple et frapper fort.
SupprimerPssttt!!! j'entrouvre un œil avant de retourner hiberner: malgré le plaisir toujours immense de vous lire, le désenchantement qui sous-tend une grande partie des échanges, et je confesse ne pas avoir toujours tout lu, me paraît tout de même excessif ou en tous cas trop systématique. Il est vrai que le cas Lombard - si l'accusation du parquet etait fondée - écornera encore davantage le conte de fées du rugby.
RépondreSupprimerMais s'il est normal de fustiger les dérives actuelles et d'être sévère avec ceux qui s'y livrent, il ne faut pas faire l'économie de l'analyse des causes.
Pour moi, mais c'est probablement tres subjectif, cette crise morale a fait son lit dans le conservatisme éclairé puis douillet et enfin mollasson des dirigeants de la Féodalité de la rue d'Antin, puis de Liege et enfin de Marcatraz.
Ils ont certainement cru être de bons gestionnaires, et ils ont même essayé de faire évoluer positivement le rugby au sein des mutations économiques, culturelles ou sociologiques accélérées du dernier quart de siècle.
Lapasset en bon haut-fonctionnaire a même su oser initier le passage de l'amateurisme marron a une professionnalisation assumée de l'élite. La méthode etait bonne et la mise en place de la LNR en 98 et son développement sous la direction Blanco/Dagorne ont été bien menés.
Hélas, la Féodalité ne s'est remise en question ni sur son mode de gouvernance centrale ni dans celui des grands (ou petits) duchés.
Et très vite la Féodalité en perdant la maîtrise de la délégation LNR a abandonné aux clubs d'élite, ou plutôt et très rapidement, a leurs présidents/financeurs la maîtrise du "mouvement gêneral"...
Et comme la "glorieuse incertitude du sport" n'a jamais fait bon ménage avec les contrôleurs de gestion et les optimiseurs de ROI (rien de royal... juste la mesure de la rentabilité du capital investi !) la LNR est devenu le CAC 14 des ambitieux fortunés.
La date pivot, me semble t il, est le départ de Blanco / Dagorne dont les successeurs ont servi avec talent à court terme le les intérêts de "l'Elite".
L'objectif est clairement pour leurs mandants (enfin ceux qui "pèsent" ce qui n'est pas une question de corpulence) d'éliminer les risques : donc ligue fermée tout en continuant à aspirer gratuitement ou presque la substance vive du "monde" amateur.
Laport et Simon, si critiqués -on ne prête qu'aux riches- semblent faire partie des rares personnalités ou "par-dessus" capables de redonner à une fédération un peu moins féodale la capacité à reprendre la maîtrise sur l'évolution et l'organisation de ses rapports avec son élite.
Ligue fermée, certes, mais en interdisant aux entreprises de cette structure d'y intégrer et/ou financer directement la formation des jeunes joueurs.
Cela nécessite que l'autorité de l'Etat joue aussi son rôle. Je n'ai pas décelé que cela soit une priorité...
Comment ré-enchanter le rugby ? En regardant les All Blacks. Et en disputant la Coupe du monde 2023 en Irlande.
SupprimerPour faire dans le schématique, pas sûr du tout que ta solution m'esbaudisse autant :
SupprimerLa robotique All Blacks m'ennuie (je développerai un jour) et je ne suis pas fan de l'idée de faire héberger la World Cup par les Paddies en plus de la World Juice Company, chère à Tautor.
Bonne journée à tous
Bonjour, sans trop argumenter, je plussoie -comme l'on dit en ces contrées- à l'ensemble des réserves sur le rugby NZ. Bien-sûr qu'en ce moment pour éprouver un peu de joie devant une rencontre de rugby il vaut mieux regarder les tout noirs que les autres, mais Est-ce bien encore du rugby, et ma retenue d'accompagner les louanges grandit et se renforce dès lors que l'on mesure bien que le rugby NZ est devenu un meilleur des mondes, fermé cadenassé à l'intérieur comme vers l'extérieur, tourné vers la réussite et la conquête de le gloire en employant méthodes et moyens qui moi ne me plaisent guère, mais chacun a sa religion et c'est tant mieux.
