Sur ce plateau, la température est tombée de plusieurs degrés. Saturé de buzz et de brèves, j'y effectue un retour aux sources, moi dont le père est natif de Lembras. Belvès reçoit Sarlat. Recevoir prend là tout son sens profond. De cette chaleur humaine qui donne au rugby de terroir une saveur sans pareille. Quand s'est ouverte peu après midi la salle de réception sur de longues tables achalandées depuis déjà un bon quart d'heure autour d'un potage bouillant, montait le brouhaha des échanges passionnés, dirigeants, invités, visiteurs et partenaires mêlés. Une invitation à ne pas manquer.
Nous sommes quelques amis choisis par Montaigne et La Boétie, serrés comme liés, et autour de nous défilaient les bénévoles dans un ballet de plats copieux à passer. Nos échanges peinent à prendre voix, couverts par les annonces des résultats de la bourriche dont on sait au moment de sortir nos billets que les bénéfices vont directement dans les caisses de l'école de rugby. Personne n'est venu là pour prendre mais bien pour donner. Servir. Ce verbe trouve échos dans cet avant-match embué, terminé par un café soutenu.
En lever de rideau, la réserve de Belvès prend la leçon, donnée par celle de Sarlat; mais son avance au score est telle que ces juniors barbus se laissent aller au plaisir du jeu sans contingences sous les applaudissements d'un public déjà compacté dans l'unique tribune aux bancs de bois, rehaussés par quelques cris d'encouragements dont on remarque qu'ils émanent d'une brochette de jeunes filles bourgeonnantes venues se faire entendre et capter un regard.
Le soleil disparait à la mi-temps. Et du coup la température descend encore d'un cran. Mais pas l'intensité du match entre équipes premières. Menés à la pause, les joueurs de Belvès ne se sont pas réchauffés dans le vestiaire, non, ils sont revenus illico sur le terrain, visages fermés, vexés. Décidés. Il y avait là un Géorgien sosie de Gorgodze, deux Iliens vite blessés, dont l'un - centre casqué - sur commotion, et quelques beaux gabarits. Une chandelle, un groupé-pénétrant et une bagarre générale plus tard, Belvès prenait son match en mains. Mais perdait un de ses piliers sur carton rouge, note artistique décernée pour un crochet du droit devant l'arbitre.
En supériorité numérique, Sarlat remontera une partie de son handicap au score, 34-25, fiertés intactes des deux côtés. Un fiston est sur la feuille de match, et son père partage avec moi un corona. Chacun des spectateurs a d'ailleurs un ami, un voisin, une relation ou un membre de sa famille sur le terrain. Le jeu ? Plaisant. Du rugby engagé et pas seulement frontal, de belles percées proprement conçues, des ballons portés à dix et plus quand il le fallait, du jeu au pied d'occupation, de gros tampons, de la solidité dans les rucks, de la solidarité partout.
Ce dimanche de Fédérale 3, personne autour de moi n'a évoqué le XV de France ou l'affaire Laporte/Flessel qui alimentent pourtant les médias. Les événements d'en haut n'influent pas sur le rugby d'ici, lequel relie toujours avec autant d'élans les êtres par un dimanche d'automne qui ressemble déjà à l'hiver. On se donne rendez-vous au match retour, pour ce qu'il promet. La veille, Castres a écrit son histoire à Ernest-Wallon, mais je n'ai pas vu - mais pas cherché non plus - le grand écran plat qui doit servir dans les campagnes à suivre la dernière rencontre de Top 14 de la journée.
retour au source en fait, si ce n'était que cela le rugby, le PARTAGE des amitiés, la chaleur des bancs de bois, un cigare, un demi, et surtout ce ballon qui vit sur le terrain des choses simples, en fait loin de ce brouhaha médiatique.
RépondreSupprimerBravo et merci pour cette description.
J'aime ce sport pour tous ces moments.
En fait, ce blog ne devrait parler que de ce rugby là, l'autre ce n'est que du spectacle.
LE Gé je te remercie pour le partage des choses simples
Merci le Gé. C'est effectivement ça. Des choses simples mais tellement vraies. Ils m'ont fait du bien, ces quatre jours en Périgord. Aux sources.
Supprimer"Ce qui me frappe, chez moi, et il n'y a pas de quoi me vanter, c'est la contradiction. Vous me voyez sur mon fil,un balancier à la main, entre deux tentations ? L'ordre et le désordre,une grande gaieté et le chagrin, le silence et la parole, ne rien faire et travailler, l'indifférence et l'attachement ... Un coup, je tombe d'un côté ; un coup, je me rejette de l'autre. Est ce que tout le monde est comme ça, hésitant, cyclothymique, toujours en train de changer, jamais très sûr de soi, tantôt fou de bonheur et tantôt accablé ?..."
RépondreSupprimerLe rugby est ainsi ; exaspérant et sublime "tout ce qui est plongé dans la vie et dans le temps est frappé d'incertitude ... je ne cesse de me dire que j'aurais dû prendre un chemin différent, que j'aurais mieux fait d'être un autre .... il y a une fêlure entre moi et moi qui ne demande qu'à se rouvrir . Je suis de la famille de ceux qui s'interrogent sans fin sur eux-mêmes et sur le monde et dont le ressort est l'insatisfaction ..." ainsi pourrait parler le rugby s'il avait une voix .
J'ai pensé toute la journée à ce balancier - que nous avions longuement évoqué- à "ordo ab chaos" à tous ces thèmes finalement profondément philosophiques que nous brassons sans cesse, et puis ce texte de Jean d'Ormesson s'est imposé, il s'intitule "une branloire pérenne" c'est de Montaigne, dont Jean d'O se réclamait autant que de Chateaubriand .
« Le monde n’est qu’une branloire pérenne : toutes choses y branlent sans cesse, la terre, les rochers du Caucase, les pyramides d’Égypte, et du branle public, et du leur. La constance même n’est autre chose qu’un branle plus languissant. » Voilà Richard ce que m'inspire ta chronique : quand tout bouge ainsi, il faut essayer de trouver un équilibre . Toujours le balancier ...
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SupprimerBien tourné, Sylvie. Je n'en suis pas étonné. Tu captes le métatexte, ce qu'il y a avant l'écriture. Montaigne, oui. Et La Boétie pour la servitude volontaire dans laquelle nous nous plongeons parfois. Ton histoire d'O est pleine d'à-propos. Dans l'alignement. Mais je ne me sens pas, contrairement à lui, insatisfait, ni fêlé au sens de la cassure. Plutôt rempli par tout un tas de sentiments qui ne sont pas contraires mais complémentaires. Du coup, oui, ça balance. Pour l'harmonie plus que l'équilibre, si tu veux tout savoir.
