dimanche 27 septembre 2020

Imola, inoubliable

Enlevez-lui casque et lunettes, et voilà qu'il ressemble soudain à un jeune Poilu revenu du front, cette ligne qui fait basculer au hasard les combattants. Sur la bande d'arrivée il s'offre, crucifié par la portée d'un exploit qu'il ne parvient pas encore à cerner, à mesurer, à s'approprier vraiment. A peine descendu de selle, il demanda à joindre sa "maman" parce qu'au plus fort moment de votre existence, vous appellez toujours ceux qui vous ont mis au monde. Julian Alaphilippe a été sacré champion du monde à Imola, dimanche, là même où un autre immense champion, Ayrton Senna, a perdu la vie au volant. Le sort les associe à distance, au bout d'un virage. Marié à la sueur et aux larmes, le sport a en commun avec l'art une puissance évocatrice qui touche à l'essentiel, au sublime de simplicité à travers l'immense effort consenti pour accéder au sommet, cette action extra-ordinaire qui consiste à séparer le commun du superbe pour finir par les associer, sans avoir l'air d'y toucher. Au coeur de la crise sanitaire qui nous plombe, le sport a été le grand oublié de cette affaire politico-médicale. Passe encore qu'il n'existe pas de ministère concerné, c'est amer, mais nous survivrons à cet oubli volontaire. En revanche, le sort fait à cette activité, à ceux qui l'aiment et la pratiquent, qui transmettent ses valeurs comme ses vertus, a de quoi nous interroger à défaut de nous révolter puisque d'autres sujets sont prioritaires. Mais qu'on y réfléchisse : que nous dit la victoire de Julien Alaphilippe ? Elle magnifie un sport perpétuellement décrié, elle raconte l'opiniatreté d'un homme marqué par les déboires, les échecs et les peines, elle pose une douce lumière sur l'équipe de France alors même que les meilleurs spécialites et les plus grandes figures regrettaient, naguère, la décrépitude du cyclisme français et le peu de charisme de ses meilleurs pédaleurs. Elle nous dit qu'il n'y a jamais d'espoir éteint ni de fatalité promise. Qu'un homme seul, échappé volontaire, n'est rien sans la préparation de tous, les choix du sélectionneur, le plan stratégique, l'intelligence tactique collective, le sacrifice de ses pairs et l'esprit d'équipe insufflé dans chaque tour de mollet. Nous avons vécu image par image son attaque fulgurante, son écart resté minime - entre dix et treize secondes - pendant quinze kilomètres, c'est-à-dire une éternité, et c'est long une échappée pour l'éternité quand elle roule au ralenti. Nous avons appuyé chaque coup de pédale avec lui, nous nous retournions comme lui, un tas d'idées nous ont traversé l'esprit pendant que nous descendions sur Imola et son circuit d'amplitude et de larges courbes dans une Emilie-Romagne valonnée qui restera gravée sur son pédalier. Le succès de Julien Alaphilippe nous parle de nous, de sport, d'équipe, de la capacité du champion à se sublimer devant la meute, d'aller chercher au plus profond de son être les ressources inconnues, oubliées, cachées, qui séparent la performance de l'exploit, ce long trajet des machoires serrées à la coupe, de la descente en soi forcément égoïste le temps de l'effort jusqu'au partage sans fard, au naturel. Et c'est bien cette force désarmante, une fois la ligne franchie, qui nous a inondé de bonheur, tous autant que nous étions. Puisse ce titre mondial dans un sport individuel décerné au plus grégaire des cyclistes français, puisse l'aboutissement de toute une carrière posée sur le socle d'une équipe de France dévouée à la cause d'un seul avant même le départ fictif inspirer le XV de France, lui aussi composé de personnalités, d'égos, d'individualités, dans sa quête du trophée Webb-Ellis. Puisse ce moment puissant - où seul au moment de franchir la ligne d'arrivée pour l'emporter Julian Alaphilippe était rempli de pensées vers tous ceux qui l'ont construit et constitué - servir de référence à tous les internationaux tricolores qui se cherchent un présent et imaginent leur futur. Longtemps, le rugby français a été un modèle quand il s'agissait d'évoquer ce que le sport avait de meilleur, de plus sain, de moins trafiqué. Aujourd'hui, il a tout intérêt à puiser sans restriction dans ce que ses cousins du football, du handball et du cyclisme lui offrent depuis deux décennies s'il veut enfin quitter l'ornière dans laquelle il reste plongé par sa propre faute, miné qu'il est par les affaires, les querelles de pouvoir, les rapports de force, les luttes intestines, les intérêts divergents et les petites phrases assassines. Bras en croix, regard levé au ciel, exalté par l'effort jusqu'au bout de lui-même, s'offrant quelques secondes d'éternité, Julian Alaphilippe n'était pas seulement un cycliste, dimanche : il symbolisait ce que le sport a de plus attachant à nous transmettre, une intention silencieuse, un rai de lumière, un petit miracle soudain désarmé. Si tranchante est la lame qui sépare le déclin du prestige qu'elle nous pousse parfois au renoncement, Imola nous rappellera longtemps, sur cette ligne d'arrivée, qu'il ne faut jamais oublier nos rêves en route.

