lundi 27 mars 2017

Un lien, un lieu

 
 

Mécènes sans cœur, joueurs individualistes, dirigeants médiocres, médecins complaisants : tous coupables d'avoir tué la poule unique aux œufs d'or, donc. Mais l'écrivant que je suis se doit de faire son mea culpa. Par où commencer ? Edité en 1984 alors même que je n'étais pas journaliste, "Rugby au centre" était un essai sur la gémellité et la filiation chez les trois-quarts centres français, lignée qui allait de Jean Dauger à Denis Charvet mais plus particulièrement du tandem Martine-Prat au duo Sangalli-Codorniou.
 
Onze ans plus tard et trois Coupes du monde, sortait "Rugby Pro, histoires secrètes". L'idéal dans lequel j'avais été bercé, nourri et éduqué s'était transformé en basse réalité dans laquelle il n'était question que de contrats, de transferts et de sécession. Le rugby, devenu en France open à regrets, venait de quitter son cocon amateur sans y avoir été préparé et, après trois ans de gestation, l'ancêtre de la LNR cherchait à voir le jour. 
 
Trois ans durant lesquels nous avons usé nos nuits à guetter les prémisses de ce qui nous apparaissait comme une révolution. Pour mener cette tâche exaltante - ce n'est pas tous les jours qu'on raconte par le menu la naissance d'une ère - j'étais accompagné de quatre jeunes journalistes plein d'allant qui ne comptaient par leur temps : Laurent Depret, Nemer Habib, François Aubel et Paul-Henri Safayan. Nous avons gardé de cette époque un souvenir que nous n'avons toujours pas fini de partager.
 
Le rugby professionnel français est désormais majeur. Au lieu d'acquérir de la sagesse à mesure qu'elle gagnait en maturité, cette élite qui n'en a que le nom s'est délitée, renvoyant l'image qu'un agglomérat d'égos boursoufflés. Nous pensions qu'une Ligue de gentlemen extraordinaires s'arrangerait pour ordonner l'espace ovale, au lieu de quoi émergent des intérêts industriels, immobiliers, financiers et commerciaux qui ont dévoyé ce sport.
 
Ils l'annoncent, la dénoncent, mais les journalistes qui ne sont ni policiers ni juges ne peuvent pas endiguer cette coulée. En revanche, pourquoi ceux qui en avait le pouvoir n'ont-ils pas interdit aux mécènes de renflouer artificiellement leurs budgets au risque de faire du dumping sportif et de fausser le classement en vivant au-dessus de leurs moyens ? Pourquoi continuent-ils de laisser des présidents contourner le salary cap en payant sur des comptes à l'étranger le droit à l'image de leurs stars ?
 
Le rugby devenu professionnel, les medias avaient déjà anticipé l'importance de l'image. Le mot "star" faisait son apparition et remplaçait "vedette". Glissement symptomatique. Vedette signifiait frimeur. Star signalera le bankable. Rappelons que première "vedette" fut le pilier international corrézien Amédée Domenech dans les années cinquante, talent inné pour tirer la couverture à soi en toute occasion, et exclu de l'équipe de France sous le capitanat de Lucien Mias.
 
A partir de 1996, soit l'ère Castaignède, ce qui brillait ouvrait les pages, passait à la une. Après Castaignède, place à Michalak, survendu lors du Mondial 2003. Puis Chabal, sélectionné tête de gondole en 2007. Bastareaud aussi, dans le sillage de son fait divers kiwi. Sans parle de Wilkinson, dont il fallait au moins un papier par semaine. Tous les médias l'avaient compris : il suffisait de dresser une liste de trente noms "paillette" pour avoir de quoi tenir l'année...
 
Dans cette liste, les joueurs ne suffisaient plus. Après ce qui brillait, place à ce qui braillait. L'ère Boudjellal, quoi ! Depuis dix ans le président du RCT a toujours quelque chose à dire, quel que soit le sujet. Alors on lui a donné la parole. Souvent. Trop, certainement. Max Guazzini avait mis des poms-poms, lui plaçait du bling-bang. Un match de rugby était devenu un concert des Rolling Stones, assurait-il. Umaga, Gregan, Matfield, Wilko, Sonny Bill, c'était cadeau ! Mais voilà, aujourd'hui, on s'aperçoit un peu tard que les pères Noël sont parfois des ordures.
 
Comme Boudjellal, Lorenzetti, Altrad et quelques autres ont compris l'avantage qu'ils pouvaient tirer de la médiatisation en terme de notoriété personnelle mais aussi de retombées pour leurs business respectifs. Les médias sont devenus leurs caisses de résonnance. Dans le constat accablant dressé aujourd'hui au sujet du rugby et sa déliquescence notre part se situe en tête de défilé, à trop vouloir présenter le porte-voix sans prendre de recul. 


Je lis qu'il n'y a pas d'avenir pour le Stade Français en ProD2. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas assez glamour pour M. Savare, ni pour les prochains repreneurs du club. Ces industriels ne savent pas ce qu'est le sport, que la défaite compte autant que la victoire puisqu'elle sert à jauger les caractères. Ils investissent pour la gloire et l'image, pas pour l'humain, à l'image de M. Altrad qui souhaite élargir son achalandage et vendre des échaffaudages chez Theresa May.
 
Un ancien international m'assurait récemment que le rôle vertueux des médias était aussi d'éduquer. Lui avait connu l'histoire du rugby en lisant la presse. Il nous fallait raconter, ajoutait-il, commenter, dénoncer, mais nous étions surtout les garants d'une haute idée de ce jeu, d'un idéal à transmettre. Que nous étions un lien. J'aimerais lui dire que Côté Ouvert sera aussi bientôt un lieu. 

302 commentaires:

  1. On a envie de se contenter d'écrire "sans commentaires", tellement on se sent en phase avec ce texte dont le moindre mérite n'est pas cette jolie conclusion, exercice toujours difficile, n'est-il pas ?
    Bon, pour être pine ailleurs, j'ai déjà lu des mea culpa plus chargés, mais il est bien certain que l'influence des journalistes, surtout des bons (paradoxe très début de siècle, comme n'aurait pas dit Alphonse), est moindre en sport qu'en politique.
    Je n'ai pas mémorisé tout ce qui s'est passé entre Dauger et Bastareaud, mais pour ne retenir que la période évoquée - après la bascule - "la presse" a alors mis beaucoup de temps pour décrire le phénomène, donnant l'impression persistante de respecter le fric davantage que les hommes. Tu donnes d'ailleurs (à mon pas du tout humble avis) un excellent début de piste en dénonçant la starisation très artificielle qui peu à peu a remplacé l'analyse. On pouvait donc lire dans la même page une dithyrambe sur le Toulonnais Wilkinson succédant de peu à un papier au vitriol sur l'Anglais Wilkinson ! Et, en pied de page, un article très condescendant sur Boudjellal, pourtant directement responsable de la rédemption de l'élégant Jonny. Va comprendre, Marcel...
    Mais l'essentiel n'est pas dans l'anecdote. Ainsi, j'ai été très déçu par la facilité avec laquelle les virages et les tribunes gobaient tout et le reste. J'attendais plus de conviction chez l'amateur de ballon ovale. A contrario, j'ai un peu de mal devant le suivisme (quel français ! pardon Jules) de ceux qui, tout à coup, suspendraient les présidents parisiens, montpelliérain ou autre à un crochet de boucher, même s'ils ont tous besoin d'un bon avocat.
    "L'ancien international" relance une discussion vieille comme le cicéro en mentionnant le rôle éducatif des médias. Aussi naïf et utopique que moi, le jeune homme. Tout ce que l'on peut attendre, c'est le talent, cette denrée qui devient un gros mot quand le premier couillon venu est qualifié de génie. Les "éducateurs" sont (furent ?) Blondin, Roy, Lalanne et quelques autres. Sans oublier les directeurs et les rédacteurs en chef qui leur donnèrent carte blanche.
    Je suis sûr, Richard, qu'un jour ou un autre (ou une nuit), tu t'es interrogé sur le thème angoissant "suis-je digne d'un rugby meilleur ?", car oui, le journaliste traîne toujours l'espoir d'exercer une influence. C'est sa grandeur et sa misère. C'est pourquoi, de toute façon, on l'aime.

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    1. Hello Charles,
      beau commentaire
      pour répondre à ta question : je me suis lancé dans ce métier en étant inspiré par Christian Montaignac (le fond, la forme). Il a accepté de préfacer mon premier livre. Le titre de sa préface : "les messagers". Tout est dit : transmettre.

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    2. les gobetweens en quelque sorte !!

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  2. On le dit et le redit à longueur de ce blog, le rugby pro a tué le rugby, et ce n'est pas demain la veille que ça ira mieux, la prévision serait plutôt au pire. Pas non plus besoin de flageller tel ou tel dans son apport (à tout le moins sa résignation) à l'installation de l'argent roi au centre du terrain au détriment du jeu, tous coupables parce-que pour ne pas avoir vu venir le monstre fallait quand-même se boucher yeux-nez-oreilles. Pour faire un parallèle qui vaut ce qu'il vaut, mon dernier match de fouteballe à la télé c'est la finale CDM 98, depuis tout dégoûté j'ai plus jamais participé au spectacle, et bien je sens dans mes tripes ovales qu'au rythme de ce rugby de marchés des transferts, des arbitres vidéos, des joueurs starisés en un match et une passe, des experts jamais aussi bons en rugby que depuis qu'ils ont arrêté de jouer, des diffuseurs décideurs de tout (calendriers, horaires des matchs, durée des mi-temps …), je vais pouvoir transformer ma télé en réservoir à poissons rouges, au-moins j'aurais le même spectacle mais pas le son !!!!!! Plus sérieusement, c'est vrai qu'enfant je suis venu au rugby par D.Lalanne et R.Couderc, l'un me donnait des émotions à vivre quand l'autre transformait ces premières émotions en épopées remplies d'hommes épais de tous côtés, ou vice-versa peut-être. L'volution du rugby, dans un temps où le paraître, l'esbrouffe, le bruit, l'argent finissaient par régenter le monde, a été plus lente que dans d'autres domaines, la faute aux terroirs et à la défense de ces territoires de traditions qu'étaient les fiefs de l'ovale. Et puis le flot a fini par emporter le monde du rugby, la facilité des voyages a brisé la magie et l'exotisme d'un rendez-vous avec la NZ ou l'AF.SUD, les affairistes se sont précipités dans ce nouveau créneau prometteur de rapports intéressants, les dirigeants d'ici et d'ailleurs ont flairé la bonne affaire, dès lors les dirigeants des fédérations et les hommes d'affaires ont bien compris l'utilité de mettre en commun leurs intérêts dans cette nouvelle manne. Et là effectivement tout le monde a embrayé et suivi cette nouvlle ruée vers le pognon. Chacun a participé, on a installé le rugby-spectacle, on l'a codifié, on a transformé les règles, on lui a petit à petit retiré toutes ses valeurs (sportives et humaines) pour l'habiller de ses nouveaux apprêts rutilants, colorés, et on a mis ce jeu de balle de mains de pieds et de tête en algorithmes/équations/gps/temps de jeu/stats ….......... Au final on a les jeux du stade, des arènes où le combat -pour l'instant- ne va pas jusqu'à l'exécution du coupable d'un en-avant, bientôt on aura la pub dès l'en-avant sifflé ou la balle en touche ou un blessé à soigner, faudra pas pleurer, tous coupables. Et pas de consolation en descendant dans les sous-sols du rugby amateur, parce-que l'amateur l'a pas plus pressé comme envie de copier et d'imiter le pro qu'à la télé il a mis sur le cul l'adversaire, et ça infuse ainsi jusque dans les EDR où les mômes de 6/7 ans t'arrivent avec casque, protège-dents, chasuble protectrice, maillot réplica du cleubeu en poupe et n° au dos du trouduc en vogue. Plus c'est réducteur plus le monde ovale adhère, et de ce jeu d'espaces, de liberté, de profondeur, on fait un jeu de tamponnade et on fabrique des pratiquants qui cloisonnent un sport qui n'est plus un jeu. Vrai aussi qu'il est encore, au détour des monts de Chalosse ou dans la vallée de Chevreuse, des îlots de liberté, et dans beaucoup de petits villages et autres lieux, oui, pour combien de temps ??????

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    1. Nini, le rugby pro n'a rien tué et pas le rugby. C'est un "autre rugby" qui fonctionne aussi avec des valeurs. Cf Brive vers Montpellier, dimanche. Si tu ne joues pas en équipe tu perds. Et pour jouer en équipe, il faut du lien. Tant qu'il y a du lien il y a de l'espoir. Les équipes montées de toutes pièces finissent par se dégonfler. Le rugby de niveau possède son cycle. Regarde le Stade Français... Mais aussi Lourdes, Béziers, Carmaux, Quillan... Le rugby pro n'est pas tout le rugby mais les foules aiment ce qui brille, ce qui braille. En rugby comme en politique, d'ailleurs. Ce qui n'empéche pas ceux qui le veulent d'œuvrer en associations.

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  3. Côté ouvert « UN LIEU », et comment !!!!!
    Je viens ici, comme beaucoup d'autres, attiré par l'ambiance, y rentre comme dans un cleubouze, certains sont déjà bien partis au comptoir, d'autres encore sous la douche, j'y rentre comme sur un terrain, la partie n'est pas encore commencée mais tous les espoirs sont permis, j'y rentre comme monter en tribune pour voir s'empenailler mes couleurs et les visiteurs, j'y rentre comme grimper dans le bus avec le pack de kro en oriflamme et la bouche pleine de mes copines paillardes tonitruantes, « UN LIEU » …. Et comment donc !!!!!!!!!!!!!
    Plus ça va plus je pense qu'avec ce rugby qu'en finit pas de foutre le camp et qui nous le fait tant vilipender, effectivement on se retrouve ici brandissant des valeurs que l'on a cultivé dans toute une vie ovale, avec ce petit brin de nostalgie que la jeunesse passée donne aux passions anciennes.
    Mais bien plus qu'un lieu, au rythme d'évolution de notre jeu favori ça va devenir sous peu LE lieu, refuge des derniers Mohicans, dernier endroit -et pas à la mode- où que ça causera encore de rugby, ce jeu d'affrontement et d'évitement, ce jeu de balle de passes de transmission , dévoreur d'espaces et franchisseur d'intervalles, ce jeu de soutien et de continuité.
    Existe-t'il un risque de le voir devenir un lieu de passéistes, de vieux ronchons du temps d'avant, amateurs de rugby, de saucisson, de beaujolais nouveau, de jus de houblon, de ces ambiances et produits aux goûts prononcés et entêtants, ??? Sans doute, mais préférablestout de même au rugby du jour, fadasse de râgout trop faisandé, cuistots élevés aux plats si plats, convives gloutons sans goûts sinon celui d'avaler et d'avaler encore -tant qu'y'en a ….-, caves remplies de produits périmés et adjuvants interdits, salles trop brillantes/bruyantes enluminées d'excès strass éblouissant et paillettes fluorescentes.
    Ce « LIEU » me va bien, allez Ritchie remets z'en une, c'est la mienne, tu la marques sur l'ardoise, j'ai rien dans les poches, que du vent pour faire voler les ballons et enrhumer tous les C... de l'ovale, P..... va lui falloir d'la force au type, s'attaque à forte partie là, hein !!!!! Allez on s'en pousse une 'tite, histoire de se mettre en condition, prêt ???? Un jour la p'tit Huguette, trip ….... Et c'est parti … UN LIEU, AH OUI !!!! ET COMMENT …............

