dimanche 26 avril 2020

Lire, écrivons-nous


Le silence s'avère particulièrement propice aux pensées. Les nôtres sont de cuir, de sueur et de coton, ovales bien sûr, et se ramassent sur des feuilles. Reliées comme nous le sommes sur ce blog, les pages proposées livrent tout ou partie du rugby et, le cœur à l'ouvrage, abordons donc ici la deuxième et dernière partie de notre voyage en Ovalie commencé quinze jours plus tôt, qui doit nous amener à Uzerche mi-septembre, si le virus veut bien libérer le terrain.
L'idée du jour consiste, pour chacun des dix extraits présentés, à trouver l'auteur et le titre de l'ouvrage duquel il est tiré, le premier commentaire qui vise juste faisant foi. En regroupant les écrivains alignés grande tribune comme avant un match - aux côtés de Jean Colombier, Julien Capron, Jacques Verdier, Philippe de Jonckheere, Jean-Claude Lombard, Jacky Adole, Philippe Guillard, Adolphe Jaureguy, Georges Pastre et Serge Simon - vous disposerez sans aucun doute d'une bibliothèque idéale et, franchement, je n'ai pas trouvé mieux pour passer le temps qui nous est offert à notre corps défendant.
1- Le rugby c'est un monde (Jean Lacouture): "Le rugby frôlerait la bêtise s'il était pratiqué avec un ballon rond. Mais cet objet de forme absurde et gracieuse qui ne fait rien, en rebondissant sur une pelouse, de ce que peut prévoir un homme raisonnable, donne son ironie permanente à ce jeu de Celtes étourdis." Bravo à Gariguette.
2-Du ballon de rugby (Eric des Garets) : "Un ballon rond, par fatalité, roule mieux qu'un ballon ovale ; il est plus facile à saisir, moins caractériel, moins réfractaire ; il est évident, sans surprises. un ballon de rugby est plus volage, sauvage, incertain. Ses extrémités, souvent, décident de son sort." Point pour Lulure.
3-Quat' Saisons (Antoine Blondin) : "Plus tard, à Twickenham, dans la banlieue de Londres, je reconnus, pudique et furtive, la longue file rubiconde des gentlemen de quinze heures moins le quart qui font des lavatories de La Mecque du rugby le plus haut lieu de la compétence joviale en matière de vessie, sous quelque forme que ce soit, et surtout ovale." Point pour Gariguette.
4- De la belle aube au triste soir (Christian Montaignac) : "C'était un dimanche de pluie et de suie, un dimanche poisseux de cimetière de banlieue. La ville était grise comme au sortir d'une trop longue nuit. A Bordeaux, une finale de championnat de France de rugby était annoncée entre Biterrois et Toulonnais, entre jeunes combattants et vieux guerriers. Elle se jouerait entre chiens et loups. Et laisserait, avec le temps, comme un goût de rage." Point pour Gariguette.
5- Les contes du rugby (Henri Garcia) : "Les voies qui mènent à la renommée sont impénétrables, elles aussi. Le chemin de la sagesse et de la fidélité, comme celui de la prodigalité et de fantaisie, peuvent pareillement conduire au sommet, à la seule condition que le pèlerin soit un grand seigneur. Et, juste volonté du destin, c'est le rugbyman qui fit le moins pour rester au pinacle, qui est toujours reconnu comme le plus grand." Le point pour Oliv1979.
6- Adios (Kleber Haedens) : "On allait jouer une touche. Je m'approchai vivement de l'action, dévorant des yeux les préparatifs de la remise en jeu et, je ne sais comment, je vis Guitter qui me signalait de la main que je me tenais trop près des trois-quarts. Déjà je n'étais plus en étant d'entendre personne. il n'y avait pas de Guitter qui tienne. Je ne ressentais plus qu'un besoin farouche de m'emparer du ballon." Point pour Lulure.
7- La forme d'une ville (Julien Gracq) : "La vague des trois-quarts, qui, à chaque fois qu'elle s'enflait, me faisait battre le cœur, venait mordre une dernière fois, à l'extrémité de son déferlement, la ligne blanche ; je redescendais, un peu ankylosé, la tête vague, de mon échelle, qui me rendait à la rue, ainsi que le dit Hemingway, que j'aime toujours ici à citer, "aussi vide, aussi changé et aussi triste que n'importe quelle haute émotion." Ces émotions fortes restaient coulées en moi à fond, nul ne les partageait." Point pour Gariguette.
8- La clique du café Brebis (Pierre Mac Orlan) : "Le soir, autour de la table où fumait le thé dans des porcelaines parfois très anciennes, nos grandes sœurs et les amies de notre grandes sœurs colportaient notre gloire... Parce que, malgré tout, un joueur de rugby est quelqu'un de plus mystérieux et de plus distingué qu'un joueur de barres, en bras de chemise, craintif, pour avoir marqué, dans une chute, les genoux de son pantalon." Point pour Gariguette.
9- Quand j'étais Superman (Raphaël Poulain): "Un coup d'électricité suivi d'une lame de couteau me transpercent la hanche. Un muscle vient de péter. Je préfère sortir la tête basse sous le regard étonné de mes coéquipiers. Je quitte le terrain et me retrouve seul, une fois de plus, dans les vestiaires. Je ne suis pas triste, jute dégoûté par ce corps qui n'en pleut plus de charger et qui vient de me faire comprendre pour la huitième fois cette année qu'il ne veut plus souffrir." Un point pour Sergio.
10- Short Stories (Benoit Jeantet) : "Ce sport à ses yeux noble entre tous, et en apparence, mais en apparence seulement, fait d'un tas de rixes à rallonge et de raccourcis préhistoriques, n'était au fond que maîtrise des corps et tempérance des caractères le plus souvent caractériels au civil. Il n'aimait rien autant que tout cet agrégat de muscles impliqués dans beaucoup d'imbrications savantes et presque aussitôt désagrégés en un gros lego gluant où s'engluaient, pas si sommairement, la somme impatiente de toutes les passions." Un point pour Gariguette.
Lors de la première période, Gariguette, Sergio et Lulure s'étaient particulièrement illustrés pour former un podium de fins lettrés. Gariguette a de nouveau dominé le sujet, Lulure et Sergio en embuscade et Olive1979 intercalé. Joli défi relevé en deux jours ! Dans la perspective de notre cinquième Quinconces qui se déroulera là où luit la Perle de Corrèze, vous tenez les vingt ouvrages à lire ; de quoi garnir le premier rayon de votre bibliothèque idéale et ovale.