96 commentaires:

  1. Très beau billet Ritchie , moi qui ne suis pas cycliste, j'aime ce sport de souffrance et d'abnégation...ce final fut terrible de suspense etj'ai passé la ligne d'arrivée crevé d'avoir pousser sur ses pédales pour garder ces 13 secondes...Magnifique

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  2. "Il y a quand même de la grandeur à faire ce qu'on attend de vous". Illustration parfaite de cette citation d'André Blondin ressortie par notre André du blog sur la chronique prëcédente. Surtout qu'il règle du coup tous les favoris à ces trousses.
    Sport individuel, mais le championnat du monde est une course pour laquelle il faut s'appuyer et compter sur le collectif. Et il y avait du grégaire chez Ala et ses coéquipiers. Ils ont donc rëpondu prësents sur un espoir qui était loin d'être conclu. Il a bel et bien crucifié ses adversaires. Pas une vraie guerre de tranchëes, mais au poil quand même.

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  3. Que d'images bibliques dans ce beau texte ! Finalement on pourrait dire que les gregarii se sont immolés à Imola pour l'élévation de leur leader spirituel . On te sent ému Ritchie ( et il y a de quoi ) je gage que l'ami Christophe a dû vibrer aussi . Penser qu'un championnat du monde aboutisse à une telle communion est très révélateur de notre état d'esprit ( un peu délabré hein !) on a besoin de victoires et surtout on a besoin de Beau, d'Epopée, de Grandeurs (et de Servitudes aussi) . Plus que d'un Saint Suaire, Julian Alaphilippe s'est enveloppé d'un Saint Sueur . Alléluia !

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    1. Suis seulement parti de la photo

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    2. Merci pour les immolés d'Imola. C'était en sous texte. Je n'osais l'écrire.

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    3. Faut toujours oser Joséphine ! J'avais pensé que tu y pensais ...

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  4. Merci pour ce beau texte presque incantatoire. En particulier de mon point de vue, moi qui ai pratiqué avec une certaine assiduité les deux sports assez complémentaires que sont le cyclisme et le rugby.
    Mes autres pratiques, Tennis et Tennis de Table sont bien éloignés des deux précédents et, même le Volley, sport collectif que j'ai beaucoup aimé, ne m'a jamais autant passionné que les deux cités ci-dessus.
    Pour parler précisément de ce titre de Julian Alaphilippe, il m'en a rappelé un autre, vieux de 58 ans et remporté en septembre 1962 par un coureur au profil un peu semblable, Jean Stablinski, à Salo, ville de Lombardie, en Italie encore une fois donc. Arrivé détaché également. Il avait 30 ans cette année là.
    Par ailleurs, il est vrai que les choses sont belles quand les évènements particuliers rejoignent l'universel.
    Et, quels sports comme le cyclisme et le rugby, permettent si bien, de temps en temps, le passage de ces états sportifs à des dimensions humaines plus larges et étendues?

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    1. La question mérite d'être posée. Moi je ne vois pas

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    2. tous les sports qui exigent un épuisement physique ( marathon, decathlon, courses nautiques longues en solo etc ) et oui la boxe bien sûr ...

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    3. Oui mais André évoquait une répercussion sociale, planétaire même, dépassant la performance fût elle exceptionnelle.
      Marie Jo Perec, Zatopec,bien d'autres pourtant au firmament , n'ont pas atteint ce statut particulier attribué à Coppi, Lomu, Pelé, et Ali, le plus grand de tous.
      Allez Chevreuse

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    4. z'avaient peut être de moins bons attachés de presse ? non je déconne ... d'accord avec toi sauf pour Zatopek que je garde voyons !... je me disais qu'il fallait qu'il y ait un risque dans le sport exercé, que l'on risque sa vie ou son intégrité physique, mais avec Pelé ça marche pas ...