SupprimerBiz
"Il faut que tout change pour que rien ne change"
RépondreSupprimerCe rugby là ne changera jamais, ses racines sont trop profondes, les arbres ne touchent jamais le ciel et les racines restent toujours dans la terre.
Les racines de notre rugby resteront dans cette terre avec ces gens.
Le Gé
Il me semble, Gérard, que tu détournes à notre profit cette citation de Lampedusa. Mais c'est heureux.
SupprimerPendant que je regardais cette rencontre je me disais qu'à la même heure, presque de la même façon, ce dimanche, le rugby réunissait un peuple ovale. J'ai fais le tour du terrain, derrière le public, marchant pour écouter les brèves de main courante. Il y aurait de quoi écrire un livre chaque dimanche. La source est fraîche, très, mais vivifiante, ô combien.
Il est peut-être la l'équilibre, chez les pratiquants modestes mais passionnés.
RépondreSupprimerComme Richard en assistant aux prestations de mon vieux CAC une ou deux fois l'an j'ai l'impression que ça fonctionne toujours, que finalement pas grand chose ne change, et c'est bien .
En conséquence le bon docteur Zan Lou vous préconise encore une fois une bonne dose de talenquere qui va bien, avec un zeste de club house pour pousser.
Allez les petits.
Quelle est la posologie, docteur ? Deux fois l'an ?
Supprimerla pause au logis c'est tous les jours !
SupprimerA vos âges, deux fois c'est le bout du monde Messieurs !! "Que dis je un pied de nez .. c'est deux corona ... une faena ! Aimez vous à ce point le bouillon que socratiquement vous vous préoccupâtes de le partager façon Montaigne et Boétie ? Ça Messieurs, pour pétuner et pérorer avec autant d'élégance vous en serez abreuver ! Allons gardez la tête froide de peur que l'En Avant ne tombasse sur la godasse ! Si vous aviez un peu d'esprit et de bouteille Messieurs, vous seriez que point de Cyrano sans un bravo ! Et que point d'automne sans besogne n'entrave l'hiver sans un couvert ! N'oubliez donc pas que ce nez sans connaisseur ni admirateur n'est point Pygmalion mais tout au plus Achille et son tendon ! Je vous salue donc Messieurs d'un pic, d'un roc et d'une cape d'un revers de nez !
Supprimer"La sage Pénélope
SupprimerNe fût pas demeurée à broder sous son toit,
Si le seigneur Ulysse eût écrit comme toi,
Mais pour le joindre, elle eût, aussi folle qu'Hélène,
Envoyé promener ses pelotons de laine !"
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RépondreSupprimerMerci Richard de ce partage simple d'un après midi de rugby simple ; c'est à dire amitié, bière , cigare , quelques bouffes pour envelopper tout cela d'une chaleur humaine !
RépondreSupprimerj'aurais aimé être là pour retrouver ces odeurs de mes années passées !
Une bise à tous du fond de la haute savoie où je passe 3 jours
Ah ah, Marc, tout à fait ça... Mais s'il faisait chaud dans les cœurs,il faisait quand même très froid dans la tribune, je t'assure. D'ailleurs, j'ai chopé une angine.
SupprimerEffectivement, Ritchie, ton nouveau billet trouve les mots qui me font défaut pour évoquer le plaisir (c'est plus que cela...) de ces rencontres de fédérale ou de série dont mon club ne s'est échappé que fugitivement. J'ai été d'autant plus heureux de le lire qu'il vient de quelqu'un dont le focus est professionnellement orienté vers le rugby d'élite.
RépondreSupprimerIl vient renforcer ma conviction que le renouveau du rugby que nous attendons tous ne peut passer que par une émancipation totale du rugby-business, aux conditions imposées par la Fédération. Celles-ci incluraient l'interdiction au rugby-business d'avoir des équipes de jeunes, d'espoirs et des centres de formation; l'arbitrage, comme le suivi médical et probablement la discipline resteraient aussi sous gestion fédérale. Les sociétés de rugby d'élite conserveraient l'obligation de mettre leurs joueurs à disposition des équipes nationales et s'acquitteraient d'une redevance au bénéfice de la Fédé (comme c'est déjà en vigueur, c'est juste le curseur qui devra être déplacé).
Dans cette nouvelle structuration du rugby, la fédé pourra plus efficacement aider les clubs amateurs ou semi-pro (fédérale1 et ex proD2 + ex T14 non volontaires ou admis dans la ligue fermée) à retrouver un mode d'existence moins ubuesque, sportivement et économiquement.
Pendant que je rédigeais ce pensum répétitif, j'ai reçu le calendrier scolaire de nos mini-tigresses too-much picales : Y aura donc pas Treignac pour moi en avril mais baby-sitting down-aside
a vida não e sempre justa...
"Légende d'Automne"...
RépondreSupprimerNous nous approchons donc de l'Hiver, ce 21 décembre très exactement. Derniers soubresauts avant l'extinction des feux...Serait-ce la fin d'un certain rugby, que l'on ne peut retrouver que dans ces territoires encore attachés à une certains image, un certain art de vivre...? Mais qui dit automne dit hiver et retrait de la sève vitale. On ne peut qu'espérer le retour du Printemps et le renouveau avant la pleine explosion de l’Été et d'un nouvel Age d'Or, qui sait?
Par ailleurs, pour un amateur de Jim Harrison et de ses "Légendes d'Automne", on ne peut pas faire autrement que de chercher à établir un lien. Ce "s" manquant, à l'image du "e" manquant de "La disparition" de Georges Pérec, est certainement signifiant. Peut-être, tout simplement, preuve de modestie face à la figure tutélaire du grand Jim. Et puis, il nous dépeint, un peu avant "Dalva", une sorte de fresque des États Unis d'Amérique, et, donc, un tel tissu d'histoires qu'il (le tissu) ou qu'elles (les histoires) méritent, ces histoires, l'adjonction d'un "s". Sans doute qu'à l'histoire de notre Rugby, le terme de "légende" soit suffisant.
Pour faire le lien avec la chronique précédente, je dois dire que l'analyse de Michael Tapiro du Figaro, transmise par Tautor, m'a particulièrement intéressé.
Cette trilogie, professionnalisme furieux en France suite à la crise des "subprimes", associé à la mise au frigo à Marcoussis des espoirs séparés, donc, de leur milieu naturel et, de part le fait, la modification fondamentale de la vision globale d'une activité culturelle à une profession, m'a parue -cette trilogie- tout-à-fait éclairante. D'autant plus qu'il peut comparer à d'autres activités sportives comme le foot et le hand et montrer les différences fondamentales dans leurs fonctionnements. Toutes ces activités ne procèdent pas des mêmes ressorts ceci expliquant cela...Il est possible de développer...
