A l'exception de la France bicéphale, les grandes nations, y compris celles du Pacifique dont World Rugby voudrait se séparer au motif qu'elles en sont pas bankables ni présentables pour l'audimat, parviennent à pratiquer un jeu de rugby sans avoir besoin de se travestir, ni de se renier. La France, donc, oscille toujours entre sa pratique de clubs et sa représentation nationale.
Prenez l'Irlande. Déjà, parvenir à réunir deux entités géographico-politiques sous un même maillot alors que tout les oppose tient de l'exploit historique. Faire ensuite d'une pratique d'établissements privés protestants un sport reconnu dans un pays catholique tient du prodige. Puis passer d'un championnat famélique de clubs amateurs à un quartet de provinces qui dominent l'Europe... Tout cela démontre que la raison est meilleure conseillère que la passion.
On ne peut pas s'étonner, dès lors, que l'équipe nationale irlandaise, qui ne dispose que d'un effectif limité, décroche un Grand Chelem dans le Tournoi des Six Nations - ce fut le cas, l'année dernière - et se hisse à la deuxième place mondiale. Alors que nous mijotons dans une marmite de polémiques, l'Irlande est déjà installée à la table des grands, bien servie par son ouvreur Jonathan Sexton, élu meilleur joueur du monde, ce même Sexton qui se morfondait dans le Top 14.
Pourquoi évoquer ainsi Sexton ? Parce que le demi d'ouverture star du Leinster personnifie la réussite du XV d'Irlande. Lors d'une série d'entretiens que j'effectuais dans le cadre d'un reportage pour L'Equipe, Pierre Berbizier me demanda : "Qui sera notre dix à la Coupe du monde ?" Je fus bien incapable de lui répondre. A six mois du coup d'envoi, le pourriez-vous ? C'est tout le problème. Il ajouta : "Il faut caractériser le jeu que nous voulons mettre en place. Et ensuite choisir l'ouvreur pour le pratiquer. En France, on fait l'inverse." Avant de conclure : "Mais notre situation actuelle est encore pire : nous ne faisons ni l'un ni l'autre..."
Cerner le jeu de l'Irlande, c'est constater, comme Guy Accoceberry, que nous avons "un retard de cinq ans dans le domaine du jeu tactique. Les autres nations ont intégré le jeu au pied depuis 2012, que ce soit en clubs et en provinces. On fait ce que les autres ont déjà maîtrisé depuis longtemps et dont ils tendent à s'éloigner : conservation du ballon et multiplication des temps de jeu..."
"Historiquement, le rugby français a eu la volonté délibérée de se démarquer des footballeurs, note l'ancien commentateur télé Pierre Salviac, qui mis le travail du jeu au pied obligatoire dans son programme de campagne quand il se présenta face à Bernard Laporte, Alain Doucet et Pierre à la présidence de la FFR en 2016. Pour les Anglo-saxons, le jeu de pression et d'occupation par le pied est essentiel. Car c'est d'abord du football avant d'être du rugby. Il faut croire que ceux qui ont traduit ce jeu en France on fait abstraction du pied."
Plus près de nous, en 1988, Grant Fox, maître ès-tactique, m'avoua que les All Blacks s'organisaient à partir de trois situations pré-établies sur du jeu au pied dans les angles morts afin de repousser l'adversaire jusque dans ses vingt-deux mètres et hériter ainsi d'une touche pour activer leurs combinaisons. De la même façon, Titou Lamaison - que je considère comme le demi d'ouverture français le plus complet - avait disséqué "le jeu de Joel Stransky et son rôle primordial dans la conquête du titre mondial par les Springboks en 1995."
Ce même Titou Lamaison s'interroge : "Quels sont les demis d'ouverture français buteurs numéro un dans leur club ?" Réponse : Jonathan Wisniewski et Matthieu Jalibert, ainsi que trois Toulonnais à tour de rôle : Anthony Belleau, Louis Carbonel et François Trinh-Duc... Sauf qu'à bien y regarder, les demis de mêlée font la loi quand "les Gallois et les Ecossais misent sur leur charnière, les Anglais et les Irlandais sur leur ouvreurs," remarque Pierre Berbizier.
Effectivement, constate Jeannot Lescarboura, "en France, le dix a été déchargé du jeu au pied tactique et des tirs aux but. Il n'a plus la responsabilité du jeu." En revanche, attendons-nous à voir Sexton s'imposer à la baguette, diriger l'orchestre vert, trouver le tempo de la partition ou plutôt la jouer à son rythme, à sa main. Et à son pied. "Il sait tenir compte des paramètres que sont la météo, l'état de la pelouse, l'adversaire. Avec lui, tout est question de dosage, d'équilibre et de trajectoires," note Jean-Pierre Elissalde.
Voilà donc l'équipe de France en route pour Dublin afin de confirmer son succès sur l'Ecosse, il y a deux semaines. Un test de passage, donc. L'Irlande dont Jean-Pierre Rives disait qu'il aurait bien aimé la représenter s'il n'avait été Français. L'Irlande de Sean O'Casey, auteur de "La charrue et les étoiles", qui fait allusion au drapeau des nationalistes irlandais dont le chant de ralliement était, au début du siècle dernier, La Marseillaise.
