Il faisait beau et chaud sur Saint-Denis, pelouse en bon état, excellent arbitrage de M. Nick Berry, ancien pro du Racing. Le public, venu nombreux au point qu'il était question de fermer les guichets du Stade de France, eut droit à un drapeau tricolore par personne ; La Marseillaise, à noter, fut chantée a capella sans décalage de tempo, et le XV de France l'a emporté - enfin - sur le score de 27 à 10, bonus offensif à la clé généreusement offert par des Ecossais décimés mais joueurs qui préférèrent relancer plutôt que de taper en touche pour mettre fin à leur calvaire.
Quatre essais signés Ntamack (Romain, pas Emile, ce qui ne nous rajeunit pas), Huget et Alldritt par deux fois, et trois autres refusés (Penaud, Fickou là aussi par deux fois) racontent la faiblesse de la défense calédonienne autant que l'allant de ce XV de France relancé par un trio toulousain - Ramos, Ntamack, Dupont - qui rend hommage indirectement au leader du Top 14 et à son style jeu de mains. Restent les scories (neuf pénalités concédées au sol, quatre en-avant sur des temps forts, un "trois contre un" vendangé et un but manqué face aux poteaux) qui énervent.
Comme annoncé, le XV de France l'a emporté parce qu'il n'avait pas le choix et que, du bout de ses pieds, il avait touché le fond du seau et ne pouvait que remonter à la surface. Ce fut par un bel après-midi ensoleillé qui nous rappelle notre enfance, quand le Tournoi ne se disputait que le samedi à quinze heures et que nous le suivions en famille, serrés, passionnés, avant d'aller le rejouer dans le jardin avec les copains. Nul doute que nous serions aujourd'hui toi Ramos, moi Dupont, partageant le ballon.
Mais il a vite fallu rentrer nos amusements et remiser notre optimisme quand a retenti l'hymne des Cinq puis des Six Nations : Land of my Fathers ! J'avoue avoir à chaque fois la chair de poule quand un peuple se soude ainsi à gorges déployées. Quel match ! Après Irlande-Angleterre, ce sommet est digne lui aussi d'une demi-finale de Coupe du monde. Quand les collisions sont portées ainsi à incandescence au service du jeu, le rugby reste un miracle de beauté devant lequel s'extasier.
On croyait avoir vu les Anglais submerger la ligne rouge pour mener 3-10 au terme d'une première période sans pause. On a vu les Gallois, convaincus, maintenir leur système de jeu et garder leur sang-froid pour revenir petit à petit au score, 9-10. Puis embraser l'Arms Park (oui, je sais, mais je m'en fous, ça reste l'Arms Park quand l'esprit l'habite) à partir de la 66e minute, alimentant sans discontinuer leur feu roulant de percussions, de recherche d'intervalles et de passes sifflantes.
C'est un deuxième-ligne, Cory Hill, qui inscrivit le premier essai gallois à la 68e en bout de ligne, au soutien intérieur, en point d'orgue d'une immense séquence qui laissa les Anglais à genoux, ce qui est assez rare pour être signalé. Et pour parachever ce final millésimé, une passe au pied millimétrée de Dan Biggar - entré à l'heure de jeu pour booster son équipe - en direction du bord de touche pour l'essai clou du spectacle (21-13) signé de cette trouvaille de Josh Adams, fusée post-pubère biberonnée au jus de poireau.
Douze, c'est donc le nombre de victoires consécutives, série en cours, qui fait de cette phalange rouge commandée par l'immense Alun Wyn Jones - si l'on s'en tient au simple bilan comptable - la meilleure équipe galloise de tous les temps ce qui, au pays de Barry John et de Gareth Edwards, de Neil Jenkins et de Martyn Williams, sans oublier Merwyn, JPR, JJ, Eddie et compagnie, s'impose en reconnaissance absolue.
L'Irlande et l'Angleterre, favorites battues, voici le pays de Galles invaincu en route vers son dixième Grand Chelem. Cette apothéose passera d'abord par Edimbourg dans deux semaines, avant le coup d'envoi de la dernière levée qui ne manquera pas de celtes face à l'Irlande dans un stade brûlant de passion. Je ne saurais trop vous conseiller de revoir avant cela "Qu'elle était verte, ma vallée", chef d'œuvre de John Ford, ne serait-ce que pour ses chants.
D'entre les six nations du Tournoi, la France et le pays de Galles comptent trois Grands Chelems. 2002, 2004 et 2010 côté coq ; 2005, 2008 et 2012 côté poireau. Que les Diables rouges en ajoutent un quatrième et les deux premières décennies de ce siècle seront marquées au fer rouge. Le pays de Galles a surtout réussi sa transformation depuis l'époque où, dans les années 90, il se noyait dans les querelles intestines, les lourdes défaites et la banqueroute. Ceci devrait inspirer Marcoussis à ouvrir une période de mutation.
Je n'ai pu voir que la 1° 1/2 temps, et j'ai l'impression que c'est la 2° qu'il fallait voir...
RépondreSupprimerAu risque de passer pour un has been, j'ai ressenti la même chose que devant Irlande Angleterre... Je n'arrive pas à prendre du plaisir devant ce rugby de collision ! Bien content au passage que les haltérophiles anglais aient fini par céder devant les Gallois qui ressemblent encore à des hommes, bien portants certes, mais encore des hommes !
- quand l'Angleterre a mis une rouste aux français, on s'est beaucoup extasié dans les gazettes sur la qualité de son jeu. Le match d'hier contre Galles me semble montrer que c'était surtout la naïveté des français qui était en cause... devant une défense bien organisée, c'est quand même moins convaincant.
- la 1° mi-temps de France Galles dit la même chose ! Les bleus se sont régalés devant une défense qui était restée au vestiaire. En 2° mi-temps les rouges se sont mis à défendre et on a vu le résultat.
- France Ecosse hier parachève la démonstration... Devant une équipe d'Ecosse très faible défensivement, les attaquants français ont pu jouer au ballon, avec beaucoup de fautes il est vrai, mais il n'est pas illogique de faire plus de fautes quand on tente des choses que quand on met le ballon sous le bras et qu'on baisse la tête pour aller péter dans le mec d'en face...
Conclusion:
- comme le disait Bernie (qui n'a pas dit et fait que des con....), la défense, la défense, la défense ! Pour gagner des matches, y a que ça, c'est beau dans la mesure où une bonne défense passe par une solidarité sans faille, ce qui est une des "vertus" cardinales du rugby. Mais 80 minutes durant, moi, ça me lasse !
- la grande faiblesse des français, Galthié l'a souligné hier, c'est le physique. Oh ! ce sont de beaux bébés et je ne me risquerais pas à leur chercher des noises !!! Mais ils sont un petit peu moins costauds pour percuter sans arrêt, un petit peu moins résistants pour le faire pendant tout un match, peut-être aussi un petit peu moins rapides pour aller cueillir des "passes au pied"...
Mais bon, m'emm... même si c'est pour voir gagner des matches, c'est pas mon truc... je préfère voir des jeunes qui jouent au ballon...
Je dois être un peu trop romantique, d'ailleurs quand j'étais gamin je faisais déjà enrager ma prof de piano parce que je préférais Chopin à Beethoven !!!
Au piano, sûrement. Mais pour ce qui est des symphonies, pardon, mais Ludwig, quoi...
SupprimerJ'ai bien compris que tu apprécies le rubato, davantage que la constitution cordes-vents-cuivres-percussions...
Galles-Angleterre, c'était une cinquième : ta ta ta tam ! Tu n'as même pas besoin d'une note, juste le rythme, pour savoir que c'est du Beethoven. Là, pareil. De l'architecture ovale.
avec des arguments pareils, tu vas peut-être me convertir !
RépondreSupprimeret musicalement, j!ai évolué, rassure-toi ! j'aime aussi Beethoven... et même la musique contemporaine !!!
Laquelle ? Jusqu'où vas tu ?
SupprimerMoi, la limite c'est Ligeti.
SupprimerJ'ai un ami, Ricardo Nillni, qui compose. C'est un Palaisien argentin. Il m'a initié à cette musique contemporaine. J'avoue que j'ai besoin d'un guide pour m'y retrouver. Avec lui, c'est formidable. D'autant qu'on peut aussi parler de la Passion selon Saint Matthieu, dans la mesure où sa culture et sa connaissance musicales sont presque infinies.
SupprimerDes calédoniens un peu tendres, un peu juste en musique. En fin pas très 5e symphonie. Des français un peu mieux accordés mais guère plus Beethoven.
RépondreSupprimerSinon un peu raccord bec Daniel, dans le sens où Galles Angleterre est resté fermé très longtemps, jusqu'au dernier 1/4 d'heure. Beaucoup de pick & go, de rucks , même la marque de fabrique est costauds. Du coup, la vallée est bien verte pour les gallois. Le trèfle sera plus dur à tordre. D'autant qu'il doivent passer par 1 victoire pour aller chercher éventuellement 1 préféré ou 2e place. Peut être 3 exaquo.
