C'est un grand service que de voyager en quête d'un ballon ovale, comme récemment dans les Midlands. Le rugby procure davantage d'attraits que n'en a la religion, même si les deux s'associent très bien, il suffit pour cela de mettre les pieds en Nouvelle-Zélande. La racine étymologique - "ce qui relie", colle parfaitement à la communauté que nous formons. Alors quand l'occasion s'est présentée d'un pèlerinage - un de mes cinq piliers - à Rugby, situé à une portée de drop-goal des Jardins de Franklin où j'étais désigné pour raconter l'ouverture de la phase finale de Coupe des champions entre les Saints et les Bibs, il aurait été dommage de s'en priver.
vendredi 4 avril 2025
Ne pas oublier
C'est un grand service que de voyager en quête d'un ballon ovale, comme récemment dans les Midlands. Le rugby procure davantage d'attraits que n'en a la religion, même si les deux s'associent très bien, il suffit pour cela de mettre les pieds en Nouvelle-Zélande. La racine étymologique - "ce qui relie", colle parfaitement à la communauté que nous formons. Alors quand l'occasion s'est présentée d'un pèlerinage - un de mes cinq piliers - à Rugby, situé à une portée de drop-goal des Jardins de Franklin où j'étais désigné pour raconter l'ouverture de la phase finale de Coupe des champions entre les Saints et les Bibs, il aurait été dommage de s'en priver.
dimanche 16 mars 2025
Premiers, promis
Rien ne se déroule jamais comme nous l'avions imaginé. Sans doute parce que nous aimons trop que la réalité colle à nos envies. Surtout en rugby, encore plus quand on est Français. Depuis que le ballon ovale a touché Le Havre par la Porte Océane avant de rejoindre les berges de la Seine à Paris, ce que l'esprit français a de plus décalé s'est entiché de ce jeu de rebonds capricieux, de règles à rallonge et d'affrontement, dont la principale caractéristique consiste à mêler la lutte et la course pour arriver à cette synthèse que Charles Muntz, le premier d'entre les arbitres français, polytechnicien et artilleur, résuma d'une formule indémodable : "Le rugby est un jeu d'échecs joué à toute allure."
dimanche 9 mars 2025
Une preuve éclatante
Une image vaut mille mots mais, dans le cas qui nous occupe, à savoir l'éclatant succès tricolore à Dublin, c'est parfois réducteur. C'est d'un album dont nous aurions besoin pour illustrer l'exploit réalisé sur la pelouse de l'Aviva Stadium. Et par où commencer ? Comme nous y incite notre ami Marcel Allan, contributeur de ce blog, autant attaquer par le début. Il est admis que le rugby commence devant et que la beauté de ce jeu appelle à ne pas s'y arrêter. Samedi face à des Irlandais engagés sur le chemin d'un Grand Chelem et qui le firent savoir pendant un premier quart d'heure de feu durant lequel le fighting spirit servit de carburant à leur stratégie de pilonnage systématique si difficile à arrêter tant elle enchaîne les temps de jeu, c'est en défense que les Tricolores du capitaine Dupont décidèrent de gagner ce match. Une fois les Irlandais sans le moindre point là où ils auraient pu inscrire deux ou trois essais, les trois-quarts français décidèrent de l'ampleur à donner au score. Et ils le firent d'une façon si spectaculaire que les exégètes d'Ovalie vont placer dans leurs livres d'Histoire cette victoire à Dublin, à l'égal du Crunch royal de 2023.
dimanche 23 février 2025
Des points sur les i
On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans, c'est admis, mais l'est-on quand on en met soixante-treize ? Toute grappa bue, faut-il vraiment prendre ce florilège d'essais pour une performance notable au point, comme l'a souligné Fabien Galthié dès le coup de sifflet final, de l'inscrire dans le large tableau qu'il a dessiné pour emmener le XV de France au Mondial 2027 ? Sans aller aussi loin, l'amplitude du score inscrit dans ce colisée moderne qu'est le stadio olimpico rapproche les Tricolores des grandes sélections nationales du sud qui, si elles disputaient le Six Nations comme elles s'étripent dans leur tournoi des quatre, ne manqueraient d'inscrire tous les points qui s'offrent à elles face à une Italie qui vient de tristement nous rappeler qu'elle avait été invitée à faire la sixième afin de border le calendrier et ravir les supporteurs jamais lassés de la cité éternelle.
Pour le coup, Rome était plutôt en mode ville ouverte à tous les vents, aux déboulés et aux débordements, aux perles enfilées par les véloces après que les coriaces aient déblayé la zone autour des rucks à grands renforts de coups d'épaules. Essai transformé aussi pour le coach aux grosses lunettes qui misait sur un banc en 7-1 pour terrasser le Nazionale, même s'il s'agissait-là d'employer un énorme marteau pour écraser un moustique. Mais le test est concluant, du moins face à un adversaire du calibre - faible - de l'Italie. Reste à voir maintenant si les Irlandais, ce dont on doute, faibliront après l'heure de jeu quand notre démiurge à larges montures choisira de faire entrer sa légion de secours dans la bataille...