Après le match contre le XV du Trèfle, en 1920, le pilier toulousain Marcel-Frédéric Lubin-Lebrère, accompagné de quelques supporteurs, cherchait un pub où étancher sa soif quand il entendit l'hymne français résonner. Intrigué, il pénétra dans le sous-sol où était réunie une troupe d'Irlandais et y passa une partie de la nuit à trinquer et à chanter avant d'être cueilli par la police au petit matin au motif qu'il s'était joint à une faction révolutionnaire.
Il se sortit d'embarras en montrant sa carte tricolore d'employé municipal, arguant qu'il était maire de Toulouse, et que La Marseillaise était aussi et surtout l'hymne de la France et de l'équipe de rugby qui venait de battre (7-15) les Irlandais la veille à Lansdowne Road. Cet épisode construisit sa légende. Pour sa part, Lucien Mias, capitaine tricolore, fit un soir d'avril 1959 à Dublin allusion dans son dernier discours d'après-match à cette charrue qu'il faut atteler à une étoile si l'on veut que le sillon soit droit. L'épopée autant que le sens de la répartie et de l'allégorie, voilà sans aucun doute ce qui manque aujourd'hui à ce XV de France qui n'a encore rien accroché.
Un édito tout chaud pour mon petit lever, pas belle la vie.
RépondreSupprimerLa Marseillaise, ben alors.....ils nous auront tout pris, en plus du Rugby !
Le retour du jeu au pied offensif marquera sans nul doute la coupe, on se prêts, pour 2023 !
Ce susdit jeu au pied offensif qu'il est ridicule de confier au 9, ne serait-ce que pour de simples raisons géométriques.
Allez, debout !
Jeu au pied dans le jeu : Il y a déjà quelques années, je m’interrogeais ouvertement devant un match du pourquoi, une passe au pied, qui aurait mené manifestement à un essai n’avait pas été choisie comme action de jeu. Ce à quoi il m’a été répondu : « T’es malade, on risquait l’interception ».
RépondreSupprimerDepuis je m’interroge : Est il bien nécessaire pour ce qui n’est qu’un jeu de faire une analyse de risques à chacune de ses phases ?
A trop vouloir maîtriser les risques ne bride t on pas certaines initiatives ? La confiance ne peut elle pas supplanter la peur ?
Il n'y a pas de prise de risque pour qui maîtrise la technique. En rugby, comme pour tout le reste.
SupprimerOh la la , au fur et à mesure de tes interventions, tu apparais comme une grande connaisseuse , merci
SupprimerElle l'a toujours été, mais discrètement.
Supprimer"Vert" du pied et du nez,
RépondreSupprimerSe dire qu'aujourd'hui le rugby se résume à la parcimonie de la paire de demis montre à quel point le désarroi est total en France. En effet, il suffit d'un grain de sable pour que la machine s'enraye si l'un des deux protagonistes du jeu n'est pas dans un bon jour. Les exemples ne manquent pas dans ce tournoi pour en être convaincu. Que ce soit Sexton, Biggar, Farrell, Ford sans parler du funambule écossais Russell, tous ces demis d'ouverture sont épaulés par des demi-mêlés plus que complémentaires, totalement complices dans le jeu. Si Sexton, aussi terne qu'il le fût au R92 est une vraie merveille avec les Verts c'est que le jeu français et le staff ne se prêtent à sa philosophie du jeu. Et pourtant, Finn RUssell est tout son contraire, aussi brillant en France qu'avec les Calédoniens. Que penser de Rhys Webb, perdu à Toulon, avec de jeunes minots espoirs de l'EDF ? J'aimerais citer Cambérabéro, Guy et Lilian, paire de demis uniques en France qui ont su, pour l'époque, survolés les débats dans un jeu au pied millimétré mais aussi dans l'attaque. Et Thierry Lacroix, grand buteur, uniquement dépassé par Fred Michalak, joueur de pied au service de l'attaque intelligente. Pour être vert du pied et du nez, il faut bonne vue bonne mère et bon pied mais pas que ! J'emprunterais à Madame de Sévigné ceci "Il vaut mieux reverdir que d'être toujours vert". C'est ce qu'on attend d'une paire de demis, l'imprévisible, l'improbable, l'instinctif, le jamais vu. Mis à part Dupont qui me rappelle Max Barrau sur bien des points, il est bien le seul sur la chaussée des géants à soutenir la comparaison. Ce garçon, précocement vert, pour l'avoir vu débuter au CO il y a 3 ans, en début de saison, volant la vedette à Kockott sans coup férir.Il a la taille patron et fera grandir Jalibert s'il retrouve le niveau d'avant sa blessure. "Ah! non ! c'est un peu court jeune homme ! On pouvait dire... Oh! Dieu!... bien des choses en somme ... Moi si j'avais un tel nez Monsieur, je m'appellerai Albaladejo ... C'est un roc ! c'est un pic ! c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ... C'est une péninsule ! C'est un pied de nez, celui d'un rugby de pré, celui d'un rugby de verres et de lentilles, celui d'un rugby né pour le meilleur et pour le pire ! Et comme dit King "On connaît mieux un homme quand on connaît ses besoins". Et là, nous sommes passés à côté comme un pied de nez aux vers que nous sommes.
