dimanche 9 mars 2025

Une preuve éclatante

 

Une image vaut mille mots mais, dans le cas qui nous occupe, à savoir l'éclatant succès tricolore à Dublin, c'est parfois réducteur. C'est d'un album dont nous aurions besoin pour illustrer l'exploit réalisé sur la pelouse de l'Aviva Stadium. Et par où commencer ? Comme nous y incite notre ami Marcel Allan, contributeur de ce blog, autant attaquer par le début. Il est admis que le rugby commence devant et que la beauté de ce jeu appelle à ne pas s'y arrêter. Samedi face à des Irlandais engagés sur le chemin d'un Grand Chelem et qui le firent savoir pendant un premier quart d'heure de feu durant lequel le fighting spirit servit de carburant à leur stratégie de pilonnage systématique si difficile à arrêter tant elle enchaîne les temps de jeu, c'est en défense que les Tricolores du capitaine Dupont décidèrent de gagner ce match. Une fois les Irlandais sans le moindre point là où ils auraient pu inscrire deux ou trois essais, les trois-quarts français décidèrent de l'ampleur à donner au score. Et ils le firent d'une façon si spectaculaire que les exégètes d'Ovalie vont placer dans leurs livres d'Histoire cette victoire à Dublin, à l'égal du Crunch royal de 2023.
Ah, Antoine Dupont... Sa blessure est-elle un accident de jeu ou une agression caractérisée ? On laissera la commission de discipline des Six Nations en juger. Ou pas. Avec les plaquages, les rucks sont depuis une dizaine de saisons la zone plus dangereuse du rugby, si l'on veut bien considérer l'intégrité physique des joueurs, désormais soumis à des chocs de plus en plus violents. Pierre Albadadejo, voix de la sagesse, fut le premier à nous le faire remarquer et son insistance à nettoyer le rugby de cette guerre des étoiles qu'est le ruck mériterait d'être entendue à World Rugby. Placé pour gratter un ballon, Antoine Dupont y a laissé un genou. Par essence, la générosité au combat ne se contient pas. D'autres que lui, au poste de demi de mêlée, n'auraient pas mis la main dans cette fournaise, préférant se concentrer sur la conduite du jeu. Lui n'a pas de numéro neuf dans le dos quand il s'agit de batailler comme un flanker, d'être le premier au contest tel un talonneur. 
Nous écrivions qu'après le score-fleuve obtenu contre l'Italie, il était d'importance que ce XV de France mette en Irlande les points sur les i. C'est fait, et de quelle manière ! Qu'il était bon de savourer cette rencontre pour ce qu'elle est, c'est-à-dire un moment de bonheur, une communion ovale, un tableau de maîtres devant lequel passent les minutes qui deviennent des heures que prolongeons, ici, dans l'échange d'émotions, de sensations, de réflexions. Cet Irlande-France a ressuscité nos samedis après-midi bercés par la voix de Roger Couderc, que notre ami Hervé Caillaud nous appelait à célébrer à travers le quarante-et-unième anniversaire de la disparition. Sommes-nous encore nombreux, au lieu de rester les yeux rivés sur une page de pub, à entendre résonner dans nos têtes le Te Deum de Marc-Antoine Charpentier à chaque prise d'antenne en direct d'un stade du Tournoi ?
La semaine va vite passer et il sera alors temps d'évoquer la venue de l'Ecosse. A cette occasion, l'impeccable Thomas Ramos deviendra le meilleur réalisateur tricolore de tous les temps et Damian Penaud, à n'en point douter, dépassera l'immense Serge Blanco au nombre d'essais marqués. On ne compare pas les époques. Mais puisqu'on parle de Ramos, sa passe pour Penaud à hauteur de la ligne médiane, après son interception, est un magnifique symbole de ce qu'est le rugby, sport de transmission, mot dans lequel se retrouvent altérité, générosité, partage et lucidité. Alors, la course solitaire et jouissive du zébulon bordelais vaut bien d'aller chercher un record, qui à son tour ne manquera pas d'être battu et pourquoi pas par son alter-ego, le sidérant Louis Bielle-Biarrey...
Oui, quand Antoine Dupont quitta le terrain, nous pensions tous, à tort, que l'équipe de France perdait plus que son meilleur atout. Mais la performance de Maxime Lucu a démontré, au-delà la valeur d'un demi de mêlée qui a accepté d'éclore dans l'ombre du capitaine tricolore élevé au rang de meilleur joueur du monde, qu'une équipe est toujours plus forte que l'addition des joueurs qui la composent. Dans ce cas précis, reprenant le credo de Rassie Erasmus, son bourreau, Fabien Galthié a raison : le coaching à sept avants sur le banc s'est avéré gagnant. Avec Oscar Jegou, il faut le reconnaître, le XV de France a trouvé l'hybride parfait, moitié flanker moitié centre, quatrième mousquetaire du trio Cros-Alldritt-Boudehent dont l'effort fut, à Dublin, titanesque. Le rugby contemporain se joue effectivement à vingt-trois, soit une équipe et demi. Après l'Afrique du Sud, la France vient d'en donner une preuve éclatante.