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    1. Nini (again)
      Côté Ouvert est une société. Une bonne société.

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    2. t as affaire a de bons bleus (de societe)

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    1. André, c'est vous qui m'inspirez. On ne lâche rien...

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  5. Un LIEU ? samedi matin, petit match amical entre mes gamins et les petits basques de St Palais. Le temps n'est pas ensoleillé, mais pas froid, pas vraiment humide, mais pas sec, le temps idéal pour le rugby d'hiver.
    Match agréable, on tente quelques combines, on est présent et l'adrénaline monte un peu, juste parce qu'ici, on aime bien se confronter physiquement avec l'autre. Score final : 21 - 21, et les gamins ressortent du terrain, avec le sourire de la bonne passe, de la cartouche appuyée, du coup de pied rasant pour l'ailier.
    et réception de nos amis de Donapaleu, petit repas (tortilla + ventrêche, fromage, gateau basque) et petit Irouléguy pour faire passer.
    Loin du rugby pro, des stars, (pas de stars dans le rugby), pas de salary cap. En fait si, un vrai salaire bien au-dessus de ces normes comptables, le sourire de la cuisinière, des éducateurs, des échanges, de la promesse de se le refaire une prochaine fois.
    Moi, j'ai décroché du rugby pro depuis que j'ai rendu mon décodeur canal+. les histoires d'argent de Savare, Lorenzetti, les histoires de cul de Guazzini, c'est un autre rugby.
    d'ailleurs, dans le rugby pro, il n'y a plus de lieu, il y a des "temples" en construction ou en réfection, incorporant des surfaces commerciales, et pour pouvoir jouer dans le "temple", il faut faire des sacrifices.
    "Ce serait bien que tu prennes 10 kg en 3 semaines..."
    Isabelle et Clémentine connaissent certainement le rugby mieux que moi, c'est leur boulot et elles sont certainement plus agréables à regarder que l'abbé Pistres, mais franchement...hein ? franchement...il leur faut des trésors de "professionnalisme" pour intéresser le quidam à ce spectacle. D'ailleurs, je les invite à venir voir les jeunes pousses, capables à 13 ans de décaler sur un pas le copain pour lui dérouler un boulevard jusqu'à l'essai, à admirer cette feinte de passe qui envoie l'équipe adverse dans les tribunes, à observer la science du placage du petit qui fait tomber le gros et tisser des LIENS indéfectibles.
    le lendemain, j'ai assisté au match des espoirs de Mont de Marsan et de Grenoble, désolé, pas la même saveur.

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    1. Hello Philippe,
      tu as remarqué qu'il y avait souvent des photos de Tyrosse en illustration de ce blog. La dernière en date, pas exemple ?

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    2. Et très belle, d'ailleurs. Presque émouvante. J'ai voulu le dire tout au long de la semaine dernière et ai systématiquement oublié de le faire. Je m'en excuse et me rattrape maintenant.

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    3. Merci Philippe pour cette belle carte postale qui résume bien le ressenti du Rugby que l'on aime et qui a te lire est préservé du tohu-bohu pro
      Je le constate aussi quand je peux aller voir mes petits fils ou des fils d'amis qui jouent en honneur
      Je retrouve ce que j'ai connu , le jeu est certes un peu différents puisque la aussi on s'est mis au bloc
      Ritchie merci pour cette belle chronique , forme et fond et oui la presse qui explique , ouvre les esprits elle existe , mais le lecteur cede à la facilité aussi non ?

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    4. Ritchie, maintenant que tu le dis, je regardais cette photo en me disant que les maillots, le fossé entre la petite route et le terrain, et paf, une baffe.
      Quel bel hommage ! je ne sais pas de quand date cette photo, mais les maillots sont toujours les mêmes et les petits aussi
      merci

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  6. J'ai une question qui me taraude depuis un certain moment.

    Si l'EDF jouait toujours les premiers rôles dans le rugby mondial. Serions nous aussi véhéments ? Nous sommes devenus une très petite nation de rugby et c'est cela qui nous gêne. Car nous pensions que nous serions avec le nombre de licenciés et les budgets dans les 5 premiers voire dans les 4. Alors nous pouvons tirer sur l'ambulance, les journalistes, les présidents, ou autres. Mais si nous avions des résultats à la hauteur de notre envie en EDF. Notre blog serait moins fourni en articles négatifs.

    Cette starisation des présidents existe car des joueurs Star, en ce moment, il n'en existe plus.
    Je suis prêt à parier que de tous les joueurs de rugby (Carter compris), Mourad est le plus connu (un comble alors qu'il n'a jamais joué au rugby). Avant à part celui de Toulouse et Guazini je ne connaissais aucun président. Maintenant je connais les plus connus, Marty, Merling, Mourad, Alrtrad, Savare,Lorenzetti,.. Je ne suis pas sûr que je connaisse autant les joueurs. C'est pour cela que je suis d'accord avec Richard. Je lis beaucoup les posts de Toulon. Les fans de ce club pensent que Mourad a fait plus pour Toulon que Toulon pour Mourad. Ce qui est absolument faux, Mourad sans Toulon, ce n'est rien. Sans cette ferveur Toulonnaise ce n'est rien. Comme Lorenzetti, d'ailleurs. Peut être, un peu moins pour Altrad.

    Qui a porté au nu ces présidents, les joueurs, les spectateurs de rugby même les connaisseurs, les journalistes moins, ils ne font que suivre la popularité de ces personnages. C'est le monde du rugby lui même qui a crée (en étant méchant ces bêtes de foire), ceux qui vont le tuer.

    Donc c'est vous et donc nous.

    Ne faisons pas comme si nous étions vraiment différents. Nous sommes coupables et responsables. Je suis coupable et responsable. J'avoue d'ailleurs quand j'habitais Boulogne Billancourt que j'allais voir le SF essentiellement du au pouvoir de Guazzini, moi le fan de ST. Pourtant quand, j'ai vu son interview envoyée par Gariguette, je me suis trouvé très très c. d'avoir démesurément aimé ce président. Donc je suis coupable. De même, j'ai aimé Mourad car il cassait les codes. Donc je suis responsable et coupable car je n'ai pas vu plus loin que "ah enfin ! ça change".

    Pour répondre à Nini, j'ai joué en troisième ligne en 1975 parce que j'étais un fan de casque d'or (la première grande star du rugby pour moi) et Skréla. Comme je saignais souvent du nez, j'avais souvent le maillot plein de sang et on m'avait appelé comme cela presque sur tous les terrains malheureusement que pour cela :-) (pour parenthèse, on te mettait un coup d'éponge provenant d'un seau d'eau et tu continuais à jouer. Bonjour l'hygiène. la célèbre éponge magique). Donc des stars, à notre échelle de passionnés, il en a toujours existé. Qui en 3/4 ne s'est pas pris pour Maso, Villepreux, Cordeniou, Blanco.

    Le rugby va faire sa rêve évolution quand les gens verront qui sont vraiment ces présidents. Et tout reviendra normal.
    Le Gé


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    1. Gérard,
      les présidents mettent des sous dans la machine à rêve. Cf Béguère à Lourdes, Bourrel à Quillan, Mas à Béziers, etc... A Toulon ou à Nice, c'était encore plus croquignolet, la philosophie péripatéticienne s'en mêlant... Bref, Max n'a rien inventé ni phagocyté, ah ah...
      Toi c'était Rives, moi c'était Maso. D'ailleurs, Rives était lui aussi inspiré par Maso. Maso, c'était Boni. Boni, c'était Dauger et Dauger c'était Owen Roe. En fait, nous sommes tous des Gallois (pas des Gaulois)... Allez (allée). J'écris allée parce que l'allée qui mène au stade Jean-Dauger s'appelle allée Owen Roe. Pensons-y dans les moments difficiles. Le rugby en sandales, léger. Le reste n'est que de passage.

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    2. En ce moment, ce serait plutôt le rugby en scandales.

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    3. Rien ne redeviendra normal. C'est la loi de la vie. Et puis, quel normal?
      Par ailleurs, et pour répondre à Gérard le plus brièvement possible -car çà pourrait être une longue histoire- je n'ai jamais adhéré, et cela dès l'origine, à la "philosophie", disons plutôt aux techniques de développement du rugby de Max Guazzini. Et cela pour "x" raisons. La plus primaire étant que je n'ai jamais été un fan "d'NRJ", qui m'a toujours semblé être aux radios libres ce que son idée du rugby est à celle que j'ai pu toujours ressentir et défendre.
      Attirer le public, démocratiser le jeu, lancer des Pom Poms Girls et faire descendre les ballons des finales en parachutes, non, décidément, non. Ce serait comme si on décidait, pour des raisons de simplicité, "d'égalité", de (fausse)démocratisation...de modifier les règles du jeu d’Échec pour un faire une activité populaire (ce qu'elle est déjà, par ailleurs)!
      Au fond, j'ai été immédiatement d'accord avec les positions d'André Boniface à ce propos.
      Et, quelque soit la réussite du Stade Français de l'époque. La réussite n'étant pas le seul moteur du goût, loin de là.
      Si je devais prendre en référence ma propre "carrière", j'ai plutôt pris un nombre considérable de défaites avant de me retrouver dans une assez grosse équipe qui m'a permis, là, de gagner quelques beaux matches que j'ai pleinement appréciés. Mais, l'amour du jeu, je l'ai eu dès l'origine.
      Je n'ai jamais ressenti ce besoin d'exploiter un jeu, une activité, le rugby en l’occurrence, jusqu'à la corde, à l'image de ce que le capitalisme financier réalise à propos de tout et n'importe quoi dès qu'il flaire, comme un crocodile, la bonne affaire.
      Le but de ces affairistes est rarement de pérenniser, mais plutôt d'épuiser les choses et d'en tirer jusqu'à la moindre goutte de suc.Adios.
      AB

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    4. Oui, André, je me sens responsable, je suis l'enfant des radios libres, l'enfant de Mitterrand et du tout va changer, l'enfant du ras le bol des pardessus.

      Je voulais que tout change et en aucun cas.

      Je suis aussi l'enfant des grandes désillusions, je voulais que tout change au rugby. J'ai trop entendu et vu le rugby de l'amateurisme marron, des magouilles. Mais mes références n'ont pas fait mieux, le professionnalisme que je croyais justement plus professionnel, n'a pas fait mieux. MEA CULPA MEA MAXIMA.

      Désolé, je me suis grave trompé. Mais l'optimiste que je suis me dit que de ces échecs et de mes échecs, une meilleure vie en naitra et donc un beau rugby
      LE Gé

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    5. Gérard,
      comme je l'ai commenté dans un post antérieur, n'attendons pas de capitaines d'industries n'ayant pas les codes de notre sport, autre chose que des agissements de capitaines d'industrie n'ayant pas les codes de notre sport. Franchement, qui connaissait les Altrad, Lorenzetti, Boudjellal, Savare avant qu'ils ne viennent mettre des sous dans la machine à rêves? Pas grand monde. Mais rendons-leur au moins grâce au vu des investissements qu'ils ont consentis pour leurs clubs respectifs. On aime ou pas, mais le jeu est devenu un metier et le club une entreprise...

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    6. Heureusement, Anderson, il restera un esprit qui fait la différence sur le terrain, l'envie de jouer les uns pour les autres. Ce qui n'est pas toujours le cas en entreprise, ou alors en PME ou TPE. Et pour ce qui concerne le club/entreprise, j'ose imaginer que le fonctionnement d'un club est quand même plus "humain".
      En tout cas, celui qui mettra l'humain au centre et au cœur aura plus de chances de maintenir son histoire.

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    7. Ritchie,
      Bien-sûr l'humain est le facteur X qui fait la différence, mais force est de constater que ce facteur X est de plus en plus malmené et qu'il devient aussi rare qu'un essai en première main.

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  7. Si j'étais pessimiste,
    je pourrais dire comme Hubert Félix Thiefaine dans "Alligators 427":
    -"Moi je vous dis "bravo" et "vive la mort"...."Je vous attends".

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  8. Je viens d'écrire ce petit commentaire, je m'en rends compte subitement -concentration oblige- en écoutant successivement trois chanson de Léo Ferré:
    -"L'Age d'or".
    -"Ni Dieu Ni Maître".
    -"Les Anarchistes".
    Belle trilogie, n'est-ce-pas?
    AB

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    1. Ah André, ce que je disais à mon fils tout petit "ni dieu, ni maitre" mon fils retiens bien cela. Ne crois jamais personne même moi, tu vérifies avant.

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    2. Allez, une petite tournée de Blanqui...

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    3. Personnellement, je pencherais plutôt du côté d’Élisée Reclus.

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  9. J'ai lu mes premiers articles "rugby" dans les années 55-60, acheté quotidiennement L'Equipe peu après, en dévorant la rubrique et en me perfectionnant en gascon avec Marcel Bordenave. S'ajoutaient quelques journaux parisien ou régional, sans omettre Midi Olympique.
    Une impression écrasait les autres, le respect qu'éprouvaient les rédacteurs pour les joueurs, grands ou moins grands, quel que soit le montant des dessous de table qui préparaient le terrain au professionnalisme. Au delà de la valeur individuelle, s'instauraient des relations débordant sur la ville et la région. Fallait-il que le Duc soit attirant pour se farcir la route de Brive, fallait-il qu'Herrero soit magnétique pour descendre dans le vieux Toulon... Et seules les naïves croyaient que Saint-Claude était plus excitant que Biarritz.
    Le lendemain, entre les lignes d'un portrait, le lecteur discernait un jugement sur son club, sur sa ville, sur ses traditions. Ainsi se tissaient des obligations réciproques. Il me semblait alors que le titulaire d'une rubrique rugby était un homme responsable, très conscient du champ de son influence.
    Et puis les bouleversements sont arrivés en rafale. Trop, trop nombreux, trop vite. Or, en 2000, mon père parlait encore en centimes.
    Donc, si l'on veut causer rugby, il faut imaginer un blog, un lieu, un village d'Astérix avec l'esprit viking. J'aime bien le mot forum. On a au moins pris le temps de s'asseoir. Le photographe de presse, c'est le mec qu'a un téléphone, sait transmettre et de plus en plus, sait monnayer son document. Et le journaliste ? Comment conserver la vitale distance au sein du règne de l'immédiateté et de la surabondance ? Comment distinguer le sage qui pense du con qui braille ? (qu'est devenue l'éducation préalable...).
    On vire donc au communautarisme. Le clan de ceux qui prétendent savoir ou du moins essayer, la masse de ceux qui ont le choix fallacieux entre deux barils anonymes et un baril d'Ariel.
    Et la confiance ? Georges Briquet à la radio était plus proche de l'aède Homère détaillant la guerre de Troie que de nos modernes téléreporters prisonniers de l'image, des ralentis et de la discrète ironie du consultant. Tout le monde croyait "sur parole" les approximations de Briquet, tout le monde traite de couillon intolérable son ô combien lointain successeur.
    Comment voulez-vous que le rugby en sorte indemne, inviolé, virginal ? Déjà pas mal qu'il existe encore sous une forme reconnaissable à l'oeil nu. En fait, le journalisme est certainement le plus menacé des deux.