Pour ma part, cette volonté "d'industrialisation" d'une activité éducative, culturelle et récréative comme le Rugby m'a toujours parue complètement aberrante. Car, il faut le dire, le fait d'être -comme pouvaient l'être les Lourdais, pour ne parler que d'eux- des amateurs, n'a jamais empêché la passion, le travail intensif et la recherche de la perfection. Je ne pense pas que le monde professionnel, l'industrie, les nouvelles technologie et tout le tintouin ait inventé ce désir de chaque amateur de chercher à se construire, progresser, s'améliorer et prendre plaisir à cela en dehors de tout intérêt financier. Bref, j'arrête cette litanie, je pense qu'elle se suffit à elle même.
Quand même, et pour en finir avec Lourdes, il suffit de lire la page "Wikipédia" du F.C.Lourdais pour y voir sa naissance, son développement, son âge d'or, sa décrépitude et sa mort. Et tout ceci, bien avant notre époque tant décriée. Pourquoi cette incapacité à se survivre? Pas une question d'argent je pense...Lourdes a des moyens suffisants..Et pourquoi un autre grand comme Béziers? Là, je pense que la question du budget a pu intervenir...
Il faut chercher les mécènes.
SupprimerBeguere à Lourdes
Mas à Beziers
Quand la manne s'est tarie le club à périclité.
Comme Quillan avant eux, Lourdes et Beziers étaient des clubs pros. Et l'argent circulait.
Ça n'empêchait pas la pratique du rugby...
Pour conclure et pour en revenir au jeu, au "beau jeu", je veux dire, de Dauger à Castaignède en passant par Bouquet, Bertranne, Codorniou, Sella, Jauzion et tous les autres -parfois encore plus détestés-, pas besoin de chercher midi à quatorze heures et des explications sulfureuses sur le rugby d'aujourd'hui: le ver était dans le fruit! J'ai, en effet, vu, depuis mes débuts rugbystiques, c'est-à-dire vers 11 ans, en 1958, à mon entrée au Lycée, en sixième (je sais, j'étais en retard et j'avais déjà commencé à redoubler, là, mon CM2 en l’occurrence...) cette opposition terrible de certains dirigeants, le plus grand nombre en fait, face à un certain rugby, disons aéré, sinon artistique.
RépondreSupprimerSans parler des équipes de France "sans entraîneur" -peut-on dire du "père Leroux" qu'il était un entraîneur?-, venons-en au premier, Jean Prat. Suspect et assez rapidement éliminé. Restent les suivants et, parmi ceux-ci, une lignée commune dont le seul but a été d'éliminer successivement tous ceux qui pouvaient paraître suspects, là encore, à l'esprit du jeu d'équipe solide et structuré. Je nomme, dans l'ordre, Toto Desclaux, père spirituel de Jacques Fouroux, puis Bernard Laporte qui s'en est parfaitement inspiré....Je pense qu'ils ont beaucoup fait pour détruire ce qui était l'un des joyaux de notre couronne.
Fin pour aujourd'hui.
et oui l eternel dilemme
Supprimergagner a tout prix ou avec la maniere
l ere de Fouroux les mamouths
et on bridait les Gallion Cordiornou
tout vient de ce choix
la mort du spectacle
remplace par des seances de motivation extreme
un procede a bannir
on nest chez nous interdit de perdre
et toute la liturgie que cela entraine
une bouffee de jouvence a la buvette de notre ancien club
rien de mieux que de s eloigner de ce rugby de stars et de paillettesle pouvoir aux amateurs
Il faut des hommes entrepreneurs passionnés pour créer des projets qui tiennent la route . Une vision, des objectifs, un savoir étre et une responsabilité régionale. Le 65 a oublié cela en chemin, j'ai dû en partir pour vivre mon rêve. Mes racines me grattent parfois.
RépondreSupprimerC'est toujours bon de revoir le terroir, nous pensons trop souvent quz l'élite nous sauvera. Le monde a changé et change encore. Un projet sans éthique est voué à l'échec. Notre rugby pro en est là sauf à la campagne,il n'y a que l'argent que l'on y apporte. Mais dans les coeurs il y a toujours des idées.
C'est quand les prochaines élections de la FFR pour changer le mode de penser notre sport?
le rugby des campagnes.... parlons en ... le club de ma commune est cette année descendu en 2éme série. A ce jour que des défaites, j'ai demandé qq explications au 1er adjoint communal qui s'y connait un peu, sa réponse: nous avons eu 15 départs pour des clubs où ils allaient "toucher" un peu plus....
RépondreSupprimerA vos commentaires
Effectivement, tout n'est pas parfait. Foin d'angélisme. Mais évoluer en 2e série régionale n'a rien de dégradant. Ca a été mon cas à Palaiseau. Nous sommes situés entre Massy et Orsay, et nous n'avons rien d'autre à espérer que de jouer pour le plaisir. Il n'y a pas un centime à récupérer et beaucoup à donner.
SupprimerDéjà, en 1979, quand j'ai signé à Poitiers, alors en 3e Division, je savais que quelques joueurs avaient des émoluments. Rien de pharamineux mais bon. Nous, les quelques étudiants (deux), n'avions rien à payer (licence, repas) et c'était déjà énorme.
Quand on est monté en deuxième division, il y a eu des discussions sur les frais (on appelait ça des frais). Mais toujours aucune prime de match. En Fédérale, je ne sais pas, je n'ai pas posé le question. Mais je peux le faire.
SupprimerOn perd notre rugby , mais on a perdu entre hier et aujourd'hui deux monuments de la vie Française , entre littérature et chanson, ce sont deux icônes, deux montres sacrés qui sont partis !
RépondreSupprimerJohnny c'est depuis mes 11 ans (1962) jusqu'a ce jour , D'ormesson c'est depuis que j'ai pris plaisir a entendre et écouter des intellectuels me dirent la beauté et la richesse de la vie !
Bonne soirée malgré tout , et depuis hier le rugby passe bien après !
Bises à tous
Alors moi Marc c'est l'inverse. Jamais intéressé ni par Johnny ni par Jean d'O. Je lui préférais Dick (Rivers), au rock plus nerveux. Et puis surtout les "originaux", à savoir Elvis, Chuck and co. Je ne pense pas avoir écouter en entier plus de trois morceaux de Johnny. Sorry.
SupprimerQuant à Jean D'Ormesson, je ne le place pas dans la catégorie des intellectuels. Longtemps je l'ai trouvé rétrograde. Effectivement, il s'est amélioré sur la fin mais pas au point de me permettre de le lire. Je n'ai d'ailleurs pas pu finir un seul de ses livres.
Je les ai croisé à plusieurs reprises quand je bossais à RMC avec Jacques Pessis. Halliday semblait perdu, D'Ormesson très gentil mais imbu. Voilà. Désolé, mais je ne suis touché d'aucune façon. Amitié.
Richard , tu es l'exception , il en faut en toute chose !