46 commentaires:

  1. Brillante analyse, comd'hab ! Allez, je me lance et j'ose quelques commentaires personnels...
    Le match s'est effectivement joué dans les 20 premières minutes, j'avais l'impression de revoir Angleterre/France, mais à l'envers ! le résultat est également le même à l'envers (même si les français avaient mieux résisté que les irlandais)
    Pour moi, l'homme du match est François Cros, ne serait-ce que pour ces, justement, 20 premières minutes
    J'ai trouvé l'équipe d'Irlande décevante, plus méchante qu'agressive, bêtement tricheuse (le premier carton !!), et sans idées...
    Penaud a fait du Penaud, incroyable joueur de ballon mais à filer des frissons dans le dos chaque fois que l'attaque adverse vient vers lui... Il a du remercier le ciel de ne pas avoir Lowe en face de lui !!!
    N'Tamack a confirmé à mes yeux qu'il est vraiment le meilleur 10 en France... Sur sous les chandelles, présent en défense, précis dans ses coups de pied, et distribuant le ballon sans chercher l'exploit. Comme par hasard, les deux centres ont été sacrément meilleurs que face aux modestes italiens...
    Je suis content d'avoir vu Lucu fournir enfin une vraie prestation internationale !
    Je plussoie enfin +++ sur la dangerosité des rucks... Il n'est pas normal que les déblayeurs se jettent sur des joueurs qui ne peuvent pas parer l'assaut. Comment y remédier, j'avoue que je n'ai pas vraiment d'idées... et vous ?

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  2. Le Te Deum de Marc-Antoine Charpentier ! (il faut toujours un toit sur une maison bien construite... Te Deum que ma mère n'a jamais pu écouter pour lui-même, tellement il était lié pour elle au match de rugby qui était censé commencer après).

    Je nuancerai l'analyse: les 20 premières minutes ne nous ont pas fait gagner ce match, mais elles ont montré qu'on ne pouvait pas le perdre. Après tout, à la 45ème, on était menés 13 à 8, et les Irlandais -en tous cas le public de l'Aviva Stadium- pensaient avoir repris la main sur le match; mais c'est l'EDF, comme à chacun des grands matchs de son histoire, qui a subitement haussé le rythme et le volume de jeu du match. Les entrants ont immédiatement accéléré le jeu, dans le soutien, les courses, les transformations, et les Irlandais, dont même l'intensité de début de match n'était pas à la hauteur de ce qu'ils ont pu produire auparavant, ont été dépassés et débordés. Dans ces moments-là, l'EDF est irrésistible, quelle que soit l'équipe en face, même si elle nous en a mis 50 deux mois avant.
    Cros a fait un de ces matchs qui marquent une carrière, tout le monde a défendu collectivement comme des morts de faim (rien que là-dessus, Bielle-Biarrey a fait un grand match), et j'espère que la prestation majuscule de Jegou va enfin couper le fil du "cacerolazo" argentin qui résonne depuis l'été dernier.

    Enfin, l'arbitre a eu beau assurer Aldritt de la licéité du déblayage sur Dupont; les images peuvent aussi être interprétées différemment, notamment en référence à la règle, et aux mesures récentes destinées à protéger l'intégrité physique des joueurs. On sanctionne bien ceux qui viennent cogner un joueur en l'air sur des chandelles, quand bien même ils n'ont pas eu l'intention d'être dangereux; il faudrait en faire de même pour le jeu au sol, surtout pour un joueur aussi expérimenté que Beirne qui sait ce qu'il fait, comment, et où...

    Le classement final de ce Tournoi importe peu maintenant: on ne retiendra que ce match d'anthologie.

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    1. J'ai téléphoné à mon ami Jean-Yves, quelques instant avant la blessure de Dupont pour lui dire que je n'avait pas eu l'ombre d'un doute, d'une inquiétude sur ces 20 premières minutes.. Je l'ai rappelé après pour lui signifier que là, peut-être, avec un 7-1....?

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    2. Oui, oui, merci Pipiou. Marc Carpentier est un ami. J'ai fléché son nom par réflexe, ah ah, ça a bien dû le faire rire.

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  3. Ces 20mn inaugurales auront été un pur régal de Rugby.
    Une démonstration de jeu offensif d'un côté, les 3 P comme un mantra, les intentions, les courses parfaites.
    Et de l'autre, ben pareil, à l'envers !
    L'excellence collective et individuelle .
    Pour le BBMF ce n'est toutefois que la pose des fondations du chef d'œuvre.
    Certes le cyclone sera bien entamé, dans la tête et les jambes, mais ce sont bien les " finisseurs "qui vont mettre le bâtiment hors d'eau.
    C'est simple, même pas le temps d'aller pisser après leur entrée qu'il n'y avait plus de match.
    Allez...ah oui, BBMF:
    Bambou Bar de la Mauvaise Foi .

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    1. Pour ma part je vois un bon équilibre entre les démolisseurs et les finisseurs, les plaqueurs et les perceurs. L'ère est bien à l'adoubement du banc.

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  4. Je n’ai pas souvenir d’avoir jamais vu les Irlandais nous planter, chez eux, 2 essais subis aussi sereinement par joueurs et suiveurs français tant ils furent parfaitement anecdotiques.
    Ça vaudrait bien un Te Deum !

