lundi 26 juin 2017

Devoir d’exigence

Adolphe Jauréguy l’attestait, et il n’y a aucune raison de ne pas le croire : quand l’écrivain anglais Rudyard Kipling s’est mis à la rédaction du Livre de la Jungle, il a fortement pensé aux Français quand il s’est agi de trouver puis de creuser les caractéristiques des Bandar Log, ce peuple des singes tant vilipendé dans l’ouvrage. Ils sont décrits, ces Bandar Log (qu’on pourrait traduire par «bande de bûches», au sens d’abrutis), comme instables, velléitaires, colériques, excités pour un rien. Des parias des îles, pour paraphraser John Conrad, son contemporain, ostracisés par le peuple de la jungle.
Les Anglais qui se targuent à juste titre d’avoir inventé le premier Parlement politique occidental tout en ayant créé leur propre religion ont une expression pour traiter par le plus profond mépris les peuplades guère dignes d’intérêt : «Sans foi ni loi». Les Bandar Log n’ont aucun credo, pas de contrat social ni de code civil, pas de roi ni de chef. Ou plutôt ils en ont beaucoup. Trop. Ce qui génère une cacophonie d’imprécations laquelle les empêche finalement de mener à bien leurs projets. Aucune de leurs ambitions collectives ne dépasse le stade de l’esquisse.
Et puis surtout ils parlent fort, souvent, à contre temps, à tort et à travers, chacun revendiquant le droit de s’exprimer pour attirer l’attention sur lui. Dans ce microcosme qu’est la jungle et ses animaux - comme le sera plus tard la fameuse ferme de George Orwell peuplée de basse-cour - les Bandar Log comptent pour partie négligeable: personne ne leur prête la moindre attention. De là à imaginer Marcoussis en Grotte Froide il n’y a qu’un pas. 

Tout comme il est tentant de voir bientôt Fabien Galthié en Mowgli fabriquer un toit ovale pour abriter le XV de France des grosses déconvenues du tonneau de celles qui viennent de plomber, pour notre plus grand désespoir, la tournée de ce mois de juin en Afrique du Sud. King Louis, avec ses percussions frontales, n’y pouvait mais. Ni lui ni ce Serin, oiseau de bonne augure vite déplumé à Durban. Les Tricolores reviennent penauds, contrits, martyrisés, humiliés. En vrac comme en kit à reconstruire, et on leur souhaite de bonnes vacances. Franchement. Ils ont dix semaines, une première, pour se laver la tête et se durcir la couenne.

Parce qu’en novembre, qu’ils le sachent, ils vont en baver.  Avec la réception du Japon, de l’Afrique du Sud - heure de vérité - et deux tests face aux All Blacks, le président de la FFR, Bernie 1er, a demandé trois succès. Rien de moins. Sinon… Et bien sinon, il y a aura du changement dans le staff. Mais pas seulement. Une remise en question du jeu proposé et des réajustements dans le choix des sélectionnés. Guy Novès, dixit Laporte, n’est pas menacé mais c’est justement parce que ça a été répété trois fois en une semaine que la situation de l’entraîneur national n’a jamais été aussi fragile.
Comme dans les années soixante avec Albert Ferrasse et Guy Basquet, la FFR s’est dotée d’un duo de dirigistes : Laporte et Simon. Et pas toujours dans cet ordre-là. A l’ancien pilier protéiforme le marketing, la communication et la supervision de toutes les équipes de France. Ca pèse. A l’ancien demi de mêlée filiforme le reste et surtout les médias, histoire de bien marteler son discours et ses attentes. Vous pouvez suivre leurs aventures sur Twitter comme si vous y étiez. On dirait un show de télé réalité : là Simon devant les vagues de l’Océan Indien, ici Laporte en survêtement à sa descente d’avion.
«Pour l’instant». L’expression, qui précède désormais le discours présidentiel concernant le blanc-seing de Novès, pèse une épée de Damoclès sur le staff bleu. Un an et demi que la bande des quatre trime sur un projet de jeu. Et le néant. Zéro pointé. Une combinaison en deux cent quarante minutes – essai de Spedding à Durban. C’est pauvre. Sans oublier un double déficit criant en défense et en conquête, où la fragilité le dispute au manque d’intelligence.
Contrairement à une soixantaine d’élèves de Terminale obligés de repasser mercredi une partie de leur baccalauréat une semaine après la fin supposée des épreuves à cause d'un vol de copies, l’avantage avec cette tournée de naufragés c’est qu’elle est terminée. Dépassée. Il y a tellement d’éléments positifs à en retirer, si on écoute Novès, qu’on est bien sot de ne pas les avoir captés. A commencer par des pistes de travail. Mais Qu’ont-il fait depuis un an et demi ? Rien puisqu’à les entendre, ils vont démarrer maintenant après avoir enfin mesuré l’écart qui les sépare du haut niveau. Jamais XV de France n’avait eu autant de temps à passer groupé. On frisonne d’effroi à l’idée d’imaginer qu’il va en avoir davantage, du temps, derrière les grillages de Marcoussis à huis clos.
Pour ajouter à la déception, j’apprends en lisant la chronique de mon ami Olivier Margot dans Midi-Olympique – les langues se délient avec le temps, il faut juste tendre l’oreille au bon moment – que Yoann Maestri et Yoann Huget s’étaient plaints auprès de leur coach, Philippe Saint-André, de l’exigence, trop élevée, trop intense pour eux de leur capitaine de l’époque (c’était en 2015, avant le coup d’envoi de la Coupe du monde), l’irréprochable Thierry Dusautoir. Nous évoquions cela il y a peu sur ce blog et c’est bien d’exigence dont cette petite génération bleue manque le plus.
Elle n’a rien produit dans l’hémisphère sud depuis 2009, rien gagné depuis le Grand Chelem 2010, rien montré dans le Tournoi des 6 Nations ni ailleurs depuis trois mandats d’entraîneurs. Mais elle sait se plaindre quand un de ses plus grands capitaines, joueur emblématique à défaut d’être charismatique, leader par l’exemple, lui intime l’ordre d’engagement. Génération dorée que celle-là avec sa convention de sénateurs et son train de jeu qui va à la même vitesse. Génération déboussolée qui ne supporte pas la critique, en témoigne l’ire du capitaine Guirado à l’encontre de notre confrère Vincent Péré-Lahaille via Twitter, pour lequel on écrit malheureusement plus vite qu’on ne pense.
En cet été commençant, on pourra au moins dire qu’on a vu jouer les All Blacks. Qu’au moment où s’affadissait le bleu de France nous partagions l’avènement de géants comme Richie McCaw, Ma’a Nonu, Dan Carter, Conrad Smith, Owen Franks, Kieran Read, Brodie Retallick, Aaron Smith puis Beauden Barrett, Rieko Ioane, Codie Taylor…  Ioane, justement. Sa famille a spontanément hébergé la veille du premier test à l'Eden Park d'Auckland tel supporteur des Lions, un Anglais dénommé Alex Edwards, qui allait dormir dans sa voiture sur le parking d’en face. Si ça n’est pas esprit rugby, ça !

190 commentaires:

  1. La face noire de ce que je viens de relire de la conclusion solaire de Denis Lalanne dès la fin du test de 1964.
    Çà fout les jetons et des frissons. En tout juste 53 ans...! Quel sujet de réflexion et de désespoir associés;

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  2. 1964: j'avais 5 ans. J'allais découvrir le rugby international et les All Blacks trois ans plus tard. On découvre toujours les All Blacks.

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    1. Pour le coup ils vont en avoir, des devoirs,de vacances....
      Paraît même qu'on va les gpsér comme des voleurs de poules !
      Allez, les Blacks en tremblent déjà
      Allez en vacances, en paix.

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  3. Le rugby est fini

    Donne-moi ta main et prends la mienne
    L’arbitre a sifflé, ça signifie
    Laporte est parti, ,pour nous que la joie vienne
    Mais oui Mais oui Le rugby est fini

    Nous irons nous faire payer par la ligue
    Ou prendre la coke entre amis
    Rien que d'y penser, joueurs prodigues
    Mais oui Mais oui Le rugby est fini

    Donne-moi ta balle et prends la mienne
    Avec deux ballons, on est mieux répartis
    Va falloir boire que de la verveine
    Mais oui Mais oui Le rugby est fini

    La FFR nous payent des vacances gratuites
    Et des maillots bleus
    On s’en fout un peu, on aime les cuites
    Et pas avoir des bleus

    Donne moi un AFSUD et prends une raclée
    L’arbitre a sifflé, ça signifie
    3 mois sans Novès et ses schémas trop usés
    Mais oui Mais oui Le rugby est fini

    Donne-moi Dubois et j’en ferais des buches
    Nous avons pour nous un top 14 pourri
    On ira peut être au pays des autruches
    Mais oui Mais oui Le rugby est finie

    Au petit matin devant un crème
    Nous pourrons parler de ce déchet de rugby
    Laissons au tableau tous nos problèmes
    Mais oui Mais oui Le rugby est finie.

    Passe-moi le ballon qu’un en-avant me prenne
    Toujours tête baissée ça signifie
    Que les passes, c’est pour les anciennes
    Mais oui Mais oui Le rugby est fini

    Le Gé et le rugby adéquate comme Sheila

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  4. pour Gariguette

    Not’RUGBY

    Z'avez pas vu Not’RUGBY
    Oh la la la la la
    Z'avez pas vu Not’RUGBY
    Oh la la la la la
    Z'avez pas vu Not’RUGBY
    Oh la la la la la
    Où est donc passé not’jeu
    Je le cherche partout
    Où est donc passé not’jeu
    Il va me rendre fou
    Où est donc passé not’jeu
    Oh ça y-est je le vois !..
    Chez les Blacks, je crois
    Je n'le répêt'rai pas
    Chez les Blacks, je crois
    Mmmmm en France y’en a pas
    Veux-tu venir ici
    Oh il est reparti...


    Où est donc passé not jeu

    Je le cherche partout
    Où est donc passé not jeu
    pas à Nogent le Rotrou
    Où est donc passé not’jeu
    Oh ça y-est je le vois !..
    Mais c’est les blacks encore une fois
    Que je te cherche comm'ça
    Veux-tu venir ici
    dans TOP 14 des rois
    Veux-tu venir ici
    De l’argent on en a !
    Veux-tu venir ici
    Car nos joueurs ne bougent pas
    Veux-tu venir ici
    Oh yeah ! satané RUGBY !...

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  5. Richard, y a le rugby qui fond

    Bernard, il est très chouette
    Et son Simon, il est malin
    Mais le gros Goze, il est malsain
    Je dirais même que c'est un bon à rien

    Noves, il est très joli
    Moins que Galthier, dont Laporte a envie
    Dubois, il est frivole
    Monsieur Richard s'occupe du Rugby

    Richard, y a le rugby qui fond
    Et y a jamais person qui y répond
    Richard y a le rugby qui tond
    Et y a jamais person qui y répond

    Gariguette, elle est exquise
    Et le beau Tautor, il prophétise,
    Christian, il est expert
    Pas par l'entremise de Roger Couderc

    Michel, il fume le cigare
    Et Marc aime voir le drapeau noire
    Yannick Bru fait sa cuisine
    Monsieur Richard qui s'occupe du rugby

    Richard, y a le rugby qui fond
    Et y a jamais person qui y répond
    Richard y a le rugby qui tond
    Et y a jamais person qui y répond

    Non, non, non, non, non, non, non, non, non,
    Richard, y a le rugby qui fond
    P't-être bien qu'c'est importon

    Le Gé Devoir d'ex IGENCE https://www.igence.com/ The adaptable sofware people

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    1. extra le Gé ! allez fais nous Les Cornichons 😰😰

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    2. Ben Voilà !

      Les pâlichons

      On est parti, avec des amis, en Afrique du sud,
      Faire tous ensemble 3 tests de rugby à la rude,
      En emportant Noves, Bru, et le beau Dubois
      Et les commotions !

