mardi 1 juillet 2025

Grandeur nature

Il arrive parfois que les mots, même ordonnés de la meilleure des façons, ne parviennent pas à rendre une émotion dans ce qu'elle a de sauvage, de viscéral, quand elle fait remonter une exaltation primale du plus profond. Et cette impuissance à décrire une vibration jubilatoire est encore plus criante lorsque cette transe est portée par un mouvement collectif. Ainsi l'amplitude du succès toulousain, samedi 28 juin, n'a pas trouvé le superlatif qui lui correspond. Sans doute parce qu'il n'a pas encore été inventé. Ou alors faudrait-il placer nos plus belles formules dans l'Athanor, et laisser l'Alchimie du Verbe effectuer la transformation.

Que le coach Ugo Mola associe cette saison au recueil de poèmes d'Arthur Rimbaud publié à compte d'auteur pourrait nous aider à comprendre les méandres dans lesquels le Stade toulousain, touché par les disparitions et les blessures, est passé. Jusqu'aux Délires qui enflammèrent le ciel dionysien. N'importe quel autre club se ferait du Mauvais Sang à l'idée de perdre celui que les observateurs ovales considéraient il y a peu comme le meilleur joueur du monde, son capitaine, son perceur de défense le plus tranchant, et parfois son unique lumière, L'Eclair capable de déverrouiller en trois foulées une rencontre.

Pour cette équipe toulousaine qui souffrit jusqu'à la fin de la prolongation dantesque s'offrit cette finale, L'Impossible n'était pas une option. Jusqu'au Matin, quelques heures avant le coup d'envoi, l'UBB pouvait croire en son étoile mais l'évidence s'imposa très vite, dès la première mêlée, quand le pack girondin recula de cinquante centimètres. Rien de spectaculaire, mais les Bordelais comprirent alors que la Nuit en Enfer venait de commencer. De là à dire Adieu au bouclier, le chemin était long et, à grands coups de courage, ils parvinrent à pousser - à leur tour - l'adversaire dans ses derniers retranchements.

Ce qu'assurait le pilier All Black Wilson Whineray à son homologue tricolore François Moncla, un soir de grande défaite du XV de France à Auckland en 1961, est sans doute valable pour les grands clubs : ils ne meurent jamais. On a, effectivement, assisté à la renaissance du Stade Français et du Racing, vu Toulon retrouver vie, l'UBB agréger le SBUC et le CABBG pour ressusciter, et la grenouille Montpellier se faire aussi grosse qu'un bœuf. Mais que dire du Stade toulousain, invaincu il y a un siècle de cela pour gagner le surnom de Vierge Rouge, et devenir Vierge folle après avoir glané de haute lutte un vingt-quatrième titre ?

Richard Astre a eu la bonne idée, hier, de m'appeler. Nous échangeons souvent et c'est toujours enrichissant d'écouter celui qui porta haut l'AS Béziers. "L'UBB et le Stade toulousain dominent actuellement le rugby français et leur rivalité, qui n'est pas prête de s'éteindre, me rappelle celle qui nous a opposé au CA Brive. Nous nous sommes affrontés à de nombreuses reprises en phase finale durant les années 70 et jamais les Brivistes ne sont parvenus à nous battre pour la bonne raison que leur pack était au service de leurs brillants trois-quarts alors que le nôtre était la clé de voute de notre jeu." Il y a là matière à réflexion, dans le miroir d'époques pas si lointaines, quand un club dominant suscite crainte et jalousie.

A l'évidence, les avants toulousains furent premiers au combat, premiers en défense mais aussi premiers servis en attaque, en témoignent les trois essais qu'ils inscrivirent en force par les troisième-lignes Anthony Jelonch (31e) et Jack Willis (39e et 45e) au plus près de l'en-but bordelais. Trois essais d'aurochs qui ne brisèrent pas pour autant le mental de Maxime Lucu et des siens, mental construit par mon ami Eric Blondeau, ancien trois-quarts centre de l'équipe universitaire de Poitiers des années 80, passé ensuite maître dans l'art subtil d'optimiser les peurs pour mieux nourrir l'excellence. Qu'ainsi martyrisés devant, les Girondins parviennent à imposer une prolongation à leur bourreau en dit long sur la force mentale qui les habitait. Le Brennus est à leur portée, pour peu qu'ils parviennent à tenir cent minutes d'intensité maîtrisée.