L'endroit vaut l'envers, et réciproquement, monsieur Tautor. Inspirez...
SupprimerPourquoi ?
SupprimerJeu de mot : tu es inspiré...
SupprimerAllez on se relâche ah ah
Un KO sévère et un AVC, un peu beaucoup pour un seul week-end. On continue sur la lancée 2018. Il va falloir arreter l'hémorragie ? A vous de juger.
RépondreSupprimerhttps://actu.fr/sports/rugby/pro/video-victime-dun-choc-impressionnant-tete-lucas-daminiani-fini-urgences_21838837.html
https://actu.fr/sports/rugby/pro/pro-d2-pilier-montauban-paul-tailhades-victime-avc_21839325.html
A l'instar du tir de loin au foot qui oblige la défense à monter, le jeu au pied par dessus la défense au rugby l'oblige à reculer (oups j'ai parlé foot)
RépondreSupprimerOui, mais c'est bien ça.
SupprimerDemain, gros dossier jeu au pied dans L'Equipe sur ce thème-là, justement, Lulure.
SupprimerEt hier gros grossier avec Popaul le Zoro de la ligue
SupprimerAllez Chevreuse
Bientôt au tribunal. ...la situation s'inverse pour BL pas que des sifflets, ni des fleurs, et si la justice donnait raison aux supporters 🤣🥂
RépondreSupprimerhttps://actu.fr/sports/rugby/pro/des-supporters-demandent-dedommagement-la-ffr-outres-par-gifle-recue-lors-dangleterre-france_21844375.html
Délicieux florilège d'analyses sur les faiblesses de notre rugby, vigoureusement résumé par Pierre Berbizier... "en France on fait le contraire de ce qui marche partout ailleurs, et en ce moment on ne fait ni l'un ni l'autre" !!!
RépondreSupprimerPourquoi ? Qu'est-ce qui pousse les dirigeants et entraineurs, que ce soit en clubs ou à la FFR, à s'entêter dans une voie sans issue ? Pour moi, c'est un mystère...
Tu n'es pas le seul. Il doit y avoir une forme d'incompétence, quand même.
SupprimerOu au mieux d'une absence de réflexion.
SupprimerC'est la différence entre servir et se servir! Servir un projet de jeu avec des décisions sur le long terme qui dépassent le présent. Servir l'intérêt collectif du rugby en offrant autre chose que des maillots et une télé! C'est ce qu'on attend; a la place on a droit a:
SupprimerSe servir du rugby pour avoir de l'importance, du pouvoir, de l'argent, des privileges. Se servir des instances nationales pour asseoir sa réélection, flatter le bon peuple, se moquer du jeu et des joueurs, de leur santé comme des résultats, favoriser l'entre soi et les potes.
Tout cela est reflechi, calculé et planifié pour asseoir le grand triomphe de 2023, non pas du rugby mais de son quarteron de joueurs en retraite que l'on verra bomber le torse durant les cérémonies d'inauguration.
Excellente analyse Jack que je partage amplement 👏👏👍
Supprimerau fait personne ne m'a suivi sur mes remarques, au chapitre précédent, sur le risque de voir des rotations multiples en premiere ligne. pourquoi pas un changement tous les 1/4 d'heure
RépondreSupprimerParce que c'est déjà un peu le cas.
SupprimerMe semble-t-il ? Ou alors parce que le sujet n'inspire personne. Ca peut arriver aussi. ce qui ne veut pas dire qu'il n'est pas interessant.
SupprimerAu train où ça, on va y arriver. Car actuellement c'est un supercherie pour favoriser la gestion RH des piliers ou d'autres postes, voire des tactiques de jeu. On s'approche du football américain. Mais bon, comme disait Papy : "s'ils ont que 40 mn dans les jambes, m'étonne pas qu'ils tirent la langue dans le tournoi. Mais pour prendre le pognon, z'ont pas besoin d'être remplacés".
SupprimerYa pas que les piliers. Suivez Bastareaud à partir de la 55e mn à Twickenham...
SupprimerA avoir voulu être bicéphale, fallait s'y attendre ça produit une belle céphalalgie. De base. On a essayer de la soigner, mais alka-seltzer ne suffit plus depuis longtemps. Et derrière, bonjour les dommages collatéraux. Car pour le coup, on ne chausse pas géant. On peut dire qu' on déchausse comme à la suite d'une chute de ski, après une erreur de carre. Sauf que le rugby français chute trop souvent. Comme s'il n'avait pas pris connaissance de la piste, comme le font les skieurs. Ou plutôt victime d'un encéphale trop spéculatif et arbitraire dans sa gestion. Du coup, les vraies bonnes initiatives sont bridées, et les prises de risques sont mauvaises.
