lundi 5 juin 2023

En piste, les étoiles

De loin, ça vous a des petits airs de paradis caribéen, Saint-Sébastien, non ? Pas le genre de beauté à s'enticher de gros rucks. Et pourtant. Après des mois de pelouses grasses et de pluies en diagonale, d'impasses et de doublons, voici venir la résolution au carré, quatre clubs pour en découdre, unité de lieu, de temps et de d'action, théâtre aristotélicien ovale pour décider de l'ultime affrontement alors que tournent les bolides pendant vingt-quatre heures au Mans et s'avance la finale de Champions League entre Manchester City et l'Inter Milan.
Avant ce week-end étoilé, mon périple homérique, lui, ne fut pas bordé de travaux mais de délices. De Rueil-Malmaison à Saint-Paul-les Dax, un voyage en continuité que j'ai mis longtemps à quitter pour revenir ici chroniquer, attaché aux rencontres qui se sont multipliées, en témoigne une dégustation de cigares au bord du lac Christus pour refaire le monde alors que la nuit tombée semblait ne jamais devoir s'éteindre.
Se reconnaîtront celles et ceux qui accompagnèrent mes deux semaines passées à voguer, chanter, échanger, savourer, rire, admirer, raconter et rêver. Le temps, étiré tant chaque minute recelait de trésors, avait la saveur des lumières d'été qui n'en finissent pas d'éclairer l'existence. Marié aux rebonds de l'art - théâtre, poésie, cinéma, littérature, peinture, chansons, musique - notre rugby version Le Grand Maul s'ouvrait, s'animait, vibrait. J'aurais aimé que cette parenthèse dorée tarde encore à se refermer.
Mais l'appel de juin klaxonne : la dernière journée de Top 14 a livré ses résultats en simultané. Toulon y a laissé ses illusions, exit Montpellier et Clermont. Puis Oyonnax a décroché son titre en deuxième division, sans doute moins important que sa montée en gamme. Ebouriffant, Perpignan s'est offert une nouvelle saison en élite ; incertain, le derby d'Île-de-France à Jean-Bouin s'est donné un vainqueur francilien tandis qu'à l'heure du tout électronique, l'écran vidéo de Gerland est resté noir. Heureusement, Madosh Tambwe s'est invité, déployé, évadé...
Dernier carré, donc, avec pour favoris les deux stades encore en lice, toulousain et rochelais alors qu'ailleurs tout s'accélère, élections, annonces et faits divers. A peine l'occasion de respirer qu'il faut déjà enchaîner et se projeter. Ces demies, annoncées déséquilibrées, vont-elles consacrer tout à l'heure l'ordre hiérarchique ou bien favoriser les outsiders ? 
Pour l'anecdote, le stade d'Anoeta est situé à une portée de drop d'Hernani, village du pays basque espagnol qui inspira Victor Hugo dont on sait qu'il finit par remporter la bataille livrée sur son dos entre "classiques" et "romantiques". San Sebastian, pour sa part, regorge de restaurants étoilés : on en compte huit dans un rayon de vingt-cinq kilomètres. A l'exception de Tokyo - prochaine destination de la phase finale, qui sait ? -, aucune ville au monde ne fait mieux. L'endroit tout indiqué pour que le Racing 92 et Bordeaux-Bègles mettent les pieds dans le plat.

34 commentaires:

