mercredi 22 mars 2017

Le sens de la passe

Depuis quelque temps déjà je vois ses yeux s'écarquiller quand il me croise. J'ai l'impression qu'il ralentit son petit pas monté sur ressorts. Il faut dire que dans mon village - ce n'est pas vraiment un village, plutôt un quartier mais il est à l'écart - personne ne se promène dans les rues avec un ballon de rugby. Je ne sais pas pourquoi j'ai choisi cette vieille gonfle ocre et craquelée pour m'accompagner. Par provocation, sans doute. On ne se refait pas.

Depuis que la pratique du rugby a été interdite - vous n'avez pas oublié pourquoi -, je crois bien que personne ne sait à quoi ressemble un ballon ovale. Trente ans, me semble-t-il, qu'il n'y a plus un seul match à la télévision, que les clubs professionnels, puis les semi-pros et enfin la plupart des amateurs ont fini par disparaitre. Le Bouclier de Brennus a été volé quand a été fermé le siège de la LNR (processus lancé conjointement le 22 mars 2016 par le président de la FFR et ses homologues de Toulon et de Montpellier). Il se murmure que l'original, lui, n'aurait jamais quitté Montauban.

Les jours de marché, je sors avec dans les mains ce bout de cuir avachi, effilé comme un légume mal poussé. C'est devant le fromager que j'ai vu pour la première fois ce gamin qui n'en finissait pas de le regarder. Sa mère était tellement occupée à comparer les pâtes molles qu'il a eut le temps de le fixer, ce ballon, et de fixer mon regard aussi.

Il ne sait pas qui étaient les si fiers Boudjellal, Lorenzetti, Savare, Altrad, dont les noms se sont perdus dans la nuit tombée sur ce rugby qu'on aimait à en vibrer. Non, lui, il fixe seulement de ses grands yeux ce ballon bizarre que j'ai coincé sous le bras. En fait, je le connais. Il passe devant mon portail le mercredi après-midi, à l'heure où je prends mon café vautré sur ma terrasse, un Partagas à portée de lèvres.

Ses amis et lui, je les entends rire et crier quand j'attaque à regret le purin. Il faut dire que j'habite tout au bout, là où la route devient chemin de terre et se confond dans un coude avec la haie qui borde les champs. Ils jouent, courent et s'ébattent sur un terrain légèrement en pente laissé en friche cette année. Il ressemble, en mieux, au terrain vague sur lequel, avec mes copains et coéquipiers du Stade Rochelais depuis nos sept ans, Jean-Pierre Adole et Eric Jollivet, nous avions planté dans les années 70 du siècle dernier un poteau de rugby ajusté avec trois branches de merisier.

Ca fait déjà un bout de temps que je ne rumine plus la disparition du rugby. Rappelez-vous : la préfecture nous avait demandé de déposer aux encombrants les cassettes VHS, les DVD et autres enregistrements, et tous les ballons que nous possédions. Nous étions quelques uns à avoir caché Barbarians-All Blacks 1973 comme s'il s'agissait de l'Ethique de Spinoza mis à l'Index, à coté duquel j'avais placé le ballon offert par la famille Spanghero, nos Bach de l'Ovale.

Organiser un Quinconces était devenu acte de résistance passible d'amende et la version ronéotypée de Côté Ouvert, désormais mensuelle, avait fini par devenir annuelle avant de s'éteindre doucement. Christophe, très Flair-Play (au fait, vous avez lu le numéro 2 ?), était parvenu à relier les ultimes chroniques, histoire qu'en garder une trace. Je ne tirais plus les volets et les rideaux en plein après-midi, le samedi, entre février et mars. Fini le temps où je craignais que mes voisins m'aperçoivent en train de reluquer religieusement Galles-France 1998, France-Angleterre 1972 et Irlande-France (ah, la relance de Mesnel !) et me dénoncent.

Ce qui me manquait, en revanche, c'est le touché. Celui du cuir, les paumes des mains en force de calice pour donner et recevoir. La passe. Le sens de la passe. Pas de droite à gauche ou l'inverse mais ce qu'elle signifie, vous l'aviez bien compris. Le lien qu'elle crée entre deux regards, deux idées, deux envies. Multiplié par quinze et plus, si affinités. Le rugby a disparu, nous l'avions tous regretté amèrement. Mais nous savions aussi à quel point nous avions été complices de ce délitement, supporteurs dévots que nous étions, aveuglés par l'amour ou aimantés par le bling.

Entre temps, un autre voile, brun celui-là, et plus épais était tombé sur notre pays puis sur l'Europe. Comme en 40, le gouvernement des patriotes, pourtant très occupé, a mis le rugby hors sol. Nous avions tellement oublié le sens de la passe, l'offrande, le regard tourné vers l'autre que plus rien ne nous effrayait, désormais, puisque nous avions tout connu des déchéances. Combien de temps allais-je attendre encore ? Il était là ce ballon, tout près de moi. Allais-je rester encore longtemps interdit ?

De tous petits actes de résistance. Voilà ce dont j'ai besoin de me sentir vivre. Refuser le déclin annoncé, lire les auteurs interdits, ne plus me rendre là où on me convoque à grands renforts d'affiches et de promesses. Dire merde aux cons et tourner talons sans attendre. Ne plus perdre la moindre minute à vouloir absolument me conformer ; m'abstenir si rien ne me plaît ; tâcher de faire tache sans souci de déplaire. Et "boire une bière par heure" assurait Paul Newman.

J'ai le pas léger, des démangeaisons au bout des doigts et une petite boule à l'estomac, on dit une émotion nouée. Il faut beau, ce mercredi, d'un bleu ciel et blanc de lait. On entend crisser les ramages. Je l'ai gonflé comme je pouvais. Il ressemble à un gros œuf de Pâques. Ca me rappelle la phase finale de Coupe d'Europe, c'est con, hein ? On ne se refait pas. J'ai passé le coude et m'engage dans le chemin de terre craquelée. Je les entends rire et crier, là bas, juste de l'autre côté de la haie.

160 commentaires:

  1. Très joli conte...Un peu pessimiste ...Une sorte de 1984...Encore sous le coup de la fièvre, entraînant angoisses et cauchemars....A nous d'imaginer les causes de ces interdictions...de cette interdiction...Comme la mise à l'écart du Jeu à XIII par le régime de Vichy, par exemple.

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    1. Au contraire, André, je la trouve optimiste, cette chronique. Car si nous restons sur l'essence, nous ne pouvons qu'avancer. Alors que la période est au recul.
      Quant aux raisons de l'interdiction, entre cocaine, commotions et collusions, elles sont nombreuses.

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  2. une analogie au "Petit Prince" serait-elle fortuite ? Passe, Passepasse, Repasse, Surpasse, vrai passe, chaloupasse,chipasse,découpasse,trépasse,syncopasse,préoccupasse, outrepasse,impasse ... mais "bordel de diu" fais la passe ! donne la gonfle au lieu de te branl.. avec !! et j'en passe ... Et oui le petit prince à la bouclette dorée dans un rêve épuré attend encore devant l'étal la crêpasse au fromage en faisant la grimace ...

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  3. par ces temps de soit disante déprime n'ajouterais tu pas qq sous à la musique? pourquoi donc as tu peur de l'avenir?
    Quelques mécènes, dont on ne sait pas quel est leur amour réel du rugby, en ont peut être marre du tonneau des danaïdes. Le retour sur investissements aurait il étè mal calculé? Objectivement c'est presque toujours des insuffisances dans la gestion financière, ici, comme ailleurs, avoir tant de hautes écoles en "HEC" pour si peu. Ce n'est pas l'argent le nerf de la guerre c'est la prévision et le plan comptable, même s'il est en France trop favorable aux pseudo-investisseurs

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  4. Je n'ai pas très envie, Georges, de justifier ma chronique. Relis-là calmement et tu verras de quoi elle parle...
    Cdlt

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  5. Ce jeu quelque soit le politicien ou le financier qui voudra l'arrêter, n'y pourra rien.

    Cet esprit d'équipe, ce combat sont dans les gènes. Qui a pu interdire la musique de Zoulou ? personne.

    Personne n'arrêtera ce combat, il est dans notre sang et nous l'avons transmis à nos filles à nos filles. Ils ne peuvent plus s'en passer.

    Personne ne pourra enlever ce sens de l'honneur. Ce sens de la passe, les hommes, les politiques passeront et ce jeu restera.
    I LOVE THIS GAME WE LOVE THIS GAME.

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    1. C'est vrai ça qu'on l'aime ce putain de sport même et surtout quand il déconne à pleins tubes comme en ce moment.

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  6. Les raisons objectives d'interdire le rugby sont surabondantes, ne serait-ce qu'en application du principe de précaution, celui qui devrait infliger aux parents une amende salée-poivrée et un retrait de quatre points sur leur permis de copuler à chaque naissance.
    D'ores et déjà, un collectif réunissant les chefs de la Nouvelle Cuisine télévisée, le Vegan Club de France, la LPO, les Bobos au cracrâne et les Chemises Noires-Costard Noir rédige une pétition qui prendra une page pleine du Monde et sur laquelle planchent les candidats à l'Elysée qui, voyez-vous mon cher, trouvent qu'on peut dépasser la barre des 50 % si Symès en parle dans On n'est pas couché.
    Pour défendre le rugby, une horde de chemises à carreaux sortie du Salon de l'Agriculture l'entrecôte au poing et le chambolle dans la musette s'est aussitôt constituée. Le ministre de l'Intérieur, installé le matin même après que son prédécesseur ait été surpris en flag' à la sortie d'une bijouterie, parle de déployer les forces de l'ordre casernées à Drancy.
    Dernière minute. Un homme à la dégaine torve, se disant l'époux de Lady Sentry, l'égérie de Walter Closed, et suivi à la trace, a été surpris montrant un drôle d'engin à des petits garçons. Les chemises à carreaux retournent au Salon.

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  7. Balayer, donc. Et recommencer à zéro.
    Après la défaite, la résistance et la renaissance par la transmission...En ce sens, oui, un certain optimisme, certainement.

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  8. Ps: c'´ezt pas une injure, au contraire ...
    Et j'aurais dû écrire Ritchie, Charlie, Enf...!

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  9. Est ce que quelqu'un s'est déjà demandé ce manque de rugby ?

    Je m'explique, jouer au rugby c'est souffrir prendre des coups, avoir le corps meurtri le lundi voire toute la semaine. Souffrir à l'entrainement pour repartir le weekend et tout cela gratuitement même avec de l'argent.

    Et pourtant, tu ne peux pas t'en passer alors je me suis souvent posé la question et mes amis non rugbyman aussi. Pourquoi se faire autant mal, une part de masochisme ?

    Non, ce plaisir d'être avec des amis, se dire entouré, se battre pour un idéal : son équipe. Se battre à loyal contre l'équipe adverse (même si J'ai déjà eu des joueurs adverses déloyaux mais pas tant que cela). Mais j'adorais cette fatigue qui me déstressait de mon quotidien de travail.

    J'ai pratiqué d'autres sports, basket, Volley (enn club), aviron (à Libourne) et je n'ai jamais éprouvé un millionième de ce plaisir fantasmagorique que j'avais d'être sur un terrain.

    Alors des drogués, il en restera encore et encore et ceux qui auront touché à cet ovale de cuir ne pourront jamais s'en priver.

    Au fait, Richard, je ne joue plus au rugby depuis très très longtemps. Mais j'adore prendre ce ballon entre mes mains et simuler des passes. Que cela me manque ?

    Le Gé le drogué de ce jeu

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  10. Comme une sorte d'antidote (en fait pas pris le temps de lire et pas débouché la fiole de venin qui s'y trouve forcément ...) au moins au début, et quand ca vient des poms ... .
    Dsl de faire ma Guariguette (avec une lueur d'intelligence en moins, dans le regard...)
    http://www.planetrugby.com/news/state-of-the-nations-france/

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    1. Ouais. Je viens de lire cet "article". Même pas signé. On dirait un publi-reportage de la FFR écrit avec le coude. Poubelle. Sorry, Snaileater. ;-)

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    2. Je viens de lire aussi et assez d'accord même si tu es un peu sévère. Mais il est vrai que depuis une dizaine(+) d'année, (j'étais bcp plus assidu, avant de découvrir Nice rugby puis l'Equipe.fr et Côté ouvert), le niveau de PR a sûrement bcp baissé. Ou bien c'est la comparaison qui est cruelle...
      Quant au forum de PR, ce n'est plus qu'un RV de trolls juvéniles et insupportables; je me souviens pourtant y avoir eu des échanges sympas et riches avec nombre de posters du NH et SH. En particulier avec la night shift ou je faisais alliance avec les Aussies pour nous moquer des Saffies et déstabiliser la suffisance des Kiwis et des Brits ...