RépondreSupprimerA l'orée de cette prochaine CPM, nous sommes la seule nation (aujourd'hui mineure dans les nations majeures) à n'avoir aucune certitude sur une équipe type ou ne serait ce qu'une épine dorsale ainsi que sur le rôle du 9 et du 10 avec la stratégie qui va bien. Alors pensez, à l'heure actuelle, le concept du jeu au pied ne pas partie de notre planète. Pourtant comme tu le citais, on a eu 1 Lamaison, 1 Bala et les Cambés dont parlait Tautor. Aujourd'hui, Dupont et Jalibert pointent quand même au milieu de ce foutraque, et tentent d'émerger. Saura t'on les protéger et les valoriser ? A la vue de ces constats, je me pose la question : à t'on bien compris le sens et la stratégie de ce jeu ? Parfois, on y est tombé dessus. Hasard ? Mais on perd trop souvent la recette pour faire une cuisine de bon goût. Résultat, Pas besoin de chariot pour amasser les étoiles. Dommage justement, que notre histoire et tous ses penseurs ne rejaillissent pas quelque part vers un sens de l'épopée largement plus acéré et persistant. Ah oui, c'est vrai qu'on attend d'être envahi pour entamer la résistance. Mais on peut pas toujours compter sur les ricains.
Sinon, très belle anecdote de ce pilier toulousain années 20 (encore Toulouse !) qui change des tables de nuit.
"Sinon, très belle anecdote de ce pilier toulousain années 20 (encore Toulouse !) qui change des tables de nuit." Et comment. Ah, si, tu oublies la fessée d'Edimbourg.
SupprimerJe parlais du père, voilà le fils pas trop manchot du pied non plus 🤣
RépondreSupprimerhttps://actu.fr/sports/rugby/pro/xv-france-tacle-didier-camberabero-bernard-laporte_21864136.html
Bah, ils reprennent toutes les infos parues. Ont-ils cité L'Equipe ?
SupprimerQuand çà finit à la buvette 🏈🥂
RépondreSupprimerhttps://actu.fr/ile-de-france/sarcelles_95585/val-doise-rugby-federale-3-baffes-bises-derby_21861995.html
Allez, la groupe contre l'Ecosse est reconduit. "Mais attention, dit Jacquou, ne pas surinterprêter la continuité". Continuité pour combien de temps ? Car si le pack déchausse, les demis risquent de voler devant la 3e ligne irlandaise. Et là, ça pourrait bien tourner contre l'Italie, ne serait ce qu'au motif de rotation des joueurs, pour avoir un peu de temps de jeu.
RépondreSupprimerConstance donc... dans la langue de bois. Mais comme dab, c'est toujours sur le terrain que s'établit la vérité. Et là, faudra éviter de tirer la langue au bout de 40 mn et après moults assauts du fighting spirit. On n"est pas dans le top 14.
Un peu de jouvence et d'innocence dans ce monde de brutes
RépondreSupprimerhttps://www.facebook.com/223488271100899/posts/2015777551871953/
Pas de mystère Daniel, c'est juste les sousous.
RépondreSupprimerCette voie n'est pas ( encore)sans issue pour leurs finances.
Subventions , Canal+, sponsors de tout poil ( et certains ne sentent pas la violette ), guichets, l'argent coule à flots.
Allez Chevreuse
Hé Georges, bien sur que ça nous intéresse, mais c'est comme le dopage, un vrai sujet sur lequel on reviendra sûrement au gré de l'actu.
RépondreSupprimerAllez Chevreuse
Ça serait même un sujet à aborder à Uzerche (en lien avec les règles).
RépondreSupprimerCes possibilités de changement multiples, en première ligne et ailleurs, modifient profondément le jeu. C'est ce que disait Rob Andrew dans une interview il y a quelques temps, parlant de dénaturation du rugby.
Sinon, le jeu au pied, j'ai l'impression que ça fait balancier depuis longtemps; par périodes, il faut l'utiliser, puis à d'autres l'éviter.
Aux débuts du Super Rugby, alors que la plupart des équipes évitaient de taper pour ne pas rendre la balle, le jeu au pied est revenu à la mode, en privilégiant l'occupation sans sortir le ballon du terrain, mais obligeant l'adversaire à sortir de zones à risque. Puis la mode est (plus ou moins) passée.
De toute façon, si tu as un 10 capable de lever la tête et de poser le ballon où il veut, c'est un plus technique que tout entraîneur utilisera. Et puis y'a des équipes qui se nourrissent de ces ballons de relance offerts (l'autre jour je ne sais plus quel joueur du SF disait qu'il aurait fallu sortir les ballons contre le Stade, faute de quoi ils s'étaient fait punir avec cette pile de Kolbe et ses appuis électriques). Pareil pour l'Ecosse avec Hogg ou le Pays de Galles avec Liam Williams (ou l'EDF avec Ramos).
Bref le jeu au pied n'a pas de vérité, juste des joueurs capables, ou non, de l'utiliser à bon escient. Comme Titou Lamaison qui savait tout faire, et au pied, et à la main (Ah, ce match de 99, quel chef d'oeuvre !).
Ben oui, "il aurait fallu"!
SupprimerAvoir formé un bon capitaine aussi, capable de voir le défaut et le corriger, autre problème!
Après le jeu au pied c'est un des outils du Rugby, l' utiliser à bon escient est nécessaire.
Pour le coup, le voisin de Pimprenelle bien que grossier personnage avait peut être raison , la confiance ne doit pas rendre aveugle.