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    5. Pour Jan Lou, Zatopek est le plus grand de tous, pour la simple raison qu'il est dans un sport eminemment individuel, tous les autres que tu cites ont été dépendants d'équipier. Reste Cassius Clay mais il n'a pas non plus passé qq années dans une mine de radioactif....

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    6. Hé non, tu deconnes pas !
      Il faut que toutes les planètes soient alignées, com,contexte, chance .....rien d'objectif dans tout ceci.
      Coppi, Pelé étaient " the right man in the right place just on time " ( c'est mon côté Van Damme, laisse tomber !), l'homme de Kinshasa je t'en cause même pas .
      Emil tcheque ( mon côté Almanach Vermot) s' est retrouvé du côté des perdants, la faute au printemps de Prague.
      Sportivement il est pour moi au premier rang avec quelques autres, c'est une autre histoire.
      Allez,Marco à trouvé l'exemple parfait.

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  5. Jan Lou, en ce qui me concerne Zatopek est dans le panthéon des grands sportifs , mais par exemple Carl Lewis est un maître et on ne parle que de Jesse Owen comme légende, c'est souvent l'environnement de l'exploit qui fait la légende...et je suis comme toi Ali est le plus grand mais aussi pour sa légende hors du ring ...

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    1. Moitessier... Il part traverser. Et ne reviendra jamais. Quand le sport devient quête existentielle.

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    2. Moi c'est montagne.
      Ça rejoint Moitessier, d'ailleurs, puisqu'il y a confrontation avec la nature et ses éléments, et que c'est son existence-même qu'on met en balance.
      Donc côté individuel, c'est Hermann Buhl et la première en solitaire du Nanga Parbat. 1953, montagneuse "tueuse" par excellence, sommet au crépuscule, nuit sans équipement à 8000 m., longue journée de retour le lendemain. Aujourd'hui, peu pourraient le refaire. Alors en 1953...
      Et pour la cordée, l'ascension tout aussi mythique de la face ouest du Gasherbrum IV en 85.
      C'est l'acmé de l'himalayisme, la référence -donc jamais répétée- en matière d'engagement.

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  6. Ce qui est encore plus édifiant, c est de lire l interview de Thomas Vockler dans l equipe de ce jour.
    Ca rend le succès encore plus brillant.

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    1. Tout était pensé au millimètre. Comme dans un rêve...

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  7. La nuit porte conseil.
    Il est vrai que le cyclisme et le rugby sont particulièrement propres à l'épopée -voir, précisément, pourquoi Antoine Blondin s'y est plongé avec délice- mais, évidemment, ils n'en ont pas la possession ni le privilège.
    Toute activité humaine, donc le sport, dès qu'elle déborde un peu de son cadre, ou est représentative d'une époque,ou rassemble au-delà de son domaine ou pour toute autre raison un peu hors du train-train habituel, et permettant ainsi une sorte d'agglomération des sentiments, des passions..., passe immédiatement du particulier, de ses particularités, à l'universel, à l'intérêt général et permet, de ce fait une sorte de communion, comme le dit Gariguette, bien au-delà du simple exploit sportif.

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    1. Communier. Voilà l'essence. Je suis surpris, par ailleurs, du peu de profondeur des analyses de certains de mes confrères sur l'exploit d'Alaphilippe.