    On va donc (et c’est tant mieux!) oublier l’avant-match, le yo-yo technico-émotionnel, la saine, sainte et habituelle trouille, les questionnements quant au 7-1 avant (et même pendant!) le match…et donc la probabilité d’un sanglant « Tirez sur le pianiste » à lunettes en cas de défaite.
    Car ce fut, dans cet A-viva les Bleus, une partition quasi sans faute où « Le Casse » s’il eut lieu, fut administré par Cros, Boudehent, Moefana, et consorts dans un chamboule-tout, véritable « beauté bleue », un « Retour à la vie » donc (pensée pour Lucu…et Jegou qui se fait enfin remarquer pour de bonnes raisons) d’un côté et une « descente aux enfers », une « rue barbare » un « Dark passage » « sans espoir de retour » de l’autre.
    À Dublin dorénavant, on pourra dire : c’est Good ici.

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    1. Effectivement, les derniers essais irlandais sont une aumône, ce qui est assez rare pour être, comme tu le fais si bien, signalé...

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  5. Match parfait dans le jeu et la maitrise , on ne peut nier que le 15 de France a très bien fait le boulot , mais il ne faut surtout pas s'enflammer car quand même ces irlandais qui ne battent les gallois que 27 à 18 alors que nous mettons 48 a 0 aux même gallois , ne sont plus que l'ombre de cette immense équipe de 2022 23 24 ...le cycle est fini alors que le notre commence ! Si on réitère les mêmes performances face aux blacks ou aux sud afs , alors oui pourquoi pas enfin penser à une génération qui peut aller au bout en 2027 ....
    La blessure de Dupont n'est en rien voulu car les joueurs ne sont pas là pour faire mal intentionnellement , ils sont là pour faire mal par la dureté du jeu mais n'ont pas envie de détruire pour détruire...
    Je pense que cette blessure sera bénéfique au 15 de france car dupont va pouvoir pendant 6 mois récupérer de 2023 et 2024 et revenir meilleur.
    je n'ai aucun doute que Lucu ou Serin seront bons pour l'Ecosse et la tournée d'hiver...
    Quand aux rucks et placages hauts , soit on change les règles , soit on accepte qu'il puisse y avoir des fautes sans sortir a tout bout de champ jaune et rouge ....je jaune irlandais est un scandale , il ne change pas le cours du match car ils étaient cuits mais cela me dérange ....
    L'UBB a donné hier le meilleur et que l'on arrête de me bassiner avec Penaud qui ne défend pas ; c'est avec LBB le meilleur en attaque par sa folie ...pourquoi vouloir en faire un défenseur s'il ne l'est pas ...profitons juste de sa classe immense de joueur d'attaque. Une équipe c'est 15 joueurs , et certains sont là pour pallier à la déficience des autres ; on ne demande pas a Atonio de marquer des essais d'ailiers ...cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas qu'il travaille la défense ...
    Mon professeur de golf me disait travaille ce que tu as de meilleur et laisse tomber le moins bon ...car tu ne seras jamais bon sur tes faiblesses mais tu seras encore meilleur sur tes points forts ....on peut ne pas être d'accord ....bon dimanche

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  6. Quel beau papier Richard ! Non, je n’ai pas oublié Roger Couderc, ni le Te Deum de Marc Antoine Charpentier qui précédait les images de « l’étrange lucarne » (Mauriac). Charpentier est un magnifique compositeur ; son Miserere des jésuites est sublime.
    En bon bordelais, j’ai apprécié nos « petits », et l’impeccable rentrée de Lucu. Le petit Louis Bielle-Biarrey me ravit. Mais, c’est une œuvre collective comme tu le soulignes si bien, qui a eu raison des des Verts.

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  7. pour avoir souvent critique les pales prestations de notre xv la prestation d hier m a reconcille avec le jeu une entame glorieuse repoussant les hordes celtiques les oppossant un mur HADRIEN COLMATANT LES FISSURES ECOPANT LES INFILTRATIONS Repondant a lappell du 8mars ils bouterent hors de l en but les Irishmanle centre Moefana m est apparu transcende omnipresent l ami croc il les avait un prometteur Guillard , Gros match ,Boudehent bien parti pour les croisieres internationales . Ntamack tres influent du caractere de la finesse un beau cocktail et que dire de BIELLE BAREILLE il a gagne sa place au musee de l automobile pour ses fulgurantes accelerations sa vitesse en sorties de courbes et de sa resistance aux chocs
    Quant aux Irlandais ils ont confirme leur declin
    gare a l Ecosse et son chef de clanRussell ,une belle apotheose

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    1. Irlande réellement vieillissante, oui.

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    2. Oui, Marcel, Romain NTM a été un parfait orchestrateur dans cette rencontre, véritable vigie, surtout après la sortie de Dupont. C'est lui qui avait les clés.

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  8. Rupture des croisés pour Dupont, saison terminée (c'est Mola qui doit être content).
    Et corollaire quasi-symétrique, le commissaire à la citation écarte les citations françaises pour les blessures des joueurs français: circulez, y'a rien à voir.
    Sauf qu'en revoyant les images, justement, y'a à voir...

