Ce qui nous choque, ce n'est pas l'expansion mais la démesure; non pas la croissance mais l'excès auquel se donne le rugby. A tel point qu'il s'est éloigné, en France, de la base que forme le monde amateur. La loupe qui l'ausculte et le multiplie à l'infini, focale médiatique centrée sur quelques clubs haut de gamme qui sont la propriété de milliardaires, chefs d'entreprises ou sociétés industrielles, fausse nos regards, et c'est bien malheureux.
C'est bien malheureux pour ce sport d'éducation créé pour diffuser auprès d'une jeunesse qui deviendra classe dirigeante dans les pays anglo-saxons et en Argentine des vertus cardinales propres à améliorer l'homme et la société. L'élite des joueurs se compose aujourd'hui de mercenaires et les hommes de devoir qui œuvraient naguère dans l'ombre en s'enorgueillissant de cicatrices portent aujourd'hui plainte comme leur ancien employeur pour atteinte à la santé et négligence coupable.
On n'arrive pas encore à sortir de ces satanés commotions qui nous reviennent en pleine gueule à mesure que les décès, cinq désormais avec un jeune samoan, soit cinq de trop, s'additionnent. Les instances fédérales voudraient nous faire croire qu'elles s'inscrivent dans des statistiques qui n'ont rien d'alarmistes. Mais si le risque zéro n'existe nulle pas, il est de notre devoir de protection d'assurer une pratique qui ne met pas en danger la vie des joueurs comme s'il s'agissait de bétail qu'on mène à l'abattoir à grands coups de pick-and-go, cette plaie à une passe qui aligne les temps de jeu alors qu'il s'agit d'un déni d'action.
Impossible de le cacher : le rugby véhicule désormais une mauvaise image, et seuls les résultats du XV de France peuvent sortir l'ovale français de la déprime de match. Ou pas. C'est dire l'importance de la vitrine. Tout passe aujourd'hui par la devanture du magasin, et c'est l'heure pour le rugby français, déjà peu représenté en Coupe d'Europe, de prendre quelques couleurs, d'autant que le Racing 92 et le Stade Toulousain s'affrontant en quarts de finale, il ne restera qu'un seul représentant du Top 14 dans le dernier carré européen.
Beaucoup d'éducateurs le constatent et le regrettent : les problèmes du rugby pro se déversent par pleins tonneaux sur le monde amateur alors même qu'une séparation de fait s'effectue entre ces deux univers. La théorie du ruissellement, chère à nos dirigeants politiques, a des effets pervers qui ne plombent pas uniquement le rugby français, ce qui n'est pas pour nous rassurer, et si la problématique de la mêlée - effondrement, arrêt du jeu et blessures - a été en grande partie résolue par des changements de règles (elle reste un souci en Australie et en Afrique du Sud), il faut souhaiter qu'il en sera de même avec la crise de la commotion cérébrale.
Après la Coupe du monde 2019, c'est acté, le plaquage ne pourra s'effectuer qu'à la taille ou en dessous. Pour n'avoir pas été un grand défenseur durant ma très médiocre carrière de joueur, je peux néanmoins vous assurer une chose : nombre de plaqueurs s'assommeront sur les hanches et les genoux adverses. Ce qui m'avait toujours empêché, préférant la défense glissée, de descendre bas sur mes appuis...
A long terme, l'idée du think tank de World Rugby de créer une ligne de protection située à hauteur du nombril, ou des tétons selon affinités, devrait déboucher sur un rugby d'évitement. En effet, "la défense, qui ne vient plus dans les rucks et forme un mur infranchissable d'une ligne de touche à l'autre, devra fonctionner en rideaux et donc laisser des espaces plus grands au porteur de balle et à ses soutiens immédiats", m'explique le DTN Didier Retière, ancien entraîneur adjoint du XV de France sous l'ère Lièvremont.