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  11. bientot ce ballon sera expose comme une meteorite
    un objet venu d ailleurs une curiosite
    la connexion de cet element avec les mains
    donnera lieu a differentes theses on confiera a masterchef la mission de reinterprete cet elementet d en elaborer une nouvelle utilisation
    Aisi naquit le flop 14

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  12. Samedi j'ai vu un reportage remarquable sur des ouvriers qui essayent de remonter leur boîte à Albi, une fonderie très ancienne ( 1687 !) dans un état de délabrement incroyable, du Zola, ils n'ont pas trouvé de repreneurs et ont donc fondé une SCOP ; ils travaillent sans arrêt, l'un est déjà empoisonné au plomb, un autre a des problèmes de dos parce que les machines sont obsolètes et pas adaptées, mais ils y croient et de toute façon ils n'ont pas le choix .
    Un peu plus tard j'écoutais Max Guazzini relater les moments glorieux ( !) du Stade Français en faisant parallèlement la pub pour son bouquin "je ne suis pas un saint " et ça ne parlait pas beaucoup de sport ; plutôt de cul mais bon suis pas bégueule . On a appris aussi que c'était lui Max qui avait la plus grosse, détail qui doit apparemment beaucoup compter .
    Après on a appris que la fusion ne se ferait pas et on a vu s'exprimer longuement les joueurs du SF dont l'âme ( ?) était sauve ainsi que leurs valeurs intemporelles - je résume pour les ceusses qui n'ont pas entendu Max, le SF c'était fiesta et bringues à gogo . Ouais au passage, la seule mention de "femmes" dans la psyché Maxienne c'est celles qu'on "drague pour remplir les stades" oops ! pardon là c'est sérieux c'était le modèle économique du patron à l'époque, un visionnaire le Max ! et aussi celles- les putes - qui ne faisaient pas payer les juniors et les joueurs d'Aurillac pour les fatiguer avant d'affronter le SF .
    Pendant ce temps mes fondeurs albigeois fondaient . En fusion quoi !
    Alors il y a des jours où je me demande si tous ces petits maillots roses et ces grands seigneurs méchants hommes associés ne sont pas quelque part un peu - un tout petit peu hein ! - responsables de la peste brune à ( peut être ) venir . Combien de fondeurs albigeois, combien de sans-dents ont-ils regardé passer les cortèges somptueux de ceux qui s'amusaient à danser, boire et baiser cyniquement au dessus du volcan ?
    Rugby enfin : le grand Arnaud Méla devrait devenir entraîneur, devinez où ? A Albi ! Je ne suis pas croyante mais des fois ...

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    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    2. Guazini est un fils de pub. Si t'as pas une Rolex à 50, c'est que tu n'as pas réussi.

      Les années 80, ce n'étaient pas que le "MIA".

      Argent facile, Coke, NRJ, Sex, quoi ?
      https://www.youtube.com/watch?v=sfp8xrNAS6I

      Tous ces gens ont droit de faire ce qu'ils veulent mais je ne supporte pas qu'ils donnent des leçons surtout aux Albigeois. J'ai aussi vu le reportage et j'ai trouvé cela consternant. Ca faisait comme disent mes amis anglais "CLICHé".

      J'ai lu que Mourad voulait un XV avec 23 français. Il faudrait savoir pourquoi il ne l'a pas fait avant. J'adore les gens qui se font une virginité.

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    3. Et là il va dans le sens de la Fédé. Consternant. En fait, ces gens-là ne savent qu'acheter été vendre. Acheter des joueurs, des clubs, vendre du rêve. Parfois se vendre. Bon allez j'arrête... Je vais regarder The Revenant.

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  13. l’adrénaline du jeu en groupe n'a rien de comparable avec celle créé en solitaire !
    Rugby et tennis en même temps , puis tennis tout seul et pour finir golf !
    Pas mauvais au golf ( 1ère série, ce qui donne de très belles sensations quand tu réussi un beau coup ) !
    Mais recevoir la passe d'un autre c'est le savoir qui se transmet , c'est la fraternité qui entre en jeu , c'est l'égalité devant le score !
    La passe est ce lien entre les hommes pour ne pas être seul ( comme dirait Dalida, si chère à Max) !
    alors le conte de Ritchie est peut être un conte aujourd'hui , mais peut être une réalité demain car le jeu devient trop violent, pas assez lumineux pour nous enflammer , le jeu devient stérile , pas en points mais en technique !
    Nous avons là le futur Rollerball , ( film connu des anciens ) et demain, il y aura un autre jeu pour le cirque quand les barbares du sport auront tué la beauté !
    Bises de Bastia

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    1. Avec le nombre de commotion, Rollerball n'est pas loin. Peut-être meme déjà là...

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    2. Le rugby d'affrontement est mort avec les blacks le rugby d'évitement est revenu à ma mode. Je ne m'inquiète pas.

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    3. Tu as sans doute raison, Gérard, mais j'ai l'impression qu'ils sont les seuls, les All Blacks, à le pratiquer.

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  14. Prémonitoire. La guerre FFR/LNR est lancée. Merci qui ? Jacky, Bernard, Thomas, Serge, Mohed, Paul. Une belle brochette. Après les valeurs voilà les institutions qui foutent le camp. Je vous le dis, on va vers le disparition du rugby... Non, non, je ne déconne pas. Souvenez-vous du basket. De sa bulle. C'était le talk of the town. Résultat ?

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    1. J'oubliais Mourad. Il va m'en vouloir, sinon. Dans dix ans, et même avant, le rugby aura perdu son aura. Souvenez-vous, tout a commencé le 7 octobre 2016. Et ça empire chaque semaine. Jusqu'où va-t-on descendre ?

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  15. Sympa le golf, addictif un peu, mais quand c'est fini, c'est quand même de Rugby qu'on cause .Et quand je vois les marmailles de dix piges qui en font leur sport principale, je trouve ça dommage, il va leur manquer quelque chose.
    Bon, revenons à nos mammouths, tu m'as devancé d'un bout de clavier, c'est aussi rollerball qui me semble l'avenir de notre sport si on le laisse entre les mains de ces boufeurs de rêves.
    Panem et circenses, comme on dit chez la mémé de Castrogiovanni, et ça marche,va faire un tour sur le parvis de Mayol, les travées de Jean Bouin !
    Allez, haut les coeurs, ils ne tueront pas l'espoir des mecs qui savent faire une passe, surtout s'ils vivent près du champ.

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  16. Bonjour à tous, je postais un petit commentaire au moment du nouvel opus de Ritchie, je me permets de le recopier ici, et rajoute aussi la réponse qu'avait faite Ritchie. ….. Pour causer un peu, en matière de jeu et contenu des rencontres, de ce que nous ont montré les équipes dans le tournoi et de ce qui se déroule dans notre championnat, quelques remarques et suggestions. Sur les plaquages, l'autorisation de plaquer au torse et aux épaules empèche le jeu de se dérouler dans la continuité, on le voit avec l'Irlande dont la défense est destructrice, non dans l'esprit d'afrontement du rugby, mais destruction élevée au rang de doctrine pour simplement et bêtement empécher l'adversaire de jouer au rugby. Donc retour tout de suite au plaquage autorisé à partir du bassin et en-dessous, carton jaune automatique en cas de faute. Sur les mêlées, revenir à l'intro au milieu, sanctionner d'un bras cassé. Toujours les mêlées, une seule intro et automatiquement pénalité (au choix de l'arbitre, faut qu'il bosse aussi, hein), pas de mêlée refaite, équipe 3 fois pénalisée carton jaune (id arbitre). Avantage laissée à une équipe : si cette dernière décide de le jouer, pas de retour à la pénalité, les joueurs sont asez grands pour comprendre que s'ils prennent la responsabilité de jouer ils s'exposent à être mis en achec un peu plus loin, revenir 1 mn après à la faute ça ne rime à rien. Maul, on atteint le ridicule puisque l'on ne peut plus défendre dès lors que le mouvement est enclenché, interdire de faire voyager le ballon vers l'arrière seul le porteur de balle initial peut se reculer dans le maul jusqu'au fond tout en restant toujours lié comme aujourd'hui et permettre aux adversaires en liaison avec le porteur de le suivre dans son action même en s'immiscant dans le dispositif adverse, si arrêt de la progression l'arbitre doit exiger de jouer de suite ou mêlée intro équipe qui ne possédait pas le ballon. Sur les fautes sanctionnées d'un bras cassé, au choix de l'équipe bénéficiant de la sanction jeu à la main ou au pied (interdiction de taper en touche) ou mêlée. Joueur qui commence à « tomber » avant de rencontrer le défenseur (phase de pick and go) sanction pénalité, interdire aux soutiens proches du porteur de déjà ceinturer et étayer le porteur avant le contact. Voilà quelques suggestions en attendant le nouvel opus du maestro Ritchie, z'en pensez quelque chose ??? ….. Réponse Ritchie : Bonnes idées.
    Plaquage à partir du bassin (encore que ce soit difficile évaluer en temps réel).
    Introduction droite en mêlée (mais ça ça existe déjà, c'est juste qu'il faut réévaluer la vue des arbitres)
    règle de l'avantage à recadrer (mais de toute façon l'équipe défendante va en commettre d'autres, des fautes)
    Pour le maul, excellent. Le joueur porteur et sans doute au moins une passe. Pas davantage.
    Le plaqueur qui tombe avant le choc, normalement il est pénalisable. C'est dans la règle actuelle.
    Quant à la dernière suggestion, le pack de l'AS Béziers était déjà dans le cas d'étayer le porteur avant le contact, créant un zone entre défense et ballon. Années 70 avec Barrière et grosse polémique à l'époque.
    (Nini, pliz, pense à faire des paragraphes pour une meilleure lecture)

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  17. Promis pour les paragraphes, so sorry.
    Bel article et de beaux commentaires, que je m'en vais sans modération déguster avant que de lui adjoindre quelques commentaires.
    LNR, FFR, VIOL, des casseroles qui s'empilent et ne vont pas faire une bonne cuisine, l'est où le rugby là-dedans ??? Viens de voir des joueurs de mon club, niveau honneur avant réunion interne pour de plus simples problèmes sur absence de gonzes à l'extérieur et abondance des mêmes à domicile, ne parlent plus que des types de Grenoble, du Bon Bernie qui va terrasser le méchant Quasimodo de la LNR, l'EDF et son jeu disparue jusqu'aux prochains rendez-vous inter, attendent la baston pour la rencontre SF/RAC avec gourmandise, et portent aux nues un minot de l'EDR "... qu'a 20 cm et 10 k de plus que ses camarades et qui met tout le monde sur le cul, waaaarfffff on gagne tous les tournois!!!!!!". P..... ................

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  18. Tout ça va dans le bon sens, mais pas d'accord pour le placage.
    On ne doit pas tout sacrifier au soi-disant jeu continu, je te fiche mon billet qu'en plus de la difficulté à arbitrer, les défenses trouveraient rapidement des solutions, on y reviendra.
    D'autre part, en complément à tes suggestions, je me demande depuis longtemps pourquoi on n'utilise pas plus, beaucoup plus le bras cassé.
    Allez les bras cassés!

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  19. Ce conte au bout du décompte, "1984" pour André, teinté plutôt "soleil vert" pour moi. Une réalité sur un rugby délité. Le sens de l'impasse. Une réalité qui nous entoure de toute part, qui ferait qu'on ne puisse lui tourner le dos. Mais on peut fermer les yeux sur la réalité pas sur les souvenirs, le nez dans le gazon mais le camphre encore dans les narines. Fais moi encore une passe.

    A un m'memt donné
    Le rideau est tombé
    Plus rien que le noir
    Plus personne pour nous voir
    Pas facile d'être sevré
    De vider l'intérieur émotionné
    De trouver un succédanné
    A ces frissons dans l'air
    A ce qu'on était, hier

    A un m'memt donné
    Le rideau est tombé
    Il est minuit docteur Schweitzer
    Plus de rumba dans l'air
    Le rêve tombé en poussière
    Plus que la gueule de travers
    Mais on va s'la refaire
    Se retrouver entre nous
    Ces moments où on était nous

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    1. Ah, Soleil Vert. Quel long métrage ! Je l'ai racheté en blu ray. Est-ce que ça tient encore la route ?

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    2. je vous avais déjà mis cette video en lien il y a quelques mois, un vrai succès auprès des jeunes pour qui ce sport futuriste est l'avenir https://www.youtube.com/watch?v=8DgAfs4FutI ...moi ça me navre, l'aspect bien vu c'est les moguls qui dirigent ce jeu video géant, les déclas mégalos des prez ... toute une ambiance glauque inspirée des jeux video, et de certains films, vous avez cité Rollerball, Soleil vert mais il y avait une histoire, un propos ; maintenant on est dans les images choc avec un message parfois contestable .