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  8. Rouge,

    Rien de plus puissant, de plus énivrant, de plus céleste et de plus naturel que de franchir la ligne d'arrivée en vainqueur après avoir souffert aux sons des maux et des mots et d'avoir donner son sang en sueur. Au firmament du "Rouge", Imola, temple de la vitesse et des pilotes, a offert à l'histoire du sport automobile les plus beaux panaches de la planète. Aujourd'hui c'est Julian Alaphilippe qui a crucifié le mythe rouge par une cocarde arc en ciel frappée du bleu blanc rouge. De lire Richard montre qu'il excelle sur un vélo alors que sa tasse de thé est ovale. Quel plaisir de lire cette romance amoureuse de "la petite reine" distillant discrètement le travail d'équipe au profit du charisme individuel du vainqueur. Le parallèle avec le rugby n'en est que plus saisissant montrant à quel point rien ne se construit dans la solitude mais au travers d'un bataillon de mousquetaires portant la croix et l'épée. Symbolique de l'arrivée, la croix en elle seule cisèle la signature et la marque d'un champion qui dit "Mé'Hila" à tous ces coéquipiers. En soi, le rugby ne peut offrir autant de bonheur et d'abnégation en comparaison du vélo vu la rudesse de ce sport et l'endurance qu'il nécessite d'avoir. Si nos joueurs et nos staffs pouvaient en prendre de la graine pour demain pouvoir crucifier le rugby mondial du sceau du coq nous en serions que plus fiers. Puisant dans mes quelques souvenirs de cycliste puéril et estudiantin, bien modestement, le vélo a ce pouvoir de vous donner de l'élan là ou vous n'en trouvez plus, de vous ramener à beaucoup d'humilité quand la côte ou le col se durcit de ses lacets interminables et que votre corps agonise parce qu'il n'a jamais souffert. Le bruit de la chaine et du dérailleur va, à la fois, vous inonder de sueur âcre et bienfaisante mais aussi vous donner la force d'aller plus loin, plus vite et plus haut. Tel est le paradoxe ovale du vélo, signature du soi et du moi, congruence du corps et de l'esprit, résultante du gout prononcé de l'effort. "Qui rougit en sait un peu plus qu'il ne devrait en savoir" Paul Valéry

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    1. Superbe, debout sur le pédalier, Tautor

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    2. Tautoresque ça veut dire grandiose ! Plus de bruit du dérailleur il paraît qu'ils sont électriques et activés par une simple impulsion sur un cadran ( entendu ça pendant le TDF) je n'y connais rien mais ce silence absolu auquel la technique aboutit, isole encore plus le coureur avec lui même .... seuls ses battements de coeur rythment son effort l'esprit alors s'envole transcendé par l'épreuve . Nietzschéen en diable !

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    3. Au delà les dérailleurs électriques, lorsque tous les périphériques mécaniques ne font pas de bruit et qu'en plus le vélo n'est pas lourd, il y a une comme une sensation de légèreté. Avec un cadre alu car avec un cadre carbone, la conduite est un peu moins souple. Le silence est là et du coup agréable parce que tu te dis que tu es sur une bonne machine. L'isolement est plus dans l'effort où là tu te retrouves seul avec tes jambes et ton souffle.

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    4. Je parlais surtout pour les compétiteurs qui doivent aussi gérer la pression ... curieusement je trouve que les vieux reportages en NB et souvent sans son, rendent parfaitement cette conjonction de l'effort surhumain avec l'esprit, l'âme ou le soi supérieur ... quel que soit le nom qu'on lui donne ...

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  9. Je suis scotché après la lecture du billet de Richard à faire figurer dans une anthologie des écrits relantant le Sport.
    Je n'oublie pas non plus notre Tautor pour sa description de l'effort avec un vélo. Au sujet du vélo je n'oublie jamais mes parents qui pédalaient avec leurs enfants dans la remorque et ceci pour faire parfois des centaines de kilomètres

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    1. Merci, Georges, merci. Mais c'est aussi parce que ce blog est libre - depuis que L'Equipe n'en voulait plus - que j'ai pu développer à ma guise les envies épistolaires. Je ne suis relié qu'à vous, lecteurs et amis.

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  10. Toujours trouvé spécial les tactiques en vélo. Tu préfères laisser partir et voire gagner un coureur pour ne pas faire le jeu d'autres si tu vas le chercher, alors que tu t'es cassé le cul sur la selle🤔 Et au mieux finir 2e, ou 4e. Mais c'est la tac tac tac qui tique... Allez, c'était bien dans la remorque.
    Ça me fait penser au tennis aussi où parfois un joueur laisse filer 1 set suite à écart important de jeux.

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    1. A voir comment il a réglé tout le monde au sprint, il était compréhensible que personne ne veuille rouler fort, comme un dératé, pour donner à Van Aert le titre mondial sur un (grand) plateau.