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    1. Depuis toujours les Anglo-saxons nous tolérent. A condition qu'on ne fasse pas trop de bruit

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  9. Vu le résumé d'Ecosse-Galles. Plusieurs questions ? Est-ce que les Ecossais ont enfin trouvé une mêlée ? Finn Russell a-t-il évité de surjouer ? La défense calédonienne a-t-elle été trop généreuse ?

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    1. Vu le match.
      Les Ecossais ont fait une belle première mi-temps (surtout derrière avec centres et ailiers) puis semblé penser que c'était assez; en face, des Gallois limités mais accrocheurs, qui finissent par mourir à 6 points là où une lourde défaite leur semblait promise.
      Les grandes équipes ne meurent jamais.

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  10. Bon, question tolérance anglo-saxonne, vu les scores ça sera avec tambours et trompettes. Dupont out, j'espère que son successeur du moment saura prendre la place. Lucu l'a bien fait sur ce match. J'en ai été tout surpris.
    2e blessure sur le même genou, va falloir revenir... Même si l'homme est exceptionnel.
    Si ce n'est un match référence, un de plus ?, c'est du moins le match qu'on attendait.
    Rarement vu la défense au point comme ça avec Moefana, Cros, Boudehent, Jegou, ... Et surtout autant de placages offensifs.
    Des irlandais pour le moins vieillissants, pensant être sûrs d'eux (?), pris au piège de l'inondation, le béton ne protégeant pas de tout.
    Si on ne peut écarter Ramos et son apport buteur, il enterre de plus en plus de ballons au lieu de les donner. A part celui pour laisser Penauter Penaud. L'impression qu'il s'est senti un peu juste pour aller au bout.
    Tamack reste à sa place mais semble pas avoir retrouvé son niveau d'avant blessure.
    Quant à LBB, il est parti pour devenir le nouvel extra terrestre français.
    Mais le 7/1, non. Une exception sur un choix pour une situation particulière, mais ça doit en rester là. Sinon à quoi sert de sortir de nouvelles Ferrari si c'est pour les laisser au garage au profit d'une polyvalence pouvant être intéressante certes mais pour du dépannage.
    Jegou sur ce match,OK, mais il y a quand même d'autres ténors derrière attendant leur tour pour rentrer

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  11. Nous avons appris dans la vallée, puis transmis, a ne pas imputer nos défaites à l'arbitre.
    Mais en cas de victoire on peut bien déroger un peu, ça fait déjà moins pleureuses.
    Il falait donc a la revoyure, au calme, chercher à confirmer l'impression première, de quoi tailler une bavette a cet Angus pas trop saignant .
    Qui finalement ne s' en sort pas trop mal dans le jeu courant,même si Flament méritait sûrement une pénalité invalidant l'essai, que le grateur bleu par contre sera injustement puni vers la fin, pour un essai irlandais contestable .
    1 partout balle au centre.
    Peut-être, sûrement même,un peu trop zen sur le jeu dangereux par contre !
    Tout le stade a vu le choc de têtes avec Barassi , le fils a Milou avait morflé pour moins que ça.
    L'appel vidéo sur la sortie de Dupont n'aurait pas été un luxe non plus.
    Sur le replay on ne voit pas grand chose, mais pour une autre prise de vue (dénichée dans le Figaro pour moi, les arbitres en disposent forcément ),t'as raison Pipiou, y a débat.
    Allez, ça fait beaucoup!


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    1. Dans le feu de l'action (et les hurlements du pub !), Mr Gardner en a systématiquement pris pour son grade; en revisionnant le match, comme par hasard ses décisions étaient plus justifiées, malgré sa tendance à trop faire appel à la vidéo et à une forme de compensation inconsciente. Il y a eu des erreurs, certes, mais peut-être pas celle de ne pas revenir sur l'action amenant la blessure de Dupont: j'en veux beaucoup plus au commissaire aux citations qui lui, avait tout loisir de regarder ça au calme. Parce que moi, qu'il soit ensuite sanctionné ou pas, je vois un Beirne allongé sur le ruck et pas vraiment sur ses appuis, qui vient cogner sur Dupont, et en deux temps, le 2ème épaule en avant sur le genou en sachant très bien ce qu'il fait.
      Même remarque que précédemment: ou on privilégie l'intégrité des joueurs et on est très attentif aux "faits de jeu", ou on considère qu'il n'y a là qu'un fait de jeu et alors c'est la porte ouverte à nombre de blessures, notamment dans ces phases de jeu au sol. Les règles sont pourtant claires, tant sur l'intégrité du joueur que sur l'obligation de rester sur ses appuis en déblayant.
      (règle 15.6a: " Après un plaquage, tous les autres joueurs doivent être sur leurs pieds lorsqu’ils jouent le
      ballon. Les joueurs sont sur leurs pieds si aucune autre partie de leur corps n’est au contact
      du sol ou au contact des joueurs au sol". Règle 16.3a: "Les joueurs dans un ruck doivent s’efforcer de rester sur leurs pieds". Le jour où ces 2 règles s'appliqueront avec sévérité par le corps arbitral, le rugby "moderne" disparaîtra...et tous ses défauts avec !)