Il faudra bien aussi un jour que ce qui dépasse, à savoir les muscles hypertrophiés, les joueurs surdimensionnés, les budgets pharaoniques, les prétentions arrogantes, les déclarations assassines, soit retranché. L'exceptionnel a ceci de limité qu'il ne s'inscrit pas et qu'à force de bafouer les règles, qu'elles soient de pure physique, morales, éthiques ou financières, ceux qui ne se rêvent que supérieurs finiront - némésis vs hubris - par être fragilisés, ou démontés.
De même que notre société, qui se lézarde, se cherche une forme nouvelle et surtout durable de vivre-ensemble, le rugby français a tout intérêt à ne pas masquer sa réalité derrière des chiffres et des effets d'annonce pour réseaux sociaux s'il veut retrouver, très vite, la place qu'il occupait il y a peu encore sur l'échiquier mondial. A moins de deux semaines du coup d'envoi du Tournoi des Six Nations, on aimerait pouvoir se dire, sereinement, qu'importent peu les résultats puisque le jeu, c'est le style, et que nous en sommes pénétrés.
Un sport en or restreint au plaqué or. Une élite qui se délite. Excès de croissance musculaire et budgétaire mais excès d'appauvrissement du jeu. Ca pique mais pas de go et ça commotionne tout le monde somme toute. Résultat, un cuir lacéré qui se dégonfle au point de ne plus trop rebondir. Et pas de pompe efficace pour lui redonner une silhouette propice à l'évitement et à la vitesse. Les clubs anglais sont actuellement dans la même situation que les clubs français en coupe d'Europe, un style de cause à effet ? Déni d'action comme tu dis, mais s'en rendent il compte ? Tous ces gogos de FFR, LNR, nababs de Top 14, tweeters de contrebande aiment ils vraiment ce sport ? J'en suis pas vraiment pénétré ! Là, pourtant, du nombril aux tétons va falloir sérieusement resserrer la hauteur de la défense pour rebondir efficacement.
RépondreSupprimerAh ah excellent billet, Sergio, cousu main
SupprimerTrès belle chronique, Ritchie.
RépondreSupprimerQui met le doigt partout où ça fait mal.
La solution viendra peut-être effectivement d'en haut et d'un changement de règles imposé. Après tout, on a bien réussi à assainir les mêlées, les touches ou les regroupements (quel joyeux n'importe quoi quand on revoit un match des années 70 !). Et ce sans dénaturer le jeu. Pourquoi pas le placage ?
Restera le problème de l'évolution physique des joueurs, contre laquelle on ne peut plus rien maintenant. Sans même aborder les problèmes de pharmacopée, licite ou pas, on arrive, et on arrivera de plus en plus, à façonner des joueurs à la fois grands, lourds, rapides et endurants.
Merci Pipiou
SupprimerGardons espoir
ce qui impressionne sur les accidents, c'est que les mecs ne se baissent plus pour plaquer et que la gaufre qui calmait les ardeurs de certains a été remplacée selon la loi par le placage qui fait mal. et dès le plus jeune âge, les éducateurs veulent des plaqueurs arrêt-buffet. Bref, c'est l'état d'esprit qui est mal barré, des meilleurs à la première série. les actes de violence sur et hors du terrain ne sont pas plus nombreux qu'avant mais maintenant, c'est pour détruire. Les faits divers du Var en passant par un club house du bassin d'Arcachon, on a l'impression que tout devient plus grave. Est-ce une illusion ? je pense que la focalisation exercée par les réseaux sociaux est mauvaise conseillère et que le monde de l'image à tout crin est en train de stigmatiser les mauvaises moeurs. On dit que Laporte ne veut plus des ralentis sur les chocs impressionnants, c'est vrai ou faux ? vrai, on met la poussière sous le tapis, Faux, il faut vite ne se référer qu'à l'Equipe et au Midol, comme avant.
RépondreSupprimerAprès, il y a la réalité des clubs pro ou semi pro (fédérale 1) où, pour le coup, nos clubs français sont encore des gamins dans la gestion de la masse salariale, pour ne pas des ressources humaines et il serait bien que les pratiques deviennent adultes.
effectivement, Philippe : plaqueur arrêt-buffet face au défonceur de défense. Et donc clash commo...