  1. Bonsoir Mr le Pélerin en chef,
    On se croirait sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle mais il manque la foi, la croyance et l'abnégation. Restent les étoiles, les vapeurs de cigare et l'ovale casé entre deux pensées. L'USAP a montré avec pertinence malgré le panache grenoblois que Pro D2 n'est pas synonyme de Top14. A Oyonnax de prouver le contraire, L'AB l'a fait avec Mr Lopez. A Paris, le carton rouge a désigné son vainqueur avant même que le match fut lancé, une mascarade qui aurait pu tourner à la faveur du SF qui a su montrer plus de jeu que le R92. Une sortie plus qu'honorable pour Mr Quésada à qui rien n'a été épargné durant cette saison. Côté Rhône, Mr Garbajosa ne peut s'en prendre qu'à lui même avec un coaching désastreux, un manque de buteurs et une vigilance digne de cadets de la part de ses joueurs. A contrario, Mr Tambwe, trouvaille de Mr Urios, a su profiter d'une défense plus que perméable pour montrer l'étalage de sa vitesse et de sa puissance. Nous voilà donc avec 2 classicos à San Sébastien qui n'ont rien de basque, tout au plus à vous lire, des remake du Top 14 et des demis précédentes. Entre les étoiles attablées et la bodega Vivanco, la cure de jouvence va battre son plein cette fin de semaine pour le club des cinq ! Reste à savoir si l'équité sera respectée avec la présence de la vidéo ou non jetant ainsi l'opprobre sur l'intégrité de la LNR. Va t-on voir le premier contre le second en finale devenant ainsi une banalité redondante et mettant un point d'interrogation sur de juteux barrages ? Aiguisez la lame, affutez le gosier, vous finirez, Messieurs, en finale à coup sûr ! Bons matchs.

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    1. Ne manque ni de foi ni d'abnégation. Mais pas pour Compostelle. Encore que l'idée est tentante. Mais là, il faut croire. Ce qui n'est pas mon cas...

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  2. Pas besoin de caraïbe pour pimenter le week-end, Espelette suffira..
    Le Racing rêverait de mettre le couvert dans la capitale: Paris compte 9 trois-étoiles en ses beaux quartiers...
    Mais pas sûr qu'ils digèrent le cassoulet vendredi soir !

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    1. A priori la semaine de repos suffit, disent les observateurs, à créer une différence en fin de match... la fameuse pause fraîcheur

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  3. En parlant de cassoulet , j'en prépare un pour pour un diner de gala pour la finale de samedi , cassoulet que je vais déguster avec mes amis passionnés et anciens joueurs de foot ...En ce qui me concerne , en 1 la finale ou j'espère la victoire de city et en 2 les demis ; pourquoi la victoire de city , pour sacrer le meilleur entraineur du monde ...quand au top 14 , même si je supporte la rochelle , une finale toulouse bordeaux aurait de la gueule ...et ça changerait àmoins que nous ayons La Rochelle racing ( ce qui serait étonnant car je vois bien le racing rentré à la maison les valises pleines de points et de tapas basques..)

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    1. Cassoulet en juin en Corse ? Vous allez transpirer...

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  4. Suis pas sur que l'addition des étoiles soit le maître étalon de la gastronomie.
    Ni même que "l'Art de la bonne chère", sa définition première, soit toujours le soucis majeur des établissements dits "gastro ".
    Bon, revenons à notre quarteron.
    J'ai bien peur que la future doublette ne soit pas vraiment surprenante.
    Tant pis pour la surprise, tant mieux pour la logique.
    Comme tout le monde nous restons attachés aux phases finales ,c'est pas la question, mais reverrons nous un jour le rescapé du classement renverser la table et repartir dans sa sous-préfecture avec le bout de bois?
    Je l'espère, j'en doute !
    Allez Chevreuse