Allez Chevreuse
... ben oui, (à mon tour), ..le jeu au pied, comme le reste, à utiliser "intelligemment" , choix tactique (ou stratégique), ..mais choix, ...mais pour ça, faut prendre les bonnes infos, (lecture du jeu, de la situation), ... ensuite, pour la réalisation, faut pas jouer comme un pied, ...
RépondreSupprimer... tiens, pour infos (si besoin), le jeu au pied (sous toutes ses formes), pratiquement totalement oublié dans la formation, les EDR, ... et les pros, devraient savoir taper des 2 pieds non ??? ... enfin du 9 au 15 au moins !
Vincent Etcheto me disait que chez les pros qu'il a entraîné, la taux de réussite dans la réalisation technique est de 50%. Au mieux. Effarant.
SupprimerJean Guibert, pas plus tard que ce matin, soulignait que durant sa carrière de CTR, il avait trouvé les joueurs fainéants. Presque tous ne veulent pas sortir de leur zone de confort. Et se plaignent.
Alors avoir les deux pieds, imagine bien, Christian, que c'est loin d'être une priorité... Navrant.
SupprimerPour l'anecdote, Pierre Albaladejo me disait qu'il dégageait du droit et tentait des drop-goals du gauche. Il était... comme on dit "ambidextre des pieds" ?
SupprimerEt des mains.
SupprimerIl me semble qu'il a commencé à travailler comme ouvrier typographe, à une époque où ce métier manuel nécessitait d'utiliser conjointement mains gauche et droite (mais aussi son cerveau !).
Ce qui expliquerait qu'il ne jouait pas comme...un pied !
Le fait est qu'aujourd'hui, quand on voit un joueur qui peut dégager naturellement des deux pieds, on est agréablement surpris.
A noter que nos ligne arrières ont travaillé les chandelles, avec des masques et des gants de boxe, alors que contre l'Angleterre, c'est surtout sur les coups de pieds à suivre croisés dans les angles et donc sur le replacement qu'ils avaient souffert... Mais bon, on est guère plus forts sous les chandelles !
SupprimerPlus adéquatement, les blacks les travaillaient chandelles avec un "faux" réceptionneur défenseur se protégeant avec une espèce de petit matelas mousse épais, contre le saut de l'autre réceptionneur "attaquant" s'élançant en l'air pour attraper la balle.
Amis du pied et du contre-pied, ambidextre et ambigu, je vous livre une page ésotérique mais pas que, d'une certaine philosophie tautorienne du joueur de rugby, celle qui conduit à la joie et au désir de faire jouer les autres pour son plus grand bonheur personnel. J'avais commencé cette réflexion de carabin il y a quelques temps, laissant la pensée en jachère jusqu'au coup de pied de Richard sur la chaussée des géants!
RépondreSupprimerDe l'épouse ou du frère, cela m'a fait penser à Andromaque, Héra ou Phèdre. Nous sommes loin du rugby et pourtant la mythologie grecque fut bien plus féconde que nos penseurs affûtés ou à fûts thés de la FFR et de la LNR. L’inceste demeure le thème central des légendes antiques de Myrrha ou de Byblis: la première éprouve un désir coupable pour son propre père, la deuxième est amoureuse de son frère. Or l’inceste est condamné de manière quasiment unanime dans toutes les sociétés. Pourquoi faire un parallèle aussi fumant que peu probable entre la mythologie grecque et le rugby ? Tout simplement par rapport à cette règle aussi incestueuse que vertueuse du passage en force. Plutôt que de s'inspirer du basket ou du hand, laissons un jeune exprimer sa force et il sera d'office sanctionné ou se soumettra à faire une passe côté ouvert ou côté fermé. Qu'on aime ou pas, ce n'est pas dans le coton non plus que l'on va fabriquer nos futurs internationaux. C'est donc une chance majeure pour ces jeunes d'acquérir de bons réflexes très tôt sans se servir de son poids afin de privilégier les mains, les pieds et le champ visuel. Ils auront toujours le temps de se frotter à des masses par la suite. Mais rien ne dit, comme tout inceste, que le rugby ne va pas changer dans les années à venir au rythme d'incestueux sbires fédératifs qui n'ont de foi ni du père ni du fils ni du saint esprit et encore moins ni de la sainte mère ! Alors, passé cet axiome du poids qui n’en est pas un, pourquoi ne pas se tourner vers les mains et les pieds ? Si on fait référence à Cicéron, les gestes, l’action du corps et des membres, expriment les sentiments et la passion de l’âme. Le mot latin « actio » était employé pour définir le mot moderne de « transmission ». Voilà, en plein dedans, la transmission avec les mains, expression de l’âme et de l’intelligence situationnelle.