SupprimerDu plaqué dehors. Voilà ce qu'il pourrait bien arriver au XV de France dans ce tournoi. JB conscient qu'il faut revoir le jeu et la formation... et qu'attend t'on pour que des réso...solutions prennent forment et actent autre chose que des coups de pieds au cul ? Pas mieux que notre fameuse administration française. Avant que ça bouge, il en faut du brassage d'air. Il met à part le XV de France, vitrine qui doit montrer l'exemple. On voit ce qu'il en est. Et on attend toujours de voir... en 2023. Puisque 2019 devrait être zappé. C'est peut être réservé aux irlandais, favoris pour Gatland. Sur le papier, pas impossible. Plus qu'un outsider. Le trèfle pourrait envahir la pelouse.
RépondreSupprimerTrès étonnée par les déclarations de Brunel avant le Tournoi ; en gros vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir !! Que penser d'un sélectionneur qui baisse les bras avant la compétition ? L'Equipe choisit de souligner sa lucidité un peu tardive, soit ! Et quel message aux joueurs : vous cassez pas les gars, de toute façon c'est plié . Entendez moi bien ; nous savons tous qu'il a raison pour en avoir discuté longuement ici-même . Mais est-ce bien son rôle ? Et surtout est-ce le bon moment ? J'avoue être perplexe sur cette prise de position à 15 jours du Tournoi . Voudrait pas démissionner par hasard ?
RépondreSupprimerHello Sylvie. J'ai été aussi étonné, comme toi, par les déclarations de Guirado : individuellement, on est bons en club, mais collectif, on ne parvient pas à s'affimer en équipe de France. Lui, il porte vraiment les stigmates de la défaite.
Supprimer"et en même temps", aurait-il dit autre chose qu'on l'aurait railler pour se foutre de nous.
Supprimerj'y vois effectivement de la lucidité et la fin d'un "mensonge" institutionnel : on est des branquignoles dans le rugby international.
pour en revenir à Guirado, les postes clés des grosses écuries françaises qui ronflent aux standard du jeu international sont tenus par des "étrangers" non sélectionnables alors évidemment, sans cornac, les éléphants ont l'air patauds.
Et oui, c'est bien malheureux, un sport qui se coupe de sa base est mort .
RépondreSupprimerIl n'assure plus son rôle social si important, pire, il favorise les haines et les communautarismes, fabrique des abrutis par travées entières.
A qui la faute?
A nous déjà, les amateurs qui disposons de l'immense majorité des voix électives, des numéros d'agrément aussi.
Et on en fait quoi ?
Ben, on élit des dirigeants issus le l'immense minorité, on réclame rien, (outils de gestion, centrales d'achat, détection, formation. ...), on est vraiment cons.
And so what ?
Rien, circulez, nos stades sont pleins,nos Salary caps aussi, leus surplus sont helvétiques comme il se doit,alors faites pas yech et attendez 2027,23 ça va être un peu court !
Pour vous faire patienter on va Atoniomiser l'Ecosse, la Willemser, et l'Italie aussi, pour elle ça sera de la Bastarisation, du Picamolage .
Les autres?
Question stupide , on peut pas, eux ils préparent 2019 !
Allez Chevreuse
Ah, la bastarisation du rugby français, et le picamolage en équipe de France. Excellent !
SupprimerJe viens -malheureusement- juste d'apprendre le décès d'un joueur Samoan de 27 ans à la suite "d'un choc à la tête". Tout çà est bien lourd. On a l'impression que le rugby n'existe plus que par ses évènements périphériques.
RépondreSupprimerEt puis, la décision de W.Fofana d'arrêter après la Coupe du Monde...Comment lui donner tort? Ce joueur, qui m'a tant exaspéré par sa propension à toujours aller trop loin (essai ou enterrement du ballon) est un parfait exemple du jeu actuel. Il est certainement né quelques années trop tôt...Dans un rugby d'antan, et correctement formé, il aurait certainement été un des plus grands 3/4 centre français à l'image d'un Bertranne, d'un Selle, d'un Jauzion...
Certes, André mais les susdits vieilles gloires disposaient de soutien, de solutions, de partenaires à (la) hauteur.