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  20. Bien commotionné le Rugby pas sur que le protocole arrange la chose et pour un moment ...
    Beaucoup aimé Albi et ses fondeurs
    Ferait bien de faire attention Max qui y ait en pas un qui donne sa version de cette période , ça pourrait bien le faire pleurer pour de bon

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  21. Beaucoup moins pessimiste que vous (méthode Coué ?)
    La crise de croissance et d'adaptation du rugby d'élite a notre société mercantile du spectacle globalisé arrive à maturité. Il faut maintenant l'utiliser comme teaser au profit d'un sport de pratique et de rassemblement du "village". Pas sûr que Bernie/Simon (& Co) soient les moins utiles pour organiser tout cela, oú tout reste à faire ici et dans tout le NH (au moins).
    Donc pas question de faire l'économie d'un recadrage de la LNR (ou même de son remplacement par un outil plus gerable).
    Mais le monde amateur et semi pro devra faire aussi sa révolution ... or les pesanteurs, mais aussi les fameuses "valeurs" y sont plus prégnantes que chez les Bling

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  22. Ravi par ton envoi, Snaileater. Ne serait-ce que parce que je ne suis pas très pessimiste. Ulcéré, enragé, peut-être, mais pas pessimiste.
    En revanche, je crois qu'il ne faut pas se tromper de cible. Accabler un mec qui arbore une étoile sur son pull puis, quand l'argumentaire s'étiole, ceux qu'ont de belles cravates et le chéquier qui va avec ne mène pas très loin, quelles que soient leurs faiblesses ou leurs tares ostensibles. Aux temps jurassiques des 64 clubs de Division Nationale, il y avait un paquet de présidents peu fréquentables, instrumentalisant leur club, considérant leurs joueurs comme du bétail, faisant crisser les coupures dans la poche pour reconstituer une majorité veule et avide.
    Nous avons tous ou presque, ici ou ailleurs, tendance à idéaliser le rugby. Non que nous lui prêtions des vertus qu'il n'a pas, c'est tout le contraire, mais nous glissons un peu vite sur les dérapages anodins du quotidien, comme nous évoquons plus volontiers la magie d'un Castaignède ou d'un Codorniou, rara avis, que les cagades des centres du tout-venant.
    Nos 400.000 licenciés ne peuvent être formés et encadrés par de grands dirigeants ou entraîneurs qui n'existent pas ou trop peu. Au sommet de cette pyramide dessinée par Pellos, trônent les plus malins et les plus riches, avec leurs excès bien visibles et toujours dénoncés après coup.
    Quant aux milliers de gens épatants ou à tout le moins respectables qui font vaille que vaille tourner la boutique, ils pèsent autant que les valeureux d'une coopérative ouvrière dans le calcul du PIB.
    Mais tout cela n'est pas éternel. La pression de la nécessité renverra le fléau de la balance. Ma seule crainte vient de notre procrastination chronique.
    Allez Arras !

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  23. Et bien voilà : lisez L'Equipe. Résumé de tout ce que l'on écrit ici depuis plusieurs mois. Avec un sus une super interview de Marc Lièvremont menée de main de maître par le meilleur journaliste rugby de cette génération : Jean-Christophe Collin que j'ai le plaisir et l'honneur de compter parmi mes amis. Je vous dirais pourquoi à Treignac.

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    1. Manque juste un truc dans ce dossier : le rôle des médias...

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    2. je l'ai acheté. Excellent.

      j'ai appris surtout beaucoup de choses sur l'ancien temps qui avaient été occultées.

      Comme quoi, comme le dite le chroniqueur "ce n'était pas mieux avant".

      Et je suis d'accord avec toi, quelle est la responsabilité des médias dans ce cauchemar ? quand maintenant, tout est relevé et rien ne l'était autrefois.

      La chasse au scoop, je ne sais pas ce qui va se passer pour les grenoblois, mais si ils sont innocents. Leurs noms seront à jamais entachés.

      En tout cas, j'ai bien aimé la réaction de Marc L sur Laporte et Simon. Quelque soit le roi, tout n'est qu'une bataille d'ego. Ils préféreront gagner et emmener notre sport à la chute. Juste pour avoir raison. Cela me désole . Le rugby comme sport survivra. Pas sûr, en l'occurence que les joueurs professionnels et tous ceux qui gravitent autour survivent.

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    3. Je ne sais pas si c'était mieux avant mais franchement, si je devais choisir, je pense que je préférerais écrire sur le rugby des années 80 que sur celui d'aujourd'hui.
      Au moins les joueurs étaient plus drôles, leur vie plus passionnante, ils étaient libres. Et on entendait pas les présidents la ramener pour un oui pour un non...

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    4. enfin si tu l'ouvrais un peu trop, t'avais les pardessus qui te disaient de te taire ou qui agissait gravement sur ta carrière.

      Je me souviens de Ferrasse qui faisait taire tout le monde, c'est sûr que ce n'était pas les clubs, ils étaient trop nombreux 80 en division 1 en ce temps là donc inoffensifs mais Ferrasse était UBU pas le roi la colle tue mouche.

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    5. Effectivement, l'Equipe du jour, c'est du brut de décoffrage, avec des interviews croisées qui mettent en perspective.
      Notamment celle de M.Lièvremont, sans concessions aucune; de quoi reconsidérer ses démêlés avec le groupe des joueurs de la CDM de 2011. Dans un contexte où on déplore le manque criant de personnalité des joueurs de l'actuelle génération, son "sales gosses" d'il y a 5 ans résonne -un peu- de manière prémonitoire.

      Ritchie pointe dans le dossier l'absence d'interrogation sur le rôle des médias. Dans son édito P-M.Bonnot donne quand même une réponse en creux: "Maintenant, que personne n'aille prétendre que c'était mieux avant; c'est juste que l'époque donne moins dans le feutré."
      Le même genre de turpitudes existait déjà auparavant (et Bonnot en fait une liste succincte qui pour n'être pas exhaustive n'en est pas moins édifiante), sauf que les médias les montaient moins - et moins vite - en épingle, et surtout ne s'en nourrissaient pas. Tiens, j'apprends que ce soir les 3 joueurs du FCG encore entendus ont vu leur garde à vue levée; le scandale n'accoucherait-il que d'une histoire trouble et alcoolisée entre "adultes consentants", comme il en existe tous les week-ends ? On verra bien ce qu'il en est pour les joueurs en cause, qui ne sortent pas grandis de l'affaire, mais ça n'en fait pas pour autant des clients de cour d'assises.
      Même chose pour la sortie alcoolisée de Dan Carter chopé par la patrouille: s'il fallait juger de l'état du rugby français d'après tous les joueurs qui se font gauler le samedi ou le dimanche soir avec un coup dans l'aile, ça fait belle lurette que la fiction du billet de Ritchie serait devenue réalité. Et donc oui, les médias, qui participent à ce "toujours plus", ont leur rsponsabilité là-dedans.

      Je suis plus pessimiste sur l'état "économique " du rugby français, là-aussi très bien analysé par le dossier. Les comportements individuels ne sont que la partie visible d'un état d'esprit collectif profondément gangrené par ce qui caractérise notre société: l'argent comme valeur ultime, l'égoïsme, le "toujours plus" compétitif érigé en mode de développement personnel et économique, l'excès, l'absence de recul, de prise avec le réel, géographique, historique...
      Le monde du rugby et son évolution n'y échappe pas, et si Lièvremont regrette que ses acteurs y aient trop facilement succombé, n'avons nous pas nous-même une part de responsabilité ? Dans l'excès (de matchs, de rugby, d'images, de "médias") qui nous était offert, n'aurions nous pas dû être plus sobres, faire régime, être moins bon public ?

      Et finalement, avec le recul, est-ce que l'immobilisme de Camou et des gros pardessus, si décrié encore il y a peu, n'a-t-il pas été une forme de vertu ? On en reparlera dans 30 ans...

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  24. A un m'ment donné va bien falloir choisir une orientation entre le sens de la passe côté originel et le sens de l'impasse emprunté par ces business men, plus déstabilisateur que providentiel. Au grand dam du Marco qui a trempé un peu dedans quand même, pas tant que Chabalou en orbite opportuniste viscéral (cheveux longs, idées courtes ??). Rien à voir avec son ainé Elie ayant joué à Valence dont est originaire le Seb. Où l'on voit bien qu'un bon syllogisme, une culture raisonnée, vers le bio, seront indispensables. Un tiens vaux mieux que deux tuent l'aura. Va falloir redonner les bonnes formes au fond, et toujours ovales, pour que leur petite entreprise et ce sport en général deviennent un fleuve plus tranquille. Et passer au travers de tout ce buzz, à contrôler aussi d'un peu plus près par les médias. Sinon, leur jouet ne devrait plus fonctionner longtemps. Trouver la bonne résistance pour enfin conduire la chaleur.

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  25. Certains doivent comprendre qu'un club est fait d’une histoire, d’une culture partagée non seulement par les joueurs, leur staff et l’administration mais également par ses supporters. Et que c'est un acteur de la vie locale avec des valeurs à respecter, notamment en rugby. Effectivement, ça n'est pas une entreprise comme une autre. Et la concurrence doit être saine de préférence, sous peine de flops perturbants, voire renversants, pour éviter le caporalisme.
    Tiens à propos du petit caporal, affublé aussi de Napoléon, qui avait on surnommé avant lui tjrs dans le rugby de ce dernier sobriquet ?

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    1. Le demi de mêlée de Toulouse, Struxiano.

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    2. Et aussi un international anglais ou écossais du début du siècle dernier, me semble-il...

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    3. Ben tu vois Sergio il y a quelques années j'aurais dit comme toi et aussi Antoine Aymond (cg Renvoiaux22) qu'un club n'est pas une entreprise comme les autres , "mes que un club" , et puis finalement si c'est une entreprise comme une autre . Parce qu'une entreprise a aussi une histoire, un affect et des valeurs . Comme un théâtre . Comme une salle de concert . Comme un club sportif . Comme toute création humaine finalement . A la base une idée ou deux, une envie de se développer, et puis tout s'enchaîne . Regarde Flair Play le mag, ( oui Richard on a lu le 2 ). Une entreprise au sens noble du terme, et à mes yeux doté d'une qualité de plus- je veux dire en dehors de la présence de nos auteurs préférés - si on le compare aux autres mags de rugby : les femmes sont présentes et bien présentes ! Parce que mes chers amis entre vos Paulo, Max, Bernie, Serge, Che Papé, Thomas et Jacky .... le rugby français manque singulièrement de la moitié de l'humanité . Enfin Sophie Surrullo vint, et, la première en France, Fit sentir dans les stades une juste cadence ....

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    4. C'est aussi dire qu'il faut qu'il y ait une concurrence pour que le sport existe et pas essayer de monopoliser comme dans le CAC 40. Maintenant la parité H/F est encore une autre réflexion comme dans d'autres domaines.

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    5. sinon, c'est René Crabos qui avait été surnommé "Napoléon" par les britaniques respectant son côté tactique et diplomatique (sachant qu'il a aussi été manager de l'EDF puis Pdt FFR)

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    6. Sergio, sinon c'est Herbert Waddell qui a été surnommé Napoléon. Pas Crabos. Waddell, demi d'ouverture écossais des années 20 (celle de la fabuleuse ligne de trois-quarts écossaise). Sera membre de l'IRB et vice-président de la fédé sud-af.
      Fouroux, c'est "Le petit caporal". Car Napoleon était déjà pris depuis longtemps.
      Pour Crabos, j'ai cherché et pas trouvé. Si tu veux bien me citer tes sources, ça pourrait m'aider.

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    7. Il était l'ouvreur de la plus formidable ligne d'attaque écossaise de tous les temps : Smith, Aitken, Macpherson et Wallace. Dont on remarquera qu'elle est composée d'un Néo-Zélandais et d'un Australien. Pour ceux qui pensent que le rugby c'est le droit de sang.
      C'était le Oxscots quartet. Tous étudiants à Oxford.

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    8. Comme dit plus bas, j'ai trouvé l'anecdote dans le livre "Capitaines, ils ont conduit le XV de France", dans le portrait de Crabos.