Si l'EDF avait passé le cap de la 2e MT galloise, elle serait pas si mal, finalement.
Avec des si .... ça prouve une chose, c'est qu'un match reste un match, et que sur un malentendu, un plaquage cathédrale, un rouge pour les Gallois avec un arbitrage complaisant, tu te retrouves en finale de la coupe du monde. Et là, retour à la case départ, on se voile les yeux et l'on aborde pas le problème du rugby français
SupprimerC'était de l'humour Lulure
SupprimerAh, Lulure, tu as mordu sur la première feinte de passe du dimanche... Ah ah... Ce sera ta tournée !
SupprimerMoi aussi c'était de l'humour mais je paierai ma tournée Je pense d'ailleurs avoir de quoi plaire à Sergio et à toi
SupprimerCe match " au fer rouge " je l'ai dégusté jusqu'au bout ! Quand les défenses sont aussi hermétiques , la vitesse ET la collision a un rythme soutenu voire effréné ET le jeu au pied sont nécessaires pour faire craquer l'équipe adverse et ces Rouges dont on ne donnait pas cher à la mi temps ont su hausser le ton et tenir la note jusqu'à l'essoufflement . Ce n'est pas une symphonie , ni un concerto que j'ai entendu non j'ai vu un opéra ( je vous laisse choisir l'auteur ) avec toute la dramaturgie qui va avec . J'ai adoré
RépondreSupprimerJe ne cherche à convaincre personne , c'est une affaire de ressenti , d'émotion
La bonne nouvelle Lulure c'est que les joueurs partagent ton constat après avoir vu le match , "on est pas la " disent ils , et on saura dans 15 jours ... Quel groupe pour le Japon , quel travail spécifique ? pour enregistrer des progrès sur la route de 2023 . Pour la remise en cause du système , faudra attendre la prochaine élection . Les comités soutiennent Laporte , pas les supporters de l'EDF qui ne s'y sont pas trompés en encourageant ce XV de France et en sifflant Laporte sur la seule apparition sur le grand écran du Stade de France , dont acte Monsieur Le Président
Il est clair, François, et tu as raison, qu'une division sépare Irlande, Angleterre et Galles d'un côté, Ecosse, France et Italie de l'autre. D'ailleurs, je pense qu'on va voir la frontière au classement au terme de la cinquième journée.
SupprimerPour l'Opéra, il était de Quat'sous au Stade de France. "L'or du rein" à Cardiff, because le Dragon ?
François
RépondreSupprimerJe te rejoins, plus qu'un opéra, une œuvre entière, fruit de 12 ans de travail en profondeur de Gatland avec la fédération et les clubs. Un "Braveheart" Gallois à l'état pur. Pour moi les futurs Champions du Monde au Japon.
Quand au public du SDF "panem et circenses" devant des écossais au kilt trop court et mal taillé. La seule vérité fut la bronca pour BL. Au delà de Dublin, 2019 et 2023, il est grand temps de labourer le champ de mines pour que l'herbe soit enfin verte et ainsi revenir aux fondamentaux.
Italia
RépondreSupprimerSi... Forza la Nazionale... 16-12 à la pause. Whaou. Et encore, ils laissent 7 points au pied en route...
SupprimerEt pendant ce temps-là C+ nous programme Lyon-Clermont. Quelle connerie.
SupprimerSur ce que j'ai vu ce ne sera pas la dolce vita pour le déplacement à Rome ..
RépondreSupprimerIrlandais perturbés sur ce tournoi , marqué par cette défaite chez eux ...
Absolument. Ils avaient la tête ailleurs. Cronin a appris à lancer des pizzas. C'est bien.
SupprimerRouge,
RépondreSupprimerJe ne peux point m’empêcher, en préambule, de citer Victor Hugo tellement cette situation pourrait être d'actualité, à chacun de bien vouloir l'intercaler là ou bon lui semble en particulier en référence au salon de l'agriculture pour ceux qui ont lu mes précédents posts.
"Enfants, voici des bœufs qui passent,cachez vos rouges tabliers!". Comment ne pas fustiger cette hilarante victoire en trompe l’œil de nos jeunes pousses devant une opposition aussi fantomatique qu'inhabituelle des calédoniens alors que de l'autre côté de la "Mancha", la corne rouge était à son paroxysme et à son sublime. Deux visions diamétralement opposés du rugby ou d'un côté, on se contente d'un samedi après-midi champêtre bon enfant, sous la clameur d'un capella, annonçant déjà une victoire acquise sans oublier de siffler l'imposteur n° 1 du rugby français un signe rédhibitoire ? Outre manche, tout un peuple "Rouge de fierté et d'histoire" entonne un "Lands of my Father" des plus pugnaces comme les clarines qui préviennent le maestro que le combat va commencer. "Rouge" "comme le sang de Rimbaud coulant sur un cahier", les gallois étaient déterminés tel Caractacus, pour refaire l'histoire celle d'une nation flouée par Henri III et Edouard 1er. Jano Peeper, alias "Janus" "Ô père du matin, Janus, toi que chaque homme, à son réveil, invoque, avant la tâche quotidienne" a su ouvrir et fermer les débats dans un "Rouge flamboyant". Goyavesque match ou la mesure du jeu était à son paroxysme dans les moindres détails, dans l'esprit, dans le combat, dans l'intensité, dans la pugnacité sans relâche, dans le mental, derrière un peuple fier d'être "Rouge" et respectueux de l'ennemi de toujours. Sublime chromatique ou nous sommes passés du blanc flamboyant au blanc pâle pour laisser briller le pourpre et donner l'orange et sa peau aux vaincus. Une nation qui a su faire confiance avant tout, il y a 12 ans, à Warren Gatland, sobre, efficace et tenace, pour les conduire au panthéon du rugby international. Car pour moi, cette équipe rouge, ce poireau, venu d'ailleurs hier, sera Champion du Monde au pays du Soleil Levant tel une aurore boréale. Alors, avec notre tablier de petit écolier endimanché, rêveur d'un monde qui nous appartient pas, il va falloir revenir aux joies de la dureté de la terre, retrouver le sang rouge animal, celui du toro, celui du combat, celui de la fierté, celui de la dignité pour pouvoir dire un jour que la crête du coq sera ROUGE. Comme disait Picasso "Quand je n'ai pas de bleu, je mets du rouge".
Oh là là, Tautor (Victor, pardon), tu as bossé dur sur ce texte. Sous l'effort es-tu devenu carmin, burineur ?
SupprimerTu ferais un excellent sélectionneur : Victor Hugo (celui-là, il serait ton capitaine d'industrie épistolaire), Arthur Rimbaud, Pablo Picasso, Francisco de Goya. Et même Miguel de Cervantes, en sous-texte, comme impact prière.
tu as oublié Horace mais aussi Sardou !!! Et les Silures, les Ordovices et les Demètes, les racines celtes du peuple de Galles bien avant la légende médiévale. Deux siècles pour être annexée à la couronne d'Angleterre !
SupprimerTrop fort, Tautor. Trop fort.
Supprimer..oui, assurément, bien trop fort TAUTOR, surtout pour moi !!! .... manque quand même Gariguette pour rebondir sur ces formidables envolées Tautoresques !!!
SupprimerJe suis abonné à l'Opéra de Lyon, excellente maison qui propose régulièrement des oeuvres contemporaines... J'aime beaucoup les opéras de Britten (c'est plutot 1° moitié 20° !) ouk, plus récent, Eotvos.
RépondreSupprimerJ'aime bien ligetti aussi, bien sur !
D'ailleurs, en prenant de l'âge, j'ai appris à aimer toute la musique il n'y a que la tétralogie de Wagner que j'ai un peu de mal à enchainer !
Et j'apprécie les musiques de toutes origines notamment, comme tout le monde l'a compris sur ce blog, la musique grecque !!!
La Tretra, c'est long, faut dire, aussi...
SupprimerMais Parsifal, Lohengrin, Tannhäuser, l'immense Tristan et Isolde (sans lequel la musique dite contemporaine ne serait qu'une longue redite puisque cette œuvre a changé face et pile)...
Et un petit Vaisseau Fantôme, très vériste finalement, pour se faire plaisir.
J'ai eu la chance de voir et d'écouter tout cela à l'Opéra Bastille. Quant à la Tétralogie, l'Opéra de Reims en a donné, il y a quelques années (2011, déjà...), une version concentrée, expurgée de façon à ne conserver que le fil de l'histoire (riche, l'histoire, alors on pourrait la mettre au pluriel) avec un orchestre réduit à une vingtaine de musiciens (presque de la musique de chambre) et les personnages principaux sans les chœurs.
SupprimerCa a duré trois jours quand même. C'était intéressant, instructif, dépouillé, osé.
Voici le lien : https://loisirsfm.wordpress.com/2011/12/09/lor-du-rhin-wagner-opera-de-reims/
Mais bon j'attends un jour prochain (à la retraite, ce sera mon premier cadeau) de me rendre à Bayreuth pour l'intégrale.
Supprimerl'intégrale à Bayreuth ? pfiou... j'aurais pas le courage ! remarque la bière est pas mal là-bas non plus, même sans l'ambiance d'une 3° mi-temps...