SupprimerLui c’était plutôt le dauphin dans un troupeau de cachalots.
Éternel débat, je force trop la note ou les autres sont sur une autre partition.
Un peu moins vif,un poil plus mature et associé à un Fikou ou un Vakatawa,je lui donne encore de l' avenir, si par hasard Papy Brossard y consent, autre problème....
Allez Chevreuse
Wesley Fofana n'est pas un centre, c'est un ailier. Il n'est, en tout cas, certainement pas dans la lignée de Sella, Jauzion et consorts. Il ne cherche pas l'espace pour créer du mouvement mais pour son usage personnel.
SupprimerCertes itou, mais ces dernières années on à pas trouvé mieux au centre!
SupprimerAllez Chevreuse
Fofana, faux fané ?
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerAndré,
RépondreSupprimerde commotions en commotions, d'incompétences en incompétences, de désillusions en désillusions, de mensonges en mensonges, le rugby fleurit ses tombes dans la saveur de l'indifférence et de l'hypocrisie. Mourir pour un ballon paraît surréaliste de nos jours. A lire ce qui suit :
https://actu.fr/sports/rugby/pro/commotions-cerebrales-50-joueurs-joueuses-ont-mis-fin-leur-carriere_20996699.html
Et oui, il y a eu 1 article sur l'Equipe aussi. Nette augmentation et 1 mort de plus. Et la RFU anglaise qui arrête une expérimentation de placages (s/36 matchs) qu'au dessous les aisselles, car cela n'abaissait pas le risque, surtout si plaqueur et plaqué se baissait en même temps...
SupprimerBelle 1/2 finale. Les Danois supérieurs avec des Français qui coincent un peu. Atmosphère générale excellente.
RépondreSupprimer2e demie haletante, Norvège-Allemagne dans une atmosphère beaucoup plus passionnée ...
SupprimerBen, c'est plaquės tout court voire commotionnés. S'en sortent bien en 1/2. Car le vernis s'est terni, quand même. Pour le coup faut pas que nos rugbymen prennent modèle.
RépondreSupprimerHeuuu, si, quand-même, demi-finalistes du mondial, on signe tout de suite ....
SupprimerAllez
d'aventure en aventure
De train en train
de port en port
Tautorrr
Je t'aime encorrr
😂😂😂💋💋💋 a la serveuse du bambou bar 👍👏👏👏
SupprimerBon z'anniv' Zanlou !🏈🎂🎁💋😍
RépondreSupprimerAh... Ben d'aventure en aventure, bon anniv.🤘🏈🥂🌞
RépondreSupprimerEt bien merci band of bloggers.
RépondreSupprimerEt comme dit ma voisine
" krome la vi avan lo dan na pi "
Allez, pour la traduction Corsair fait des promos en ce moment 😆👙🌞🏄✈
Ses nuits blanches sont devenus écran noir. Michel Legrand joue les passe murailles vers l'au-delà et laisse Cherbourg pleuvoir sur ses parapluies. Encore une chaise vide. Pas particulièrement adepte, mais je lui accorde une référence. Lui, était adepte du easy listening, entre autre.
RépondreSupprimerPeut on attendre du easy rugbying de la part de l'EDF, plutôt que de la bastarisation, ou du piccameulage ??
Et si Basta se découvre enfin en troisième ligne?
RépondreSupprimerEt si on lui découvre une place toute douillette dans le canapé de sa mémée pour regarder les matches à la télé ?
SupprimerAllez Chevreuse
Bon a Nini ver serre mon Loulou de la part de ma Line adorée ....💋💋❤️🎶💅💄🥂
RépondreSupprimerBonsoir Tautor, rien à voir, mais j'aimerai, si tu es dispo discuter dopage avec toi. Amitiés
SupprimerClermont/Castres : fin 1re mi-temps, sortie mélée à 5 m. environ pour Clermont. Yato la joue seul du côté Caballero retenu par le maillot par Chouly son vis-à-vis qui n'arrive pas à se répéter. Essai de Yato... Après consultation arbitrage vidéo, les 2 3e lignes s'accrochent mutuellement. Garcès accorde l'essai. Ah, ah, ah, roulé par terre🤣🤣🤣 Caballero avait tout intérêt de s'accrocher au d'aller chercher Yato. Et on voit très bien Chouly aller s'accrocher, tomber au sol en ne lâchant pas Caballero qui essaie de se libérer sans y parvenir et lève les bras pour signaler l'obstruction. Qu'il confirme au micro de C+ bien sûr.