SupprimerDick,le rock mais manque la puissance de la voix !
Elvis le dieu , je partage
Chuck , l'extra terrestre !
mais johnny c'est 55 ans de ma vie ....
je ne te savais pas si à gauche pour ne pas aimer d'Ormesson ahahahahhahaha !!!!
A part ça , je vois que tu t'amuse bien avec Gariguette ....et d'Ormeson aurait fait un très bel ailier plein de classe
Cher Marc, rien de cela pour te vexer, c'est juste que je trouve qu'on en fait un peu trop sur la mort de Johnny. Mais je peux comprendre qu'on l'apprécie. Moi, j'étais et je reste plus anglo-saxon concernant le rock.
SupprimerQuant à d'Ormesson, je le trouve gnangnan. Mais là aussi ce n'est qu'un avis personnel.
SupprimerBen oui tout n'est jamais blanc bleu ... ceci dit cette Madeleine de Proust ( Richie en l'occurence ) nous , me rappelle à des très beaux et bons moments , sans se voiler la face sur la qualité du jeu ... Non , du plaisir d'être ensemble tout simplement les mardi , jeudi et Dimanche ...
RépondreSupprimerLe Rugby c'était un trait d'union , une passion ( à des degrés divers quand même ...) qui nous reliait à d'autres , une communauté heureuse de se retrouver sur ce jeu et ce qu'il représente , plus ou moins fantasmé et idéalisé , heureusement d'ailleurs
Je retiens ce que j'ai aimé , le reste ....
Aujourd'hui peu d'opportunité me concernant de replonger avec délice dans une " madeleine " car dans le coin l'hiver est rude , pas de match avant le Printemps maintenant , j'attend donc le tournoi avec impatience je suis certain d'y voir de beau match , les Irlandais , Anglais et Ecossais ont donné de belles promesses en Novembre , les Gallois ? et puis les Italiens et nous ....
Nous c'est la connerie qui nous tue , j'arrête d'écouter des consultants affligeants ( Rugbyrama ) et de lire la Pravda ( jaune )
Montaigne , La Boetie et n'oublions pas Montesquieu qui est venu s'intercaler avec l'Esprit des Lois , d'esprit je n'en vois pas beaucoup ni à la FFR ni à la LNR , des sans foi ni loi beaucoup , j'ai du mal à croire que les mêmes qui nous ont amené la ou nous en sommes nous sortirons de la , mais après tout qu'est ce que j'y connais au Rugby Francais d'aujourd'hui ? Rien , sauf qu' il m'ennuie profondément et ce qui s'y passe est consternant
Forcement ça ira mieux mais on est pas encore tombé assez bas , ça vient mais on y est pas encore ...de ce point de vue la on ne sera pas déçu
Montaigne, La Boetie et Montesquieu. Tu mets qui en numéro huit ?
SupprimerMontaigne et La Boette étaient potes non ? alors à la charnière et Montesquieu N°8 pour n'être pas loin de ces deux la
RépondreSupprimerJe valide.
SupprimerEn huit, fô du lourd,Rabelais!
SupprimerT'es dur avec Midol, non ?
Allez Chevreuse
Oui mais là tu joues comme avec Picamoles... En huit, faut un penseur qui fasse la loi. Il a raison, François : Montesquieu est bien dans l'esprit.
SupprimerEn fait, pour être tout à fait honnête, Montaigne et La Boétie, je les vois davantage au centre. A toi, à moi.
SupprimerNous en avons trois : il en reste douze à sélectionner.
Rabelais en deuxième-ligne. Du solide, du terroir, de l'ancrage.
SupprimerIl en reste onze.
Voltaire à la mêlée, Rousseau à l'ouverture. On dit que c'est de leur faute. C'est toujours la charnière qui prend quand ça va mal... Rousseau libère le jeu de ses entraves et de ses chaînes.
SupprimerPlus que neuf.
Albert Camus à l'arrière. Il était gardien de but et sait bien capter le ballon. Dernier rempart. Parfois un peu étranger aux combinaisons. Style Campese.
SupprimerPlus que huit.
René Char avec Rabelais. Lui était deuxième-ligne par essence. Et vocation. Un vrai de vrai.
SupprimerPlus que sept.
Balzac Hugo Stendhal en 1ere ligne je mets Hugo talonneur ; aura toujours la bouche ouverte pour les chicoter en face
SupprimerVictor Hugo au talonnage. Sacrifié, il a joué en Angleterre. Sur un rocher. Toujours à l'honneur. Et capitaine.
Supprimeret Baudelaire et Rimbaud en flankers poètes
SupprimerGariguette, le comité de sélection est en phase, non ? ah ah ah... J'aime ça. Es-tu sûre que Stendhal avait le gabarit pour jouer à droite ? Fait vraiment sélectionner des piliers de droite et de gauche. Qui sont les références de ces deux paradigmes en littérature, en France ?
SupprimerBaudelaire et Rimbaud, oui, mais à l'aile. Ils aiment s'évader. Au large. Oui, pour Rimbaud, qui part loin. Pas certain pour Baudelaire. Il n'a pas une bonne hygiène de vie.
SupprimerStendhal c'est un pilier moderne : fluide, agile . avec un cerveau aussi .
SupprimerOui, vrai. J'ai vu ses tests sous la Coupole. Mais flanker alors. Parce qu'en pilier, Balzax et Dumas s'imposent, non, par leurs physique. Faut du lourd aux fauteuils... Tu en dis quoi ?
SupprimerBaudelaire, flanker dans le fermé : il a un côté fleur du mâle.
SupprimerIl nous reste à trouver un ailier gauche...
Supprimeret puis le sport est une drogue non ? alors Baudelaire va kiffer grave !
SupprimerOu droit, si on considère que Rimbaud était un peu gauche dans ses déplacements...
SupprimerMaupassant en ailier gauche, sur le banc on met Flaubert sinon il va faire la gueule
SupprimerApollinaire à l'aile droite. Il y aura onze mille vierges en tribunes et pour les troisièmes mi-temps, il est top, parait-il.
SupprimerOh piting, si on ajoute les remplaçants, on n'est pas couchés. Maupassant, il a un côté English. Mais Apollinaire, c'est pas mal aussi pour aller à la guerre.
SupprimerEt Proust, on fait quoi de Proust ? Avec les Barbarians ?
Supprimerpas des vierges Ritchie ! tiens, pour le coup ( !) ça serait marrant en tribune ....
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerProust ? y tiendra pas la 3e mi temps il se couche toujours de bonne heure
SupprimerBen moi j'en ai entendu quelques unes, de vierges, à Belvès encourager les juniors du lever de rideau et pour l'ambiance c'est sympa, je t'assure...
SupprimerOk, on sort Proust. Il n'est pas très en forme, de toute façon. Toujours allongé.