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  10. et l ami canal
    il a bien participe a cette oeuvre
    en effacant les vrais journalistes et en portant aux nues les ex
    en s introduisant dans les vestiaires
    un viol de donnees sensibles
    vendant quelconque rencontre au prix d un PETRUS
    en etalant le top 14 au niveau d un GALA ou d un ICI PARIS
    heureusement que les joueurs de BRIVE et GRENOBLE m ont reconcilies avec vaillance et determination avec le jeu
    on peut perdre la foi en lui
    le renier presque
    mais une lueur nous catapulte de nouveau vers l autel ovale

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  11. Pfff !... vous êtes pas gais aujourd'hui !
    D'un côté vous n'avez pas tord, c'est vrai que la tournure que prend le rugby n'est pas très réjouissante, dopage, jeu stéréotypé, présidents mégalomanes (j'attends qu'il y en ait un qui ait l'idée de délocaliser son club au Bengladesh ! Rigolez pas, c'est juste une question de temps et de quelques bons repas offerts aux gros pardessus de la LNR), flons flons désespérés de Canal+ pour nous faire croire que le Brive / Montpellier d'avant-hier était passionnant...
    A côté de ça on a quelques bonnes surprises encore... Les Anglais qui peuvent rater un match contre des Italiens pourtant plus qu'un cran en dessous, La Rochelle qui continue à gagner les siens (pourvu qu'ils se fassent le bouclier cette année !), les deux parisiens qui se prennent un râteau en se croyant chefs d'entreprises, Boudjelal (l'a pas joué au rugby, celui-la, mais il a tout compris au truc!) et Laporte qui ridiculisent la LNR, y a quand même matière à rigoler encore un peu, non ?
    Tiens, il y a quelques jours dans un bled d'Ardèche où il n'y a jamais eu d'équipe de rugby, j'ai vu deux gamins qui se faisaient des passes dans un jardin... avec un ballon de foot ! Quand je vous dis qu'il ne faut pas désespérer !!!

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  12. Rebetis 26, vous avez un prénom, certainement ? C'est un peu la règle ici au club house de se présenter avant d'offrir son coup à boire :-)

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    1. Quant aux gamins de l'Ardèche, vous illustrez parfaitement ma précédente chronique.

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    2. Bonsoir Richard !
      Derrière Rébetis (allusion à mon 2° pays, la Grèce) et 26 (pour ma Drôme d'adoption) se cache tout simplement Daniel...
      je ne sais pas ce qui s'est passé à l'envoi de ce post... D'habitude c'est bien mon nom qui sort, je ne comprends pas comment ce vieil identifiant est ressorti de mon ordinateur !
      Pour le coup à boire, je n'ai pas trouvé le bon bouton sur mon clavier, mais promis, demain j'ouvrirai un St Joseph à la santé de côté ouvert !

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    3. Hello Daniel. Je m'étonnais, aussi... Voilà qui est plus clair. A la tienne !

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  13. Bonjour,

    Je crois que l'on vit une époque formidable. Entre autres choses je reste optimiste...pour le rugby. Vous aurez remarqué que ce que nous voyons au rugby n'est que le reflet de notre société. Le parallèle n'est pas compliqué.
    Ce qu'il y a de bien dans ce blog c'est qu'on le dit clairement: on en a ras le bol de voir jouer ce jeu à l'envers, en tout cas pas dans l'esprit qui lui est réservé. Le rugby ce sont des hommes (et des femmes) qui le jouent, l'argent ne fait pas tout. Les joueurs du Stade Français se sont mouillés. Ce weekend les deux équipes de la fusion manquée ont fait pour leur avenir de joueurs ce qu'il fallait. Il doivent être remerciés, leur semaine n'a pas été facile à digérer.
    Au rugby à l'ancienne, il y avait de la place pour tout le monde: des petits, des grands des maigres et des gros. Pour chacun on avait du respect, de l'estime , souvent de l'amitié. Comme beaucoup d'entre nous j'y ai trouvé une famille. Bien des choses qui faisaient une part sensible de l'éducation. Aujourd'hui on a uniformisé les autos tamponneuses et l'argent a fini de tout gâcher. Je n'ai pas apprécié l'arrivée "du plus grand championnat du monde" sur-vendu par Canal + dont j'ai rendu le décodeur depuis déjà longtemps.
    J'ai eu il y a peu de temps Denis Lalanne au téléphone, il ne regarde plus le rugby, il se régale de golf. Il n'a pas aimé la dérive du jeu qu'il a si souvent magnifié, c'est une triste nouvelle.
    Quand je lis nos emportements, je trouve qu'il y a de l'espoir. Les Britanniques ont une fois de plus trouvé des solutions avant nous. Ils continuent de jouer comme dans leurs lycées. Cela reviendra chez nous, question de temps.
    Devant les tristes dérives que l'on vit aujourd'hui, on a envie que notre jeu demeure avec son esprit, les plus jeunes aussi car beaucoup dans les champs ne s'y amusent plus . Le rugby avait un sens, celui qui venait des histoires de clochers racontées par nos vieux: un jeu pas un spectacle. C'est grâce à eux que l'on parle encore de faire une passe, d'aimer voir des enfants y jouer. Le moment est venu de faire comme eux, ne pas laisser tomber le jeu dans les mains de ceux qui ne savent pas jouer.
    Il me tarde d'être à Treignac, on ne va pas beaucoup dormir tellement on aura de choses à dire. Peut-être qu'il faudrait déjà penser aux prolongations et parler du dopage pour pouvoir résister...

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  14. Michel, pas certain que l'on joue beaucoup au rugby dans les lycées français. Pour ce que j'en sais en région parisienne. En revanche, nous allons acheter des ballons ovales et les distribuer autour de nous...

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    1. Je pensais high schools, pour les lycées effectivement en France c'est rapé.

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    2. Effectivement, mais même dans les prépas, les facs et les grands écoles, ça ne touche qu'une petite partie de population. Intéressante. Mais pas de quoi trop rayonner quand même... Il semble que le 7 prenne de plus en plus de place dans les "high schools"...

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    3. Ah Messieurs, le lycée Borda de Dax a été champion du monde, il n'y a pas si longtemps et la finale s'est jouée à Osaka, au Japon

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  15. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  16. tout est dit .. ha non ! j'ai la chance d'avoir encore "Rugby au centre", acheté car Patrick Nadal en était une des "vedettes " !!!

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  17. Bonjour
    Ce commentaire aurait été plus en rapport avec l'image du précédent article....
    Je vous livre ce texte: https://frama.link/ChalmersBoubou
    En écho d'un autre article que je vous avais livré autrefois: http://ow.ly/ZQ0g30ajbu1
    N'oublions jamais que Boubou (Bastaraud) n'est qu'en partie responsable de la manière dont il joue (et encore il a élargi sa palette gestuelle, et si on pensait à faire une "Botia" de temps en temps avec lui (le tester 3ème ligne) on pourrait avoir des surprises...

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    1. Merci pour ces articles.

      Et tout le monde en parle en France depuis 20 ans, je me souviens que quand mon fils était à l'école de rugby de Chevreuse (il y a vingt ans). c'était le thème à la mode car souvent les mères avaient peur (ce que je comprends) de faire jouer leurs enfants contre des joueurs de 30 kilos de plus. Mais depuis le temps, rien n'a été fait.

      J'ai une anecdote aussi qui n'avait rien à voir avec le poids. Dans l'équipe de mon fils, il y avait un gosse taille normale, poids normal sauf qu'il avait une pointe de vitesse et des appuis naturels hors du commun. Il suffisait de lui donner la balle et personne était capable ni de l'attraper, ni de le plaquer.

      Et j'avoue que nous étions tous contents de l'avoir dans l'équipe. Je me demande ce qu'il devenu si il les a gardés, il doit jouer en Top 14. Il avait 10 ans. Un peu quand tu te retrouves avec Maradona au football.

      Autant je suis d'accord pour le poids/taille mais des joueurs hors catégorie il en existera toujours. Alors comment faire ?

      Pour les Boubou comme disait Chalmer, si il se retrouve avec en face d'un Boubou plus vaillant que lui. Il va juste se faire découper en deux et dégouté à vie car il n'aura jamais eu l'habitude de se faire hacher.

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  18. pour moi bastaraud a tout pour jouer talonneur

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  19. merci Allan , car cela fait des années que je dis cela !
    je suis sur qu'il serait un excellent talon !
    Souvenez vous de l'excellent niçois qui était passé de la 3ème ligne au talon, ( ah mémoire quand tu fout le camp ) , capitaine et ensuite gueule cassé !

    Je prendrai du temps pour répondre à l'article !
    bises de bastia

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    1. Marc, autant je comprends de 3/4 à troisième ligne, la preuve Botha autant 3/4 à Talonneur. Cela me semble difficile.
      En
      plus, le métier de talon actuel, n'a rien à voir avec celui de nos années..

      Je pense qu'il est plus un troisième pilier qu'un talonneur dans le sens où avant, tu devais aller chercher le ballon même chez l'adversaire.

      Enfin c'est ce que cela me dit maintenant. Mais je suis d'accord que Bastareaud devrait jouer 3ieme ligne aile.

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  20. Jean-François Tordo, et capitaine, au moins une fois du XV de France.

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  21. Mais on pourrait rajouter Michel Yachvili et beaucoup d'autres. Le talonneur étant -était?- souvent, hors le secteur pur de la mêlée, une sorte de 3ièime ligne, d'électron libre. Je me souviens, en particulier d'un talonneur d'environ 1,75 m pour 75 kg tout au plus, littéralement frénétique: Jean-Louis Ugartemendia.

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  22. Ce qu'il y a de merveilleux sur ce blog, c'est l'esprit exemplairement démocratique qui y règne.
    Richard, c'est normal, y parle de ce qu'il veut.
    Et nous, en retour, nous parlons de ce que nous voulons.
    Parfois, ça fait trente blogs à la queue-leu-leu. Pour le prix d'un.

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    1. C'est effectivement très riche. Très "barbarian" dans l'esprit. Conquête, ballon qui circule jusqu'à l'aile (moi) et ensuite chacun est libre de prendre une initiative de jeu (vous). La plupart du temps elle est suivie. Et ça nous donne une sacrée semaine...

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  23. bonjour, quel bel article de base. On parle bcp des investisseurs mécènes avec des motivations variées. Et donc de l'influence sur le rugby pro. Il faudrait aussi évoquer les influences des "politiques"surtout localement et là à tous les niveaux, il ya surement beaucoup de choses à dire ou à repertorier.
    Pour Richard dans son point de vue sur la Rochelle , je pense qu'il ne faut pas oublier Eaton le régulateur , en touche et , vu de loin, régulateur de l'ensemble

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    1. Georges, tu as raison. Et demain il y aura Kerr-Barlow. Un axe kiwi donc : Atonio, Eaton, Vito, Kerr-Barlow... Cela dit, on appelait le Stade Rochelais les All Blacks de l'Atlantique dans les années 70. Maillot noir, tout noir. Col jaune. Une idée d'Arnaud Elissalde.

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    2. Oh La honte le LR succursale ou maison de retraite des AB. :-)
      Tu me déçois Richard, tu me déçois :-)
      Toi que je croyais le templier du joueur français.
      :-)

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    3. Attention au risque d'un LR comme Leicester en foot... le soufflé qui retombe.

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  24. Restons un peu rochelais, donc. Donc dérechef, allons à la pêche aux infos.
    Des golgoths, comme on dit désormais + des vrais NZ dans l'esprit, très joueurs et très rigoureux à la fois + des p'tits gars qui n'en veulent, comme dit l'immortel Morel. Ni nu ni Qovu, le Stade a réussi l'impossible amalgame entre force pure et talent, ma foi encore mieux que dans les rêves de Novès. Malgré tout et l'Aunis dut-il me maudire, j'hésite encore entre force rochelaise et faiblesse des autres pour explique leur leadership. Toutefois, le SR me semble mieux planté sur ses jambes que ces équipes surprise qui vont parfois au bout à la stupéfaction générale.
    Verra-t-on pour autant la perpétuation d'un style rochelais, comme il y eut naguère un style toulonnais ou toulousain ? Certes, c'est là se projeter bien loin, mais nous sommes tous tellement en attente de vent nouveau qu'il me semble intéressant de chercher à discerner l'éventuelle pérennité du phénomène.
    O oracle rochelais, nous sommes prêts à boire tes paroles !

    Allez Arras (champion de France 2050, sans surprise).

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    1. Le LR c'est un style toulousain Collazo et Garbajosa pur produit ST.
      Mola pure produit briviste Pour Gariguette Mola Mela même combat.
      Personne n'a interdit la mauvaise foi dans ce blog non !
      Le Gé Désolé

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    2. Hum, disons que le style rochelais, à l'origine, est très basique. Il évolue plusieurs fois par la suite. Mais ce sera le thème de ma prochaine chronique; Avant de partir vacances vers la Bretagne et la Normandie pendant quinze jours.

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  25. La fédé contre ou avec la ligue, vous avez remarqué qu'au foot, il n'y a pas d'anicroches ou si peu entre les 2, sauf quand un entraineur demande au selectionneur de penser que son équipe, Monaco, joue un match important qq jours après. A mon avis, peu de pbs car pas de doublon, le calendrier du foot, pour l'international est connu longtemps à l'avance; Donc doublon , surement source de tension entre les 2 entités.
    ensuite, j'en ai déjà parlé, j'ai du mal à voir la nécessité des longues préparations, notamment pour le Tournoi. Car être sélectionné c'est déjà avoir une certaine valeur aussi bien dans l'individuel que le collectif, reste donc à justifier les occupations et salaires du staf tricolore... mais avec quelles raisons?