RépondreSupprimerSinon Castres joue bien le coup pour le moment dans 1 match moyen. Bonne rentrée de Palis. Clermont se cherche.
RépondreSupprimerJe viens de lire les déclarations du staff tricolores sur les intentions de jeu.
RépondreSupprimerLes yeux et les bras m'en tombent!
On a, d'une part, l'impression que l'ensemble -staff et joueurs compris- ont découvert la lune, ou un trésor caché sous une pierre, complètement par hasard. Il me semble que ce sont des professionnels qui s'entraînent huit heures par jours depuis des années et qui devraient quand même connaître les arcanes du jeu un peu mieux que moi...!
D'autre part, ce qui me sidère encore plus dans ces déclaration, c'est leur naïveté. Tout cela donne l'impression que l'on sait et peut tout faire...Tiens, aujourd'hui, je joue devant...Rucks sur rucks, picks-and-go, coup de pieds dans la boite..de déplacements...Et puis non, finalement on va attaquer à tout va, se faire des passes, déplacer le jeu à la main jusqu'à l'aile...Et rebelote...
Mais, si je me souviens bien, les grandes écuries d'attaque bayonnaises, lourdaises, tyrossienne, montoises et autres... passaient leur temps -des heures et des heures, jour après jour- à travailler point par point leurs techniques individuelles et collectives. Le "french flair" n'est pas né dans les choux fleurs comme par miracle, mais de la décision délibérée de certains et d'une volonté à toute épreuve pour peaufiner leur option de jeu.
On pourrait dire la même chose des écuries qui choisissaient le jeu d'avant en priorité comme Mazamet, Graulhet,...Toulon, le grand Béziers...Choix de jeu, décision, travail individuel et collectif.
Et puis, quelques grandes équipes associant les deux pour un jeu immédiatement total: disons, toute époque confondue, à la toulousaine. Avec, parfois, un certain Brive, un Narbonne, un grand Racing...
Alors, attendons. Nous verrons bien.
Oui et c'est effectivement pas nouveau. On dirait des agneaux qui suivent le berger. On dira qu'il faut bien donner à manger aux médias !
SupprimerFaudra aussi de l'abnégation, de la volonté, du collectif, et de la lucidité.
La lucidité c'est surtout Basta n°8, trop stratégique. 3e ligne aile ça peut le faire.
Surtout pas n°8 vous aurez compris...
SupprimerJe viens de voir l'émission souvent très pertinente de C+ : "Invisible" qui décortique les grands gestes sportifs . Là c'était la touche ; comment ça marche, quels sont les principes, pourquoi parfois ça rate etc En illustration des démos du Stade Toulousain, et le travail de Puriccelli au Lou avec Karim Ghezal ...marrant ils ont rien montré du Stade Français ( yek yek yek ) Il en ressort exactement ce qu'André vient d'expliquer sur le "travail total" et aussi le"peaufinage" ... des mots aujourd'hui démodés ( hélas) et qui éclairent parfaitement la situation désastreuse du rugby .
SupprimerDéjà qu'on écoutait des commentaires inaudibles, maintenant on voit des émissions invisibles, mais jusqu,où s' arrêteront ils?😆
SupprimerAllez +
tu aurais bien aimé celle-là : c'est une ode au talonneur ! Sa précision, son talent d'anticipation, son corps d'athlète au gainage impressionnant qui lui permet tel un basketteur de lancer en touche avec le tronc extrêmement droit et une puissance surhumaine . Bon je résume mais j'ai cru reconnaître Janlou entre les lignes ...🏈🍓
SupprimerHello du blog ! Retour à l'ordinaire. Castres-Clermont et Lyon-Racing. Quelques éclairs mais pas beaucoup de chocolat. Des faux rythmes, de la percussion par principe. Pas étonnant qu'on ne puisse pas tenir le niveau international. C'est lent, mais c'est lent...