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  12. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  13. Le douzième?
    Ce qu'il faut d'abord souligner et mettre en avant à la lecture de cette nouvelle chronique, c'est la prestation de Richard. Impeccable, juste, enthousiaste.
    On peut même lire "Fabien Galthié a raison".
    C'est dire que chaque match produit sa vérité, ses reproches et ses reconnaissances.
    Comme Richard est loin d'être un admirateur béat des choix de Galthié et des prestations de l'EdF, on peut donc en déduire que c'était un grand match.
    Et donc Richard si un jour tu dois rééditer "Anthologie des bleus", il te faudra peut-être repenser l'organisation de la dernière partie sans chercher à faire un compte rond (10).
    Tu pourrais distinguer deux périodes: avant le professionnalisme et depuis les débuts du professionnalisme.
    Car là on en est à 12 matchs si on se refuse à en supprimer deux des 10.
    Notons que le premier de ces 10 matchs est le Irlande-France de 1920 (7-15).
    Et à cette époque, tu nous racontes que pour préserver l'équité sportive de l'amateurisme les équipes nationales n'avaient le droit de s'entraîner que la veille d'un match.
    Et justement les Français avaient trouvé une astuce pour contourner cette obligation.
    Déjà une prise de conscience à l'époque que c'est par des moyens de préparation originaux ou conséquents qu'on construit des victoires.
    Car il ne faudra pas l'oublier, l'ère Galthié restera dans l'histoire de notre rugby, une période où les conditions de préparation ont énormément évolué grâce à une meilleure entente et adéquation entre la ligue et la FFR pour protéger/préparer les joueurs.
    Notons puisqu'il était question déjà d'équité en 1920, que toutes les équipes nationales n'ont pas les mêmes avantages en 2025.
    Ce qui n'a pas empêché Blair Kinghorn qui a joué tout un match 8 jours plus tôt avec Toulouse, d'être élu homme du match Ecosse-Galles.
    Un sacré joueur celui là qui se paie le luxe de mettre Ramos sur le banc. A suivre ici en commentaire et samedi prochain à 21h où ils seront opposés au même poste.
    Sans oublier Ange Capuzzo, le troisième arrière international du stade Toulousain qui a lui aussi enchaîné un match de top 14 et un match du tournoi à une semaine d'intervalle.

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  14. L'article du figaro dans lequel on voit un extrait vidéo qui ne peut que faire enrager de découvrir que les citations ne sont pas retenues.
    https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/6-nations/six-nations-coup-dur-pour-les-bleus-dupont-touche-au-genou-et-sorti-des-la-29e-minute-20250308
    Il ne s'agit même pas de juger de l'intention ou de la maladresse/manque de maîtrise. C'est rouge, point barre.
    Et quand Richard écrit "Depuis toujours les Anglo-saxons nous tolérent. A condition qu'on ne fasse pas trop de bruit" ça me rend encore plus enragé

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  15. Hommage à Antoine Dupont
    Ce match d'hier m'a fait furieusement penser à celui du 25 mai 2024, celui où Ramos commença sur le banc en 5-3.
    https://www.rugbyrama.fr/2024/05/26/toulouse-leinster-technique-les-raisons-du-miracle-toulousain-11975015.php

    https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Toulouse-decroche-sa-sixieme-etoile-apres-prolongation-au-bout-d-une-finale-suffocante-contre-le-leinster/1470053

    Quelques similitudes. Une défense de fer. Une utilisation de l'infériorité numérique pour marquer.
    Et une grosse différence qui m'autorise à penser que Antoine va manquer bien plus au Stade Toulousain pour décrocher une nouvelle étoile contre le Leinster, qu'il ne va manquer au XV de France pour les mois à venir.
    Son match avait été stratosphérique et c'est justement sur ses/ces qualités hors normes pour un numéro 9 qu'il a été volontairement ou involontairement blessé gravement ce samedi.

    Extraits choisis :
    Porté par une défense héroïque et un Antoine Dupont monumental
    ...au bout du bout, ce sont les Toulousains qui ont remporté le bras de fer de titans ...
    ...Antoine Dupont et ses coéquipiers ont pourtant beaucoup subi, se contentant de défendre dans leur camp, comme un boxeur bloqué dans les cordes. Mais les vagues irlandaises semblaient moins fracassantes qu'à l'accoutumée, et le jeu du Leinster manquait de l'huile dans les rouages qui en a fait l'une des plus parfaites horlogeries du rugby mondial...
    ...Sanctionné d'un carton jaune pour un en-avant volontaire, James Lowe a dû laisser ses partenaires à 14 (82e), et Toulouse en a immédiatement profité..
    ...Dans une finale marquée par des défenses impressionnantes, Jack Willis a été monumental. Le troisième-ligne anglais de Toulouse a réussi 29 plaquages, le meilleur total du match...
    ...Tout le monde sait qu'Antoine Dupont est l'un des tout meilleurs (si ce n'est le meilleur) joueur offensif de la planète. Mais samedi, le capitaine des Bleus et du Stade Toulousain a livré un récital défensif d'une autre dimension. Ses plaquages agressifs et ses montées ont mis à mal les attaquants du Leinster, son vis-à-vis Jamison Gibson-Park en tête...
    ...Dupont a aussi fait un bien fou à son équipe en grattant quatre ballons, dont un monumental après une folle chevauchée de Dan Sheehan (29e) et un autre capital à dix mètres de sa ligne (74e), sans oublier son travail de titan pour rendre improductif un maul dangereux du Leinster (52e). Une performance de mutant. Une de plus.