S'ouvrent maintenant le périple des Lions britanniques et irlandais en Australie - et j'aurai le plaisir d'en commenter deux petits épisodes sur la chaîne L'Equipe en ce mois de juillet - ainsi que la série de trois tests-matches d'un XV de France "nouvelle génération" en Nouvelle-Zélande. Nul doute que les forces vives du rugby français auraient aimé s'étalonner grandeur nature au pays du long nuage blanc, mais notre calendrier domestique en a décidé autrement. On peut le regretter, surtout quand les quatre nations d'outre-Manche savent, tous les quatre ans et désormais entre deux Coupes du monde, mettre à disposition leur élite pour alimenter une histoire. 

45 commentaires:

  1. Nul doute que vous, les journalistes avez "alimenté une histoire". Celle d'une UBB au jeu soit disant si équilibré en demi-finale, que ça en devenait un quasi favori par rapport à un ST soit disant approximatif en demi-finale. Il n'en fallait pas moins pour que les joueurs du Stade Toulousain se trouvent des sources de motivation que M. Blondeau pourra expliquer.
    Sans compétences aucune j'évalue à 20% la part des commentaires journalistique sur la défaite ou victoire (selon comment on se place).
    Quand j'ai entendu un soir que le journal radio de France inter ouvrait sur le fait que Bielle Biarrey allait pouvoir jouer la finale, j'ai eu deux mauvais pressentiments.
    Le premier concerne le joueur. J'espère qu'il aura vraiment une carrière à la Vincent Clerc et pas "mal barré" par une "descente en enfer".
    Le second était qu'il ne serait pas vraiment remis et que surtout les joueurs du ST feraient en sorte qu'il ne soit pas en capacité de leur faire les mêmes misères que lors de la demie de Coupe d'Europe.
    La chance de Toulouse, voire de l'UBB fut d'être "débarrassés" des deux joueurs à qui on ne peut pas dire "tu ne joueras pas la finale".
    Et c'est celui qui fut remisé sur le banc lors de la finale ST Leinster, qui prit les commandes du camion.
    Il y a peut-être un Toulouse sans Dupont, mais il y a aussi un Toulouse sans le futur entraîneur du ST dans 10-15 ans. Quel bonhomme, quel caractère.
    La bonne surprise de l'UBB pour cette finale était Lucu buteur. Il fallait bien ça et sa réussite pour être à la hauteur d'un grand Ramos.

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  2. Donc 100% d'accord avec l'analyse de M. Astre. Il ne fallait pas oublier Anthony qui voulait enfin être légitimite à toucher le bouclier.
    Tout comme les avants de l'UBB ont fini par élever leur niveau agacés qu'on leur rebatte les oreilles avec leur "patrouille de France" (encore un truc de journalistes qui alimentent le "mental" de certains joueurs).
    Que dire de Guido Petti sinon qu'il va manquer l'an prochain.
    Il est revenu à son niveau de 2021, celui qui l'avait vu jouer une demie un nez cassé opéré et protégé par un masque tellement Urios le trouvait indispensable.
    https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Guido-petti-va-etre-opere-du-nez-mais-apte-pour-la-demi-finale-de-bordeaux-begles/1261916
    Vous savez cette demie où l'UBB n'a jamais été aussi prêt de battre Toulouse s'il n'y avait pas eu ce carton rouge et ce diable de Ramos (19 des 24 points)
    https://top14.lnr.fr/feuille-de-match/2020-2021/demi-finales/9492-toulouse-bordeaux-begles/resumes-replays