220 commentaires:

  1. Allez je démarre, la 9 : Raphaël POULAIN, "Quand j'étais Superman"

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  2. La 4 : Henri Garcia, "La légende du rugby"

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  3. le 10 c'est du Benoît Jeantet, me demandez pas pourquoi je le sens ! La phrase longue, ample, généreuse et puis "légo gluant" avec une belle allitération et "la somme impatiente de toutes les passions "je crois que c'est la nouvelle qui parlait d'un curé genre l'abbé Pistre ...
    10 Benoît JEANTET Short stories

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    1. Bravo, Gariguette. Top. Effectivement. Le style Jeantet. J'adore ses allitérations. C'est d'ailleurs ce qui m'a séduit d'entrée. Et quand il m'a proposé de préfacer cet ouvrage, ce fut un grand bonheur-honneur.

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  4. Ma règle : je ne valide que les bonnes réponses.

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  5. le 1 c'est Jean Lacouture mais je ne sais pas dans quoi, je reconnais le style c'est tout .
    A tout hasard donc ...
    1 Jean LACOUTURE Voyous et gentlemen

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    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    2. C'est bien du Lacouture. Formidable d'avoir reconnu le style, comme ça. Le style, quoi. Mais ce n'est pas Voyous et Gentlemen. Je te laisse le temps, tranquillement, de trouver le titre de l'ouvrage publié en 1979 par Le Seuil. A l'issue de sa période de chroniqueur au Monde... ;-)

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    3. 1 Jean Lacouture Le rugby c'est un monde

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    4. De toute façon, tu tiens le bon filon.

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    5. Bravo Sylvie. Point pour le monde le doigt sur Lacouture. Tu passes en courte tête devant Sergio. Jan Lou est en embuscade calé dans la roue ovale.

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  6. Voyous et gentlemen, une histoire de Rugby
    Allez, battu d'une courte tête par Gari !

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  7. 4.Nous rentrerons à pied. Antoine Blondin

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    1. Pas loin, Lulure. Mais c'est le titre de la nouvelle, par de l'ouvrage.

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  8. Gariguette et Lulure, c'est bien Antoine Blondin. Mais c'est un extrait de quel ouvrage original ? (Ironies ovales est un recueil, un compilation. Ca ne compte pas) Il me faut le livre original.

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    1. C'est cela même, Gariguette. Touchante nouvelle de Blondin et on devine Guy Boniface (mais aussi Max Rousié) derrière le personnage de Maxou Aigueparse...

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  10. 7 Julien Gracq La forme d'une ville

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    1. Bravo, Gariguette... Oui. Pas absolument le passage le plus connu. La curiosité, c'est que Gracq cite Hemingway, auteur dont il est aux antipodes stylistiques. Point pour toi.

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    1. C'est bien Eric des Garets, mon Lulure. Mais ce n'est pas le bon ouvrage.

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    2. je l'ai c'est très simple en fait, vas-y Lulure !

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    3. Bon esprit, Gariguette. ;-) Effectivement, il a trouvé Eric des Garets. Mais faut quand même qu'il se magne, le Lulure. Sinon, le point va lui passer sous le nez comme le mauvais rebond du ballon de rugby.
      Je reviens, par ailleurs, d'une heure de marche à fond. 6 km/h de moyenne avec des points à 9 km/h. Accompagné par deux de mes filles. Sous un beau soleil (20 degrés) et un ciel bleu totalement dégagé, et un petit vent d'ouest bien sympa. Le top.
      Bon, je vais vous laisser le temps d'aller déjeuner...

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    1. mets le numéro l'auteur et le titre ! Viiite !

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    2. Point, Lulure. Sur une belle passe à hauteur de Sylvie, qui a su rester au soutien. C'est beau le rugby quand c'est écrit comme ça ;-)
      Allez, souhaitez-moi bon appétit. Je vous reviens dans une heure.
      D'ici là, bonnes lectures. Je rappelle qu'il y a du Henri Garcia...

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    3. 2. Eric de Garets. Du ballon de rugby

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    1. Non finalement, je pense pas.
      Plutôt Eric de Garets "le rugby" pour la 2

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  14. Nous avons attaqué le seconde partie. Restent quatre auteurs et leurs ouvrages respectifs à découvrir.
    Pour l'instant, Gariguette mène (4), devant Lulure (1) et Sergio (1). Jan Lou est dans la roue. Les autres en peloton : nous attendons de leurs nouvelles (oui, je sais elle est facile mais un peu de légèreté ce dimanche ne peut nous faire grand mal).

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    1. "Tant c'est chose vaine et frivole que l'humaine prudence", écrit Montaigne. C'est en exergue du chapitre de Des Garets sur le ballon ovale. C'est aussi pour dire à ceux qui nous lisent et ne participent pas qu'il n'est pas grave de se planter à condition de tenter.

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  15. 8 - Pierre Mac Orlan - La clique du café brebis

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    1. trouvé grâce à l'allusion au jeu de barres, j'ai cherché un écrivain rugby du Nord et voilà

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    2. Et merde, je venais de le trouver

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    3. Effectivement, Gariguette, Pierre Mac Orlan et sa clique, et les filles... Point.

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  16. La 5, Henri Garcia "la fabuleuse histoire du rugby"

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  17. 6. Intercalé de Pierre Villepreux

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  18. la 6, Robert BARRAN, "du Rugby et des hommes"

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  19. La 5, Henri Garcia "la légende du rugby" plutôt que la fabuleuse histoire (il y a plusieurs volume à priori)

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  20. La 6 Jean Paul Dubois
    " Tous les matins je me lève "

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    1. Merci pour la piste Jan Lou. J'avais oublié Dubois. Effectivement, tu as raison, ça parle de rugby.

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  21. ou le même mais "La moitié du 9 est avec le 10"
    Allez, trée l'Equipe", non ?

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  22. A ma connaissance mais je peux me tromper Dubois na pas écrit de roman ou de nouvelles ayant pour cadre le rugby

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    1. Si ce nest un texte pour lequipe mag.mais pas h8ez un éditeur

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    2. Pas spécialement, mais dans "tout les matins", son héros se rêve en rugbyman.
      La période correspondrait
      Allez Guitter,un talon encore.

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  23. Beaucoup trop spécialisé pour moi, n'ayant lu que Blondin et Gracq (mais pas ceux là) ! Je prends donc ce billet pour ce qu'il est : une occasion de (re)découvrir des auteurs et des lignes qui chantent, fruit d'un belle recherche thématique qui a dû te prendre du temps (malgré des passages sus par coeur je n'en doute pas). J'ai bien aimé Jeantet, dont je vais explorer le travail.

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  24. Bon alors, "le rugby" de Henri Garcia pour la 5

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  25. Une piste : il sagit de l'ouvrage qui a fait connaître le journaliste Henri Garcia comme ecricain.