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  6. Carte postale San Sebastian avec ses palmiers plus idyllesque que Chabal avec sa barbe et sa couette. Ne parlons pas de Patrick qui a perdu ses étoiles au guide TV depuis quelques temps déjà. C'était mes premières pensées quant à Saint-Sébastien. Quant à cette fameuse manifestation sportive qui doit y avoir lieu, je ne comprends toujours pas trop le pourquoi du comment de son déroulement s'agissant d'une compétition made in France devant logiquement se produire sur ses terres. C'est comme si les éliminatoires de Roland-Garros était délocalisées en Belgique ou au Luxembourg. On fait certes pareil avec le Tour de France qui part de Belgique, de Hollande, d'Allemagne, d'Italie, Pays Basque (encore...) cette année. Certes des coureurs représentant ces nations y participent. Mais pour autant le Giro, le tour d'Espagne, le tour de Suisse, ou que sais-je encore partent t'ils éventuellement de France ? non. Il est de bon ton de faire les chauds avec nos produits gastronomiques ou pas à l'étranger, mais ces compétitions puisque françaises devraient se dérouler en France. Certes, il y a cette ambiance basquo-espagnole pour le côté touristes tics.
    Le béret est basque mais aussi français gascon, ardéchois, cantalou,...
    Du coup question étoiles, Pampelune est bien accompagnée aussi... OK, un peu vaseux mais pas plus que ce choix de lieu d'organisation. Voilà c'était mon pavé dans la mare hernanienne de fin de matinée tout en buvant un p'tit blanc bio frais de la région de Valencia.
    Sinon question baballe oblongue, ça ne devrait (...??...) pas être vaseux sur les résultats. Mais des fois qu'il y ait d'autres Tambwé qui foutent le bordel. Un rescapé capé ça eut existé, mais est ce que ça paye encore ?
    Serais-je litoticien ?
    En tout cas on espère que les étalons ovales croisés arabe/percheron et quelques apaloosas sortis du bois face honneur à l'organisation et soient inspirés pour un menu étoilé. Pour les vins, on s'en remettra à quelques Rioras qui n'attendaient que ça. Sinon, on peut relire Hugo pour une légende des siècles ou des contemplations.

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    1. La France entière (mézigue compris) pestait en 2016 quand la finale du Top 14 avait été délocalisée à Barcelone pour cause de championnat d'Europe de foot. C'était inédit.
      A l'arrivée, un week-end très festif, une ambiance de folie au Nou Camp et autour (record de spectateurs battu pour un match de rugby, plus de 99 000), la France du rugby descendue au beau temps de Catalogne. Grand souvenir. Comme quoi...

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  7. Philippe,
    Je réalise combien les lectures de notre enfance (?) vous inspirent. Pif, le club des 5.
    Toutefois au vu de vos contributions de plus en plus régulières et savoureuses il serait temps que vous acceptiez de faire partie intégrante de cette troupe.
    Peut-être alors que "les 6 compagnons" ou "le clan des 7" seraient plus adaptés ? 😉

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  8. Marc,
    J'ai (eu) du mal à concevoir que si vous supportez La Rochelle vous souhaitiez une finale Toulouse Bordeaux.
    On peut alors imaginer un improbable Racing UBB qui bousculerait la logique établie depuis 2019 et qui apporterait de l'eau à mon moulin (revoir des quarts joués à domicile des 4 mieux classés, 10 équipes impliquées dans les phases finales :https://vu.fr/jMvs)
    Et pourtant je me suis mis dans votre disposition d'esprit et moi aussi, je me surprends à imaginer la finale idéale, Toulouse La Rochelle, alors que je supporte l'UBB.
    Il est temps que ces deux clubs qui dominent notre championnat depuis quelques années et restent désormais les deux seuls potentiels finalistes ou vainqueurs de la coupe des champions, se rencontrent une troisième fois en finale.
    Et si j'ai un faible pour Toulouse dans ce cas là, selon ce que j'appellerais volontiers "le principe de Marc", je me dis en reprenant ses termes, "le doublé pour La Rochelle cette année, ça aurait de la gueule".
    En tout cas ce top 14 tel qu'il est configuré et qu'il ne faut surtout pas toucher donc, fait tout pour mettre les premier et second de la phase régulière dans les conditions optimales pour remporter leur demi-finale. A moins qu'on découvre que finalement, à ce moment de la saison, une longue plage de récupération s'avère contre productive. Mais ce n'est pas ce que le cycle des dernières années démontre.
    Mais les cycles sont faits pour s'inverser.
    Le club de l'usap est en train de le démontrer. J'espère que l'an prochain ce ne sera pas à lui à démontrer que le match d'accès au top 14 est désormais remporté par le 13ème du top 14.
    Ce que l'Aviron Bayonnais a failli démontrer d'ailleurs.
    J'aurais aimé, à ce propos, que Aymeric Luc soit prêté à Toulon et non transféré définitivement et qu'il revienne dans son club lorsque celui-ci remonte en top 14.
    Ce recrutement à peine une semaine après son coup de pied raté m'a laissé un drôle de goût sur les fameuses "valeurs du rugby".
    Un peu comme si ce coup de pied raté, ça peut arriver à tout le monde, lui permettait de quitter sans encombre (sans se justifier) un club au potentiel limité pour un club aux ambitions et moyens bien plus importants.
    Certains ici (du club des 5 donc) ne seront pas surpris de la divagation de ma pensée. Arriver à placer le choix d'Aymeric Luc après son malheureux coup de pied raté, à la veille de demi-finales du top 14, deux ans plus tard, c'était pas gagné 😉