    Ça ne vous rappelle pas quelque chose de récent ? La discipline, les cartons, la défense, les tirs au but.
    Le jeu flamboyant en phase régulière. La rigueur et le pack conquérant pour le bouclier plus une ou deux fulgurances pour la mise à mort.
    Pire, cette année là l'UBB sortait d'un barrage victorieux contre Clermont.
    Et si cette année l'UBB avait échangé sa place avec Bayonne? Un barrage gagné avec une équipe mixte contre une équipe de Clermont sur les rotules après son exploit à Montpellier. Un UBB qui croque un Toulouse en rodage en demie. Toulouse est prenable en demie, pas en finale, les faits et les stats le démontrent. L'UBB qui arrive à se débarrasser d'un Toulon fatigué par sa demie contre Bayonne.
    Bon l'an prochain l'adversaire de Toulouse n'est pas l'UBB , Toulon ou La Rochelle. C'est le Toulouse du président Lacroix et du manager général Cazalbou, victorieux 4 années de suite et 5 fois dans la même décennie (94, 95, 96, 97, 99).
    Il reste 4 années au ST pour égaler (déjà 4 victoires dont 3 en suivant 21, 23, 24, 25) et dépasser ce record des "anciens".

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  3. La saison à venir, l'adversaire de Bordeaux n'est pas dans les clubs les plus affirmés comme Toulouse mais dans le club, sa capacité de dérouler son jeu et bien prendre le prendre à son compte.
    J'aime bien cette idée de Richard Astre sur la capacité des avants à fournir les ballons à ses 3/4 certes, mais avant tout la clef de voûte du jeu préconisé qui ouvrira la porte à ses 3/4.
    Partant de là et des joueurs qui vont avec, bon sang ne saurait mentir pour une alchimie d'ordre philo z'oeuf ale, qui ne serait plus mission impossible.
    Lucu méritait son Brennus pour sa capacité à ouvrir cette mer (mère🤔) toulousaine comme Moïse emmenant les siens mais qui une fois encore a pris l'homme.
    Reste que par la fenêtre du calendrier top14esque, on se trouve dans des absurdités où la résilience viens bien se confirmer malheureusement comme un terme très d'actualité et une attitude malheureusement trop coutumière.
    Et une EDF un peu trop blancheneige pour venir assombrir l'horizon black,
    à preuve du contraire, mais bon...
    Et pis des U20 dans la remise en question pour un avenir coupedumondialiste décideur.
    Allez, encore quelques bons coups de pédales dans cette chaude ambiance canifuniculaire vers le summum.
    Et pis bien sur le Tour en pédales façon Pogacar et son ordre du mérite prêtant à discussion furtive et confidentielle.
    Sinon, la nuit se traîne et on attend toujours jeu ne sais qui, jeu ne sais quoi...
    Allez pas d'âme en peine quand même

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  4. Belle étude de style!
    L'homme aux semelles de vent , un concurrent pour Bielle Biarrey ou Capuozzo ?
    Allez Arthur

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  5. Certes ça va mieux en le disant, M. Astre, mais l'avant, fût il de devoir, n'est depuis longtemps plus cantonné aux va et bien de la dernière touche à la prochaine mêlée.
    " They are All backs ", c'est pas tout neuf.
    Certainement en dégustant du mouton aux kiwis les mecs, la bas, avaient compris qu'il convenait d'utiliser en alternance tous les outils du sac, selon leur efficacité du moment, et ne l'ont jamais oublié.
    Mais c'est vrai, nous autres nordistes avons parfois tendance au repli grégaire, a la testo coagulante, il nous faut un John Dawes, un Raoul Barrière, un Augustin Pichot de temps en temps, pour aérer les esprits quand l'atmosphère se fait pesante.
    Allez les Bleus.

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  6. Des blacks chez eux grandeur nature pour la bleusaille française.
    Démarrage tranquille des noirs mais en 4e ça commence à être plus compliqué pour les Français.
    Guillard actif et les 2 3e ligne sont là au placage. Attisogbe s'en sort bien à l'arrière

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  7. Grosse énergie française et organisation défensive à part 2 erreurs, qui méritent le respect black.
    Marshall aurait dû la fermer...
    Un peu plus de possession française et les noirs pouvaient blanchir.
    Attisogbe peut être un n° 2 en 15.
    Encore un qui sent les coups y compris défensivement.
    Bon, le 2e essai blacks refusé me semble y être.
    Second intéressant dans la gestion.
    Guillard continue son chemin.
    Villières contrasté actif mais coûte...