Je suis le premier à le regretter mais nous n'en finissons pas d'attendre Godot, ou bien est-ce Leopold Bloom, au pied des tours Martello pour le vrai test de caractère qui permettra dans ce Tournoi au mitan de jauger un XV de France dont nous avons du mal à juger la puissance de feu tant l'adversaire qui lui été opposé cette année - que ce soit le pays de Galles ou l'Italie - n'est pas d'un calibre suffisant pour qu'on retire quoi que soit de vraiment intéressant des scores-fleuves alignés, et que celui sur lequel il s'est cassé les dents à la dernière minute a failli faire de même face à l'Ecosse, dont on connait pourtant les limites. Cette véritable évaluation n'est pas pour demain : il faudra attendre encore un peu avant de traverser la mer d'Irlande, qu'on annonce agitée.
Le championnat domestique continue pendant les travaux du Tournoi et se poursuit le rêve de Pierre Villepreux de placer l'œuf - vous apprécierez l'oblong - avant la poule, fut-elle de luxe. Du côté du Stade Toulousain et depuis quatre décennies maintenant le jeu prime sur les joueurs lesquels, interchangeables, sont au service du mouvement et non l'inverse. Aligner des remplaçants, des réservistes et des Espoirs à peine sortis du centre de formation n'a pas empêché d'offrir, face à l'Aviron bâillonné dans un stade Ernest-Wallon à guichets fermés, une performance en sept essais digne des aînés et des titulaires qui, pour la plupart, se trouvaient à Rome engagés sur un autre front.
On ne prête pas qu'aux riches : les champions de France disposent de trois demis de mêlée de classe - Antoine Dupont, Paul Graou, Naoto Saito - et de trois ouvreurs du même acabit - Romain Ntamack, Thomas Ramos, Juan Cruz Mallia - quand leurs adversaires peinent parfois à aligner une charnière décente. Devenu la principale manne du XV de France quand il était naguère paria sous l'ère Ferrasse, le Stade Toulousain profite, et il aurait tort de s'en priver, des primes de mise à disposition de ses internationaux français pour compléter son effectif et se permettra de titulariser en période de doublons sept capés (Neti, Merkler, Arnold, Willis, Mallia, Lebel, Chocobares), s'il fallait encore donner la preuve de sa profondeur de banc.
Pour autant, il y a huit ans, les Toulousains du capitaine Dusautoir faillirent descendre en ProD2. Il n'y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne et le Stade Français n'a pas besoin de GPS pour s'en apercevoir. Champions de France en 2015, les Parisiens n'ont pas le cœur, actuellement, à fêter les dix ans de leur dernier titre. Cette année-là, Arias, Camara, Bonfils, Flanquart, Burban, Lakafia, Dupuy, Danty, Slimani et Doumayrou étaient passés ou allaient passer du rose au bleu. L'entraîneur qui avait permis à cette équipe de lever le Bouclier de Brennus est le même qui a encaissé l'humiliation de Rome, à savoir Gonzalo Quesada, et l'on mesure ce qu'il faut d'amour de ce jeu et d'humilité pour, écrit le poète, rencontrer ainsi défaite après triomphe, "et recevoir ces deux menteurs d'un même front."
dimanche 9 février 2025
Comme des pieds
C'est d'actualité. Considérant les conditions météorologiques, les sorties de route sont fréquentes en ce moment. Mais c'est à Twickenham où le dérapage fatal a été le plus frappant. Jean-Pierre Rives assurait qu'il n'y avait pas plus jouissif que de battre les Anglais chez eux d'un point à la dernière minute. Nos meilleurs ennemis peuvent, depuis samedi 8 février, le confirmer. Qui plus est en scellant leur succès avec panache d'un essai aux pieds des poteaux né d'une combinaison d'attaque millimétrée que ne renieraient pas les hérauts du French French de 1972 - Maso, Lux, Bérot, Villepreux - qui enflammèrent en d'autres temps Colombes.
Tout bien considéré, cet échec est une bénédiction. Il faut ne rien connaître au rugby international pour s'être gargarisé, vendredi dernier, du 43-0 infligé à de tristes Gallois qui poursuivent leur chemin de croix en tombant à Rome. Cette fois-ci, des Anglais plus opportunistes que géniaux nous rappellent à la modestie et à l'humilité. Rendons-nous à l'évidence: ce XV de France continue depuis sa tristement fameuse tournée en Argentine de l'été dernier d'aligner les succès en trompe l'œil. On ne peut qu'appeler le staff tricolore et ses joueurs leaders à une remise en question salutaire. C'est ainsi que l'échec collectif dans le Temple du rugby prendra son relief.