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  26. Lorsque C+ a commencé à faire la taupe 14 et faire les pros vers un championnat nouvelle dimension protéinée pour retransmettre les matchs d'un oeil nouveau (côté vestiaire, terrain, les interventions de la Guille), cette nouvelle approche médiatique paraissait attractive. On a voulu y croire, car l'offre comme toute promo paraissait alléchante. Et si les hommes préfèrent les grosses (écuries), encore ne faut il pas être trahi sur l'affriolance. Car au fur et à mesure, c'était sans compter avec l'affairisme montant de puissants venus échaffauder des investissements (et l'arrivée de Bolloré à C+), pour finalement passer du rugby en sandales au rugby en scandales. Les lieux du stade ont été rénovés, réamménagés, mais le lien ovale s'est évaporé. Finalement un feu de paille noyé dans les paillettes. Au lieu d'avoir des étoiles sur des toiles, on n'a trop souvent qu'un peinturlurage, un maquillage qui dégouline. Avec le temps va, tout s'en va et c'est plus extra que c'était. Un lieu, un lien de papys faisant de la résistance en quinconces, jouant les ages gardiens dans les couloirs du temps, OK.
    Mais quid des visiteurs pour une opération corned beef afin de repenser le lien vers de meilleurs copains avec un retour en force et un twist again in France. FFR/LNR au travail.

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  27. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  28. L'intensité des efforts, leur répétition demande d'élever le niveau des relations entre les joueurs. Au rugby c'est encore plus fort que dans les autres sports. Les combinaisons sont à huiler, c'est pour cela que les équipes anglo-saxonnes ont commencé à la suite des AB qui seuls ont une vraie continuité de l'école primaire jusqu'au maillot tout noir à la fougère argentée.
    Si en plus cette volonté de rassembler les meilleurs français, cela pouvait faire exploser le calendrier, sans doublon la phase initiale du Top 14 aurait une autre saveur et meilleure qualité. Enfin , on peut l'espérer.
    La Rochelle est bien dans ses pompes mais surtout bien dans sa tête. Pourvu qu'elle nous montre cela jusqu'à la fin de la saison, c'est vrai cela ferait école. C'est un plaisir de les voir jouer.
    Elle va se mettre en mode récupération maintenant qu'elle est qualifiée. Moment pas facile à gérer...Les autres équipes ont se mettre à cravacher pour revenir au niveau. La phase finale est une autre vérité.

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  29. Pourquoi, Ritchie ,ben parce que nos prétendues valeurs,qui étaient déjà bien cabossées dans l' arrière cuisine agenaise ne nous ont protégées de rien du tout.
    Comment, déjà en écartant Jean Fabre et le remplaçant par un apparatchik madré à la nuque plus souple.
    Il me revient un vieil échange sur le off entre nous, un peu viril,et je dois bien reconnaître que la position du journaliste ne doit pas être tout les jours facile.
    Pour autant,le pékin de base doit il être réduit à une info " officielle ",et tomber de l'armoire vingt ans plus tard,avec ses illusions sur le coin du museau pour faire bon poids.
    Gé, il est probable que tu évoques le jeune Martrette,un gamin surdoué que la carrière du papa ( qui entraîna une paire d'années les séniors ) fit passer par Chevreuse.
    Il devint pro, en effet,mais la fin est plus triste,c'est le témoin de l'enquête de Stade 2 sur le dopage au Rugby, corps et carrière brisés.
    Allez Chevreuse

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    1. Jan Lou
      Quand est ce qu'on prend un café à chevreuse ?
      C'est à 15mn de chez moi

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  30. Je ne sais pas pourquoi mais en lisant ton billet j'ai pensé à Philippe Meyer et à un article - à l'époque il rédigeait des chroniques télé - dans lequel il s'émerveillait de l'émergence d'une nouvelle télévision, rendez vous compte on allait avoir des "bouquets" de chaînes ! - le terme bouquet le ravissait - on pourrait voir des centaines de films, des milliers d'émissions toutes plus géniales les unes que les autres, quant au sport c'est simple on serait au stade tous les soirs ! Le Phiphi à la plume pourtant acerbe - mais très drôle - en était presque émouvant à force de nous dépeindre le futur télévisuel radieux qui s'offrait à nous .
    Un an plus tard exactement il reprenait cette chronique et racontait ce qu'il en était réellement de cette télé des merveilles : un désastre ! Non seulement les promesses de la diversité, des choix affolants à chaque heure de la journée finissaient par lasser, mais culturellement le niveau baissait, baissait, baissait .... Nous les provinciaux on le trouvait bien sévère le Parigot, oh merde alors ! qu'est ce qu'il lui faut ? Bon P Meyer s'en est remis et a depuis pris un autre chemin, celui de la chansonnette, qu'il a creusé avec bonheur avant de prendre la porte que France Inter lui ouvrit sans élégance ... mais c'est une autre histoire ....

    Et on se demandait aussi pourquoi, mais pourquoi alors que la télé était plutôt classieuse, était-elle devenue ce tas de m ... boue ? Je vois le rugby évoluer de la même façon, un rugby de terroir intelligent mué en un rugby pro qui le mine peu à peu .
    Pourtant j'avais tout pris : l'abonnement C+ avec Rugby + et puis aussi BeIN des fois que l'Europe m'échappe, je lorgnais aussi vers Eurosport . Je n'aurais pas dû d'abord ça coûte un bras ces conneries et puis on m'a enlevé tout ce que j'aimais vraiment : le débat avant le match , François Trillo ( snif !) le débat après avec les vieux cons , la Guille .... bref tout ce lien avec les mordus de l'ovale remplacé par Chabal et l'Isabelle et le CRC honni . J'en arrive à tout détester de cet "habillage" du rugby, une impression désagréable qu'"on" ne nous dit pas tout, qu'on découvre des trucs pas nets, on est entré dans l'ère du soupçon . Tout est fake, pas clair . Tiens même les tatouages de nos rugbymen me déplaisent ; ils ressemblent à des taulards pas à des gentlemen du Pacifique .
    Il faut croire que c'est le cycle normal des choses : Hollywood devenu un repaire de tordus, gangsters et pétasses où l'on ne voyait avant que glamour et créativité . Comme si Le Petit Prince c'était Mad Max ( pardon Tautor ) . Dessine moi une grosse moto sinon je t'éclate la tête ! Comme si Brenda Lee faisait du porno ( pardon Charles ) Comme si Arnaud Méla ... aaargh non tout mais pas ça !!!

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    1. C'est exactement le sentiment que j'ai ce soir, Sylvie, après avoir vu Concussion avec Will Smith...

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    2. Le rugby pro va faire de très vilains vieux

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    3. Gariguette,

      J'avais un jour écrit à un ami d'enfance la même chose que Philippe Meyer, loin de moi l'idée de penser que je lui arrive à la cheville. Mais comme je l'ai dit, j'étais super heureux des radios libres, de la presse libre, de la télé libre. Et en plus comme informaticien d'Internet qui allait permettre de s'instruire (MOOC), d'être libre de penser, d'avoir des avis différents.

      Je me suis désabonné de C+ et de toute chaine payante d'ailleurs. Mais maintenant que je regarde un peu plus (quoique) le bouquet TNT, c'est consternant. De la télé réalité à tous les étages avec des QI d'huitre qui parlent pendant des heures de banalités proches du dégout ou des égouts. Cinq minutes d'émission me suffisent à me dire mais dans quel monde, je vis.

      Dans un sens, c'est bien je me remets à la lecture tous les soirs, et je traine plus sur ce blog. Mais que montrons nous à nos petits enfants.

      Mon fils a vendu sa télé. Il ne regarde qu'Internet et je pense que je vais faire comme lui.

      Ce que je n'arrive pas à comprendre. C'est comment ces médium peuvent être aussi dénaturés (fake news, des posts d'extrêmes quels qui soient). Pas le moindre jugement étayé, tout est à charge, des anathèmes à tous les étages, nous sommes passées des années lumières aux années LED.

      Le rugby prend le même chemin, il y a 70% de personnes comme nous dans ce blog. Mesurés, mais quand je vais dans les Forums de club de rugby, il n'y a plus aucun respect pour l'adversaire. Ce sont des insultes, des jugements à l'emporte pièce . Je comprends maintenant pourquoi des présidents comme Mourad, Lorenzeti, Savare, .. deviennent extrémistes. Car il sont sûrs de plaire à ce noyau dur. Et le rugby est le cadet de leur souci.

      Maintenant il y a 70% de gens comme nous, alors pourquoi ces 70% majoritaires n'arrivent pas à changer le système.

      J'avoue je suis perdu. J'ai peur de ce que nous allons devenir comme mes amis anglais, subir le Rugbyexit en pensant pourquoi j'ai laissé faire.

      J'espère réellement que Treignac nous donnera une nouvelle voie et de nouvelles voix pour changer le cours de notre sport préféré.

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    4. Ritchie, je travaille avec mes élèves sur Concussion depuis 2 ans, ils m'ont fait une remarque que je trouve plutôt bien vue, finalement "tout ça" - ah le concept du toussa chez les jeunes ... - donc tout ça c'est à cause de la ville ( un peu envie d'écrire la Ville, tu sais comme Rome était Urbs ...) Pittsburgh, l'importance de ce sport pour les métallos c'est d'ailleurs très bien montré dans le film tout cet univers d'acier . "Flesh and steel" aurait été un meilleur titre à leurs yeux . Parmi leurs autres propositions il y avait " Brain and the city" un rigolo avait rebaptisé le héros ( Doctor Omalu) en Doctor Tamalou ...
      Dis moi Ritchie tu arrives à imaginer un réalisateur capable de faire un film sur le rugby français et ses souffrances actuelles ? Pas seulement le côté Concussion mais l'ensemble ? Plus dans le style de Any given Sunday, le film d'Oliver Stone sur le foot US . Proposition pour le weekend à Treignac : imaginez le scénar et la distribution ...

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    5. pour moi, Pittsburg c'était le décor de Flashdance avec les formes de Jennifer BEALS.

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    6. Gariguette, pour répondre à ta question, un réalisateur, oui: Jean-Jacques Annaud. Il m'a même promis, en direct sur France Inter, que je serais son conseilleur rugby si jamais lui prenais l'idée de réaliser un film sur ce sport... Comme quoi...
      Plus sérieusement (encore que ce ne soit pas une galéjade), un film genre "coup de tête" sur le football, non, je ne vois pas. Le rugby, c'est clochemerle. Il faudrait donc un Clouzot ou un Chabrol.

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    7. JJ Annaud est trop gentil, il faut quelqu'un de plus râpeux sinon ça va partir en guimauve, ; en plus vivant que Clouzot et Chabrol y'a pas ? il faudrait à la fois un conteur et un polémiste ( victor) et Seb ton consultant ciné, il en dit quoi ?

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  31. Mars 1990, une petite « bande des quatre » ( R.Paparemborde, J-M.Aguirre, P.Villepreux, D.Herrero) -appelée aussi poétiquement « les zozos brailleurs » par l'hyper-président de l'époque A.Ferrasse- lance un appel plein de bon sens ovale : « … Ce n'est pas seulement le jeu du XV de France, mais l'ensemble de la gestion que nous devons remettre en question. Il faut faire la révolution et établir un contre-pouvoir pour en finir avec cette équipe de dirigeants fédéraux ». Réponse de l'Imperator Albert, toute en nuance : « Je suis serein. Il faut laisser braire »... Du Goze avant l'heure !!!! Ce qui est drôle c'est que Ferrasse et ses affidés avaient réalisés un vrai putsch pour obtenir le pouvoir absolu... Puis que la suite fut du même acabit ….
    Alors, aujourd'hui, où la grogne s'accentue chez les vieux grognards, maintenant que le nouveau Sphinx n'habite plus à la Loubianka de la cité d'Antin mais dans le Guantanamo de Marcoussis, des similitudes avec cette époque ??? plus (+) de liberté d'expression ??? plus (+) de place au dialogue ??? plus (+) de « rugby » dans les débats ??? plus (+) de matamores occupés au bien public plutôt qu'à leurs intérêts particuliers ?????
    Dis Papa, c'était comment le rugby avant ??????

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    2. NINI,

      Comme tu as raison, si l'histoire n'était qu'un éternel recommencement. Est ce que notre pays, ne peut être qu'un pays de magouilles et une république bananière. Le rugby est devenu l'ego Land.

      Pinochet et Staline réunis, menaces, coupage de tête, destruction, prise d'otage.

      Ce n'est quand même pas dur de se réunir, de trouver une solution consensuelle. Surtout quand tu vois ce que propose l'un est l'autre, ce n'est vraiment pas spécialement différent. Ce comportement "c'est moi qui ai les plus gros muscles" est juste inadéquat.

      Bon maintenant, il y a nous et Richard avec sa plume. Et si Richard devenait notre Zola, j'accuse. A toi de jouer Richard, je suis avec toi.

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    3. Gérard, moi aussi j'accuse, mais le poids des ans sur la bascule. Va falloir repasser au muscleur avant Treignac...

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    4. Nini, Gérard, où l'on voit qu'à la suite d'un putsch, renversement,... un Pinochet remplace un Staline (ou inversement) mais les Pinocchios sont toujours en stalags. Un constat qu'on aimerait qu'il ne soit pas un éternel recommencement, mais c'est une autre histoire.
      Ritchie, je peux te conseiller ça (Tautor dirait prescrir).
      https://www.parapharmanet.com/fr/114-musclor.html
      Sinon, l'accompagnement d'1 Macallan 21 an d'âge n'est pas contre indiqué, sauf pour le portefeuille, car les mutuelles ne prennent pas en charge le dépassement d'honoraires.
      https://www.wineandco.com/whisky-the-macallan-21-ans-fine-oak-etui-12515-fr-eur-fr.html

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  32. Visite d'un international de renom hier à l'Equipe. Centre des années 90.
    Son commentaire ?
    C'est à celui qui aura la plus grosse...
    A croisé Serge Simon et a trouvé qu'il a pris là grosse tete

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  33. Il serait décevant que des citoyens aussi exemplaires, éduqués, instruits, républicains, modestes, que nous optent pour une solution radicale dans leur désir ardent de remettre les rugby sur ses rails.
    D'abord parce que nous privilégions l'évitement et non l'affrontement.
    Ensuite, parce qu'à l'heure où je vous cause (12h32), nos troupes, quoique vaillantes, sont dérisoirement sous-effectifées et chroniquement anarchisantes.
    En revanche (match retour), il semblerait que nous quadrillons assez bien les terres ovales. Y'en a même dans les îles. Oeuvrons là où c'est que tout commence : dans les clubs. Virons les dirigeants qui préfèrent leur gloriole et leur berline allemande à toute autre chose, par le vote démocratique, le dazibao, la dénonciation calomnieuse, l'arbre de direction scié. Installons des zonnêtes hommes dont l'oeil s'humidifie à la moindre évocation d'Owen Roe. Que, venus des quatre coins de l'hexagone, des masses sans cesse grossies de présidents intègres fassent le siège de Marcoussis, l'affame (avenir de l'homme) et dégonflent les plus grosses.
    Et vous verrez le retour des cad'deb et le triomphe de Saint-Paul-les-Dax.
    Tout le reste n'est que rêve d'exaltés.
    Quant à Richard en Normandie, il aura le sourire de la crémière, en suce du beurre et du butter is money (vieil adage irlandais).

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    1. Charles, tu viens de me faire le programme des vacances. Ca et quelques massages à passer à qui de droit...