      Des Pâlichons
      Pas folichon
      Des pains, des leurres
      Des grandes illusions
      Une déconfiture
      Et des Afsud durs
      Des pâlichons

      Du petits en avants
      Et des golgoths
      Des gros marrons
      Des gros bouchons
      Des veilles cocottes
      Et une raclée
      Des pâlichons

      On n'avait tout oublié, notre rugby ailé
      Novès avait travaillé toute l’année sans arrêter
      Pour préparer les passes, les schémas, les sautées,
      Et les pénalités,

      Le jeu toulousain
      A la bayonnaise
      Plus de mains
      Plus de zélandaises
      Fermer la boîte
      nous jeter des tomates
      Les Pâlichons

      Mais quand on est arrivé, on a pris la raclée
      C'qu'on avait oublié, c'était de savoir jouer
      On a ramené des points plein la musette l
      C’était la fête

      On est rentré
      Comme des couillons
      Rugby français pas très bon
      Déconfitures pour les pâlichons
      Du top 14, étrangers à foison
      La bayonnaise c’était un leurre
      Les gros lourdauds y font plus peur
      On a joué aux durs mais en pâlichons

      Le Gé pas sur la bonne voie Ferré Nino

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    3. Excellent le Gé, pour moi ces Bleus resteront les Pâlichons à jamais ! 😅😅

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  6. Richard nous dit de très belles et bonnes choses, Bandar Logs en tête. Et puis Gérard vient chanter Sheila ! La bis couette ne m'a jamais fait bandar, mais là, oui.

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    1. Les Bandar Log, moi ça me rappelle plutôt Koechlin.
      Mais j'ai des goûts musicaux surannés.

      A propos de papier de journaliste, aujourd'hui un beau billet de JP Oyarsabal dans le journal de la Démocratie (locale); tu en sais peut-être plus là-dessus, Ritchie, mais ça ressemble à un adieu.
      Et j'aime bien le ton général des articles de l'Equipe sur la tournée: sans concessions, quitte à remuer le fer dans la plaie. Contre les Coué, faut c'qui faut !!

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    2. Il y a aussi sur le net une excellent synthèse de David Reyrat.

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  7. Déjà que Kipling n'aimait pas le rugby, alors des Français rugbymen, bonjour le niveau d'exécration !

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    1. Then ye returned to your trinkets; then ye contented your souls
      With the flannelled fools at the wicket or the muddied oafs at the goals.( the Islanders) Kipling voulait secouer les Anglais pendant la guerre face aux Boers parce que selon lui ils s'intéressaient plus aux sports qu'à leur pays. Les "muddied oafs " c'était les rugbymen soit des lourdauds couverts de boue . Kipling très attaqué sur ce point déclara plus tard qu'en fait il visait plutôt les supporters qui n'avaient jamais touché un ballon de leur vie ...

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  8. C'est désespérant de fixer des objectifs qu'on ne peut atteindre que sur un coup du sort....je crois que le temps est venu où je ne regarderai un match de l'EDF qu'après en avoir lu le compte rendu sur ce blog. Marre de cautionner le salaire des joueurs français surcotés par rapport aux salaires de joueurs d'équipes de franchises du Sud. Au moins avec une bonne série on est rarement déçus.
    Difficile pour RE de faire son métier avec passion par les temps courent. D'ici qu'il soit obligé d'aller faire un article dans 5 ans (après la déroute de Galthié entaché par la première grève des joueurs) intitulé "Marc Lievremont, les clés de la réussite d'un rugby qui gagnait"

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    1. Letiophe, le titre est : "les clés de la réussite d'un rugby qui ne perd que deux deux points face aux All Blakcs à Auckland en finale de la Coupe du monde qu'ils organisent"

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  9. Novès devrait lire ce blog, notre aptitude à parler d'autre chose étant évidemment proportionnelle à l'intérêt que son équipe suscite.
    Kipling s'intéressait-il au rugby ou à tout fait de société en rapport plus ou moins direct avec ce sport encore jeune ? La vigueur avec laquelle je m'en tape peut prétendre devenir discipline olympique. Et Emile Verhaeren ?
    Pour moi, en ce lundi de grâce, la question est : les zinstances se sentent-elles impliquées dans le niveau général du jeu ? Demeurent-elles indifférentes à tout ce qui n'est pas la réservation de leur billet en classe affaires ?
    Désolé pour la pauvreté de ces interrogations, mais je n'arrive pas à me focaliser sur le véritable niveau de Dulin, la capacité de Fickou à intégrer le mot progrès ni à celle d'Atonio à lire le réglement.

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    1. Charles c'était le cahier des charges ( bien légères) de Ritchie il y a ... eh bien presque un an jour pour jour ; le 28 juin 2016 le blog de Richard sur l'Equipe prenait son envol ici, d'après le blogmaster il fallait venir ici " Pour discuter, opiner, échanger, aviser, déconner, relancer, s'amuser ! " ben voilà on fait tout ça . Pas toujours dans l'ordre . So what ?

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    2. Je suis tellement déconn...ecté que je ne pige pas le sens de ton intervention, bien qu'a priori je ne puis qu'opiner, petit fruit rouge.

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    3. C'était juste un rappel du sens du blog ; pas forcément que rugby, Richard ouvre toujours sur "autre chose" là c'était Kipling et ça ne te bottait pas trop semble-t-il ... mais on retombe toujours sur nos pattes non ?

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    4. Simple quiproquo, aucune divergence. Bizzz

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    5. Charles et Gariguette, vous êtes les deux poles de ce blog. Ce que me permet de rajouter que tout est ouvert. Puisque c'est dans l'intitulé...

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  10. Monsieur Laporte,
    Vous avez amené en 4 ans le Stade Français de la 3ieme à la 1er division et au sacre de champion de France.
    Vous avez amené l'équipe de France 3 fois en demi finale de la coupe du monde et elle a remporté sous votre règne 4 fois le tournoi des 6 nations et remporté 2 fois le grand chelem.
    Arrivé à Toulon en 2011, vous avez amené cette équipe à 3 titres de champion d'Europe et 1 titre de champion de France.
    Pensez vous réellement que vous puissiez vous permettre ne serait ce que d'émettre un avis sur la façon managériale dont l'équipe de France est aujourd'hui conduite et en tant que Président de l'institution, comment oseriez vous vous interroger ou aller jusqu'à mettre en doute les compétences de certains de vos salariés ?

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    1. Pas trois fois en demies. 2, dont une fois à domicile ;-)

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    2. Ce que je dis c'est qu'il peut le faire directement avec les concernés sans passer par voie de presse mais j'ai du raté une nouveauté dans le management moderne de ses employés
      Je pense que nos piètres résultats et ce mode de communication n'arrange pas notre pauvre Rugby
      Ceci ne remet en aucune manière en cause les compétences Rugbistique de BL , apres tout quelqu'un qui a sélectionné mainte fois Chabal ça impressionne hein -))

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    3. Au fait, François, on se voit aujourd'hui pour un café à l'Equipe ?

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    4. Bon ben pas de café avec François. C'était pourtant calé. Bref.
      Sinon c'est facile tu entres dans le hall et te me demandes à la réception. Ils savent où me trouver. Sauf le mercredi et le jeudi...

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    5. François ?!?! Fran-çois !?!? (c'est l'écho). Bon ben y a personne. Je file donc partager un asado avec quelques amis choisis et ma tendre et chère en plein coeur de Paris... On a les nuits tango, nous...

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    6. Bon ! Gros raté la ... franchement désolé d'avoir manqué cette belle opportunité de te rencontrer avec zéro excuse 😱😱 😳 Vraiment idiot ( moi )

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    7. Rien de grave. Suis toujours à L'Equipe entre midi et 20h, sauf le mercredi et le jeudi. Donc tu entres au 4 cours de l'Ile Seguin, tu me demandes à la réception, ils me joignent sur mon poste, je descends (tu me laisses dix minutes parce que je suis peut-être en train de travailler, ça m'arrive) et on prend un café (ou autre chose) en face. Voili, voilà.E
      Et c'est valable pour n'importe quel membre du blog de passage à Boulogne.
      Ah, tenez Boulogne. Tellement d'actualité.
      Doublement. Je vous en parle plus bas...

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  11. Salut,
    c'est l'hiver, mais vous ne pouvez vous douter de la chaleur qui règne ici. Je veux dire que vous n'imaginez pas combien les gens sont chaleureux et attentionnés. Pour ceux qui suivent nos voyages lointains ce sera :nouvellezelandeleretour.blogspot.com, des coups de cœur illustrés, Françoise est très douée.
    Pour les choses du rugby en voyant jouer Petone/Wainu (lieu du premier match de rugby joué en Nouvelle Zélande bien avant la tournée des "Originals") j'ai compris qu'il fallait que j'ouvre un autre blog. Il est prêt, j'attends le match de ce soir pour le charger.
    J'ai suivi la tournée de l'AS grâce à vous et ce que vous en dites n'est pas rassurant mais ne m'étonne pas. Je n'ai pas vu d'image, elles ne me manquent pas. J'ai confiance en vous. La déliquescence de notre rugby est en marche depuis longtemps et nous l'avons dit souvent. Nous avons la preuve que nous sommes au fond du trou. Nos rêves resteront sans résultat si l'on ne change pas...
    Berbizier est le dernier entraîneur que j'ai vu donner une idée directrice à l'équipe de France, pas étonnant qu'il parle comme il le fait.
    Dans mes recherches j'ai trouvé un papier savoureux sur un jeune français (de Bayonne, justement patrie nouvelle de Berbize) qui est en ce moment en stage chez les Hurricanes.
    Pour Barrett je crois que vous vous trompez, il met les coups de pieds quand il le faut, quand ses coéquipiers plantent 12 essais quel intérêt de transformer? Vous comprendrez en lisant le papier que le bonhomme s'en fout un peu des statistiques. Sont intérêt? Jouer avec ses 4 frères aux Hurricanes (et pour ambition avec les All Blacks, Scott est déjà sur les piliers) 3 jouent déjà pour Hurricanes.
    Tapez sur google:
    INTERVIEW - SUPER RUGBY. DES BANCS DE LA FAC DE NANTERRE AUX HURRICANES, L’INCROYABLE DESTIN DE RAPHAËL LAGARDE
    Programme de la journée: passer en ville prendre les billets pour le test de samedi, Musée de Wellington City et de la mer, visite à Frank Kitts Park, Fan zone avec les Lions et les Blacks mélangés en toute simplicité, match à Westpac Stadium. Je vous raconterai...J'y vais , bonne nuit!

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    1. Attention aux maoris la nuit à Wellington, dixit Bastareaud.

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  12. Et Sam Whitelock ? Ne pas oublier Sam Whitelock, chez les Blacks même les 2 ème lignes "obscurs" éclaboussent les matchs de leur classe.

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    1. Le grand Sam est même la clé du pack.
      Les Whitelock, quatre frangins modèle costaud ; leurs Spanghero.

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  13. "J'ose m'adresser à vous au nom de tout ceux, depuis plusieurs années, qui sont du même avis que moi et qui n'approuvent pas la politique de la fédération dont vous êtes le président. On n'est pas un homme, dans le rugby sud-africain, si l'on n'est pas grand, fort et rude. Et les inventions des petits français, leur manière de se passer la balle, choquent au point que j'ai entendu en 1958 le président d'une de vos province protester après leur passage: "Je n'irais plus jamais les voir, car ce ne sont pas des joueurs de rugby, seulement des jongleurs et des acrobates." Pendant ce temps là, en Afrique du Sud, le jeu devient de plus en plus violent, ainsi que l'on prouvé des matches très récents, et l'on évince des équipes des collèges les jeunes Sud-Africains qui se sentent une vocation de manieurs de ballons. Puis-je cependant me permettre de vous rappeler que les Anglais, qui ont inventé le rugby, ont aussi gagné la dernière guerre dans les airs par plus de mobilité et plus de vitesse que l'implacable aviation allemande? Voici donc les cinq propositions d'un programme hors duquel le rugby sud-africain ne sortira pas de la mauvaise voie dans laquelle il s'est engagé. Premièrement: énergique action des arbitres contre brutalités de toutes sortes. Deuxièmement: répression des entraîneurs de collège contre le coup de pied en touche systématique. Troisièmement: répandre l'idée que l'un des plus grand crimes du rugby est de mourir avec la balle. Quatrièmement: convaincre les Sud-Africains que le rugby est davantage un exercice pour l'esprit que pour le muscle. Cinquièmement: convoquer des stages d'éducateurs comme cela se passe en France."

    Lettre ouverte de Jacques Lorraine, du South African Rugby Board, délégué auprès des joueurs de 1958, publiée en 1964, lors de la seconde tournée des Français, dans l'Eastern Province Hérald, à l'intention de Danie Craven.

    En 50 ans, un certain retournement de la situation et, malgré tout, une certaine constance dans la réflexion sur le jeu.







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    1. Interessant, André. Nous n'aurons pas Lorraine, donc...

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    2. Mais nous avons l'hélas.
      ...cet Olympe des saucisses.

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    3. Ah ah, pas mal du tout. Fallait le trouver.

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  14. Double Champion du monde de rugby, aujourd'hui vainqueur de la coupe de l'America, pour New Zealand les mêmes mots pour être efficace, les mêmes attentions aux détails pour construire les équipes et une somme de travail acharné...pour les responsables comme pour les acteurs. C'est quand on sera capable de faire la même chose que l'on retrouvera le rang que l'on a perdu ou au moins espérer des jours meilleurs. Le monde a changé, il serait temps de l'accepter.