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  11. Je vais peut-être détonner, mais la victoire d'Alaphilippe ne m'a pas fait lever du fauteuil tellement elle a semblé logique; c'est ce qui était prévu, c'est ce qui a été (bien) fait, avec la victoire qui va avec. Non pas que la chose fut facile, mais voilà, derrière, ils ne pouvaient plus. Finalement, la défaite de Van Aert (qui y croyait beaucoup et pour lequel l'équipe belge a fait un boulot encore plus énorme que l'EDF pour Alaphilippe) ressemble à celle d'Alaphilippe il y a 3 ans en Autriche: une course pour lui, un très bon travail d'équipe, et au moment décisif, plus de jus.
    C'est tout le mérite d'Alaphilippe: l'exploit ne se commande pas, mais de temps en temps, ça arrive comme il faut au moment où il faut, comme le plan prévu. Et pas besoin de beaucoup: attaque 200 mètres seulement avant le haut de la côte, 10 secondes ont suffi comme au bon vieux temps où sur Milan-San Remo, tourner en tête en haut à la cabine téléphonique avec 10 mètres d'avance suffisait pour gagner en bas de la descente.
    Finalement, il a bien géré ses efforts sur le Tour, en en sortant pas lessivé, avec encore du jus.
    Van Aert doit peut-être se dire que le contre-la-montre de vendredi était de trop...

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    1. Pipiou, ce n'est pas parce qu'un exploit est conçu dans la logique qu'il n'est pas émouvant. Ce qui est encore plus fort, et ça se voyait en course, c'est l'esprit d'équipe des coureurs tricolores dédié à un seul. Et que ce homme soit à l'heure au rendez-vous que tout le monde autour de lui a fixé.
      Quant à la dramaturgie - échappée et contre la montre en suivant avec le retour avorté de la meute -, j'avoue que là, oui, il y a de quoi se lever de son fauteuil.
      Mais tous les sentiments, tous les avis, toutes les analyses sont bonnes à prendre. J'avoue juste que tu dois être le seul, en France, a ne pas avoir vibré dimanche. Ce qui fait de toi un être exceptionnel.

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    2. Oh, ne pas "vibrer" ne veut pas dire regarder Alaphilippe sans le plaisir réel de voir se dérouler la course idéale pour lui et qu'il avait prévue. Comme on dit, c'était net et sans bavures. Lui avait son effort à faire, jusqu'au bout, l'intérêt c'était plutôt derrière, voir qui roulait, comment, et finalement pour qui. Van Aert avait course gagnée avec une arrivée au sprint, les autres le savaient, leurs relais n'avaient donc pas toute la conviction nécessaire, et lorsque Van Aert en a mis une ou deux bonnes couches, ils ont suivi sur le porte-bagage. Et en entrant sur le large circuit d'Imola, voir Alaphilippe loin devant leur a mis un coup sur la tête, et d'un coup la tension est tombée avec 2 ou 3 roues libres: ils avaient lâché, c'était plié.
      Ceci étant je ne veux pas me mentir: si ça vibre pas, ça vibre pas. Je reconnais que le cyclisme (que je suis régulièrement) me plaît plus dans ses aspects tactiques que pour les exploits individuels qui sont désormais -et malheureusement- entachés du doute. Question de passion sans doute, mais je "vibre" systématiquement à un beau lancement d'attaque au large, comme si le temps était suspendu avant le "miracle" de l'accélération dans l'intervalle, du cadrage-débordement, du mouvement collectif autour du porteur de balle.

      Et accessoirement, le sport étant devenu un absolu médiatique, il y a une forme de répétition de l'"exploit", une sorte d'abrutissement qui met de la confusion, met tout sur le même plan et n'aide pas à trier le bon grain de l'ivraie; s'il fallait en croire les canaux qui diffusent du sport en continu, l'exploit étant partout, on vibrerait tout le temps, un peu comme les messieurs atteints de priapisme ou les dames du SEGP ...

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    3. Globalement d'accord sur ce qu'est devenu le sport...

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  12. Devant une vitrine de chez Dinh Van artiste ayant bousculé tous les codes de la joaillerie dans les années 70, un jeune homme, vélo à la main, s’arrête.
    Sur un présentoir, trois bracelets imaginés à l’époque, montés sur cordon, attirent son attention : l’un avec des menottes, un autre avec un maillon, le dernier plus surprenant, avec une lame de rasoir. Si le premier représenterait le lien, l’amitié, le dernier serait lié à un souvenir du créateur concernant son père. Quelques décennies plus tard, hommes comme femmes continuent d’arborer fièrement ces pièces au poignet, comme un signe de reconnaissance. Mais rien ne laisse transparaître l’intérêt que porte le jeune homme au vélo pour ces créations. Va t il attacher son vélo et rentrer dans la bijouterie où passera t’il son chemin ?
    Pour aller au bout de ses rêves, faut il vraiment être libre ?
    Dinh Van aujourd’hui à près de 90 ans et ne peut plus utiliser son nom ni ses dessins. Il a pourtant créé une nouvelle ligne de bijoux, un clin d’œil à ses origines paternelles . La pièce maîtresse de la collection est une croix percées de quatre trous aux quatre extrémités...

