Tout ça pour quoi ? Je reprends à dessein le titre de l'entretien accordé par Yannick Bru à François Trillo dans le magazine Flair Play, sixième du nom et promis à une nouvelle vie, l'année prochaine. Beaucoup de bruit pour rien, souffle aussi le grand Bill - pas Beaumont, l'autre, celui qui entraînait Stratford-Upon-Avon. Si peu de rugby et beaucoup de bleus à l'âme. Rien de tranchant. Le XV de France est-il toujours le cœur de notre passion ? Je suis furieux d'avoir à y répondre car le mystère des échecs bleus répétés, dévastateur, me plonge dans un abîme de perplexité brutale.
Qu'est-ce que le rugby sinon un élargissement de la vie, une métaphore visant à amplifier nos pensées, une geste propre à nous extraire de l'humaine condition, champ lexical qui déborde, obère les frontières, agrandit la circulation des liens, regroupe les énergies, estompe le brouillard qu'on croyait scellé, dénonce le médiocre contrat, chasse la sécheresse et la solitude et le froid. Frère de littérature, le rugby est une poésie ; une langue qui s'invente de tout son corps.
Tu as bien fait de partir, Jean Trillo ! Tes passes et tes percées «réfractaires à la malveillance, à la sottise» des sélectionneurs de Toulouse, de la Cité d'Antin, de la rue de Liège puis de Marcoussis, «ainsi qu'au ronronnement d'abeille stérile» des réseaux sociaux un peu fous, «tu as bien fait de les éparpiller aux vents du large.» Tu as bien fait de partir, Pierre Albaladejo ! Vous aussi, André Herrero, Walter Spanghero, Didier Codorniou, Patrick Nadal, Max Barrau, Jean-Luc Sadourny.
«Vous avez eu raison d'abandonner le boulevard des paresseux, les estaminets de pisse-lyres (...) pour le bonjour des simples.» Tu as bien fait de partir, Jo Maso, André Boniface, Jean-Michel Aguirre, Alain Paco ! «Nous sommes quelques-uns à croire sans preuve le bonheur possible avec toi. (...) Si les volcans changent peu de place, leur lave parcourt le grand vide du monde et lui apporte des vertus qui chantent dans ses plaies.»
La prose poétique de ce monument qu'est René Char, 1,92m, ancien deuxième-ligne dans l'Hérault, nous transperce comme un ballon porté. Un stade lui rend hommage, et c'est heureux, à Bédarieux, au cœur de ce triangle dessiné entre Montpellier, Castres et Béziers qu'on appelle pays d'Orb. Au milieu, nous y revenons toujours, coule une rivière. Constatons avec ce géant que notre automne est une agonie. Personnellement, je ne la trouve pas très affable.
René Char écrit dans Feuillets d'Hypnos dédiés gardien de but Albert Camus - la main, toujours : «On ne se bat bien que pour les causes qu'on modèle soi-même et avec lesquelles on se brûle en s'identifiant.» Ce à quoi Camus répond : «Ce que je sais de la morale, c'est au football que je le dois.» Char prolonge l'échange en précisant que «toute l'autorité, la tactique et l'ingéniosité ne remplacent pas une parcelle de conviction au service de la vérité.» Nous y voilà.
C'est bien de conviction dont manque cruellement ce XV de France de triste figure. L'atonie qui prévalait sous Philippe Saint-André est encore présente sous Guy Novès, la peur de mal faire en plus. Avouons-le, les joueurs appelés aujourd'hui n'ont aucun charisme : de Poirot à Spedding, en passant par Picamoles, ils suivent les consignes, apprennent mollement le cahier de jeu installé sur disque dur qu'ils récitent ensuite comme les élèves peu inspirés ânonnent des alexandrins trop longs pour leur respiration naturelle.
Il est bien fini le temps des légendes. Quel international français inspire notre élan et les générations à venir, refaçonne le mythe ovale ? J'ai beau chercher, je ne trouve pas. Ce XV de France est composé de soldats, pas de figures, de personnalités ni d'hommes aux couleurs vives. Olivier Margot, chantre et ami, publie justement chez Lattès un recueil de mémoires sauvées du vent (Le temps des légendes), déclarations d'amour à quelques champions croisés ou choyés - Jazy, Cerdan, Kopa, Mimoun, Anquetil, Ostermeyer, Killy - au milieu desquels s'élèvent regroupés Albaladejo, Boniface et Herrero.
Le rugby est âme collective. Sans elle point d'ancrage, de cap à tenir, de voyages effectués, de vie rêvée. Tout ce qui construit la différence entre une sélection et une équipe se trouve dans le lien tissé par les individus qui se comptent quinze, ou vingt-trois. On parle de projet de jeu mais seules quelques nations réussissent à l'exprimer au point de le rendre facile à observer. Ce n'est pas le cas des Français depuis plus de dix ans.
«Ne t'attarde pas à l'ornière des résultats», écrit le poète. Ils sont pourtant la conséquence de tout ce qui précède : confiance, plaisir, union, appropriation, liberté, charte, aspiration, inspiration, équilibre, harmonie, humilité, engagement, identité. Ce qu'on aime quand jouent l'Ecosse ou la Nouvelle-Zélande, par exemple. Ne nous attardons pas, donc. Tant que la nuit nous appartient, accélérons le pas sans nous retourner sur l'aurore qui tarde à se lever.
Ben voilà... Comment dire ce qu'il faut dire d'un match sans en parler une seule fois... Qu'est-ce qu'on pourrait en dire d'ailleurs ?
RépondreSupprimerMerci Richard !
De rien, Daniel, un plaisir. Je vois qu'il est partagé.
SupprimerMerci Richard,
RépondreSupprimerPour ce papier chagrin pour notre rugby. J'ai mal dormi suite à ce match de rugby qui m'a laissé ahuri. Il est symptomatique qu'il ait eu lieu dans un stade fermé sur un terrain synthétique.
Je suis un technicien et peu ferru de culture antique mais il me semble que l'arena d'Athènes était ouverte pour des jeux pas trés catholiques.
Nous avons oublié que la définition du rugby:un jeu sain et éthique.
Tout l'après midi j'ai vu courir des joueur quand nous étions plantéssur une ligne imaginée par d'autres. Chaque japonais savait ce qu'il faisait il jouait avec son identité. Nous ne savons plus en equipe de France de Rugby ce qu'est la philosophie alors pour la poésie...
Quand un entraîneur laisse son équipe au bord du terrain pour venir commenter à la télé des haltérophiles dans un mêlée.le rugby est loin de ses pensées.
Pas demain qu'il dira que le rugby est une poésie. Ces gens là ne s'aiment pas. Ils n'ont aucun respect pour eux.
You welcome my kiwi friend. "Ils n'ont aucun respect pour eux". Se respecter. C'est ce qui manque, oui.
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RépondreSupprimerCher Richard
RépondreSupprimerte lire en se réveillant aurait été une bonne chose si ta chronique avait chanté les prouesses de nos Roland de Roncevaux, nos Du Guesclin , de tous nos héros qui nous ont fait rêver petit et grand !
Le constat est amer , difficile , le réveil douloureux mais je pense que nous n'avons pas encore touché le fond du puits pour donner le fameux coup de talon qui permet de revenir à la surface !
Un commentateur a dit sur ton précédent papier, nous sommes dans un monde économique ou nous subissons et bien le rugby suit ce monde , il n'a plus le sens de la révolte , le sens de la folie , pas de soixantehuitard dans ses rangs pour insuffler un air de liberté !
En vieillissant mon nationalisme sportif s'est émoussé , heureusement , et hier j'étais quand même heureux pour ces japonais qui nous ont montré qu'ils savaient adapter ce sport a leurs moyens physiques , en pratiquant la vitesse et joie de jouer , je n'ai donc pas été si triste que cela !
Bon dimanche à tous et ne soyez pas trop chafouin car il y a tellement de choses dans ce monde malheureusement plus graves.
Moi aussi Marc j'aurais aimé parler de héros bleus, comme ceux qui ont bercé mon enfance, mon adolescence et mon jeune âge adulte jusqu'en 2011.
Supprimer"Le poète est une sentinelle, une vigie qui nous éclaire dans les ténèbres.
RépondreSupprimerC’est celui qui guette en pleine nuit le rougeoiement de l’aube, sur la ligne hermétique de partage de l’ombre et de la lumière, parce que la poésie vit d’insomnie perpétuelle."