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    1. Le souci du détail. Maîtrisé, rajoute Berbizier. Le Diable aussi s'en mêle. Car il est dans le détail.

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    2. Effectivement, article de Raphaël Lagarde très sympa.
      Ce qui me laisse un peu pantois, ce n'est pas ce qu'il font qui m'étonne, mais, à la lumière de ce qu'il décrit, ce que ne font pas les français!?
      Et puis, cela voudrait dire qu'il suffirait d'appliquer les mêmes méthodes pour obtenir les mêmes résultats...? j'avoue être un peu dubitatif.

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    3. André, j'ai lu les impressions de Poitrenaud qui joue en Afsud, il disait qu'il appréciait énormément d'être traité en égal, et surtout de devoir se débrouiller tout seul pour tout ( lavage des maillots compris !) . Il avait l'air de dire qu'en France les joueurs sont trop cocoonés et pris en charge au point d'en devenir incapables de la moindre initiative, et que cela se voyait aussi ensuite sur le terrain . Là Le jeune Lagarde évoque la même chose, as-tu remarqué les inscriptions dans le club ? en très grosses lettres : NO EXCUSES ... Ici on cherche d'abord des excuses aux échecs à venir, ça ne donne pas vraiment confiance . Toute une mentalité à changer ... Mais qui a existé à une certaine époque .

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  15. Alors si tout va bien, avisé Pipiou, embrassons nous folleville!
    Mais nous n'évoquions pas je crois le même sujet, et ce n'est pas la performance immédiate de nos ados qui me soucie.
    Si un minot doué d' Aire sur l'Adour fait la maille à 14 ans, pourquoi est il inévitablement largué 6 ans plus tard par celui de Bay of Plenty , les kiwis, le bon air du Pacifique ?
    La formation , le jeu,l'organisation des compétitions, j'en passe..., bien sur.
    Mais d'abord, et c'etait la ou mon bât s' infecte , la création d'un capital physique dynamique, le socle non suffisant mais indispensable au jeu proposé par ceux qui gagnent aujourd'hui.
    Avant c'est trop tôt, qu'on laisse faire le ludique, qu'on valide les gestes de base, l'état d'esprit, les rudiments des courses et du placement.
    Mais après c'est trop tard, irrémédiablement.
    Pensez vous que Chioccy aurait sa place chez les Blacks demain, assurément non; eût il été formé dans une High School de Wellington, la réponse ( et sa silhouette ) n'est plus la même.
    Après on est tous d'accord ( sauf Ray Charles , Gilbert Montagné et Guy Novés ),nos techniques individuelles et collectives furent indigentes, mais les verts n'étaient pas non plus des furioclasse,c'est bien sur la vitesse qu'ils' ont fait la différence.
    Allez Chevreuse


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    1. j'ajoute Janlou qu'historiquement il faut un gouvernement de droite pour que le rugby français se sente bien et gagne, c'est pas de moi c'est d'Olivier Villepreux dans son Contrepied (voir ci-contre) ... mieux encore c'est Chirac l'impact player ! Bon on va quand même pas aller le déranger dans sa retraite bien méritée ; allez mangez des pommes ( et aussi des fraises ) 🍎🍎🍎🍓🍓🍓🍏🍏🍏

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    2. Oh merde, oh pardon 😀
      Allez Chevreuse

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    3. Hé bin mon Zan Lou, si notre minot d'Aire sur l'Adour se retrouve largué à 20 ans, c'est parce que -à mon avis hein- la formation qu'il a reçue jusqu'alors lui permet encore de rivaliser avec le même minot de Bay of Plenty ou de Taranaki.
      Ensuite les chemins divergent, parce que le fossé se creuse; le petit Aturin va soulever de la fonte parce que c'est bien beau d'être doué mais si tu veux exister en Top 14 faut savoir encaisser quand on vient te péter dedans, il apprendra à faire de belles passes vissées comme un obus (qu'elle arrivent correctement c'est une autre affaire), et avec un coup de bol, sur un malentendu (en Top 14 c'est comme ça qu'on appelle la blessure des 2 titulaires), il pourra éventuellement grappiller du temps de jeu avec la Première.
      Pendant ce temps, le petit néo-zélandais continuera sa formation avec un rugby complet aussi bien physique (avec des infrastructures au top, comme le montre le sujet de Michel sur notre préparateur physique des Hurricanes) que technique, avec des éducateurs sans cesse en recherche et qui eux-mêmes portent l'exigence au plus haut. Ça ne le perturbera pas parce que depuis tout petit le sport est intégré dans son éducation, ce sont seulement les exigences qui montent année après année, et devenu plus fort et costaud, il sera intégré naturellement au meilleur niveau qu'il aura atteint, pour les meilleurs éléments, sans avoir l'impression de découvrir un monde (rugby ?) nouveau.

      A ce moment-là tu feras se rencontrer le petit Aturin et le petit néo-zélandais, et l'addition des carences d'un côté, la démultiplication des aptitudes et gestuelles patiemment travaillées de l'autre feront toute la différence au tableau d'affichage.

      Caricature, bien sûr, mais peut-être pas tant que ça.

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    4. Hélas plus proche de la réalité que de la caricature. On ajoutera si tu veux bien qu'un des deux entre sur le terrain avec la peur de mal faire et l'autre avec la joie de jouer.

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    6. Je suis tout à fait d'accord avec vous autant Pipiou que Charles.

      Un seul petit aspect, il est plus facile de cacher sa faiblesse d'entraineur et de pédagogue et j'insiste sur pédagogue quand tu engages des jeunes de 30 kg de plus que les autres et qui les écrase des sa taille et de son poids.

      Pas besoin, d'apprendre les passes, les situations, le jeu au pied, ni le plaquage car personne ne peut le bouger et tape contre un mur.
      L'entraineur (enfin que de nom), dit "Prends le ballon et va lui marcher sur la Gu...." et voilà ! Il n'a plus qu'à se vanter de son bon choix pour composer l'équipe.

      En revanche, si les joueurs entrainés ne savent ni faire des passes, ni jouer au pied, ni plaqué, l'insuffisance de l'entraineur va vite sauter aux yeux. Alors pour ne pas se faire juger, jouons le Golgoth prématuré.

      De plus, le rugby perd des jeunes licenciés parce que si le jeu c'est juste "pété" dans le joueur adverse, les jeunes préféreront la boxe ou le Sumo.

      Je pense que le rugby des EDR a perdu ce côté ludique, faire des passes, partager, aimer son partenaire et ne jamais laisser mourir le ballon sauf dans l'en but adverse.

      Quand je vois les joueurs de rugby français qui exultent comme des footballeurs quand ils marquent un essai. J'ai l'impression de me retrouver au Foot. De mon temps, (sans faire le vieux con), tu avais le droit à un tape sur l'épaule et encore et tu n'avais juste pas intérêt de crier ou même montrer le moindre contentement de ta performance (qui était avant tout celle de l'équipe).

      Autre temps autre moeurs, avec cet état d'esprit si le joueur passe la balle, il ne pourra pas envoyer son exploit sur Twitter, SNapchat, Facebook et consort. Alors autant jouer tête baissée pour l'avoir sur les réseaux plutôt que de voir celle de son partenaire.

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    7. Mais oui mais oui, jeunes gens, nous sommes peu ou prou tous à peu prêt d'accords dans ce mini débat, une évidence.
      Mon propos concernait ( et je ne me sent pas en état de siège ), l'importance du travail athlétique des l'âge charnière des 14/15 ans, qui rendra le reste plus facile.
      Allez Chevreuse

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  16. Le billet de Jean-Pierre Oyarsabal : Etoiles

    "Il fut un temps où l'on attrapait les étoiles avec les yeux. Car elles les emplissaient à jamais. Un temps où les émerveillements sportifs des gamins se prolongeaient éternellement, où les événements n'étaient pas désacralisés par la télé omnipotente, écrasés par le calendrier rouleau compresseur, galvaudés, aux deux pôles d'une importance démesurée, par le cynisme et le verbiage, un temps où l'athlète n'était pas une marchandise, un produit, où la communication n'étouffait pas la spontanéité, ne travestissait pas la vérité, un temps où les esprits n'étaient ni zappeurs, ni tweetérisés.
    Chacun possédait son héros intime, son gagnant personnel, qui n'était pas toujours un vainqueur et la fidélité n'était pas soumise aux variations saisonnières. On ne consommait pas, on se nourrissait de souvenirs fantasmés et la naïveté donnait de l'entrain à notre imaginaire gambadant. Il n'y avait pas de «bad boy» valorisé, ni de tatoués dupliqués, mais des hommes aux faiblesses assumées. Une poignée de main, un mot, un sourire, une petite tape amicale remplaçaient avantageusement le selfie mécanique aux risettes machinales, la timidité respectueuse n'avait rien de l'audace intrusive… Aucune nostalgie, non, simplement le plaisir d'avoir traversé ce temps-là et rencontré des étoiles qui n'étaient pas des stars.
    À l'instant de prendre congé, mille mercis à Jef, cœur tendre, André, cœur vaillant, Antoine et ses délicatesses, Jo et son affection, Max et son brio, les chaleureux Henry-Claude de chez Berthoumieux et de Sainte-Livrade, Raymond de chez Montal et de Roques, à Didier, maître es-mêlées, Pierre-le-grand, de Pinas, Francis le chêne, de Cadarcet, Guy, pieds et bras d'acier, ainsi qu'à tous ceux qui ont accompagné de leur nourrissante fidélité cette rubrique buissonnière.
    Au moment de vous quitter amis sportifs qui évoluez dans un fallacieux egosystème, permettez un ultime conseil, un conseil ultime, emprunté à Daudet : «Noyez votre moi dans l'océan ou perdez-le dans les étoiles»… Les étoiles, toujours, mystères insondables de nos origines et derniers refuges de nos enchantements."

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    1. Merci Pipiou pour nous l'avoir signalé

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    2. Jean-Pierre avait chroniqué mon premier livre en 1984 avec beaucoup de gentilesse dans La Dépêche.
      Puis j'ai commencé à le croiser deux ans plus tard à Toulouse dans un stade qui s'appelait Sept Deniers.
      Homme discret, presque secret. Qui ne faisait pas ami-ami avec les joueurs et les dirigeants. Il prenait beaucoup de distance vis-à-vis des événements.
      Ca sent le départ à la retraite, effectivement.

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    1. j'aurais préféré qu'elle disparaisse dans l'océan en fait ... mais tu as peut être raison, l'exigence c'est de vivre

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  18. http://sport24.lefigaro.fr/rugby/xv-de-france/actualites/xv-de-france-qui-est-coupable-865650
    A lire
    J'aime assez les français trop payés qui n'acceptent pas la critique. Un peu ce que Richard nous avait dit de Maestri et Huget.

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  19. Cacophonie... où on commence à faire n'importe quoi et surtout à parler beaucoup trop. Laporte réussira-t-il à se positionner comme un dirigeant ou plutôt comme un entraîneur-bis, même s'il a été en réussite comme entraîneur... ? Trop de bordel et pas de vraie stratégie.

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  20. Confirmation superfétatoire : vu une mi-temps de Hurricanes-Lions, soit davantage de jeu que lors des trois tests.
    Quand Laporte demande trois victoires en novembre, autant dire tout de suite que Novès est viré. On battra (peut-être) le Bélize et la Slovénie, mais face aux Blacks... Enfin, ça laisse cinq mois pour se déjuger. Suffisant pour un Bandar Log.

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  21. Par ailleurs : excellente chronique de l'ami Olivier Villepreux sur Le Monde.fr
    Contre-Pied
    "Le rugby revenu et corrigé au prisme des élections"
    Ca fait du bien
    Allez sur La Blogotheque ci dessous. Elle sert à ça, d'ailleurs, se changer les idées sur des sites de qualité.

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  22. Je reprends sur la chronique, excellente, de Richard.
    Comme pour Christiane Taubira (sur la couverture de Télérama) qui dit:
    - "Pas de politique sans littérature"...
    Tu nous fais le "pas de rugby sans littérature"...
    Je trouve çà très bien et même remarquable.
    Alors, sur cette assise, cette base, cette idée,...cet axiome, quelle littérature pourrait-on associer, aujourd'hui, au rugby actuel, tel que nous le connaissons, le ressentons? Et, presque à l'inverse, quel livre nous viendrait à l'esprit en assistant à un matche de l’Équipe de France, pour simplifier le sujet?