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  8. Victoire logique des tous noirs, pas encore au point mais plus "équipe" que notre bleusaille (et avec 3 essais refusés dont un au moins aurait pu mériter une autre interprétation arbitrale).
    Marshall avait raison, il est anormal que depuis 6 ans, pour des raisons de calendrier de championnat domestique, l'EDF parte en tournée sans ses meilleurs joueurs; mais Galthié n'a pas tort non plus quand il fait remarquer qu'il n'a pas le choix.
    Domination néo-zélandaise statistique, mais priorité d'abord à la défense: jusqu'à la 20ème minute, aucune équipe n'était entrée dans les 22 adverses. Ensuite, les All Blacks ont été plus efficaces près de la ligne, mais dès le retour des vestiaires, l'EDF est revenue à hauteur en marquant elle-même sous les poteaux après un temps fort bien maîtrisé. De quoi briser l'élan noir et nous permettre de les faire douter jusqu'au bout, assurant 3 points et 4 d'avance plutôt que de chercher touche et essai, et après cet ultime ballon de gagne possible perdu par Taofifenua, jouant petit bras comme une équipe du Top14 pour sécuriser le résultat.
    Nul doute que pour le prochain test, la musique sera toute autre, mais qui sait, avec d'autres entrants dans le groupe et les mêmes intentions défensives, tout est possible.
    J'ai beaucoup aimé le match qu'ont fait Gailleton, Attissogbé, Guillard qui confirme, et tous les entrants qui ont maintenu une défense de fer. En face, Roigard a été un vrai poison, associé à McKenzie en 10 il ferait une charnière pleine d'incertitude pour la défense en face (en inversant avec Beauden Barrett en 15), le pack n'était pas (encore) à son plein rendement.

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  9. Une question d'abord :
    N'est il pas obligatoire de diffuser les matchs de l'Equipe de France en clair, ou j'ai rêvé ?
    Plan B en urgence, perdu 10mn.
    Allez pas chez canal !

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    1. Ah mon pauv monsieur, le service public n'est plus ce qu'il était

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  10. Victoire logique certes, et la suite devrait être compliquée, mais ces Blacks sont pour l'instant loin de l'efficacité " clinique " de leurs glorieux ancêtres.
    La faute à une bande de gamins décomplexés et pas si mal organisés, surtout dans les mauls défensif, pas que.

    Vous avez le souvenir de ces équipes pénibles dites du " mercredi ",vers Bayonne, Bloemfontein ou Cordoba qu'aucune nation en tournée n'aimait rencontrer?
    Ces jeunes bleu-bec seraient un peu leurs héritiers.
    Allez Chevreuse

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  11. Un coup d'surprise comme les Français savent le faire.. Enfin, demie surprise puisque défaite quand même.
    Pourtant depuis le temps, les blacks s'en méfient... Mais entre un début de reprise des blacks et un manque d'humilité dans un coin de la tête pour l'adversaire du jour et un collectif hyper solidaire de p'tits coqs en chaleur, le déraillage était pas loin.
    La suite restera compliquée, mais ya encore quelques réserves pour contrarier tout ça

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  12. 3 essais refusés quand même aux blacks .....ça fait beaucoup et relativise le score

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  13. qui a eut cette idee folle de designer les joueurs francais d inexperimentes
    voyons ce sont des pros rompus au top 14 ils ont toutes les armes pour s opposer aux blacks
    on avu la confirmation que GUILLARD EST UN SACRE GAILLARD qu ASSOTOPPE LUI SE MET RAPIDEMENT AU TOP la valiancede tous a contenu les assauts blacks
    pourquoi avoir selectionne Slimani dire qu il ya de vrais espoirs a ce poste
    bravo aux joueurs pour ce spectacle