SupprimerCe n'est pas du courage qu'il faut, c'est de la passion. Tu sais je passe chaque samedi et chaque dimanche à m'infuser, assis, des matches de Top 14 de merde (bon, je suis payé pour ça). Je peux facilement passer quatre jours pour l'Or du Rhin.
SupprimerToi aussi, tu fais des heures canapé !
SupprimerTu as raison, la passion est le vrai moteur de toutes les activités humaines...
SupprimerPour avoir battu les Écossais, nous voilà à nouveau au 8e rang mondial devant l'Argentine et les Fidjis, encore quelques victoires et nous serons dans le triumvirat 👍🏈🥂. Et si on perd devant l'Irlande et l'Italie, on sera combien ?
RépondreSupprimerBah, huitième, c'est notre rang. Derrière la Nouvelle-Zélande (intouchable), le pays de Galles (qui va fort), l'Angleterre (quand même une valeur sûre), l'Irlande, l'Afrique du Sud, l'Australie et l'Argentine. Mais devant l'Ecosse et les Fidji, non mais...
SupprimerGrimper est un exploit, descendre une faillite.
Huitième.
Tout est dit.
Nous sommes passés de la 2e place en 1987 (derrière la Nouvelle-Zélande) à la 8e place en 2019. Juste capables de nous qualifier en quart de finale d'une Coupe du monde pour exploser après.
Et nous sommes la deuxième nation en termes de licenciés.
Ce qui arrive au XV de France, c'est exactement ce qui survient à Pau, Toulon et Montpellier en Top 14. Gros budgets, petits résultats.
A méditer. Ce qui pourrait être d'ailleurs le thème de ma prochaine chronique.
On dit merci qui ?
Merci Doctor Tautor
Pleasure !
SupprimerMerci pour la correction et de ta précision.
L'argent fait-il le bonheur ? Ne serait-il pas le principal fossoyeur des fondamentaux du rugby ? Tout le monde veut croquer sans compétence notoire pire sans diplômes universitaires pour certains ! D’où notre déchet abyssal devenu chronique.
Merci qui ? Kiki Ritchie
Le Stade a lui aussi eu une période de moins bien en ayant la plus grosse masse salariale du top 14. Sa réussite actuelle passe par la formation et en autre la confiance aux jeunes. Vous voyez où je veux en venir pour le XV de France
SupprimerBeethoven, c’est pas celui qu’a fini sourd ?
RépondreSupprimerNan parce que, si mon oreille est bonne, la si Fantastique symphonie des gallois ne tint -dans sa Scène aux champs dionysiens un mi-temps élyséens- que par la grâce de 2 belles fausses notes transformant en Marche au supplice l’élégance inattendue d’Un bal bleu ( z’étaient pourtant pas des ballets...nos jeunes ) à ne point sombrer, Pathétique, en Songe d’une nuit de Sabbat Chelemien.
Jean Mimi,
SupprimerComme tu dis 2 fausses notes gâchent la mélodie. Que veux tu la surdité n'est pas toujours du côté de Beethoven 😉
En fait, pour être exact, Ludwig von pensait qu'il faisait de sculpture, pour te dire qu'où il part.
SupprimerHors terrain bien sur, le "Lands of my fathers " restera quand j'aurais oublié tout.
RépondreSupprimerLe mot " up to date" c'est collisions en ce moment, non?
Avec un petit côté accident, un gros côté négatif.
Rappelons que le Rugby est un sport d'évitement ET de contact, de combat collectif aussi.
Chercher à créer le désordre chez l'adversaire pour opposer le rapide au fort, mais aussi le contraire.
Seul l'abus ou l'aisance dans une seule de ces options est suicidaire dans le Rugby d'aujourd'hui.
Quant aux Anglais, Daniel,plutôt decathloniens qu'haltherophiles,non ?
Come on , la timbale à Cardiff....
Franchement, je trouve Kevin Mayer plus élégant et plus "humain" que Farrell ! il a un cou normal lui... en fait les rugbymen anglais sont musclés pour encaisser les chocs, ce qui les transforme en robocops, alors que les décathloniens sont musclés pour aller vite, loin, haut, ça n'est pas un hasard si le lancer du poids est systématiquement leur discipline "faible"...
SupprimerComment ça, on, qui est on d'ailleurs?donne le titre d'homme du match à Bamba à un joueur qui mange un quatre contre un de 25 metres de large, enfin.. Il fut cependant trés bon pour tout le reste
RépondreSupprimerL'homme du match ? Ils sont deux. Absents. Russell et Hogg.
SupprimerStade Toulousain, jeu de main, bien sur, basé sur quoi, les qualités des lignes arrieres. Et les avants on refuse de les voir, de voir ce qu'ils apportent, à lire et entendre de pseudos connaisseurs. Mais le Stade gagne et impressionne parcequ'il a un 8 particulierement bon et efficace d'abord et ceci de toutes les époques.
RépondreSupprimerJe ne suis pas allé voir de prés quelle est la part d'étrangers dans ce pack plus ou moins élargi suivant les rencontres. Faudrait qd même pas les oublier. Jeu de mains, jeu de toulousains, jeu de fantassins!!
Jeu de mains, mais dans l'intervalle. Le jeu toulousain remonte à la Vierge Rouge. Invaincue. Avec de sacrés monstres dans le sillage de Philippe Struxiano et son caractère de cochon qui refusé même une sélection en équipe de France au motif que ce qu'il s'y passait le faisait chier. Ce que Morgan Parra a failli faire, retenu in extremis par Bernard Laporte. Mais le Clermontois a sans doute déchiré là son ticket pour le Japon. Ou alors dans la bétaillère.
SupprimerEt le Toulouse de Rives, Skrela, Spanghero, Novès, Rancoule, Merlos, Martinez, Harize, Gabernet. Ca attaquait de partout, un rugby en liberté, d'étudiants fêtards, sans limite, sans structure, à l'improvisation.
Et puis est arrivée l'ère Bru. Robert Bru. A ne jamais oublier. Le Platon de Socrate-Deleplace. Qui a eu la chance, en Pierre Villepreux, de trouver le penseur actif capable de transformer les concepts en stratégie : étirer pour percer, regrouper pour contourner. Le tout en lisant temps réel ce que propose la défense.
Tout le reste est littérature puisque l'essentiel est rythme, écrivait le poète.
n'oublie pas dans cette glorieuse liste mon chouchou d'enfance Roger Bourgarel sans parler d'O'Callaghan
SupprimerLà, on touche au sublime. Et il ne faudrait pas manquer de rappeler que tous ces jeunes gens n'auraient rien pu toucher, comme ballons, sans Roger Viel. Et ce Sud-Africain dont j'ai oublié le nom. McDonald ?
Supprimer"Etirer pour percer, regrouper pour contourner", pour autant, ce n'est pas trop ce qu'on a vu à Cardiff, même si du niveau haut dessus que France/Ecosse. Z'ont remporté 1 bataille contre les anglais. Outsider (gros) pour cette coupe du monde. nettement moins pour le brexit ! (boutade).
SupprimerSinon, question surdité, pas mal Laporte ? Bon, la partition n'est pas la même, pas aboutie, j'en conviens. La maturation de la 5e de Ludwig mis 5 ans environ. Bernie l'est il mature, à part pour bizznesser. En tout cas, si on se sort du seau, le sauveur sera à marquer au fer rouge dans Wilkipedia !
Allez, finalement, pas de honte à avoir perdu contre les futurs Champions du monde. Feinte de passe, et pim pam poum, caramel... rouge , faux espace. Lulurre, Tautor, étaient dans le coin ! Putain, pas facile le jeu de toulousains !
Dugald Mac Donald, 3e ligne centre aux côtés de Jean Pierre Rives et de Jean Claude Skréla. Il remplaca Walter avec brio. Beaux souvenirs du vieux Wallon
SupprimerSergio, ne mélanchon pas tout. Galles ne joue pas comme Toulouse...
SupprimerTautor, c'est ça Dugald MacDonald. Un personnage, me racontait Rives. Multrifrasques.
SupprimerJe confirme sur le terrain au moins
SupprimerC'était le mec capable de se rôtir les poils des couilles en troisième mi-temps juste pour voir combien de temps il pouvait tenir... Dixit Harize
SupprimerAlors Roger Viel de cette époque ,parce que quand il est arrivé à Saint Girons, il a mis le pied sur le ballon et malgré les gueulantes de Christian Viviès et Dédé Mirouse (l'éducateur de Cigagna et Servat)derrière çà a été un peu compliqué.
RépondreSupprimerJonathan fut Champion de France Crabos avec le ST en 2003, pour situer le joueur. Il a été balladé entre le ST, le CO pour finir à Colomiers où il a sauvé le club de la descente en fédérale en 2006 2007. A cette époque, anonyme en Pro D2, il survolait les débats sur le plan technique, tactique mais aussi comme buteur. Il ne rentrait pas dans les papiers de Novès comme bon nombre d'autres joueurs qui ont fait le bonheur d'autres clubs .... Récupéré par les 2 Lolos (CO, RC92), il fit banquette. A 33 ans, il est capable d'apporter avec Dupont ce que l'on cherche depuis longtemps à condition de lui faire confiance et ce malgré son âge. Mignoni sait valoriser des joueurs au potentiel étouffé ou inexploité jusqu'alors ce qui fait la force du LOU.