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    1. "Le bruit et la fureur" Faulkner quand ils m'énervent et "les Grandes espérances"Dickens quand ils me font pitié mais "la pitié est dangereuse" ... le mieux ça serait les Essais de Montaigne mais faut pas rêver non plus !

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    2. La condition humaine
      De grandes idées doivent parfois s'effacer devant de petits arrangements entre amis.

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  23. "Voyage au bout de l'ennui" ?
    Euh, pardon, "de la nuit". Mais c'est pareil.

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    1. Voir plus haut Ritchie , vraiment désolé ....
      et toutes mes plates excuses ...

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  24. l'arrache-cœur !!!!!!!!!!!!

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  25. excellente et ô combien juste et instructive interviouve de JP.Elissalde dans rugbyrama, tout y est, allo FFR et LNR y'a quelqu'un qui lit chez vous ?????

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  26. un beau geste pour le petit déj' : https://rugbyonslaught.com/watch-insane-moment-beauden-barrett-picks-rugby-ball-hand/
    le jour où je vois un joueur français réussir ça, j'arrête les fraises Tagada, promis .

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    2. J'ai lu quelque part que ce genre de geste les Montois grande époque le faisait une main dans le dos à l'entraînement. Mais peut-être est-ce exagéré...

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  27. anniversaire du blog aujourd'hui, un an déjà depuis que l'Equipe nous chassa ... hé ben tant pis pour eux, on se marre encore plus ici !
    Bon anniversaire à tous les blogueurs et au premier d'entre nous : Happy birthday Ritchie 🎂🎆🎇🏈🎶🎶 https://www.youtube.com/watch?v=8lL31NCLeDs

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    1. Bah, Sylvie, faut les comprendre. Ils avaient lancé quinze blogs. Tous sports, tous azimuts. Et puis il n'y en avait qu'un qui fonctionnait très bien, avec des bloggeurs, des commentaires, des visites : le nôtre. Et un ou deux autres qui avaient de bons retours.
      Actionner quinze blogs ça coûte un peu d'argent. Pas beaucoup à l'échelle d'un grand média mais quand même, il n'y a pas de petites économies par tant de crise (je l'aime bien, celle là).
      Alors considérant l'esprit collectif qui prévaut à L'Equipe (c'est dans l'intitulé), pourquoi garder seulement ceux qui fonctionnent et filer la honte aux autres ?
      Hop, on arrête tout.
      Et bien vous savez quoi : c'est mieux comme ça. On en a la preuve tous les jours. Mieux vaut un petit chez soi qu'un grand chez les autres.
      En tout cas, effectivement, souhaitons-nous bon anniversaire.
      Délicate attention.

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    2. Merci Sylvie, d'y avoir pensé...

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  28. Bon anniversaire Ritchie.
    Un petit clin d’œil également à Gariguette dont l'amour n'a d'égal que son courage.
    Actuellement comme titre, je vois bien : Pour qui sonne le glas ?
    Une petite gifle n'a jamais fait de mal, il est temps à GN de claquer Laporte.
    Par rapport à l'EDF j'ai pleins d'interrogations sans réponse, ce qui ne m’empêche pas de voir le spectacle de fin d'année de mon fils, à l'ombre de n'importe quel arbre, surtout celui qui cache la foret.
    J'ai déjà dit qu'une des raisons de la chute du ST réside dans le fait que les joueurs n'avaient plus de ligne directrice, mais plusieurs discours. Il se passe la même chose à la tête de l'EDF. On ne sait plus qui dirige, ou plutôt si.
    Je ne suis pas non plus pour tomber uniquement sur Mola. Le déclin avait déjà commencé sous GN. On peut alors se demander si GN sait encore lire le rugby, je ne sais pas.
    Ensuite le poste de sélectionneur n'est pas le même que celui d’entraîneur. Il y a là peut être aussi un problème.
    Par ailleurs je ne sais pas non plus pourquoi Dupont n'a pas joué le dernier test. Blessure, manque d’assiduité à l'entrainement, désaccord avec GN, ou autre. Mais les critères rentrant en compte pour la composition d'une équipe en Top 14, sont t'ils les mêmes pour un match international?
    Ne doit t'on pas privilégié le talent avant tout?

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    1. merci Frédéric pour tes gentilles paroles ; moi je sais pour qui sonne le glas, c'est pour le FCG ( hi ! hi ! hi ! Stéphane Glas est le nouvel entraîneur .... je la fais avant qu'on ne la fasse 100 fois par an )
      Sinon je rejoins assez Monsieur Antoine de Renvoiaux22, "tous coupables ! " comme ça pas de discussions stériles et au boulot !

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    2. Pas de sélection comme titulaire pour Dupont lors du 3e test : incompréhensible.
      Mais si tu regardes bien, Novès avait son XV titulaire, avec Serin-Plisson en charnière, ce qui n'est pas con du tout.
      Dulin - Huget, Penaud, Fickou, Vakatawa - (o) Plisson, (m) Serin - Camara, Picamoles, Gourdon - Maestri, Taofifenua - Slimani, Guirado, Poirot.
      Franchement, on peut difficilement faire mieux.
      soucis :
      - les mecs n'étaient pas préparés physiquement pour cette tournée. La faute à qui ?
      - Quand tu n'es pas au mieux, tu te recroquevilles sur tes bases : percussions, jeu au sol, etc...
      Pour moi (et en avoir discuté avec quelques entraîneurs et internationaux), le premier problème est physique. Si tu prends tes gonzes à la façon Berbize, que tu les découennes, les assèches, les fait dégueuler à l'entraînement, leur impose des séances de défense à s'en faire pèter les clavicules, déjà, tu ne te fais pas transpercer comme des minimes. Et tu prends de la confiance.
      Après, quoi ? Deux ou trois combinaisons (angles de course, leurres) pour marquer quand tu es près de l'en-but. Du coup, tu peux planter deux ou trois essais et ça te donne le score en tête.
      Et un peu de boulot en conquête : mêlée stable derrière laquelle construire, touches variées surtout sur TES pénaltouches. Et hop, deux essais de plus en fin de match.
      Tout ça, c'est le plus simple à faire. Et je me demande vraiment (je ne suis pas le seul) pourquoi ça n'a pas été visible sur le terrain.
      J'imagine que si j'ai ça en tête, Bru et Dubois l'ont bien mieux que moi dans leurs dossiers.
      Alors je reviens au point de départ : les joueurs n'ont pas été capables sur le terrain de mettre en place les bases du rugby international.
      C'est donc qu'ils ne sont pas très bons. Bons, sans doute. Les meilleurs en France. Mais pas TRES bons. Petite génération.
      Une preuve ?
      Vous mettez qui dans un XV de l'hémisphère nord ? (je ne parle pas du Sud, intouchable puisque phagocyté par les All Blacks)
      Guirado ? Il fonce tête baissée.
      Slimani ? Trop pénalisé
      Poirot ? Peut-être, oui.
      Picamoles ? Trop statique et quand il percute, il pense à lui et pas à faire vivre le ballon.
      Penaud ? Pas encore.
      Ca fait court, hein ?

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    3. Mon ami Ritchie,

      Il faut avoir de l'empathie avec nos joueurs surtout ce jour : l'anniversaire de notre blog préféré.

      Je pense que Serin et Dupont ne seraient pas hors jeu.

      Itturia aussi, tu verras que beaucoup de petits jeunes si les gros cochons du top 14 ne les mangent pas, vont devenir bons.

      Quand tu joues dans une équipe de losers qui ne veulent pas se remonter les manches, à la fin tu abandonnes aussi et tu te mets au niveau.

      Si tu joues avec des bons et qui ont un bon état d'esprit, tu adaptes car si tu joues au rugby, c'est que tu as aussi un peu d'orgueil pour ne pas abandonner et te hisser vers les meilleurs.

      Voilà le gé L'optimiste Quelque soit l'enjeu

      "Je veux être un homme heureux"

      Donc Merci Richard pour ce blog génial et Merci à tous pour tous vos articles.

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  29. Oui. Çà me paraît malheureusement juste.

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  30. Si je regarde nos votes pour l'instant, il semble que le niveau des joueurs soient plus à incriminer que le Top 14. C'est l'avis Côté Ouvert, qui tranche avec les raisonnements ailleurs.

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    1. A la fin, tout commence et tout finit avec les joueurs. Les joueurs qui ont un mauvais sélectionneur/entraineur, peuvent s'en passer. Ce n'est pas ce qui s'est passé en 2011.

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    2. " les sales gosses " étaient de beaux joueurs même si commençait à poindre la profondeur de banc , intéressant de regarder la liste , et donc les premiers signes d'une dégradation
      Dans ce groupe la plusieurs joueurs auraient été dans l'équipe du Nord et quelques uns auraient pu être dans une sélection du Sud ... depuis on cherche ....
      un joyeux anniversaire et Le blog a de beaux jours devant lui
      Muchas Gracias por todos

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    3. Pourquoi, le top 14 et le niveau des joueurs, c'est pas la même chose ?
      Allez, un an, tain, vous j'sais pas mais perso j'étais de l'avis général de ma maman un très bô bébé.

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  31. Pour l'anniversaire du Côté Ouvert

    Pourquoi les gens du Côté Ouvert
    Sont-ils toujours un peu tous verts
    Ils ont quand ils s'en viennent
    Le même regard d'un seul désir pour le jeu
    Ce sont des gens heureux
    Pourquoi les gens du Côté Ouvert
    Ecrivent à partir de midi, mêmes en vers.
    Quand ils ont leurs problèmes
    Ben y a rien dire, y a rien à faire pour eux
    Ce sont des gens heureux

    Et moi je les connais à peine
    Mais ce serait une veine
    Qu’au Quinconce je les vois eux
    On pourrait se faire sans que ça gène
    Des commentaires comme des dieux
    Mais si ça ne vaut pas la peine
    Que j'y revienne
    Le Côté ouvert, je les aime tous, eux
    Quelque soit le temps que ça prenne


    Quelque soit l'enjeu
    Je veux être un homme heureux

    Pourquoi les gens du coté ouvert
    Sont-ils toujours un peu rebelles
    Ils ont un monde à eux
    Que rien oblige à ressembler à ceux
    Du Top 14 et ses financiers véreux
    Pourquoi les gens du Coté ouvert
    Sont-ils toujours un peu cruels
    Quand ils vous parlent du jeu
    De l’équipe de France qui s’éloigne un peu
    Ce sont des choses humaines

    Et moi je les connais à peine
    Mais ce serait une veine
    que je pense si souvent comme eux
    On pourrait se faire sans que ça gène
    Des réunions aux chandelles pour le jeux
    Mais si ça vaut la peine
    Que j'y revienne
    Au Quinconce pour les rencontrer, eux
    Quelque soit le temps que ça prenne
    Quelque soit l'enjeu
    Je veux être un homme heureux

    Je veux être un homme heureux

    Pour te remercier Richard et les autres amis

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  32. Ma secrétaire m'apprend que ce belogueu commémore le premier anniversaire de sa transplantation. Faudra remercier l'Equipe pour ce don d'organe particulièrement réussi, sans rejet ni suivi psychologique.

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  33. J'en profite pour saluer le talent de nos poètes-luckyluke. Gérard, comment fais-tu ? Dommage pour moi : je ne reconnais pas toujours la sanson originale, surtout parce que j'ai décroché après Trenet.
    Un peu faux, bien sûr : Cora Vaucaire me faisait chialer et j'aurais aimé être pote avec Francis Lemarque, Mouloudji, Escudéro.
    N'empêche, faut rudement maîtriser le répertoire pour dénicher aussi vite la bonne chansonnette. L'pavé de ma rue en rougit.

    Richard s'est joliment mouillé en proposant son XV (ouais, c'est celui de GN, mais "on peut difficilement faire mieux"). A dix-douze mecs près, suis totalement d'accord. Un peu trop énervé peut-être. Mais nul ne pourra prouver que "mon" XV aurait été aussi proche du néant.
    Mon bon souvenir à l'objectivité, si vous la croisez.