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  9. Christophe
    Il est parfois des envies qui sont contre nature simplement pour la beauté du jeu et il est vrai qu'un Toulouse /SR serait la chose la plus naturelle du top 14 mais a ce moment là que le SR gagne et assoit sa supériorité ; mais mais ...je n'aimerais pas qu'ils perdent une nouvelle fois , tel l'ASM tant de fois avant d'être champion ( 10 finales il me semble dont la première en 70 ); à mon âge la déception est mauvaise pour mes artères , et donc une finale ST / UBB serait pour moi plus simple à vivre ahahahah ...

    Richard , tu as raison un cassoulet en juin n'est pas vraiment le plat de saison , mais il faut bien que pour un match de foot avec mes amis d'enfance corses footballeurs , le rugby soit présent pour honorer les demis ,
    a travers sa cuisine et donc c'est ma part ariègeoise qui reçoit ces manchots ...et de toutes les façons quoique je leur cuisine , ils se régalent , la dernière fois , calamars au vin ...
    à défaut de jouer sur le pré , je joue en cuisine ....

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  10. Plus que 10 clubs pro en Angleterre... Rosbifs à prévoir dans le Top 14...

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    1. Comme quoi, ce Brexit, ça a aussi du bon...
      Fallait pas !!

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    2. Oui mais nous on a la DNAGC !
      On rigole , pis p'têt qu'on sera comme eux un de ces jours, mais pour l'instant ça fonctionne à peu près.
      Et les quatre survivants on des modèles économiques plutôt sains, non ?
      Allez, la Sterling n'est plus ce quelle était.

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    3. Et Grenoble est en train d'en faire les frais, enfin on verra... Sinon ya Carca qui pourrait remonter de fait, et qui vient aussi de faire courbette le 6 juin pour éviter la sanction. Et il y a le B.O. qui est pas très golf clair. Quant à la Sterling, vaut p'tète mieux miser sur les yearlings quoique ça peut être fumant aussi, enfin je m'entends j'parlais de l'argent pouvant partir en fumée un peu comme Gainsbarre, si t'as pas misé sur le bon(d)...

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    4. Ouaip, le BO depuis la reprise par le groupe je sais plus qui, ça me gave grave.
      Et si ce modèle économique prends de l'ampleur on ira
      tout droit vers un scénario à la Rosbifs.
      Les centaines de petits sponsors à la mode Merling ou autres ( Boudjedal aussi), c'est sûrement plus confortable.
      Et puis vous je sais pas, mais " propriétaire de club",ça me fait yech,voilà!
      Allez Chevreuse

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  11. Bon côté étoiles, c'est plutôt dans les pintes et le Tsakoli qu'on peut les trouvernpour l'instant...

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    1. Natixis y s'assure pas contre les en-avants ?🤣

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    2. Ben pas vraiment, pis il a pas trouvé les piliers de l'entreprise non plus !
      Allez Chevreuse

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  12. Un fossé entre les 2 premiers et leurs chats langes air. Un trop grand écart en 1re mt. Encore que l'UBB derrière c'est mieux que le Racing et un 2e visage après les citrons.
    Et du coup une meilleure mi-temps, plus tendue, rendue plus indécise que prévue aussi par trop de maladresses rochelaises et quelques points pas pris sur pénalités en 1re mt. Et cet essai de pénalité qui remet en course les bordelais, of course, moins lapins de six semaines que prévu.
    Des écrous à resserrer quand même chez LR, l'air de rien pour cette finale devant les renards Toulousains et leur coach Hue go Mola-Molah. Sinon, Jalibert assez transparent.
    Allez basque LR le vaut bien même si ici c'est Toulouse.