RépondreSupprimerhttps://sports.orange.fr/rugby/top-14/lyon-ou/article/top-14-lyon-wisniewki-une-enigme-pour-mignoni-CNT000001deAap.html
Oui, c'est ce que je soumettais la semaine dernière. Richard le trouve beaucoup trop fragile dans sa tête
Supprimern'a jamais eu le mentor qu'il méritait sauf à Colomiers ou l'USC était dans le désarroi total ! Mental de biscotte je ne crois pas, sensibilité à fleur de peau et introverti ... j'ai souvent cité son nom dans des posts anciens ... pour moi, il reste un grand 10. Beaucoup de joueurs ont eu des carrières sacrifiées par des entraîneurs plus avides de résultats immédiats et de gloire que d'avoir su construire une équipe durable. Et ça continue aujourd'hui ce qui explique nos résultats entre autres choses ... Faire revenir Carter au R92 est une escroquerie financière sans nom eu égard aux sponsors mais aussi aux jeunes joueurs qui vont continuer à faire banquette à regarder l'idole vieillissant ! Pour vu qu'il ne se blesse pas le genou ..... A ce rythme, Mourad devrait rappeler Giteau voir son ami Andy Goode !
SupprimerExactly. On attend toujours une lueur de jugeotte, de pondération, de discernement, de bon sens, quoi
SupprimerOn ne va pas repartir avec JW, s'il vous plait, non, pas un lundi, pliz... ;-)
Supprimerdonc tu approfondiras en "off" à Uzerche
Supprimeret quand tu perds un frère, sais tu comment tu en remontes?et nous n'en connaissions pas les liens
SupprimerBernie il doit commencer à se demander s'il n'a pas choppé un truc du genre acouphènes ,parce que quand il est au stade çà lui siffle un peu.
RépondreSupprimerEt qui a mal finit malheureusement...
RépondreSupprimerDugald Alexander MacDonald le 8 sudaf (1 sélection). Me rappelait absolument qu'il avait composé la 3e l. toulousaine avec Rives et Skrela. Ni de Roger Viel. Passé direct à Cigagna.
Roger Viel a succédé à Mac Donald de mémoire avant de finir sa carrière à Blagnac dont il fût le Président. "Monsieur Roger" s'est par la suite perdu dans les affres des affaires et du poker pour finir hélas sur le bord de la route .... paix à son âme
RépondreSupprimerRien à voir avec le propriétaire éleveur entraineur driver de trotteurs Jean-Pierre Viel ?
Supprimeraucune idée ....
SupprimerSais pas si c'est moi mais je trouve que nos avants sont souvent mal placés et du coup n'ont pas de vitesse , non pas tous mais en tout cas , Poirot est un exemple type de celui qui ne sait pas trop ou il doit être et est fréquemment arrêté quand il prend la balle et donc va vite au sol comme son ancien collègue ( j'espère ) Atonio . Flagrant aussi quand sur une ou deux actions ou il gene la charnière
RépondreSupprimerClairement, François, nous n'avons aucune structure après le troisième temps de jeu, à l'image de Vahaa qui ne sait pas si le ballon est pour lui, pour Lauret et qui de toute façon joue arrêté...
SupprimerPetits, « Refaire le match après avec les copains » et s’identifier à un joueur.
RépondreSupprimerA Dupont ou à Ramos, mais à Bastareaud aussi probablement pour certains.
Ça change la musique ; surtout si l’identification perdure au fil des âges. Ces joueurs ne seront peut être que meilleurs sur le terrain en s’acceptant tels qu’ils sont sans vouloir ressembler à qui que ce soit , en prenant des risques qui pourraient leur être préjudiciables.
Belle intervention ovale, Primprenelle... Pour Bastareaud, tu penses aux dreadlocks ou au tour de taille ? ;-)
SupprimerPour sa maîtrise du peroxyde d’hydrogene comme Djibril Cissé.
SupprimerNous y voilà, au pied du mur, dans une réflexion pascalienne ou voltairienne à choisir entre "les Pensées" ou demeurer "Candide". Rien de plus simple comme équation que celle là. Blaise soutient que "le passé et le présent sont nos moyens; le seul avenir est notre fin" et Francois Marie répond "l'ignorance, en un mot, flétrit toute grandeur".
RépondreSupprimerVous avez bien compris qu'entre la fin et l'ignorance, le rugby francais a une marge de progression dantesque. Reste que si vous avez, d'un côté 12 philosophes et de l'autre, 13 imbéciles, la règle de la majorité s'applique, les imbéciles l'emporteront séance tenante. Est-il légitime actuellement de penser benoîtement à un entraîneur de l'hémisphère sud ? Éliminons le cas J.Brunel pour s'en convaincre Mr 27%, tout est dit. G. Novès, 33%, le plus beau palmarès du rugby français avec le sort qu'on lui connait. Et quid de l'homme providentiel ? Si on regarde le Top 14 ou la Pro D2, on est loin de la rue d'Ulm (École Normale Supérieure) ou de la promotion "Voltaire" question manager. Les résultats parlent d'eux mêmes, un championnat friqué, de plus en plus frelaté et vieillissant. Ne soyons donc point ignorants de mes propos quand l'Irlande, Galles, l'Ecosse et l'Angleterre font appel sans vergogne au savoir du pays au long nuage blanc. Le choix est somme toute relativement conséquent mais l'homme providentiel est-il dans la playlist du Figaro ? Ma foi, la réponse est cornélienne. Pour restructurer le rugby francais, il va falloir des années avec des changements profonds et culturels à l'opposé d'aujourd'hui. Qui va accepter cela ? Qui va vouloir faire le sacrifice ? Personne, question de fric soyons clair. De l'ignorance à la grandeur, la faim justifiera les moyens. Ne soyons plus candides par les pensées,"la vie est trop courte, le temps trop précieux, pour dire des choses inutiles".
http://sport24.lefigaro.fr/rugby/6-nations/actualites/un-selectionneur-etranger-au-chevet-des-bleus-946572
On à souvent ici évoqué ce boulet du top 14, et pour ma part j'ai bien l'impression que comme le portefeuille remplace le cerveau, c'est de lui que viendra la rédemption.
SupprimerCanalsit et grève des guichets....
"Maintenant, ce n’est pas la fin. Ce n’est même pas le début de la fin. Mais c’est peut-être la fin du commencement. » qu'il disait Winston, on sent un sursaut.
De Clermont, Toulouse, d'autres bientôt, arrivent de jeunes talents qui ont besoin de tout sauf d'un vieil encadrement
Mais surtout, par pitié, pour me faire plaisir, arrêtez avec le fameux "homme providentiel "
Ici, sous le long nuage on raisonne en staff, pas en individu, et les leaders se decantent au fil du temps, rien de providentiel la dedans, de la maturation lente,on en reparlera.
Allez, pour l'instant cap sur Dublin,port de l'angoisse ou quai de la délivrance ?
Papier bien documenté, comme souvent au Figaro, qui dispose de deux journalistes ovales de grande qualité.
SupprimerHansen a joué à La Rochelle ce qui fait de lui un favori. Schmidt a entraîné Clermont ce qui fait de lui un dauphin. Mais ont-ils envie de se fader la FFR ? Pas certain.
Je miserai plutôt sur Galthié. Avec Landreau et Hueber en adjoints.
Sont tous au chômage technique et donc ça ne coutera pas cher.
Laporte ne peut pas se faire réélire en valorisant le rugby de chez nous après avoir choisi un coach "estranger".
Et puis de toute façon comme le problème est ailleurs, tu peux mettre qui tu veux (c'est le cas depuis 2008), ce sera le bordel de toute façon, alors...
Le glas sonnera après le soleil levant. Il sera temps de faire les comptes.
SupprimerAprès avoir discuté avec quelques entraîneurs au sujet du XV de France et de la façon de sortir du marasme (parce que même avec une victoire contre l'Ecosse on est dans la merde) :
Supprimer- choisir un jeu en relation avec les entraîneurs du Top 14
- leur demander d'en appliquer des bribes
- sélectionner un bloc de 45 joueurs, les payer (moitié club - moitié FFR), ne les faire jouer qu'un nombre limité de matches en Top 14, les réunir tous les 15 jours pour les faire travailler tactiquement.
- les suivre régulièrement en évaluation physique et psychologique
Après, qu'importe le manager principal du XV de France : seule l'implication et l'appropriation comptent.
Ritchie,
Supprimerle choix du jeu doit être dicté non par les entraîneurs du top 14 mais par les exigences du niveau international. Commençons par mettre la barre haute si on veut y arriver.
des bribes: pas d'accord avec toi,ou tu peins ou tu peins pas ! plus d'à peu près c'est insupportable, ce sont tous des pros enfin on le croit ! je pèse mes mots ! ils ne font pas 12 à 15h par jour non plus ....