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  34. le Haut niveau, par quoi commencer? le talent naturel bien sur, mais ensuite l'entrainement, l'entrainement jusqu'à rentrer chez soit presque porté par l'ambulance. Interrogez vous,vous connaissez mes origines, Pourquoi Sampras est devenu l'un des plus grands, parcequ'il a passé plusieurs mois chez Ivan. Je m'interroge aussi, sur le passage par le meeting d'Ostrava, ville de Moravie/Tchequie, peu connu du monde normal,d'athletes tels que Gebresselassié et le dernier en date Usain Bolt qui ne l'a jamais manqué depuis qu'il est connu. Et pourquoi Ostrava, à mon avis parceque c'est de la région où est né Zatopek, celui qui a révolutionné l'entrainement en disant:"ensuite la compétition c'est trés facile"

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  35. Il faudra bien qu'un jour prochain soit revisité le mot travail pour la plupart des rugby men français. Je ne dis pas qu'ils ne travaillent pas mais qu'ils travaillent mal! Les dirigeants de club ne comprennent pas que le court terme est voué à l'échec. Quant aux joueurs ils manquent de curiosité d'esprit problème d'éducation. Il me semble que nous avons des indices de compréhension avec les remarques de quelques joueurs qui ont une expérience à l'étranger, Galtier, Collazo, Ibanez, Michalak..., maintenant Poitrenaud qui retrouve un élan de jeunesse alors qu'il a été viré du ST. A croire que les entraîneurs ne suivent pas l'actualité de leur discipline...

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    1. C'est exexactement ça pile poil en plein dans l'oreille du gosse, Michel, ils travaillent mal,athletiquement, tactiquement, techniquement.
      Quant à l'éducation, les études, jetons un voile pudique, on va se faire du mal !
      Allez, les Jausoir et les Dusaution, fin de cycle.

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    2. Pourquoi voudriez-vous qu'ils se cassent le c... alors qu'on les paie bien voire très bien sans exiger de résultats ? Lisez l'article de l'Equipe "à l'école buissonnière" hier, on commence à leur monter le bourrichon très tôt, comme ils imaginent que "c'est arrivé" ils lâchent tout le reste - en particulier leur cursus scolaire ou universitaire - Cet aspect délétère finit par gagner même le pan sportif de leur existence, quant à l'estime de soi si importante à cet âge, elle en prend un coup . ... En fait Richard a trouvé le titre parfait pour évoquer ces problèmes : le déficit d'exigence à tous les niveaux a créé cette situation . Si les formateurs dans les clubs sont exigeants avec les résultats scolaires - s'ils s'enquièrent des bulletins scolaires par exemple, s'ils ont des entretiens réguliers avec les profs du gamin - on peut penser que sportif et études se dérouleront correctement . Il suffit que ces formateurs changent et que leurs successeurs baissent les bras et c'est ciao la compagnie .

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    3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    4. La question se pose. est ce vraiment au formateur d'un club de rugby à s'intéresser aux résultats scolaires de son joueur ?

      Chacun doit faire son métier, déjà que le formateur lui apprenne les bases pour jouer correctement au rugby et d'en comprendre sa philosophie (pas celle des golgoths bien sûr). Maintenant en tant que formateur, il aura intérêt de privilégier les joueurs bien éduqués pour que son message soit réellement compris. Les bons résultats de son apprenti est pour moi un effet bénéfique pour la formation mais pas un but recherché de l'EDR.

      Déjà, essayons de résoudre les problèmes spécifiques dans les EDR, avant même de résoudre celui énorme de l'éducation Nationale.

      Que chacun résolve les problèmes qui lui sont posés avant de regarder ceux des voisins.

      Etre inculte n'a jamais empêcher d'être un bon joueur de rugby ni cela n'a été une condition sine qua non non plus.

      L'argent facile pour les JIFF est du à cette politique stupide de la LNR qui ne donne d'ailleurs aucun résultat pour l'EDF.

      Pour le déficit d'exigence, comme dit Rousseau " l’homme est naturellement paresseux", si l'homme reçoit de l'argent facilement, pourquoi devrait il exiger de lui même plus d'effort.

      Etre ALL Black en NZ, c'est comme la Black Carte bancaire, crédit illimité en NZ. Donc les joueurs NZ pour rentrer dans le saint des saints devront élever leur niveau d'exigence tout le temps et toujours.

      Est ce que rentrer en EDF, te donne droit au paradis éternel, je ne pense pas, alors, je comprends (même si je ne cautionne pas) que les joueurs ne relèvent pas leur niveau d'exigence.

      Savoir écrire correctement le français et ne pas avoir lu Céline, Hugo, Zola,.. ne sont pas non plus la panacée pour réussir. Seulement pour savoir qu'on ne sait pas.

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    5. Belle mise en perspective, Zarma.
      C'est exactement ce que nous avaient dit Christian Badin, Alain (Tautor) Sauné et notre intervenant, Eric Laylavoix : les gamins ont de plus en plus de mal à comprendre ce qu'on leur demande et n'arrivent pas à exprimer convenablement ce qu'ils veulent.
      Et le niveau d'études chute chez les Espoirs...

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    6. Cela dit, c'est valable chez les adultes.
      Je me suis rendu à un concert de musique classique. Quatuors de Mozart et de Beethoven.
      A la Seine Musicale, la nouvelle salle située à Boulogne-Billancourt sur l'emplacement des anciennes usines Renault.
      700 personnes. Belle salle.
      Ca n'a pas manqué : fin du premier mouvement du quatuor de Mozart, une grande partie du public applaudit. idem à la fin de deuxième et troisième.
      Alors pendant le court entracte je me suis levé et j'ai pris la parole, expliquant qu'il était d'usage pendant un concert classique de laisser l'oeuvre vivre, que le silence entre les mouvements faisait partie de la volonté du compositeur, que le silence était aussi du Mozart et du Beethoven, et qu'entre les mouvements c'était le moment où le public, par son silence, participait à l'œuvre.
      J'ai été applaudi par une partie du public, remercié.
      Alors bien sûr, il y a eu quelques applaudissements à la fin du 1er mouvement du quatuor de Beethoven. Mais heureusement aucun à la fin du deuxième mouvement, qui n'en tolère pas.
      Tout ça pour dire que l'éducation est au cœur de tout. Et qu'on en manque de plus en plus. Eduquer son oreille, ses sens, au contact de l'art.
      Alors le rugby là dedans, c'est encore plus loin.

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    7. Le Gé, il se trouve que j'ai travaillé en relation avec un club formateur et que nos relations étaient excellentes, une très grande complémentarité, un respect mutuel aussi : chacun gérait sa partie mais le "plus" de ces gars-là c'était une implication supplémentaire auprès des gamins en leur faisant comprendre l'importance des études ( pense au danger du gosse qui ne couvre pas ses arrières avec un diplôme et qui sur blessure par exemple peut se retrouver littéralement à poil dans la vie ! ) . Les mômes étaient à fond dans le rugby et à fond dans leur formation, et humainement des perles ... lire hier qu'ensuite - au moment de poursuivre en fac - ils avaient lâché, fait "comme tout le monde " c'est à dire RIEN, inscription-bidon, études-fantôme ... Après coup tu te dis que leurs tuteurs du club avaient bossé comme des malades ; pour rien ?
      Tu vois je crois plus à un travail en synergie pour les mener au bout ; pas à des univers déconnectés, au passage les coachs ont un charisme souvent étonnant auprès des gamins, si un coach pousse le gosse à l'école - au sens large hein , collège, lycée, fac ...- il le mènera loin .Et je pense que sportivement aussi ça peut aider .

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    8. Pour celles et ceux que ça intéresse, quatuor n°16 de Beethoven.
      Avec mention spéciale pour le Lento. Une pure merveille.
      Je pense que le jour où je ne serai plus de ce monde, ayant versé au-delà de l'en-but vers le grand rien à l'exception du souvenir de ceux qui m'ont côtoyé, j'aimerais que quelqu'un fasse jouer ce morceau-là.
      C'est tout pour aujourd'hui.

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    9. Encore une chose, si vous souhaitez l'écouter, éviter le mielleux d'un orchestre. Allez à l'essence, à l'essentiel. C'est fait pour être joué par quatre cordes. Pas un orchestre symphonique.
      J'ai un petit faible pour l'Artemis Quartet.
      Voilà
      Cette fois c'est terminé pour aujourd'hui.

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    10. Gariguette,

      Le fait que les formateurs trouvent des synergies avec l'éducation nationale, je trouve cela séduisant et un vrai plus pour lui et le joueur. Comme je le dit un formateur intelligent a tout intérêt de jouer avec des joueurs éduqués et donc de les pousser mais pour moi cela s'arrête là.

      Je pense que c'est à l'éducation nationale (mieux au parent) de donner le goût de la lecture et de l'instruction, si le formateur peut l'appuyer et profiter de son charisme pour prouver que c'est la meilleure idée du siècle, c'est mieux. Mais encore une fois ce n'est pas son rôle principale, il doit déjà en faire un joueur heureux qui voudra avoir le goût de l'excellence, de la passe, du bon placement, ... Et si il a le goût de l'excellence pour le jeu, il aura de fait pour l'éducation.

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    11. Gé, le rôle de l'Ecole est davantage de former plus globalement un jeune ; l'aider à construire son jugement ce qui pourrait par exemple lui permettre d'être plus méfiant devant le miroir aux alouettes que constitue le monde du rugby avec les agents de joueurs . Mais qui croirais-tu, toi, celui qui t'emmerde à bosser des textes abscons ou celui qui te promet des 3e MT avec alcools, gonzesses à gogo, et accessoirement la gloire ? C'est bien en amont qu'il faut commencer à travailler, avec les parents aussi .

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  36. Pour remercier Charles et pour Michel sur le travail

    Le travail c'est la santé
    Comme les NZ c’est toujours gagné
    S’entrainer comme un ptit français
    T’auras pas de succès

    Le top 14 avec ses beaux étrangers
    Nous a bien berné
    Il nous a pris pour des rigolos ?
    Car les joueurs ne font pas leur boulot

    Le travail c'est la santé
    Comme les NZ c’est toujours gagné
    Si tu joues dans un club français
    C’est ta retraite assurée

    Les Joueurs font d'la fonte pendant les vacances
    Et sont crevés quand la partie commence
    Au mois de juin en AfSUD, c’st des lourdauds
    Même Laporte ne fait pas le beau

    Le travail c'est la santé
    Jouer comme les blacks, t’as gagné
    S’entrainer comme un ptit français
    T’auras pas de succès

    Dire qu'il y a des gens qui s’emballent
    Alors qu’en France, on ne joue pas à la balle
    Nous Côté ouvert on est dégoutés
    De voir ce championnat d’handicapés.

    Le travail c'est la santé
    Comme les NZ c’est le succès assuré
    Si tu vas jouer dans nos EDR
    Tu apprendras le rugby qui perd

    Maint'nant qu’y a plus p'tit village
    que des grands clubs de financiers sauvages
    Pour se payer des bons renforts
    De la bonne coke et beaucoup d’or.

    Le travail c'est la santé
    Comme les NZ c’est le succès assuré
    Même Pimprenelle est dégoutée
    Elle qui les supporte sans rechigner

    Homm’s d'affaires et meneurs de foule
    Nous font tous perdre la boule
    Et les joueurs sur le terrain n’ont plus d’cœur
    Et quand ils voient le ballon ils en ont peur

    Le travail c'est la santé
    Comme les NZ c’est le succès assuré
    Si tu vois un entraineur futé
    C’est que c’est un étranger

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  38. Ôde au blog, ou les vertus éducatives et thérapeutiques des un an de la méthode


    "Afin de nous ôter nos complexes
    Ô gué, ô gué
    On y donne des cours sur le contexte
    Ô gué, ô gué
    On apprend la vie secrète
    Des angoissés d'la recette
    Ou de ceux qui trouvent dégourdi
    D'nous infliger leur salmigondis
    Ô gué, ô gué
    Un Ritchie très sympathique
    Nous en explique toute la mécanique
    Il dit nous allons planter le décor
    Ô gué, ô gué
    Des raisons du déclin d'abord
    Ô gué, ô gué
    Il s'approche du tableau noir
    On va p'têt' enfin savoir
    Où le feu sacré a paumé son encensoir
    Et sans hésiter il nous dessine
    Le grandiose et tout ce qui part en biberine


    Tout tout tout
    Vous saurez tout sur le rugby
    Le vrai, le faux
    Le laid, le beau
    Le dur, le mou
    Qui est dans le trou
    Le grand bourru
    qui n'y croit plus
    Le grand blasé
    qui veut plus s'le peler
    Tout tout tout tout
    Je vous dirai tout sur le rugby..."