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  16. l'EDF a montré à Dublin qu'elle n'était pas aussi dépendante de Dupont qu'on le disait. Elle a su remporte ce match, et de très belle manière. La rentrée de Lucu n' a pas du tout affaibli l'équipe.
    Dupont va néanmoins beaucoup manquer, aux Bleus et à son club . Au delà-même de la sphère strictement sportive, il va manquer par l'image qu'il donne du rugby.
    Que tout se passe bien pour lui maintenant après cette deuxième blessure grave au même genou alors qu'il a maintenant 28 ans. Fingers crossed for him. Doigts croisés pour ces ligaments croisés.

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    1. En effet, il semble que les français se soient mis sur un autre astre plus flamboyant au travers la blessure de Dupont. Sera-ce le même pour les prochains matchs, bien que je pense que l'EDF a fait un gros pas vers le titre

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  17. Ce 42 - 27 fait-il oublier le 17-38 de l'an passé à Marseille ? oui parce que l'an passé nous sortions groggy et pas encore remis de la Coupe du Monde et ce revers contre l'Afsud que l'on n'aurait jamais dû subir mais c'est la vie rugbystique.
    Quand tu es sûr de tes forces et que tu prends une branlée, ça fait plus mal.
    le récital face à l'Italie où certains ont pu voir le ridicule d'inviter au tournoi des transalpins aussi faibles n'avaient pas encore vu une équipe de France aussi forte, où l'affûtage des lames offensives et les sublimations des attaquants ont mis un retard d'une seconde sur chaque action, chaque contact avec des italiens qui, paradoxalement, progressent sous l'influence de Gonzalo. il faut rappeler que ce maître à jouer a tout de même pécho Isabelle Ithurburru, c'est dire.
    la furia irlandaise stérile a sans doute marqué leurs esprits comme jamais et quand ils commencent à en prendre un, ça énerve et ça joue autrement, Barassi et Dupont en savent quelque chose. Oui, le geste est volontaire, sur l'angle de face, Beirne n'a qu'une idée en tête, c'est le genou de Dupont. Oui, Nash, ne s"est pas baissé pour aller planter Barassi, même action que celle de NTamack, mais la commission de discipline (qui n'en a que le nom) a considéré les deux fois comme faisant partie du jeu... Mais bon, nous sommes tolérés sur ce tournoi.
    Alors, cette différence, loin de nous appauvrir, nous a enrichi avec un Lucu libéré et un cinglant 27 - 0 en 20 minutes. un banc XXL et un renvoi aux chères des Irlandais et leur shying spirit à leurs chères études.
    les écossais de samedi prochain seront tout sauf un dessert à déguster. j'aime les écossais, toujours là où on ne les attend pas et le score final du matche en 2021, 27 - 23 à Paris pour les Ecossais nous avait sonné les cloches et même le match de 2023, 32 -21 pour la France, n'avait pas été une ballade irlandaise.
    donc, focus sur samedi soir prochain et en cas de victoire, on pourra sans doute se manger les bonbons du point en moins à Twick.
    mention pour l'Italie dans sa progression et vivement que le Pays de Galles retrouve son rugby agressif et flamboyant, on croise les doigts, sinon, on ne vibre pas.

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  18. Philippe, tu soulèves à demi mot un autre des sujets tabous du rugby après le dopage, les dérives de la troisième mi-temps, etc. qu'on met sous le tapis des sacro-saintes valeurs du rugby.
    Dans ce sport, il y a une "zone grise" largement encouragée par l'entourage des joueurs sur l'agressivité nécessaire pour jouer un match.
    Au final, consignes claires ou pas, on passe bien souvent d'une "agressivité saine" à des volontés caractérisées de "rendre la monnaie", "faire mal", "détruire".
    Chacun jugera dans quelle catégorie il met le geste de Romain Ntamack et celui de Beirne.
    Parfois, même dans un endroit où on ne l'imaginait pas (sport scolaire) on retrouve "cette sale habitude" qui finit devant de vrais juges.
    https://www.20minutes.fr/sport/rugby/4129597-20241217-rugby-agression-proces-joueur-rendu-mathias-dantin-tetraplegique-ouvre-tarbes

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    1. la plus grosse commotion que j'ai reçu, c'est en universitaire où je me suis réveillé aux urgences où les copains m'ont emmenés parce que je me réveillais pas.
      tout cela parce que je jouais demi de melee, un des rares sur le terrain qui savait jouer et un coup de pied dans la tête pour me faire sortir du terrain.
      il reste beaucoup de choses à faire sur ce sport notamment dans les filieres scolaires et universitaires où des joueurs débutants et parfois trop faibles physiquement pour simplement jouer.
      Ici, en scolaire, quand Tyrosse rencontre Peyrehorade, ça va mais quand Tyrosse rencontre les gamins de l'institution Jean Paul 2 de Rouen venus faire un apprentissage, il vaut mieux privilégier le touch, sinon c'est un carnage.