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    2. Au niveau des trapèzes, les massages ?

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    3. Pas que... Même si je fais parfois l'acrobate...

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  34. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  35. Etonnant les contrastes, entre rugby en scandales et rugby en sandales (ou plutôt pieds nus)
    http://www.pachamama-asso.org/portfolio/rugby-terre-malgache/
    Jeff Tordo (surnommé cheveux !) cité plus haut y est largement impliqué depuis 2005, avec aussi Léon Loppy. Il a également créé une ligne de vêtements "Allez les petits" pour la financer.
    Son lien et son lieu... «Sans critiquer, je ne retrouve pas dans le rugby ce dont j'ai besoin. J'adore toujours ce sport, mais à l'heure où notre société dilue certaines valeurs, j'essaie de les transmettre aux enfants». Wait & see...
    http://www.leparisien.fr/sports/tordo-du-xv-de-france-a-l-humanitaire-12-03-2008-3296130156.php
    (trouvé sur Fenêtre Ovale)

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  36. Gé, plus haut tu parles de subir le Rugbyexit - jolie formule - mais pourquoi ? Dis toi que ce qu'on voit en ce moment en Top chose ce n'est pas le rugby ; plutôt un ersatz, un peu ce que le catch est à la lutte gréco-romaine, un succédané - succès damné - de sport, fabriqué dans les cerveaux de publicitaires et de présidents mégalos . Il ne faut pas blâmer les gens d'aimer ça puisque tout a été fait pour qu'on arrive à ce résultat . De Gaulle te dirait que les "élites sont plus responsables que les braves gens" ou quelque chose d'approchant : voilà !
    Alors le Ritchie tout neuf à peine sorti des mains de masseuses perverses - enfin j'espère pour lui - ça sera le goudron et les plumes vu que vous ne pourrez pas le tondre . Ou alors il faudrait qu'il vous livre les autres ? Genre Tribunal des Flagrants Délires comme le suggère - en gros- Charles - non pas Mongénéral, notre Charlie .

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    1. Gariguette,

      Quand je parlais de RugbyExit, je parlais du nôtre (celui du blog) le jeu pas la parodie de spectacle du Flop 14. Quand j'entends certains joueurs qui te disent après leur pseudo grève. "Lundi, je retourne au boulot" Pour moi, ce n'est pas mon rugby ma passion. Je donnerais tout l'or du monde pour pouvoir y jouer à nouveau enfin dans de bonnes conditions.

      Le rugby/boulot va mourir lui même faute de cons battants (ou cons battus).

      Mais je n'aimerais pas que nous passions à Laporte avec nos passions.

      Et je ne blâme pas les gens d'aimer l'ancien FLOP 14. Je me blâme, moi, d'avoir aimé et de pas avoir vu que cela devenait un travail comme un autre. Des OS2 des clubs.

      Ce mot élite me gave, les élites, c'est toi, c'est moi, c'est nous. Ce n'est qu'un mot qui excuse, pour se rendre victime.

      Je suis coupable et responsable de n'avoir rien vu. Je suis coupable et responsable de m'être gavé de cet ersatz et de n'avoir pas vu la dérive. Je suis coupable et responsable d'avoir laissé Guazini reprendre le SF (et d'avoir payé pour le voir) alors que mon beau frère un vrai passionné de rugby, un entraineur hors pair qui faisait des km pour entrainer des jeunes, m'a dit que c'était une dérive et que cela allait nous envoyer nous rugbymen dans le mur.

      Et je rigolais en lui disant "les temps changent"

      https://www.youtube.com/watch?v=FIZGNAF1j00

      Je me moquais de lui alors que c'était un véritable passionné. Et je vois où cela a mené.

      Mais je suis optimiste parce tu existes Gariguette, parce ton sens aigu du bon article, de la preuve aiguillonne ma pauvre intelligence moi, le stupide. Et surtout que tous les personnes de ce blog me donnent une volonté d'espérer et que je ne suis pas le seul à vouloir changer.

      VIva la rêve evolution

      Le Gé

      Merci pour ma nouvelle mobilisation

      "Tous les jours, il faut lutter pour que cet amour de l'humanité vivante se transforme en gestes concrets, en gestes qui servent d'exemple et qui mobilisent" Le Che le vrai.


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  37. Je pense faire un petit tour au pays en Juin/Juillet,sur on va le boire ce p'tit café.
    En attendant la bizz à tous de Pretoria, fait bô 😊
    Allez, samedi, Ellis Park ( si je trouve un billet !)

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  38. Richie a mis en route une riche idée, ce blog nous fait parler et brasser des idées. Beaucoup d'entre nous ont un passé qui mérite le respect. Peut-être avez vous constaté que nos enfants sont moins engagés que nous ne le faisions à leur âge. Nous avions dans les clubs des gens sans diplômes qui nous accompagnaient avec leurs tripes et leur coeur. Le monde a changé mais rien ne sert de désespérer. Il faut d'autres idées certainement mais pour faire avancer les gens c'est toujours le même remède qui fonctionne: les prendre par la main, les accompagner pour qu'ils voient et croient ce qui est bien pour eux, de temps en temps les bousculer histoire de leur montrer qu'on les aime vraiment. On m'a un jour dégoûté de le faire au rugby,(comme quoi avant ce n'était pas mieux que maintenant) alors je le fais au golf et je vous le dis cela fait quelques heureux. La PGA et la FFG ne sont pas très contents, mais ils ne peuvent rien sans perdre des clients (les Fédérations ont besoin de licences en plus des subventions et autres retombées de la FDJ ou des ligues professionnelles)
    Maintenant avec les diplômes (qui ne sont pas toujours gages de compétences) et la sécurité pour entrer dans les vestiaires l'engagement est devenu trop important, à la limite déprimant pour les amateurs éclairés. Du coup,peu de monde pour faire jouer les enfants et encore plus les grands. Le bénévolat n'est plus ce qu'il était. Tout est a réinventer, sans révolution mais beaucoup de volonté. Je suis sûr que dans un village des choses magnifiques existent, qu'un comité est organisé mieux que ses voisins. Prendre exemple et le faire prospérer servirait l'intérêt général. Dans le chaos faire des choses simples .
    Si La FFR et la LNR sont incapables de coopérer pour sortir du marasme actuel, tout n'est pas perdu si nous savons mettre nos pensées dans les journaux pour faire beaucoup de bruit.
    Nous pourrions faire une lettre ouverte à M. Le Président et à ses administrateurs (j'allais écrire complices) pour l'engueuler s'il le faut et lui donner des idées. Tout ce que nous disons ici avec un brin d'humour est affaire de bon sens, rien de révolutionnaire. On voudrait que le rugby ait un sens, qu'il s'engage sur une voie et la suive un moment au lieu de changer d'idée suivant d'où vient le vent.
    Vous avez raison, il ne faut plus se laisser faire ou raconter des histoires, notre République en pâtit. Les juges mettent des dossiers de prévenus dans les journaux, pourquoi pas nous?
    Un papier bien ficelé passé à RMC (un talonneur en serait content), L'Equipe ou les journaux spécialisés, encore à D. Herrero ou JM Aguirre... , pourrait donner envie aux éditorialistes, les encourager à exercer un peu plus fort leur métier. La force de l'écriture est toujours vivace, cela changerait des débats qui ne se terminent jamais ou qui sont finis avant de commencer (cf. les présentes présidentielles). Disons leur franchement d'arrêter de nous prendre pour des cons.
    Si les journaux ne veulent pas prendre nos papiers alors soyons modernes, utilisons les réseaux sociaux. On est sollicité pour les abeilles et contre Monsanto... Personnellement je peux mobiliser de nombreux amis, je vous dirai comment à Treignac. Si chacun d'entre nous peut en faire autant, cela fera quelques voix pour empêcher de dormir les gens de la FFR. Je veux bien faire le secrétariat.
    Montrons que nous sommes sans doute responsables de ce qui est arrivé, mais que maintenant c'est terminé, on veut un rugby moderne mais qui a un intérêt.

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  39. Sergio, ravi d'avoir des nouvelles de Tordo, qui n'occupe pas dans nos mémoires la place qu'il mérite.
    Gariguette, montre ton autorisation à citer le Général !
    Richard, envoie des chroniques normandes ! Genre "Il faut sauver le soldat Novès", "J'en ai marre de faire tapisserie", "De Calvo à Calva', "L'an prochain, j'vais au Touquet".

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    1. Moi, général De Gaulle, j'entreprends ici, sur ce blog, cette tâche nationale.

      J'invite tous les rugbymen français de terre, de mer et de l'air, à pied, à cheval et en voiture ; j'invite les ingénieurs et les ouvriers français spécialistes de l'évitement et de l'intelligence situationnelle qui se trouvent en territoire footeux ou qui pourraient s'y trouver, à se réunir à moi. J'invite les chefs, les soldats, les marins, et leurs épouses où qu'ils se trouvent actuellement, à se mettre en rapport avec moi. J'invite tous les Français qui veulent rester libres à m'écouter et à me suivre sur tous les stades .

      Vive le rugby libre dans l'honneur et dans l'indépendance !

      PS : j'autorise Gariguette à me citer en tous lieux car tel est mon bon plaisir .

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    2. Merci Charles mais ce fut un plaisir à faire tant la phrase d'origine est belle et fluide ; j'étais partie pour plaisanter et me suis retrouvée toute bête devant mon clavier avec les larmes aux yeux .

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    3. ici l ombre
      les blogueurs parlent aux blogueurs
      le croupier de Gaillac perd la boule
      SIMON n est pas un saint
      je repete
      PAUL pote
      l etang dard de FREDERIC est leve
      les hauts seront ferres
      ici l ombre la resistance continue

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  40. Ritchie, j'apprends qu’Édouard Bineau et consort (Texier etc.) seront à Palaiseau, Espace Salvador Allende, le 16 juin à 21 h 00.
    C'est loin, mais c'est bien.
    A le réflexion, c'est souvent bien quand c'est loin...

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    1. Je pourrais me contenter de songer "après tout, un p'tit message personnel, c'est pas interdit", mais les réac' laissent entendre que je suis le seul être humain depuis l'appel du 18-Juin à ne pas comprendre de quoi tu parles. Peux-tu sous-titrer ?

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    2. Juste entendu cette information dans l'émission, "BanZZaï" de Nathalie Piolé entre 19 et 20 heures sur France Musique. Comme Ritchie est jazzman et qu'il habite Palaiseau....

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    3. Ça se tente
      Je t heberge
      Appelle moi

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  41. Deux ans sur Concussion,sont pas un peu lents, tes protégés ?
    Sinon, un film qui utiliserait le prisme du Rugby pour dénoncer les égarements de notre société, pourquoi pas.
    A condition tout de même de ne pas se rugbymicrocosmer,hein, sinon on à Guillard sous la main.
    Allez, Ken Loach, qui d'autre ?

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    1. C'est pas les mêmes ! C'est deux fournées successives ! Pfff ...

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    2. Tu pourrais essayer de les pétrir différemment en déplaçant le frontal sans lobotomie avec "beauté cachée" ou "la légende de Bagger Vance" ; "ennemi d'Etat" restant du domaine de la fable excentrique sans morale éducative exploitable .

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  42. C'est marrant de voir que le Foot se retrouve comme une poule avec un couteau en ayant voulu se mettre au niveau du Rugby avec cette histoire de vidéo...Gag.
    Le mécanisme froid du passé mort et déjà figé, sous couvert de vérité -relire "La Réalité de la Réalité" de Paul Watzlawick- ne fait pas bon ménage avec la chair fraîche et fragile du sensible vivant.
    Toute la volonté de Michel Platini, contre, il faut le rappeler, l'utilisation de caméras pour "scientifiser" le jeu, a pris réellement son sens hier soir.
    Sur ce point, au moins, le rugby a, malheureusement, bien plus qu'une longueur d'avance.

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  43. Pour les épouses des marins, fô un volontaire ?
    Allez z'enfants

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  44. Mars 2017, ce matin je viens de mettre délicatement ma dernière paire de chaussettes de rugby à la poubelle.
    Oh, elles n'étaient pas de première jeunesse, + de trous aux talons que de tissu, des élastocs -qui longtemps les avaient tenu toutes fières et droites en-dessous des genoux- distendus comme les ligaments d'un talon trapéziste, des couleurs beaucoup beaucoup passées, mais c'étaient mes chaussettes aux couleurs de mon cœur.
    L'étaient rouge et noir les donzelles, rayées ce qu'il faut pour que les braillards de la main courante me voient courir deux fois plus vite que la réalité. Longtemps je les préparais le samedi soir, avec le reste des joyaux, pliées avec application, pour qu'elles se préparent à la joute dominicale. Je les glissais dans la paire de crampons cirée-astiquée-lacée, elles restaient là jusqu'au dimanche, jour de récréation.
    Alors, selon la partie, elles sortaient s'ennivrer de courses folles, accompagnaient les coups de saton dans la béchigue, souffraient lorsqu'un adversaire jaloux de ses reflets lui titillaient le cortex de ses crampons méchants. Parfois aussi, surtout vers la fin des rencontres, elles se repliaient sur les chaussures pour souffler un peu et redonner à la jambe un peu de fraîcheur bienvenue, avant que de remonter en ligne illico pour un dernier assaut, une dernière course, une ultime contre-attaque.
    Je les avais eu pour un noêl, en même temps qu'une paire de crampons et un ballon de ce rugby d'avant en cuir de chez cuir, 25 décembre à Noisy-le-sec, de la neige, Nini qu'était encore un minot et pensait que la vie était un grand terrain de jeu, ni une ni deux direction le stade, en bas du fort, pour une partie de ballon, et puis vous savez comment c'est les miracles de noêl, quelques gitans d'un camp d'à-côté qui traînaillaient par là (migrants et gens du voyage de toute éternité, les offusqués du jour et sensibles du nazillon type Max le rose sont de bien pôvres gens) arrivent, je pense illico qu'ils vont me piquer mon ballon -pauvre Nini encore empli des discours d'ici et de là- et ce fut l'une des plus belles parties de rugby disputé, des courses et des arabesques à s'ennivrer, des coups de pied dans le cuir pour l'apprendre, le sentir, des passes et des passes, cuir d'échange, de partage, courir, tomber, jouer, comme leur camp était dans la direction de chez moi, on est rentré ensemble, et puis salut, jamais revu ni l'un ni l'autre, un ballon et des individus, c'est de ce jour vraiment que j'airessenti l'humain de la dimension de l'ovale....... A suivre !!!