45 joueurs oui mais ont-ils tous le niveau international ? Pour cela, il va falloir revoir les tests physiologiques et de performances et les encadrer en permanence .... jouer en top 14 80 minutes un nombre limité de matchs mais de façon continue pas du décousu comme maintenant qui altère la performance
sur le plan psychologique, il faudra leur apprendre à manier l'acier et pas la biscotte beurrée ...
le manager c'est open bar ! En France, aucun actuellement n'a le niveau international ni le charisme.
Je suis surpris de la douceur de ton analyse surement diplomatique quelque part ! Mais pas que ....
Regarde Radradra, un exemple à suivre, l'exigence naturelle, la culture du jeu et de excellence car il est parti de rien ... il veut réussir pour lui et les siens .... on va pouvoir disserter grave à Uzerche !!!
... bien évidemment Tautor, Ritchie s'égare .... (non, j'déconne)
SupprimerRICHARD, va falloir développer à Uzerche ta méthode (ci-dessus) pour sortir du marasme français, après tes discussions avec quelques entraîneurs français (lesquels?) :
- choisir un jeu avec les entraîneurs du Top 14 .... ah bon ???
- leur demander d'en appliquer des bribes.... re ah bon ?...au choix ???... lesquelles par exemples ???
... bizarre comme méthode, un peu alambiquée, non ?
mais comment font les autres nations, ...est-ce si compliqué d'analyser le jeu que produisent aujourd'hui les meilleurs, celui qui gagne, de s'en inspirer (ne pas copier surtout, pas possible, question de culture),
- de définir les grands principes d'efficacité du jeu à mettre en place,
- de choisir les meilleurs joueurs pour jouer ce jeu là
- de les préparer en conséquence, et pas seulement physiquement, ne pas oublier "le cerveau", utile et indispensable pour espérer atteindre les objectifs fixés !
Et tous comptes faits, pour quoi (qui) doit sonner le glas ?
SupprimerCertes, faire travailler le cervelet plus que la fonte des corniauds.
Et pour quelques dollars de plus, éviter la folie des grandeurs. Pour du concrêt...
Nous faire le 1er avril le 27 février c’est très très moche, ça, Richard.
SupprimerIl a pourtant raison, le Ritchie.
SupprimerLe Top 14, même si on lui attribue tous les maux, faut quand même faire avec: c'est le seul qu'on a. Et tous les joueurs dont on dispose y jouent, y compris les espoirs de demain. Et tous les entraîneurs français dont on cite le nom comme possibles remplaçants de Brunel y officient ou y ont fait leur carrière. Vois pas comment on pourrait faire comme si ça n'existait pas.
Un entraîneur étranger ? J'y crois pas. Ceux qui sont cités (Cotter, Schmidt) sont trop intelligents et au fait du rugby français pour venir se perdre en EDF. Un club du Top 14 c'est déjà compliqué avec un président, imagine l'EDF avec 14 présidents et la Fédé avec Laporte qui tirent dans des sens opposés, plus quelques millions de sélectionneurs accoudés au comptoir...
Il faut travailler avec les entraîneurs du Top 14 sur le jeu du Top 14. C'est le rugby du Top 14 qui déterminera celui de l'EDF. Les entraîneurs français ont la compétence, les joueurs français ont le talent, le plus dur, c'est de remettre le jeu au centre de la table. Que la Fédé fixe des priorités qui s'imposeront aux clubs. Et à leurs omniprésents présidents.
Alors que les anglais ont un modèle économique comparable au nôtre, eux arrivent à rester au meilleur niveau. Ritchie nous dit que la propriété de Twickenham par la RFU permet de répartir ses bénéfices sur les clubs, mais tout comme en France, ils sont en déficit chronique, dépendant de sponsors et de présidents-mécènes. Mais alors pourquoi chez eux n'y a-t-il pas ce marasme au niveau du jeu et des résultats du XV de la Rose ?
Il faut imposer la logique de la primauté de l'EDF sur les clubs; par exemple avec une prise en charge des joueurs par la FFR, comme ça se fait ailleurs couramment pour arriver à conserver les joueurs sans qu'ils aillent courir au contrat juteux en Europe ou au Japon. Ce n'est que comme ça que l'on pourra constituer un groupe cohérent et limiter les matchs pour les joueurs en leur permettant de jouer moins mais mieux.
Tautor, Primprennelle, Christian,
Supprimerje vous glisse gentiment quelques pistes et voilà que l'avalanche me tombe dessus. Pour une fois qu'il y a des mecs qui discutent et proposent des idées concrètes... Les noms, vous ne les aurez pas. Mais l'idée me parait bonne. Car, cela vous a échappé, mais le but est de faire que XV de France et Top 14 soient sur une même longueur d'onde. Je suis un peu surpris que vous pensiez que le jeu de certains clubs (La Rochelle, Clermont, Racing, Toulouse, Agen) est dégueulasse. Pour les voir jouer tous les week-end, il y a de très belles choses à garder. Parvenir à une synthèse de ce qu'il y a de mieux, l'adapter au niveau international et faire que les joueurs international et les coaches de club soient aussi quelques part les garants du jeu du XV de France n'est pas une idée si sotte que ça. Malgré ce que vous en pensez.
Je remercie au passage Pipiou d'avoir pris le temps de réfléchir et de comparer, même si comparaison n'est pas raison.
Ritchie,
Supprimerje ne vais rien t'apprendre du rugby français, encore moins des rouages, ni des hommes claniques qui le constituent. Les loups ne se mangent jamais entre eux et cela reste vrai actuellement. Depuis la victoire en coupe du monde des moins de vingt ans et de la fulgurance de jeu proposée par les féminines, soit le temps d'une grossesse, nous voyons des indicateurs apparaître au niveau national comme la place donnée aux jeunes, un jeu de vitesse et de passes plus conséquent dans certains clubs, un changement de gabarit à certains postes comme si une prise de conscience collective fut induite par les mauvais résultats du XV de France entre autres choses. Pipiou, prudent et lucide, fait une belle analyse de l'état des lieux. Dirons nous qu'après la victoire sur les Ecossais avec des jeunes, nous voilà conquistadors toutes voiles dehors le temps de l'euphorie d'un week end endimanché. Effectivement, si on regarde le rugby proposé par le ST ou l'ASM, on ne peut avoir qu'espoir pour l'avenir. Mais le vivier est-il aussi riche qu'on le croit ? Le temps nous le dira. D'autant plus que le nombre de licenciés diminue vertigineusement. Bien sûr qu'un petit nombre d’entraîneurs, sentant le vent tourné, se prévalent par anticipation de projets pour continuer à rester en place tellement l'avoine coule à flot. Ce n'est pas, à mon avis, en faisant du copier coller de ce qui sourit ou réussit à d'autres nations, que nous allons revenir au firmament du rugby mondial. Quinze ou vingt ans de carences ne vont pas se combler aussi vite qu'on le croit. Quelques soient les entraîneurs rencontrés, avec tout le respect que je puis leurs porter et le travail effectué, aucun n'a la pointure internationale, trop englués dans les arcanes du top 14 et pire aucun n'a le charisme souhaité pour fédérer les différentes chapelles. Je ne parlerai même pas des eminences grises de la FFR ou de la Ligue tellement ils sont pathétiques. Le rugby français ne renaîtra qu'à partir du moment ou chacun laissera son ego devant la porte du vestiaire et qu'il sera capable de se remettre fondamentalement en question sur ses pratiques. L'avantage de ma profession, c'est que nous avons des évaluations et des formations continues qui nous permettent d'être toujours à un bon, voir un très bon niveau. Cette culture, je ne l'ai pas inventée je l'ai apprise au CHU qui reste le fleuron de la médecine française avec la recherche. Aujourd'hui, impossible de dissocier les deux. Le rugby français est à des années lumières de ce concept, de ces pratiques et de cette culture de l'exigence et du résultat. Je conclurais par Rimbaud "la vie fleurit par le travail" et par Jules Renard une fois n'est pas coutume "le travail pense, la paresse songe".
Je continuerai en disant comme F. Blanche, qu'il vaut mieux penser le changement que changer le pansement. Pour cela la réflexion doit aller entre autre, comme le disait Christian vers :
Supprimer- de définir les grands principes d'efficacité du jeu à mettre en place,
- de choisir les meilleurs joueurs pour jouer ce jeu là
- de les préparer en conséquence, et pas seulement physiquement, en oubliant pas le cerveau, utile et indispensable pour espérer atteindre les objectifs fixés.
Mais il faudra bien faire avec ce qu'on a de mieux dans l'achalandage français du coaching. En supputant que de l'étranger, pas grand monde va risquer sa peau à part prendre l'oseille et se tirer. Comme tu le cites ainsi que Pipiou, on en a quelques rares qui pourrait faire l'affaire, si d'aventure ils se s'investissaient. Ils sont d'ailleurs peut être dans la shorte liste à Ricthie pour certains...