SupprimerPourquoi ce serait ré-enchanter le rugby que de disputer la CDM en Irlande ??? Pour leur amour du jeu, des hommes, leurs chants, leur histoire, l'héritage de tellement de grand joueurs laissé à un su petit pays ??? Merde alors, perso et pour les mêmes raisons j'espère fermement qu'elle se déroulera chez nous, et que nous saurons surtout nous en servir pour relancer du fond de l'en-but un jeu qui s'essouffle tant. Au-delà des hommes qui dirigent le rugby français, lesquels on le sent bien ici d'aucuns ne portent pas dans leur cœur, soyons un peu franchouillards, patriotes, toute cause qui rassemble mérite que l'on y adhère, sans ça la pelote continuera à s'effilocher et pas de Pénélope ici pour retricoter par-derrière les mailles du maillot.
@snaileater, j'ai du mal à comprendre l'argumentaire sur une nécessaire séparation entre une hypothétique ligue fermée et la formation ?
Supprimerquel intérêt et pur qui , cette séparation ? quel devenir pour les jeunes issus de cette formation ?
Est-ce à dire que les club pro doivent être des entreprises "hors sol" sans lien avec les "vrais" clubs ? lesquels vrais clubs seraient "seulement" en charge de la formation ?
Oui Ritchie
SupprimerPourquoi ce "Et en disputant la Coupe du monde 2023 en Irlande."
Peux tu, nous expliquer ?
J'aimerais connaitre tes raisons.
Pour ce qui est des All Blacks, si quelqu'un trouve ce jeu robotique, alors nous ne voyons pas du tout les mêmes matches. Sorry. Je les trouve intelligents, dans l'adaptation, et pétris de qualités techniques et de lecture du jeu, sans parler des réponses tactiques collectives. Mais bon, tous les goûts sont dans la nature. Pas de souci, le commentaire est libre.
SupprimerPour ce qui est de la Coupe du monde 2023 j'ai dans l'idée (mais c'est perso) que les votes vont aller à l'Irlande le 15 novembre. (Et puis j'ai un gendre irlandais, pour tout vous dire, que me fournit en Redbreast, une merveille ce Wwiskey.
... le whisky le Ge ! ... le whisky sûrement.... et la visite des distilleries ...!
RépondreSupprimerBof Christian, le Whisky irlandais. je préfère l'écossais ou le japonais. En plus, il va pleuvoir tout le temps :-)
SupprimerJe sais que mon fils a passé un mois là bas et il avait maigris de 2 kg. Donc pas terrible, la bouffe.
Vive notre belle France où il n'y a pas que des distilleries à visiter.
Gérard, c'est du whiskey, pas du whisky. Mais ça tu le sais, of course. Pas vraiment la même crémerie. Goute le Redbreast si tu en as l'occasion.
SupprimerComme Lulu, ton analyse snaileater de la situation (analyse juste) m'interpelle également ! Questions : une ligue "fermée", en lui interdisant de financer la formation ?... quel rôle de l'état ? ...quels moyens financiers alors pour les clubs formateurs ? ..... intéressant de préciser non?.... bon, j'ai du mal à suivre,.... l'âge certainement ....
RépondreSupprimerPareil que vous, Lulu et Christian. pas bien compris.
SupprimerLa meilleure façon, c'est d'obliger les financiers de financer la formation d'au moins 15 joueurs qui pourraient être sélectionnés en équipe de France (interdits de les chercher chez les autres clubs). 1 par poste minimum et donc jouant au moins la moitié des matchs avec l'équipe première du top 14. Ce serait la seule contrainte. Plus de salary cap, plus de contrainte, les salaires et avantages seraient obligatoirement transparents je veux dire connu de la FFR/LNR et donc de tous les présidents.