J'aime à penser que la poésie nous gouverne, nous mène . Oh pas de façon brutale, mais une petite musique souterraine qu'on suivrait sans même y penser, un cheminement tranquille ( les débuts de la Moldau par exemple) . Avec elle on accèderait au sublime sans même l'avoir cherché ; comme une évidence . Un match de rugby devrait être ce moment de poésie naturelle, il y eut un beau poème écrit hier soir ... par les Japonais .
Un haïku ; simple mais efficace comme celui-ci
"Une rafale de vent
puis les feuilles
se reposent "
Vous voyez, ce n'était rien qu'une rafale de vent.
Allons ! Du courage ! Pas de chagrin ; René Char nous en voudrait lui qui écrivit :
“Il faut souffler sur quelques lueurs pour faire de la bonne lumière.”
merci Richard et Gariguette,
Supprimer... le cercle des poètes s'est reformé, ... et la tristesse de notre rugby nous amène quelque fois à l'essentiel, vers de belles envolées poètiques, .... oui Gariguette "que du vent...."
Merci à vous deux, Christian et Sylvie, au soutien... C'est agréable d'écrire pour des lecteurs qui captent.
SupprimerBonjour, finalement je suis assez heureux d'avoir regardé ce match, car j'y ai vu un avenir pour ce rugby pratiqué par les nippons, un rugby comme on l'aime, pratiqué à partir de ses moyens physiques et surement intellectuel. Et toujours la vivacité.... plus que la fonte, et les passes justes, avec de la bonne colle aux doigts....
RépondreSupprimerAbsolument... Éviter....jouer.... et plaquer de manière intelligente avec ses moyens. Que dire des sorties de mêlées...
Supprimerquel beau texte de l emotion
RépondreSupprimerque nos pauvres joueurs de rugby nous privent
la poesie n a plus court
tout pour le rap
a part un miracle
qui est de taille a reprendre la barre et insufler une revolte
possible un joueur dE NAZARETH
Oui c'est vrai, que les nazes arrêtent ?
SupprimerNon, cela ne me fait plus rire.
J'en suis arrivé à perdre mon optimisme, non, en fait j'en suis à me dire cassons tous et reprenons depuis le début.
Je vois dans le récit de Ritchie des noms des "grands anciens" mais ils sont aussi responsables et coupables de cette déchéance et surtout leur aura, ils l'ont eue grâce au rugby (ils en ont aussi largement profité) et quand nous voyons où nous sommes arrivés.
Les "je l'avais bien dit" ou "YAKA, FAUX CONS", "c'était mieux avant" m'exaspèrent.
Quand leurs messages ne passent pas ou si ils n'arrivent pas à mettre en place leurs solutions si merveilleuses. Est ce que c'est ceux qui les écoutent qui sont mauvais ou bien, eux qui ne savent pas s'adapter à leur auditoire.
Maintenant ne parlons plus des anciens si glorieux et faisons avec ceux que nous avons.
Parlons des entraineurs français du top 14. L'image est simple et résume tout, les deux meilleurs Urios et Galtier qui s'invectivent comme dans une cours de récréation. Nous sommes au niveau zéro pour le coût ou le coup (je parle de la gifle), cela me désole. Ainsi que le reportage avant le match, "Génial, on s'en est mis plein la tronche durant l'ancienne demie finale Toulon Castres. " Si c'est cela le rugby qui fait rêver.
Prenons maintenant un joueur, Penaud qui est excellent avec Clermont même et surtout en coupe d'Europe. qui nous a montré son envie, sa vista et son intelligence de jeu . Dans ce match, il a été que l'ombre de lui même, en retard mal placé, aucun plaquage. Si quelqu'un peut m'expliquer parce moi, je ne comprends rien. Tu ne peux pas être un bon (je ne dis pas très bon) puis devenir le néant en un match. Et arrêtons de dire que le niveau international est largement supérieur au niveau de la coupe d'Europe (je ne parle pas du flop 14).
Maintenant parlons de Novès que j'ai moi même porté au nu. C'est un despote éclairé qui avait ( ou a) peut être des solutions mais qui ne sait plus les partager. Comme le dit Denis charvet "Ça va être compliqué car Guy (Novès), c’est quelqu’un qui partage difficilement avec des personnes de l’extérieur".
Je crois que voilà la maladie du rugby en France, nous ne savons plus partager. C'est bien de prendre la parole comme si nous avions toujours raison mais le pendant c'est d'écouter comme si nous avions toujours tord.
Le Gé j'ai aussi mal dormi car je n'ai vraiment rien compris et je pense depuis un sacré bout de temps.
Complètement d'accord sur ce mystère qui fait que de bons voire très bons joueurs de haut niveau en club deviennent des brèles en équipe de France... Je ne suis pas assez technicien pour trouver l'explication, mais une chose est sure à mes yeux : quel que soit le domaine d'activité, quand un type est bon dans un environnement et mauvais dans un autre l'explication se trouve dans l'environnement. Soit le 2° environnement est mauvais, soit on n'a pas su y faire adhérer le type...
SupprimerJe suis d'accord avec les grandes lignes des critiques qu'on lit sur ce blog à propos de l'évolution de notre rugby : un championnat castrateur, une formation dépassée, des dirigeants qui pensent plus au fric qu'au jeu... Mais bon sang, malgré tout ça on a des joueurs de talent ! on en voit tous les W-E ! Alors pourquoi deviennent-ils mauvais quand ils jouent pour l'EdF ???
Merci Allan. L'émotion. Ce qui nous reste...
SupprimerEt nous relie...
SupprimerA propos des joueurs talentueux en clubs et de leur relative extinction en EDF, j'avancerai une explication plausible : l'opposition. Pour briller, il faut être deux, et c'est nettement plus facile si l'un des deux est bien terne.
SupprimerRien que sur cette tournée, nous sommes toutes et tous d'accord pour dire que l'EDF n'a pas progressé ni varié d'un Iota. Contre la NZ, on en prend 30 en un mi-temps et chaque ballon perdu s'est payé ca$h. Contre de piètres Boks, on échoue à un point mais leurs buteur en oublie 12 en route. Contre des japonais rapides sans être géniaux, faisant pas mal de fautes de mains eux aussi, on fait match nul.
En clair, ce qui passe contre des japonais ou des "petits" Boks et nous donne l'illusion d'être de la fête ne passe du tout contre les Kiwis. Ce sont pourtant les même actions, les même joueurs faisant les même erreurs (pertes de balles, surnombres croqués, etc..).
Si ces joueurs brillent en clubs, c'est peut-être qu'en FLOP14, ils ont la place de briller, tant par comparaison avec des adversaires directs médiocres que par les carences collectives de ces équipes adverses qui peinent à bonifier leurs erreurs.
Le jeu brillant de l'ASM ou du Stade Rochelais qui détonnait tant dans notre championnat , ce n'est rien d'autre que le standard minimal international : de la vitesse, de l'évitement, du jeu debout, etc.. Ces 2 équipes se sont régalées, et nous ont régalé, l'en dernier parce qu'en face les autres leur laissaient toute latitude pour le faire et surtout n'avaient pas les moyens d'exploiter leurs fautes. Et la même saison, un grand Clermont se fait taper par des Sarries eux mêmes au sommet de leur art.
Je ne pense donc pas qu'un Penaud, ou un autre, devienne mauvais en EDF. C'est simplement que le référentiel n'est plus du tout le même et que nos joueurs de talents ne sont brillant qu'à l'aune du FLOP14.
Il faut se faire une raison : ils ne sont pas bons.
Ce constat posé, comment change-t-on cela ? Au risque de prêcher pour "ma" paroisse, ça commence tout petit ...