SupprimerApollinaire a parlé de "verges" ... ça serait donc marrant en tribune, ( surtout 11 000)
SupprimerJe sais, mais on peut panacher ;-)
SupprimerLe comité de sélection de Côté Ouvert (François, Jan Lou, Gariguette et Ritchie) a décidé de composer ainsi son XV de France des Illustres. Du quinze au un.
RépondreSupprimerCamus - Apollinaire, La Boétie, Montaigne, Rimbaud - (o) Rousseau, (m) Voltaire - Stendhal, Montesquieu, Baudelaire - Rabelais, Char - Dumas, Hugo, Balzac.
Pour les explications, lisez plus haut.
En une heure et douze minutes.
SupprimerNe pas oublier le Breton ,le vicomte de St Malo :il nous faut un politique pour les diriger,je recommande Chateaubriand.
SupprimerBernard Landais
Chateaubriand, aux cuisines. Il sait cuisiner les steaks.
SupprimerTrès bel article, quelque peu bucolique, je pense à Millet bien sûr. Sinon par rapport au match, j'avais du mal à me concentrer à l'aile avec les supportrices, encore plus difficile quand on faisait les tournées en Argentine.
SupprimerPour le XV des Illustres il faut songer aux remplaçants, je propose : Verlaine, le facteur X, sur le banc et Mistral à faire rentrer dès la 56ème.
Amitiés,
Nicolas
si vous ne mettez pas Boris Vian ben ! j'irai cracher sur vos tombes ou fumer de l'herbe rouge.
SupprimerEt comme entraineur Pascal
Vian oui mais pour l'ambiance
SupprimerAux bandas avec sa trompette
Mistral oui
SupprimerQuand on joue avec le vent en seconde periode
Et comme coatch, Pierre Mac Orlan.
RépondreSupprimerAllez Chevreuse
Ah oui !
SupprimerEt Blondin à la buvette...
SupprimerBelle équipe Madame et Messieurs , Jean Lou , je sais pas si je suis dur avec la Pravda mais je les ai trouvé toujours proche de ' l'institution ' , pas les plus offensifs dans les enquêtes notamment en ce moment mais bon irremplaçable pour avoir un bout de texte sur nos équipes d'amour voire une citation si le mec de ton club qui faisait le CR du Match te citait
SupprimerBlondin à la buvette ?
SupprimerTu vas pas faire recette: il va t'écouler le stock avant même le coup d'envoi...
Beau billet, Richard.
C'est comme ça ici tous les dimanches, peu ou prou, jeu et échauffement des phalanges compris. En attendant le match retour.
Ça me conforte dans l'idée que le vrai rugby, c'est ici -et même plus bas- qu'il vit.
Bonjour à tous, Ritchie je lis vos billets ainsi que les commentaires de la bande tautor , le gé, christian badin(que j'ai badé quand il courrait le buste droit et cheveux au vent) toutes les semaines; j'ai parfois du mal à tout comprendre (peut être suis pas assez intello); je ne suis pas toujours d'accord avec vous mais j'aime bien quand même l'idée d’échanges d'opinions autour du rugby. Mais la Ritchie, votre description d'un dimanche apres midi de rugby dans mon Périgord natal dans lequel je vis, m'a ému. Merci
RépondreSupprimerMerci
SupprimerMais vous êtes qui ?
Pouvez vous laisser un nom et un prénom
C'est la règle ici
Merci
Cdlt
Je connais la règle et je pensais que mon prénom serait apparu...il n'en est rien je vais essayer de rectifier cela .Jean-Luc
SupprimerJean-Luc, de Bergerac ?
SupprimerNon de Perigueux...je suis un anonyme amoureux transi ...de derrière les pesages du stade françis rongiéras très affecté par la descente aux enfers (pas forcement imméritée) par la DNACG de son vieux CAP.
SupprimerExcellent pour Blondin. Et pour Proust, également....
RépondreSupprimerJe glisserais bien quand même Soulages -illustre à sa façon- en seconde ligne...Par ailleurs, je doute beaucoup de l'entente de la charnière vu les rapports qu'ils entretenaient ne serait-ce qu'épistolairement!
Soulages oui
SupprimerRemplaçant
Parce que...
Son entrée... soulage
Il est black listé , mais son entrée soulage fallait la trouver !
SupprimerNon, il est all black...
SupprimerLe comité de sélection élargi de Côté Ouvert (François, Jan Lou, Gariguette, André, Gérard, Nico, Bernard et Ritchie) a composé son XV de France des Illustres. Du quinze au un.
RépondreSupprimerCamus - Apollinaire, La Boétie, Montaigne, Rimbaud - (o) Rousseau, (m) Voltaire - Stendhal, Montesquieu, Baudelaire - Rabelais, Char - Dumas, Hugo, Balzac.
Remplaçants : Facteur Cheval, Soulages, Verlaine, Maupassant, Mistral.
Entraîneur : Mac Orlan
Bandas : Vian
Buvette : Blondin
Casse-croûte : Chateaubriand
Pour les explications, lisez plus haut.
c'est quoi ce staff de misère ? un seul entraîneur ? je vous recommande un p'tit jeune pas mal en chef de troupe : Molière qu'il s'appelle ; va vous réveiller tout ça d'autant qu'il amène avec lui son pote Shakespeare .
SupprimerPS Balzac avec 1,57 m au garrot, pas un peu short à la mêlée ?
Flaubert : 1.83m pour 112 kg c'est bon ? sinon Tourgueniev c'est 1.91 m
SupprimerPrendrai bien un Lafontaine dans le staff pour nous faire la morale au banquet
RépondreSupprimerMais bon il y a du rêveur , du ténébreux , de l'enflammé , du romantique , du perspicace , de l'intelligence , de la classe de l'elegance , des spécialistes de la dope , peut être un poil statique dans leurs activités ....quel équipe , vont être surpris de voir un excite leur gueulé dessus " pas de fautes , pas de fautes "
quelle equipe et leur gueuler dessus , à propos de pas de fautes
RépondreSupprimerST exupery a l aile
RépondreSupprimerLe comité de sélection élargi de Côté Ouvert (François, Jan Lou, Gariguette, André, Gérard, Nico, Bernard et Ritchie) a composé son XV de France des Illustres. Du quinze au un.
RépondreSupprimerCamus - Apollinaire, La Boétie, Montaigne, Rimbaud - (o) Rousseau, (m) Voltaire - Stendhal, Montesquieu, Baudelaire - Rabelais, Char - Dumas, Hugo, Flaubert.
Remplaçants : Balzac, Facteur Cheval, Soulages, Verlaine, Maupassant, Mistral.
Manager : Molière
Entraîneurs : Mac Orlan et Buffon.