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  26. Charles, moi aussi je suis enragé contre le tableau qui nous est présenté. Je n'ai pas aimé les sorties de Max Guazzini et encore moins ceux qui ont proposé la fusion sans concertation. Plusieurs d'entre nous se sont insurgés sur le fait que le rugby ce sont des joueurs et des personnels d'administration, mais l'industrie ou les services aussi le sont. Des fusions il y en a eu beaucoup et souvent aussi avec effusions multiples et variées. A tel point que des employés en viennent à se suicider.
    C'est cette façon d'oublier les hommes dans les entreprises qui fait aujourd'hui que l'on perd pied partout. On peut avoir un projet pour faire de l'argent mais alors il a intérêt à être bien ficelé. A Paris avec 12 millions d'habitants, il y a des tas de gens qui jouent au rugby et depuis longtemps, mais d'où sont-ils? De la Province, leur cœur est ailleurs (n'est-ce pas Richie). Pour faire vivre le rugby il faut un creuset, la mayonnaise de ce jeu ne prend pas comme on croit.
    Je suis assez content de voir en tête du Top 14 La Rochelle et Clermont parce que de l'extérieur ces deux clubs ont du sens. La Rochelle montre pour le moment chaque année des progrès dans son équilibre entre joueurs et dirigeants. Clermont à force de perdre ses finales a appris de ses erreurs et a fait des projets pour les gommer. Ils se sont donnés du temps. J'espère simplement qu'ils ont à côté une EDR pour mettre en chantier les nouvelles graines. Pour pérenniser une idée et une entreprise il faut des gens éduqués aux valeurs de chaque société. Des mercenaires il y en a toujours eu et il y en aura toujours, ce ne sont que des exécutants durant un moment. Les valeurs d'un club sont dans ses racines. J'aime voir le travail acccompli par Zidane au Réal de Madrid , ou encore avant lui celui de Guardiola à Barcelone. C'est ce que font Collazo-Garbajosa et Azema-Jollo. Ces deux équipes ont une expérience anglo-saxonne, pour le pragmatisme que cela peut apporter à une équipe pour avancer. La fraîcheur de jeu qu'ils montrent, imagent une cohésion entre leurs dirigeants et eux. Les joueurs le sentent sûrement.
    L'erreur de certains entrepreneurs est de penser que le seul but d'une société est de faire de l'argent, ce n'est pas faux et même recommandé mais il ne pourront y arriver vraiment que s'ils font attention à leurs employés. Trop souvent c'est oublié en France en particulier où l'on a des atouts trop souvent dénigrés. La motivation peut durer un temps (voyez UBB) mais ce qui compte vraiment c'est l'adhésion de tous à un projet et ça ce n'est pas l'argent qui va le fabriquer. Le modèle économique choisi pour le rugby est calqué sur le foot.
    Notez qu'à Paris il n'y a qu'un seul club de L1 dont Canal Plus n'a pas supporté la course à l'armement. Le Qatar est venu le suppléer mais pour quel résultat pour le moment? Dans ce sport mondial (pas le cas du rugby) en France il y a de l'argent mais encore pas suffisamment pour exister. Les budgets français sont équilibrés par les ventes des joueurs formés dans les écoles de foot.Qui sont les mécènes? Des gens qui aiment le foot.
    On est donc bien capable de faire une éducation notez que c'est pareil dans les grandes écoles. Mais pour le rugby, Paul Goze et (son ami?) Jacky Lorenzetti et leurs conseillers se sont trompés de route, il va être intéressant de voir comment ils vont se récupérer face à la FFR plutôt remontée. On n'a pas fini d'en parler. Je crois vraiment que cela va bouger....

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    1. Je crois surtout, Michel, que Paul et Jacky ne sont pas conseillés. C'est ça le problème.

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  27. L'Equipe très bien, Collin très agréable à lire, d'autant plus que, contrairement à tant d'autres, ne semble pas obsédé par le titre de fils spirituel d'Antoine Blondin.
    De façon plus générale, le couple journalisme-presse "rugby" est un sujet. Difficile et casse-gueule mais impossible à éviter. Côté Ouvert peut relever le défi d'en parler honnêtement et sans malveillance, au même titre que la formation, l'argent ou ces impalpables mais réelles Valeurs.
    Dans ma jeunesse (mais non je ne vais pas vous parler de soule, un jeu picard pourtant), existait une véritable caste de journalistes vedettes dont les avis étaient scrupuleusement recueillis par la communauté rugby. Aujourd'hui, la notoriété a été captée par la télé, dont les hérauts sont des journalistes-animateurs également capables de faire des passes propres à un consultant sensé représenter la compétence pure. Fatalement, le p'tit gars au micro en prend plein la poire. Et le grand public, insatiable gobeur, n'approche le rugby qu'à travers un prisme déformant.
    Le "milieu du rugby" est autant en crise que le jeu lui-même. Lequel est la poule ? Lequel est l'oeuf ?
    Bon courage à Collin et à ses confrères de l'écrit.

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    1. Charles, ce sera le thème de ma prochaine chronique. Que je viens d'attaquer d'ailleurs, pour la livrer nickel dimanche soir à 20h. Juste avant d'éteindre mon ordinateur à lequipe.fr.

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  28. Excellent article, comme souvent d'ailleurs, d'Olivier Villepreux, dans "Le Monde":
    -"Rugby. Le retour de l'amateurisme".

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  29. aucun club ne foot ne degage de benefices il brasse de l argent point
    alors que certains evoquent que les actionnaires des clubs derugby puissent toucher un dividende
    si des grandes fortunes ont choisi notre sport c est pour payer moins d impots et se faire une publicite bon marche
    ALTRAD a bien echafaude son parcours
    ces gens imbus ont refute l apport des benevoles
    ils voulaient les manettes de la console et nous prouver la superiorite de leurs gestions empresariales
    de fait ils n ont faient que comme les hommes politiques d aujourd hui
    ecoeurer les gens et souiller la fonction
    vive la cessession
    que le rugby amateut declare son independance
    gloire aux benevoles de toujours

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  30. Au fait, vous êtes aussi forts en ovale que le Comité des Six Nations. Vous avez élu Hogg, Picamoles et Stander meilleurs joueurs du Tournoi. Dans cet ordre. Bien vu...

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    1. Pica est est en fait classé 3e derrière Stender, alors que sur le blog il arrive 2e.

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    2. Et c'est René Crabos qui avait été surnommé "Napoléon" par les britaniques respectant son côté tactique et diplomatique (sachant qu'il a aussi été manager de l'EDF puis Pdt FFR)

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    3. Je ne savais pas. Je n'ai jamais lu ça. Napoléon. Sans doute à cause de son petit ventre rebondi quand il était joueur. Un de ses coéquipiers disait de lui Jauréguy qu'il avait "un joli coup de ventre du vingt mètres"...

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    4. j'ai trouvé cette anecdote sur le livre "Capitaines Ils ont menés le XV de France", dans le portrait sur Crabos.

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    5. Ma référence est le Who's Who du rugby, de Terry Godwin. Aucune mention ailleurs non plus de Napoleon pour Crabos. En plus, ce n'est pas du tout son caractère, très calme, posé, pondéré. Alors que Herbert Waddell était un sacré con, visiblement, pour ce que j'en ai lu.
      Le surnom de Crabos, c'est "Le Crabe". Son nom, certes, mais il y a toujours plusieurs sens dans le choix d'un surnom (cf Le Goret pour PSA où il y en a trois). le Crabe parce que Crabos abusait du petit crochet extérieur. Mais jamais Napoléon. Il se peut qu'un jorunaliste en mal d'image se soit laissé allé mais ça n'a jamais marqué l'histoire.
      Je ne critique pas Léo et Anthony mais quelles sont les références qu'ils donnent sur Napoléon pour Crabos ? Je suis curieux de savoir...

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    6. Là dessus t'as plus la main que moi. Apparemment les portraits seraient de J.Philippe Moulet.

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  31. «Cette brume insensée où s'agitent des ombres, comment pourrais-je l'éclaircir ?»
    Ne se prénommerait -il pas Gaspard, le petit, tout droit échappé d’un souvenir d’enfance, où apprenant les choses de la vie, les courses folles comme le rire seraient encore pour lui la seule marque de libération qui vaille à hauteur de son innocence ? Enfant empruntant autant à Aloysius qu’à Georges (non, pas celui de Montauban) pour aimer à ne jamais finir le puzzle pour le garder vivant loin de WWW (wild wished world), et pouvoir conserver du rose aux joues plutôt qu’une couleur de bassine à chaussettes dans un monde de paillettes rempli d’hommes de paille, jurant à qui mieux une main sur le coeur, l’autre dans la mise à sac, s’élevant toujours en faux pour mieux servir la Camargue .
    A moins que ce ne soit le petit à Dulin qui a laissé une forte empreinte . Mériterait de se voir consacré un jeu vidéo, ce'ui là ! Ou un dvd .

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    1. Gaspard Winckler même ... Perec ? Pas pu encore me faire au World Rugby sans doute à cause du W .

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    2. Pour la bassine rose, j'ai revu lundi "l'homme qui dort" !(s'appelait pas Max ?) ; sinon, tu sais que son 1er opus était "le Condottière" où Gaspard était omniprésent, pas comme dans "le cabinet" ...

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    3. non je ne savais pas ; mais dans "le cabinet" faut se méfier Perec a bien piégé les lecteurs https://www.franceculture.fr/litterature/georges-perec-propos-de-son-livre-un-cabinet-damateur-22 ... quelle jubilation dans la voix, on l'entend sourire littéralement ...

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    4. ... littérairement, non ? ( puisqu’il paraît que ce serait tout le reste) ; lui qui a toujours joué sur "le jeu" & le décalage à offrir comme à maintenir absolument entre son texte & sa lecture, avait quand même pris soin de ne convoquer dans son florilège, ni Dürer ou Bosch, ni Zao Wou-Ki ou Magritte, histoire de consacrer cette fois le faussaire qui le hantait malicieusement jusqu’au bout .
      Merci pour le lien, on l’entend bien tirer sur sa pipe . Comme avec quelques uns, ici, qui entendent donner des leçons de projections sans doute historiques pour suivre les actionnaires du rugby à la corbeille ; ou derrière le corbillard façon Paul Newman dans « le grand saut » ! 6 Français dans le XV du Tournoi, surtout laissons faire ! La taupe regagne du terrain & fait des émules ... au moins dans le rempotage .

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    5. je vais le regarder ce grand saut, j'aime bien quand on m'explique ( simplement ) les mystères de l'économie et puis l'addition Frères Cohen + Paul Newman ça ne se refuse pas . merci Z !

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  32. 2 bonnes nouvelles en ces temps troublés:
    - la Fédé australienne va appliquer une nouvelle règle sur le protocole commotion: les joueurs présentant des signes de commotion, et sans avis du médecin, un carton bleu synonyme de fin du match pour eux. Le joueur ne pourra pas rejouer avant une période de 12 jours.
    - Le Arnaud Méla va devenir le manager général d'Albi la saison prochaine.
    Et en plus les sages du tournoi ont copié le classement des meilleurs joueurs du tournoi sur ce blog, alors !!!!!!!!!!!!!

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    1. Ca peut être intéressant, mais pas laissé à la seule appréciation de l'arbitre. OK, un carton bleu après un signe commotion sur le terrain, mais après avis d'un médecin neutre.
      Sinon, y aura encore des suspicions d'erreur d'appréciation arbitrale. Au pire, ils voudront pas se mouiller. On voit ce qui se passe avec l'utilisation du replay...
      Pica est est en fait classé 3e derrière Stender, alors que sur le blog il arrive 2e... Mais c'est pas loin !!

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  33. Beaucoup occupé par d'autres thèmes que le rugby, j'ai pris le temps d'aller acheter l'Equipe (merci RE d'avoir signalé ce dossier) de le parcourir et de l'oublier au bureau.Dossier bien fait, très pro dans les analyses sous divers angles.
    J'ai lu aussi en diagonale vos posts, intéressants comme d'habitude et enrichissant par la diversité de vos vécus et de vos modes de reflexion et d'expression.
    Je suis malgré tout un peu reste sur ma faim ...
    Car j'en ai retenu des constats sans concessions sur les méfaits de l'accélération des évolutions des pratiques et des pratiquants. Les causes (financiarisation, globalisation, robotisation
    , ... ) sont bien analysées et parfois quelques replâtrages proposés...
    Mais après ...
    N'y a t il pas des propositions à creuser qui s'affranchissent des schémas actuels où la divergence des intérêts des acteurs transforme les relations en rapports de force permanents et gueguerres stériles aux dommages collatéraux devenus insupportables.

    L'organisation du rugby d'élite autour des clubs mais contre les EDF, contre la santé des joueurs, a suffisamment fait la preuve de sa nocivité et de son impossibilité s'auto administrer . Ne serait-ce qu'à travers la gestion impossible des calendriers.

    Il me semble qu'il faut que la France et l'Angleterre reconnaissent que le rugby d'élite doit s'organiser sur des provinces ou franchises ne disputant plus qu'une compétition européenne. Les joueurs seraient mis à disposition de l'équipe nationale et/ou des équipes du championnat domestique sur des plages calendaires fixes et sur convention entre ces franchises et les clubs de leur région.
    Un championnat domestique assaini, avec des règles strictes de Salary cap devrait pouvoir trouver un équilibre sportif et économique devenu impossible dans le schéma actuel.
    Cette transformation ne peut être envisagée que si elle est portée par la RFU et la FFR ...

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    1. Pour prolonger ta réflexion, Snaileater :
      - Présentation des budgets deux fois dans la saison.
      - Vérifier le salary cap. Avec rétrogradation si fraude. Et pénalité au classement la saison suivante.
      - Transparence des budgets et des salaires. Avec plafond et plancher.
      - % élevé de droits télé reversé au rugby amateur.
      - Pas plus de 5 joueurs non sélectionnables pour le XV de France sur la feuille de match. - Si ce n'est pas le cas, pas de possibilité d'obtenir le bonus offensif et/ou défensif.
      (en gros, tout club qui vit au-dessus de ses moyens et au-dessus de règle salariale sera pénalisé.)

      - Supprimer les doublons et donc faire jouer en aout, septembre et octobre puis en avril-mai, trois matches toutes les deux semaines. Mais offrir de vraies plages de récupération pendant les fenêtres internationales.

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    2. Pas besoin de Salary cap ni de nouvelles règles. Il suffit de dire qu'un pourcentage du budget du club doit être payé par la billetterie. Je n'ai pas le pourcentage, bien sûr. Mais par exemple 50%.