Sinon la caravane continuera de passer, mais comme le train, on sera pas dedans. Et on se fera toujours des 1er avril !
Pourquoi se mettre dans une galère pareille pour des coach star habitués à avoir un système rodé et un championnat quasi sous leur contrôle . Ca ne pourrait se faire qu'avec des garanties de faire cette transformation , autant dire que c'est pas pour tout de suite , Jamais ? Je ne dirai pas ça car certaines grosses écuries vont devoir se remettre en question et vite et qu'une compétition coupée en deux à ce point va finir par perdre de son intérêt , que le public vibre sur les relances de Ramos plus que sur l'addiction de rucks à 4,40 " de libération de balle et que les sorties et le management arrière de certain commence a fatiguer ....
RépondreSupprimerOui Jean Lou tu as mille fois raison , suffit de regarder les Gallois , c'est l'équipe qui fait le boulot , difficile de sortir un mec de ce collectif impressionnant , hormis mon héros , mon Capitaine et leader préféré Aluin ! Suivi de Reid l'homme qui sourit tout le temps et sait murmurer à l'oreille des arbitres ... " Roman , Roman " pour Romain , " this is not possible , there is a knock on ! Roman !
Je reste persuade que nous avons des jeunes avec un talent brut qui doivent absolument se prendre en main quasi eux même , je leur conseille d'écouter le speech de Lady Gaga aux Oscars , sur le travail et la passion . Cette boule d'émotion a bien fait comprendre l'énorme boulot qu'il y avait derrière ses prestations et qu'il fallait ne pas lâcher , se relever, sans cesse , que la passion était le moteur mais sans la discipline et le travail et bien on est entre 8 et 10 'aimée mondial
ieme mais aimé aussi ...
RépondreSupprimerYes François I agree
RépondreSupprimerhttps://www.facebook.com/senscritique/videos/2430333813646187/
Un vieux couple se couche.
RépondreSupprimerLe vieil homme dit à sa femme :
Un livreur est venu déposer un colis aujourd'hui. Lorsque je l'ai ouvert, il contenait 10 balles et un papier avec des inscriptions en arabe. Crois-tu que je sois menacé Gernaine ?
Sa femme :
Arrête un peu tes conneries Marcel ! C'est tes suppositoires et la prescription du médecin !
Musique pour amateurs 😉
RépondreSupprimerhttps://www.sudouest.fr/2019/02/26/video-en-dordogne-un-rugbyman-joue-de-la-cornemuse-pour-feter-la-victoire-de-son-equipe-5852956-7513.php
Lourde défaite 67-0, Treignac a rempli le lac de larmes. La corne abuse.
SupprimerLa corne m'use dirait le matador.
SupprimerActuellement et même plus tard ça ne sert à rien d'évoquer des staf d'étrangers pour l'EDF, nous savons tous que le pb est ailleurs...
RépondreSupprimerUne idée, comme ça , pour tous ces jeunes , moins de 26 ans par exemple. Pour ceux qui ont le potentiel, leur proposer une activité nationale à temps complet avec une rémunération sur 6 ans supérieure à ce qu'ils auraient perçu dans un club. Avec une participation neutre au championnat type Top14, sans devoir affronter tous les clubs. les pepetes viendraient de la contribution de tous les clubs pro, un pourcentage de leurs masses salariales par exemple
J'ai failli croire en Galthié. Mais depuis, je ne le sens pas. Sauf avec des adjoints de choix. Alors autant les nommer directement sélectionneurs. Je crois plus en F. Landreau, mais il a été nommé directeur sportif adjoint au S.F. Urios est en partance pour Bordeaux. Reste finalement à voir ce qu'il pourrait apporter, sachant que tous les clubs qu'il a pris n'ont pas forcément développé du jeu chatoyant, par contre de l'énergie, de la volonté, de l'embrouille, et de la gouaille. Niveau au dessus, à voir.
RépondreSupprimerReste un Mignoni, qui remet en selle un certain nombre de joueurs et favorise l'arrivée de jeunes. Manque un vrai technicien devant.
Après, l'hypothèse des pistes de certains apportée plus haut, resterait à explorer. Par contre, question salaires faudra cracher au bassinet et assainir les finances...
Sinon, on continue à prendre des suppos !!
Puisqu'on a définitivement pas les structures pour générer des staffs matures et incontestables, autant couper une bonne foi pour toute avec les générations "top 14" et confier ces jeunes joueurs espoirs à un jeune entraîneur espoir , celui des U20, ou celui des filles , feront pas plus mal, et vu qu'on vise 2023 ( ou 27!)...
RépondreSupprimerAllez Chevreuse
Y à de quoi creuser dans l'idée de Double Jo 164, non ?
RépondreSupprimerD'habitude quand le sentier s' escarpe je pense à la serveuse du Bambou bar, ce matin, paf, Tautor !
Merde, à 65 berges, c'est tard !
Mais finalement c'était les montagnes, franches, sèches, un peu pelées, un petit côté Comminges.
Même les lascars la haut au refuge, rablés,épais, le pif et les oreilles, manquait le béret quand même.
On à causé ballon, forcément, Hillanders et Section paloise mais quand ma moitié à fait état de sa bourgognitude,fini,le Zan Lou au placard, l'entretien avait pris une couleur rubiconde....
Nous redescendîmes fort satisfaits , et repus.
Allez, Otago-Pyrénées, même combat.
Hé Ritchie, UN jeu?
RépondreSupprimerPourquoi pas dans un premier temps LE jeu ?
Je pense au tronc commun, modernisé certes du Rugby de toujours que nos adversaires les plus redoutables n'ont pas oublié.
Sur ces acquis chacun peut y ajouter ses innovations pour peut qu'elles restent "constitutionnelles"
Si le mal vient du Top 14, ne lui demandons pas le remède, et procédons par étapes.
Allez Chevreuse
Le mal vient de la structure dans laquelle évoluent le championnat été le XV de France, système bicéphale, sans vases communicants, sans passerelles, sans échanges.
SupprimerLe talent (joueurs, entraîneurs) est là.
Il faut impérativement lier le tout, et ça passe par l'appropriation.
Et quand "ils" parlent d'"un" jeu, il s'agit d'un jeu qui serait choisi ensemble, et correspondrait aux aspirations des uns et des autres, un tronc commun.
Supprimer.... ben c'est pas "gagné", c'est un idéal bien utopique, ....
RépondreSupprimer.... un tronc commun qui correspondrait aux aspirations des uns et des autres ???, ...
.... et qu'est-ce qu'on fait lorsque les présidents virent 3 ou 4 entraîneurs en cours ou en fin de saison, et que les nouveaux (entraîneurs) n'ont pas les mêmes "aspirations" ??? ... on rediscute le tronc commun ????
Un projet est conduit généralement par un groupe de projet. Composer ce dernier de personnes à responsabilités différentes est un gage de réussite. Chacun peut y exprimer ses idées quant aux moyens et actions à mettre en place pour atteindre l’objectif fixé. Elles seront argumentées, confrontées, validées ou non par le groupe ou autres outils d’aide à la décision.
RépondreSupprimerUne forme de coopération qui permet une liberté d’échange, apporteuse de solutions tout en minimisant les conflits.
À quel projet et objectifs répondent les idées émises par les entraîneurs dont il est question ?
Réflexion personnelle : Au dernier trou et l’instant même ou Molinari et Fleetwood ont soulevé la coupe, je ne pense pas qu’ils aient été animés une seule seconde par le gain qu’ils allaient empocher.
Cela ressemble étrangement au projet du ST ..... Animés par le trou of course !
SupprimerEn même temps,pour les deux Ryder-boys c'est juste de l'argent de poche !
SupprimerMais je ne crois pas non plus que nos jeunes internationaux jouent avec le frein à main, rapport à leur employeur.
J'ai même la naïveté de penser qu'ils sont d'abord fiers du maillot bleu, et que ce nouveau statut bénéficie au garçon comme au club.
Quant au projet, ben oui, un staff quoi, avec un coordonnateur aussi, qui garde le cap validé par le groupe.
Ne nions pas que le top 14 évolue, au moins le jeu de quelques équipes, mais le système reste bien rigide avec ses roitelets, son calendrier, sa toute puissance face à la Fédé .
On peut le déplorer mais la solution ne viendra pas de lui.
Il faut une cellule de crise, indépendante et prioritaire.
Allez, la Ryder, une belle édition, hein !
Oui, bien sûr un coordinateur et peut être même dans ce cas quelqu’un de « l’extérieur « pour ne pas qu’il se retrouve ou prenne de lui même la position juge et partie ...
SupprimerA part quelques problèmes d’accessibilité au « terrain » il semble que l’organisation, préparée de longue date, de la Ryder ait été une réussite. Réussite aussi par le plaisir non dissimulé des joueurs Européens à jouer ensemble. Une équipe qui a enthousiasmé et fini par réunir devant les écrans golfeurs et non golfeurs de tous les âges. Cette compétition a aussi montré le rôle essentiel d’un coach qui par la connaissance de ses joueurs tant sur le plan sportif qu’humain a su composer des binômes performants. Enfin, montrer que le choix du capitaine dans une équipe n’est pas innocent non plus.