Préparateur mental : La Fontaine
Bandas : Vian
Buvette : Blondin
Casse-croûte : Chateaubriand
Pour les explications, lisez plus haut.
Parce que le style, c'est l'homme...
SupprimerChateaubriand, j'avais plutôt pensé pour remuer de la viande non ? :-)
SupprimerPour le banquet j’avais pensé à Platon les plats grecs ne sont pas si mauvais
RépondreSupprimerA ce niveau de la réflexion il me semble utile de préciser que la 3eme mi temps grecque ne passera pas par moi ou alors à l'insu de mon plein gré!
SupprimerD'ailleurs ne dit on pas " moussaka faux con "
Allez rire avec Hercule.
j'avais plutôt penser à une soirée Athènes, avec des déesses et des amis 6 OU 8. :-)
SupprimerBon, je ne suis pas objectif quand il s'agit de la Grèce, mon pays de coeur... Mais je reconnais que question cuisine, c'est pas très diététique. Si vous voulez une équipe à l'ancienne, ça va, mais si vous voulez des athlètes (tiens un mot grec !) vaut mieux éviter le moussaka et le tarama (1000 K° aux 100 gr !).
SupprimerPar contre côté liquide, les grecs ont fait des progrès incroyables depuis une quinzaine d'années... Blancs secs du Péloponnèse, assyrtiko de Santorin, et rouges de la région de Thessalonique moins boisés que dans le sud et d'une grande finesse !
ma composition
RépondreSupprimeren 1 tout
en 2 temps
en3 mouvements
en 4 quarts
en 5 sets
en 6 gnorant
en 7 Brassens
en 8 legrand
en 9 lan
en 10 letante
en 11 dor
premier centre leclerc
second centre auto
en 14 guerre
a l arriere pensee
magnifique, pourquoi que je peux pas penser à tout ça en tapant sur ce clavier ??? Vraiment bravo, allez je prends ma carte pour cette confrérie de nouveaux et éternels Barbares riants !!!!!!!!!!!!!!!
Supprimerexcellent
SupprimerNos braves garçons se doivent d'une bonne joute, contre des britishs par exemple? On fait une sélection de Lions britanniques ?
RépondreSupprimerExcellent idée, Nico. Lets'go !
SupprimerSi on commence sans Gariguette, notre spécialiste du rugby anglais, ça va gueuler...
Supprimeren 15 le touche a tout James Joyce !
SupprimerBernard
Pour Victor, c'est normal,quand on à écrit "Les talonneurs de l'amer ", le faire jouer ailleurs serait misérable!
RépondreSupprimerAllez à Guernesey.
Waouhhh !!! Arrive en retard après avoir un peu flâné en chemin, et donc nouvelle sélection qui donne envie pour le coup. Bravo aux sélectionneurs, je plussoie surtout pour le duo buvette/banda, avec ces deux-là pas de demi (mesure), pas de fausses notes, un grand vent du large qui devrait emporter à sa suite tous les autres dans un drôle de voyage, et j'en suis.
RépondreSupprimerVous en tenez pour la préparation mentale, hein !!!!! M'enfin, c't'une fable ou quoi, de croire que ça va résoudre tous les soucis ??? Remarquez, avec tous les veaux qui arpentent tristement nos terrains du FLOP.14, lui qui disait «je me sers d’animaux pour instruire les hommes», après tout, hein ????
La Fédérale 3 est en deuil Hugh Diaz, Compiègne, ailier et Papa d'une jeune fille vient de franchir la ligne de touche ...la Fédérale c'est aussi ça, cruel et injuste départ à quelques jours de Noël ...les Quinconces sont au soutien et partage cette feuille noire d'automne
RépondreSupprimerAccident de la route à deux heures du mat', face à une voiture en contresens. Hugh Diaz, ancien du corps des Marines, si j'en crois Le Parisien. Et mon copain Momo Lelano l'entraînait. Ancien pilier de la grande époque du Racing showbiz. C'est en son honneur que les trois-quarts franciliens (on disait parisien à l'époque puisque le Stade Français était encore dans ses cendres) se sont barbouillés le visage de cirage noir.
SupprimerPourvu que Blondin ne conduise pas le bus .....
RépondreSupprimerPas de souci il n'avait pas le permis
SupprimerUne sélection d'écrivains français, quelle idée, il y en a tant qui peuvent y prétendre. Je ne suis pas trés féru de litterature, mais quand même. Alors je ne peux pas laisser de coté les poétes Aragon et Ronsard, Zola et Malraux, Kundera et Kessel et d'autres
RépondreSupprimerEffectivement. Aragon excellent pilier gauche.
SupprimerLe problème avec Zola c'est qu'il râle toujours auprès des arbitres.
SupprimerKessel, un lion en défense. Sûrement, flanker côté fermé.
SupprimerRonsard, il a porté le maillot de la Rose, alors il n'est plus sélectionnable.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerLe comité de sélection élargi de Côté Ouvert (François, Jan Lou, Georges, Gariguette, André, Gérard, Nico, Bernard et Ritchie) a composé son XV de France des Illustres. Du quinze au un.
SupprimerCamus - Apollinaire, La Boétie, Montaigne, Rimbaud - (o) Rousseau, (m) Voltaire - Stendhal, Montesquieu, Kessel - Rabelais, Char - Dumas, Hugo, Aragon.
Remplaçants : Balzac, Flaubert, Soulages, Verlaine, Malraux, Baudelaire, Maupassant, Mistral.
Manager : Molière
Entraîneurs : Mac Orlan et Buffon.
Préparateur mental : La Fontaine
Bandas : Vian
Buvette : Blondin
Casse-croûte : Chateaubriand
Pour les explications, lisez plus haut.
POUR ZOLA, C'était une bête humaine, donc pourquoi pas le faire jouer. et pour Kessel il avait les mains du miracle alors 3/4 non ?
SupprimerLe Gé, Zola a été sanctionné par la commission de discipline pour avoir accusé un arbitre de malveillance. Il purge. Kessel, c'est Prat, Skrela, Magne... Un magnifique relais avants - arrières, non ?
SupprimerCapitaine, Hugo, bien entendu. Parce qu'il parle bien anglais, aussi, depuis son séjour à Guernesey.
SupprimerVoyons maintenant ce qu'on peut faire avec un XV des Lions britanniques et irlandais.
RépondreSupprimerSachant que sont appelés Shakespeare (lui, à l'ouverture: c'est le Wilkinson des auteurs). Yeats et Beckett (en deuxième-ligne). Hobbes pilier droit, of course.
15 le touche à tout James Joyce (Irlande)
SupprimerBernard
Yes. Plus que dix...
SupprimerJe pense à Thomas More. Sacrifié. Donc talonneur.
SupprimerHume, fin psychologue. A la mêlée. Pour mener le jeu et les hommes.