Comme vous, j'ai arrêté de compter à quinze. Non pas ignorance mais par dépit. Ce n'est pas pour autant que les ballons ne sont plus tombés des mains françaises. C'est monté jusqu'à vingt-sept, me dit-on... Il pleuvait ? La belle affaire. Un déluge inondait Rome et que je sache, Italiens et Gallois n'ont pas commis autant de bévues. A l'école de rugby, les poussins attrapent le ballon à deux mains, vont d'abord le chercher en tendant leurs deux bras. Je connais des entraîneurs qui, lors du prochain rassemblement, mettraient d'office à l'ordre du jour un atelier "passes", histoire de rappeler aux stars tricolores qu'on ne bafoue pas ainsi impunément les fondamentaux.
Car enfin, verre à moitié plein, si Louis Bielle-Biarrey, Damian Penaud, Peota Mauvaka - ah, sa chistera molle -, Antoine Dupont et consorts n'avaient pas gâchées a minima trois occasions d'essais franches, nous serions peut-être ici et maintenant à savourer un nouvel exploit du XV de France à Twickenham, deux ans après le Crunch Royal. Ce match des mains moites a ceci de frustrant qu'à la demi-heure de jeu, c'est-à-dire avant l'essai de Bielle-Biarrey, ces Tricolores pouvaient mener 24-0 sans ciller, juste en convoquant comme ils avaient su le faire la défense anglaise dans l'axe du terrain pour mieux la percer au large.
Mon ami Hervé Caillaud, connaisseur des choses du sport, m'écrivit après ce Waterloo : "Les primes de tout le staff français devraient être reversées à des associations caritatives." Et de poursuivre : "Les rugbymen sont devenus professionnels en 1995, il ne faudrait pas que cela perde tout sens juridique. En France, dans le Code du travail, il existe le concept de "faute grave" et de "faute lourde", toutes deux passibles de sanctions très ciblées. Autant de fautes de mains au cours d'une seule rencontre mérite - a minima - un blâme. Qu'en pense le digne président de la FFR ?"
"Twickenham ! Twickenham ! morne plaine ! Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine, dans ton cirque de béton, de mêlées, de ballons, la défaite pâle mêlait les sombres bataillons." Mieux vaut s'amuser d'un accroc si humiliant. Il y a encore loin du trophée aux lèvres, oublions un temps le calice Webb Ellis et la perspective de le soulever à Sydney. Le Grand Chelem qui nous appelions de nos vœux à l'heure d'annoncer la couleur reste dans les mains vertes qu'il faudra desserrer le 8 mars prochain. Sans doute pleuvra-t-il à Dublin. A défaut de Joyce ou de Beckett, prolongeons donc Hugo.
"D'un côté c'est Albion la perfide, et de l'autre la France! Choc et transe ! des héros la maladresse trompait l'espérance. Tu désertais, victoire, et le sort était las. Ô Twickenham ! je pleure, et je m'arrête, hélas, car les joueurs de la dernière édition furent grands ; ils avaient vaincu toutes les nations. Remportés vingt succès, passé les Alpes, atteint Dublin, et leur talent chantait dans les clairons d'airain ! Le soir tombait; la lutte était ardente et noire. Il avait l'offensive et presque la victoire; il tenait Steve Borthwick dans l'en-but acculé. Ses lunettes sur le nez, il observait, scrutait le centre du combat, point obscur où tressaille la mêlée, effroyable et vivante bataille. Et parfois l'horizon, drame terrible comme l'hallali. Soudain, joyeux, il dit : Ramos ! - C'était Daly ! L'espoir changea de camp, le planchot changea d'âme."
vendredi 31 janvier 2025
Trinquons à l'épique
Fallait-il se préoccuper plus que d'habitude d'une visite galloise à Saint-Denis ? Vraiment pas. Il faut ne rien savoir des affres d'une nation en perte de vitesse, polluée par de gros soucis financiers et des plaintes multiples qui donnent de cette fédération une image déplorable, pour imaginer son équipe de rugby faire chuter un XV de France au mitan de ses grands projets - une Coupe du monde 2023 gâchée, une édition 2027 porteuse d'espérance.
Car enfin, cette génération bleue dont on nous rebat les oreilles n'était bloquée par aucune inquiétude avant de déguster sa soupe aux poireaux dans un Stade de France réfrigéré, certes, mais désormais très show, en tout cas à l'unisson de son équipe depuis que sur cette même pelouse, une poignée de septistes décrocha l'or olympique, l'été dernier. Les Gallois normalement surclassés (43-0), place à Twickenham, premier test sérieux.