suite et fin
RépondreSupprimerCes fameuses mains, rugueuses, longues, fines, souples, tentaculaires … cherchant à enflammer avec son prochain l’essence même du jeu celui de crucifier son adversaire d’une feinte, d’un espace, d’un geste et de savourer l’essai voir la victoire. Tant de mains mises au service du jeu font que le geste devient éloquent et percutant au point de produire quelque chose, et plus seulement en ce qu’il signifie quelque chose. Le geste serait en quelque sorte un langage performatif, c’est-à-dire quelque chose qui donne lieu à ce qui appartient au domaine de l’action. Je retiendrais que la langue parle aux oreilles et les gestes aux yeux. Les gestes, lors d’une communication, ne trouvent pas leur raison d’être dans la motivation de communiquer un concept, mais bien dans l’émotion ressentie à propos du concept (Wundt, 1921). Le geste est donc le vrai miroir de l’âme. Le joueur donc doit posséder une âme du jeu, une âme de coéquipier, une âme de conquérant, une âme de gestuelles, une âme de langage. Finalement, est-ce un facteur naturel intrinsèque que nous avons et qui ne demande qu’à être cultivé de pouvoir communiquer de façon verbale ou non verbale ? Il me semble que c’est la conjonction des deux qui lient les joueurs. J’irai plus loin en disant que les mots, le ton de la voix, les gestes des mains et du corps et les mimiques du visage, même si l’on estime que le verbal et le non-verbal sont indissociables sont la courroie de transmission des idées. Il faut donc être à la fois et en même temps courageux et inventif, élégant et combatif, percutant et dynamique, intelligent et engagé, généreux et contrôlé, explosif et concentré… des réquisitions antagoniques pour une métamorphose exaltante qu’un certain philosophe appelait la joie. Le rugby pourrait faire référence au « conatus » (l’effort) (Spinoza) que devrait faire chaque individu pour persévérer et grandir dans son être pour être une source de joie. La raison est un début de réponse dans le sens ou elle nous apprend à nous connaître et à ordonner nos affects que sont les sentiments, les émotions ou nos désirs. Spinoza explique que la volonté et la raison sont impuissantes face au désir et que c’est ce dernier qui fera naître en nous la progression. En fait, tout est initié depuis l’encéphale quel que soit l’hémisphère. Pour conclure, sans parler de l’usage du ou des pieds qui ne sont que la résultante de la gestuelle des mains, du désir et de la joie, la probabilité fumeuse d’un rugby incestueux et orgasmique que nous attendons depuis des lustres n’est que chimère et peau de chagrin vu l’androgénicité galopante de nos joueurs et l’atrophie verbale de la gestuelle de nos entraîneurs.
Il me faut un zeste... de citron pour recouvrer mes esprits... Quel morceau d'écriture ! Je pense qu'il va me falloir le lire une autre fois.
SupprimerMajestueux.
Encore tout commotionné (commissionné aurait dit Claude Atcher... ) ! Même en faisant des pieds et des mains, faut rendre à Tautor, ce qui est à Tautor...
SupprimerC'est la conclusion de ta thèse de doctorat en sciences sportives option ésotérisme et rugby ?
Non ... un brin de réflexion après tant d'années sur les bords de terrain ... Et puis le blog ça oblige à avoir un autre regard avec les Quinconciens que vous êtes ... et de voir notre rugby si faible, si pauvre, si désuni, te porte à comprendre pourquoi nous en sommes là ... une vue ésotérique mais pas que ... à relire comme Ritchie 😉🏈🥂
SupprimerExtrait : "Le rugby pourrait faire référence au « conatus » (l’effort) (Spinoza) que devrait faire chaque individu pour persévérer et grandir dans son être pour être une source de joie. La raison est un début de réponse dans le sens ou elle nous apprend à nous connaître et à ordonner nos affects que sont les sentiments, les émotions ou nos désirs. Spinoza explique que la volonté et la raison sont impuissantes face au désir et que c’est ce dernier qui fera naître en nous la progression."
SupprimerUn brin de réflexion, ça ? Piting, c'est juste sublime. C'est ce après quoi je cours depuis des années. Tautor, tu es un génie.
Spin doctaur...
SupprimerSinon, https://www.spindoctors.com/
Y’a que moi qui ai vu un gros qui tape dedans réussir un coup de pied par dessus contre l’Ecosse ? :-)
SupprimerNon. D'abord, il n'est pas gros il est gras. Pas pareil ;-)
SupprimerDes étudiants qui se permettent de battre des français dits professionnels ! Une envie de revenir étudiant 🏈🥂😎
RépondreSupprimerhttp://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-a-7-un-tournoi-historique-pour-le-chili-a-las-vegas-0603191206.php
Comme quoi, quand on a les Lettres, y'a plus qu'à poster les essais...
SupprimerOh le Tautor, en effet, deux fois. ...et ben !
RépondreSupprimerPerso ce que j'ai pas compris c'est le post de Christian, du 9 au 15, pourquoi pas le mois en entier 😂?
Bien pigé l'ami Mario, aussi, en forme "Tautoresque ", très clair, toujours bien aimé celui la .
Allez, un talon quoi !
Tautor : roi des Quinconces assurément !!! ... chapeau bas ... je tape en touche... du gauche comme du droit !
RépondreSupprimerNon, tu tapes à suivre...