Chant du départ
RépondreSupprimerJean Giraudoux, en 1914, écrivait "L'équipe de rugby prévoit, sur quinze joueurs, huit joueurs forts et actifs, deux légers et rusés, quatre grands et rapides et un dernier, modèle de flegme et de sang-froid. C'est la proportion idéale entre les hommes" et Alain Fournier disait de ce dernier "trois quarts inégal mais parfait écrivain". Désabusé chronique du jeu français, j'ai cherché à comprendre pourquoi ? Jean Lacouture m'a aidé en ce sens en retraçant la genèse du rugby français “Feintes, courses, esquives et accélérations naquirent d’un esthétisme élitiste, descendant des chevaliers et des tournois du Moyen Age”. En effet, le rugby a pris racine à Paris à la fin du XIX. Il a fallu une victoire du Stade Bordelais en 1899 en championnat sur la capitale pour faire tache d'huile dans tout le Sud Ouest et devenir un jeu de paysans. Historiquement, c'est un écossais, un certain J.J.Shearer, qui a importé l'ovale dans le bordelais et qui en fait la greffe. Curieux ces écossais avec leurs rites et traditions, celle du kilt, de la cornemuse, du whisky et du Loch Ness d'avoir pu essaimer pour notre plus grande joie la pratique du rugby. Mais l'histoire retiendra que la Guyenne sous Aliénor d'Aquitaine fut anglaise en épousant Henri II ! Et Richard Cœur de Lion fut ainsi duc d'Aquitaine. Tiens déjà un Richard ! Point de hasard à un départ qui n'était pas finalement nos racines. Les fruits des vendanges successives du Sud Ouest et du grand Sud ont fini par porter leurs fruits bien plus tard à partir des années 50 avec le mythe du jeu à la française prôné par le FC Lourdais et 1958 la première victoire à l'Ellis Park. Les décades suivantes confirmaient que le rugby français était une référence sur le plan international jusqu'au années 90 ou bien curieusement les prémices de la décadence s’amorçaient sans y prendre garde malgré les finales de 1987, 1999 et 2011 soit une finale perdue par décennie. L'apogée rugbystique, tels que sont conçus les fondements même de ce jeu fut 1977 le grand chelem des V Nations. Tous les registres étaient présents sans exception à cette époque l'honneur du maillot, le combat, le jeu, le public, la presse, Roger et Pierre et le parc des Princes.
J'aime bien provoquer mon ami Tautor
SupprimerOUPS
"Roumanie 1990 : au fond du seau
24 mai 1990 - A Auch, devant 5 000 spectateurs et sous la pluie, le XV de France commandé par Philippe Dintrans pour ses adieux internationaux s'incline (6-12) devant la Roumanie, une première sur le sol français. Il compte pourtant Serge Blanco, Jeannot Lescarboura, Jean Condom, Olivier Roumat, Pascal Ondarts et Philippe Saint-André dans ses rangs."
T'as raison c'était jusqu'en 1989.
Le rugby français n'a toujours été qu'un rugby d'éclats, gangréné par les pardessus, ces président omnipotents (sûr de leurs prérogatives). Cette décrépitude ne date pas d'hier. Nous n'avons jamais eu au rugby la force et l'arrogance de nos amis anglais que du "French Flair" par intermittence.
Alors anciens, nouveaux, finances, villages, amateurs, amateurs marrons, nous avons toujours vogué dans de l'à-peu près.
Mais la France est un si joli village. :-)
Nous récoltons maintenant ce que nous avons semé depuis des dizaines d'années, invectives, bourre pif, roitelet ...
A l'air du professionnalisme, l'amateurisme marron ne paye pas. SI cela a payé en 1977 où nous avons pratiqué un rugby à 10 avec des Gogolths et des tueurs (un peu à la mode sudaf).
Nous n'avons jamais voulu revoir notre rugby, ni notre façon de faire. Comme toujours en France, il va falloir une révolution avec des têtes qui tombent pour peut être repartir j'espère sans la terreur.
LE Gé la Rêve évolution.
Chant du départ (fin)
RépondreSupprimerOui nous étions des Princes, respectés par les baronnies du rugby, capables de donner le change, d'écrire quelques pages d'histoire comme en Nouvelle Zélande un certain 14 juillet ou à l'Arm's Park en 2007 mais déjà les failles étaient là. Le tissu paysan commençait à s'appauvrir au profit du rugby professionnel laissant sur le bord des chemins de France des tas de clubs qui connurent une épopée glorieuse. Cette terre de bruyère, fertile à souhait, est devenue une jachère conduisant au misérabilisme de l'U Arena pour le plus grand bien de l'empire du soleil levant. Comment ne pas pointer du doigt qu'une victoire se gagne sur le terrain et que les japonais font honneur à leur future coupe du monde. Ils s'en donnent les moyens avec un jeu rapide, félin, construit, ne souffrant pas de la morosité. Souvenons nous qu'ils ont battu les Bocks dans un match d'anthologie ou le travail et la rigueur ont montré qu'ils viennent à bout des plus crédules. Ce match fut le point de départ de leur rugby, de cette simplicité infantile de se faire des passes, d'être une équipe à part entière, soudée, unie pour un destin qui est en train de s'écrire celui de la finale de 2019. Pas besoin d'Hercule Poirot pour comprendre nos lacunes, nos faiblesses, nos postures mensongères, le foutre de l'argent, du plaisir et du vernis, l'absence récurrent de l'effort, l'absence de respect du maillot et des supporters. Saviez vous que dans les années 1930, la France a été exclue du Tournoi. A ce rythme nous risquons de ne plus être invités aucune part, la vendicte populaire ne s'y est pas trompée en désertant des tribunes en or ! Peut être le début du chant du départ mais pas celui que l'on connait de Chénier ou dans le dernier couplet, 2 enfants crient " Je meurs mais c'est pour la liberté" et "Vive la République".
Belle chronique bis, Tautor.
Supprimerhttp://www.leparisien.fr/sports/rugby/france-japon-a-toulouse-les-japonais-voient-la-vie-en-rose-22-11-2017-7407312.php
RépondreSupprimeret pour prendre des forces, ils sont allés se ressourcer chez "Huguette" restaurant gastronomique bien connu des toulousains. Au menu foie gras, magret de canard et wok de pâtes, moelleux au chocolat, vin et boissons fraîches. Comme quoi le régime gascon porte ses fruits !
Comme quoi l'agape reste la clé.
SupprimerO.K. avec "georges" et "allan" sur le beau jeu des Japonais d'une part et sur l'intervention de Jésus de Nazareth pour sauver ce reste à sauver d'autre part...S'il reste encore quelque chose à sauver, ce qui n'est pas si sûr! Il faut se pencher, avec grand intérêt sur le mystère de la disparition du jeu français dans une sorte de triangle des Bermudes avalant tout ce qui passe dans ses parages.
RépondreSupprimerJ'ai eu cette intuition du début de la fin du jeu français dès l'institution du professionnalisme en 1995. Sans argumentation particulière si ce n'est l'observation de la décrépitude du XIII dès la finale du championnat du monde perdu contre l'Australie en 1968 et la fin des similitudes entre les deux rugby et les grands joueurs quinzistes passant du XV au XIII, Jean Capdouze, un des derniers. A cette époque encore, le XIII était un XV moins deux! Une fois le jeu lancé, on pouvait y retrouver les caractéristiques de notre rugby. Et les joueurs pouvaient y trouver leur compte. Les Cantoni, Maso, Barthe, Quaglio, Mantoulan... et consorts, jusqu'à Jean Capdouze naviguaient aisément d'une sport à l'autre.
Aujourd'hui, la mainmise des jeux et des règles est passée entièrement sous la coupe des instances Australo-Britanniques et de leurs visions aussi bien pragmatiques qu'économiques et les rugby ne sont plus des jeux pensés pour former l'élite estudiantine, mais pour créer des industries du spectacles rapportant de la monnaie sonnante et trébuchante. Et la France, à l'image du XIII, n'y a plus sa place. Ceux qui naviguent d'un rugby à l'autre ne sont plus français mais anglo-saxons, à l'image d'un Sonny B. Williams et de bien d'autres...
Richard par la poésie et par l'intermédiaire de René Char, grand résistant par ailleurs a totalement raison. Il aurait pu parler aussi du maitre de Rodez et de l'Outre noir, Pierre Soulages, lui aussi ancien seconde ligne et homme du terroir. Et qui l'est resté! Et qui a combattu et combat pour sa propre identité, ce que n'ont pas su faire en leur temps les instances treiziste et ce que, manifestement, ne savent pas encore faire nos dirigeants quinzistes.
Le(s) rugby(s) a(ont) changé d'âme et le "french flair" n'y a plus -pour le moment- sa place.
Excellente analyse André
SupprimerAndré, j'ai vu les Gallois, les All Blacks et les Ecossais faire preuve de flair. Tout n'est pas perdu. C'est le contenu qui compte. Le projet.
Supprimer«On ne se bat bien que pour les causes qu'on modèle soi-même et avec lesquelles on se brûle en s'identifiant.»