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    1. "Rugby champagne" Henri Garcia pour laaaa 5

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    2. Tu ne las pas lu celui la... ça parle du xiii... pas ma came

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    3. Ben oui, reste que les contes du rugby, après je vois pas

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    4. Bien joué, Oliv1979. Sergio au sacrifice. Cela dit, Gariguette a fait la même chose pour Lulure. C'est l'esprit Côté Ouvert !

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    1. Bon alors Vestiaires de Jean Pierre Rives :-) pour la question 6

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  27. Je rappelle la règle
    Le nom de l'auteur et de l'ouvrage

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    1. Ha ha raté sergio, j ai le point. Nananereuh

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    2. 2 feintes de passe, tu as ouvert l intervalle, je l ai pris, j ai l essai mais tu as la genèse de l action... ça marche ?

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  29. 6. Chasseur d'essais de Vincent Clerc

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  30. Le confinement donne a gariguette des ailes ...mais comment fait elle monseigneur ?
    elle est la plume sergent major , elle est la plume ...
    Je m'égare et suis esbaudi de tant de connaissances ..
    Bises a tous de Bastia

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    1. Marc, tu devrais jouer. Je suis sûr que tu vas au moins en trouver un ;-)

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    2. Merci Marco, de la recherche, et de l'intuition plus que des connaissances ...et aussi du pot ! Quant aux plumes moi j'utilisais La Françoise de préférence ou encore Baignol et Farjon ( la Rolls !) ... la Sergent Major était un peu dure, je connais le sujet grâce à ma mère, institutrice, j'aimais bien remplir les encriers . De beaux souvenirs ! la bise aussi

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    3. Ton intuition c est l ensemble de tes connaissances qui s assemblent pour te donner une possibilité de réponse. Donc ce n est pas anodin ;-) Avec La recherche, la réponse vient...

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    4. Il faut interroger Marc. Il détient au moins la moitié de la réponse. Pour l'autre moitié, il faut lire un peu. Elargir le registre. Sans doute a-t-il l'ouvrage dans sa bibliothèque, dédicacé.

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  31. Réponses
    1. C'est vrai que ça sent le blues, mais j'ai pas adhéré à cette possibilité. Mais je sens pas tout bon...

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    2. lis ça Sergio ...https://www.samuelhuet.com/47-dialektos/folio/1008-rugby-blues-denis-tillinac.html?hitcount=0

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    3. Pas de Tillinac dans cette collection des dix. C'est déjà une piste. Au début, j'avais un texte tout emprunt de nostalgie. Mais sans grand relief. Du coup, j'ai cherché ailleurs et j'ai trouvé.

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  32. La 6, je vois pas qui est ce Guitter. Y en avait un à Toulouse, au talon en 94, 95, 96 notamment, mais avec 1 seul t.

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    1. Et son père ? Roger ? Ca marche pas ?

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    2. Guitter avec deux "tt". J'ai essayé de trouver en "Google-isant". Avec trois mots clés. Ca marche. C'est horrible. Tout est dans Google ou presque.

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  33. Et un autre à joué avec Villepreux sauf erreur

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  34. Guitter est peut-être un personnage de roman car les Guiter dont on parle on un seul TEE

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    1. je crois que c'est un indice ; pour moi il faut chercher du côté de l'histoire du ST

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    2. Il y a un lien, assez mince, avec le Stade Toulousain. Mais pas autant du nom "Guitter".

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  35. Allez pour la 6, je mets 1 petite pièce sur Guy Novès, "Mes 1000 sélections au Stade Toulousain"

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    1. Pardon mes 1000 matchs au stade toulousain

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    2. Non. Guy Novès n'écrit pas ainsi. D'ailleurs, ce livre a été rédigé par Gilles Navarro à partir d'interviewes. Donc, pas de style littéraire particulier.

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  36. Réponses
    1. Le lien avec le Stade toulousain cest que Kleber Haedens venait souvent aux Ponts Jumeaux avec ses amis Andre Brouat et Max Guibert.

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  37. Oui, Lulure ! Adios. Le dernier ouvrage de l'âge d'or du rugby porté très haut en littérature. A lire.

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  38. Bravo : en une journée, vous avez tout (ou presque) trouvé ! Félicitations. Vous êtes des championnes et des champions. Reste maintenant un auteur et son ouvrage. J'ai hâte de savoir comment vous allez-vous y prendre pour le découvrir (ce n'est pas le plus difficile si vous travaillez collectivement) mais surtout pour signaler le titre de l'ouvrage sans faire défiler tous ses opus les uns après les autres...

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  39. Deux indices ce matin pour moi, d'abord l'indice Marco, s'il a l'ouvrage dédicacé c'est qu'il connait l'auteur, sauf que Marco connait beaucoup de monde ! bon là c'est un peu tôt pour lui demander a priori je dirais qu'il s'agit de Christian Montaignac ... 2e indice il s'agit d'un auteur prolifique puisque tu parles de tous ses opus et comme CM est l'auteur de l'année du rugby ça pourrait coller ... sauf que bien évidemment ce n'est pas dans l'année du rugby ! Alors il faut piocher dans sa longue bibliographie .
    Voilà ce qui me vient à l'esprit sans café, donc je vous laisse cogiter et vais prendre mon petit déj .
    Hasta la vista, baby !

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  40. Ritchie
    Mes livres dédicacés sont les tiens et ceux de Christian Montaignac ( pour les nouvelles , il va très bien , je viens de recevoir une carte postale ) j'ai donné les pistes , aux autres de chercher ... vivement le 11 ...pas novembre ahahahha
    Bises de Bastia

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  41. oh punaise ! c'est du Richard bien sûr ! le style ... les images dimanche de pluie et de suie ... mais dans quoi ? Un siècle de rugby ... je ne l'ai pas lu ... bon ben à vous l'honneur les amis ...

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    1. Oh, punaise, tu me connais bien mal, Gariguette. Penses-tu une seconde que j'aurais ainsi oser placer un extrait d'un de mes ouvrages dans mon blog ? Oups... En revanche, que tu ne trouves pas l'occasion de lire "un siècle de rugby" me peine... ;-)

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    2. Depuis le début, j'ai pas voulu chercher derrière Benoit ou Richard, puisqu'il avait été dit sur la 1re partie qu'ils s'en écartaient volontairement. Je suis resté sur ce principe. Mais le fusil a changé d'épaule puisqu'il y avait du Benoit que j'aurais pu voir en regardant de plus près. Quant à Richard, je vois pas trop lequelen enlevant ceux traitant de rugby international ou XV de France. J'avais pensé à J. Verdier "Herrero, le rugby dans la peau" rapport à cette supputation dramaturgique, désillusion quasi violente qui aurait pu peut-être traitée, mais connais pas. Comme faut pas trop employer le nom, à preuve du contraire un faux trou. Peut être les oblongues de Richard qui traite d'histoires, de faits avec des joueurs français célèbres, y a t'il quelque chose concernant Toulon, j'en sais rien.
      Comme éventuellement un siècle de rugby et 3 autres, mais connait pas les ouvrages.