SupprimerHume-Shakespeare en charnière, ça a de la gueule, non ?
SupprimerLocke en deuxième-ligne. Pour le jeu de mot.
RépondreSupprimerEt donc l'efflanqué Beckett flanker.
SupprimerJ.M. Barrie, leur Peter Pan à eux, à l'aile, bien entendu.
SupprimerConan Doyle pour gratter. Les ballons. Tête chercheuse. Flanker donc.
SupprimerDickens en huit. Un magicien. Pour créer le jeu et les situations.
SupprimerSteinbeck pour l'ambiance il emmènera des souris et des hommes et surtout sa flamme.
RépondreSupprimerPour l'alcool Charles Bukowski
Si on veut jouer comme des robots style anglo-saxons Azimov et pour les fondations.
Pour le président Robert Sutton au moins avec lui on aura zéro sale con.
Tom Wolfe aussi comme second ligne il a l'étoffe d'un héros et en plus il emmènera au bucher tous les vaniteux
Le Gé, ça c'est l'équipe des Etats-Unis. Ici, en ce moment, ce sont les Lions britanniques et irlandais... Sorry. Wrong meeting.
Supprimerdésolé, alors pourquoi tu as pris Thomas moore, c'est un peu utopique.
SupprimerAlors si tu veux du sauvage et des nuances de gray Oscar Wilde
Jack Kerouac comme ailier il connait la route droite pour aller en plus il a la vision de Gérard alors quoi de mieux
RépondreSupprimerwrong meeting...
SupprimerCapitaine des Lions : More. Un utopiste. Ou Yeats, pour accrocher la charrue à une étoile. A vous de choisir.
RépondreSupprimerStevenson, voyageur au long cours. Un peu isolé sur son île. Ailier gauche.
SupprimerPour le pilier gauche, j'ai trouvé Orwell. Il a réalisé une excellent saison en 1984. Beaucoup d'expérience et l'actualité lui donne toujours raison. J'ai gardé un œil sur lui. Son surnom ? Big Brother. Solide, donc. Et très au fait de l'évolution moderne du jeu.
SupprimerReste maintenant deux centres à trouver, deux gars qui s'entendent bien, qui font la paire, quoi...
SupprimerHelp Gariguette. Sachant que Douglas n'est pas reconnu comme auteur. Ce qui élimine Wilde.
SupprimerLions britanniques et irlandais : Joyce - Barrie, x, x, Stevenson - (o) Shakespeare, (m) Hume - Beckett, Dickens, Conan Doyle - Locke, Yeats - Hobbes, More, Orwell.
RépondreSupprimerManquent deux centres, des remplaçants, un manager, deux coaches et l'intendance... A vous de jouer. Je vous retrouve plus tard dans la journée. Bon appétit.
si tu veux bien voyager au centre Jonathan Swift
RépondreSupprimeret pour entraineur une éminence grise Huxley
ou alors si tu veux quelqu'un au centre qui sait partager Forster.
Excellent...
SupprimerForster remplaçant. Capable de jouer à tous les postes derrière. Dylan Thomas au centre. Avec Swift, ils vont trouver de l'espace...
SupprimerEt puis il faut un Gallois, quand même...
SupprimerForster troisième ligne aile de grand rayon d'action, Inde, Italie, etc.
SupprimerConan doyle je 'aurai plutôt vu a l'ouverture avec le sens de la déduction , il aurait de suite trouvé les solutions pour ouvrir le jeu !
RépondreSupprimerOui, effectivement. Alors tu mets Shakespeare à quel poste ?
SupprimerShakespeare manager. Tous en scène.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerEt Tolkien, piting, comment on a pu oublier le seigneur des anneaux ovales ?!
RépondreSupprimerCe sera un remarquable d'entraîneur des arrières, pour gagner la bataille du milieu.
Le comité de sélection de Coté Ouvert constitué de Nicolas, Bernard, Gérard, Marc, compose une équipe des Lions britanniques et irlandais telle que suit, du quinze au un :
SupprimerJoyce - Barrie, Swift, Thomas, Stevenson - (o) Conan Doyle, (m) Hume - Beckett, Dickens, Forster - Locke, Yeats - Hobbes, More, Orwell.
Manager : Shakespeare
Entraîneurs : Huxley et Tolkien
Je vous retrouve plus tard dans la journée. Bon appétit.
Ça manque de vent du large et de joyeux drilles, ton équipe.
RépondreSupprimerJe propose Conrad, Tom Sharpe (connaît bien le jeu sud-af), ou Durrell. Avec Wodehouse, l'équipe gardera son flegme en toute circonstance (on est britannique, non ?), et y'a aussi Sillitoe: pas un marrant, mais un souffle inépuisable. Bon app' !!
Le comité de sélection de Coté Ouvert constitué de Nicolas, Bernard, Pipiou, Gérard, Marc, compose une équipe des Lions britanniques et irlandais telle que suit, du quinze au un :
SupprimerJoyce - Barrie, Swift, Thomas, Stevenson - (o) Conan Doyle, (m) Hume - Beckett, Dickens, Forster - Locke, Yeats - Hobbes, More, Orwell.
Remplaçants : Sharpe, Durrell, Wodehouse, Sillitoe, Conrad.
Manager : Shakespeare
Entraîneurs : Huxley et Tolkien
Je vous retrouve plus tard dans la journée. Bon appétit.
Excellentes suggestions, Pipiou. Un banc des remplaçants qui rebooste l'équipe. Impact players. Well done.
SupprimerIl reste à trouver trois autres remplaçants.
SupprimerMédecin : Livingstone
SupprimerWell done! J'avais pensé à une belle paire de centre: Tolkien et Lewis, la terre du milieu et l'armoire à ballon, une communauté solide et oxfordienne, des impacts players sans aucun doute.
SupprimerJe n'avais pas vu Tolkien commme entraîneur, on a oublié Byron aussi, il est prêt à mourir pour les autres
Supprimerz'auriez pu m'attendre quand même, y'en a qui bossent ( fort ) . Bon pas mal votre sélection, mais j'aurais ajouté Geoffrey Chaucer histoire de rigoler à la 3e MT avec ses contes, et aussi les Lords ; Tennyson et Byron, un peu la tête dans les étoiles mais bon des visionnaires ça peut aider non ? Et bien sûr Swift, Daniel Defoe, Walter Scott pour l'esprit de conquête ( les 3) et William Blake ( m'enfin Richard !) - Qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile - les Arnold père et fils ( Thomas et Matthew) qui doivent quand même un peu connaître le rugby . Et puis les soeurs Bronté ( les 3 ) et George Eliot parce que les gonzesses ça peut pas faire de mal !