SupprimerJe découvre et j'y pense. Rendez vous compte , que pour réussir dans le jeu avec le pied il y faut des heures et des heures d'entrainement, car nous en conviendrons ce n'est pas facile pour l'humain de bien réussir pour avoir un taux de réussite dans ce que l'on souhaite réaliser justement sans compter qu'avec l'accélération des vitesses c'est encore plus dur. Donc il vaut mieux faire de la fonte que passer des heures à envoyer le ballon là où l'on veut. Et en plus faire des heures pour respecter des schémas de jeu qui n'existent pas car l'entraineur , en général, ne connait rien de l'utilisation du pied. Pensons aux grands buteurs qui ont passé ou passent des heures hebdomadaires pour leurs tirs au but. Hors rugby, je pense à Panenka qui en a fait des années avant de s'y lancer en grand match et là il y faut en plus un moral des plus hauts et il est entré dans la grande Histoire de son sport
RépondreSupprimerconstat du matin le PSG est comme l'EDF RUGBY , besoin de psy de toutes urgences ...
RépondreSupprimerguirado / thiago silva même combat , capitaines fantômes ....
bonne journée
Hello Marc. Je pense que le PSG, c'est encore pire que l'EDF. Panne de courant...
SupprimerMais là encore ça doit être de la faute de l'arbitre...
SupprimerConsidérant la croyance du propriétaire, je dirais que c'est une panne de Coran.
SupprimerOu le débit du pipe line à fric. Du coup, comme l'EDF, jeu de pieds, jeu de vilains.
SupprimerRitchie
Supprimerj'adore la panne de courant pour l'EDF .....et la panne de Coran....
Quand au PSG c'est une faute professionnelle de tous, du staff aux joueurs !!!
Les joueurs du PSG voulaient laisser au club une trace : ils en ont laissé, oui. Des traces au fond du slip. Je pense qu'ils se sont fait caca dessus. Pardonnez ma trivialité mais c'est une réalité. Et pas de couilles pour se présenter devant la presse, c'est-à-dire en fait le public (car les médias ne sont que des vecteurs pour communiquer avec le public).
SupprimerNon seulement, ils ont été nuls mais ils sont petits. Ils n'assument pas.
Ce que j'aime dans le rugby c'est que les mecs quand ils perdent et bien ils vont se présenter, assumer, répondre aux questions, même avec une gueule d'enterrement.
J'ai le souvenir de Christophe Deylaud passant complétement à côté de son match face à l'Ecosse au Parc des Princes en 1995 (défaite) et prenant le temps dans le parking du Parc d'expliquer les raisons de son fiasco. Un de mes meilleurs moments de journalisme. Quel mec !
Trinh-Duc 2010, Garbajosa 1999, Benazzi 1995... Les grands mecs sont aussi grands dans la défaite qu'humbles dans la victoire.
SupprimerTu les abordes, les yeux dans les yeux, et tu vois qui ils sont.
C'est pourquoi j'aime ce métier : saisir l'être quand il est sans défense, qu'il n'a pas construit de mur pour se protéger et partage.
Oh oui Richard, pour avoir accosté et parlé, moi l'anonyme, avec Deylaud sur le marché de Blagnac quand il était à Agen avec sa jambe immobilisée, j'atteste de la hauteur de ce petit bonhomme, si grand par ailleurs, idem pour Jauzion....
SupprimerG. Fickou, 24 ans : "J'ai peut-être pas mal de sélections, mais ça ne veut pas forcément dire que je fais partie des anciens ». C'est clair : crunch anglais 2014, et après plus rien. Et pourtant 44 sélections. On ne s'en rappelle même pas. Elles se doublent chaque fois ?
SupprimerDeylaud, sacré petit bonhomme et drôle de 10. A l'époque, gaulé comme il était, il plaquait pratiquement tout le monde, et pas en prenant aux oreilles pour se faire tirer s/10 m. Bon, il a dû faire quelques fois des impasses. Mais les passes étaient toujours là.
Après l'humblitude en rugby, ça existe encore certes. Pas toujours forcément dans le temps, plutôt en pointillés. Mais plus que dans le foot. Et tu cites des exemples en 95, 99 et 2010, 9 ans déjà. Et l'évolution n'a pas apporté du mieux. Pour ce sport non plus, d'ailleurs.
Quant aux joueurs du PSG, panne électrique accidentelle mais panne professionnelle fréquente; Juste des traces par le portefeuille de leur employeur qui se vide et les yeux de ce dernier ne se remplissant pas d'étoiles comme espérés. L'espère t'il au fond des yeux ou s'agit il que vulgairement de business ? Ca me dépasse.
Bon, on pourra pas dire que le Zan Lou a encore l'esprit de contradiction, prem's sur ce coup :
RépondreSupprimerA priori, me déplait pas cette nouvelle organisation mondiale.
Ici, dans une improbable brasserie de la cote Ouest z'ont pas l'air convaincus.
Allez, et puis tout ce qui fait yech Popaul is good for us 😆
Là bas, plus l'habitude de scruter l'horizon pour voir venir, que dans nos cités avec du béton dans les yeux. on scrute l'horizon. Au pire, on achèverait pas que les chevaux. Ben tiens, tu conduiras la bétaillère pour l'abattoir !
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RépondreSupprimer"On arrive à faire jeu égal physiquement en première période mais a partir de la 50/60 ème minute on est moins rapides,pourquoi? Parce qu'on a les jambes gorgées d'acide lactique, qu'on est pas capables de répéter les efforts "
RépondreSupprimer"Je suis têtu alors j'essayais d'embeter les Irlandais dans les rucks"
Une de ces citations est une connerie, mais alors....