Je ne dis pas que le flair a disparu de la planète rugby. Juste que l'une de nos caractéristique essentielle et reconnue globalement,(avec, peut-être la force de notre mêlée et une certaine image de "tricheurs", d'ailleurs souvent associée à notre esprit fantasque) s'est évaporée corps et âme d'une façon totalement, a priori, incompréhensible. Alors, peut-être qu'avec étude et réflexion, les causes de cet disparition -involontaire, je pense, contrairement à celle que Georges Pérec a puissamment développé- nous saurons le pourquoi du comment.
SupprimerAndré, n'oublies tu pas un certain Claude Lacaze? pour moi intrinsequement, l'un des plus grands demi d'ouverture de tous les temps et de tous les pays. Mais la vie est mystérieuse...
SupprimerNon, non, je ne l'oublie absolument pas.
SupprimerMais le nombre considérable de joueurs de l'école lourdaise fait que j'ai abrégé. Des Prat, Martine, Calvo, les Lacaze, Gachassin, Arnaudet, Halçarren, Campaès, Lalanne et Latanne, Lalubie, j'en passe certainement....dont les Mir...Rancoule etc.
Claude Lacaze, pas plutôt arrière ?
SupprimerEn effet...Demi d'ouverture durant la tournée 1968 en Nouvelle-Zélande?
SupprimerJe viens de lire Tautor et je m'y retrouve parfaitement dans ce qu'il dit.
RépondreSupprimerle président du CABCL a dit
RépondreSupprimer"Il faut accepter que nous sommes aujourd'hui, nous les présidents de clubs, des promoteurs. Mon club est la première entreprise de spectacle de ma région. Mais ma salle, donc mon stade, est un espace qui n'accueille que treize matchs de Top 14 par saison. Et qui dort le reste de l'année".
Voilà les japonais comme toujours que seul le spectacle d'un rugby de passes fera revenir (ou rester) des spectateurs.
J'ai très bien dormi, merci.
RépondreSupprimerJ'ai apprécié que les Nippons (ni mauvais, té bien sûr) jouent tels que leur réputation les dépeint en montrant une réelle identité, contrairement à leurs opposants d'un soir. Une mi-temps a suffi. Après, un documentaire sur les extrêmophiles, plein d'images surprenantes, m'a retenu loin d'une enceinte sportive sans âme ni personnalité offrant un spectacle idem.
Mais ma relation au rugby est intacte. Je reste convaincu qu'il possède un pouvoir révélateur unique sur la nature réelle de ses pratiquants, au point qu'on peut être fier de soi après avoir plutôt mal joué et un peu honteux après un choc réussi. C'est une aventure profondément collective et profondément individuelle, la première saute aux yeux, la seconde garde son mystère.
Au risque de déplaire à certains (moi aussi, je n'ai pas renoncé à déplaire), je continuerai de passer de superbes instants avec ceux d'autrefois, ceux d'un temps où le clocher et l'ORTF inventaient des surnoms qui permettaient aux gensses de savoir qui étaient le Mongol ou le Grand Ferré. Demandez à un surexcité du micro d'aujourd'hui qui était le Grand Ferré ! A se demander si les actuels internationaux sont médiocres parce qu'ils savent qu'ils jouent devant des médiocres.
En toute logique, je retiendrai de ces matches d'automne le comportement de nos ex-Barbarians, heureux jeunes gens sans côtches, sans stats et désormais sans nom, qui ont eu le bonheur d'affronter des gaziers partageant à peu près le même esprit. Sinon, les sous-chefs de bureau adjoints en second par interim des autres rencontres, drivés par des DRH de la même eau ne m'ont pas empêché de dormir et ne m'ont pas amenés à changer d'avis sur un sport trop important pour être pris au sérieux.
Moi aussi j'ai bien dormi. Mais pas beaucoup...
RépondreSupprimerle désarroi et la tristesse sont les terreaux de l'âme poétique et je suis admiratif de vous toutes et tous qui avez cet art de transformer les mots comme les essais du beau jeu.
RépondreSupprimerHier soir, las de m'intéresser au non-jeu français, j'ai admiré la qualité du jeu collectif des Japonais et finalement on s'en sort particulièrement bien. Combien de décalages, de débordements, d'alternances nous ont-ils envoyés, combien de fois ont-ils fait visiter ce nouveau stade avec ce planchot géant comme une insulte à la démission des joueurs français.
Ce sont des pros, nos joueurs du Flop 14, des acteurs d'un spectacle ô combien survendu mais quand les acteurs ne jouent plus, il y a démission.
Je me souviens de cette remarque de Mourad Boudjellal, stigmatisant le fait qu'il envoyait des salariés à une autre entreprise qui risquait de les empêcher de bosser. Je ne vais pas jeter la pierre à ce régisseur de spectacle, mais une telle absence d'envie doit bien se nicher dans un ordre de mission présidentiel.
on parle de Novès, Bru, Laporte mais il en est un dont on ne parle peu, sans doute qu'il n'a pas grand chose à faire entre digérer le gueuleton du midi et le cocktail dinatoire du soir, il s'agit de Paul GOZE.
qu'et-ce qu'il en pense, lui, de cette débacle, de ce pur produit d'une ligue pro de rugby où l'absence de professionnalisme, ou de conscience professionnelle doit tout de même l’interpeller.
Enfin, formation, il y a 10 ans, j'étais allé aux journées des sélections pour intégrer le Pôle Espoir de Dijon. Les entraineurs, tous bardés des diplômes, fiers dans leur uniforme du staff tricolore, avaient délibérément choisi les gabarits mais pas les créateurs de jeu.
10 ans plus tard, voilà le résultat
je regarde Lyon / Toulouse et je comprends pourquoi hier nous étions dépassé , c'est simple , la vitesse de sortie de balle du demi de mêlée japonais et ensuite la circulation du ballon !
RépondreSupprimerc'est édifiant , nous perdons un temps fou a organiser un jeu qui est stérile et prévisible !
autant hier je me suis régalé , autant je me fais "ch..." pas envie de regarder le tennis qui me fatigue aussi ...tout le monde s'extasie sur une coupe davis qui ne représente plus rien ! autant la victoire de 91 contre les US état fabuleuse , autant depuis des années ça ne rime a rien !
On va arrêter de râler comme les vieux assis sur le banc à l'entrée du village et qui regardent les étrangers ( au village) comme des extras terrestres ...
Marc,
SupprimerLe top 14 n'est que du jeu stéréotypé, avec des staffs composés quasi uniquement d'anciens joueurs, certes bons par le passé sur le terrain, qui veulent intellectualiser le rugby sans en avoir les bases théoriques. A un moment donné, il faut passer par la case départ c''est à dire après l'école de rugby il faut aller à la fac pendant 5 ans comme font les AB et valider des examens comme tout le monde et non pas se faire remettre des pseudos diplômes pour services rendus. Ne pourrait être entraîneur ou manager que celui qui a gravi tous les échelons en commençant par être éducateur. On ne s'improvise pas chirurgien sans avoir fait l'apprentissage pendant au moins 6 ans, après 6 ans d'études, voir plus pour les plus brillants ! Avoir des muscles est un atout, avoir un cerveau est une raison pour jouer au rugby ! Être autodidacte est une chose faut-il encore le prouver ? Sur CRC, Cédric H a raison de dire que la faute première vient des joueurs et de personne d'autres s'adressant au mielleux colosse d'argile, barbu d'état, qui souhaite plutôt un changement de staff ! Toutes ces querelles d’ego et de clocher sont à vomir, sont nauséabondes et finissent par intoxiquer tout le monde à commencer par les jeunes qui cherchent un phare et qui ne voient que l'empire du soleil levant ou le long nuage blanc. Devenons très humble car pour refaire une terre fertile, il va falloir une bonne dizaine d'années voir plus. Dan Carter disait à I. I (CRC) que Hansen était là depuis 2004 à la genèse du nouveau jeu AB et GN est là depuis 2 ans ! Ou sera t-il dans 11 ans ?
Tout à fait d'accord ! j'ai regardé ce match et j'ai été frappé par le même chose... Quand les commentateurs s'extasiaient sur les défenses (bien organisées au demeurant !) je me disais que c'était surtout les attaques qui étaient beaucoup trop lentes, donc prévisibles...
Supprimer... bien évidemment ! CQFD
Supprimerj'ai eu le nez fin d'amener ma fille (11 ans) y voir son premier match... On s'est gelé et profondément ennuyé devant ce "spectacle". Elle m'a confié en sortant qu'elle trouvait que "c'était mieux quand il y avait la Nouvelle Zélande même si la France gagne pas à la fin". On s'est promis d'y retourner au printemps, au moins on n'aura pas froid ;)
SupprimerLe Rugby des années 70, c'était bien parce qu'on avait 20 ans et que la fille du gardien nous faisait les yeux doux.