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  45. ........... ça suit !!!
    Alors voilà, les chaussettes parties, après les maillots, shorts, survêt, donnés ou perdus dans mes errances ovales, il reste les souvenirs, les amis, les rencontres, tous ces matchs disputés, ces 3° mi-temps partagées, ce mouvement des saisons qui te rythment la vie, le cœur à marée haute et ce rouge et ce noir gravé à toujours en toi, c'est pas rien.
    Ces chaussettes elles en ont vu des trucs, elles ont foulé les pelouses d'honneur d'Ile de France en long en large et en travers, au gré des vagues de jeu, elles sont revenues froissées des joutes à Chevreuse ou contre Finances, Massif-Central, Savigny, Aubergenville et tant d'autres places fortes, mais Ni abandon ni ingratitude, l'objet n'est rien.
    L'important est ce que le rugby m'a apporté, ce rouge et ce noir imprimés en moi, c'est la vie, la rencontre avec un éducateur formidable (Mr Léon pout tout vous dire), la rencontre avec des jeunes et des adultes tous avides de consommer la vie, de la partager, à-travers ce jeu trouver des liens, des lieux, les terrains communion des appétits du collectif, en-dehors prolongation des instants de vie, pour la vie des amitiés, au gré des voyages et d'autres rencontres perdre de vue les uns et rencontrer les autres.
    50 ans après ce noêl à Noisy-le-sec, j'ai toujours l'amour demon sport, j'espère et je souhaite aux mômes d'aujourd'hui cet amour en eux, cette passion.
    Pffffffffffff ..... Quand on s'laisse aller, hein !!!!!

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  46. Pour Gariguette voilà ce que j'aurai choisi

    "Nous sommes ici. Nous sommes ici chez nous dans ce blog levé, debout pour se libérer et qui a su le faire de ses mains et son clavier. Non, nous ne dissimulerons pas cette émotion profonde et sacrée. Il y a là des minutes, nous le sentons tous, qui dépassent chacune de nos pauvres vies. Rugby, Rugby outragé, Rugby brisé, Rugby martyrisé mais grâce à Treignac bientôt Rugby libéré ! Libéré par lui-même, libéré par ses vrais joueurs avec le concours des blogueurs de côté ouvert , avec l'appui et le concours du monde de ces amateurs tout entier : c'est-à-dire du rugby qui se bat. C'est-à-dire du rugby, du vrai Rugby, du rugby éternel."

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    1. je crois qu'ils vont nous enfermer le Gé mais on s'en fout on va bien rigoler !!

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    2. c'est l'essentiel, je suis fou et je le revendique. Fou de ce jeu, de ce blog.

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  47. C'est bien.
    Et c'est bien de se laisser aller de temps en temps.

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  48. et en plus long même

    Pourquoi voulez-vous que nous dissimulions l'émotion qui nous étreint tous, femmes et hommes, qui sommes ici dans ce blog, chez nous, debout pour se libérer et qui a su le faire de ses mains et de son clavier.

    Non ! nous ne dissimulerons pas cette émotion profonde et sacrée. Il y a là des minutes qui dépassent chacune de nos pauvres vies.

    Rugby, Rugby outragé, Rugby brisé, Rugby martyrisé mais grâce à Treignac bientôt Rugby libéré ! Libéré par lui-même, libéré par ses vrais joueurs avec le concours des blogueurs de côté ouvert , avec l'appui et le concours du monde de ces amateurs tout entier : c'est-à-dire du rugby qui se bat. C'est-à-dire du rugby, du vrai Rugby, du rugby éternel."

    Eh bien ! puisque les mécènes financiers qui tenaient Notre Rugby commencent à capituler par nos mains, le vrai rugby rentre enfin dans les clubs, chez lui. Il y rentre exsangue, mais bien résolu. Il y rentre, éclairée par l'immense leçon, mais plus certain que jamais, de ses devoirs et de ses droits.

    Je dis d'abord de ses devoirs, et je les résumerai tous en disant que, pour le moment, il s'agit de devoirs de guerre. L'ennemi chancelle mais il n'est pas encore battu. Il reste sur notre terrain. Il ne suffira même pas que nous l'ayons, avec le concours de nos chers et admirables alliés, chassé de chez nous pour que nous nous tenions pour satisfaits après ce qui s'est passé.
    Nous voulons entrer sur son territoire comme il se doit, en vainqueurs. C'est pour cela que l'avant-garde française est entrée dans le top 14 à coups de blog. C'est pour cela que la grande armée de Treignac a débarqué dans le rugby ! et remonte rapidement la vallée des vrais amateurs passionnés. C'est pour cela que nos braves et chères forces de l'intérieur vont s'armer d'armes modernes. C'est pour cette revanche et cette justice, que nous continuerons de nous battre jusqu'au dernier jour, jusqu'au jour de la victoire totale et complète. Ce devoir de guerre, toutes les femmes et les hommes qui sont ici et tous ceux qui nous entendent en France savent qu'il exige l'unité nationale du rugby. Nous autres, qui aurons vécu les plus grandes heures de notre Histoire, nous n'avons pas à vouloir autre chose que de nous montrer, jusqu'à la fin, dignes du rugby. Vive le rugby !

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  49. J'ai toujours les chaussettes, mais j'ai plus les jambes.

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  50. Pour reprendre l'essai de la vidéo dans le foot et l'alimentation polémiste plutôt calamiteuse y/c. par l'Equipe TV (désolé), perso ça montre surtout (pour le coup) que les espagnols jouent mieux le hors jeu que les français et c'est pas d'aujourd'hui... Au travers les complaintes personne semble l'avoir remarquer.

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    1. Bon. Ben, pour moi, ce sera un Perrier citron avec un Aspegic 1000.

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    2. Bon. Ben, pour moi, ce sera un Perrier citron avec un Aspegic 1000.

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  52. De Gaulle est tendance en ce moment ... les Fillonistes font criculer une Une de l'Aurore disant que Tante Yvonne avait touché un salaire quand ils étaient à Londres ...
    Aucun rapport avec la Madeleine de Nini et ses chaussettes , texte émouvant .... ou alors si au sens où c'est très nettement en dessous des chaussettes
    On touche le fond du fond

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    1. T'en veux encore ? Allez, un lait-fraise à celui qui trouve l'auteur ( le vrai) :"Dans notre France moderne, qu’est-ce donc que le nouveau Rugby ? C’est un grand acte de confiance. L'instituer, c’est proclamer que des millions d’hommes sauront tracer eux-mêmes la règle commune de leur action ; qu’ils sauront concilier la liberté et la loi, le mouvement et l’ordre ; qu’ils sauront se combattre sans se déchirer ; que leurs divisions n’iront pas jusqu’à une fureur chronique de guerre civile, et qu’ils ne chercheront jamais dans une dictature même passagère une trêve funeste et un lâche repos. Instituer le nouveau Rugby, c’est proclamer que les citoyens des grandes nations modernes, obligés de suffire par un travail constant aux nécessités de la vie privée et domestique, auront cependant assez de temps et de liberté d’esprit pour s’occuper de la chose commune. Et si ce Rugby surgit dans un monde anarchique encore, c’est d’assurer qu’il s’adaptera aux conditions compliquées de la vie internationale de World Rugby sans entreprendre sur l’évolution plus lente des peuples, mais sans rien abandonner de sa fierté juste et sans atténuer l’éclat de son principe."

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    2. Karl Marx
      De l'Internationale Rugby Bordes

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    3. Pierre-Yves Revol, du Castres Olympique ?

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    4. Jean Jaurès, du Castres Internationale.
      Bon j'ai l'intégrale de ses discours à la maison. Alors forcément, quand ça commence par "c'est in grand acte de confiance"...
      Mais nous c'est la république des copains et des coquins.

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    5. Le lait-fraise, bien frais, hein, s'il te plait, Sylvie...

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    6. Non ce n'est pas Karl, ni Pierre-Yves ... hé ! hé ! hé !

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    7. Ben oui c'est Jean Jaurès discours à la jeunesse à Albi ... je ne sais pas pourquoi mais cette ville m'attire ... Bravo Ritchie !

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    8. Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
      Sans doute parce que c'est une belle bande de brêles.

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    9. Oui notre monsieur, oui notre bon maitre.
      Et oui, Raoul, l'a été acquitté et en plus s'appelait Villain ! Allez passe moi un gode de vin...

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    10. oui Sylvie, Albi... bien plus beau que Montauban, et pourtant suis d'ici

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  53. Sinon, moins politique la pensée d'Edgard Morin : Je me demande si le progrès est vraiment progressiste... S'il est inévitable, irrémédiable, tout gain de progrès induit une perte. Le progrès peut être anti progressiste.
    Le progrès, c'est quand le "je" s'épanouit dans le "nous". Nous avons besoin d'un humanisme régénéré. Adaptation ovale in fine...

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  54. " la clé pour Toulon c'est de priver Clermont de ballons ". Fallait y penser quand même ! Ni Jaurès , ni Karl n'auraient eu une aussi une phrase aussi percutante , aussi définitive
    Révol peut être ...

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  55. T'es dur, François, c'est pas faux non plus et pis ça carbure dans les deux sens :la clé pour ballon c'est priver Clermont de Toulon, heu, non, priver la clé de Toulon, c'est pas ça non plus, bon laisse tomber.
    Sinon, le premier qui rencontre M'sieur Morin, faudra le renforcer un peu sur la pensée du sage normand:
    "Le progrès c'est comme le camenbert, c'est pas toujours bien fait, mais des fois c'est vachement bon"
    Allez, ainsi parlait zanlouthoustra.

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    1. Oui un peu ... mais tu avoueras ...
      allez profites bien de l'AS Zanlousoustra , très SA d'ailleurs ce surnom

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  56. Hé les mecs (et elle, la petite bizarre), j'avais un pote qui, dans ces cas là, se tapait une goulée d'Hépatoum. Devriez z'ezayer.
    SGDG : le lendemain il redisait des conneries... Un pote, quoi.

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    1. Que de souvenirs avec l'Hepatoum ....
      " la clé pour Clermont c'est de savoir jouer sans ballon "

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  57. "un vrai lieu, un faux lien"
    une seule question mérite d'être posée et peut faire problème: la spécificité du rugby. Qu'est-ce qui peut vraiment le différencier désormais? Entre le rugby à sept (mobile), le rugby à treize (percussion dans les axes sans fixation) et le football américain (combinatoire et spécialisation), le rugby à quinze a-t-il encore sa place ? Ce qui fait sa propriété à savoir les mêlées et les touches ne devient-elle pas un obstacle à sa transformation en spectacle retransmis ? On le voit, c'est l'identité du jeu qui se trouve contestée. On comprend que l'on puisse s'interroger sur sa survie et sur notre participation ... Robert Damien, 17.12.2005; Professeur de philosophie et entraîneur du CS Lons le Saunier au moment de cet article .... Stupéfiant de lire que 12 ans plus tard, nous sommes au cœur du problème ! Avait-il lu "Jaurès" ? D'ailleurs aujourd'hui avons nous un goût prononcé pour la lecture ? Point de rêves dans ce domaine, comme le rugby, comme les traditions, cela se transmet ou non de génération en génération ... de voir ses grands parents ou parents ou amis lire fait, à mon sens, qu'un jour le désir frustré de ne pas avoir lu s'exprime par un passage à l'acte : dévorer des auteurs, lire tout et rien (du Midol à Socrate en passant par Jaurès pour les plus adeptes), le tout dans un bon fauteuil, un bon hamac ou un endroit fétiche ou l'on se retrouve face à ses interrogations ! Un vrai lieu quoi, comme le stade pour les culottes courtes que nous fûmes .. cet endroit magique ou plus rien ne compte que les copains, le ballon et le jeu et parfois l'arbitre ! Le stade est un lieu magique ou nous construisons inconsciemment notre physique, notre mental, notre faconde à s'adapter aux situations, à communiquer et à s'affirmer au sein d'un troupeau ! Sommes nous s^r, voir certain,qu'aujourd'hui ces fondamentaux sont respectés voir partagés par l'ensemble des intervenants du ballon ovale ? Eh bien, je dis non ! la faute à un"faux lien" oui ! le lien qui n'existe plus parce qu'on n'a plus cette curiosité, cette culture et cette sagesse de prendre du recul par rapport à ce que l'on fait. Chacun a sa vérité, la cultive pour son image personnelle mais ne restitue rien pour les autres. Vous l'avez compris l'égoisme ruine le rugby. On le voit tous les jours, encore ce soir BO/USAP, au lieu de cadrer et de donner le ballon, on veut y aller tout seul à l'essai ! La faute à qui ? Aux béni oui-ouis qui n'ont pas su lire, décoder les capacités de chacun parce qu'ils sont trop technique et pas assez littéraire. Aujourd'hui pour faire médecine il faut un bac scientifique, jadis un bon littéraire pouvait réussir en médecine ... mais combien d'autres exemples pourrait on citer ? Effectivement, les affres du monde moderne (internet, google, smartphones, etc.) font croire qu'on est plus intelligent qu'avant ! Erreur fondamentale car on ne possède pas les bases ! La faute à qui ? La faute à Kiki !!! Vaste débat philosophique ou probablement "la raison du plus fort sera toujours la meilleure" sans pour autant connaître l'auteur voir ses acolytes (La Racine Boileau de La Fontaine). Même l'Hépatoum qui a des vertus purgatives (faites le plein de bouteilles pour Treiganc) pour ceux qui font des calculs gastronomiques et qui se rappellent à son bon souvenir, n'arrivera pas à faire digérer ce qui aujourd'hui parait superfétatoire de savoir lire et de comprendre ! Comme quoi tout ne vient pas du gosier hélas ! En filigramme de "de Gaulle" et non de "Gaule" ou de coqs gaulois, je crois que l'almagame à l'histoire est un "faux lien" mais un clin d'oeil source de confusion car la perception est individuelle mais devient collective quand il s'agit de jouer à XV sur un pré symbole d'un "vrai lieu" de camaraderie !

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    1. D'où, le progrès, c'est quand le "je" s'épanouit dans le "nous", prend toute sa valeur.
      Me rappelle de mon 1er entraineur en minimes (par la suite en nationale B de l'époque) qui voyait rouge lorsque le mec gardait le ballon sur un surnombre. L'était capable de pas te faire jouer le match suivant.

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  58. Je vois que Côté Ouvert prend de la hauteur et le meilleur des auteurs. Un plaisir de vous lire.

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    1. Mais quant à rédiger une lettre ouverte à la FFR et à la LNR pour leur faire part de notre ire, je ne pense pas que ce soit la vocation de ce blog. Même si c'est tentant. A voir à Treignac.