RépondreSupprimerJe garde la dernière mêlée rochelaise et l'exploit de Nakaitaci : c'est pas énorme.
Allez, demain, on rase gratis.
Ah ah, ç'est le rugby qui est encore chocolat.
Supprimertu voulais peut être signifier qu'avec Iribaren ça va plus vite qu'avec Machenaud .....n'est ce pas
SupprimerUn petit mot aussi sur Bastareaud. Il est la figure de proue du XV de France, la tête de gondole bleue, et son prez, à Toulon, veut le vendre loin et quand il reviendra, l'installer en numéro nuit, comme un Steffon Armitage du pauvre. Jusqu'où sommes-nous descendus...
RépondreSupprimerAu fond de la rade avec la flotte française. 1 sabordage de plus, cap'tain.
RépondreSupprimeret joyeux anniversaire, moussaillon !! 😍💋🎁🏈🎂🍓
Supprimer
RépondreSupprimerBastareau 3ème ligne? Va pas trop choper d'ailiers en débordement,et puis j'ai toujours un peu peur avec ce loustic je ne comprends pas comment il se débrouille ,notamment pour se mettre dans l'êtat ou il s'est mis ,tout seul face à une commode.Effectivement sur le commentaire de Castres -Montferrand ,Caballero il a vachement plus intérêt à retenir Chouly que d'aller défendre,et pourtant c'est un de nos meilleurs arbitres ,Concernant les plaquages et les commotions ,le plaquage qui m'a fait le plus mal ,des troubles psychiques ,des maux de tête ,et tout et tout ,c'est quand ma première femme m'a plaqué ,drôlement secoué ,l'arbitre n'a rien dit ,pas de vidéo ,pas de protocole commotion ,je suis resté sur le terrain mais je me demandais ce que j'y foutais ,je n'ai pu recommencer à rejouer que presque un an plus tard ,Sinon çà sent le ''champomi'',si j'ai bien compris ,cordiale serrée capitaine ,mais attention quand même "l'abus d'alcool patin couffin".Ah et un peu plus haut j'ai entendu parler de centres ,n'oubliez pas Bayrou il est toujours là,lui il pourrait faire un troisième ligne,il en a les oreilles au moins !!! Oui je sais on a dit pas les habits et pas le physique ,mais là.
Et oublié de signaler concernant mon protocole commotion ,que le meilleur traitement ,le rugby et tous les équipiers ,un refuge .
RépondreSupprimerTiens, 1 petit texte que j'avais écris, même pas à la suite d'une séparation.
SupprimerAprès ce mauvais trip, la nuit avait bien voulu enfin tomber. Elle n'était évidemment pas de blanc satin. Son soleil ou plutôt sa lune s'était envolée vers l'Andalousie. Mieux vaut ne pas attendre que la lune tombe dans le caniveau pour la prendre à pleines dents.
Même s'il savait ce qui bouge le cul des andalouses, à savoir l'amour, c'était plus le cas le concernant. Comme la nuit, il n'avait pu la retenir. Son regard dans l'assiette ne trouvait plus "love me tender". Ca ambiançait mal dans sa tête qu'il voyait comme celle d'un boloss. Mais il fallait éviter de passer en mode charclod !
L'hirondelle était partie avant d'y laisser toutes ses plumes. Et lui cherchait l'issue de secours contre ces maudits faux rebonds. Car là, comme en rugby, l'adresse fait référence. L'intelligence situationnelle d'un certain, aussi. Il vaut mieux éviter l'en-avant afin de ne pas s'emmêler. Parfois, taper en touche ne sous entend pas mauvaise action. Mais la balle revient vite en jeu. Et là, il l'avait bien saisie, mais le placage avec. La secousse avait été rude. Le coeur s'était essoufflé d'un coup. Et le derche refoulé dans l'en-but.