RépondreSupprimerMais c'était surtout le pack anglais, la folie irlandaise, et un peu aussi, parfois, les inspirations tricolores.
C'était d'abord des batailles de chiffonniers dans les bourbiers de Janvier( en même temps ils ne risquaient pas les 190 cancers!) trois générales, trente touches et quarante mêlées, à un rythme de sénateurs pour pas larguer le sympathique Roger.
C'est du coté de Cardiff qu'on verra poindre un rai de lumière, prémices de la renaissance qui nous offre maintenant le plus beau des Rugbys.
Partout dans notre petit monde, on forme des joueurs rapides ( ne cherches pas plus loin, Daniel), entraînés à comprendre les situations et y apporter des réponses pertinentes, et jamais on n'a si bien joué,remember the last coupe du monde !
Pas chez nous, c'est bien dommage et on a tous cernés le problème depuis longtemps ici.
Avant de parler projet, il faudra bien réapprendre les bases du jeu, parce qu' envisager les ris de veau aux morilles si tu sais pas faire cuire des pâtes, c'est pas facile, mais bon, on à le temps, on prépare 2023 !
Allez Chevreuse
Jan Lou,
SupprimerDéjà il faut trouver les morilles et savoir choisir les ris ! Pour les pâtes, j'appelle mon cousin Barilla ! Et puis, il faut la bouteille qui tombe bien pour que le plat est de la consistance et là les avis divergent quoique ! Pour la table, j'en parle à la cousine de Chevreuse.
Allez buvons
Pour la bouteille, je suggère un Hermitage blanc de Chave...
SupprimerAh oui, ou Aloxe Corton, maison Rapet, aussi.
SupprimerAllez, à table.
... ah ! la Bourgogne !! ... et ses joyeux enfants !!!!
SupprimerRéactions en vrac et amertume
RépondreSupprimerJe suis très déçu que cette équipe n'ait fait que match nul. Ça n'augure rien de bon pour la coupe du monde.
Ne pas arriver à gagner contre cette équipe n'est pas bon signe. Elle n'arrivera pas à sortir de sa poule où il y a deux équipes qui enchaînent les bonnes performances. Je veux parler de l'Ecosse et de l'Irlande.
Si on caricature l'école d'autrefois, on peut dire qu'on y répétait, bachotait , raturait, récitait.... et jouait en récréation....
L'EDF a manifestement oublié de passer en récréation.
Au fait l'expression jouer au rugby a-t-il encore du sens en France?
Est-il normal que jeu et enjeu soit deux mots qui vont si mal ensemble....?
Donc moi j'aimerais désormais voir des jeunes s'amuser en jouant au rugby.
Car le pire pour moi est de voir cette tristesse et peur de mal faire qui s'empare de tous nos joueurs.
Une tournée d'été Géorgie Roumanie Russie et d'automne Samoa Tonga Fidgi ne seraient elles pas plus logiques à l'heure actuelle
On peut faire aussi Canada États Unis et Uruguay....
Mais trois matchs en NZ cet été c'est quoi au juste ?
Existe-t-il une possibilité que des grands Pays du Sud finissent par refuser de nous rencontrer ? Ou bien notre pognon nous sauve du ridicule absolu?
Letiophe,
SupprimerJustement la récréation ! l'enseignement, comme d'autres métiers, se féminisant à outrance, fait qu'aujourd'hui on joue plus à la marelle qu'au rugby ! Et la déclinaison du jeu, enjeu se termine bien souvent par le "Je". On nous expliquait jadis que le Roi disait "nous voulons", considération désuète car il n'y a plus de roi, ni de princes ni de ducs ! A ce rythme, nous serons aussi légitime que l'Italie pour jouer le tournoi des VI Nations ! Mais avec Bernard, Claude et Saint Simon, nous allons acheter la planète rugby pour montrer que nous sommes légitimes.
ben nous les filles, les maîtresses nous encourageaient beaucoup à jouer avec les garçons ; tiens si tu te souviens de ça par exemple https://www.annees-80.fr/le-pitch-ou-pitchak-aussi-addictif-quun-ballon/
SupprimerJe me souviens aussi du tac tac (fracture de poignets), du yoyo, des billes et des soldats en plomb ... et bien sûr le ballon ou une boule de chiffons of course, mais aussi trappe trappe ou le ballon prisonnier et pour les plus chanceux "Pif gadget" !
SupprimerLes maîtresses jouent toujours avec les garçons, c'est là leur fonction. Désolé....
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerConsolation
RépondreSupprimerAmi,rien ne va plus avec le jeu
Le poète ne connait pas le je
Et la foule dédaigne l'enjeu,
Misère de misère devant une herbe aussi noire
Ou le coq n'en finit plus de voir
Le soleil levant comme icone du soir,
Spartacus se nimbe de fleurs du mal
Ne sachant pas que demain sera abyssal
Lui le gladiateur aux mains de cristal,
Joueur regarde et ne sois pas étonné
Le peuple est comme l'eau fuyant les sommets
Ou le niveau n'est que chimère et pis aller,
Prends garde à toi disait la Carmencita
Rien ne vaut plus que l'amour et son aura
Mais rien n'est plus cruel que l’alléluia,
Comprenne qui veut que d'être en haut des cimes
N'empêche pas un jour de retomber dans l’abîme
Et que de monter au sommet n'est pas anonyme.
15 jours pour la dinde farcie de Noël ou le dindon qui sera en avance cette année, le temps que se donne BL pour étoffer le staff de l'EDF ! Aurons nous droit au "Sir" comme annoncé en monnaie d'échange à 2023 ? Il y a toujours des dindons Mr Beaumont mais je préfère la dinde au foie gras ! Le "boxing day", sera t-il charitable avec GN ?
RépondreSupprimerNous sortons de Thanks Giving ici et la Dincde partagée avec le sieur Aguirre cité dans la belle et poetique chronique de Richard... Richard à qui Aguirre envoie ses amitiés , Richard si jamais tu lis ... et à vous toutes et tous aussi
SupprimerSinon quoiqu'il arrive le Boxing day sera plus que charitable pour GN ....
Rien à ajouter sur ce que tu as écris plus haut sur le temps qu'il faudra si tant est que le diagnostic cher Docteur soit bien posé par ceux qui sont sensés le poser ... Dans une problemetique aussi profonde les solutions ne sont pas simple et le traitement prendra du temps , si il ne s'agissait que du discours qui ne passe plus du staff, ce serait trés facile hein ....
Les Japonais jouent avec leur moyen et trés intelligement , ils sont 11 ieme et ne seront pas malgré tout leur talent , engagement , intelligence dans le dernier carré en 2019 ....
Quant à nous... faire des miracles avec les joueurs que nous avons vu ces derniers temps dont des jeunes montés au pinacle par les médias ( et nous ) quelle desillusion , alors oui tiens tant qu'on y est pourquoi pas Irribaren
Mes amitiés à Jean-Mi, François... Thx
SupprimerQue pensez vous de la prestation de Mac Alister? il a été convenable, compte tenu aussi de son intégration presque inexistante dans les jours précedents.
RépondreSupprimerOu plutôt que penser qu'on se débarasse de lui à Toulon?
allez j'enfonce le clou avec Iribaren, d'autant que la plupart, ici, se moquaient de moi quand il s'était engagé avec les 2 lollos.
RépondreSupprimerQui sait pourquoi le staf actuel de l'EDF, ne veut pas de ce lanceur hors pair et qui ouvre les yeux sans ralentir son jeu, regardez l'essai de Dulin suite à cette belle passe de 25métres, a t on vu Dupont ou Serin faire cela et j'en passe
Oui Georges, malheureusement dans leur club.
SupprimerComme je le dis plus haut, pourquoi des bons deviennent insipides en EDF.
Est ce que le message de Novès ne passe plus ?
Est ce que Novès sait gérer un groupe quand il est présent à longueur de journée avec ses joueurs mais pas par intermittence ?
Je ne suis pas un technicien du rugby mais j'avoue ne pas comprendre et en plus je me suis grave trompé sur Saint André. Je croyais qu'il était coupable mais en fait en voyant les résultats de Novès, je pense que j'aurais mieux fait de la fermer (encore une fois).