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    3. Bah ... Richard tu aurais parfaitement pu citer un de tes livres en clin d'oeil comme Benoît je ne vois pas où serait le problème, en tout cas ça relance la piste Montaignac 😉. Non je n'ai pas lu Un siècle de rugby, si on confine encore un an ou deux, je pense y arriver ... En attendant sans rien lire ou presque qui soit estampillé "rugby" moi Môssieu je gagne ! 😉😇 et en plus je mets les limiers sur la bonne piste .
      C'est plus la littérature qui me botte que le rugby, si je trouve de l'ovale au hasard des pages - cf Gracq- tant mieux ...

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    4. Oui, Gariguette, citer Benoit, bien sûr, contre son avis d'ailleurs. J'aime beaucoup "Short Stories" et "Comme si le monde flottait". En ce qui me concerne, glisser quelques phrases d'un de mes ouvrages, oui, au fil d'une chronique si ça a du sens. Mais pas davantage.
      Bon Sergio, "les Oblongues", je te le conseille. Ainsi que "Rugby land" et "Jour de gloire". Mais tu n'est pas obligé de lire un de mes ouvrages ;-)
      Alors, oui, la piste Christian Montaignac. Grand Styliste, "inventeur" de la phrase rimée et de la scansion courte comme un coup de trompette. Lui et Thierry Bretagne. Qui n'a rien écrit sur le rugby mais disposait d'un style brillant, sec, tonique.

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    5. Et là je lis de larges extraits de "Le soir venu" de Montaignac je vais me le procurer car c'est passionnant ...

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  42. Réponses
    1. De mémoire - je l'ai lu il y a quelques temps déjà et je ne l'ai plus dans ma bibliothèque, il n'est pas question d'une finale entre Toulon et Béziers.

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    2. c'est "Etoiles fuyantes" et ça parle des maudits du sport genre Lachenal , surtout des parcours individuels ratés ... j'ai trouvé un titre de Montaignac très sympa " le sourire des protège dents "

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    3. @gariguette Je me suis laissé avoir par le côté « maudits » de cette fameuse finale. Enfin maudits...quand on est du côté toulonnais :-)

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  43. Le sourire des protèges dents, j'ai vu mais pas vu d'intervalles entre les dents...

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  44. y'a aussi "Les plus grands duels du rugby "écrit avec Kallenbrunn

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    1. ah mais l'autre là .... pasque Béziers/ Toulon c'était pas du rugby international ??

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    2. Mais non, l'autre, duels au niveau des nations pas au niveau championnat français, ou entre grands joueurs dans des rencontres internationales

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    3. pfff évidemment ! n'empêche t'aurais pas osé soutenir ça devant Raoul Barrière ou André Herrero

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    4. Si ça remonte jusqu'à sa période, A. Herrero via un fait de l'EDF, a pu être cité dans ce bouquin

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  45. Bon, c'est pourtant facile, un Bordelais, une oeuvre généreuse, Rugby....
    Pour la 4 je proclame à la face du blog toute ébaudie
    "Les essais", de Michel de Montaigne .
    Allez, fô que j'fasse tout, hein !

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    1. c'est le triste sort du talonneur à la touche, à la mêlée, à la jurisprudence sous mêlée, aux citrons ...

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  46. Je vois assez bien ce passage au milieu d'un ouvrage ou roman se rapportant de près ou un peu plus loin au rugby, juste en illustration/témoignage car se déroulant au cours d'une même période

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  47. Ou p,têt
    La 4 ( ah ben si!)Denis Lalanne " Les nouveaux Géants du Rugby"
    Allez, si c'est le bon je mets un copyright sur toute son oeuvre !

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  48. En 4, je me disais Denis Lalanne...

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    1. non je ne crois pas Lalanne était dans la première série d'extraits et il me semble que Ritchie a plus ou moins validé Montaignac ainsi que Marco par le fait !

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    2. Cest cela même Gariguette. Jai valide Montaignac

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  49. La recherche de la formule un peu décalée, prolifique en écritures rugbystiques, d'actualité en 2019 et Ritchie qui mentionne qu'il était à la recherche d'un texte plein de relief ...

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  50. allez voir ici si vous trouvez une idée http://christianmontaignac.over-blog.fr/article-bibliographie-115000225.html de super beaux titres en plus et qui donnent envie de lire

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    1. Oui, de quoi faire, certains titres inspirantes. Après quelques farfouille, trouve pas franchement d'ouverture. Vais essayer Verdier

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    2. non Verdier était dans la 1ère série, là ce sont 10 auteurs "nouveaux" ... reste sur Montaignac faut creuser

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    3. ruh là je nous relis et Sergio cherche l'ouverture tandis que je lui enjoins de rester sur Montaignac, bon on va dire qu'il s'agit d'expressions, expressives certes, mais des expressions !!

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    4. Ah Verdier était pas mal avec "rugby d'autrefois", et la belle posture de Jo dans la passe sur 1 pied photo, qui a joué à Toulon mais parti avant et perdu en 1/2 avec Narbonne contre Béziers. La plus belle photo de passe pour moi. Et il parle d'A. Herrero présent sur cette finale. Mais p'tin, je vois pas sur Montaignac. Ça semble 1 début de chapitre. Et à mon sens ça doit ouvrir sur 2/3 p. un peu sur le déroulement de cette rencontre et je dirais aussi relatives au RCT, à mon sens... Et pas de traces dans ces bouquins. J'fais que rebondir sur l'adversaire.

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    5. Tu es dans le vrai, Wergio. Bien analysé. Cest l'attaque d'une nouvelle. Effectivement.

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  51. Dernière tentative pour Montaignac : Le sourire des protège-dents

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    1. Titre sympa, Vu le résumé mais voit pas bien ce texte en rapport. Mais peut être...

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    2. je l'ai proposé à 13h54 sans succès, je tente 4 - Christian Montaignac - De la belle aube au triste soir
      juste parce que le titre est fabuleux . rien trouvé pour étayer :-(

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  52. Petit traité de la connerie des sportifs et autres concernés
    Sans conviction 😥
    Allez, Monsieur Dac et moi-même vous rappelons qu'un concerné( confiné? )n'est pas forcément un imbécile en état de siège.