Allez, saura tu retrouver laquelle!
RépondreSupprimerSuper édito de Léo Faure dans midol vert. Tout est dit. Et cette comparaison avec l’Irlande étayée par le travail de son homologue d’outre-Manche est très éclairante. Rien à voir bien sûr avec le remplacement de GN par BL qui lui s’est fait pour des raisons extra-sportives. D’ailleurs on aurait peu ou prou la même équipe si Noves était encore là avec peut-être Fofana à la place de Bastareaud, mais installée depuis plus longtemps avec probablement la même « rouste » en Angleterre.
Le Stade Toulousain a lui aussi pris des scores peu flatteurs en Angleterre avant de rebondir très vite.
Espérons que le match de ce dimanche ne sera pas un copié-collé du match Leinster Toulouse de janvier dernier.
Par contre si ce journaliste fait deux éditos médiocres en suivant, dans les semaines qui viennent assortis d’une remarque à peine voilée sur les difficultés relationnelles au sein d’une conférence de rédaction d’un grand journal sportif, ne soyons pas surpris que son J B local (M. Massicard) commandité par le BL local (JM. Baylet) lui indique la porte de pôle emploi ou du placard au fond du couloir.
Au fait quelqu’un a-t-il des nouvelles de François Trillo ? Il fut un temps l’homme orchestre du rugby sur Canal+ et a disparu brusquement des radars. Je suis preneur, Richard, d’infos croustillantes sur un autre canal de diffusion (private joke).
Pauvre Morgan P. qui ne sait pas ce qui lui est arrivé, lui attendu comme le messie par JB.
Cette perte brutale de confiance a eu des conséquences physiques.
Peut-être parfois qu’on ne blesse pas par hasard...au rugby comme dans la vie.
Qui ne connaît pas le copain / collègue qui traîne sa misère et mal de dos dans un boulot qui n’a plus de sens pour lui, et qui gambade comme un isard, sans douleurs, quand il retrouve ses montagnes Pyrénées.
C’est vrai qu’on avait rarement vu des matchs autant ratés par MP dans tous ses secteurs de compétences
Pendant ce temps Lopez qui a pu jouer son match le we dernier s’est refait le moral grâce à sa prestation.
Mais le top 14 ne reste que le top 14.
Le PSG est là pour nous rappeler que l’absence de matchs tendus jusqu’à la fin dans son championnat domestique nuit fortement à son rendement au niveau européen.
François Trillo anime le rugby sur Sud Radio avec Christophe Moni. De bonnes analyses entre autres choses ....
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RépondreSupprimerHommage à Mr Raoul Barrière,
RépondreSupprimerpilier international, mais surtout entraîneur charismatique d'un rugby moderne servi par une cohorte de joueurs d'exception qui ont fait la légende du grand Béziers comme Lourdes ou le Stade Toulousain à d'autres périodes.
https://actu.fr/sports/rugby/pro/carnet-noir-raoul-barriere-mythique-entraineur-beziers-est-decede_21952644.html
A l'époque, le championnat je dirais "amateur de haut niveau" pour certains clubs comme Béziers fournissait des joueurs de qualité au XV de France. C'est plus trop le cas aujourd'hui avec le T 14, et pourtant il faut faire avec. Et pourtant certains le défendent, d'autres pas".
RépondreSupprimerhttps://www.minutesports.fr/index.php/2019/03/07/felix-lambey-tacle-le-niveau-de-jeu-du-top-14-et-avoue-etre-parfois-degoute/
Je ne sais pas pourquoi, mais je préfère celui-là ;-)
RépondreSupprimerhttps://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Raoul-barriere-entraineur-de-la-grande-equipe-de-beziers-est-mort/996343
Ah, ah, ah.
SupprimerMe rappelle qu'1 valentinois, Gérard Rousset, (2 sélections EDF) était parti jouer à Béziers. 1,92 m, 3e ligne puissant et véloce, il levait les jambes très haut en courant. Et le Raoul voulait absolument le faire jouer talonneur. Du coup, il est revenu à Valence. C'était déjà l'époque où il collaborait plus ou moins avec ce club. Je me rappelle que pour mon frangin 3e ligne plus petit 1,82 m, qui jouait en Nat. B avec moi, idem, les entraineurs voulait aussi le recycler talon. Il avait pas trop aimé. Mais ça n'avait pas duré. On s'appelle pas tous Zan lou !!
Foireux avait essayé avec Arthapignet ( qu'il m'excuse pour l'orthographes ), aussi, sans succès. Allez, un talon c'est un talon, pis c'est tout.
SupprimerFouroux, con de correcteur !
SupprimerVu la 2e mi temps des U20, une seule équipe sur le terrain les Irlandais, chez nous mêmes défauts que les aînés, Joseph un bourrin avant tout ... dommage derrière sont plutôt bons ...mais insuffisants, se sont faits troués comme des débutants .... Finalement match plaisant qui montre qu'une fois de plus que le fighting spirit n'est pas culturel chez nous ... La relève n'est pas mûre a contrario des Irlandais ...
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