Alors !!!
Ne pensez pas chers amis qu'une hirondelle fera le printemps.
SupprimerTous ces joueurs sont bons, pas la par hasard et le seraient aussi s' ils étaient de Cardiff ou Wellington.
Ils sont simplement bien payés pour un boulot qui n'a plus qu'un vague rapport avec le Rugby moderne, à charge de faire ce qu'on leur dit et d'être bien propres sur eux.
Alors aller prendre des mauvais coups, des trempes , des lazis contre des mecs insaisissables qui jouent à autre chose, fô comprendre.
Et pardonner aussi,y à quand même de quoi tirer la tronche.
Non, les enfoirés qui ont cassé notre jeu, depuis un bout, sont bien connus ;Lachons donc la grappe aux joueurs,mais si fô aller faire caca ( oh pardon) dans la boite aux lettres de Popol, Mourad, tous les "entrepreneurs de spectacle ", Bernard, Pierre et les autres, j'en suis.
Allez Chevreuse
Les temps passés sont révolus
RépondreSupprimerLes problèmes du présent toujours évoluent
Le silex n’a jamais résolu des équations
Ni les anciens donneur de leçons
Notre rugby n’a jamais changé
Car le french flair ne vit que du passé
Comme Darwin nous l’a démontré
Seuls les gagnants savent se transformer
Le seul adage qui peut plaire
Du jeu, de la joie, des passes éclairs
Les spectateurs seront seuls jugent
Ils n’aiment pas les subterfuges
Alors est ce Jeanne D’Arc peut nous sauver
Peut être descendre pour l’anglais bouter
Je ne crois en rien à cette ancienne solution
Même si elle est encore chaude pour la médiation
Pourquoi nos enfants n’ont plus de plaisir
De jouer sur nos terrains et d'en jouir
La seule question à vraiment se poser
Comment trouver le bonheur à jouer
La joie ne peut se partager qu’en équipe
Ce combat ne s’acquiert qu’avec les tripes
Mais difficile de combattre tout seul
Un Golgoth sans ses equipiers est veule
Voilà ce que doit enseigner la FFR
Dans les cours des écoles comme dans les EDR
Cette esprit d’équipe et de partage
Cet enchantement pour tous les âges
Les anciens, les grands noms ne peuvent rien
Si les jeunes ne viennent pas dans un match avec entrain
Seul dans nos textes devons nous retrouver le bonheur
De jouer ensemble plutôt que des plans appris par cœur
Jeanne au secours !Non, j'deconne.
SupprimerAllez le Gé
pour rire :
RépondreSupprimer"L'erreur de coaching de Noves personne en parle ? Il fallait titulariser Teddy Riner, invaincu contre les japonais depuis des années. #FRAJAP"
C'était 1 samedi sur la terre...
RépondreSupprimerDes moineaux fébriles avec pourtnt un serin, cherchaient leurs nourritures terrestres dans ce new gazon, pas bio mais sans glyphosate. Le plastique C'est fantastique, nouveau refrain fétiche de Jacky (l'autre à l'écharpe blanc bleue), appâté par les zeuros sonnants mais trébuchants pour ce 1er match.
Quand soudain, un vol de toris rayés rouges et blancs surgit hors de la nuit et piqua sur les moinillons. Comme un ouragan, un vol de corbeaux noirs qu'ils n'avaient pas vu arriver.Au secours, Zorro... Car ces oiseaux du levant n'étaient visiblement pas venus enfiler des perles à bord de cette arène à évènement. Plutôt événement, celui d'hommes beau coup plus vertueux pour prendre possession de ce sport et y tenir un rang en vue de 2019 que les nôtres auront du mal à occuper, à la vue de cet automne couchant. Car ce piqué jap aura finalisé le neź français dans sa merde👇 Car dire qu'on attend depuis trop longtemps une danse franche du flair est un doux euphémisme. Mais en guise de ballet, on peut droit qu'à une danse de Saint Guy, plutôt last walz ou last dance selon affinité... celle ci n'étant pas au rendez vous avec un public exaspéré de faire le pied de grue pour enfin un envol de perdreaux, qui restent de 6 semaines et sans chef d'esquadrille.
Par contre, des "braves blossoms" ayant laissé entrevoir en 2015, l'éclosion d'une fleur en voie de se vendre aussi bien que la rose, la fougère ou le charbon. Leur nom, ils le signent à leur pointe de vitesse, 1 V qui veut dire Vainqueur. Car au delà du nul flatteur pour les coqs, les toris restent seuls gagnant à l'issue de ce match.
Un fonds sans fin (faim ?) en attendant peut étre un jour, le chant des partisans effaçant le chant du refus...
Rectifs: pourtant un serin...
SupprimerPlutôt avènement...
On eut droit
Le plus désolant dans cette équipe de France actuelle, c'est qu'elle donne l'impression de transformer en plomb tout ce qu'elle touche. Et donc les jeunes joueurs si dynamiques une semaine auparavant, qui ont paru éteints, au niveau du médiocre jeu pratiqué.
RépondreSupprimerC'est peut-être ça la différence: mardi dernier, à match sans enjeu à zéro cape, jeu enlevé; samedi soir, trouille de perdre et de se ridiculiser devant la France du rugby, jeu lentissime et prévisible, identique à ce qu'il est depuis trop longtemps, contrastant avec la vitesse et les enchaînements huilés des japonais, qui ont encore progressé depuis 2 ans. Eux.
L'autre soir, analyses opposées Chabal-Heymans: celui-là prône un regard neuf et extérieur (prêchant pour la paroisse fédérale ?), celui-ci pour une remise en cause des joueurs eux-mêmes avant de penser à la responsabilité première de Novès et de son staff.
Les 2 se tiennent, mais on fera remarquer que même avec un regard extérieur, si les moyens et le milieu ne suivent pas, le mal perdurera; d'autre part, si les joueurs sont les principaux fautifs, comment se fait-il que le staff, dont c'est le boulot et qui a eu le temps de les faire travailler tout en intégrant des têtes nouvelles, n'a pas réussi à remettre ces mêmes têtes, novices comme expérimentées, à l'endroit ?
Un beau jour,
RépondreSupprimerNon c’était la nuit
Dans un stade, les français endormis
Quand soudain, une furie japonaise
le beau jeu en genèse,
Contre des joueurs obèses.
Lentement, aux jeux déployés,
Lentement, je les vis tournoyer.
Nos joueurs sur le terrain, noyés
Comme tombé du ciel,
Des essais vinrent se poser.
Ils avaient les yeux couleur rugby
Et des ailiers qui fendaient la nuit
Et devant, des avants de mille feux,
beau jeu roi couronné
contre de bien pâles bleus.
La vitesse, ils nous mis en joue.
Les français lents n’ont pas tenu le coup
C'est alors que je l'ai reconnu :
Surgissant du passé,
le jeu était revenu.
Dis Nippon, O dis, emmène-moi.
Retournons au pays d'autrefois,
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Un jeu très emballant
Des passes et évitements
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, le beau jeu des bleus et blancs,
Comme avant, allumer le soleil,
Jouer avec merveille
être des joueurs sans pareil.
Le nippon, surgit de son aile
Prit son vol pour des passes irréelles.
Quatre passes, des ballons dans la nuit,
Une arme, un très beau rugby.
J'avais froid, il ne me restait rien.
Les français m'avaient laissée
Seule avec mon chagrin.
Un beau jour,
Non c’était la nuit
Dans un stade, les français endormis
Quand soudain, une furie japonaise
le beau jeu en genèse,
Contre des joueurs obèses.
LE GEAI ÇA ME BARBERA BARBARA
Je ne crois pas plus à l'homme providentiel que je crois au coupable idéal.
RépondreSupprimerNovès, comme PSA, Lièvremont &co avant lui n'est que le doigt du sage qui montre la lune.
Manger un surnombre, être en retard dans les rucks, ne pas se montrer agressif en défense et attendre les vagues, aller au sol à chaque impact sans chercher à joueur debout, le manque de soutien pour ce même jeu debout , tous ces ingrédients sont les bases du rugby international. Or ces base, on peut être champion de France sans les avoir (coucou le CO et RM92), on peut être titulaire dans son club du haut de tableau de FLOP14 sans en maitriser la moitié, on peut avoir des gros contrats sans être capable de même comprendre ce que veulent dire les 2 mots "intelligence situationnelles".