Même règle pour tous les professionnels, même règle pour la Prod D2 sauf qu'ils peuvent prendre des joueurs formés par le TOP 14 pour faire le nombre.
Si un financier ou une entreprise veut profiter de l'aura du rugby et bien, il doit l'entretenir et donc payer la formation.
Je ne crois pas en l'état car suivant les contraintes budgétaires, ils donneront ou pas de l'argent. De plus les clubs devront de fait pour rester au top former leurs formateurs voire les éducateurs dans les plus petites tranches d'âge.
J'essaie de répondre au questionnement au sujet de la nécessaire séparation de la formation de la ligue fermée (cf Franchises NFL, NBA etc...) :
SupprimerLe rugby d'élite est devenu pro et les structures qui le gèrent sont des entités juridiques et économiques de sport/spectacle. Actuellement, par la dérive post Blanco/Dagorne et par la financiarisation de cette branche d'activité, la Féodalité à laissé totalement le leadership aux apporteurs de capitaux en leur laissant puiser quasi-gratuitement (les indemnités de formation sont epsilon dans les budgets des T14) et en leur laisser gérer leur "élevage" de futur pro, à leur main.
Un retour en arrière vers une pratique d'élite étant exclue, il faut laisser les entrepreneurs de spectacle entreprendre, mais en leur imposant des limites contraignantes (rôle de l'Etat) de contributions financières statutaires (ponction sur les recettes média etc...) e/ ou spécifiques (indemnité de formation), des limites de zone d'action ( interdiction de gérer en droit ou en fait des centres de formation, ceux ci restant sous gestion du monde amateur (fédé, ligues territoriales, ...), et bien sur sécurité sanitaire et arbitrale.
Autrement dit faire la part du feu ( ou de l'évolution des mœurs et des pratiques) mais en sauvant l'essentiel, notamment en observant l'évolution des autres disciplines et en ne reproduisant leurs errements (poof-ball et sports US)
Ai-je été plus clair
Sinon je vous propose la formulation suivante : que les clubs, pratiquants et dirigeants du rugby, majoritairement amateurs s'organisent pour ne pas laisser la frange normalement et obligatoirement "entrepreneuriale" leur pomper systématiquement la substantifique moelle, sans même le réaliser.
ben moi j'avais tout compris Vince ! je me demande juste comment les clubs vont faire pour brider les ambitions des gros entrepreneurs surtout quand Laporte affiche tranquillou ses attaches avec eux ; il devrait avoir un rôle de régulateur et c'est lui qui déglingue le truc ! En plus les gros clubs c'est Goze qui "normalement" se retrouve à la botte de la Fédé ( voir les 1ères déclas fracassantes au début de la présidence Bernie ) sauf que maintenant on dirait bien que les prez se rebiffent non ? A moins que la chicaya alimentée par Altrad - Laporte en sourdine ? - ne soit qu'un leurre afin de permettre à Bernie de reprendre la main ?
SupprimerGariguette, merci pour ton clin d'œil (je chavire chaque fois ;-))
SupprimerLaporte est sûrement plus manichéen que Goze (ou son prédécesseur Revol) qui se sont mis, le dernier par conviction de 1er calife d'un entrepreneur, et Paulo par servilité et/ou parcequ'il n'a pas tout compris au film .
Il faut dire que le rugby ne manque pas de serviteurs qui souvent ont beaucoup donné, sincèrement et sans arrière pensée mais qui se laissent aspirer par la brillance des paillettes, les fringe-benefits qui ont bien avec et par leur propre importance ou celles que se plaisent à leur retourner quelques tycoons fortunés.
Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de vice là-dedans, juste le jeu ancestral de celui qu'aura "la plus grosse" (équipe, bien sûr) et qui entraînent "à l'insu de leur plein gré" acteurs de 2ème et 3ème niveau et bien sûr public et médias.