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  19. Hello, avez-vous noté qu'on échoue à 1 point (en fait 2) pour être à la hauteur des ambitions (grand chelem) en Angleterre, mais que c'est exactement la même chose en Irlande?
    Il a manqué juste un point cette fois-ci pour que la victoire soit totale.
    En effet l'ambition cachée était de réintégrer le top 3 mondial et de faire descendre l'Irlande au pied du podium.
    FG n'est pas à la hauteur de ses compétences, de ses exigences et de ses ambitions question règlements et calculs (remember Montpellier)😉.
    Sa "sortie" sur le plateau de France 2 au sujet du goal average du match qui suivait (Ecosse Galles) en était un exemple. Ses potes de France 2 l'ont "exfiltré" du plateau car il commençait "à partir en live".
    Question calculs ranking mondial, c'est niveau plus élevé que classement tournoi.
    La preuve... il fallait donc 16 points d'écart, pas 15...
    Je reconnais que c'est pas niveau cm2 cette histoire là 😉.
    Mais perso je suis comme Luis Fernandez, je m'en fous autant que de la prochaine CdM. Désormais c'est juste une belle victoire que j'espère samedi soir prochain.
    https://www.rugbyrama.fr/2025/03/04/6-nations-2025-classement-world-rugby-en-cas-de-victoire-en-irlande-les-bleus-pourraient-reintegrer-le-top-3-mondial-12548377.php

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  20. Message personnel pour Philippe Pierre:
    "Oui je sais j'abuse et c'est pas fini. C'est l'effet euphorisant de la victoire. Je me précipite sur ma lyre et je n'arrive pas à m'arrêter. Et comme le boss est sympa et censure rien (ça tu sais 😉).
    Donc si dans ton prochain commentaire à venir tu pouvais faire preuve de mansuétude à mon égard?🙏🤣

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  21. Oui Pipiou, Philippe aussi, le rossignol des antipodes est comme l'immense majorité de ses pairs honnête et compétent.
    Dans le jeu et c'est tant mieux , pas de bon match sans bon arbitre.
    Mais sa gestion des attitudes dangereuses ,même présumées, posé problème.
    On peut raisonnablement penser que chaque action entraînant une blessure devrair être revue, systématiquement, et le graver dans le marbre
    Sa responsabilité première devrait être d'enclencher le processus, pour info , en attendant des éclaircissements.
    Ce n'est pas le cas et la commission de discipline ne dejugera pas son collègue
    Allez,c'est quand-même incroyable que cette putain de VAR puisse emmerder tout le monde a la recherche d'un en avant gros comme un poil de cul survenu dix temps de jeu avant l'essai et qu'on ne juge pas utile de voir pourquoi un mec s'est fait arracher la tête ou bouriauder le genoux!

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  22. Vous êtes tous a taper sur l'arbitre et je le comprends mais ce sport est devenu dangereux , très dangereux même, de part ses participants ; c'est un sport de contact , c'est devenu un sport violent par la masse physique des joueurs ; soit on décide que les matchs vont durer 2h 30 et regarder toutes les actions, soit on décide enfin de changer les règles et faire en sorte que la violence ne soit plus de mise ...ce sport est condamné en tant que rugby à l'ancienne , il faut soit le réinventer soit admettre qu'il y a des possibilités de blessures quelle qu'elles soient ....a-t-on un jour demander à Mike Tyson de freiner ses coups ? on autorise même en France aujourd'hui le MMA ..quoi de plus violent que cela ? Le monde change a tous les niveaux , le sport change; quelle est notre marge de manœuvre ?
    Si rien ne change , les parents ne mettront plus les enfants dans les écoles de rugby et le rugby périclitera tranquillement et resteront pour jouer les gladiateurs des arènes qui pour manger veulent bien mettre leur vie en péril....soit on accepte la transformation de la société et on fait avec en faisant attention a ce qu'elle n'aille pas trop vite , soit on la refuse et on se bat pour conserver celle que nous connaissions ; mais c'est une autre histoire car pour ma part je ne vois comment revenir en 1970...

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    1. On ne tape pas sur les arbitres, on leur demande d'appliquer les règles existantes plus strictement.
      Sinon, à quoi servent-elles ?
      En rugby, on se plaint de leurs changements incessants, mais pourquoi ? Parce que malheureusement, depuis 30 ans les règles s'adaptent à un jeu devenu avec le professionnalisme plus physique là où auparavant c'était plutôt les joueurs qui s'adaptaient à un arbitrage "interprétatif" (et souvent bedonnant...).
      Il y a eu beaucoup de progrès, les touches, les mêlées sont devenues des phases bien plus claires et propres, les regroupements ne sont plus le joyeux n'importe quoi que l'on peut constater sur les vidéos des années 70; mais la dimension physique du jeu de rugby est devenue telle que l'arbitrage a été dépassé et l'accompagne plus qu'il n'arrive à l'endiguer.