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    1. Je pense qu'aujourd'hui, les collectionneurs vélocipédistes rechercheront un plateau en forme de crucifix.

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  13. Qu'on lui enlève son masque et ses lunettes, pour que la lame tranchante du destin puisse mieux l'adouber.
    Le christ n'est pas loin André, par son signe de croix, le regard tourné vers le ciel, en communion avec son père récemment décédé.
    Les bras en croix comme une offrande faite à l'équipe, son titre.
    Enfin, les bras en croix, signe de tous les sacrifices qu'il a du faire pour en arriver là.
    A commencer par ne pas griller toutes ses cartouches lors du dernier tour de France.
    Et pour cela il fallait une formidable confiance en soi, en ses capacités

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    1. La croix c'est deux axes : un vertical qui relie la Terre au Ciel et un horizontal qui embrasse littéralement le Monde . En reproduisant ce fort symbole avec son corps JA organise inconsciemment la communion ... c'est de la métaphysique . Par ailleurs il me semble qu'Ali le faisait aussi et je pense que tous les sports d'endurance se terminent souvent par cette croix . Ou alors ils font le signe de croix sur leur corps mais c'est assez classique .

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  14. Bien sûr...Le Christ sans la Croix, plutôt ici.

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  15. Réponses
    1. le Christ s'est sacrifié, pas JA, au contraire ce sont ses équipiers qui se sont sacrifiés ( "immolés" ) pour lui, en gros il y a 3 représentations traditionnelles du Christ crucifié, soit triumphans, soit patiens, soit dolens ... je crois que JA serait Christus triumphans ! Bon je ne suis pas spécialiste non plus ... mais j'aime bien les symboles . ( regarde ici si ça t'intéresse : https://lamortdanslart.wordpress.com/2014/02/20/les-trois-types-de-christ/)

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  16. Georges Vigarello sur Arte et 28 minutes en ce moment pour la question précédente de Gariguette sur le sportif et le philosophique.

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  17. Notons quand même que si le Christ s' est arrêté à Eboli , le Julian lui, est allé jusqu'à Imola !
    Et que depuis le nouveau mode de classement UCI, une seconde place sur une grande épreuve rapporte énormément de points, d'ou des tactiques de course en conséquence.
    Allez Chevreuse

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  18. Je viens de lire dans "Le XV de départ" (j'ai failli écrire "Le XV du départ"!) la lettre ouverte -pas dans le "Côté" du même nom- de Bernard Laporte aux clubs amateurs. Il accuse donc les "parisiens" dans leur ensemble et, en particulier, "L’Equipe", de forfaiture, trahison etc.
    Là aussi il se présente les bras en croix comme l'agneau Pascal: ici pas en vainqueur mais, plutôt comme victime.
    Qu'en pense notre spécialiste maison? Doublement maison, d'ailleurs: d'ici et du journal accusé!

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    1. Et en plus, il pose la question tel un futur ëpurateur : "D'ailleurs, si je gagne, est-ce que les journalistes à l'origine de ce sondage seront virés ? C'est comme ça avec les entraîneurs lorsqu'une équipe ne gagne pas, non ? Alors pourquoi pas avec les journalistes...»
      Future mise en croix des baveux de l'Equipe...

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  19. ce serait risible si ce n'étais pas si pathétique ....quelle image !!!!

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  20. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  21. Et encore, les gars de l'Équipe ne savent pas tout !
    J'apprend de sources généralement bien informées auprès des milieux z'autorisées que son futur directeur de la communication sera le professeur Bigard.
    Allez, ça reste entre nous, hein....

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  22. Vous êtes méchants.


    (les attaques de Laporte, à côté du débat Trump-Biden d'hier soir, c'est frais comme la rosée du matin et d'une délicate humanité...)

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    1. Certes encore d'un autre niveau de plus à un autre niveau...
      Il y a guère que Bigard qui peut faire mieux, mais il s'est immolé...

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    2. La seule "vertu" du match Trump-Biden est qu'il s'est déroulé en face à face, chose que Laporte n'a même pas voulu accorder à son adversaire malgré ses demandes répétées . Vous avez dit "démocratie" ?