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  13. Bonsoir le club des Deux,
    Deux matchs, deux physionomies. Hier soir, un enchantement rugbystique, aujourd'hui une bouillie bordelaise ennuyeuse à souhait. Heureusement que le pays basque a le sens de l'accueil et de la fête. Finalement, nous aurons le premier contre le second, une banalité attendue. Sept étoiles, deux rochelaises et cinq toulousaines pour nourrir l'espoir de voir une grande finale, rien de plus. Espérons que le club va se remplumer de ces contributeurs avertis comme Christophe, bavard comme une pie ce qui n'est pas mon cas, message passé.
    Allez, belle soirée à vous deux. J'ai un poulet basquaise qui m'attend !

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  14. Qu'est-ce qu'on peut perdre de temps en formalités !
    Pour de vrai ces deux la ont fait le vide cette année,légitime quoi !
    Perso j'aime bien quand un voleur de poules vient revorcher la couvée, tant pis !
    ROG il me fait penser à mon plombier, une vraie tête de nœuds, mais pas une fuite, tout bien.
    Si le collectif Rouge et Noir lui donnait à envisager enfin quelque chose d'intéressant on ne saurait s'en plaindre,et au vu des demis les Maritimes sont p'têt un peu moins favorits, non ?
    Allez Chevreuse

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  15. Philippe,
    Je ne sais pas si les maritimes sont moins favoris, mais ils ont la "sans t"😛.
    Les favorites féminines, je ne sais pas si c'étaient les Caouecs ou celles qui ont fini par gagner en toute fin de match: les Lionnes.
    En tout cas ma langue favorite est l'italien parce qu'il n'y a aucun piège dans son orthographe.
    Comme je le revendique ici.
    https://sites.google.com/view/de-tout-et-de-rien/italien
    Bavard ou pas, érudit ou pas, chacun.e a les moyens en Italie, sans trop d'efforts, d'avoir une bonne orthographe ce qui est un sacré avantage.😉

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  16. Ouais, l'orthographe française, une piste glissante, savonneuse. Un sport en soi où il faut faire les forts. Et des mots qui doivent matcher, boxer, séduire, virevolter, cadrer l'image pour y prêter (sans) interêt(s) et enchantement. Je dirais pas bée attitude, mais y voir des étoiles...🤔
    Des rochelais qui ont la santé, certes, encore que 3 blessés (l'EDF pourrait perdre Danty) pour lesquels la finale risque de ne pas être une fin en soi, une faim peut-être...
    Sinon, La Rochelle "sans r" quand même surtout en 2e mt. Rien n'ait fait contre Toulouse où il faudra que les réglages soient aux p'tits zognons sous peine que le
    catamaran type formula one des mers y reste au port coincé entre ses tours, cata pas si marrant que ça.
    En tout cas pas un match à demi, à moitié plein ou à moitié vide, mais faudra remplir la pinte pour déguster la saveur de la victoire.

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  17. Cher Richard... La lecture de "Côté ouvert" et ton courrier ont ranimé chez le vieux retraité que je suis, simple observateur de ce monde rugbystique en pleine mutation à l'instar de nos sociétés, quelque envie de participer à ton blog. Participer, expression qui devrait faire sens en cette année olympique mais dont je doute fort qu'elle soit l'antienne des participants, des médias et même des spectateurs quand on voit de quelle manière sont traités les perdants. Je dois humblement avouer que ce terme n'a jamais fait partie de mon vocabulaire, même si je me suis retrouvé trop souvent dans cette catégorie par la force des événements ! C'est pourquoi,si tu le veux bien, je livrerai quelques sentiments si tant est que mon acuité rugbystique me le permette encore.

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