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    1. Allez tjrs sur Montaignac "Retour en ovalie", avec un ovale à l'ancienne en photo, mais il s'agit d'1 fiction où je vois pas trop où ça pourrait se caser

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  53. Pour tout vous dire, ce confinement aura beaucoup changé de choses pour moi.
    Revenu d’un séjour avec des amis et des inconnus, il avait provoqué indirectement ce commentaire http://coteouvert.blogspot.com/2020/02/dun-chateau-lhote.html?showComment=1582995473343#c667899977733706087 et même une réponse à Richard sur Uzerche : « C’est quelque chose que je pourrais envisager. J’ai un peu bougé sur la question »
    Depuis, ça a bougé…
    Je ne crois pas avoir été atteint par le covid-19, pas encore du moins, mais j’ai l’impression que j’en ai pourtant développé un de ses nombreux symptômes atypiques : l’agueusie. Je ne peux m’expliquer les choses autrement.
    En effet dès le jour 1 du confinement, je n’ai plus lu un seul article de l’équipe, du midol (à une exception près j’y reviendrai) et surtout du blog. Un sms de Richard ce dimanche 17h, ne me rappelait pas uniquement donc , que je ne faisais pas l’effort de participer au jeu des extraits (j’en aurais été bien en peine) mais que ça faisait quasiment deux mois que je n’avais pris le temps de lire les 8 chroniques de Richard et les presque 1000 commentaires.
    Et donc au creux de cette nuit de dimanche à lundi, en vacances, confiné, j’ai entrepris de refaire mon retard. Comme si ce « marathon » faisait partie des nombreuses choses à mettre en ordre, avant de passer à autre chose.
    Une mauvaise surprise, la découverte des échanges aigre-doux, qui à mon sens auraient mérité d’être supprimés à la longue car depuis l’eau a coulé sous les ponts. Et comme ça portait justement sur la pertinence et la légitimité de « je sais pas quoi » sur ce blog, j’aurais pu m’en passer…
    Surtout que j’ai découvert que docteur Tautor n’est semble-t-il plus passé par là depuis le 11 février. J’ai dû mal comprendre certaines escarmouches et depuis il a sûrement d’autres virus à fouetter, d’autres champs de bataille à parcourir réellement, en espérant qu’il se porte bien.
    Sinon, rien de nouveau à la lecture de ces chroniques et des commentaires survolés au cœur de la nuit. Enfin si, ce qui était et demeure complexe à mes yeux, ne me complexe plus, et ça c’est pour le coup nouveau pour moi. Car ce n’est pas le manque de rugby, qui n’est plus un manque, qui a baissé le niveau de ce blog, bien au contraire. Mais le blog ne me manque plus, et je n’attends plus avec avidité la chronique du dimanche et lundi… (A SUIVRE)

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  54. (SUITE) Il m’a pourtant fait aller bien plus loin que les limites du rugby « basique » qui m’intéresse (m’intéressait ?) tant. J’ai participé à l’aventure hélas terminée d’un beau magazine, décalé (https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/flair-play-le-magazine-aux-regards-uniques-sur-le-rugby) .
    Je me suis un peu plus intéressé à la philosophie, mais pas beaucoup plus à l’histoire, la musique, la littérature. J’ai découvert au fil des posts, avec beaucoup d’admiration, que Gariguette aurait pu être tout autant prof de français, d’histoire, de musique que prof d’anglais. Et plus récemment que je n’aurais pas aimé être un de ses élèves car j’aurai beaucoup souffert et beaucoup complexé. Tout récemment j’ai découvert que sa maman était institutrice comme la mienne, et j’ai encore aimé sa culture et sa précision sur le type de plume qu’on utilisait encore à l’école à la fin des années 60.
    J’ai aussi trouvé un point commun très actuel avec Richard qui semble être confiné avec deux de ses filles (moi avec mes deux filles).
    Et pour revenir à ce qui m’a modestement plu dans ce blog jusqu’à, il n’y a pas si longtemps, c’est finalement ce commentaire (sorti du lot parmi les presque mille) qui a postériori m’a/m’aurait le plus intéressé si je l’avais lu en temps réel : http://coteouvert.blogspot.com/2020/04/le-rugby-tout-un-roman.html?showComment=1586973567403#c3825324110888326525
    Car dans mon contexte de télétravailleur, j’organise des formations à l’usage d’outils simples pour assurer la continuité pédagogique entre enseignant.e.s et leurs élèves.
    Et voilà que l’une d’entre elle dont je n’avais pas remarqué le nom m’écrit « J’ai une question personnelle si je peux me permettre: vous êtes un fan de rugby? questionnaire de rugby pour le corriger et photo de villepreux? »
    J’observe le nom et je lui réponds aussitôt « ...Ne me dites pas que si je vous dis "Matabiau" vous me répondez "Albert!" et qu'il est de votre famille, si? »
    Elle me répond alors « SI, si c’est mon grand et unique frère… » C’était un dimanche soir et j’étais juste content de cette rencontre que je racontais aussitôt à mon gendre passionné de rugby, castrais, confiné chez moi.
    Le lundi matin, lui qui continue à lire la presse sportive, sur son iphone me signale le seul article que j’ai lu ces deux derniers mois : https://urlz.fr/cvyx
    Drôle de coïncidence, qui a suffi à mon bonheur. Surtout qu’au-delà de l’âge quasiment identique, cet article m’a beaucoup plu, un peu comme si c’était ce rugby et cette période qui me manquait et la trajectoire rectiligne de ce type d’homme tant à titre personnel, citoyen et professionnel. Cette période où le rugby n’était pas encore un métier, mais permettait d’avoir un (autre) métier pour certains (ceux qui lui sont passés devant en équipe de France par exemple), et de « mettre du beurre dans les épinards » comme il l’explique bien, pour ceux qui avaient déjà leur carrière « bien en main » et nul envie de bifurquer vers une profession commençant par « com » bien plus rémunératrice.
    Je ne sais pas si le titre de cet article est prémonitoire pour moi, alors au cas où, je dis au revoir des fois que je ne reviendrais pas de sitôt.
    Petit coucou aussi à Frédéric Bonnet, qui s’imagine (ou espère) que cette éclipse pourrait déboucher sur quelque chose d’autre. Doux rêveur… J’ai beaucoup aimé, Frédéric ton « ILS AVAIENT PEUT ETRE RAISON DE GUEULER »

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    1. Carpe diem et take care Letiophe, merci pour tes gentilles remarques pas de quoi être complexé, tu sais certainement plein de choses que j'ignore comme insérer des liens vers un post précis dans un blog ! Parfois prendre l'air hors du blog fait du bien, je ne m'en prive jamais tu le sais . J'espère juste que tu reviendras nous faire un petit coucou de temps à autre .

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    2. Moi aussi, un jour prochain, il va m'arriver de prendre l'air. Hors du blog. Ca va me faire du bien, je pense.