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    2. Ahaha !
      Ce n'est donc pas une légende; Priape ne débande pas :-)

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    3. excellent, je m'incline. bravo Jean-Michel

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  39. Gérard, peut-être pas en premier mais il le dit en auteur de chansons, c'est-à-dire de façon tragi-comique, emploie le mot travail, un terme qui pourrait motiver la réunion des Chambres en Congrès afin de tenter de se mettre d'accord sur une définition commune, compréhensible et acceptable.
    Vous avez peut-être noté que le mot travail, en France, déclenche aussitôt le mot loi. Pour bosser, faut une loi. Plutôt plusieurs, car le boulot fait bosser les légistes de tout poil (dans la main). Pour arrêter de bosser aussi d'ailleurs.
    L'étonnement réprobateur des salauds d'étrangers devant la faible propension du Français à se retrousser les manches, encore constaté dans notre épatant microcosme ovale, est patent depuis les Commentaires césariens. A ce sujet - m'égarerais-je ? - il est intéressant de noter que depuis plus de 2000 ans on traduit fort mal le mot courage, indifféremment appliqué au soldat, au lève-tôt ou à la ménagère. Fortissimi sunt Belgae, est-ce leur aptitude à manier le glaive ou leur constance dans l'effort que Jules constate ?...
    Dans le même registre, notre référence quasi religieuse au french flair peut être rapproché du système D, qui énervait tant les garde-chiourme des STO.
    Quoi qu'il en soit, la "facilité" fait nos petits bonheurs et notre grand malheur. Elle fait aussi volontiers tache d'huile. Pour un Wilkinson travaillant autant à Toulon que chez lui, combien d'étrangers (ah, les salauds !) qui apprennent à une vitesse digne d'éloges l'art de se tourner les pouces...

    Rien faire, c'est la conserver (tsoin tsoin) ! Salut, Gérard.

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  40. Gérard, partage mes louanges ébaubies avec l'ensemble des poètes du blog.

    Enième témoignage du décalage entre notre société et ce que je continue de considérer comme étant l'esprit rugby : l'écran qui ronronne dans mon dos va jusqu'à m'informer par la voie d'un "expert" sur la réaction de parlementaires indignés d'être convoqués à Versailles : "C'est comme les All Blacks ! Ils sont tellement dominateurs que, quand ils mènent de 100 points, ils cherchent encore à marquer pour vous enfoncer la tête dans la gadoue !" Glorieux âne bâté. Jouer à fond jusqu'au bout est la première des marques de respect, quel que soit le score. C'est le contraire, lever le pied sciemment, qui serait humiliant.
    Continuons à se méprendre sur le fameux Good game, sur le symbole du haka, ou sur le respect du à l'autre et les cogitations sur le fond de jeu, la formation et les "valeurs" vont bien avancer.

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  41. Un bon Midol, cette semaine,ou Laporte ( qui semble pour l'instant tenir ses promesses en ce qui concerne le fonctionnement de la fédé ) émet un doute sur les véritables effectif, pense recrutement et rapprochement avec l'educ nat, espère la dématérialisation des licences et autres feuilles de match, enfin.
    Doit nous lire en cachette ce mec la !
    Si c'est ça, qu'il pense à donner aux clubs les outils que l'entreprise utilise depuis trois décennie, finances, gestion, etc. ..
    Et le bon Margot,impayable, je cite "c'est l'intelligence qui dans l'action donne le temps d'avance ", non, t'es sur Olive ?
    En même temps, l'ami, un con qui marche va plus loin qu'un prix Nobel assis,oui, je sais, fastoche, mais plus sérieusement un mec bien entraîné physiquement et tactiquement, tu vas vite le trouver moins benêt, juré.
    Et pour finir "le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est pas bon, on est pas bon ", nous offre un brave Thierry, très bien, mais que font nos auteurs, Gé elle t'as échappé celle la ?
    Allez, on se sort les doigts !

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    1. PAs faux pour "on est bon" désolé :-)
      Au fait à lire
      http://www.lerugbynistere.fr/news/coup-de-gueule-un-formateur-de-massy-denonce-on-prend-les-jeunes-pour-de-la-marchandise-2806171742.php
      J'adhère à 100%

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    2. À propos de se sortir les doigts , a l'occasion je me suis fait la liste de jeunes prometteurs déjà vu ici ou là et à tort à raison je me suis dit que l'on etait pas aussi mal que ça ...
      Ces mecs la si on veut qu'ils soient prêts en 2023 avec tout ce qui a déjà été évoqué c'est maintenant qu'il faut les mettre ..
      Sinon le dialogue BL / GN par presse interposée ça vaut son pesant ... un qui espère la démission et l'autre qui résume leur relation comme étant superbe et que bien sûr que le Président peut avoir un avis sur le jeu , les joueurs et peu changer de Staff , en clair Bernard tu casses le contrat de projet quand tu veux mais tu le paies jusqu'au bout ....

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  42. Un devoir d'exigence exigu, qui leur fait encore une fois mal au cul. En tout cas, des valeurs pas à l'heure. Et la règle des 3 P continue : Perdus, Perdants qui Perdurent. Projet passant par Pertes et Profits, enfin surtout les pertes ! Y a du pain sur la planche, d'autant plus qu'ils sont loin d'avoir mangé tout le pain des Sud Aff et des autres.
    P'tète que les fleurs éclosent à l'ombre, car le soleil ne sait rien de l'ombre. "L'ombre passe mais la lumière demeure". Ca pourrait être le max hymne de l'été à Guitou. Mais gaffe à ce que la nuit tombe pas trop tôt cet automne. Car pour Bernie, c'est plutôt, l'ombre passe, tant que mon auréole demeure... Z'ont pas les mêmes valeurs, pas sur la même longueur, peuvent pas être à l'heure.

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  43. "très jeune, on prend donc conscience que tout est basé sur l'évitement. Contourner, dépasser, crocheter : c'est ça, notre pain quotidien". Des préceptes enseignés à tous les étages de la pyramide de la formation néo-zélandaise.

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  44. Une triste nouvelle , notre Loulou national est parti vers d'autres cieux , un homme d'engagement et de tripes , ce qui manque peut être aujourd'hui au rugby !
    Loulou avait essayé d'aider Béziers , mais sa passion c'était la Paillade et le foot !
    Bonne soirée à tous

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    1. https://www.youtube.com/watch?v=AQWoDaBZkbE Beethoven N° 16 Artemis Quartet Lento assai, cantante e tranquillo

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  45. "l'Equipe des Quinconces"
    Bienheureux que nous sommes d'être là loin de l'Equipe qui a su rendre inconsciemment la liberté aux "Quinconces" .... un an de mots, de pensées, de poésies, de musiques, de philosophie, de littérature, d'épicurisme, de coups de gueule, d'état d'âmes, de rencontres, uniquement pour le rugby ! Génial non ? De Bordeaux à Treignac, nous avons remonté les fleuves et rivières à contre-courant, nous rayonnons sur tous les continents ou presque et tout ça au travers d'une foi inexorable et inébranlable comme si nous avions tous joué ensemble à un moment donné de notre vie et que nous avons partagé la beuchigue sur les terres ovales ! Curieuse sensation que procure le virtuel ! Je me souviens d'un passé pas si lointain ou je correspondais avec une allemande de l'est ne connaissant rien d'autre que son pays. Les vacances se passaient à travailler dans les fermes d'état ou dans les usines et elle avait droit à 15 jours de congés l'été avec sa famille, des universitaires mal pensant du régime, sur la mer Baltique. Point d'internet, des lettres avec plein de questions sur le comment était la vie à Toulouse, en France, sur les jeunes .. enfin tout ce que vous avez envie de découvrir ou de savoir alors même qu'on vous inculque la pensée unique. Je pense toujours à ce moment de vie et aujourd'hui je réalise que derrière le mur aveugle des "Quinconces", j'ai pu découvrir que l'ovale était un jeu de passes, un jeu d'équipe, un jeu de copains, un jeu d'amitiés, un jeu de découvertes inouïes, une chaîne d'union ou seul le ballon permet de mains en mains de franchir tous les obstacles. Quand je pense que certains d'entre nous peuvent s’enivrer du rugby planétaire et de nous le faire partager sans limites je me dis que j'ai de la chance et que Inge n'a eu droit qu'a "une fenêtre sur cour fermée" ... étrange destin des hommes comme le rebond capricieux du ballon qui change le cour d'un match .... Dommage que les jeunes élevés au snapchat, facebook, messenger and Cie, n'ont plus le temps de lire, même avec une liseuse, n'ont pas le goût de l'effort et du travail ou bien trop peu et se cantonnent dans un virtuel de facilités, d'indifférence et de bêtises qui est pire que le cancer ... nous allons vers des générations "d'ectoplastes" comme dirait le capitaine Haddock ! Comme disait Cicéron "que chacun apprenne à connaître son esprit" "car c'est l'esprit qui vivifie" Saint Jean

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    1. Tautor, j'ai goûté chacun de ces mots disant exactement ce qu'est le partage, ce qui est bien et ce que nous avons vécu ensemble, ce qui est encore mieux.
      La qualité de ce blog se mesurerait-elle désormais aussi au destin d'Inge ? On a envie de questionner, d'en savoir plus, de te dire "fais lui la bise de notre part". Il y a plein d'Inge autour de nous et je veux croire que le petit fil rouge et ovale qui nous relie au delà de nos différences veut que nous posions un regard particulier sur les rencontres. N'en sommes-nous pas la meilleure preuve ?

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    2. Et au travers d'un fil de rouge aussi, ou de blanc, rosacé. Car c'est l'esprit qui vinifie aussi, selon Dionysos et Bacchus.

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    3. Merci Tautor, pour ce post.
      Je partage ce bien être à lire ce post et surtout j'apprend beaucoup de choses

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    4. Très, très joli texte Tautor, il est tel que je te vois et t'entends ... Serais curieuse de lire tes "Lettres à Inge" ... Que lui disais-tu alors du Stade Toulousain ? Je parie que tu en étais fier ! Comment lui racontais-tu le rugby, Nougaro, La corrida, le cassoulet ?
      Finalement sans le savoir et surtout sans le vouloir les régimes totalitaires ont beaucoup oeuvré pour rapprocher les peuples ! Quelle ironie ! En miroir il semblerait qu'une société aussi aimable, aussi libre, aussi ouverte que la nôtre soit incapable de susciter de telles passions pour l'échange et "l'autre" ... du moins chez les jeunes .
      Des seniors de plus en plus mobiles, des juniors scotchés sur leurs smartphones : pas un peu paradoxal ?

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    5. rapprocher les peuples peut être et encore, mais surement au détriment, le mot est faible, du rapprochement des gens au sein de ce même peuple. Quand tu vas en tchéco, 15 ans après la chute du mur, tu perçois encore ce qu'il en fut de ces ségrégations et peurs de parler à l'autre inconnu.

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  46. Chers amis, a l'époque des "think tanks" de tout poil, je trouve que nous sommes la première plate forme collaborative du rugby...
    Peut-on imaginer que Bernie dans ses projets augmente le niveau de formation des éducateurs de rugby (pour qu'ils continuent l'éducation commencée à la maison puis à l'école) et mette enfin un peu de déontologie dans le travail des agents de joueurs?
    Vous aurez noté que les franchises Néo Zélandaises tapent dans un réservoir de joueurs parfaitement défini. C'était Raoul Barrière qui avait créé ça autour de Béziers pour pas mal de succès.

    Le coup de gueule de J. Delacour montre bien que ce sont les clubs de rugby eux mêmes qui scient la branche sur laquelle ils sont assis. Ils veulent des employés au lieu de joueurs de rugby. L'emploi est mort vive le travail nous dit Bernard Stiegler. Il n'a pas tort, si chaque joueur voulait "travailler son rugby" voilà qui pourrait augurer d'un changement, Maestri et Huget seraient plus efficaces à leur poste dans leur club et en tournée. Cela signifie qu'ils devraient déjà pouvoir se comparer à ce qui se fait de mieux au poste. Quand on vois agir un Lousi (loin de pouvoir être All Black) face aux Lions, Maestri est à quelques longueurs. Il n'a pas tout compris de sa situation...

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  47. rappel, vraiment à lire, le lien annoncé par Le Gé, pour l'entretien de l'entraineur des Crabos de Massy.. presque à vous tordre un peu le ventre....

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    1. Rien de changé, presque plus sain qu'à notre époque ou tout se passait vraiment en liquide , sous la table façon barbouzes.
      le comité IDF, de tout temps inféodé à deux ou trois clubs majeurs n'à jamais mis en place une vrai politique de collaboration à double sens.
      Résultat, malgré un vivier épais la route du titre nous étaient invariablement barrée au bout de trois ou quatre tours par un bled de Corrèze ou de l’Hérault dont quatre ou cinq ex pointures de première div étaient revenus finir la carrière à la maison.
      En même temps, le Jocelyn en question ne peut qu’être un bon garçon!
      Qu'on en juge : pur produit chevrotain, talonneur champion de France 2003 (je crois, ces enfoirés la ont attendu que je franchisse l'équateur pour ramener un bout de bois, salauds de jeunes !) et œnologue pour finir, il abuse!
      Allez, Ritchie, caviste prés de chez toi, à Bures, bonne adresse me dit-on.