      Comme cela, le spectacle sur le terrain engendra des spectateurs. Et donc le rugby de passe reviendra pour preuve Toulon même si il gagne ne remplit plus son stade. Si tu lis le blog du RCT, c'est à cause du jeu pas des internationaux.

      La billetterie est facile a vérifier. Le reste, c'est une vaste foutaise. droit d'image, emploi fictif :-), assistant parle menteur, Voiture, Maison, costumes, compte à étranger en NZ par exemple.... La palette est tellement grande que c'est utopique de penser la vérifier.

      Pour les 5 joueurs, OK, Plus de bonus défensif mais un bonus offensif à plus de 5 essais (pas de différence).

      Pour les droits télé pas d'accord. En fonction du nombre de spectateurs et aussi du nombre d'élèves dans l'EDR.

      Le budget télé pourrait aussi se répartir en fonction du nombre de joueurs sélectionnés en EDF des -17 jusqu'à - 20. Tout en proportion du nombre du joueurs de club jouant en équipe de France quelque soit la catégorie.

      Pour les doublons ok interdit.

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  34. Où l'on apprend que Snaileater est très occupé à lire l'Equipe au bureau !! Je plaisante. Proposition intéressante de fonctionnement de l'élite. Après, quelle(s) motivation(s) pour convenir d'intérêts communs pour véritablement évoluer dans ce sens et pas encore accoucher d'une souris...

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    1. Sergio, je t'ai répondu plus haut sur Napoleon. C'est Herbert Waddell. Pas Crabos.

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    2. Rassure toi, Sergio, je suis en train de fermer mon bureau pour profiter d'une retraite durement gagnée à la sueur du front de mes ex collaborateurs ;-)

      L'élite, ce n'est plus que très peu du sport, c'est surtout du spectacle, du support de publicité et du battage médias sur fond de pouvoir financier. Les motivations des patrons de clubs sont de moins en moins le paternalisme éclairé, mais les mêmes que les nouveaux patrons de presse. Pas De continuer à arrondir leur galette : isl perdent tous beaucoup d'argent. Ils veulent surtout s'offrir la lumière et le pouvoir de type féodal que les règles du business traditionnel n'autorisent plus.

      Comme ce type de sport spectacle est celui qui réuni le grand nombre et qu'il s'optimise lorsque la peur de perdre n'est plus la principale préoccupation du propriétaire et de son staff, quelle autre solution que de déconnecter ce produit hors-sol de son champ d'origine, sinon en le cantonnant dans une ligue fermée ?
      Rien d'innovant dans ce schéma : c'est celui adopté dans ses grandes lignes par les sports-spectacles US (NBA NFL NHL)et même dans notre sport : celtes et SH.
      Le vrai challenge pour RFU et FFR n'est pas de s'opposer à cette évolution mais de l'orienter pour préserver l'essentiel : organisation du rugby "soutenable" à côté du rugby-média.
      Le cahier des charges que nous a proposé Ritchie en contient sûrement l'essentiel

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    3. En tout cas bienvenue au club, camarade.
      Des retraités tout d'abord,tu vas voir, c'est dur 😂
      Mais surtout des promoteurs d'un championnat d'Europe, ça fait des éternités que je bassine tout le monde avec ça sur ce blog, comptons nous deux, il reste des places à prendre.
      Allez, on en r'cause, suis débordé, la.

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  35. Digne de 1984 ou de Farenheit 451...Merci Richie
    Anderson

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    1. Hello amigo... Que t'inspire tout ce bordel ?

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    2. Il ne faut pas s'attendre de la part de capitaines d'industrie n'ayant pas les codes de notre sport, autre chose que des agissements de capitaines d'industrie qui n'ont pas les codes de notre sport. A l'instar des Présidents Rochelais ou Bordelais...

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  36. Sans mésestimer l'importance de l'élite - EdF et Top XIV - en première ligne de nos tourments et de nos effarouchements, j'aimerais avoir quelque lumière sur c'kys'passe dans les étages inférieurs, afin par exemple de comprendre en quoi les errements au sommet menacent de disparition pure et simple 99 % de nos pratiquants.
    Le syndrome PSG-OM a t'il infecté le rugby ?
    Allez Arras et Bourriot-Bergonce !

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  37. eh bien moi je me rejouis de ce bordel
    cela demontre que les 2 mondes ne peuvent cohabiter
    il faut trancher ce noeud et LAPORTE avec ses ciseaux d affairiste ne le fera pas
    que les pros s inventent une nouvelle structure
    et qu aucune subvention publique ne leur soit allouee
    tiens je leur abandonne les pompes des valeurs ephemeres
    tout s accelere se delite
    vive la GOZE EXIT
    LA GOZE DU PEUPLE AMATEUR VAINCRA
    C EST LA LUTTE FINALE PHASE1

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  38. Ils sont obligés de cohabiter puisque le rugby amateur fournit l'essentiel du bétail consommé par l'ogre professionnel et que celui-ci devra rétrocéder une part de ses droits TV outre des indemnités de formation.
    Mais si les fédés sont assez fortes et n'autorisent pas les franchises à gérer d'autres équipes que celle de leurs gladiateurs ni de centre de formation, c'est jouable. En quelque sorte maintien de l'association-support mais je pense que l'inscription de la franchise doit pouvoir être bloqué non par l'association mais par une Haute Autorité -so chic- oú Fédé + ministère seraient majoritaires)
    Dommage : pas encore le grand soir !!!

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    1. J'ai beaucoup d'amis qui sont des footballeurs amateurs qui ont donc le même âge que moi et qui ont aussi des filles ou des fils qui jouent au football.

      Autant ils étaient contre un joueur ou un entraineur professionnel mais je ne les jamais vus critiquer le monde professionnel en tant qu'entité quelques fois des présidents mais pas l'entité elle-même.

      Alors pourquoi devons nous sur ce blog tirer sur le monde professionnel.

      Je serais moi-même sur cette idée qu'Il y a un lien fort entre les deux mondes amateurs et professionnels mais ce sont deux mondes réellement différents. Monde du spectacle contre monde du loisir.

      L'un ne peut pas vivre sans l'autre, une bonne équipe de France professionnelle attire des élèves dans les EDR. Et
      beaucoup d'élèves dans les EDR permettent un choix de joueurs plus conséquent.

      Alors pourquoi cette opposition, autant je veux bien attaquer personae intuitu des présidents joueurs mais pas l'entité ni professionnelle ni amateur.

      C'est le soucis, le "tous pourris", l'argent c'est "BAD", c'était mieux avant, m'ennuient.

      En revanche attaquer des egos comme des Mourad, Goze, Altrad, Bouscatel, Laporte, SImon qui emmènent le rugby (et je dis bien tout le rugby) vers une impasse juste parce qu'ils veulent exister. Je n'ai pas de problème. Mais pas tout notre sport pas tous les clubs et je ne veux en aucun cas, généraliser.

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    2. Ge, je suppose que ton post m'est destiné même si je ne vois pas où je tire sur le monde professionnel (à part peut être parce que j'ai oublié de mettre des guillemets en répondant aux appels à la révolte d'allan73 à "bétail consomme par l'ogre professionnel").
      Je ne suis pas dans une posture de distribution de bons points ou d'excommunication (de quel droit? ) mais j'ai essayé, sûrement incomplètement et maladroitement, à partir du constat général de crise de l'organisation actuelle et hexagonale du professionnalisme, de proposer une organisation différente permettant de mieux gérer le sport-spectacle "hors-sol" et de mieux organiser la sphère traditionnelle ancrée sur ses terroirs et ses valeurs (ce qui n'empêche pas l'existence de pros et de pluriactifs en son sein. Mais dans le respect d'équilibres économiques gérables sur la durée).
      Le revival d'un championnat à une grosse vingtaine de clubs (soit 8 ou 9 ex Taupe14 + une quinzaine ex ProD2 ) pourrait faire un championnat intéressant, non?

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    3. "la jument verte" pour faire pendant au soleil du même nom ... pourquoi pas "la belle verte" où les maquignons semblent se fondre dans le paysage ?

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    4. En aucun cas, cela t'était destiné. Franchement.

      C'était un sentiment profond ras le bol sur ce que j'ai lu sur les différents articles et les sites de rugby surtout rédigés par des anciens joueurs ou professionnels.

      C'était un peu, un ras le bol de toutes ces personnes (et je ne pense pas à toi) qui se plaignent de maintenant et qui faisaient pire quand ils étaient dans le système et des anciens présidents qui ne faisaient pas mieux et qui se refont une virginité. Par exemple, Serge Simon que j'ai vraiment apprécié et qui donne des cours de moral. Enfin ! soyons sérieux vu son parcours.

      Si je t'avais répondu, je t'aurais nommé mais là c'est une erreur de ma part, j'ai appuyé sur répondre au lieu de mettre mon commentaire par précipitation . Alors je te prie de m'excuser pour mon erreur.

      Je voulais surtout dire que la valeur Rugby existe et ce n'est que l'Ego actuel des faiseurs soi-disant de miracle qui le détruit et surtout des donneurs de leçons (des articles de journaux, je précise) qui m'ennuient. Rien de plus.

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  39. Suivi Chevreuse /Massif Central lors de mon dernier passage en métropole, Gé, et quasi remake de celui que je vivais trois décennies plus tôt.
    C'est bien, notre sport amateur garde un socle solide, mais un peu inquiétant aussi,ça n'évolue pas trop.
    J'ai l'impression qu'on est condamnés à la jauge de plus ou moins 400.000 licences jusqu'a la nuit des temps, que l'inflation des budgets ne profite en rien au monde amateur et que les professionnel n'en ont a rien à secouer.
    Alors les pros, oui , il faut tirer dessus, leur tirer des thunes surtout, leur créer des droits et des devoirs dans leur sphère d'influence, en terme de formation, d'animation...
    Gourdon, les minots ils en ont rien à cirer, et leur maman pas plus ( sauf motif inavouables ), mais si il passait une journée par semaine, contractuellement ,dans toutes les écoles, pas les Edr hein,les vraies, celles du mammouth de sa région , ça serait sûrement plus productif.
    J'avais proposé plus avant que chaque club pro soit fortement incité ( ben oui, à coups de pompes dans le derechef s'il le faut )à payer les études d'Eps à un de ses jeunes méritants.
    L'idée c'est pas "tous pourris ", c'est encore moins que c'était mieux avant, c'est plutôt d'essayer de remettre tout le monde dans le même sens, ou tirer dans le même bateau si tu préfères!
    Fô pas rêver, on n'aura pas que des Merling, et pourquoi se passer d'Altrad mais expliquons lui que s'il peut s'acheter les clefs du camion, le code de la route c'est nous qui le faisons pis c'est tout!
    Allez Bourricot -Bergonce, en vrai ça existe?

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    1. Chevreuse mon club de coeur, le village que j'habitais. Tout à fait, d'accord avec toi Jan Lou.

      Il faut que les professionnels rendent au club comme Chevreuse ce que le club lui a appris en EDR.

      Et pour Altrad aussi OK, mais Altrad ne connait rien du rugby mais beaucoup de l'entreprise. Le problème, ce n'est pas lui mais ceux qui lui ont fait croire que l'on joue avec une entreprise comme un club de rugby. Ce n'est pas une liasse de billets qui marque les essais. C'est 15 mecs qui se battent à se passer la balle et la faire vivre. Ce sont tous ces fous du roi qui lui ont dit vas y achète, tu peux envoyer le pognon. on s'occupe du reste. Et ceux là provenaient du monde des joueurs de rugby. Il y a des opportunistes partout et aussi dans notre sport.

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    2. Gé, regarde ici les véritables motivations d'Altrad j'ai pris un article sur Gloucester pour rester ( relativement ) neutre, http://www.lalettrem.fr/actualites/rugby-pourquoi-altrad-veut-acquerir-le-club-anglais-de-gloucester .... pourquoi investir dans le rugby ? parce que c'est un "support de communication " et c'est tout . Quand il en trouvera un meilleur il changera c'est la logique de l'entreprise, de son développement . Il a des clients importants en Angleterre, il veut être plus visible, il fait ce qu'il faut pour .

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    3. Chevreuse,cher pays de mon enfance,bercé de ... ( oui, c'est bon ), j'y ai signé 40 licences consécutives sans jamais voir le bout du museau d'un technicien ou d'un recruteur du Racing.
      Multiplie par une petite centaine de clubs, sont sûrement passés à côté d'un sacré potentiel.
      Et c'était des mecs du sérail, alors Altrad qui au passage n'à sûrement pas besoin de conseillers pour savoir ce qu'il fait des ses thunes,le monde amateur il s'en soucie comme de sa première brouette ( thaïlandaise! )
      Alors si une fédération forte imaginait et imposait des devoirs plus favorables à la base à ces investisseurs , tout bien, et libre à eux d'aller vectoriser leur communication chez les Athèniens si ça leur plaît pas.
      Allez, on peut rêver!