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    3. Merci Letiophe pour cet article-interview d'Albert Cigagna.
      Quand on est intelligent sur le terrain, c'est qu'on l'est par ailleurs, et on le reste.

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  55. Je viens de survoler Retour en Ovalie. Soit je volais trop haut, soit c'est pas ça

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    1. oui je suis d'accord, c'est une fiction pure et je pense que l'extrait proposé le 4 est plus "professionnel" ...

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  56. Bravo Sylvie. 19h43. Au feeling. C'est bien "De la belle aube au triste soir", vers d'Apollinaire.
    Ouvrage publié en 1990 chez Lattès. Là, on va page 141. C'est l'histoire d'Alain Estève. Emouvante. Pour moi, cet ouvrage est, avec "Jo Maso" (Calmann-Lévy, 1974), le meilleur Montaignac. Un style raffiné, mélange de prose et de poésie. Tout un tas d'histoires de sports revisitées. Emouvant.
    Point pour Gariguette. Qui domine la situation, avec six points. Félicitations aussi à Lulure (deux points), Sergio et Oliv1979, un point chacun.

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    1. Merci à vous deux, Richard et Benoît pour cette belle parenthèse bienvenue en ces temps bizarres où le confinement commençait à peser ; j'ai quelques réflexions à vous soumettre à l'issue de la course .
      Tout d'abord que l'instinct primitif du chasseur ça existe je l'a rencontré, se retrouver sur la piste avec les souffles des poursuivants dans le cou, ça stimule vraiment et pousse à donner le meilleur . On est indien ou on ne l'est pas, personnellement j'ai toujours préféré les pisteurs aux chasseurs de primes de l'Ouest américain .
      Ensuite et c'est une surprise, ce jeu n'était pas intellectuel, avoir bouquiné les grands auteurs ne m'a servi à rien, c'est l'envie qui me guidait . L'envie de trouver, l'envie de savoir surtout .
      Ce jeu n'exigeait pas de grandes connaissances sportives non plus, on cite Twickenham ici, une Finale célèbre là ... pas plus . Ca m'allait bien du coup, j'allais pouvoir me concentrer sur les mots . Les énigmes se présentaient, qui à part Blondin pouvait utiliser "rubiconde" et "joviale" dans la même phrase ? Qui aurait pu devenir joueur de barres ? et ainsi de suite ...
      J'ai préféré la dernière période du jeu où nous avons échangé, émis des suppositions et partagé les infos ... Si on refait un jeu j'espère qu'on saura garder cet état d'esprit .
      Pour finir lisez ceci http://quintessences.unblog.fr/2013/08/15/pourquoi-les-amerindiens-gardaient-leurs-cheveux-longs/ ... les coiffeurs sont fermés, les cheveux poussent, on trouve des solutions aux mystères de Ritchie ! Va savoir ...

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    2. Pour les cheveux suis preneur ;-)

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    3. Ha ben moi je la joue Rapunzel en ce moment, je t'en garde ;-)

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    4. https://fr.wikipedia.org/wiki/Scalpation les cheveux longs... très interessante découverte, pour les scalps je savais un peu. Jamais de fumée sans feu...

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    5. eh oui Georges, quand on cherche on tombe parfois sur des perles, sinon Samson et Dalila déjà ...

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    6. Je viens de lire Mais alors... la coupe jackson 5 peut revenir à la mode.

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  57. ;-) a un moment dans le jeu de piste tu as du te retourner et dire "euh, ils sont ou ?"
    Le sens de l Orientation je croyais que c etait un truc purement masculin :-p
    Mais le don de la piste ca n est pas donné a tout le monde et c est comme tout, c est la pratique qui affine le talent.
    L instinct du prédateur dans le sens noble du terme, si jamais cela peut se dire, lui vient des milliers de situations vécues, et répétées par les jeux, la pratique, il développe des chemins cérébraux inconscients mais calculés au nanometre près.
    Si tu en tires en plus du bonheur, ça devient une expérience Flow...
    En tous cas, beau score. Félicitations

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    1. Merci Oliv, non je n'ai jamais douté de la présence d'autres pisteurs sinon j'aurais abandonné ! Il y a aussi une prise de risque à s'exposer ainsi, on fait des hypothèses, on se plante et il faut assumer ça devant les autres . J'ai enseigné à mes élèves la vertu de l'erreur, on peut gagner par hasard mais quand on parvient à gagner après s'être beaucoup trompé on en retire une immense satisfaction . J'aime bien ton développement sur l'instinct du prédateur ; faudra qu'on en reparle .

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    2. Je prends date. Mais pour l instant je suis en mode régressif : a fond dans pomme d api, popi et petit ours brun :-p

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    3. eh bien tu es pile poil dans le sujet !

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  58. Bon, ben Gari a fait le plein. Bravo. Et aux autres aussi. Fait chier, j'ai fait que tourner en rond. Vais me faire pousser les cheveux. Pourtant,tous ces jeunes avec la barbe, pas sur que...
    J'aurai pas pensé que ce dernier extrait débouchait sur la vie d'Alain Estève. Faudra que j'achète le bouquin., comme oblongues.
    Sinon, Lethiophe vois pas bien ton complexe du kangourou qui sauterait à côté. Après, tu fais comme tu sens, belle amorce pour signifier ton au revoir. J'irai peut être voir Matabiau... Lulurre me fera visiter...

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    1. oui moi je retiens Montaignac j'ai vu une bio de Joe Louis qui m'attire et le Soir venu ...

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    2. Elle est là, l'idée... Vous faire découvrir des écrivains du rugby, vous faire toucher du clavier le style.
      Les classiques, genre Blondin, Lacouture, Haedens, Mac Orlan
      Ceux de la rupture, comme Garcia (très camusien)
      les étonnants qu'on attend pas, Adole, Simon, Guilalrd
      Les stylistes, Jeantet, Montaignac, Gracq
      et les contemporains, tel de Jonckheere.
      Et les autres...
      Si les deux chroniques sur la littérature ovale vous ont donné envie de découvrir ou de redécouvrir, c'est un pur bonheur alors.

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    3. Je n aurai pas le temps...
      Pas le temps...
      ;-)

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  59. Tu as raison Gariguette. L'esprit du blog c'est l'entraide. Écrire je ne sais pas et ne pas participer cest comme vouloir jouer au rugby pour marquer un essai. Et considérer que cest le meilleur du jeu. Du coup je ne m'attendais pas à ce que vous soyez seulement six à jouer. Cela dit à cinq vous avez fait du bon boulot et produit de belles pistes de réflexion. Bravo.