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  59. Partage le dernier papier de Tautor, si « le stade est un lieu magique ou nous construisons inconsciemment notre physique, notre mental, notre faconde à s'adapter aux situations, à communiquer et à s'affirmer au sein d'un troupeau », je pense aussi qu'aujourd'hui tous ces fondamentaux sont loin d'être partagés par l'ensemble des intervenants du ballon ovale. Sans doute un peu de tout ce que nous énumère Tautor, l'époque, les faux-semblants, l'inculture généralisée liée au développement de techniques qui te rendent tout facile sans réflexion, et qui donc au final t'abêtissent et t'idiotisent. Individualisme forcené, tuer l'autre, le voisin, le concurrent, l'étranger.
    Et dans notre rugby, les mêmes comportements, pourquoi serait-ce différent après tout, donc viennent s'amalgamer dans l'ovale les modernes, dont l'histoire et les traditions de l'ovale sont le dernier des derniers soucis, rugby escalier pour se montrer, estrade pour pérorer, affaires pour s'enrichir, se faire élire, culture de l'égo à donf.
    "Faux lien" ??? oui sans doute, on enterre le collectif, vive l'individualisme et l'image personnelle, les autres seulement là pour te faire briller, l'esbroufe en bandoulière et l'égoisme en étendard, tout est en surface, illusion du spectacle mis en scène par les apprentis sorciers de la com', pas de travail sur la technique individuelle comme collective, schémas de « non-jeu » sclérosés, de « je » magnifiés, z'ont pas les bases, ignorent les fondamentaux, le cad-déb une légende sans doute, la 3° mi-temps une hérésie, les anciens de vieux réacs nostalgiques et dépassés, pas branchés sur l'époque.
    Je pense de plus en plus que le rugby pro finira par n'intéresser que les adeptes de télé-réalité, avides de spectacles, que les règles seront adaptées pour ce spectacle, le rugby là-dedans jeté aux oubliettes, rugby que de nom !!!!!
    Alors il restera toujours le rugby de terroir, de clubs, d'associations, de terrain et de comptoir, mais plus de passerelle, plus de lien, plus de partage entre deux mondes qui s'éloigent inexorablement, et j'ose dire pour le plus grand bien de ce sport de vie.

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  60. Puisqu'il semble que l'on soit dans une période de citation, je vais faire passer la mienne, tirée du dernier Télérama et de la chronique de Fabienne Pascaud, la Directrice de rédaction à propos de la Culture, dont le Rugby fait, à mon avis, bien parti:
    -"....Nos présidents ne comprennent tragiquement pas que, dans notre monde (notre jeu?) déboussolé, le <>, le <>, l'<> apportent plus de réflexions et de solutions que le <>, l'<> et le <>. Aux idées forces sur la société (le rugby?) de demain, son éducation, ses espoirs, ils privilégient les problèmes politiciens immédiats de conquête de pouvoir."...

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  61. ??? Des mots ont disparus ?:
    -Le penser, le regarder, l'écouter...
    -Le dépenser, l'agir et le communiquer...

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    1. Dommage ! Tu romps le voile, & me rappelles l'assertion d'Hégel selon qui "l'Histoire se répète toujours" sur laquelle Karl renchérit malicieusement "une fois dans le tragique, une fois dans le grotesque", bien mis en exergue par cette gente dame ... un peu comme les 2 sens du mot faconde dont aucun de ceux qui s'en inspirent ici ne semblent mesurer chacun dans leur registre la portée accentuée .

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  62. un parallele entre rugby pro et notre graal amateur
    que de ressemblances entre le commerce de proximite et la grande distribution
    le geant puis le super l hyper
    ont devore l epicerie LECLERC AUCHAN RACING RC toulon y consorts que des gloutons a nous de semer de petits cailloux pour retrouver les pres d antan ( en emporte les vains)

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    1. Il est clair que les champs des rats sont trop longs. Autre parallèle, il a bien fallu passer de la quantité à la qualité en passant par la baisse des rendements et maintenant la culture bio raisonnée de la vigne. Entre grosses écuries et producteurs indépendants tout le monde y trouve globalement son compte. Autant emporter les bons vins.

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    2. C'est surtout un problème de pognon et de mobilisation ; Il faut rassembler beaucoup de fonds pour former des cliques.

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  63. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  64. Eh bien mes mignons, ça a été long mais on y vient ! (pour la dérisoirement faible influence salvatrice que j'exerce, je pourrais m'abstenir d'un ton bêtement moqueur...).
    Quand j'vous dis que nous avons le rugby que nous méritons !
    Faut arrêter les déclarations incantatoires sur ce que devrait être ce sport. Faut plutôt se pencher sur ce que nous devrions être.
    Faut se demander pourquoi nos tragédies intimes sont inconnues dans les pays où l'on demeure fier de son équipe nationale (pas qu'en NZ, même en Scotland), faut se demander ensuite pourquoi nous faisons un transfert collectif de nos frustrations.
    Il y a autour de moi (quartier, relations, parents) des bacheliers et des bac + qui n'ont jamais entendu prononcer le nom de Philippe Auguste, qui ne savent pourquoi Rabelais est célèbre, qui croient que 1515 c'est Austerlitz, estiment que Mitterrand a été président avant de Gaulle et ne peuvent dire qui a inventé le téléphone, la machine à vapeur (plusieurs réponses) ou, a fortiori, l'automobile ou la machine à tisser. En revanche, au bout de trois notes, reconnaissent Nabila, Shakira et Tagada. Ce ne sont pas des exemples, mais les questions que l'enfoiré qui vous parle leur a effectivement posées.
    Alors si Bastareaud ou Maestri ne savent pas faire une passe... Comparativement rien à foutre. Parce qu'il ne s'agit que de conséquences lointaines, pas de causes réelles. Parce que ces p...de valeurs ne sont pas l'apanage d'un jeu de balle, mais d'une société dans sa globalité.
    Reste que je suis convaincu qu'un canard sans tête, individuellement ou en troupeau, rabaisse un pays aussi sûrement qu'il se rabaisse lui-même.
    Nous ne sommes pas le pays du mauvais rugby, nous sommes le pays du somnifère et du mal au dos, de la jérémiade et de la stérile nostalgie (j'ai bien dit "stérile").
    Si j'étais un polémiste (mais vous savez que ce n'est pas mon genre), j'évoquerais l'incroyable vacuité de la campagne politique en cours. Mais, des fois que parmi vous y aurait des fans de Macron je m'abstiens. (Macron, exemple pour déconner).
    Et vous voudriez qu'au mitan de ce tableau tangentiellement esquissé, dans quelque village si bien caché comme les aimait Trenet, survivent des schtroumpfs illuminés à la vue d'un objet ovale ! Faut relire Voltaire.
    La réalité - dites-moi si j'exagère - est que les journalistes anglo-saxonne des deux hémisphères accordent davantage de place en 2017 aux déboires de l'Italie qu'aux errements de la France. Les ayant un peu pratiqués, je puis dire que ce n'est de leur part ignorance ou parti-pris, mais mépris. Et s'ils n'avaient pas tout-à-fait tort ?
    Vous me direz, cartésiens comme je vous connais, que lier le rang de la France parmi les puissances mondiales et celui dans la hiérarchie quinziste est tiré par les cheveux. Que la culture générale n'est qu'un paramètre parmi tant d'autres. Autant dire que la roue tourne et qu'au XXIIIème siècle l'Espagne retrouvera sa splendeur.
    Au lendemain de la Guerre Mondiale n° 2, la France, IV et Vème Républiques confondues, suscita Bombard, Cousteau, Tazieff, Herzog, Tabarly et beaucoup d'autres, dont les records sur rail, le paquebot France et Concorde, pour refaire flotter un drapeau tombé. Crauste, parmi quelques autres cracks, reçut la Légion d'Honneur. Franchement, l'avenir du pick and go des golgoths va-t-il figurer au programme des candidats ?

    PS. Z'avez vu, j'ai pas parlé de fric.

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    1. Que-oi ? Sous-entendrais tu que la France ne serait pas le centre du monde ? Même que c'est pas vrai, t'as qu'à prendre la carte du monde et tu verras bien qu'on est toujours pile-poil au milieu alors hein ...😍 Bon c'est vrai qu'il y a pas mal de feignants mais en dépit de la paresse, vive la France ! 😈

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  65. Faudrait arrêter un peu de chialer la bouche pleine aussi ,et conchier tous les leaders d'opinion,boufeurs d'espoir et autres marchands de peur.
    Le bonheur,l'optimiste c'est comme la passe sur un pas, ça se travaille.
    Suis actuellement dans un pays qui aurait bien plus que nous le droit de se plaindre, et qui transpire l'espoir et la joie de vivre.
    Tu vas pas me croire,Charly, mais (même pour le journaliste de langue rosbif local),la France ça reste une référence.
    Quand au gros bateau obsolete et l'avion invendable,suis pas sur qu'ils aient beaucoup servi la cause, hein.
    Allez Chevreuse

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  66. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  67. Hier soir, j'étais fatigué.
    Je suis sorti, quand même...On ne peut pas rester, comme ça, chez soi, lorsque le théâtre du village vous propose, presque gratuitement le Misanthrope. De Molière, cela va de soi...
    Tout se passait assez bien, ma foi, quand, quelques instant après une tirade assez bien réalisée par l'actrice jouant Célimène, le souffleur est subitement sorti de sa boite et s'est mis à stopper le déroulement de la scène 3 de l'Acte 5 sous le prétexte que, à la scène précédente, Oronte avait oublié d'intervenir entre deux déroulés d'Alceste. Donc, stop et rebelote...!
    Que voulez-vous, la vérité, la justice avant tout, n'est-ce pas?
    On ne doit pas transiger avec les faits, la réalité....
    Alors, machine arrière...On reprend à la scène 2, Acte 5. Et rebelote.
    Toute l'assemblée était tendue vers cette perfection, cette justesse exigée par...Par quoi, au fait?
    Je suis rentré chez moi bien plus tard que prévu, perplexe et épuisé.
    Ce soir, je me demande si je vais sortir au Pub aller voir le spectacle de Chanson Française. Des reprises de Philippe Léotard, Jacques Higelin, Mano Solo ... Si jamais les autorités décidaient de contrôler le bon déroulement du concert...
    Bonne soirée, si possible.

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    1. Dans le même ordre d'idée, entendu aujourd"hui ( France Info ? ) un reportage sur des artisans regroupés à Paris : un plisseur, une dame qui fait des perruques pour la série Versailles ( cheveu après cheveu ) , un typographe qui expliquait comment et pourquoi la Bible de Gutenberg est toujours parfaitement lisible après 562 ans etc ... tous obsessionnels du geste juste et du travail bien fait . Les imaginer se contenter de l'à peu près est inconcevable, mais ils doivent être épuisants pour leur entourage .
      En même temps je trouve ça réconfortant qu'il y ait une telle exigence à côté de mon insignifiance et que les deux puissent vivre dans un même pays .

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    2. On pourrait transposer cette exigence au rugby, action litigieuse, ou 2 c 1 mal négocié, arbitrage vidéo, on replace tout le monde idem lancement de jeu, et on rejoue, nouvel échec, on recommence ......... Le diffuseur tout réjoui se frotte les paluches et engrange les bénéfices, les experts soliloquent de plus belle, Clémentine et l'autre font les pompom entre les séquences. Au bout d'un certain nombre d'échecs, on exécute le coach qui leur pas appris la passe, on raccourcit le pingouin qu'aurait quand-même du comprendre (apprendre ?? Sentir ?? ...) par lui-même, et pour terminer en beauté, on termine par un gagne-terrain qui désignera le vainqueur.

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  68. A MON gout
    FIONS nous en sa parole
    LA PEINE nous etreint
    MELANGEONS pas tout
    MA CRON n en bourg
    PS moi aussi j ai pas parle de politique

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  69. Dernière minute les encadrements (tu croirais des maisons de correction les cleubeux) de ASM et RCT annoncent tous les deux, que, tactique oblige et après mûres tergiversations, fourniront pas de ballons pour la rencontre de CE, tant qu'à faire de priver de ballons les adversaires se sont résignés à cette extrémité. Les spectateurs avertis se régalent déjà d'un affrontement, dans lequel enfin, on en viendra de suite à l'essentiel sans se perdre dans la recherche de faire danser l'ovale, m'enfin. Vive le rugby.

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  70. Alors, ce soir y'a polar sur télé et La-Rochelle sur le même écran. Comment qu'on fait ??? Entre un suspens haletant et une énigme trépidante, la trouille de choisir un truc qui va encore m'énervouiller un brin et un machin pas sûr du tout de m'intéresser !!!!!! Z'avez un conseil ????

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    1. pour le polar c'est le majordome qui a fait le coup pour se venger de Lady Godiva qui le payait au lance pierres, alors tu peux regarder La Rochelle tranquille Basile .

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  71. LR surfe en challenge européen... Qu'il puisse mener à bien les 2 tableaux

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    1. Surfe,surfe, c'est vite dit... Les premières vagues, oui. Mais après que ce fut difficile. Maelstrom en deuxième période, récupèré in extremis. Ouf. Gala fin avril à Marcel-Deflandre. Pas sûr que Collazo fasse tourner. Et pourtant. S'il veut préparer Marseille... En tout cas, j'y serai, au Vélodrome. En supporteur. Pour la première fois depuis trente deux ans de journalisme. J'ai acheté mes places. Et vous ?

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    2. J'ai egalement mes places Ritchie en tant que supporter rochelais .J'ai aussi ma place pour la finale ! J'ai manque toutes les finales dacquoises je me prépare au cas ou ...
      Bernard Landais

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    3. Faut organiser quelque chose la veille de la finale sur Paris, donc...

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    4. Ça peut se faire mais un Quinconces marseillais aussi non ? (a défaut de Treignac pour moi)

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  72. Suis pas sûr d'avoir été bien lu et encore moins de m'être bien exprimé.
    - Si la France n'était pas bourrée de potentiel, nous ne serions pas en train de chialer sur son jeu pauvre. Les exemples justement cités par Gariguette concernent l'excellence, un domaine que les pouvoirs publics ignorent.
    - Le France et Concorde ont été construits dans l'intention d'épater. Ce fut une victoire d'ingénieurs et une défaite de commerciaux. Le Norway a gagné de l'argent et l'avion a servi la recherche et l'armée de l'Air. Il aurait trouvé un public si on avait cédé à un élitisme interdit de séjour en France, surtout au départ de Roissy...
    - Il y a davantage de Britanniques en France que de Français en Grande-Bretagne. En revanche, si l'on considère le rapport actifs/retraités, c'est l'inverse.

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    1. c'est le Zoulou qui n'a rien compris Charly, il est trop occupé à observer les laborieuses populations du Cap !

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  73. Puisque nous sommes sur un blog Rugby , le problème de la France c'est sa capacité de rebond
    C'est l'oubli du Rugby des campagnes qui se sentent oubliés et pas reconnus comme ils devraient l'être , cette France la s'énerve et renversé la table pour mettre Laporte
    La France a de superbes infrastructures mais n'est pas liée , le lien est perdu en plus d'un lieu , on se croise sans se voir
    La France a beaucoup de talent mais pas de vision chacun joue sa partition et quand il faut jouer ensemble on a du mal
    Si le France et le Concorde ont donné des chantiers reconnus pour leur capacité à faire de beaux bateaux et avoir Airbus à Toulouse alors célébrons
    Je pourrais continuer longtemps sur ce qui va bien et qui nous remonterait notre self esteem
    Le problème c'est effectivement le lien , qu'est ce qui nous lie plutôt que ce qui nous oppose ou la fabrication de fausses oppositions telle que celle du Rugby amateur et Pro , meme la où il y a un lien naturel on s'arrange pour le rompre , question d'état d'esprit , on aime ne pas être content ...
    Jean Lou je vois bien ce que tu veux dire pour le Pays auquel tu fais référence , j'ai eu la chance de voir des gens formidables agissant sur des fléaux terribles
    Il y en chez nous aussi , ceux qui lève l'index et pas le majeur

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    1. On peut donc dire que la France est le pays des Doigts de l'Homme ?