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  23. Oui quel manque cruel de poésie et d'envergure dans ces propos de bas étage, élevons le débat et grâce à Cyrano voyons comment Florian nous tirera de ce mauvais pas .... Il s'agit de séduire la belle Lafédé, un rien précieuse et hautaine, cèdera-t-elle ?
    Dans la scène précédente, Florian, nouvellement arrivé à la compagnie des Cadets, a provoqué Cyrano en lui parlant de son nez.
    Dans cette scène, Cyrano avoue à Florian qu’il est le cousin de Lafédé et que cette dernière est amoureuse de lui...

    Cyrano. Lafédé attend ce soir une lettre…

    Florian. Hélas !

    Cyrano. Quoi !

    Florian. C’est me perdre que de cesser de rester coi !

    Cyrano. Comment ?

    Florian. Las ! je suis timide à m’en tuer de honte.

    Cyrano. Mais non, tu ne l’es pas puisque tu t’en rends compte.
    D’ailleurs, tu ne m’as pas attaqué comme un sot.

    Florian. Bah ! on trouve des mots quand on monte à l’assaut !
    Oui, j’ai certain esprit facile et militaire,
    Mais je ne sais, devant Lafédé, que me taire.
    Oh ! ses yeux, quand je passe, ont pour moi des bontés…

    Cyrano. Son cœur n’en a-t-il plus quand vous vous arrêtez ?

    Florian. Non ! car je suis de ceux, — je le sais… et je tremble ! —
    Qui ne savent parler d’amour.

    Cyrano. Tiens !… Il me semble
    Que si l’on eût pris soin de me mieux modeler,
    J’aurais été de ceux qui savent en parler.

    Florian. Oh ! pouvoir exprimer les choses avec grâce !

    Cyrano. Être un joli petit mousquetaire qui passe !

    Florian. Lafédé est précieuse et sûrement je vais
    Désillusionner Lafédé !

    Cyrano, (regardant Florian.) Si j’avais
    Pour exprimer mon âme un pareil interprète !

    Florian, (avec désespoir). Il me faudrait de l’éloquence !

    Cyrano, (brusquement). Je t’en prête !
    Toi du charme physique et vainqueur, prête-m’en :
    Et faisons à nous deux un héros de roman !

    Florian. Quoi ?

    Cyrano. Te sens-tu de force à répéter les choses Que chaque jour je t’apprendrai ?…

    Floian. Tu me proposes ?…

    Cyrano. Lafédé n’aura pas de désillusion !
    Dis, veux-tu qu’à nous deux nous la séduisions ?
    Veux-tu sentir passer, de mon pourpoint de buffle
    Dans ton pourpoint brodé, l’âme que je t’insuffle !…

    Florian. Mais, Cyrano !…

    Cyrano. Florian, le veux-tu ?

    Florian. Tu me fais peur !

    Cyrano. Puisque tu crains, tout seul, de refroidir son cœur,
    Veux-tu que nous fassions — et bientôt tu l’embrases ! —
    Collaborer un peu tes lèvres et mes phrases ?…

    Florian. Tes yeux brillent !…

    Cyrano. Veux-tu ?…

    Florian. Quoi ! cela te ferait
    Tant de plaisir ?…

    Cyrano, (avec enivrement). Cela…
    (Se reprenant, et en artiste.) Cela m’amuserait !
    C’est une expérience à tenter un poète.
    Veux-tu me compléter et que je te complète ?
    Tu marcheras, j’irai dans l’ombre à ton côté :
    Je serai ton esprit, tu seras ma beauté.

    Florian. Mais la lettre qu’il faut, au plus tôt, lui remettre !
    Je ne pourrai jamais…

    Cyrano, (sortant de son pourpoint la lettre qu’il a écrite). Tiens, la voilà, ta lettre !
    Florian. Comment ?

    Cyrano. Hormis l’adresse, il n’y manque plus rien.

    Florian. Je…

    Cyrano. Tu peux l’envoyer. Sois tranquille. Elle est bien.

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    1. Ça aurait pu être primairement le corbeau (Laporte et la Fédé dans son bec) et le renard, mais Grill pas assez 🦊...

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    2. Il s’agit plus de séduction que d’avidité ...

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  24. Rien à dire si ce n'est que je ne crois pas que prendre exemple sur le foot et le cyclisme soit vraiment une bonne idée.

    Au risque d'apparaître grincheux l'EDF championne du monde et la dernière LDC font qu'on se voile la face. C'est une bonne chose qu'avant même de signer leur premier contrat pro les joueurs partent à l'étranger? C'est normal que Deschamps soit réduit à encourager ça tellement on ne fout rien en France à l'entrainement (tous les joueurs partis le disent dès lors difficile de contester...)?...