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    4. Bah fédés et prez s'entendent comme larrons en foire, c'est "passe moi la salade je t'envoie la rhubarbe " comme disait Sarko ... 😁😁
      la brouette thailandaise ! marre de ces importations estrangères : brouettons français Môssieu !😇

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    5. Le couple amateurs-professionnels doit être abordé avec précaution et sans dogme rigide. La caractéristique première des amateurs est de regretter de ne pas avoir les moyens des pros. Je ne parlerai pas de l'amateurisme marron, je présume que vous en savez largement autant que moi. Pas plus que des clubs sans beaucoup de ressources qui cassent la tirelire pour attirer un Samoan ou un Irlandais, dont généralement ils ignorent tout.
      La différence entre amat' et pros, c'est surtout le nombre de zéros après le chiffre. Comme toujours, je globalise sans nuances, pardon pour les "purs" et navré pour ceux qui n'ont pas trouvé de galette.

      Oui, Bourriot (et non Bourricot) - Bergonce existe. C'est un tout petit village landais à la lisière de la Gironde. Je ne sais même pas s'ils ont une équipe, mais naguère on y dégustait le meilleur poulet aux oignons imaginable. Et pour une somme monumentalement dérisoire (toile cirée, verre incassable, vin à volonté, reste de tourte à l'armagnac). Bourriot ? Le bonheur.

      Allez Arras !

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    6. Merci Gariguette pour la source. T'es super calée pour trouver le bon article. Bravo.
      Je retiens d'Altrad.
      "ma démarche est industrielle, avec un naming Altrad du stade, l'invitation de clients à Gloucester, la recherche d'une meilleure notoriété du groupe en Angleterre. »

      Ce qui l'importe c'est sa société et son ou ses clubs sont seulement des agences de publicité pour son groupe.

      Mais il ne se cache pas du fait au moins. Sauf dans ce cas, il y a des personnes qui lui ont vendu comme telles. Et ces gens là se moquent des personnes qui constituent les clubs. c'est surtout des salaires qu'offre Altrad qui sont importants.
      On peut le regretter mais c'est la dure loi de l'entreprise. Sauf qu'un club n'est pas une entreprise mais un bout de coeur d'âme, d'histoire des gens qui le constituent, qui se foutent du fric mais se rappellent des matchs de leur père, frère, ami, avec lesquels ils ont partagé de moments de bonheur qui ne se remplacent pas avec de l'argent.

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    7. C'est ce que j'explicite plus haut en reprenant un autre article de renvoi aux 22. Chez Altrad comme d'autres entreprises ne brillent que les biffetons pas l'humain (du moins pas d'affect) qui ne peut pas correspondre fondamentalement à l'esprit du sport et du rugby en particulier, même s'il y a pu y avoir des comportements ou agissements incorrects. C'est ce que je répondait à Gariguette.

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    8. Altrad n'est pas motivé par l'argent Sergio, en tout cas ce serait une erreur de le réduire à cela . L'argent compte bien sûr mais pas que ... tiens quelques billes ici http://www.altrad.com/docs/Altrad-mohed-altrad-le-roman-d-un-entrepreneur.pdf...je n'ai pas lu tous ses livres seulement Badawi et c'est envoûtant ...

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    9. Je connaissait son parcours particulier. OK, revanche sur la vie. Mais du mal à trouver son humilité : stade à son nom (remake aussi prévu à Gloucester). Hotel particulier qu'il compare à une tente de bédouin, plutôt un Tapie volant déguisé. Désir de puissance : fascination ? Bon, pour l'instant, l'a pas piqué dans la caisse du crédit lyonnais.

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  40. Ben oui, Iseriguette, pauvre Blaise!
    Non mais c'est parce que je pensais à une ton kin Oise, rue du Maréchal Mirelle Mathieu a Saigon qui connaissait bien les gars du FCG.
    Sinon, Charly, pas de dogme, non, des organisations favorables au plus grand nombre et prises en concertation, par contre après, "dura l'ex ",comme les verres de ta cantine landaise.
    Pis il s'agit pas non plus de leur donner des thunes pour s'acheter des Smarties ou des piliers Géorgiens aux p'tits présidents,mais de leur offrir des cadres, des services, des partenariats et des passerelles ( à double sens ) vers le gros de la région ( j'ai pas dit Popol !)
    Allez Arras, si ça existe, alors.

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  41. Le Monde amateur comme je ( nous ) l'aime il s'arrête en ce qu'on appelle honneur la division bien nommée parce qu'on en a encore et surtout c'est la que sont rigolades et galères mais galères sympathiques au fond , ou les fusions sont le bon sens pour que des gamins puissent continuer à se voir offrir une école de Rugby , au dessus on attaque la zone grise se rapprochant du marron et c'est plus galère que sympathique pour l'avoir vécu , 2 ou trois mecs " dédommagés , les entraîneurs prennent un billet , " attend tu sais d'où il vient " ben oui et nous alors' pauvres cons d'où on vient ? Et les ambitions de certains qui commencent à germer et si pas bien gérées à pourrir le tout ... me suis jamais autant amusé en jouant les montées de la 5 'elle série à l'honneur et les redescentes et les remontées , à recruter autour sur la base d'un argument béton , viens on se marre bien et ça joue pas si mal , c'est y pas un projet et une ambition ça
    Ok peut être encore la Fédérale 3 , allez si vous voulez ....
    Dans tout ces clubs la , les dirigeants étaient d'anciens joueurs , la nouveauté ce sont l'arrivée d'entrepreneurs qui n'ont pas saisi où ils mettaient les pieds parce qu'ils n'ont jamais joué , peu importe à quel niveau , ils n'ont pas capté que c'est plus qu'assouvir je ne sais quel fantasme
    Jamais de ma vie , avec beaucoup d'argent je n'aurai investi dans le Rugby Pro comme soi disant outil de communication , au niveau EDF Oui car visibilité internationale ou alors sponsor régional si mon entreprise a un ancrage fort et que je veux renforcer ce lien ( type Larochelle , Brive en Top 14 et la Pro 2 )

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  42. Il faut toujours revenir au texte.
    C'est un principe auquel je ne déroge pas.
    "Il ne sait pas qui étaient les si fiers B.,L.,S.,A;, dont les noms se sont perdus dans la nuit tombée de ce rugby qu'on aimait à en vibrer".
    Ces derniers temps, et pour "x" raisons, je replonge dans la multitude de ma paperasserie et m'aperçois à quel point j'étais totalement obsédé par le rugby sous toute ses formes. A chaque coin de page, de feuilles, à l'intérieur des bouquins, je retrouve des équipes de rugby, des notes sur les styles de jeu, des combines, des réflexions sur les organisations possibles, sur des "trucs" d'entraînements, des éducatifs pour tel ou tel poste,....Quand je pense, qu'entre midi et deux, à la fin du repas et avant de retourner en classe, je demandais à ma mère d'introduire le ballon -comme en mêlée- moi étant accroché entre deux chaises de la salle à manger!
    Des équipes Nationales, de clubs de 1ère division, de mes clubs à moi, des mélanges de joueurs de tous lieux et de tout temps, maniées et remaniées, inlassablement, pour en trouver l'accord parfait. Non, je n'ai rien oublié, comme dirait Charles.
    Alors, oui, ce jeune dont nous parle Ritchie, il peut largement oublier les noms, non pas de ces dirigeants issus du monde du rugby eux-mêmes, mais de ces patrons d'entreprises sans corps ni âme autre que leur propre réussite.
    Comme le point Mias est passé au point Moncla/ Lacroix, puis au point Boniface, pour finir au point Villepreux, l'intérêt pour le jeu est passé des joueurs et des entraîneurs, voire à certains dirigeants passionnés style Roger Leroux et autres, aux divers styles de jeu possibles, aux techniques collectives diverses et variées,... aux noms des patrons d'entreprises que nous ne connaissons ni d'Eve ni d'Adam et qui nous laissent totalement froids: je parle pour moi. Ces pages style Gala...dans des journaux soi-disant sportifs ne peuvent qu'être sans aucun intérêt et donc, effectivement, "ne peuvent que se perdre dans la nuit tombée de ce rugby" que personnellement je n'aime déjà plus.
    De la période que couvre ma mémoire -personnelle, acquise, apprise, historique, culturelle, transmise, répétée...- de 1945 à 1995, globalement, il reste, pour 90% des noms de joueurs. Et puis, d'entraîneurs, de style de jeu et de quelques grandes histoires liées à des associations clubs/régions. Jamais, même s'ils existaient, les dirigeants venaient s'immiscer dans mes rêveries rugbystiques.
    Quel rêve représente aujourd’hui, pour un enfant, un adolescent, les hommes sans nom -comme en parle à un certain endroit Élias Canetti, qui remplissent, à 90% cette fois encore, dans une diabolique inversion, les rubriques théoriquement consacrées au jeu?


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  43. Les Grandes Surfaces vaincront-elles la Petite Epicerie ? Intolérable et insoutenable suspens que seul le rugby peut nous offrir.
    D'okuns, ici, préfèrent le divorce à l'affrontement. Et la cohabitation ?
    Formule franchise pour les présidents quataris, azerbaïdjanais ou sud-coréens. Ils seraient propriétaires du stade, des parkings, des fast-food et de 1.500 kg de viande + les remplaçants. Règles modulables, pas de contrôles et protocole commotion à la morgue exclusivement.
    Championnats purement régionaux pour les autres, avec stade municipal, "générale" obligatoire, vestiaire bio et recrutement locavore.
    Quelle simplification pour nous ! On déteste les premiers, on adore les seconds et le tour est joué.
    Et le rugby est sauvé, comme viennent le constater les cars de touristes néo-zélandais.
    Laporte, auras-tu le courage de t'incliner devant le bon sens ?

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    1. J'avoue que cette vision, assez constante, d'égalisation des choses, de banalisation, de lissage, du "au fond tout se vaut", commence sérieusement à m'insupporter.
      O.K., dans une vision planétaire des évènements, je suis d'accord.
      D'ailleurs, même pas d'accord. Incapable de répondre devant ces visions de l'infini.
      Mais je vis encore dans un monde clos, sur une boule, ensemble fini et relativement limité en temps et en espace, et les axiomes d'Euclide me suffisent encore amplement pour me permettre de réaliser quelques comparaisons et de juger si telle période est globalement favorable à un certain épanouissement individuel dans un cadre relativement humaniste, ou pas. Si telle autre période est marquée par une philosophie du tout pour ma gueule dans un monde dont on pourrait dire qu'il est la jungle si la jungle n'était pas, finalement, une sorte de perfection dans l'équilibre et la douceur comparée à la violence humaine.
      Non, tout n'est pas égal et certaines périodes sont meilleures que d'autres.
      Après, on peut discuter.
      AB

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  44. Merci, Charles ! Je crois qu'on s'comprend !

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  45. Irremplaçable Charly, le mécano de la générale!
    Ça va mieux en le disant, François, c'est bien des séries dont on cause, fédé 3 grand max.
    Après ça se complique avec les grenouilles qui veulent se faire. ......
    Fed 2 et 1, faudrait se pencher un peu sur le marigot, y a du boulot.
    Allez Chevreuse

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  46. Le Rugby " survivra " à toutes ces turpitudes ou autrement dit conneries , incompétence notoire et erreur de casting en tout genre . Le Rugby on y vient parce qu'un copain te dit ,ou ton Pere ou ton Grand Pere te dit " vas essayer " Après on s'intéresse et on trouve ses idoles , de l'EDF ou des AB ( je sais ....)
    Le Rugby traverse une bonne crise et ça lui passera avant que ça me reprenne
    Allez les Amoureux

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  47. Non.
    Je ne crois absolument pas à ce sentimentalisme nous faisant croire à la pérennité d'une chose déjà morte.

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    1. C'est bien péremptoire ce non! , chez moi ce n'est pas du sentimentalisme , tout au plus une conviction mais pas une certitude , c'est limitant les certitudes

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  48. Le doit se régénérer, en tout cas. En finir avec le fric à tous crins. J'ai lu qu'il n'y avait pas d'avenir pour le Stade Français en ProD2. Pourquoi ? Parce que Savare ne veut pas entendre parler de ProD2. Parce que les futurs repreneurs (si, si, il y en a mais il ne faut pas en parler encore) ne veulent pas jouer en ProD2. Pas assez glamour. Foutaises. Reconstruisez et regardez ce que Brive, Pau et La Rochelle ont pu et su faire...

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  49. le rugby ne vit que par des gens comme ce blog qui ont transmis à leurs enfants, amis, parents cette haute idée de la passe et du combat.
    Le rugby ne mourra pas, le professionnalisme tel qu'il est actuellement, va certainement mourir. mais tel le Phénix il renaitra dans d'une autre façon car à la fin il restera des gens ultra passionnés par ce jeu.
    Le rugby a vécu et vivra encore avec des spectateurs connaisseurs parce que ses règles sont si chiantes que seuls les passionnés peuvent comprendre.
    Regardez en Angleterre malgré la professionnalisation, Wemblay avec ses pique-niqueurs ressemblent toujours à ce qu'il était auparavant.
    Les annonceurs partiront certainement les présidents à fort ego ne voyant plus leur sur-représentativité partiront aussi mais les rêveurs de ce sport resteront éternellement. Je ne m'inquiète pas. Il renaitra autrement mais il renaitra, il ne peut mourir.