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  14. https://podcasts.soundcast.io/5c6284de995fcdc770a91ad8f0ed6dd27f9e84a6bdee6e1f164bc16b6e72bc47.mp3
    A compter de 1h02min... l'avis d'un expert historique identifié et reconnu par Sud Radio pour parler du rugby bordelais😊
    A partir de 1h13min15 😢😭 scoop... et bel hommage rendu à cet expert.
    Fini les articles historiques dans l'équipe comme
    https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Arbitres-chauvins-14-juillet-et-homme-des-cavernes-quand-les-bleus-se-testent-en-nouvelle-zelande/1574660
    J'espère Richard que tu continueras ce blog et tes interventions radiophoniques sur 100% UBB, Sud Radio etc...
    Le 2 septembre prochain, je fêterai mon anniversaire et le deuxième jour de ta nouvelle vie🙏
    Bon si ces éloges à ton égard ne donnent pas envie à notre marin du sud de venir se moquer de moi, je ne sais plus quoi faire pour le sortir de son bateau.
    Étrangement, depuis qu'il a donné son adresse courriel ici, plus de petit billet unique et regulier à chaque chronique.
    Étonnant ou inquiétant.

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  15. Dunedin

    Charmante station du chemin de fer,
    Au coeur d'un mont, comme au fond d'un verger
    Où mille diables bleus dansent dans l'air ! (Rimbaud)

    Non, il s n'étaient que vingt-trois, mais valeureux en diable, ces Bleus. Un Guillard d'avant , un Attisogbé d'arriere au talent étincelant. Ils n'ont pas chanté (Justin) Marshall, nous voilà mais l'ont pensé bien fort au moment du haka . "A noir " vs "O bleu (toujours Rimbaud pour nos warriors )

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    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    2. Ils ne se sont pas garés
      Pour laisser passer la locomotive
      Et sa fumée noire
      Reste la prochaine gare
      de Wellington
      Et son tramway qu'il faudra rejoindre indemnes

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    3. La plus jolie gare du Pacifique dans ce petit coin d'Ecosse qui s'est trompé d'hémisphere.
      Mais pas de climat, z'ont bien fait de couvrir le stade.
      Allez, Guillard d'avant, pas mieux

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  16. Et toujours merci à Richard pour ce blog !

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  17. Remarquable travail sur cet article ! N'oubliez pas de visiter ,Abonnement IPTV France pour les sports en direct

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  18. Des U20 bleus par encore high tech, de belles fulgurances (comme dit Olivier Magne) qui marquent, du déchet technique, une mêlée insuffisamment solide. Au même titre que les blacks concernant les fulgurances et parfois le bon sens du jeu, qu'ils rencontreront en demie pour le 14 juillet.
    Sinon, niveau rugby nous ne sommes pas à priori en période de sécheresse. Qui mettra le feu partout ?
    Quant à l'EDF, semblerait que notre professeur Tournesol pousse encore l'expérimentation grandeur nature pour le prochain test...

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    1. Avec une belle équipe (bis ? , ter ?) sur le papier pour ce second test.
      Si elle est dans les mêmes dispositions que celle du 1er test, ça pourrait donner une belle opposition aux Blacks (et tant qu'à s'opposer, pourquoi ne pas faire mieux ?), et faire définitivement la preuve que même amputée de ses cadres, un groupe élargi "bis" peut donner 2 équipes capables de rivaliser avec ce qui se fait référence dans le rugby mondial.
      Mais je crains que notre mêlée souffre, dans un secteur où les néo-zélandais vont resserrer les boulons.

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  19. Si beaucoup de ces garçons n'ont pas l'expérience du niveau international, et un vécu commun très mince ils évoluent quand-même toute l'année au sein d'un championnat réputé le plus rugueux du monde.
    Et enfin depuis quelques saisons de plus en plus rythmé.
    Al, ça aide .