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    2. On peut le dire et on sera d'accord à mains levées 👏👏👏👏

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    3. Va pas falloir rester à se tourner les pouces 👌👍

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  74. Y a plus qu'à implorer 🙏☝️Vs 🖕

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  75. En levant le doigt "Magister dixit" ... Obéissons non ?

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  76. En attendant la qualif du CAB au moment de l'apéro (sont fous ces programmateurs !!!!), et en libre expression, inspirés du joli texte de Georges Sand à Musset, texte à lire en sautant une ligne à chaque fois, petits essais ovales …............
    Lettre d'un directeur sportif à son président au moment de préparer la prochaine saison : 

    Mon joueur est toujours en train de
    Réviser les lancements de jeu, sans jamais
    Perdre son temps en rigolant avec ses partenaires. Jamais il ne
    Refuse de se refaire une séance vidéo, et malgré cela, il 
    Termine ses exercices dans les temps. Très souvent, il rallonge
    Ses séances pour peaufiner sa forme, parfois même en sautant
    Les phases de récupération. C'est un gars qui n'a absolument aucune 
    Vanité en dépit de ses prestations remarquables et de sa
    Compétence dans le jeu, le genre de joueur de qui on
    Parle en grande estime et respect, le genre de partenaire dont on ne
    Peut se passer. Je crois fermement qu'il est prêt pour la  
    Mutation qu'il demande, considérant tout ce qu'il nous a ap-
    Porte. Le club en sortira grand gagnant à tout point de vue.

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    1. c'est moins cochonou que la lettre de George Sand me semble-t-il ; bel exploit rugbystico- linguistique si avec ça le CAB ne gagne pas ...Bravo Nini !
      Pour rester dans la rigolade, avez-vous repéré et compris les quelques contrepèteries cachées dans mes posts d'hier ? 1er avril oblige ...

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    2. Nini, je me suis régalé ce matin en te lisant. Tu as le samedi facétieux.

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    3. OH OUI j'avais délecté sur les odieuses copulations du pape, pas entrevu les autres !!!!!!! Un indice ???? Y'en a une avec rester à tourner les pouces, non ????

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    4. c'était pas odieuses mais laborieuses ... non rien avec les pouces mais il y a eu en réponse à Allan et Sergio " Il faut rassembler beaucoup de fonds pour former des cliques." je te laisse chercher ... et en réponse à Charly : "c'est vrai qu'il y a pas mal de feignants mais en dépit de la paresse, vive la France ! " le plus difficile c'est de les placer en situation là avec notre Zoulou en SA j'ai pu mettre le Cap, une classique ! ...

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    5. OK OK et vive la fesse nom de d'leu, au diable les apparences, pour la première très polémiste, hein, on la dirait tout droit sorti des albums de la Contesse.
      Ô dieu odieuses ça me plaisait bien.

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    6. Allez une qui traite des problèmes de blessure dans le rugby : Les luxations répétées mènent à la fêlure.
      Prudence les gars !

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  77. Lettre du joueur dont il est question dans le petit texte précédent :

    Mon directeur sportif est incroyable ! Il est toujours en train de
    peaufiner des tactiques dans son bureau avec ténacité, sans jamais
    perdre son temps en rigolant avec ses adjoints. Jamais il ne
    rechigne à aider et encourager ses joueurs, et malgré tout cela il
    mène son projet de jeu à terme. Souvent, il rallonge de beaucoup
    son temps de travail le soir, parfois même en sautant ses moments de repos et de détente. C'est vraiment un coach sans aucune
    suffisance en dépit de son statut de gendre du Président et de sa grande
    compétence dans le domaine du management, le genre de manager
    dont on parle avec grand respect, pas le genre d'individu
    à éviter à tout prix, surtout si l'on considère ses qualités humaines
    sa gestion relationnelle, son sens du dialogue et de l'attachement
    à preuve cette mutation qu'il me propose au bout de seulement 2 mois de contrat. Alors si l'on considère tout ce qu'il apporte dans son environnement
    on voit bien combien tout le monde est content et grand gagnant.

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  78. J'ai lu l'article de Richard sur Toulouse qui va au Munster le petits amis.

    C'est un pamphlet sur l'EDR du ST. Plus de passe, plus de prise d'intervalle. Je lui donne raison.

    Je me demande pourquoi, je ne pense pas que les entraineurs ou la philosophie de jeu ont changé en 10 ans entre Michalack et
    Marchand.

    Alors pourquoi le jeu des jeunes du ST s'est délité. j'avoue ne pas bien comprendre.

    Je vois aussi que l'EDR du ST fait venir beaucoup des jeunes du sud style Maka. est ce la raison, aucune idée.

    SI un spécialiste de la formation pouvait me dire ce qui se passe parce là je suis sec.

    Ce n'est plus jeu de main, jeu de Toulousain. Mais jeu de vilains, jeu de toulousain.

    Je suis vraiment désespéré de voir la pauvreté de style du ST, c'est à pleurer mais cela a commencé déjà du temps de Novès.

    Maintenant je parie juste sur la déculottée que le ST va prendre en Irlande.

    Le Gé très très très triste

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    1. Gérard, le problème de Toulouse, semble-t-il, c'est que personne n'inspire le profond respect au sein du staff. Jean-Ba Elissalde a perdu le vestiaire, Ugo Mola ne parvient pas à maintenir une exigence technique.
      A partir de là...

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    2. Le problème du ST, mais c'est aussi celui de tous les autres clubs, c'est que dans ce monde pro y'a pas un staff "qu'inspire le respect", il peut y avoir ici ou là, sur un temps très court de quelques saisons au maximum, une vraie symbiose des uns et des autres, mais très liée d'abord à la nouveauté des personnages mais ça ne dure pas longtemps, ensuite à la réussite sportive ça peut durer un peu plus, puis inévitablement travaillant quotidiennement, en rivalité avec ses partenaires, en fins de contrats, les joueurs deviennent les pièces essentielles du système, en usent et en abusent, capricent auprès des médias et s'effarouchent auprès des présidents, les seuls vraiment assis sur des sièges éjectables et variables d'ajustement sont les encadrements, dès lors ils sont les boucs émissaires d'évidence. Tout n'est que convergence d'intérêts, comme toutes les lunes de miel affairistes elles n'ont comme destination finale que la victoire du plus fort, et le plus fort au final c'est le patron/président et ses argentiers, et la masse de ses ouvriers qualifiés, les ingénieurs sont pléthore sur le marché.

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    3. peut être lié à un problème financier : difficile de se faire respecter par des types qui gagnent plus que toi non ? mais comme je n'ai aucune idée des salaires respectifs des coachs et des joueurs ce n'est qu'une supputation ( this post is contrepeterie free)

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    4. Richard, Ok avec toi.

      Mais la mauvaise passe du ST a commencé sous Novés et je ne pense pas qu'il ait perdu le respect des joueurs.

      Et comme tu le dis, les gamins qui sortent de l'EDR ne sont pas aussi bons que ceux d'auparavant. Et là, pour le coup, ce n'est pas la faute de Mola ou JBE.

      Je pencherai plus sur le fait de ce que dit Nini, manque de respect total du président sur les anciens joueurs. Style t'es plus bon , tu dégages sans aucune forme de procès.

      Comme c'est du "Struggle" for life. C'est un boulot comme un autre, donc le ST, je m'en moque même si j'ai passé la plupart de mon temps dans son EDR. C'est une hypothèse.

      Je pense aussi que Mola et JBE ne sont pas les bonnes personnes comme Bouscatel d'ailleurs. Mais qui mettre à la place. Aucune idée.

      Il faudrait un changement total de politique et revenir à une équipe essentiellement issue de l'EDR quitte à ne plus jouer pendant quelque temps la coupe d'Europe. Ca ou cette bouillie de rugby, je préfère encore prendre des raclées mais avec des jeunes de l'EDR.

      Pour Gariguette, je ne crois pas que ce soit une question de pognon. Regarde LR, je suis sûr que Vito gagne beaucoup plus que Garbajosa. C'est juste une question de personnalité, Mola n'en a pas.

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    5. Le souci toulousain ne date pas de Mola. Il faut remonter à 2009 concernant la perte d'identité. Trop de jeu au pied, un recrutement de gros bras et de coffres à ballons. Nous évoquions ça sur Lequipe.tv avec Alain Penaud et Judith Soula. Ce qui m'a valu de gros accrochages avec Novès (depuis c'est rentré dans l'ordre) et des insultes sur le net à partir de 2012, quand je suis passé sur lequipe.fr. Et même sur Côte Ouvert. Rappelez-vous le "ménage" qu'il a fallu faire...

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    6. j'ai essayé d'aller voir mais Côté ouvert daté 2012 ça n'existe plus sur le net on t'envoie sur l'Equipe.fr d'aujourd'hui, alors j'ai un peu surfé ( syndrome LR ) et suis tombée sur ceci et je me suis bien marrée http://boucherie-ovalie.org/2011/12/09/richard-escot-passe-sur-le-grill/ ... alors la danse du Limousin je crois que tu n'y couperas pas à Treignac 😃😃😃

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  79. "Le Stade Toulousain vient de prolonger plusieurs jeunes joueurs évoluant au sein de son centre de formation.
    Il s’agit du pilier Hugo Pirlet, du 2ème ligne Alexandre Manukula, du 3ème ligne Bernard Thévenot et du demi d’ouverture Tristan Tedder.
    De plus, l’ouvreur ou centre de Tarbes Baptiste Mouchous va rejoindre le centre de formation du club haut-garonnais."

    Aurons nous une vraie équipe de l'EDR comme je le souhaite suite au prochain numéro

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  80. "Ô Stade"
    les proses engendrent les vers et les vers donnent du verre mais pas de matière ! Le ST n'échappe pas en à la matière aux vers ! Trop d'entités tuent l'identité dans ce club. L'école de rugby prolixe, avec une pépinière de jeunes en devenir et une équipe de formateurs pointue n'est pas écouté à l'étage supérieur. Et pour cause, d'un côté des bénévoles, de l'autre des professionnels plus préoccupés à être élus ou réélus qu'à former une collégiale. Ensuite il y a "les amis du stade" vieille association (1907) propriétaire des lieux et la SASP. Regardez la composition des membres et du bureau et vous comprendrez le schisme actuel. D'abord, il faut être anciens joueurs et serviteurs du club pour être membre, ensuite au fil des générations, la culture a perdu de son essence au profit des résultats financiers. Donc l'âge d'or du ST de ces 20 dernières années a masqué les carences profondes du système ce qui nous vaut les déboires actuels. Comme toute hégémonie, il faut un jour se résoudre à entendre le glas. Pour légitimer l'association, il y a "l'Amicale des Anciens" soutien indéfectible de l'école de rugby dont certains membres sont membres aussi des "Amis du Stade" (il suffit de lire la composition pour comprendre le jeu des chaises musicales). Cette amicale a non seulement le soutien de nombreux sponsors du stade mais aussi l'appui de 300 membres dont beaucoup d'anciens joueurs ... Reste la SASP le bras armé professionnel du ST dont l'hégémonie du Président fait débat en particulier son salaire actuellement ! Car quand tout allait bien, la soupe était bonne et personne ne demandait son reste pour que cela changea. Cela ne va pas sans me rappeler "la cigale et la fourmi" de La Fontaine. "Vous chantiez, j'en suis fort aise: Et bien, dansez maintenant" ! Le départ de GN n'a pas été préparé, lui même ayant eu un oeil légitime sur la Présidence. Le nouveau staff remanié n'a pas la légitimité des parties ce qui explique en partie les résultats. Les joueurs sont sous l'influence de l'école du rugby, de l'association, de l'amicale, des sponsors et de la SASP. Autant dire que pour jouer sereinement, il vaut mieux faire des séances d'hypnose !! Rien ne dit non plus que GN ne revienne pas ..... même s'il n'est inscrit sur aucune liste ce qui est paradoxal ! Comme toute maladie vénérienne quand le ver est dans le fruit difficile de le découvrir sauf quand le fruit est pourri ! Ce ver "rouge et noir" a de beaux jours devant lui !

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  81. Hier soir comme therese une divine apparition m a ravi
    un 9 virevoltant une vitesse de fuseaux impressionante
    associee a des mouvements de bras supersoniques des appuis des jaillissements de la lucidite
    un instant j ai cru avoir enclanche defilement rapide
    c est alors que je decouvris le phenomene RETIERE
    quelle beau filon avec SERIN et DUPONT nous tenons et mortaisons

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  82. Si La Rochelle est qualifié en demie, pas sûr que Brive rejoigne les Rochelais. Bath m'a l'air un cran au-dessus...

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    1. avec Watson, Joseph et l'autre banane c'est pas étonnant non plus ... mais les Brivistes apprennent vite .... chouette match non ? ( j'adore le Rec )

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  83. Je bois vos paroles sur le Stade Toulousain, club dont les vicissitudes me semblent riches d'enseignement à maints égards.
    Ce qui continue de me poser question et que vous n'avez pas (pas encore ?) abordé, c'est ce qui se passe dans la tête de ces jeunes qui se donnent pour but dans la vie de passer leur temps en salle de musculation pour aller péter un jour dans le bide d'alter ego au maillot différent, en attendant la cravate destructrice d'un Pacificain trop gros pour se baisser.
    Ma description est probablement sommaire, mais pas trop fausse. D'autant plus que "le journal des transferts" fait la part belle aux mensurations et fort peu à la qualité rugbystique.
    Donc, je crains que nos contributions n'intéressent que les schnocks dans mon genre et jamais les premiers concernés : ceux qui pratiqueront au sommet demain, par nature piètres lecteurs de surcroît.
    En outre, je doute fort que le remplacement de Bouscatel ou de tel autre dirigeant, à Toulouse comme ailleurs, garantisse quoi que ce soit. Le problème est trop grave et trop profond pour qu'on le dilue dans des détails anecdotiques qui masquent la forêt de nos errements.
    Quelqu'un a dit un jour ici que Toulon - à l'époque au sommet - prenait un mauvais virage parce qu'on connaissait mieux le président que les joueurs. Il touchait là le fond du problème (plutôt un des fonds), en soulignant que ceux qui ne faisaient pas prenaient le pas sur ceux qui faisaient. Exactement la situation d'un pays où les zèbres chargés de la question de l'emploi n'ont jamais travaillé de leur vie en dehors de la fonction publique (j'inclue la banque, évidemment).
    Le rugby n'appartient pas plus aux joueurs qu'il n'appartient aux journalistes lucides ou autres commentateurs ronchons. Le reste...

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