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    2. Je vais me renseigner, Jan Lou

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    3. Le gars de Massy devrait aussi raconter comment il a recruté les jeunes de son club pillé par le Racing 92, il est plus que probable qu'à son échelle il a utilisé les mêmes procédés non ?
      Les petits poissons mangés par les plus gros eux même mangés par plus gros qu'eux ...

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  48. "L'emploi est mort vive le travail nous dit Bernard Stiegler"

    C'est bien beau, tout ça, mais pour l'heure, si tu veux du travail, faut d'abord un emploi.
    N'importe quel ouvrier intègre ça, quand il cherche du travail, quand il en perd, quand il en a (enfin, tant qu'il en a).
    Et n'importe quel patron intègre aussi ça, quand il s'agit de jouer là-dessus comme variable économique.

    C'est vraiment un discours de philosophe, soit un discours tout court, avec des mots auxquels tu peux faire dire ce que tu veux. "Supprimer les emplois, c'est aussi supprimer le chômage". Même le MEDEF n'y a pas pensé, à celle-là...

    Mais quand au-delà des mots il faut proposer, entrer dans le concret (oui, quand les gens ne pensent pas, ils vivent aussi), y'a pas de programme, de belles idées vagues, un "état des lieux" à faire, "expérimenter", etc...
    Ça me rappelle un bouquin d'Antoine Peillon ("Voter, c'est abdiquer") que Ritchie recommandait (sur son autre blog "Comme fou") au moment des élections; beaucoup de jolies idées partant un peu dans tous les sens, des références à foison, mais derrière les mots, pas de propositions ancrées dans du concret, et dans le concret actuel ("Que faire ? eh bien, faire." Oui, mais quoi ?).
    Michel disait il y a peu qu'il fallait prendre conscience que notre monde avait changé.
    Oui, mais (peut-être) pas dans le sens où il l'entend; nous sommes abreuvés, repus et étouffés (volontairement ?) sous une avalanche continue d'images, de mots, de discours, qui finissent par donner à notre monde une virtualité latente et parallèle qui finit par prendre le pas sur sa réalité-même. D'où une confusion mentale généralisée, une absence totale de repères qui n'existent plus, noyés sous tout le reste (ou alors soigneusement cachés et occultés).

    A la petite échelle du rugby, on ne parle de ce jeu qu'à travers l'unique prisme rendu nécessaire et grossissant du haut-niveau, avec C+ comme "fournisseur d'accès" principal, alors que la "réalité" du rugby se trouve plutôt dans ce qu'en dit cet éducateur de Massy avec ses mots forts, justement à la frontière entre rugby "éducatif" et rugby de haut-niveau, avec toutes les dérives que la finalité de ce rugby pro entraîne, jusqu'à la perversion des valeurs, notamment éducatives, que véhicule ce jeu en soi (en soi: les valeurs qui lui sont consubstantielles, et sa nature de "jeu" par essence).

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    2. Zarma, tu es redoutable de rosserie...

      (mais bon, t'as pas tort en fait)



      Les quatuors de Beethoven, c'est pas trop ma tasse de thé (je me les réserve pour ma retraite), mais on m'a dit le plus grand bien du Quatuor Barylli; sinon les Berg, pour être sûr de ne pas se planter.

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    3. Je ne te savais dopé d'autant de Zémour .
      Sais-tuque le procès de Furtwangler n'a jamais fini d'être instruit ? ça peut faire un taf .

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    4. Pas l'âme d'un procureur.
      Et c'est pareil pour Schwarzkopf, Böhm, Karajan, etc..
      Nous on a Cortot, et puis on a l'art d'en fabriquer aussi, comme à Paris avec Dutilleux.

      De toute façon, Furtwängler, c'est au-dessus de ça.

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  49. Lu l'article sur la All Black factory ... une vision et des moyens et on voit vraiment pas pourquoi ils changeraient ....
    À l'échelle de notre Pays , il nous faudrait une école par bassin et les enseignants pour inculquer l'amour du Rugby et la chanson de gestes qui va avec . Ce n'était pas le but des sports études ? Lakanal , Joliemont ?

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    1. Exact François,
      je me suis toujours demandé que sont devenus ces lycées sports études ainsi que les universités. Gariguette pourrait nous renseigner.
      Dans les années 70, j'avais quelques copains excellents au rugby qui allaient à celui de Bordeaux, j'habitais en ce temps là à Libourne et le célèbre UAL. Les joueurs avaient cours le matin et s'entrainaient l'après-midi et allaient jouer dans leur club, le dimanche. Ils venaient aussi s'entrainer avec nous le mercredi soir avant de repartir au lycée.

      Et toutes les sections du bac étaient représentées.

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    2. Dans le même ordre d'idée et pour relancer Sergio qui m'avait conseillé l'excellent livre d'Olivier Haralamon, "Le coureur et son ombre", lire la discussion entre ce dernier et Romain Bardet à propos de leurs débuts dans le vélo et ce qui leur a donné envie de pratiquer ce sport. Pas le Tour de France, spécialement, mais les couses régionales, voire même de quartier, à l'ancienne. Le parallèle avec le rugby est facile à faire...
      Par ailleurs, j'ai lu son second livre, une biographie de Frank Vandenbroucke, "Le versant féroce de la joie". On pourrait, là aussi, faire un parallèle avec le rugby professionnel!

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    3. Contre la montre demain en Allemagne pour un tour au tracé un peu bizarre cette année. Y en a pas au rugby. Ou plutôt si pour l'EDF, 2 ans pour remonter la pente. Sinon, même constat que pour l'ovale, tout est bien cadenassé dans la course, aujourd'hui. Y a plus de beaux solos comme avant. Mais y a de beaux vélos. J'ai appris que les vitesses se passaient électriquement, maintenant...

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    4. Ben, les sport-études rugby, c'est devenu des pôles Espoirs.

      Quand j'étais pion à Jolimont, Villepreux dirigeait la section, ça s'entraînait sur le pré toutes les fins d'après-midi, les Ntamack (père), Dispagne, Miorin, Pelous ou Berty étaient supérieurement affûtés et passaient 60 points à toutes les équipes de club du même âge qu'ils rencontraient, ensuite ils étaient intégrés dans l'équipe première du Stade qui redevenait alors le club phare du rugby français avant une décennie 90 prestigieuse, avec un rugby que le monde entier enviait.
      Maintenant je ne sais plus comment ça s'entraîne, mais je suppose qu'on leur apprend le rugby pratiqué par des clubs devenus pros, et au Pôle Espoirs de Jolimont, le talent de Ntamack (fils) ne trouvera certainement pas à s'épanouir dans un club du Top 14 comme le fut naturellement celui de son père il y a 30 ans.

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    5. Les lycées sport-études n'existent plus, ils ont été remplacés par les Sections Sportives Scolaires en collège ou en lycée http://eduscol.education.fr/cid46757/les-sections-sportives-scolaires.html#lien1 ... mais la pratique sportive semble assez limitée, ensuite il existe les "Filières de sport de haut niveau (sportifs de haut niveau et sportifs espoirs)" qui elles dépendent du Ministère des Sports, j'avoue que je suis bien incapable de te dire comment ça fonctionne, mais l'usine à gaz de la Formation semble particulièrement compliquée ! D'autant que les Pôles Espoirs dépendent eux des Fédérations sportives .... Si tu ajoutes à ça que pour entrer en STAPS on est tiré au sort .... tu auras une claire idée ( ou pas ) du joyeux bordel qui règne dans le sport !

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  50. A regarder la video de J B Lafond sur edf ,du Lafond quoi ,mais bien http://video.rugbyrama.fr/rugby/chaine-video/lafond-s-en-mele/

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  51. bon anniversaire a nous tous complices du blog
    qu importe l adresse pourvu qu l on ait l ivresse

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  52. Je viens de lire le cri de désespoir d'une correctrice de copies du bac (français). On a beau s'attendre à tout et au pire, croire que l'on connaît déjà les dérives, redouter de lire uniquement par pulsion malsaine, la stupeur reste entière. A pleurer.
    Sans vouloir poser à l'oiseau de (très) mauvais augure, j'y vois une démonstration supplémentaire de la menace - mortelle - qui nous frappe et se répercute dans toutes les strates de ce qui reste de notre société, microcosmes ovales inclus. Baisser les bras devient la seule figure de gym accessible au grand nombre.
    Richard utilise en titre le terme "exigence". Bravo. Puisse ce blog - farceur, déconnant, franc buveur et ripailleur - rester un refuge de l'exigence, une vertu première qui n'implique aucune austérité et, bien au contraire, admet la nécessité d'une soupape de sécurité, ainsi qu'il était admis au Moyen Age avec les étudiants frondeurs.
    Si les tendances actuelles persistent, le rugby (re)deviendra l'apanage de castes, urbaines ou rurales puisque toutes les valeurs finissent par se rejoindre, s'éloignant encore un peu plus d'un rêve de démocratisation réelle dont il aurait constitué un magnifique fleuron.
    Alors, plus question de championnats, de classements, de montées et de descentes. On jouera par cooptation, comme les enfants de grandes familles sont invités à des rallyes ou au bal des debs'.
    Les autres se percuteront à l'envi entre deux protocoles commotion.

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    1. Pas sans rappeler le cri du coeur pas hypocrite, unanime ou anonyme ? entendu récemment lors du décès d'Aldo Quaglio . T'as prévu quoi pour Jean Barthe ?

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    2. toi y en a pouvoir préciser pensée ? (désolé, j'ai pas peur des mots)

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  53. C'était sans doute un treiziste de Roanne?...Tu m'as bien fait rire, par ailleurs.

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  54. Excellente interview de Pelous dans la Dépêche.
    Faut trier le vrai du faux, bien sûr, mais il y a plein de choses qui sont en forte résonance avec ce dont on cause ici.

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  55. Pelous débarqué du ST !!!
    ici je n'ai que le corse matin , pas de dépêche , où peut on voir l'article !
    bonne nuit a tous

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    1. https://www.google.fr/amp/www.ladepeche.fr/article-amp/2017/06/30/2604270-fabien-pelous-non-je-ne-quitte-pas-le-stade-toulousain.html
      Voilà Marco

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  56. Ah! Pipiou tant que je te tiens....Je reviens sur Stiegler, ok c'est un philosophe cependant voilà l'objet de son titre par de petits exemples que tu pourras compléter. Apprenti à Tarbes puis à Toulouse j'ai appris à travailler. Ouvrier, mon patron me donnait un plan et je lui rendais une pièce. 20 ans plus tard une machine faisait le boulot et le manoeuvre surveillait. Un employé. aujourd'hui un robot fait plus d'employé. Si tu prends l'exemple de la banque c'est pareil.
    Le neuro-marketing insidieux et le matraquage médiatique nous ont rendus irresponsables en grande partie dépendants, le cerveau lavé. On est assisté partout. Il faut notre passion pour le rugby pour nous maintenir les neurones en ébullition et émettre des idées comme on le fait sur ce blog. On a plus de chance que ceux qui ne regardent que la télévision. On aura l'occasion d'en reparler.
    Au delà des mots c'est un travail...nous sommes émetteurs d'idées. Pour des oeuvres de production il faudrait procéder pareil. Dans dix ans et moins ce sera comme ça. A réfléchir comment les rémunérer? C'est à inventer (des essais sont en cours en Seine Saint Denis en particulier) mais nous donnons l'exemple sur ce blog nous faisons oeuvre de partage et l'avenir est là.
    Je ne sais pas si BL a compris qu'il ne pourrait tout changer tout seul mais vu la merde laissée par ses prédécesseurs pas étonnant qu'il ait besoin de temps. Il va devoir tout bouleverser...comme à l'Education Nationale!
    Pour la formation des joueurs NZ , je vous prépare un petit bouquet. En début de semaine il sera complet. Aujourd'hui grand match et en parlant d'ébullition, la ville ici est sans dessus dessous. Hier les supporters des Lions rencontrés au golf n'étaient pas très confiants. Ce matin il pleut, vivement ce soir!
    Christian (Badin) j'aurais besoin de ton adresse mail. Je vous embrasse.

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    1. Je te trouve très gentil avec BL : "vu la merde laissée par ses prédécesseurs" est inexact selon moi car BL a aussi sa part dans le désastre actuel, que je sache il est en grande partie à l'origine de l'orientation du jeu du XV de France vers le rentre-dedans quant à son recrutement de Golgoths lorsqu'il entraînait, il a malheureusement fait école . Trop facile de chouiner sur le lait renversé quand on tenait soi même la cruche .( Cherchez pas ce dicton est de moi ) .
      Nous sommes émetteurs d'idées dis-tu, t'es sûr ? Parce que j'avais plutôt l'impression qu'on déconnait pas mal sur le blog . Il y a des gens (très bien) payés à la Fédé pour en trouver des idées on va quand même pas leur mâcher le boulot !! En plus c'est le weekend et l'honneste laboureur a besoin de récupérer quelques neurones pour mener sa vie d'homme dixit le sage Zanlou .
      Tiens pour faire joli je vous mets une belle citation :"Nous sommes tous myopes sauf vers le dedans . Seul le rêve peut voir avec le regard ." Fernando Pessoa .
      Bon allez café pour tout le monde c'est le blog qui régale .