Laporte et Simon qui sont "dangereusement" intelligents me paraissent pourtant les plus a même d'aider le rugby à ne pas de laisser plus complètement phagocyter par le cartel des tycoons. Leurs prédécesseurs,en tous cas, ont été d'une incurie abracadabrantesque ...
Lombard semblait montrer les qualités pour être utile dans une alternative ... Sauf pétage de plomb du parquet (ca arrive même dans la vraie vie) ca ne sera pas d'actualité proche ...
Alors je comprends mieux et du coup je comprends encore moins l'intérêt de la formule !
SupprimerSi Le but de la formation de haut niveau, c'est bien de sortir des joueurs de haut niveau donc pourquoi aux clubs pro d'avoir leur pépinière ?
ou alors vous forceriez les clubs pro à financer des centres de formation amateurs et ensuite, par une sorte de draft, ils choisiraient leurs joueurs , comme les ligues US piochent en universitaire ?
Mais j’avoue ne pas voir quel avantage aurait cette formule par rapport à celle de les obliger à avoir un centre de formation intégré (comme c'est déjà le cas actuellement ) et d'aligner au minimum X joueurs sur le terrain (comme ce n'est pas le cas par contre) ?
Quand on voit ce qui est advenu du pôle France (à quand le dernier titre des U20 ?) , j'ai quelque doute sur une capacité fédérale à mener à bien la mission formation....
... oui, c'est plus clair, mais, le rôle de l'état, (avec ce qu'ils ont à faire ailleurs), je n'y croit pas trop même si effectivement il faudrait revoir le financement de la formation via d'autres moyens, repenser les indemnités, les montants sont ridicules aujourd'hui (80000 euros je crois pour Penaud formé à Brive, pour aller à Clermont), mais je doute fortement que le monde amateur reposant sur le bénévolat puisse tenir le choc face aux entrepreneurs de spectacles.
SupprimerLa formation demande des moyens (structurels, humains) des compétences. Le bénévolat a ses limites, même si il y a de très bons éducateurs bénévoles.
Mais quel intérêt a, aujourd'hui, un "entrepreneur de spectacles" à former des joueurs dans "son entreprise"?
Lulu, ce n'est pas au pôle France que les joueurs se forment, c'est dans les clubs précédemment. A Marcoussis, ils récupèrent "la crème", les meilleurs évidement, 3 jours par semaine, pendant 1 an souvent, et dès qu'un jeune joueur se révèle en Top 14, ils disent qu'il sort du pôle France !!!
Tiens, justement, Christian, ma prochaine chronique évoque Marcoussis, le Pôle France et la crème. Tu devrais pouvoir y trouver matière à t'employer... J'ai eu Pierrot au téléphone, il est effondré par la fermeture du Pole France par Laporte.
SupprimerLes blogueurs sortent du bois ! Et ils en envoient. Donc, qu'elles soient sérieuses ou déconnantes, leurs contributions sont particulièrement intéressantes (merci Snaileater, que tu aies tort ou raison),
RépondreSupprimerLe critère all black est un révélateur digne d'un test de psychanalyse. exemple : la main sur le coeur, lesquels des admirateurs du beau jeu que nous sommes tous souhaitent la victoire de l'Argentine dimanche ?
J'ose une mise en garde vis-à-vis des Tout Noirs : ne jugeons pas leur rugby uniquement à travers le prisme des nombreuses analyses actuelles, aussi péremptoires que contradictoires. Souvenons-nous aussi voire d'abord de leurs équipes du début du XXème siècle et de leur première tournée européenne. La raison fondamentale de leur supériorité doit être trouvée dans les origines, dans les temps où argent, politique, adjuvants, star system et crispations nationalistes ne polluaient pas trop la réflexion. Et, au lieu de chercher un modèle aux antipodes, bornons-nous à constater qu'ils présentent un modèle et que nous n'en présentons pas. Par exemple : quel pays "compétent" se penche sur le rugby français ? Notre premier chantier s'appelle la modestie. une fois mené à bien, on pèsera mieux la ridicule question d'être les prochains champions du monde, que ce soit à Paris ou à Dublin, que l'on préfère la ravageuse Guiness, le bon vieux Jameson, le magique Krug ou le surhumain haut-brion.