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  50. le rugby est immortel
    la 8eme merveille du monde
    PAQUES aprochant il est temps de ressusciter
    dehors les marchands du temple
    il est permis d etre utopique non

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  51. C'est quand même un sport de dingues : Grenoble encore en vie alors qu'en moins de 30 minutes ils perdent 4 joueurs ( dont Wisnieski blessé à l'échauffement ) obligés de faire jouer des remplaçants qui se transcendent : David Mélé ( N°9) prend le N°10 et claque 3 drops . Il faut peut être beaucoup de difficultés et d'adversité pour que les hommes renaissent en une équipe soudée ? Peut être en Pro D2 ... so what ?

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  52. Les remplaçants qui se transcendent : c'est la baromètre. Malgré tous les mecs qui vont partir, malgré les soucis de troisième mi-temps et malgré le classement qui n'est pas à la hauteur du jeu pratiqué, cette équipe grenobloise livre une grande fin de saison. Peut-elle dépasser le Stade Français, on le saura dimanche soir tard...

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  53. Ritchie, le post de Gariguette répond sans doute à ton conte : on a beau faire ce qu'on veut en calculs politiques, sportifs, pognoniques, corticoliques (je ne dis pas ça pour toi, Ritchie), a m'en donné, on retrouve le ballon et les copains autour. toujours. grands petits, l'adrénaline arrive toujours à remettre l'église au milieu du village et c'est bien ce qui arrivera en 2050, aussi, avec les gamins d'à-côté

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  54. "le sens de l'impasse"
    A vous lire c'est bientôt l'apocalypse me rappelant "Apocalyse now" ou le dilemme du bon et du mauvais .... Le mauvais est peut être par certains aspects derrière nous quoique ? Les Présidents de top 14 vont ils être aussi souverains qu'ils ne le furent jusqu'à la révolte des joueurs ? L'impression donnée avec le recul montre qu'il ne faut pas toucher "au club", les joueurs mais aussi les supporters l'ont clairement exprimés.Quid de ce melting-pot de Présidents plus ou moins argentés ? Bouscatel, Merling, Revol, pour les plus anciens, aux parcours diamétralement opposés n'ont ils pas su à leur façon préserver le patrimoine rugbystique ? A chacun sa réponse mais il est certain qu'ils ont su faire fructifier et pérenniser leurs clubs avec des moyens et des trajectoires différentes. PY Revol, fils spirituel de P Fabre, s'est appuyé sur le mécénat sans pour autant tomber dans la cupidité des argentiers pour amener le CO à un titre de champoin de France. Plus , dans la discrétion, il a tiré la quintessence même du sponsoring en tant que Président du top 14 tout en gardant une proximité avec les joueurs et le public. Il suffit d'aller à Pierre Antoine pour s'en convaincre et de comprendre que tout n'est pas qu'affaire d'argent. JR Bouscatel, enfant du rugby, capitaine des juniors du ST, issu d'une famille de terriens, est un homme de loi et d'affaires avisé. Pas pour rien qu'il a fait venir G Novès en errance à Blagnac à l'époque ! Un choix judicieux, couronné de 10 titres de champion de France et de 4 coupes d'Europe entre autres choses. Mais pas que, le ST est devenu le club le plus riche de France et pourvoyeur d'une multitude d'internationaux ... Aujourd'hui, le "Rouge et Noir" devrait se rappeler que l'âge d'or du Pastel n'a duré qu'un siècle avant de disparaître. V Merling, pur Rochelais, enfant aussi du rugby, joueur sans titres mais aussi éducateur est le Président en exercice le plus ancien. LR a suivi la même trajectoire que ses affaires, menées avec rigueur et passion, récoltant aujourd'hui les fruits du travail. Que 3 entraîneurs en 25 ans une forme de record peut être, excepté G Novès et à contrario de M Boudjellal, mais il n'a pas 3 titres de champion d'Europe ! A l'opposé nous avons les chevaliers de l'industrie, self made man, loin d'être des rugbymans de souche, qui sont là non plus pour servir l'ovale mais pour continuer à s'enrichir sans vergogne avec les résultats que l'on sait. Plus ou moins bien conseillés par d'anciens rugbymans ou intrigants du sports, rien ne les arrête sauf lorsqu'ils marchent sur l’œuf ovale ils se cassent les dents ! Nous atteignons l'aocalypse en top 14 entre la vieille école et les nouveaux riches ... ce cinglant échec de Lorenzetti Savare pourra t-il être salvateur pour les joueurs ? Je pense que oui ils ont ouvert les yeux, reste à ouvrir la bouche de façon constructive.....

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    1. 100 pour cent d'accord sauf pour Bouscatel sur la fin. Qu il passe la main

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    2. le pire peut encore venir
      nos premiers presidents de club etaient soit commercant petit artisan ou meme le patron du cafe leurs succederent de petits entrepreneurs qui laisserent la place a de petits notables puis vinrent les cadres d entreprise avec leurs salvatrice gestion leurs objectifs debarquerent plus tard les golden boys les laureats du monde economique
      ou cela va t il finir BILL GATES ou un fonds quatari chinois

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  55. D'abord, est-ce qu'avoir regardé Luxembourg-France en presque totalité est un motif d'exclusion de ce blog ? Je tremble.
    Gérard parle de transmission aux gamins par la magie de la passe et du combat. OK, c'est vrai, puissance et style. Mais la forte aimantation qu'a toujours exercée le rugby ne provient-elle pas d'abord de l'amitié, de l'esprit dans lequel baigne ce sport d'équipe... Avoir souffert, rigolé et goûté à la quasi totalité de la gamme des passions ensemble reste un ciment insurpassable. "On a fait la guerre ensemble" se passe de commentaires supplémentaires et c'est cela que les papas veulent que leurs fistons connaissent.
    Sinon, et le dernier envoi en date, celui de Tautor, va dans ce sens, le pessimisme que nous craignions de voir tout envahir, côté ouvert comme côté fermé, recule.
    En revanche, je ne suis pas assuré que la révolte des joueurs soit autre chose qu'un phénomène unique. La personnalité de Papé, le sceau parisien, la symbolique des présidents en cause, autant d'ingrédients forts qui ne se retrouveront pas tous les jours.

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  56. suite
    Mais le mauvais n’est il pas aussi, au travers de la déclaration de Lièvremont, l'accusation portée sur le système fédératif mis en place par le roi du Gaillac ? Les premiers mois ne plaident pas pour eux hormis l'EDF miraculée d'un rugby sans issue. Le rugby est une terre d'hommes par excellence dont les fruits ne sont pas le résultat d'une importation massive malgré tout. Mais que faire de ce trop plein de fruits qu'on laisse pourrir dans l'enclos. Indigne attitude des pardessus de la fédération qui ont surtout compris l'intérêt premier d'être élu avant tout et de s'occuper de leur avenir personnel en premier lieu .... Bref, rien de nouveau hélas ! L'apocalypse n'est qu'à son début et je passe outre le quotidien des commotions, des suicides, du dopage, du sponsoring, des affaires de mœurs, des guerres intestines ligue fédération, de l'égo surdimensionné de certains, du mépris affiché et factice envers les amateurs ... pour stigmatiser l'absence d'esprit, de clairvoyance, de dignité, d’honnêteté, de respect de notre terreau rugbystique celui des plus nombreux qui ne vit qu'au travers du maillot et du club house .... Mais alors ou est le bon ? N'est-il pas l'oeuvre de notre imaginatif dans nos plaidoiries de l'ancien temps, celui du camphre, des copains, de la bechigue en cuir, de la mousse et de la gitane, ce temps ou les cerises avaient du goût, étaient gorgées de jus, le temps ou un village était derrière son équipe, le temps ou les enfants buvaient argent comptant les histoires des anciens ... Le bon n'est ce pas cette révolte spontanée des joueurs qui aiment leur maillots, leurs clubs ? Le début d'une genèse constructive tournée vers le nouveau, vers le retour aux fondamentaux, vers l'humanité, vers l'esprit d'équipe et vers l'intelligence situationnelle ... Sortir de l'impasse sera probablement aussi symbolique qu'"Apocalypse Now" et d'avoir le sens de la passe ne sera pas aussi vain que cela

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  57. Qui trop embrasse, mal étreint, cher Tautor !
    Et ton refus de reconnaître l'importance de la crise d'adolescence du rugby pro est surprenant venznt de ta part.
    Comme les contrevérités dignes de campagne électorale quand tu honnis les nouveaux boss du rugby en prétendant qu'ils sont venus "pour continuer à s'enrichir" alors qu'ils ont tous fait exactement l'inverse, celui ayant le moins perdu étant Mourad, parce qu'il est probablement plus futé que la moyenne et surtout parce qu'il n'a pas les mêmes moyens.
    Ensuite ta détestation de Bernie et de ton confrère SS (au moins en diplôme...) est telle que je suis surpris que tu ne leur attribue pas l'élection de Trump, la famine au Soudan et la dernière pandémie partout ailleurs.
    Quant à ceux que tu portes au pinacle, Bouscatel n'a pas su anticiper la financiarisation du rugby, Revol fait du bon boulot à Castres avec les sous de feu Fabre, mais y en aurait-il tjrs suffisamment pour entretenir une grosse écurie dans une bourgade pas mieux lotie économiquement que Bourgoin.
    En outre je ne suis pas sûr que la succession de Blanco/Dagorne à la LNR ait été positivement assurée par lui-même et Eschallier : à part arrondir le magot de la LNR, aucune prospective ni vis à vis de l'EDF ni surtout pour préserver les équilibres du rugby. Il faut dire que la faiblesse comateuse de l'équipe Camous a laissé le champ libre à la Ligue et aux nouveaux financeurs du rugby d'élite.

    Quant aux bons points que tu distribues, comme beaucoup, à V Merling et LR, ils sont tout à fait mérités. J'espère qu'ils le resteront, sur la durée,.. malgré les appétits et tensions qui arriveront juste derrière le Brennus, comme partout avant.
    Le système des 14 + 16 + 8(F1) clubs pro est en train de faire la preuve un peu plus chaque saison de son incohérence économique : effet ciseau de l'inflation accélérée des budgets et déception croissante des principaux sponsors, diffuseurs TV en tête de gondole.

    Alors c'est vrai, tout cela n'influe pas encore bcp sur l'odeur du camphre et le claquement de crampons dans les vestiaires amateurs ... et peut être que le rugby n'est pas comme le poisson et qu'on peut laisser pourrir la tête.
    Si on pouvait éviter, ça irait bien aussi, pas vrai docte Docteur?

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    1. mmmh .... écoute ; le grand Bernie qui devait remettre le survêt' chaque weekend pour aller coacher une équipe amateurs je trouve qu'il passe beaucoup de temps à s'occuper personnellement des soucis de riches du Stade Français . Et que je te cherche des repreneurs - on parle d'une filiale d'Accor Hotels ? coucou mon copain Sarko - Mais bon tu as certainement raison : je confirme il n'est pas responsable de l'élection de Trump ; a pas eu le temps d'y fourrer son nez ! 😈

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    2. Je ne sais pas si je suis de mauvaise humeur parce qu'une fois de plus le ST a perdu. Mais je voudrais aussi mettre une petite touche (de mauvaise foi sur le LR). Désolé mais il fait aussi la chasse aux étrangers alors qu'il a un réservoir de joueurs français loin d'être mauvais. Donc, je ne suis pas sûr que Merling soit si différent de Mourad en espérant qu'il nous enchante toujours . Voyons ce qu'il en adviendra quand le Brennus va trôner dans le club house. Pour Bouscatel, vous savez ce que j'en pense.

      Je partage ce que dit "snaileater" et comme toujours Gariguette. Je pense que le pognon a fait tourner les têtes de certains et que le vertige des cimes va bientôt retomber. Même si la neige se trouve souvent dans le nez de certains joueurs. Ne glaçons pas notre enthousiasme. Honni ski males y pensent.

      La révolution va bientôt arriver faute d'argent et de scandales qui feront revenir le rugby à l'essentiel.

      S'agissant du monde des pardessus, c'était encore pire. Et je me souviens qu'en 1968, c'étaient des notables bien établis ou des PDG de petite boite qui étaient dirigeants de petits clubs avec tout les liasses de billets et dessous de table.

      Pour le SF, laissons notre ami Berni, trouver un repreneur comme celui qu'il avait trouvé auparavant (chinois celui-là).

      Comme disait Coluche, l'argent ne fait pas le bonheur des pauvres. Et les petits clubs de rugby n'ont jamais rien vu des sommes dépensées ou déplacées par la LNR (de rien mais c'est important).

      Je suis optimiste car cette crise va obliger chacun à se démarquer de cette ligne (de coke) pognon à tout prix au rugby d'amis, de jeu et de valeurs.