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  20. Bon ben un 2e test dans le rouge pas blanc de défauts et un manque de collectif pour des inexpérimentés internationaux, devant des blacks plus rigoureux.
    De la volonté de bien faire mais trop d'imperfections et de manque de maîtrise du jeu pour tirer son épingle du jeu, notamment en touche. Sachant qu'en 2e mt pas mal de lancers NZ limite droit.
    Et pis l'arbitrage en 1re mt qui n'a rien arrangé sur plusieurs actions, comme l'a souligné Maertens.
    Comprends pas trop la sélection de Daubagna 7e ou 8e demi mêlée, la non sélection de Meafou même en dessous mais pouvant revenir à niveau. Alors qu'à la base on s'emploie pour une double nationalité...
    Brennan dans le bon, Bochaton aussi voire Erdocio, même Montagne en 2e.
    RDV 3e test où on pourrait espérer plus d'opposition positive pour faire qquechose

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  21. Oui, la réserve de la réserve qui fait la maille en seconde mi-temps, mi-ne de rien.
    Le scénario était certes ficelé mais quand-même, ces noirs la c'est pas du Pierre Soulages, y aurait p'têt un coup a jouer, tout petit.
    Allez , quelques choses de bien .

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  22. defaite meritee bouscules culbutespris par la vitesse des enchainements blacks la frele defense s est fissuree et l on a ete englouti
    Abadie l homme ressort du top 14 cloue au sol une mêlée malmenee Colombe sans ailes Montagne proche des sommets un Beauchaton combattif mais surtout des blacks enchainant des relais une progression constante des avants et desarrieres entreprenants
    le prochain sera plus equilibre

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  23. " Au-delà du score, c’est une alerte rouge sur les choix de fond : la construction du groupe, la gestion du calendrier, la clarté des ambitions. "
    Allez pompé dans le Guardian, via Midol, c'est pas l'habitude mais pour une fois .

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    1. Guardian faut qu'il aille garder ses vaches.
      Les choix de fonds c'est plutôt de faire avec les éléments sous la main, conjuguer tout ça le plus honorablement possible au présent, afin de ne pas toucher le fond.
      Et se dire, au fond on s'en est pas trop mal sorti, en attendant des jours meilleurs quant à l'effectif complet...

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  24. Alerte rouge, alerte rouge, c'est vite dit.
    Une même équipe bis a rivalisé il y a une semaine, 8 jours après contre des Blacks montés en puissance, on a subi à l'impact, perdu rapidement la bataille au sol, la charnière a joué tout le match sous pression derrière un huit de devant qui reculait, y'a que derrière qu'on a été pas mal. Et je ne parle pas des erreurs évitables sous la pression. A l'arrivée, score logique.
    Pas sûr que le mélange des équipes des 2 premiers tests suffise à inquiéter des Blacks qui vont encore gagner en cohésion et monter en intensité.

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  25. J'ai plutôt cru comprendre que cet article porte un jugement sur l'organisation globale de notre Rugby d'élite.
    Galthier fait ce qu'il peut avec ce qu'il a, et ses joueurs ne peuvent faire mieux.
    Par contre les fameux "choix de fonds " c'est de savoir si l'ambition de la FFR est de ménager encore et toujours la chèvre et le chou, ou de se décider à donner le meilleur pour l'Équipe de France.
    Allez, l'effectif complèt,complètement.

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  26. Ben voilà, finalistes maintenant 1/2 finalistes malheureux. L'avenir à la baisse.moins

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    1. Moins de maîtrise, technique entre autres avec des en-avants et de mauvaises passes (3 interceptions au moins), pas suffisamment de pression devant, à part les pénaltouches finalement mal terminées.
      Mauvaise gestion des temps forts, du jeu au pied, alors qu'il y a de la domination et à 13 contre 15 à un moment donné.
      Des blacks pas si costauds que ça, car il y avait de la place.
      l'Afsud devrait plier l'affaire à la sortie...

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  27. Manque de force mentale, de dureté, de maîtrise. Face à des Baby Blacks plus mâtures. Tout le pb de la France ovale. Du talent mais pas assez de densité psychologique.

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    1. Pour gagner, assuré Maître Richard Astre, il faut de la maîtrise. En quatre dimensions.

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  28. Maîtrise du ballon, du score, de l'adversaire, de soi.

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  29. Conservation et circulation assurée de la balle, prise du score, emmener l'adversaire là où on veut qu'il soit et maîtrise du comportement (règles, technique individuelle, attitude, etc.)