Cela dit, la cause du rugby putaincong n'a pas avancé d'un pouce.
Le "rugby putaincong", voilà un sport que j'aime, Charles...
SupprimerLulu, quand tu a commencé le rugby, ton rêve était il de devenir un salarié hautement qualifié de M Lorenzetti ? Ou est-ce ke rêve de tes enfants ou petits enfants?
RépondreSupprimerLa formation confiée au entreprises d'élite c'est rien d'autre que de subventionner (pas en monnaie mais en gamins doués) des fabriques à déchets de champion sur le modèle actuel du poofball.
Charles,
En général je n'entend pas grand chose aux analyses des sociologues (probablement car ils ont souvent grande capacité à faire rentrer au forceps (pardon, avec des études statistiques etc...) les réalités dans une théorie préconçue.
Ils sont toutefois indispensables, surtout si on peut, sans être brûlé en place de Grève, apprécier leurs travaux avec un peu de sens critique ... ou de doute pascalien.
Il me semble difficile de faire l'économie d'un questionnement intégrant aussi l'attitude des décideurs des organisations (Etat, fédé, grands et petits duchés, medias) au regard des mutations socio-économiques de ce sport.
Il me semble que c'est parceque les décideurs, Féodalité fédérale mais aussi ministres, qui ont gouverné ce sport l'ont fait sans vision prospective, en en déléguant/lâchant la frange d'élite aux apporteurs de capitaux que l'on s'inquiète pour le rugby putaingcong qui est celui de 99% des pratiquants.
Pas sûr que Laporte/Simon réussissent à reprendre totalement la main mais en les affaiblissant, c'est le Medef ovale qui pousse un peu plus loin ses pions.
je comprends ton point de vue, et pourquoi pas. reste une inconnue de taille : qui va se taper la mise à niveau des joueurs qui sortent des centres de formation amateurs ? les exigences du haut niveau Pro et celles du haut niveau amateur sont assez éloignées, comment s'assurer que la formation jouera le jeu de former des joueurs apte au rugby Pro ? et les joueurs de l'EDF, ils se piochent où : dans me onde Pro ou amateur ?si Pro, quelles indemnisations , comment etC...
SupprimerLes exemples NBA et NHL sont à cet égard éclairant : aucun contact ni lien entre les franchises Pro et le monde universitaire n'est permis, les joueurs sont piochés dans la draft; mais si la NBA libère ses joueurs pour les matchs internationaux,c'est parce que les tournois sont hors saison et qu'ils doivent contracter une assurance spécifique en cas de blessure. La NHL elle conserve ses joueurs lors des mondiaux faute d'intérêt financier.
Cette étanchéité me semble assez utopique et diablement complexe à mettre en place, quand des aménagements et des contraintes moins lourdes mais vraiment appliquées pourraient corriger le tir.
Mais peut-être ta philosophie te fait pencher vers l'amateurisme "pur", question de point de vue.
F.
Si la modestie doit être de mise, le premier chantier c'est bien de se pencher une bonne fois pour toutes sur la cause nationale et passer au second rang toutes ces clauses financières minant notre rugby, afin de remettre de l'étoffe aux futurs héros. Les bonnes solutions existent, notamment avec les pistes amorcées sur ce blog. Et dare dare si l'on veut être au niveau Haut-Brion comme dans le vin, d'ici 2023, en France ou chez Guiness Jameson & Co.
RépondreSupprimerA ce sujet, petit bémol sur l'utilisation de l'image des enfants de Lomu, pas du meilleur goût. C'est comme si les irlandais avait utilisé celle de ceux de Foley (y ont ils pensé aussi ?).