Malgré des affaires dramatiques et des faits divers qui enlaidissent le rugby français, il faut croire que la balle ovale demeure le nec plus ultra et Saint-Denis l'endroit où il faut être, en témoigne l'affluence, la joie et la chaleur qui donnent à cet écrin hivernal un relief festif dont beaucoup d'autres sports aimeraient disposer. Alors qu'hors du terrain les joueurs de rugby semblent, pour certains, malheureusement incapables d'inspirer le meilleur, le jeu, lui, reste une magnifique métaphore en mouvement.
Si Fabien Galthié se targue à juste titre d'avoir constitué un petit pécule de victoires en délestant son équipe du ballon et en proposant à ses joueurs de le "chasser", approche qui prouve son efficacité, ce système de jeu n'a rien de vraiment emballant. Heureusement que le large succès, match à sens unique qui tenait d'avantage de l'entraînement dirigé que d'un défi de caractères face aux Gallois, vendredi soir dans le frimas francilien, a apporté son lot d'options offensives et d'essais. Mais on attend de savoir si cette tendance est conjoncturelle ou structurelle.
Jouons un peu : mis à part Antoine Dupont qui pulvérise la concurrence, quels Tricolores actuels auraient leur place dans un XV de légendes du Tournoi des Cinq et Six Nations ? Thomas Ramos peut-il vraiment déboulonner Serge Blanco ? Quant à Louis Bielle-Biarrey et Damian Penaud, ils ont sans doute déclassé Saint-André, Dominici et Clerc à l'aile. Si Jauzion et Sella restent inamovibles au centre, quid de Pierre Albaladejo et de Frédéric Michalak à un poste, ouverture, que Romain Ntamack n'occupera pas à Twickenham, samedi prochain, sanctionné d'un carton rouge pour un plaquage haut, aussi inutile que dangereux...
Même désigné homme du match face aux Gallois, Grégory Aldritt est loin d'avoir fait oublier Walter Spanghero et Imanol Harinordoquy en numéro 8; Thierry Dusautoir, Olivier Magne, Jean-Pierre Rives et Jean Prat s'imposent encore comme flankers. Qui pour supplanter Benoît Dauga et Fabien Pelous en deuxième-ligne ? Quel pilier sera devant Christian Califano, Sylvain Marconnet et Amédée Domenech ? Peato Mauvaka est-il capable de déloger Raphaël Ibanez ?
Entre deux Coupes du monde, alors que se profilent les déplacements tant attendus à Twickenham et à Dublin, ce Tournoi est l'occasion rêvée pour les coéquipiers d'Antoine Dupont de marquer leur territoire, de s'inscrire dans l'histoire, de donner le ton, de hisser leurs couleurs, que sais-je encore. Ce XV de France ne lèvera pas le trophée Webb-Ellis en gardant des pudeurs de pucelle, en hésitant à annoncer un Grand Chelem. L'humilité n'a jamais été un frein à l'ambition. Que risquer à viser la Lune : au pire, la flèche ainsi tirée atteindra la montagne - proverbe maori.
Sans doute restent-ils échaudés. En effet, il y a deux ans, le 11 mars 2023, le XV de France pulvérisait l'Angleterre, 10-53, sept essais à un, dans des proportions monumentales. Ce Crunch royal, premier succès à Twickenham depuis 2005 et les six buts de Dimitri Yachvili réussis avec un tee acheté la veille à la boutique de la RFU - appréciez l'ironie -, ne déboucha sur rien de bien concret quelques mois plus tard, si ce n'est une défaite en quarts de finale tandis que les Anglais, eux, recentrés sur leurs fondamentaux - conquête, défense, jeu au pied - filèrent en demie.
Rarement coup d'envoi d'un Tournoi des Six Nations aura ainsi ressemblé à une compétition calendaire cochée dans l'agenda. Clairement, il n'a pas suscité d'enthousiasme débordant, d 'attente particulière si ce n'est de voir l'équipe de France, libérée de son carcan tactique parfois trop étriqué, prendre et donner du plaisir. C'est simple, le rugby : considérer le ballon comme un trésor à conquérir puis à protéger, faire de la passe un trait d'union et du plaquage un impératif catégorique, regrouper la défense et percer là où elle n'est pas. Pour finir par marquer plus de points que l'adversaire. Certes, c'est encore Dry January, mais trinquons à l'épique !
samedi 18 janvier 2025
Vents ovales
La magie de l'azerty s'arrête là où l'imagination commence à déborder le long de la ligne des touches. Comment vous faire partager l'aura que dégagent les monstres sacrés du rugby portés par cet amour du jeu de balle ovale qu'il est difficile d'évaluer tant ils lui ont tout donné ? Ainsi est André Herrero, authentique gladiateur des stades quand les tribunes étaient bordées de populaires et que le synthétique n'avait pas encore envahi les terrains, figure emblématique d'un club littéralement planté au bord de l'eau, si près qu'un drop-goal trop long peut terminer sa course dans la rade.