Leur joie d’enfants au trou 18 en disait long.
La victoire n’était probablement pas due au hasard.
Voilà voilà ....
Les accès et le traiteur Anglais aussi !
SupprimerA dix bornes de chez Lenôtre , mais où qu'on va.
Vrai, ce Monsieur Bjørn nous a donné une sacrée leçon et n'a rien laissé au hasard, parcours, joueurs,ambiance, sans faute.
La morgue étasunienne aurait bien servi de fonds de sauce, aussi ....
Allez, un coach Suédois en EDF, des vestiaires Ikea, tant qu'on y est....
... ben voilà, fallait le dire, c'est dit, c'est pas plus compliqué, bravo Pimprenelle, super,...
Supprimer....mais, ..."la femme" serait-t-elle l'avenir du rugby ???... en attendant, tous au golf !!!
On en revient aux principes fondamentaux de la cuisine ! Pour faire un plat, il faut un cuisinier !, les ingrédients de base de la recette, le tour de main, la pratique, la technique, la passion et l'imagination, foi de quoi il faut déguster. L'Excellence ne s'acquiert que par le travail en commençant par apprenti. Il suffit de regarder les parcours professionnels des jeunes qui concourent à Top Chef. Une référence avec des heures de travail largement au dessus des 35 h avec une remise en cause constante, une envie permanente de côtoyer les meilleurs, un esprit de concours, une joie de vivre communicative et une dimension humaine faite de beaucoup d'humilité. Mais tous ont un point commun l'envie. Cette envie qui nous conduira au trou 18 à Uzerche ! Le rugby français est largement parasité par des nuisibles, égocentriques, affairistes, dogmatiques et pragmatiques pour eux mêmes et leurs petits réseaux, une sorte de cuisine au beurre !
SupprimerQui va gagner: l'argent donc World Fruit Juice, les joueurs ou le rugby ?
RépondreSupprimerFaites vos jeux .....
https://actu.fr/sports/rugby/pro/la-ligue-mondiale-rugby-nombreux-joueurs-sy-opposent-critiquent-ouvertement_21771615.html
Y aurait il enfin une prise de conscience sur cette nouvelle ordonnance et les suppos qui vont avec ? Espérons qu'elle fera pas rire jaune...
SupprimerC'est pas gagné cette affaire ( d'argent ) ..... Attendons les développements et nous verrons si l'adage " tout s'achète " se vérifie , y inclus pour les 2/3 tier nations à qui sans aucun doute des offres de développement d'infrastructure vont être faite
RépondreSupprimerL'autre gros point sera la conséquence sur les joueurs concernés et donc les clubs ... Brett Gosper a fait une belle carrière dans la pub mais la pas sur que les acteurs , ni les consommateurs achètent le produit ...
Une autre actualité rugby, tiens: https://www.lemonde.fr/rugby/article/2019/03/01/la-federation-francaise-de-rugby-replique-a-la-presse-devant-les-tribunaux_5429810_1616937.html
RépondreSupprimerD'ici à ce qu'il faille faire attention à ce que l'on dit ici sur la FFR et son Président, pour ne pas que Ritchie soit accusé d'être méchant avec eux...
Pauvre FFR en arriver là, un manque d'amour propre total .... Si chacun était droit dans ses bottes, il n'y aurait point d'achoppement ni d'articles dénonçant les conflits d’intérêts. Hélas personne n'est dupe connaissant les personnages ! Joli geste pour le monde amateur, un jeu de maillot pour l'équipe première de chaque club. "Tiens voilà le carambar que je t'avais promis" ! C'est pas beau le rugby. Tous les jours tu bouffes du crabe assaisonné ou pas ! Un luxe de nos jours !
Supprimeret dans cet article du Monde j'ai apprécié un commentaire qui dit: "avant c'était le temps des Boniface, maintenant c'est le temps des bénéfices".
Supprimerexcellent Georges
SupprimerDe plus en plus l'image d'une république bananière en relation avec la plus grosse, World Juice Rugby.
RépondreSupprimerAllez faut garder la banane.
On risque et c'est tant mieux d'avoir un casse tête dans l'avenir pour le selectionneur au poste de 10, je pense que celui actuellement à Aurillac, Segonds, pourrait bien être dans la course
RépondreSupprimerRichard,
RépondreSupprimer... pour revenir sur nos propos ci-dessus, ... pas "d'avalanche" particulière sur une idée qui te paraît bonne, c'est juste un avis perso (comme tous ici) sur des idées peut-être "concrètes et pas sottes" comme tu le dis, mais très très très difficilement réalisable !... et ce n'est donc que mon avis !
Je connais un peu "le milieu" et trop bien les hommes !
Alors, certes , tout n'est pas mauvais ou nul (je ne l'ai jamais dit ou pensé) chez les entraîneurs ou les présidents du Top 14 (y compris à la Fédé).
Mais croire un instant qu'ils vont faire cause commune dans l'intérêt de rugby français et de l'EDF, ... non, pas moi !
... tiens RV dans 2 ,3 ,5 , ou 10 ans, ..je pense qu'on continuera d'en parler sur ton blog Richard, ... comme ailleurs... tiens, on prend les paris ???...
je relance et je suis une quille, un cigare ou un spiritueux ! Euh, non avec toi Christian, une assiette de fruits et légumes ou une balle de golf !!!
SupprimerFaire sans les Fidji et autres iliens un scandale financier, les AB devraient etre solidaires ...
RépondreSupprimerhttp://www.lerugbynistere.fr/news/ligue-mondiale-les-joueurs-du-pacifique-vont-ils-boycotter-la-coupe-du-monde-2019-0203191009.php
World Juice, oui, comme tu l'écrivais Tautor.
RépondreSupprimerPour le reste (projet XV de France), peut-être en ai-je trop écrit.
Non Ritchie la porte est grande ouverte
RépondreSupprimerJe ne peux pas en dire davantage.
Supprimer... à Pipiou , (voir ci-dessus)
RépondreSupprimer..."que la Fédé fixe des priorités aux clubs sur le jeu à produire, aux entraîneurs et aux présidents!!!!" ...
....pour la formation, les EDR, OK, c'est son rôle, sa mission,... mais irréaliste au-dessus, tout au moins inconcevable pour moi,...
...et je ne crois pas un seul instant, que c'est le jeu du Top 14 qui doit déterminer celui de l'EDF.
Je pense même que c'est totalement l'inverse, et que seul un entraîneur manager (français ou étranger mais qui fait référence), de grande qualité, (avec un staff en parfaite osmose, au diapason) ... et je vais me répéter depuis le temps qu'on échange sur le sujet :
- saura proposer une conception du jeu correspondant à notre culture et notre identité, à une ambition, (plus difficile avec un coach étranger c'est vrai), .. mais aussi à la réalité du rugby d'aujourd'hui et de son devenir
-saura choisir les joueurs (du Top 14 effectivement Pipiou), aptes à le pratiquer techniquement et physiquement bien sûr, mais surtout qu'ils soient capables de le comprendre, de penser, de voir et d'agir de manière tactique, le tout au service d'une stratégie de jeu.
-en mettant en place des repères collectifs et individuels dans les systèmes offensif et défensif (référentiel commun) qui leur permettront de se situer dans le mouvement du jeu, d'anticiper, de s'adapter, en développant une polyvalence indispensable dans le rugby moderne.
Alors seulement, quand cette conception du jeu (qui doit être compréhensible par tous les joueurs ) sera exécuté avec talent et efficacité (car jouer juste s'apprend, ce n'est pas inné), la réussite ne sera pas loin et le jeu produit pourra faire école vers les clubs et tout le rugby national, d'abord peut-être partiellement en fonction des moyens de chacun, de chaque équipe, de chaque club, voir totalement pour les plus forts potentiels, les plus ambitieux, les meilleurs.
C'est ce que sont ni plus ni moins, les AB pour le rugby NZ, ... la référence majeure pour le rugby mondial.
Christian,
Supprimerça c'est du discours, pas philosophique mais concret, dans lequel tu insistes sur l'identité culturel de notre rugby et ne pas tomber dans le travers actuel du copier coller improductif. Pour choisir les joueurs, il va falloir que les ligues et les écoles de rugby se mettent à l'unisson pour sélectionner les meilleurs ce qui n'est pas gagné. Il faudra recréer les filières sports études à partir de la 6e pour suivre les enfants jusqu'à maturité ce qui est essentiel comme c'était à Jolimont. Dans ton concept, il va falloir former des enseignants dignes de ce nom et recréer une filière universitaire digne de ce nom .... Bref, de là à égaler la référence mondiale que sont les AB, de l'eau va couler sous les ponts sauf à Uzerche !!!
Christian , tu m'as lu trop vite.
SupprimerSi j'ai dit que la Fédé devait fixer des priorités aux clubs, je n'ai pas parlé du jeu.