Quant à T. Lombard, ça fait un petit bout de temps, que j'ai du mal à le sentir. Comment dire, plutôt genre "suce boules" gendre idéal de la World Canal+.
Sinon, j'aurai préféré que La Guille soit resté dans les starting-blocks avec son clip 2023.Mais l'a pas fait de faux départ devant les sirènes financières. Cette parodie est elle la meilleure image ?... Tant pis, faut bien prendre un peu sa part du gateau quand ça se présente.
Sergio, tu écris d'or.
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RépondreSupprimerJamais bien compris le dézinguage organisé de Blanco, eu-égard à son action.Sûrement pas blanc bleu (😯)mais devrait un peu déranger le hobereau de province, hein !
RépondreSupprimerSi d'aucun peut m'éclairer, c'est pas par curiosité, c'est juste pour savoir.
Sinon, pourquoi l'Irlande, ben parce que ces cinglés sympathiques sont bien capables de donner un bon peu de fraîcheur au zafair, que le sourire gibbs d'Atcher m'insuporte, pis que de chez moi, Paris ou Dublin c'est du kif, le tourisme en plus.
Allez, autre question ?
Bleu blanc rouge à une époque. Mais, protégé par sa bonne étoile Serge Kampf, l'a voulu être gros en Ferrassant rapidement, que ce soit sportivement en tant que dirigeant de club et FFR, que professionnelement. Pas certain que les commerçants biarrots, aussi,l'aient bien dans leurs petits papiers... du moins à une époque.
SupprimerQuant à l'Irlande, veut choper 2023, alors qu'ils ont une politique immobilière calamiteuse, notamment sur Dublin, qui collectionne les SDF ! Quelle sont les priorités ! abriter les gens où l'argent ??
C'est bien vu , exactement ça ! Ferassant y compris dans les attitudes et Le langage , si jeune et il parle comme un gros pardessus !
SupprimerÀ Côte de ça joueur évidement incroyable et d'une fidélité à ses vieux copains d'avant pour la partie de carte entre autres
Sinon les gens bien sur .... on a Le droit de rêver non ?
Si on se sert des SDF comme jauge, on n'est pas prêt d'avoir la Coupe du monde en France...
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RépondreSupprimerSorry, fausse alerte, Treignac ne sera pas dans le prochain numéro de Flair Play. C'est juste que je n'avais pas été prévenu du report.
RépondreSupprimerOu que j'avais dû mal comprendre, ça m'arrive... Ce sera dans le N°6 alors...
SupprimerEn tout cas j'espère avant le prochain Quinconces... ah ah
SupprimerGrande lessive
RépondreSupprimerDonc tout le monde s'est rincé au passage ? Curieux comme la grande lessive démarrée par la nouvelle présidence aboutit en ce moment à un cycle vicieux : nettoyage, lavage, rinçage, essorage . La Fédé ; la plus grande machine à laver du monde ! On a nettoyé les statuts, et lavé les affronts mais quand on arrive aux fins de cycle, ça coince car les vieux réflexes reviennent vite : on rince les copains et on essore tout ce qui passe . Et pour rester dans la lessive, ne parlons pas de blanchîment , il n'en est pas question .... encore que faut peut être s'attendre à tout maintenant .
C'est tout le problème du nettoyage, jusqu'où aller ? "Mani pulite" en Italie, cette grande opération de nettoyage de la politique menée au départ par des procureurs milanais a abouti surtout à démontrer que tous les organes politiques étaient contaminés, tous, sans exception . Alors d'immunité parlementaire en prescription, il n'y eut que 4 condamnations définitives sur 2565 inculpés . C'est maigre .
Plus ça avance - hum ...- plus je me dis que les "affaires" du rugby vont droit à ce résultat . Chaque jour ou presque des révélations sur la corruption généralisée à tous les niveaux, des affaires collatérales type Lombard, des petits tucs sordides - les enfants de Lomu au soutien d'une candidature déjà "tincted" ne serait-ce que par la présence de Claude Atcher à la direction du dispositif !