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    1. Et là on était pas si proche de tout çà. Des fulgurances mais ça fait pas tout.
      Cette génération semble plus faible.
      Même celle blacks qui est en dessous du bulldozer sudaf

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  30. Maitrise de l'adversaire moi je veux bien, mais c'est souvent ces enfoirés qui étaient pas d'accord!
    Plus sérieusement, ces jeunes n'étaient pas une équipe mais 15 poulets sans tête qui voulaient tous sauver la patrie, et dans la précipitation en plus.
    Ca ne peut pas marcher et c'est nouveau chez les U20 , parce que le collectif était le liant du talent chez leurs prédécesseurs .
    Allez, le staff doit se poser des questions, non ?

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  31. Peut-être un peu de suffisance inconsciente dans l'approche du match.
    Entame cata, retour à (presque) hauteur rapide, l'impression que finalement ça allait se passer comme d'habitude.
    Donc le temps passe, on commence à déjouer, voire à surjouer en faisant des fautes, avec en plus un arbitre pas spécialement clément mais c'est comme ça. Il a sans doute manqué un patron pour remettre la charrue avant les boeufs, et la main sur la conduite d'un match dont les jeunes néo-zélandais, eux, ont gardé la maîtrise jusqu'au bout (avec un 9 remarquable).
    Avant de se montrer supérieur à l'adversaire, faut d'abord commencer à être aussi bon que lui.
    Les U20 argentins ont été surclassés par des Sud-afs surpuissants et rapides, mais ils ont eu le mérite de ne pas baisser pavillon, et en se regroupant autour des fondamentaux (mêlées, touches), ont su marquer 3 essais pour sortir du terrain la tête haute.

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  32. arretons de tergiverser nos jeunes U20 n ont pas le talent de leurs predecesseurs mais les blacks vont prendre 30 points face aux jeunes sud africains qui eux regorgent de talents et produisent un sacre jeu collectif
    les bocks vont dominer le rugby mondial pour un sacre moment j ai vu des courses de 3/4 splendides des percees fulgurantes et le tout allie a des avants dynamiques
    pour le test de samedi dommage le forfait de Montagne solide au poste et tres actif dans le jeu cette tourneeon ne la remet pas sinon aux oubliettes pourquoi denaturer ces tests qu on arrete de se refugier sur le calendrier du top 14 il faut un top 16 donc 2 poules et ainsi preserver les joueurs de ces cadences infernales canal paie bien mais les joueurs le paient cher et aisi les tournees d ete nous enivreront de nouveau

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  33. C'est sur, les Bocks ont un énorme réservoir de jeunes qui ont faim et l'ont compris,mieux vaux tard que jamais!
    Ça ne retire rien à nos bleuets, ils ne sont pas la non plus par hasard.
    C'est le collectif sur ce coup qui n'a pas marché, les garçons semblaient souvent perdus, sans solution, un problème de staff assurément.
    Pour le reste c'est bien notre organisation française , européenne aussi, qui doit évoluer, pour que nos équipes jouent les tournées avec leurs meilleurs éléments.
    Allez Chevreuse

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  34. Allez il n'y a pas que les mots qui devront être ordonnés de la meilleure façon, d'ici 9 h, car le nuage blanc devrait être bien noir selon la météo locale.
    Et va falloir tout le savage, tout une abnégation viscérale et quelques bonnes arquebuses pour endiguer l'autochtone tout ce qui pourrait débouler trop souvent dans le camp de fortune français 😧😃, et exalter un courage des plus profond, histoire de bien finir cette tournée.
    Ha upane ka upane.
    Enfin, une alchimie ovale avec une crête, sortie du fumier...

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  35. Prochaine chronique dans quelques heures

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  36. Pourquoi après avoir marqué, ne pas sortir de son camp en trouvant la touche (ce que font Dupont et Lucu) plutôt qu'offrir des ballons de relance aux All Blacks qui ne demandent que cela ? Il y a un souci aussi sur les longs coups de pied vers notre fond de terrain , on attend trop les rebonds. Souci de placement de l'ailier gauche qui vient combattre mais n'est plus à sa place dans son couloir même si le 9 le supplée. Mais une belle énergie, un beau mental , quelques joueurs promis à un bel avenir. On gagne rarement là-bas même avec des équipes plus proches de l'équipe type.

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