SupprimerEt pour le fun j'ajoute Robert Burns - y'en faut des burns' pour jouer parfois - et Chatterton parce que j'arrive pas à le décoller . Make your pick ! J'ajoute qu'on aurait pu mêler les Amerloques parce qu' Hemingway et Big Jim en piliers ça aurait eu de la gueule !
Dylan Thomas, Rudyard Kipling, Anthony Burgess ... sur le banc ?
SupprimerVais m'occuper de ça
SupprimerJe savais que ton intervention serait tranchante...
Entre un billet 'des champs' et une discussion 'des villes', belle illustration des complémentaires irréconciliables propres au rugby français.
RépondreSupprimerEnfermer Rabelais en deuxième ligne est un non-sens proche de la perfection. Méfiez-vous des cinq livres de phalanges.
Je pense au contraire qu'il est parfait à ce poste pour gérer les guerres picrocholines.
SupprimerA la tactique,l'observation, la très chère Agatha semble incontournable .
RépondreSupprimerAu talon, c'est Moore ( Alan),ou bien?
Et surtout à la pile ( de la terre), Ken Follett, comme une évidence.
Allez bouffer du Lion's
J'arrive un peu tard, mais pas seul...Il me semble que vous avez oublié le maitre Gallois John Cowper Powis qui aurait fait un beau centre rigoureux, intègre et classique. Il pourrait, sinon être à la barre et superviser l'entraînement...
RépondreSupprimerOuh là ! on vous laisse tout seuls pendant deux jours et quand on revient le Lagarde et Michard a remplacé le Midol !!!
RépondreSupprimerMais faut reconnaitre que si nos bleus avaient autant d'imagination que vous, ils auraient déboussolé les blacks le mois dernier !
En 3° ligne vous auriez pu penser au Grand Charles... Bon, les mémoires de guerre ne sont pas un chef d'oeuvre littéraire, mais il ne lachait pas le morceau et il connaissait les anglais comme sa poche !!!
Analyste vidéo ?
SupprimerEt en pilier TE Lawrence, sept sélections à ce poste et beaucoup de sagesse...
SupprimerBon, c'est du foot, mais j'ai trouvé le billet particulièrement décapant.
RépondreSupprimerhttp://latta.blog.lemonde.fr/2017/12/07/polemiques-sur-larbitrage-la-fabrique-de-limbecillite/
Si l'on y prend garde,le rugby pourrait devenir comme ça dans quelques temps.
Le comité de sélection de Coté Ouvert constitué de Nicolas, Bernard, Pipiou, André, Gariguette, Gérard, Marc, compose une équipe des Lions britanniques et irlandais telle que suit, du quinze au un :
RépondreSupprimerJoyce - Barrie, Swift, Thomas, Stevenson - (o) Scott, (m) Conan Doyle - Beckett, Dickens, Kipling - Locke, Yeats - Blake, More, Lawrence.
SupprimerRemplaçants : Carroll, Hobbes, Burns, Orwell, Cowper Powis, Hume, Defoe, Conrad.
Manager : Shakespeare
Entraîneurs : Huxley et Tolkien
Oranges à la pause : Burgess
Troisième mi-temps : Chaucer
et cette nuit m'est revenu qu'on ne pouvez pas oublier d'intégrer dans ce 15 des littéraires un ou des poetes OCCITAN. Mais il il y en tant depuis le 12éme siécle, alors pour les feru je vous laisse le soin d'en proposer. Notre terre d'Occitanie n'est elle pas le berceau de ce rugby de France? Et laissons les anglais là où ils sont même après avoir occupé longtemps l'Aquitaine
RépondreSupprimerGeorges, la maternité, c'est Le Havre. Puis le berceau Paris...
SupprimerN'oublie pas, Georges, que sans ces mêmes anglais revenus plus tard nous "réoccuper", et notamment dans le Sud-Ouest, le rugby ne s'y serait pas implanté... il nous faut -au moins- leur rendre ce mérite, qui est grand.
RépondreSupprimerNe pas oublier non plus que la Guyenne a été fort bien traitée par Les Anglais que ce soit Dax,Bayonne ou Bordeaux !
SupprimerBernard
les anglais ont tant apporte au monde
RépondreSupprimerla plupart des jeux de ballon
le petit dejeuner
les pubs
la resistance face aux allemands
par contre pour les radars et le permis a point
Au fait, pour éclairer ma lanterne, j'aimerais bien que les neuf votants pour un autre entraîneur du XV de France que les quatorze noms que j'ai proposé puissent nous dire à qui ils pensent pour prendre la direction du bazar...
RépondreSupprimerAutre sujet de discussion : cinq entraîneurs principaux du Top 14 sont sanctionnés par la commission de discipline de la LNR. Ca fait désordre.
SupprimerBof, un cloaque de toute façon c'est toujours un peu le bronk's, alors un peu plus un peu moins.
SupprimerTrouver un entraîneur dans ces conditions , le meilleur vient de s'y casser les dents, faudrait rappeler Mongénéral,ou le petit Caporal, voir le mec qui marchait sur l'eau.
Allez, Georges Lucas, p'têt?
Lundi, Flair Play change de nom. Avez-vous une idée ?
RépondreSupprimerJeu concours !
SupprimerCelui ou celle qui trouve le nouveau titre du meilleur magazine du monde du rugby gagne un abonnement annuel offert par le direction de Côté Ouvert !
Bien sûr, les rédacteurs de Flair Play n'ont pas le droit de jouer ni de donner des renseignements, on est d'accord... On reste dans l'esprit.
A vous de jouer !
Normalement, vous aurez la bonne réponse sur les réseaux sociaux en début de semaine prochaine.
SupprimerChemin de flair
RépondreSupprimerFlair du maul
SupprimerJe m’incline pas mal
SupprimerLe fond de flair est frais
RépondreSupprimerPlay mobile
Play de rugby (n’est pas mortelle)
Saint play pour le rugby à 7
Sans flair et cent reproches
La flair est fête
RépondreSupprimerFair Pay
RépondreSupprimerFaire 15,
RépondreSupprimerFer 15,
Flair à 15
15 Flair's
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer15 to Play
RépondreSupprimerPasses Croisées
Supprimeret c est reussi
RépondreSupprimerplay sir
l essai moi
oval heurt
Il y a eu deux batailles dans l'histoire de la Gironde, à Blanquefort et à Castillon. Nouvelle preuve de l'existence de Dieu : les deux fois les Anglo-Aquitains ont été battus par les Français.
RépondreSupprimerProjet de titre (tant qu'on y est) : Maison de passes (ou Aliénor, au choix).
Il vous reste 2 jours.
RépondreSupprimerMoi je pensais à Passé Croisée. Comme Lulure
Et bé non c'est pas ça
Passe croisée
SupprimerSaleté de co recteur automatique
French paradox
RépondreSupprimerAllez Chevreuse
Ou alors " s' il te play "
RépondreSupprimer