Bref ... on proclame bien haut des souhaits de "nettoyage" , de "moralisation" de la vie publique et les petits arrangements entre amis, non pardon "en copaings" avé l'assent c'est moins grave ? - ça continue encore et encore ...
Trop de crasse ça ne part pas aussi facilement au lavage . Alors on repeint par dessus .
Le rinçage aussi est parfois difficile, j'en veux pour preuve cette lamentable affaire de la suspension du laboratoire de Chatenay Malabris par l'AMA ; des échantillons ont été contaminés . Vous savez pourquoi ? Je vais vous le dire, ne bougez pas : "C'est un robot qui traite les échantillons à la chaîne, et entre chaque intervention, l'instrument est rincé. Des milliers d'échantillons passent par ce robot, il n'y a jamais eu de problème, simplement cette fois-ci, le rinçage n'a pas réussi à débarrasser l'instrument du produit, tellement il était concentré"
Pour info ces échantillons provenaient de bodybuilders .Voilà . Le dopage plus fort que le robot . Les tricheurs qui font suspendre ceux chargés de les dépister !
C'est un peu pareil en rugby : on n'a pas réussi à rincer la machine, trop de produits pourris ont contaminé les échantillons .
Châtenay Malabry oops !
SupprimerChâtiment Malappris
SupprimerBon , je suis rentré, en bonne santé. Salut, ce sera un peu long...gros moral et des projets pour aller étudier le rugby d'Irlande.
RépondreSupprimerDézinguer le système AB ne nous fera pas avancer sur celui de France. On ne peut pas ni le copier ni le comprendre tout à fait. Il y a cependant quelques principes faciles à appliquer.
Contrairement à ce que d'aucun pense, c'est le sport et non le seul rugby qui permet d'éduquer les enfants néozélandais. Les "licenciées foot" sont plus nombreux que les "licenciés rugby". Si un enfant rêve d'être AB alors il entre dans un système d'élite qui peut le broyer. Il apprend cela très vite dès qu'il est au collège à 13 ans. Mais il sait déjà jouer au rugby, en prenant de l'âge il ne va faire que se perfectionner.
Qui en France est capable d'entrer à Polytechnique? Pas tous les élèves de France. Au rugby NZ c'est pareil, système ouvert pour quelques talents et d'une extrême rigueur .
Les clubs professionnels puisent dans les clubs amateurs "locaux" , des règles sont établies. Les entraîneurs sont nommés par la fédération régionale et nationale dans l'intérêt du seul rugby national sur comportement et résultats (ciment social et sociétal). Formation continue de tous les éducateurs pour suivre l'évolution du jeu des AB.
Le jeu des AB n'est pas inné, il est l'objet d'un plan de jeu, théorisé, programmé (plan à 3 ans ) comme une entreprise le fait, puis décliné par chaque club , du plus petit au plus grand, collèges et High schools compris.
Système hyper concurrentiel (voir le bel article de O. Villepreux sur le Sport américain) qui laisse des frustrations sévères en route. On n'est pas ailleurs en NZ.
Chez nous l'Etat à un rôle régulateur non négligeable, on ne sait pas ce que veut dire libéral, un slogan sans fondement dans nos institutions. Le ministère des sports est mené par une sportive de haut niveau, moment d'en profiter. Mais il faudrait décentraliser.
La progression sportive du Grand Lyon est assez remarquable. Le travail de M. Aulas est une réussite économique et sportive. Tony Parker apporte aujourd'hui sa pierre à l'édifice avec ses propres deniers mais écoutez le parler, il pense pour demain, il pense grand, objectifs élevés, mais il pense aux enfants: spectacle et résultats pour intéresser, puis former aller dans les banlieues chercher des talents...Le LOU ne pense pas autrement, attention à ne pas généraliser.