      L'ére du choix va bientôt arriver et seulement ceux qui ne manquent pas d'air, ne se dégonfleront pas comme des baudruches. La fin avril pour le SF plus les matchs non rejoués vont marquer cette nouvelle ligne de démarcation.

      Vive ce blog, viva la révolution (rêve et évolution). Et Treignac pour l'acte fondateur.

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    3. Toujours le défenseur de la veuve et de l'opprimé..Ou bien l'inverse, peut-être...
      Par ailleurs, et pour te rejoindre, d'accord sur le fait que l'homme reste lui même avec ses forces et ses faiblesses, ses qualités et ses défauts, en tout lieu et en tout temps. Ce qui change, c'est le cadre dans lequel il évolue, et çà, c'est capital à mon sens. Çà peut s'appeler le politique, si on veut, mais aussi les règles, les codes, les us et coutumes, le savoir vivre, enfin toutes ces genres de choses, qui régulent, contrôlent les passions. Ce qui devient grave c'est lorsque les tenants et les aboutissants sont dans les mêmes mains.
      Et puis, par ailleurs encore, il y a, réellement, des choses mortes qu'il faut réinventer. C'est ainsi; on n'y peut rien.
      AB

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  58. On peut dire que Gariguette est toujours parfaite.

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    1. Presque ! Je suis surpris qu'elle n'ait pas encore promis le goudron et les plumes, voire le cat o'nine tails à Charlie pour son incartade à FRA/LUX.

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    2. aaaaaaaaaaah fouetter Charlie ! mais comment as tu deviné ? 💣😈

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  59. Houlà ! Les élections approchent... A toutes fins utiles, je ne détesterai pas que ce blog demeure libre de préférences partisanes, confessionnelles ou sociales. Sinon quelqu'un finira par dire que l'arbitre d'UBB-ST est filloniste.
    Ne serait-il pas plus proche de la réalité de reconnaître que le rugby de papa pouvait se contenter d'être dirigé par des Ferrasse, alors que dorénavant il exige des pointures, tant intellectuellement que moralement. Je vais vous faire suer avec mon éternelle Nouvelle-Zélande, mais les hommes qui dirigent là-bas ont tous (à ma connaissance) fait d'abord la preuve de leur qualité humaine et de leur engagement désintéressé. Chez nous, le goût de la magouille, des conflits d'intérêts et un fort penchant pour la filouterie ont remplacé la vertu. Ici comme ailleurs.
    Le rugby est devenu trop important pour des gens pas très importants.

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    1. À part le parti du rugby (qui a sûrement autant de de courants et tendances que le PS) pas plus de politique ici que de femmes dans l'bus, except Gobe, or course !

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    2. dans chaque bus, on devrait avoir une MKT rose ! bien sûr

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  60. Vincent, Charles,
    Je ne pensais pas qu'en écrivant cette réflexion purement personnelle j'allais soulever le débat entre ce qui oppose philosophiquement Kant à Machiavel ! Loin de moi d'être béotien, je vous invite à relire "le discours de la servitude volontaire" de La Boétie qui pose le fondement même de la légitimité de l'autorité sur le peuple soumis à celle-ci et d'en comprendre les raisons. Si je feins la duperie je n'en porte pas moins une pensée qui m'est propre. Qui n'a pas connu les affres de l'adolescence et en particuliers les boutons ! Ceux là même qui façonnent le regard des autres (en particulier les filles)à tel point que vous êtes étiquetés avant même de pouvoir s'exprimer !! Tout le monde a connu ça dans les vestiaires au même titre que la longueur de l'attribut guerrier de chacun ce qui valait des moqueries incessantes ! On ne peut pas parler d'une crise d'adolescence du rugby mais purement et simplement d'une crise tout court. Charles, pour une fois philosophe sans le savoir !, insiste sur le bienfait de la vertu et il a raison (Kant). Mais il a oublié, par amnésie, que nous sommes avant tout des latins, voir des grecs pour certains, et que le pouvoir n'est pas l'effet du "Prince" (Machiavel). En opposant Revol, Bouscatel et Merling aux magnats de la bourse (le rugby est un jeu), vous avez bien compris que, comme au poker, le pot de départ ne permet de faire des relances à outrance faute de jetons et que la probabilité de gagner devient hasardeuse. Les All Blacks l'ont bien compris en bon anglo-saxon qu'ils sont ! Le rationalisme intellectuel et culturel font leurs forces bien loin de l'argent car le pouvoir est une raison d'état qu'on ne peut attribuer à des bouffons ... Ce peuple est plein de philosophie maniant le pragmatisme à l'éthique alors que nous en sommes encore à la curie romaine ! Merci Gariguette de rappeler que le rugby commence sur le terrain ! Quant au ST, il est l'image même du machiavélisme incapable de se résoudre à épouser un prince.

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    1. l'angoisse devant la liberté à l'origine de la servitude volontaire.
      Après les pardessus (et Camou en était un triste exemple) qui dirigeaient tout, de la carrière rugbistique à la carrière professionnelle après la retraite de joueur.

      Le rugby a cru retrouvé sa liberté avec les entrepreneurs les self-made men. Sauf que'c'était passé d'un maitre à un autre.
      Beaucoup après la soumission aux pardessus ont retrouvé la servitude parmi les capitaines d'industrie.

      Oui comme le dit la Boétie, Nous sommes sur la puissance de la coutume, les effets mentaux de la censure (ne jamais critiquer les dirigeants) et l'appât des avantages.

      Sauf que bientôt, des dirigeants qui lâchent les joueurs, de présidents inconséquents, plus d'avantages donc enfin une liberté à penser qui va casser la coutume et la censure.

      La rêve évolution approche

      LE Gé

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  61. Oui ça serait plus proche de la réalité et une évaluation des hommes en place en regard de tes critères me font penser que nous n'y sommes pas tout à fait ...
    Maintenant on a bien compris je crois que le Président de la FFR veut mettre la main , pardon diriger l'ensemble du Rugby Francais , si cette ambition personnelle correspond à ce dont le Rugby a besoin alors tant mieux ! après tout c'est l'immobilisme du prédécesseur et sa fantomatique présence aupres du Rugby des champs ( cite les dirrigeants d'un club alsacien de Federale 3 ) qui a permis à Laporte d'être la , voyons voir si cette agitation nous amene quelque part et si le franchissement allègre de " je m'occupe de trouver un repreneur pour le Stade Francais " et compatible avec la fonction et le rôle de Président de la FFR , je n'en sais rien mais ça me paraît curieux pour le moins

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    1. François,
      J'ai eu le plaisir de rencontrer au moins à 3 reprises P Camou lors de dimanches champêtres dans des clubs de fédérales 3 ou d'honneur ... Il était là contrairement à d'autres mais peut être que BL va continuer la tradition distillant du gamay à volo pour étancher la soif des plus récalcitrants et ouvrir le gosier au moins causants ! le plus dur sera d'enfiler le survêt bleu après !!... L'immobilisme vient du fait que les vassaux (ex comités) n'ont pas joué le jeu du Président. A quoi servent ils mis à part à de se mettre à l'abri en cultivant le langage fédératif et le discours politique local afin d’asseoir leurs positions sociales ? Comme disait Charles, la vertu !!! Les conflits d'intérêts sont de notoriété publique (Altrad sponsor de l'EDF, l'ingérence de la FFR dans les clubs pros, et tout ce qui est off ! Finalement, le rugby français de quoi a t-il besoin ? Le sait-on vraiment ? J'en doute ! Peut être qu'à Treignac nous aurons un début de réponse pour les puristes qui seront là ....

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    2. Je suis sur que 2 journées nuits blanches incluses ne vont pas vous suffire à Treignac !

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    3. tu auras une 2e chance pour venir nous rejoindre ! ainsi que quelques autres apôtres très occupés !

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  62. allez un peu de musique avec une bière, c'est amerloque mais tellement Irish : https://www.youtube.com/watch?v=9d8SzG4FPyM

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    1. Il y a qqchose qui fait que les liens ne s'affichent pas comme des liens 😥😥😧😧

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    2. moi ça marche mais pour toi va falloir te débrouiller tout seul sur YouTube tu cherches "Rose tattoo" par les Dropkicks Murphys - c'était un message subliminal pour rappeler les 3 drops de David Mélé ...

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  63. https://www.youtube.com/watch?v=cw4L3ME3PyI
    Et pourquoi pas?

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    1. il se trouve que je parle chinois couramment, les sous titres sont faux ; ils parlent du Top 14000 championnat d'élite des clubs de rugby chinois, disputé sur 4 ans en raison des doublons et qu'il y en a marre des doublons ( il dit même "fech" ce qui en chinois est très grossier ) 👲🏈 我們在什麼時候吃?

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  64. Tautor chéri,
    J'ai déjà glissé cent fois que je te lisais avec intérêt, souvent en apprenant quelque chose d'utile, mais j'ai aussi ajouté que tu donnais l'impression (je dis l'impression) de ne pas être totalement dénué de susceptibilité. J'ai déjà dit la même chose au RP Richard, ce que, tu l'avoueras, ne manque pas de courage.
    En revanche, loin de moi l'ombre d'une intention de titiller sa majesté Tautor ! (tu vas réagir, ne serait-ce que pour me dire que ce blog n'est pas fait pour des chicayas de cour de récré et t'auras raison), mais que veux-tu, étant probablement né avec le cordon ombilical autour du cou, je défends maladivement l'idée que rugby et politique forment un vilain couple, que la mauvaise musique (selon mon non moins mauvais goût) et les démonstrations référencées d'études secondaires (au minimum !) menées à bien sont volontiers crispantes. Moi aussi j'ai lu, beaucoup mais pas tout, compris (un peu) et retenu (encore moins) ; la preuve, j'ai la collection complète des San Antonio.
    Alors, avec infiniment de respect et d'amitié, conçois que l'on puisse ouvrir côté fermé quand tu prends le grand côté (et vice-versa) et que, quand ça foire, on puisse se traiter mutuellement de grand c.. sans porter à conséquence.
    Pardonne au Béotien et poursuis ton sacerdoce.

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  65. Charles,
    ça me plait et ça me cause ton langage ! de titiller est une preuve d'intelligence et tu n'es pas en reste !! J'aime quand ça pue le rugby loin des affres de la politique !
    Tous pour un et un pour tous Charles de Betz !

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  66. Vous êtes presque aussi dense sur la ligne de front que les défenses de Paris et de Toulon réunies, ce dimanche. No pasaran...

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  67. Par ailleurs, qu'est-ce qu'on ça peut être chiant, ce Paris-Toulon, pollué par le ridicule des mêlées qui n'en sont pas...

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    1. j'ai laissé tomber parce que sportivement pas intéressant et quant au spectacle des supporters huant Savare et acclamant Guazzini ... c'était tellement injuste ! puting il leur a filé 60 million d'euros pour ça ? les frangines Savare n'ont pas fini de le chambrer !! et ne parlons pas des joueurs si dévoués au club et qui partent en masse ( déjà 13 ? ) en fin de saison berk! berk ! berk !
      tiens et puisque c'est lundi matin et que vu le temps magnifique ça fait iech d'aller au turbin j'en rajoute une couche : la boucherie ovalie ferait bien de retourner sur le web parce qu'à la télé - chez Bolloré !!! - le grinçant ça passe pas bien ou alors il faut mieux choisir ses "victimes" : hier pan ! sur Gengenbacher ( notre Gegeo) en larmes, image détournée pour ricaner sur le match du Stade Tulousain, sauf que le gars s'est pété les ligaments et que sa saison et sa carrière du coup sont fichues ! Bravo les bouchers !! Après, une pique habituelle sur Lièvremont qui confond les prénoms des joueurs ( houlala ! ça c'est hyper grave !) , c'est très mal venu après les propos extrêmement courageux et couillus dans son itw avec Collin, re-bravo les bouchers ! J'attendais mieux : par exemple qu'ils s'attaquent aux puissants, mais non ; Gegeo et Lièvremont !!!
      Pardon pour cette petite mauvaise humeur matinale et bonne journée à tous .

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  68. Z'ont interet a être sage les élèves ! Mais en te lisant je comprend ta mauvaise humeur
    Les comportements de ces gens chauffes à blanc avec une partie des infos et l'autre faux derch qui vient faire le beau ....

    Allez bonne journée quand même

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  69. melees enmelees
    l autre jour je signalais que SLIMANIusait de mouvement de bras pour ameneer son adversaire au sol hier il en fit une parfaite illustration c est pareil en EDF et apreas on s etonne des penalites
    pour apurer ces melees il faut retirer du pouvoir aux arbitres il faut supprimer ces phases cescommandements
    il devrai ordonne melee et de suite on s affronte
    et de plus cette manie des 9 de ne pas introduire de garder le ballon pour obtenir une penalite
    et que dire des introductions fini la race des talonneurs agiles
    quant aux bouchers de l ovalie ce sont que des humoristes formates canal
    qu ils ouvrent une triperie avec tous ces bas morceaux
    je les trouve baneaux
    mille merci a BRIVE et GRENOBLE d illustrer la vaillance
    ca c est une valeur

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  70. que de fotes je dois avoir la parkinson du clavier

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