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    2. Mouaip,les idées des gents( quoi le t, c'est exprès )bien payés, c'est surtout pour garder le job, hein, z'ont jamais mis Les mains dans le cambouis.
      Les grosses boîtes ont compris et rémunèrent des tinque -tanque au résultat.
      Sinon, deconner, nous, ah non alors,c'est pas le moment, hein, l'heure est grave et on se doit de garder son quant à soi, sinon, ou qu'on ....
      N'empêche, de temps en temps,regarde bien, entre deux boutades et trois branchouilles,quand Zaza est occupé ailleurs , y à quelques demandes ici,des gens ( la par contre tout bien j'ai failli mettre une majuscule ) exigeants.
      Allez, pas chô ce matin à Boucan,la nayade se rhabille, quand j'vous dit que tout va mal !
      Ps:
      Après enquête serrée de ma cellule chevrotine," La part des anges" à Bures sur Yvette.

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    3. Des demandes bien sûr, mais des réponses ? T'en as vu toi des propositions VIABLES pour faire marcher ce bouzin que même le Mammouth à côté semble tenir debout ...c'est dire .
      Pourquoi je dis "viables " bon j'expique c'est rapport à ma folle jeunesse, je fus amenée - c'était avant que le Démon de l'enseignement s'empare de moi - je fus amenée donc à faire une préparation à des concours administratifs ; on nous entraînait à écrire des notes de synthèse . J'adorais ça - vous dire à quel point à 20 ans parfois on en tient une sacrée couche - c'était un (gros ) dossier de documents divers souvent issus du BO ( Bulletin Officiel) avec aussi des articles pour et contre telle ou telle mesure .... on devait jouer à être le sous fifre d'un ministre et lui proposer donc des soluces .... J'étais pas mauvaise car je lisais vite et j'avais donc du temps pour réfléchir mais invariablement le retour c'était "politiquement non viable " bon j'avais parfois des propositions un peu barges - installer les déchètteries dans les beaux quartiers histoire que tout le monde en profite "vecteur d'harmonisation sociale et de partage des inconforts " que j'avais écrit ... Politiquement non viable : bang !
      Donc quand je vous dis qu'une proposition c'est compliqué, il y a des impératifs sociaux, politiques, juridiques et surtout financiers que nous ne connaissons pas nous pôvres blogueurs de base et que fatalement on nous fera le coup du "politiquement non viable " .

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    4. les employés de le fédé, comme tu dis Sylvie, sont surement trés bien payés pour surtout ne pas faire ou declancher des vagues....

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    5. .... à l'attention de Michel, cvbadin@wanadoo.fr

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    6. Hello Michel !
      C'est sûr que la notion de travail, avec le temps ça évolue (surtout quand il y en a moins). Mais je me méfie du discours sur cette nécessaire "évolution" du travail, qui n'a souvent d'autre finalité que de faire accepter le chômage et la hausse des statistiques de Pôle Emploi comme irréversibles, en faisant passer ceux qui tranchent dans le vif comme des gestionnaires humanistes obligés d'en passer par là alors qu'en fait ils ont -à les entendre- le coeur sur la main...
      Je veux bien comprendre une société dans laquelle la "mécanisation" des tâches prend une part nécessairement grandissante à la place de l'humain, pour peu que ça ne se fasse pas à son détriment, et qu'elle ne mène pas, comme actuellement, à une généralisation croissante de la précarité (de l'emploi, sociale, économique, culturelle, "individuelle").
      On cite toujours l'exemple de la société américaine qui baigne là-dedans depuis longtemps. Certes, mais les américains en sont-ils heureux pour autant ? il me semble que leur dernier choix électoral illustre parfaitement la cassure grandissante entre une majorité très insatisfaite prête à croire à toutes les chimères vigoureusement affirmées et une minorité ne pensant qu'à perpétuer ses acquis voire à les augmenter sans fin. La logique est du reste transposable en Allemagne, chez nous et ailleurs...

      Tu liras mes élucubrations au réveil, une fois que tu auras séché tout le liquide reçu (et ingurgité...) dans la nuit wellingtonienne... (on attend ton compte-rendu !)

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  57. Pour ceux qui sont devant Nzl-Lions. Ou pas...

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  58. Domination totale des Lions pendant les 10 premières mn. Mais belle défense AB sous la pluie.

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  59. Incroyables AB. Sur leur première action, ils récupèrent une pénalité. Et peuvent ouvrir le score. Alors qu'ils ont été dans les cordes d'entrée. Mais bon comme le dit Lièvremont Barrett est un peu nonchalent...

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  60. Carton rouge contre SB Williams pour un geste aussi assassin qu'inutile et crétin. Voyons sur les AB à 14 vont s'en sortir sous le déluge... En tout cas, voilà qui relance la série.

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  61. Je pense que les Lions jouent comme des nazes. C'est dommage. Mais ils sont à l'image du rugby du Nord. Un peu limité, quand même... ;-)

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    1. Et poum quand tu écris ça, ils marquent un bel essai... Un classique...

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    2. et de deux ! tu as vraiment dû les vexer !!

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    3. Après une demi-heure en infériorité numérique, la défense all black fatigue. Cela dit, l'essai de Faletau est à 14 vs 14, thanks to Mako...

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    4. L'arbitrage français est considéré désormais en Grande-Bretagne et en Irlande comme un must... ;-)

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    5. Les Lions se sont un peu laissés endormir par les AB.
      En plus ils n'ont pas eu beaucoup de ballons au début de la 2ème mi-temps.
      Et ils avaient trop en tête d'aller jouer en supériorité numérique dans le camp NZ; d'où trop de jeu au pied, alors que lorsqu'ils ont joué les ballons, ils ont été meilleurs et plus perforants.
      Un match un peu pour rien (l'expulsion-au demeurant parfaitement justifiée- de SB Williams bouleversant l'équilibre et le déroulement du match; tant mieux pour nous spectateurs, le 3ème test décisif de la série sera explosif...

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  62. Pas vu le match , décalage ( dans mes rêves ) obligent
    Bon ben un troisième test qui devient une belle , ça promet !!

    Pour BL plus haut , il y est maintenant et à fait campagne sur vous allez voir ce que vous allez voir
    Nous sommes conscients qu'il va falloir du temps et surtout se fixer une priorité , une seule , le niveau des EDF avec ce que ça implique comme changement à opérer à différents niveaux , quel jeu , repenser la structure pour que ce jeu devienne réalité , modification du championnat et des règlements etc etc ...
    C'est un magnifique challenge , devrait presque remercier les prédécesseurs BL tellement cette mission est passionante ... la FFR a les pouvoirs pour le faire , va falloir fâcher du Monde à la LNR et vraisemblablement son ex Patron ou etre capable de federer l'ensemble du Rugby Francais , la le coup du speech en survêtement pas sur que ça marche ...
    les incantations d'une campagne , gueuler dans son rôle d'opposant et Dieu sait si c'est important d'en avoir , c'est une chose , etre aux reponsabilites et mettre en place une politique VIABLE , faire les choix qui fâche en est une autre ! Bienvenu et au boulot Monsieur le Président et en silence ..:

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    1. Le compte rendu est sur lequipe.fr.

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    2. Chouette fin de match après un long début de 70 minutes un rien ennuyeuses tu vas direct aux 10 dernières minutes et tu auras l'essentiel François .
      LNR : Merling même pas élu au comité directeur, à quoi sert-il d'être un président vertueux ? Réponse : à rien . Tu vois je la sens pas vraiment en marche la révolution du rugby ; il y a certains signes comme ça qui ne trompent pas . Ou alors ils n'aiment pas le café ?

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    3. Ah ah ah, Sylvie, toujours sur la brèche...

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    4. Merling ? Le Président du club qui cette saison finit 10ème au "classement JIFF" de la LNR et donc en deça des quotas voulus? :-)

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  63. 😉😉😉 On saura vite pourquoi ...

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  64. pour le moins les AB ne sont pas invincibles
    cela promet pòur la belle
    MERLING n enchante guere

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  65. C'est la journée mondiale de la flotte ou quoi ?

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  66. Merling, Il y a beaucoup d'étrangers quand même à La Rochelle. Non Ritchie, " pas la tête" :-)

    En quoi Merling est plus vertueux que Mourad pour ce cas.

    Je ne sais pas aujourd'hui, mais j'ai envie de me faire écharper par le blog.

    Je trouve que nous sommes trop dans les consensus (en 1 mot) alors j'appuie sur le bouton Nucléaire. :-)

    Je vais vous dire je trouve que ses solutions pour les JIFFS sont extra. On ne parle plus de JIFF mais de formations pour des sélectionnés en équipe de France. Quelle est l'utilité de former des argentins ou des fidjiens ?

    De plus, nous saurons obliger de jouer avec les gabarits présents en France et donc d'arrêter de faire du rugby Panzer parce que nous allons chercher des Sudafs ou Iliens.

    De plus les fidjiens joueront avec leurs joueurs et seront plus forts encore.

    Je suis aussi d'accord pour que la formations deviennent un actif comme cela les purs financiers seront au moins appâtés par le gain de la formation (puisque le rugby de village n'existe plus).

    Je suis d'accord que toute équipe qui a plus de 4 sélectionnés en EDF prennent des points et complètement d'accord avec Pelous arrêtons le tout répressif et soyons plutôt dans le positif et l'encouragement. Du style, pas de limitation de la masse salariale si tu as plus de 4 sélectionnés.

    En fait enlevons toute répression pour tous ceux qui donnent des joueurs en EDF dans toutes les équipes de U16 à l'EDF.

    De plus, si l'EDF gagnent le tournoi des 6 nations ou la coupe du Monde, les joueurs présents dans le groupe permettront aux EDR où ils ont été formés de recevoir x€. Donc toutes les EDR auront intérêt d'arrêter de former que des Golgoths.
    Aller encore mieux, puisqu'il nous manque des 10 de niveau international, tout 10 qui est présent dans le XV mondial permettra à son EDR de recevoir en plus xm€.
    Que la récompense, je vous dit et quand tu penses positifs tu agis obligatoirement positivement.
    Bon j'attends les coups.
    Le Gé un jour de folie.

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    1. Le Gé, tu te lances la tête la première dans le regroupement comme tout bon deuxième-ligne. Tout n'est pas à jeter dans ce que tu écris mais il nous faudra prendre le temps de séparer le bon grain de l'ivraie.
      Quant à Merling, son modèle économique est vertueux. Lui sans doute aussi un peu quand même dans la mesure où il refuse de parler aux médias (bon signe, non ?) pour faire le buzz, ne porte pas de jugement sur les autres et a évité à son club d'être acheté par un mécène, préférant fédérer 580 partenaires plutôt qu'un seul.
      Bon, sache que j'ai lancé une nouvelle chronique et du coup, je ferme (pour ma part) celle-ci. Mais rien n'empêche personne de continuer ici plutôt que là.
      Amicalement

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  67. c'est Merling qui a perdu sa foi
    Qui crie par la fenêtre, j'aime les étranges que voilà
    C'est le gros père Goze qui lui a répondu
    Tant qu'à avoir des étrangers, voilà Mourad sera élu

    La LNR, Merling elle aime pas
    LA LNR Merling elle aime pas
    La LNR des étrangers elle voit que cela

    C’est Merling qui lui a demandé
    Ma foi n’est pas perdu, mais mon équipe n’a pas gagné
    C’est le gros père Goze qui lui a répondu
    T’as voulu jouer comme Mourad et t’as encore perdu

    La LNR, Merling elle aime pas
    LA LNR Merling elle aime pas
    La LNR, Merling elle aime pas et Mourad est devenu le roi

    Alors la Merling lui dit c’est décidé
    Des jeunes français je vais les embaucher
    Mais le gros père Goze lui a répondu
    Dommage Mourad ses étrangers, il les a déjà vendus

    La LNR, Merling elle aime pas
    LA LNR Merling elle aime pas
    La LNR, enfin les français elle voit que cela

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  68. Gérard, tu copieras 100 fois :
    "Ya les gentils qui sont très-très gentils et Ya les méchants qui sont très-très méchants." :-)

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