La Rochelle a une autre idée, belle également. Bayonne et Biarritz feraient bien de fusionner, dans ce coin de France pas la place pour deux. Dans cette guerre de clochers il n'y a que des perdants. Quid du carré Tarbes , Lourdes, Bagnères de Bigorre, Lannemezan? Des trophées dans les placards de la réserve indienne où je suis né.
Que faisait Raoul Barrière à Béziers: il puisait à Nissan , Lespignan , Vendres, Séte..., il avait déjà ses recruteurs locaux.
Pourquoi aller chercher ailleurs pour le professionnel? Plus facile , on peut voir sur pièce mais à la fin cela ne tient pas. Airbus forme de nouveau ses chaudronniers comme Sud Aviation le faisait. Qui mène de grands projets techniques à l'étranger? Vous verrez sur mon blog le boulot de Bouygues à Hong Kong. Plus fier tu meurs! Et pour le rugby on n'y arrive pas! Question d'hommes et de système pour moi.
Les enfants ont du talent de Menton à Rouen, mais les clubs pros ont des impératifs. On n'a pas de demi d'ouverture mais c'est que dans nos têtes nous ne sommes pas ouverts: un seul bon joueur dans une équipe ne peut rien faire. Il faut une équipe , un équilibre, pas une seule association de talents. Une mayonnaise doit prendre. L'aïoli de Marseille n'est pas celui de Nyons alors la formation doit être régionale.
RépondreSupprimerJe suis certain qu'à Arras il y a de bons jeunes pour le jeu de rugby, comme à Vannes et La Rochelle, que Massy forme toujours de bons jeunes mais vous savez comme moi que c'est dur de devenir adulte , d'apprendre où est sa responsabilité, se diriger, il faut aider les gamins à cet effet.
Nous n'y sommes pas très bons en sport mais dans l'industrie ou le commerce non plus.
Alors oui il y a de la remise en cause dans l'air nous sommes en transition. Laissons bosser Bernie puisque le monde amateur lui fait confiance. Mais c'est dans la région que les talents naissent alors travaillons autour de chez nous au lieu de tout centraliser. Les valeurs du rugby existent toujours, parce que ce sont des valeurs de l'Homme et que depuis un siècle nous n'avons pas tant changé; par contre dans la facilité trop d'entre nous ce sont égarés.
Il n'y a que le jeu qui peut faire rêver les enfants, c'est aux vieux d'en préparer le terrain au lieu de ne penser qu'à eux. Le bénévolat ne peut tout, des formules sont à trouver (elles existent dans d'autres sports chez nous déjà) mais il faut des compétences et des connaissances pour éduquer, la seule bonne volonté ne suffit pas. Il faut travailler, les néozélandais le font sur ce sujet aussi, au rugby hexagonal l'idée doit progresser.
Je crois qu'on va y arriver il ne sert à rien de hurler sur les entrepreneurs, c'est grâce à eux que les employés ont du travail. Faisons simplement du lobbying auprès d'eux. Je vais aller porter l'adresse du blog à Lyon, Montpellier et Toulouse. Il est déjà dans les vestiaires de Toulon.
Ah , j'oubliais les plus grandes affiches sur les murs de Hong Kong sont consacrées au... Cognac! on est finalement pas si cons.
Hello Michel, je vois en lisant tes commentaires que tu es en plein forme. Tu nous reviens avec la niacque. Hâte de te revoir à Paris (ou proche) pour échanger sur ton voyage en ballon. Te voici lancé au bas de cette chronique et malheureusement, je viens d'en écrire une autre. Ce qui est avantage qu'une coïncidence c'est qu'il évoque le sujet de la formation tel que tu le développes. Tu trouveras sûrement de quoi nous éclairer.
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SupprimerTu m'avais déjà expliqué tout ça hier à midi, Michel !!...
RépondreSupprimerEt il nous le racontera à Treignac l'année prochaine...
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