Alors ce n'est pas un sélectionneur, fut-il assisté d'une pléthore d'aides en tous genres, qui leur inculquer ce qui n'est pas exigé d'eux les 40 semaines de l'année où ils sont en clubs.
Ce n'est, je pense, même pas un problème de génération je m'en foutiste ou déconnectée de quoi que ce soit, c'est simplement que notre championnat domestique ne demande pas de joueurs possédant le niveau technique requis pour faire bonne figure en test match. point.
Pourquoi toutes ces fautes de mains ? peut-être simplement parce que les joueurs français ne sont pas formés pour le jeu "à la Novès". Dès qu'ils enchainent 3/4 passes on le sent en sur-régime prêts à exploser, presque surpris d'eux mêmes !
Je ne crois pas non plus à la peur de mal faire. La peur de mal faire, ils l'ont tous les WE en FLOP14. le match de Lyon cité un peu plus haut dans un post est l'exemple de ce que développait en réponse à un commentateur : quelle opposition avions nous en face ? de "petits" blacks, empruntés, vraisemblablement en vacances anticipées, pas à même de nous punir copieusement comme l'ont fait les titulaires 3 jours plus tôt. Et surtout un style de jeu et une défense permissive laissant plus temps pour développer nos actions.
Vous citiez Iribaren, très bien. Mais avec le pack en toc qui sera devant lui, il ne sortira pas les ballons plus vite qu'un Dupont ou un Serin.
Après ce dernier match international et celui d'hier soir, je ne suis plus pessimiste, je suis résigné. Au moins à court-moyen terme.
Jonny Wilkinson : Plus de 12 ans en équipe nationale d'Angleterre, considère comme un des meilleurs joueurs au monde.
RépondreSupprimerSoumis à deux types d'entraînement. Anglais et ...Toulonnais.
Probablement a t il dû se soumettre aux séances telles que décrites de musculation ou autres apprentissages de schémas de jeu proposés par le club Français. Ce type d'entraînement a t il eu une conséquence sur sa façon d'appréhender et de distribuer le jeu collectif, sur ses performances individuelles de buteur ?
Pour mémoire, Mourad est allé chercher Wilkinson perdu pour le rugby sur blessure récurrente de l'épaule ... Bodybuildé, strappé comme un gladiateur, il est revenu à son meilleur niveau (personne n'a jamais rien su du secret de sa guérison).Pour le buteur, c'est le travail avant tout et l'orgueil de montrer à sa mère patrie quelle a eu tort de le mettre au placard.
SupprimerEn même temps avec England 2003 et le triplé varois on parle d'un Rugby qui eut payé mais qui paye plus !
SupprimerWilko était décisif derrière un pack impérial, mais pour peu que le premier Betsen venu ne soit pas trop collé aux tâches ingrates il redevenait très humain, le garçon.
Allez Chevreuse
tout à fait Thierry ! Mais pour les matchs décisifs, sa patte faisait la différence bien souvent.
SupprimerAllez Serge !
l'occasion de penser à Codorniou qui d'ailleurs a eu maille à partir avec qq pontes de la fédé. Moi ce qui m'a touché c'est son passage de Narbonne où ça jouait avec un fort décalage et le Stade où ça jouait à plat avec une adaptation rapide et plus que concluante. On le surnomme aussi "le petit prince"
Supprimer30 000€ GN, YB la moitié et JD le tiers, coût du licenciement 2,3 M€ ... Une balance du staff du XV de France sur RMC dénonce le comportement calamiteux des joueurs, son nom ? Urios qui soufflette Galthié, Clerc qui va se plaindre à Mr Ruiz parce qu'il a reçu une gifle de Caminati, lui le gendre de GN ! C'est quoi ce bordel ? Du rugby ? Messieurs sortez les roubignolles car ça pue le rugby collabo ... À vomir en plus de la misère du jeu ...l'argent corrompt et nous allons devenir des foireux pour ne pas dire des gonzesses. Finalement, jadis les règlements de compte se passaient en famille en bonne intelligence enfin presque 😂🥂. Le rugby perd ses valeurs à une vitesse vertigineuse ... Très inquiétant
RépondreSupprimerJe pensais exactement à ça hier Tautor... Ça pue.
SupprimerChar ecrit: il existe une catégorie d'hommes qui arrivent en avance sur leurs excrements
SupprimerPimprenelle. Un Wilkinson ou un Vito (ou un Conrad ou un Slade et bien d'autres) ont suffisamment de personnalité pour résister aux mauvais traitements des méchants clubs français, qui ne sont tout de même pas assez bêtes pour s'entêter. En revanche, on peut noter que ces gars ont ou ont eu davantage d'influence positive que nos jeunots de génie, supposés incapables de s'opposer à la machine à broyer les soi-disant talents.
RépondreSupprimerSir Jonny. Le plus admirable, c'était son respect immuable du jeu et des fondamentaux qui en découlent. A 35 ans, il se comportait toujours comme un junior zélé.
Dans un ordre d'idée très voisin (la chasse aux préjugés tenaces), moi aussi j'ai ma question : comment expliquer que les Blacks en fin de tournée aient abattu les Gallois à Cardiff, cinq essais à deux, avec moins de 35 % de possession, la première ligne entière à l'infirmerie, Kieran Read absent, son intérimaire novice et un carton jaune ?
Charles,
SupprimerJe te pensais moins béotien que ça. Quelle est la différence entre le 1e mondial et le 7e mondial ? 65 %.
Pour changer de sujet, le calendrier du Père Noël vient de sortir, n'hésitez pas c'est le ciber day 🍾😍
RépondreSupprimerhttp://www.lerugbynistere.fr/amateur/photos-le-calendrier-tres-sexy-des-feminines-de-la-valette-2711171700.php
oh zut alors : elles ne jouent pas à la marelle ?
SupprimerPas encore. Elles cherchent un manager expérimenté de niveau international 😉🎅
Supprimerqq'un demandait pour l'essai d'IMMOF, pardon pour l'orthographe, je confirme qu'il part bien derriere, 20 à 50cms, donc essai sans pb
RépondreSupprimerOn entends de plus en plus des critiques sur un stade avec un toit perenne et des revetements synthétiques ici et ailleurs. Mais c'est dans l'évolution des choses de la vie, et donc va falloir s'y faire. Conséquence pour notre rugby, plus de vivacité, plus de vitesse , plus d'adresse et donc moins de temps pour la fonte et plus pour la passe.
RépondreSupprimerSommes d'accord sur ce coup, Georges, du moins pour la pelouse;Et si en plus ça file le cancer aux jap's !
RépondreSupprimerUn peu moins, le toit fixe, jouer dans une boite ça m'inspire moyen,j'ai peur que le jeu sente des pieds.
Allez Chevreuse
Découverte d'un nouveau site web de streaming de rugby à l'adresse : http://livetostream.fr
RépondreSupprimerOliv
Le "chant du refus", certainement.
RépondreSupprimerMais, aujourd'hui, je pense qu'il faut entrer en résistance et entonner le Chant des Partisans. Avant, si tout se passe bien, de pouvoir s'exprimer sur le Chant du Départ", petit frère de la Marseillaise et sa "victoire en chantant", qui nous "ouvre sa barrière"...."Tremblez ennemis de la France"....
Mais ne rêvons pas. Nous n'en sommes pas là...Encore bien loin!
J'y pense, j'y pense, André. Patience. C'est pour bientôt, le grand jour...
SupprimerChar encore, c'est en son honneur qu'on inventa le mot charisme ( jolie trouvaille Ritchie) :
SupprimerRedonnez-leur ce qui n'est plus présent en eux
Ils reverront le grain de la moisson s'enfermer dans l'épi et s'agiter sur l'herbe.
Apprenez-leur, de la chute à l'essor, les douze mois de leur visage,
Ils chériront le vide de leur coeur jusqu'au désir suivant;
Car rien ne fait naufrage ou ne se plaît aux cendres;
Et qui sait voir la terre aboutir à des fruits,
Point ne l'émeut l'échec quoiqu'il ait tout perdu.
Si la coupe du monde avait eu lieu en Afrique du Sud, au moins les joueurs ils seraient restés dans le bus. Plaisanterie mis à part, le malaise est bien là.
RépondreSupprimerIl faut en sortir, de la malaisie bleue. J'y travaille. Rendez-vous demain. nouveau blog.
SupprimerNouvelle chronique, pardon...