Pour l'instant, conte-attaquer lui paraissait trop alambiqué. Et pas d'éponge miracle sous la main pour se requinquer. Après cet orage éclair l'ayant fait virer directement au désamour précaire, il s'affichait pour l'instant sous protocole commotion. Il serait temps d'aviser. La chaleur de Séville ne lui seyait pas, pas plus qu'il n'était du signe du taureau pour mourir dans l'arène. La saison était encore longue. Le cuir se regonflerait...
On dirait un peu du Philippe Djian...Il faut continuer à écrire, me semble-t-il.
RépondreSupprimerPar ailleurs, et sans lien aucun, si on est un peu chauvin, il faut regarder les résultats de Melbourne:
- Herbert/Mahut = victorieux du double homme.
- Mladenovic, finaliste avec Babos du double femme.
- Et Pouille 1/2 finaliste du simple homme.
Pas mal, finalement.
Oui, surtout sur le double. Belle paire. La particularité du double a ceci de vrai c'est qu'il s'agit d'une spécialité qui ne confère pas forcémnent le fait d'être une élite en simple.
RépondreSupprimerSinon, oui j'aime bien Djian et du coup ça se retrouve dans ces lignes. Et aussi Benoit....
Ouaip, belle paire de Melbourne, quand tu pense que nous on va récolter Bastareau /Dumayrou, çà fait tout de suite moins chelemard !
RépondreSupprimerAllez , ni simple ni élite pour le coup.
Ah et bon anniversaire aussi, bon pied les gars d' Janvier ( 45 rue Poliveau, c'est deux mille francs !)
SupprimerJe suis très inquiète pour le rugby français ; quand on regarde le Top14 tout semble bien aller dès qu'il s'agit d'être confronté aux autres nations, ça se corse . Notre rugby a du mal à s'imposer . Nouveau Radeau de la Méduse, il vogue péniblement sur ses problèmes et semble au bord de la noyade .
RépondreSupprimerJ'ai donc réfléchi à cette débâcle et en recherchant des solutions, j'ai découvert un article de Télérama qui se penchait aussi sur les difficultés de la médecine pour réanimer les noyés, bon d'accord ça se passe au 18e siècle mais le procédé est suffisamment révolutionnaire pour susciter notre intérêt . Après tout au point où nous en sommes ...
Et donc au 18e siècle la médecine a utilisé la fumigation de tabac pour ramener les noyés à la vie ; le tabac était alors insufflé directement dans le rectum des infortunées victimes . Ne riez pas bêtement, c'est scientifique et les résultats furent suffisamment intéressants pour qu'ils soient rapportés dans l'Encyclopédie, la vraie, celle de Diderot et d'Alembert . Pour les curieux tout est ici : https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/histoire-de-la-reanimation-quand-la-medecine-donne-un-second-souffle . Avec d'ailleurs une illustration dudit procédé .
Bref ... il est temps à présent de passer à l'action, toute dévouée que je sois à la cause rugbystique, il m'est impossible de réanimer le rugby français car je ne fume pas . Il nous reste à inviter nos prestigieux fumeurs de cigares à passer à l'acte ; ils choisiront eux mêmes sur qui opérer . Allez courage messieurs Ritchie et Tautor : c'est pour la Cause !
Le monde du rugby a ouvert la boite de Pandore en passant au professionnalisme. l'amateurisme était peut être un peu trop marron, mais il conservait au ballon ovale une part de sacré. Ainsi donc, en une vingtaine d'année de pognon sans limite le rugby français a acouché d'un monstre : le CAC 14. Notre championnat est comme côté en bourse, mais il exploite et blesse ses joueurs. Pire il détint sur les clubs dits amateurs. Malheureusement notre rugby meurt de sa trop grande richesse. L'obésité atteint même nos joueurs, transformés en bodybuilders. On critique toujours Bastareaud, mais lui a encore un peu de gras. regardez plutot les autres joueurs et leur gabarit qui enfle, sans un pet de gras. Les commotions et autres blessures ne sont que la conséquence logique de la financiarisation du jeu de Rugby...
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