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    2. oui l'arbitrage est dépassé et ce n'est pas de leurs fautes car cela va trop vite , il y a trop de règles et comment veux tu juger sur le moment , donc VAR et donc match a 2h 30 bientôt ...c'est bon pour les annonceurs télé ...mais nous on va se faire ch.....

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    3. Enfin là nous avons quand même un cas d'école. Inutile de nous faire peur avec la durée potentielle des matchs à cause d'une augmentation du TMO.
      Il y a un joueur qui est blessé et sort du terrain. L'arbitre tmo informe en direct l'arbitre de l'accident de jeu et celui-ci confirme son jugement en refusant de faire un appel formel au TMO.
      Il suffirait d'harmoniser les règles de décision.
      A minima, un joueur qui sort blessé et si son capitaine se rapproche de l'arbitre pour demander une vérification vidéo formelle, alors celles-ci est "de droit".
      Et ça évitera au moins que l'arbitre en prenne "plein la gueule". Il assumera alors en conscience son analyse au vu des images.
      La FFR a vraiment du pain sur la planche pour qu'il ait plus d'équité. Surtout quand ça concerne des Irlandais?🤔😉
      Pascal (Papé), reviens, pour montrer que le rugby c'est dangereux voire méchant quand on règle ses comptes à l'ancienne.
      Ironie du sort, il n'avait eu qu'un carton jaune pour ce "fait de jeu🙄" puis 15 semaines transformées en 10 semaines de suspension.
      https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2015/tournoi-des-6-nations-dix-semaines-de-suspension-et-fin-de-tournoi-pour-pascal-pape_sto4608945/story.shtml

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  23. Mais des matchs où l'arbitre ne hache pas constamment le jeu, ne fait pas appel à la vidéo et fait preuve d'autorité envers les joueurs, j'en ai aussi vu pas mal. C'est ce vers quoi il faut tendre, et du reste, les arbitres s'y emploient en cherchant à s'améliorer constamment.
    Il y a encore en rugby un certain respect de l'arbitre qu'il faut absolument conserver, nous les premiers; la séquence de samedi dernier entre Aldritt et Gardner, à 3 avec Doris et en parlant calmement malgré leurs divergences pendant que Dupont se faisait évacuer, est exemplaire. Imaginez au foot une blessure aussi litigieuse pour un joueur type Messi, Mbappé ou Neymar, avec tous les joueurs vociférant autour de l'arbitre et commençant à se chauffer, voire plus, l'entraîneur et son staff en bord de touche (voire plus...), les dirigeants fous de rage, etc..., ce serait une émeute (et du pain béni pour la rubrique foot de l'Equipe...).

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  24. dans ces satanes rucks il serai bon que les joueurs ne puissent s etendret il leur faudrait rester sur leurs appuis et l arbitre devrai ecourter cette sceance le ballon doit etre rapidement evacue quand je vois que l on pinaille pour savoir si le defenseur a mis les mains au sol avant de conteste la balle
    quel farfeiu a pondu cette exentricite

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  25. Richard ne m'a pas demandé mon avis pour écrire son article
    "Quelle valeur pour la victoire par rapport au grand chelem?"
    J'y répondrai plus tard ici.

    https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/-gagner-le-tournoi-reste-une-reference-estime-yoann-huget-l-ancien-ailier-international/1545838

    On peut y lire
    "Tout comme la Coupe du monde a relégué le Tournoi des Cinq puis des Six Nations en deuxième position dans l'ordre du Graal ovale, le Grand Chelem a supplanté la première place au classement."

    Mais surtout:
    "Pierre Villepreux considère pour sa part qu'il est important que l'aspect comptable du classement passe après le contenu rugbystique de la performance : « Cette première place, il faut la valoriser. Terminer le Tournoi en tête, ça n'arrive pas tous les jours. Mais il faut surtout que ça se traduise par la promesse d'un jeu qui nous amène plus loin"
    Je "bois du petit lait", ne pas confondre avec "gagner laid"😉

    Mais donc mon champion de mathématiques de ma classe de Cm2 virtuelle vous propose une énigme justement au sujet de la valeur d'un grand chelem.
    Est-ce ce que vous êtes tous au clair chers lecteurs sur la valeur d'un grand chelem?
    Pourquoi on octroie un bonus de 3pts à l'équipe qui le réussit?
    Petite indication, cela a un rapport avec ce que Pierre Villepreux explique par opposition à mon "gagner laid" que Jan Lou préfère à une jolie défaite (cf échanges du 10 février avec Marc).

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  26. Taper sur l'arbitre, t'es sur ?
    Pas trop le genre de la maison pourtant, j'avais pour ma part commencé mon commentaire par un "comme l'immense majorité de ses pairs honnête et compétent" .
    Peux pas faire plus gentil, même feu ma belle mère qui m'abreuvait de Chambertin n'aurait pas fait plus consensuel.
    Demander que le protocole suite à blessure évolue et que l'arbitre doive respecter une consigne précise et intangible c'est une réflexion qui s' adresse à l'institution, pas a son représentant sur le terrain.
    Pour le reste, et pour l'avoir souvent exprimé ici, nous sommes d'accord, l'image de l'élite doit ( devrait ) attirer des enfants sur le pré plus que des braillards en tribune mais c'est une autre histoire.
    Allez Chevreuse

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