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    1. en novembre dernier tu nous a fait jouer au "test de l'art" et nous avons participé en nombre, c'était un QCM questionnaire à choix multiple, pas spécialisé sur la littérature et cela avait attiré plus de monde ; ou alors envisager un jeu de littérature ovale sous forme de QCM ? Ca permet de restreindre le champ de recherches et on peut discuter . Certains passeraient sans doute du poste d'observateur à celui de participant .

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    2. Tout est possible. Pourquoi pas. Un QCM de littérature ovale. Mais pas tout de suite, hein ? ;-) Là, je travaille, en duo avec Benoit, sur notre prochain livre. On avance, on avance.

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  60. Mais je m'en fou que vous ne soyez que 6 à participer, vous m'enrichissez un peu plus!
    Richard, as tu qq nouvelles d'Alain "Tautor"?

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    1. Euh, Georges tu pouvez participer, t'aurais pas moins fais que nous, à part Gariguette.

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    2. Georges, oui, j'ai Tautor au téléphone de temps à autres. On a même créé un Whatsapp tauromachique. Et là aussi, il est remarquable d'érudition.
      Je pense qu'il poursuit un break ovale commencé en mars. Outre le fait que ce putain de coronavirus l'occupe à plein temps et même au-delà, puisqu'il bosse avec des EHPAD

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  61. Moi j'ai bien aimé mes échanges off avec Gariguette. J'ai proposé comme ouvrage, Cœurs de Losers, pour chambrer le Toulonnais du blog.
    Elle m'a répondu très sérieusement
    "Je sais pas... Montaignac est passionnė par ceux qui ratent et il analyse å quoi ça tient ..
    Sergio, pas certain que la gare de triage de Toulouse soit la chose la plus intéressante à faire. A faire de l'atypique, je t'amenerai visiter les cours intérieures secrètes.

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    1. ben j'étais tellement à fond dans le jeu que je n'ai même pas vu le chambrage !

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    2. Moi non plus, je ne l’ai pas vu :-)
      Par ailleurs, je félicite l’ensemble des participants. À commencer par Gariguette, évidemment, qui allie sagacité, culture et drôlerie. Bravo !

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    3. Merci Pom ! Tout cela est très exagéré mais ça fait plaisir 😉💋

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  62. Bon ça se précise, rien n'est sûr mais ... on aura donc passé 8 semaines en confinement en tout et pour tout ( quand je dis "on", pas certaine de sortir mais admettons ...)
    8 semaines à mettre en parallèle avec les 25 ans de Charles d'Orléans captif des Anglais ; il aura passé son temps à écrire une oeuvre fascinante
    "Ma seule amour, ma joie et ma Maîtresse,
    Puisqu'il me faut loin de vous demeurer,
    Je n'ai plus rien, à me réconforter,
    Qu'un souvenir pour retenir liesse "
    ... et les 27 ans de Nelson Mandela qui aura mûri sa pensée politique . On se sent tout petit à côté de ces géants et finalement peut être avions nous besoin de cette privation de liberté pour en apprécier les délices .
    Je dois bien l'avouer, je n'ai rien fait de bien extraordinaire pendant cette réclusion ; ah si ... je me suis copieusement emmerdée mais bon s'ennuyer est paraît il très important ça serait " un apprentissage de la patience et une conscience de la valeur du temps humain " dit comme ça ... j'ai bien conscientisé . Vachement bien même . J'ai fait l'expérience du temps qui passe, hé ben c'est lent, le temps ! On dirait même qu'il refuse de passer, le temps . Question de filtre, ça doit être bouché quelque part .
    Et puis si on était sûr que ça allait durer plus ( genre plus de 20 ans comme Charles et Nelson ) on se serait lancé dans des travaux : réécrire la Légende des siècles ou les Rougon Macquart par exemple . En plus moderne . Pas eu le temps !
    Ou alors y'a l'exil de Victor Hugo, il revient de Jersey en 1870 il y était depuis 1855 et il y a écrit Les Contemplations (1856), La Légende des siècles (1859-1883), Les Misérables (1862), Les Travailleurs de la mer (1866), L’Homme qui rit (1869). Voilà . 15 ans d'exil ça vous construit une oeuvre . T'es peinard, personne pour t'embêter pendant que tu écris tu as tout ton temps à toi ...
    Non j'vous dis : en 8 semaines c'était pas jouable .

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  63. Bon, toute proportion gardée, Benoit et moi en profitons pour écrire quelque chose pour relier la littérature et le rugby. C'est modeste mais ça occupe.

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    1. Quant à Denis Lalanne - c'est notre sujet ici - il a rédigé "Le Grand Combat du Quinze de France" en trois semaines, d'un seul jet, sur sa Remington d'occasion, Porte de Vanves.

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    2. ça ne m'étonne pas, c'était d'une part une époque qui distillait de l'épopée à tout va et d'autre part, un écrivain inspiré ... pour votre sujet je crois que le rugby va faire beaucoup écrire à défaut de beaucoup jouer ! Bon tu as dû lire ce ravissant article dans lequel on nous raconte que ...
      "des princes du beau jeu rangés des crampons nous ont parlé des écrivains de leur vie : pour André Boniface, c’est naturellement Antoine Blondin, pour Jean-Pierre Rives, Jack London, pour Denis Charvet, Antoine de Saint-Exupéry, pour Christian Darrouy, grand chasseur devant l’éternel, le Raboliot de Maurice Genevoix. Des lectures inattendues Nous avons eu quelques surprises en apprenant que Jean- Pierre Garuet savait des kilomètres de Ronsard par coeur, que Patrice Lagisquet était mordu de science- fiction, que Serge Simon aurait aimé jouer en première ligne avec Jim Harrison ou que David Auradou en bichait pour La Guerre des boutons, en se souvenant de ses propres rixes d’enfant. Et nous nous sommes réservé un petit privilège en sélectionnant motu proprio un arrière dont il nous semble que l’intelligence manquera à l’équipe de France : Thomas Castaignède, grand admirateur de Stendhal."
      c'est ici et c'est très rafraîchissant https://france-amerique.com/fr/le-rugby-se-propage-dans-la-litterature/

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    3. Bon, après ça varie beaucoup, parce que pour en avoir parlé avec eux Jean-Pierre Rives est plutôt Jules Renard mais pas que, Charvet adore Sacha Guitry, etc... Mais oui, les joueurs lisent. Marc Lièvremont est un grand amoureux de la littérature. Vincent Etcheto aussi. Gros lecteur. Tout comme Vincent Clerc avec lequel j'ai beaucoup échangé à ce sujet. Pas sûr que ce soit le cas avec la génération actuelle.
      Cela dit, c'est aussi le cas ici au blog où je me suis aperçu à ma grande surprise qu'il y avait chez les commentateurs finalement assez peu de lecteurs, et je ne parle pas de littérature rugbystique, où là vous n'êtes que cinq ou six, pas davantage ;-)

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    4. Raphaël Poulain, lui, je l'ai initié à la philosophie. Et il a bien accroché. Tout de suite, même. Richard Astre, Didier Codorniou et André Buonomo, puisqu'on en parle, font partie de mes interlocuteurs privilégiés dans ce domaine.
      Concernant le roman policier, Jean Fabre et Jérôme Thion sont des connaisseurs en la matière.