Actuellement, et suite à une évolution de 20 ans de professionnalisme, on a un championnat domestique dont le jeu, globalement, est pauvre, tendu vers le résultat à tout prix, et qui donc devient de plus en plus axé sur le physique avec les conséquences en termes de pauvreté du jeu et de santé des joueurs que l'on sait.
Symétriquement, le jeu pratiqué par l'EDF, donc par les joueurs issus du Top 14, est devenu aussi pauvre, faible en qualité technique, en vitesse, en rythme, en jeu collectif; de plus, la logique économique du Top 14 l'a petit à petit pourvu en joueurs étrangers (iliens, stars et pointures de l'hémisphère sud) qui en repoussant les jeunes talents français sur le banc ont appauvri encore plus le réservoir et sa capacité d'expression et de renouvellement. Conséquence: les résultats de l'EDF chutent régulièrement, et des 4 ou 5 premières positions dans la hiérarchie, on est descendu aux 8 ou 10èmes.
Pour donc tout une série de raisons, qui vont du pur sportif (les résultats, le jeu) à la nature-même du rugby (éducation, revenir au "jeu", la santé des joueurs), il faut redresser la barre.
Inutile de penser que ça viendra de la base; le moteur actuel, c'est le Top 14. C'est lui qui est médiatisé, c'est lui dont le rugby et les pratiques imprègnent les niveaux inférieurs, c'est lui qui pioche dans les talents formés et développés par les éducateurs des petits clubs, c'est lui qui est l'image du rugby en France.
Et le Top 14, ce sont les clubs; et les clubs, ce sont devenus des clubs pros qui ont perdu leur âme (cette identité culturelle dont parle Tautor au-dessus) dans la logique du toujours plus, de résultats, de budget, de joueurs, de matchs. Cette logique-là, ils la font passer avant tout, le jeu pratiqué, la santé des joueurs, l'histoire du club, sa mémoire et son identité (Il suffit de voir la réaction de Goze au projet de Ligue Mondiale de World Rugby: la seule chose qu'il y voit, c'est l'augmentation du nombre de dates auxquelles les clubs devraient mettre à disposition leurs internationaux, et sans compensation financière; et en plus la LNR n'a même pas été consultée: un scandale !).
Voilà pourquoi le changement ne peut venir que d'en haut. Que la Fédé, organisatrice des compétitions, impose des priorités aux clubs (calendrier, structures, santé des joueurs, économie des clubs). Une fois que le principe de ces priorités aura été accepté, on pourra avancer, et là il faudra que la Fédé joue sa part dans le donnant-donnant: compensations financières, reversement des droits TV, financement de la formation (une vraie formation..., déterminée et régulièrement mise à jour entre DTN et clubs), financement (réel) du rugby amateur, etc...
Tout ça peut se faire, mais les obstacles sont nombreux, en premier lieu le fait que la FFR a aussi ses "priorités" économiques, quelquefois pas très éloignées de celles des clubs dans leur logique, ou de celles de World Rugby, qui ressemble de plus en plus dans son fonctionnement et ses projets à la pure machine à cash qu'est devenue la FIFA sous Blatter.
Pipiou, j'ai relu, on est d'accord, c'est plus clair pour moi,... mais je suis plus concerné par le jeu et son enseignement, sa transmission, tu l'as bien compris, dont acte ! ...
Supprimer... merci pour ton complément d'explications, RV à Uzerche, le débat va se poursuivre avec PV et JJ et il sera encore passionnant !
Vu ce matin un entraînement époustouflant de rigueur et de vitesse!
RépondreSupprimerDes ados jouant à toucher, porteur, relayeur, solutions des deux côtés, voilà le deal des attaquants.
Les défenseurs ont aussi un thème et on échange les rôles toutes les 10mn
J'ai compté 4 changements en ayant loupé le debut, les mômes sont cramoisis !
On ne compte pas les fautes de main, il y en a peu, on ne finit pas les actions gagnantes,pas le temps.
Un papa m'explique qu'il s' agit d'une évaluation pour le compte des Central Otago, et que ces jeunes sont tous passés par le Rippa Rugby, éducatif et sans contacts, sans trop de contraintes non plus.
Le coach,bien qu'imperturbable et discret à frémi un peu quand je lui ai demandé ou étaient les avants
"they are all there"
Allez,pourquoi je demande aussi ?
Jan Lou,
Supprimerquand on ne sait pas parler anglais ! vaut mieux regarder !!! (je déconne). Bref, une vision du rugby moderne, ludique qui met en appétence tous ces jeunes ... Avec le réservoir qu'ils ont, de beaux jours pour l'équipe nationale ! Quand nous perdons insensiblement des licenciés comme la fonte des neiges
Belle anecdote, Jan Lou. Vraiment superbe. Beaucoup de choses dites sans forcer le trait. J'aime bcp.
Supprimeroui super info Jan Lou,...mais je pense qu'il voulait dire :"they are all black" non? ... t'as pas bien compris ?
RépondreSupprimerOui ou aussi "they are all back", mais mettons ça sur le compte de leur p...d'accent !
SupprimerAllez, des pyrénéens que j'vous dis 😃
Pour t'en convaincre "it's the New all black", un pur sang de la course....
Supprimerhttp://www.lerugbynistere.fr/videos/decouvrez-lhistoire-dun-sprinteur-a-la-poursuitedu-maillot-des-all-blacks-video-2802191213.php
Excellent...
SupprimerBon sang ne fait pas mentire. Mais pas forcément un pur sang du collectif, sur la vidéo en tout cas. Mais on peut faire confiance aux blacks pour le faire entrer dans l'histoire... s'il y trouve sa place.
SupprimerBattus par le Chili et les USA, allez, assez dépensé de pognon, retour au pays à la mine plus salutaire
RépondreSupprimerhttp://www.lerugbynistere.fr/news/las-vegas-7s-les-bleus-elimines-en-quart-de-finale-du-challenge-0303191119.php
.... outre le fait que le 7 n'est pas pratiqué en France, donc pas "culturel" mais que surtout, ça n'intéresse personne, (enfin presque), je pense malgré tout que le choix des joueurs (profil , avec les aptitudes et les qualités essentielles pour ce jeu) est déterminant pour espérer rivaliser et réussir, ce qui pose question de la sélection, " sélectionne-t-on les meilleurs pour ce jeu ?" .... comme à 15 d'ailleurs ! (lapalissade)
RépondreSupprimerRugby-relais, remplacement, budget.
RépondreSupprimerAu vu d'un des match du top14 de ce WE on risque de se diriger vers des remplacements à REPETITIONS et notamment pour la 1ere ligne au complet.En effet on a bien vu un changement complet au début de la deuxième mi temps, puis ces remplaçants sortir bien avant la fin et reremplacés par les titulaires du début.On pourrait voir bient^t une rotation compléte tous les quarts d'heure par exemple. On peut faire pareil pour les deuxiémes lignes ou autres. Un turn over d'un autre genre, qu'en pensez vous?
Allons même plus loin: a-t-on maintenant en France les joueurs pour pratiquer ce jeu ?
RépondreSupprimerMême de "petites" nations (et des toutes petites) comme les chiliens, portugais ou kenyans nous battent à 7 parce qu'ils en ont intégré les fondamentaux: créer des intervalles, jouer dedans ensuite, aller chercher l'espace libre pour faire jouer la vitesse, jouer le un contre un sur les appuis et la technique, savoir se proposer autour du porteur dans l'espace libre, etc...
Nous, on a des joueurs formatés par leur formation qui viennent encore péter dans les défenses, sans jeter un oeil aux copains, qui ne savent plus prendre les intervalles, être créatifs et faire du jeu. Les rares talents que l'on a ou avait (Bouhraoua, Candelon en fin de carrière) ne suffisent plus à masquer ces manques; manques d'autant plus cruels que le rugby français, auparavant pays du french flair avec des joueurs merveilleux à toucher, est devenu le pays d'un rugby besogneux à la traîne du niveau technique des meilleures nations; et à 7, c'est flagrant.
Je n'y comprends rien à ce rugby à 7 et je vais sans doute vous choquer. Pour moi c'est un jeu où il suffit d'être un sprinter ballon en main. Rien qu'à ce stade on est en retard
RépondreSupprimerC’est l’histoire d’une petite mamie qui, à la campagne, est sur son lit gravement malade.
RépondreSupprimerLe médecin de la ville vient la voir et l’ausculte.
Le Papy attend dans le séjour. Le médecin sort après de très longues minutes et lui dit
– "Votre femme est dans un état comateux !"
Le Papy qui n’a pas bien compris, rentre dans la chambre de sa promise. La mamie lui demande :
– "Que t’as dit le docteur ?"
– "Oh j’sais pas trop … il a dit que t’es dans un état comme ma queue !!" répond le papy.
– "Oh mon Dieu !" s’exclame la mamie. "Béh je suis pas prête de me lever alors !!!!"
AVC après match .... Que s'est-il encore passé ?
RépondreSupprimerhttps://actu.fr/sports/rugby/pro/pro-d2-pilier-montauban-paul-tailhades-victime-avc_21839325.html