SupprimerTautor de 21h46. J'avais promis de ne plus utiliser le second degré ici et puis, le naturel... Toutefois, je croyais que tu serais un des derniers à ne pas piger. Que d'erreurs ! Tu t'entêtes et tu te tues. Désormais, je causerai comme à la buvette, en roulant les R.
RépondreSupprimerCharles René Henri de La Boétie
SupprimerJe reconnais en toi cet esprit bordelais et rabelaisien et je suis le premier à le souligner comme tu dis ! Je suis du pays des ânes de montagne. La prochaine progéniture au lieu de l'appeler "Gégé" nous l'appellerons "Charles André" Grand Duc de Gironde car un peu de noblesse n'est pas pour froisser un âne et il aura droit au Rrroulement de tambourrrr dès son intronisation à la buvette 😉🍾🥂🎅
et une fraise, une !
RépondreSupprimerNon, je n'ai pas encore ( enfin pas complètement ) perdu la tête, c'est juste que mon avatar avait disparu au hasard d'une mise à jour hasardeuse et finalement périlleuse . J'ai donc réussi à ramener ma fraise, d'où ce post de victoire : curieux comme vaincre le numérique peut me mettre en joie ... Et retrouver ma chère disparue, compagnonne de posts, un soulagement .
SupprimerC'est que mon bon monsieur tout disparaît si l'on n'y prend garde : les illusions, les avatars, les blogueurs du club house, les victoires du XV de France, les Guy Novès bientôt .Il était là, et pfuitt ! Fini ! Au Guy l'An neuf . Alors qui pour prendre la relève ? Qui pour perdre ses cheveux ou prendre des cheveux blancs ? Qui pour passer des nuits insomniaques et des soirées somnambules ? Qui pour affronter la presse, le public et le blog ? ( surtout le blog )
Avis de recherche
Tu es paranoiaque, schizophrène, un peu dépressif et légèrement maniaque ? Alors viens ! Le XV de France t'ouvre les bras . Tu trouveras à Marcatraz l'espace riant dont tu rêvais . Avec ton staff tu pourras construire et déconstruire inlassablement une équipe - ou deux voire trois ! - . Tu pourras affronter les meilleurs du monde et apprendre à supporter la défaite . Mieux que le Monopoly, plus angoissant que le 1000 bornes, deviens sélectionneur du XV de France . Apprends à échapper aux ruses de tes adversaires et conduis tes hommes à la victoire ! euh enfin ... presque !
PS : j'ai une question, est-ce que le sélectionneur peut être une sélectionneuse ?
bien sûr, il y a des arbitres femme, donc elles savent de quoi elles parlent.
SupprimerJe pense qu'une sélectionneuse française, nous ferait jouer dans la finesse et un peu moins dans la golgoth Mania.
Un peu plus dans l'intelligence et l'évitement.
Bonne idée Sylvie, nous allons dans change.org et lançons une pétition.
Jour de marché !
RépondreSupprimerPlus que le ciber monday, le poste d'entraîneur de l'EDF fait saliver une kyrielle de prétendants. Elles sont toutes là les teignes du rugby français, sorties de nulle part mais bien présentes pour courtiser le roi Bernard 1er et son prélat Saint Simon ! On n'invente pas l'histoire ni le fil à couper le beurre pour cette tragique comédie ! Chacun a sa recette pour guérir de la vérole et des verrues notre rugby national. L'encyclopédie universelle n'est plus la référence ad hoc et les mots et les maux font la fortune du mur et du papier. Qui a la lucidité de croire que demain le Rédempteur va nous sortir de la crèche "le petit Jésus ovale" ? Toutes les chapelles y vont de leurs refrains, de la bénédictine et du tocsin pour rallier la cause à la vertu. Soyons honnête et sérieux quand on sait qu'il y a de moins de moins de paroissiens ovalesques et qu'une poignée de chanoines verrouille à elle seule l'ensemble du rugby français ! D'ailleurs, personne n'a eu l'idée d'aller demander au Père Claude son avis sur la question ! En effet, l'avenir du rugby français relève t-il de l'ordre philosophique ou de l'esprit cartésien ? Inutile d'attendre une réponse, ni de lui, ni du prélat, trop préoccupés par les cheikhs emplois services ! Reste Nanard 1er, pas le footeux, mais son cousin l'inverse du roi ! Des idées perlées, il en regorge au point qu'aujourd'hui il lui faut 15 jours pour trouver une malice ou une hostie pour sauver l'EDF du marasme actuel. Cette image ou caricature d'Epinal est nauséabonde au possible car la cupidité, la faisanderie et l'agnosie sont au rendez vous des points cardinaux, ceux la même qui, par géométrie, devraient échafauder le rugby de demain. Votons, soupirons, cancanons, vociférons, le mal continuera de faire son beurre car l'argent est sans odeur !
Urgence absolue : supprimer l'encadrement. Tout candidat à un poste sera déclaré inéligible, puis fusillé.
RépondreSupprimerTiens, à propos : les féminines du monde entier font de sacrés progrès. La môme Woodman pourrait postuler au numéro 14 bleu, sans problèmes.
Tiens, à propos : les résultats de notre équipe de VII sont aussi désolants que ceux du XV. Corrélation ?
Tiens, à propos : c'est quoi, c't'embrouille Maestri-Bruni ? L'ex-Toulonnais a-t-il volontairement fait bobo à l'ex-Toulonnais ?
Ca va être le contraire, Charles. Encadrement pléthorique. Presque un technicien pour trois joueurs. Comme dans le sud.
SupprimerSais pas si le plus d'encadrants changera grand chose, même je pense qu'au contraire ce serait bien de donner toutes les clés de l'EDF à ses joueurs, juste une petite équipe d'encadrants autour du terrain et surtout pas s'occuper de rugby et de jeu.
SupprimerA mon sens ce ne pourrait être pire, et puis on verrait bien si ces types ont de la moelle, du caractère, et de la suite dans les idées quant à savoir à quoi ils jouent, et comment, et avec qui, et POURQUOI ??????????????
Je me disais depuis si longtemps -à chaque renconntre de cette EDF- que c'était un vilain moment à passer, juste un moment, que tous nos brillants techniciens et joueurs finiraient pas résoudre les tracas qu'ils rencontraient sur tous les terrains du monde, et qu'il fallait donc continuer à y croire, mais cette dernière tournée a asséché le petit espoir qui me restait de voir nos coqs redresser un peu la crête et retrouver les vertus de notre jeu favori. J'ai beau essayer de trouver des raisons d'espérer, bernique, que dalle, nada, rien, j'y arrive pas, la tâche m'est insurmontable et je suis rempli de chagrin.
RépondreSupprimerAutour de moi je me rends compte que les plus jeunes que moi dans les clubs autour, sont bien moins affectés par la bouillie de rugby de notre EDF que je le suis, le spectacle ne leur serre pas le cœur, tout juste regrettent-ils la défaîte, le contenu n'est pas important, mais gagner ça serait bien, épicétou !!!!!!!!!!!!
Donc j'ai perdu mon rugby, quelques marchands et maquignons l'ont vendu au plus offrant, et avec lui s'en sont allés ma jeunesse, le grand vent des débordements sur les ailes, les saillies plein fer dans l'axe de l'adversaire transpercé, le défi homme à homme, cadrage-débordement, la passe au contact, la relance de son en-but, la feinte, la croisée le redoublement, la dure bataille des regroupements ou jamais aucun membre de la famille ne s'échappait.............
Est-ce que tout cela est perdu, ou cette période triste n'est-elle qu'un parenthèse après laquelle les hommes du rugby retrouveront le vent du large, l'envie et la liberté d'un jeu que l'on ne saurait corseter indéfiniment, au risque de voir tous ses joueurs s'en éloigner, ses supporters s'en détacher, tristes mais résignés, le cœur à marée basse, serré à la seule évocation d'un vestaire aux odeurs d'huile camphrée, d'un bus mis sens dessus-dessous, d'un siège social renversé, de nuits sans fin et de petis matins cotonneux !!!!!!
Et si, comme me le disent les plus jeunes, mon rugby de papa est bien mort en enterré, alors la douleur palpable ne me passera pas, mon rugby perdu perdurera, là, comme l'ovale reçu dans le berceau de mes bras, et le temps qui avance jamais n'altérera la douleur, mes souvenirs demeurent, rugby je finirai sans doute, à ce rythme, de te pleurer, mais jamais, jamais je ne t'oublierai, n'en déplaise aux fossoyeurs d'aujourd'hui.