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  64. Charles d'Orléans , magnifiquement mis en musique par....Laurent Voulzy.
    Vu ici sous les étoiles, une bien agréable soirée.
    C'est pas le tout mais après cette enchanteresse parenthèse d'ovale littérature, tout ébouriffés de la cafetière par la classe de notre Dauphinoise Gordini ( bon en même temps, l'a fait que son devoir, je lui fait la revanche au bras de fer quand elle veut, hein )retour aux affaires.
    Malgré les visio-gesticulations du gros popol, les moulinets de nos chers présidents, les ...heu... ben...rien ou presque de Bernie , Eddy à dit!
    Fini les conneries, on se téléphone et on se fait une bouffe en Septembre, simple comme un coup de fil quoi.
    Attendons donc les visqueuses conférences pour savoir qui va tirez les marrons du feu, le plus malin, le plus influent, les plus....
    Les amateurs vont considérablement moins souffrir, sauf les grenouilles qui se voulaient plus grosses que....ect, mais eux c'est bien fait pour leur poire.
    Pourtant je vous parie un sourire de la serveuse au Bambou contre un discours de Rachida Dati que le grand plan en leur faveur,promis juré, ben... ça va pas être possible, parce que la, tout de suite,va falloir s'occuper de ces pauvres gros clubs qui sont bien dans la peine, vous comprenez?
    Allez, a suivre, ça va nous occuper....

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    1. Vu d'en bas des étoiles, C. d'Orléans/Voulzy, belle mystique, au point qu'il se fasse les églises pour concertiser en mode simplicity. Moins mystique les tontons éféfériens flingués par Covid et z'ont beau donner des effets au frisbee, dit, il retombe comme un plat à tarte, Bernie. Genre, je suis venu te dire que je m'en vais. Mais à la faveur de l'automne, non ne dit rien, Eddy, rien de plus...
      Sinon, des cuisses de grenouilles au Bambou bar, ça fait du bien au rachis, DÂ.

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    2. Divine surprise j'avais cité Charles d'Orléans et Mandela en imaginant que certains rebondiraient sur l'Afsud ou la CDM et puis non c'est Charles d'Orléans ! En passant par Voulzy ( avec Roger Daltrey des Who dans le rôle du vilain geôlier ) . Comme quoi je le maintiens plein de poètes sur Côté ouvert .
      Tiens Janlou qui me compare à une Dauphine Gordini si c'est pas de la poésie ça ! J'espère être moins bruyante mais ok pour la vitesse, euh maniabilité ... pas évident .
      Les news ne sont pas bonnes pour le sport en général et le rugby en particulier ; sans vaccin ça sera compliqué et à lire les inquiétudes des médecins et de certains présidents ( j'ai entendu Laurent Marti pas très optimiste) on ne va pas vers de beaux jours ovales . Rien n'a jamais arrêté le sport, pas même la guerre . Il va falloir réinventer le sport .

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    3. Sinon, il y avait les Renault ondine décapotable et peut être même moteur Gordoche, j'sais pas. De là belle auto à la belle emballe.

      https://i.pinimg.com/originals/c1/97/65/c19765832aa994ccd0c5d7fa1317c150.jpg

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  65. et sinon, la mort de Robert Herbin ... ? Un drôle de ballon mais quelle épopée !

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    1. Pour info, Robert Herbin adorait la musique classique. Lorsque L'Equipe Magazine m'avait demandé de tenir un rubrique sur les œuvres musicales préférées des sportifs, je me souviens d'une belle conversation avec Robert Herbin. Ca se retrouve mais j'ai malheureusement oublié qui était son compositeur préféré. Je crois bien que c'est Gustav Mahler. Une de ces symphonies. La deuxième, de mémoire. J'ai oublié le contenu précis de notre discussion mais c'était d'une grande profondeur.
      Jannie Longo, elle, c'était les suites pour violoncelle de Bach.

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    2. j'ai retrouvé cette interview dans le Progrès : "le mélomane
      Son père a été 1er prix du conservatoire national de Paris de trombone, prof de conservatoire et membre de l’Opéra de Nice durant de nombreuses années. Son goût pour l’Opéra vient de là : « En janvier, j’irais au prochain opéra à Saint-Etienne, « Le voyage à Reims » de Rossini. J’ai un ami musicien à l’Opéra, je vais aux répétitions à l’italienne ». Mais l’expérience du poulailler, c’est à Lyon qu’il l’a tentée et appréciée : « Je suis allé voir la Bohême avec Barbara Hendricks. J’ai été sidéré par les voix qui montent, pourtant Hendricks n’est pas la Callas ! » Le poulailler oui, mais l’opéra dans les stades, non : « Un opéra au stade de France ou au Zénith, ce n’est pas la même chose», question de qualité acoustique. Mahler est son compositeur préféré : « Quand j’ai été blessé au genou, mon père m’a offert la 2e symphonie de Mahler, la Résurrection. C’est comme ça que je l’ai découvert ».

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    3. On l’imagine bien Herbin, là-haut, en « Sphynx contemplant une mer de nuages », romantique et énigmatique taiseux ressassant le champ des possibles, des peut-être, des si les poteaux n’étaient pas carrés, sa symphonie européenne inachevée, son Malhe(u)r.

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  66. Pas d'exil pour le Sphinx, juste exit. Et la tignasse bouclée, un ballon de foot. Les verts, une hé, pop, eh, et Geoffroy aguichait fermé, le chaudron un soleil vert ou ça pédalait ps pour rien. Garo se donnait des airs avec son centre de formation. La Manu se cataloguait en tête de gondole et Casino pas encore aux abois se faisait des tas de bancos gagnants. Et Platoche pour couronner le tout. Mais pas de coupe d'Europe...

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  67. Le garçon n'était pas facile, Saint Pierre peut en temoigner!
    Il s' est pris vingt tours de nuage , les poteaux de la porte du paradis étaient carrés!
    Allez les Verts !

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  68. Et l'USM , Sapiac, qui vient de miser sur un "grand" patron exerçant dans l'aéronautique de support du coté de Figeac, j'ai bien peur que les prévisions ne suivent pas

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  69. Pour Richard, je lis en moyenne entre 3 et 4 heures par jour, et ce ne sont ni polar, ni BD.....

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