    Pour le cyclisme, même le cycliste masqué dans son livre est obligé de reconnaître que le vélo a été suffisamment stupide pour donner des preuves au public qu'il ne fallait plus y croire. Il faudra surement le double ou le triple d'honnêteté et de sincérité pour regagner la confiance du public. Mais comment faire croire à un quelconque renouveau quand des entourages à la réputation plus que sulfureuse existent encore dans ce milieu, comme pour Pogacar par exemple? Le journaliste allemand Hajo Seppelt en parle très bien dans son documentaire de septembre 2014 ("The Hardest Stage" disponible sur youtube) et conclut en disant que même si ce sport s'est beaucoup battu pour sa crédibilité, il n'a pas encore gagné...

    Le mieux ne serait-il pas simplement que le rugby suive sa propre voie sans chercher à copier les autres?

    PS : quelques semaines après ce reportage, ce même journaliste révélera le dopage d'état en Russie mis en place depuis 1952, qui aboutit aujourd'hui à l'exclusion de la Russie de toute compétition internationale. Allez contester le qualité de son travail après ça...

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    1. Ben l'idée pour l'ovale dans sa voie c'était plutôt de prendre ce qui peut servir d'exemple dans cette victoire, entre l'accord/affinité manager/coureurs, le devoir besogneux d'équipiers (le collectif), l'intelligence de course et la capacité à se sublimer sur les pédales pour la gagne. Après, le cyclisme reste le cyclisme, le dopage dans le sport est tjrs d'actualité y compris dans l'ovale même si pas au même niveau.

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  25. destiné en premier à Jan Lou, pour avoir oublié dans sa liste des très grands sportifs, le nom de Jaromir Jagr, le hockeyeur, plus de 30ans à operer en plus haute division notamment le NHL https://www.hockeyarchives.info/biographies/jagr.htm

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  26. Oh le vélo, Thibault, rien à en tirer, Albert Londres le dénonçait déjà en 1924,et ça ne s' est pas arrangé.
    Le foot c'est autre chose, un cousin.
    Un sport d'équipe avec les mêmes repères que nous, peu ou prou la même fonction sociale.
    Je ne vois aucune objection à s' inspirer de ce qu'ils font bien, à ne pas reproduire leurs erreurs.
    Allez Chevreuse

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  27. je n'ai pas eu de réponse, ici, pour savoir comment se passe le scrutin pour la présidentielle FFR!!! Mais j'ai trouvé, un peu par hasard, chaque club a droit à 1 voix par tranche de 25 membres. Les clubs qui n'atteignent pas ces 25 ne peuvent pas s'exprimer, et ceci via un site internet

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    1. Tiens Georges... Un peu plus d'infos sur le mode d'élection...
      https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Elections-a-la-presidence-de-la-ffr-le-vote-debute-ce-vendredi-matin/1178354

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    2. Et encore...
      https://actu.fr/ile-de-france/marcoussis_91363/elections-ffr-qui-vote-quand-sera-connu-le-resultat-voici-comment-va-se-passer-le-scrutin_36514072.html

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  28. Pour Georges, regarder la Coupe du monde de V.T.T. à Nové Mesto en République Tchèque.

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  29. Et pendant qu'aujourd'hui ça vote, le Top 14 poursuit son chemin chaotique entre cas positifs et reports...
    (Au Racing on doit baliser sévère pour la finale du 17 octobre)

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  30. On attend de voir si les rapetous vont raser les murs ou pas...
    Le ST aurait voté pour Grill (15 contre 9) ainsi que La Rochelle via leur association

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  31. Dîtes donc avec tous les reports de matches, on va finir la saison en 2025 ??! Que reste t'il à se mettre sous la dent demain ?

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  32. Et bien un jeune joueur de Tennis qui vient de battre Wawrinka...

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    1. Hugo Gaston ... Hugo comme Victor, Gaston comme .... euh ... Lagaffe ? 😉

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    2. Gaston Ghrenassia, ah tu connais pas, hein?
      Un indice, ami et associé d'un président de fédération sportive

      Allez Grill, bordel,oh pardon

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    3. Mais non, Gaston comme Deferre. Et il en a déferré 2 au tapis, pas de la gnognotte. L'a pas telefon mais pas arrivé sur le court en chaussettes...
      Pourrait trouver à qui répondre face à Thiem dimanche.
      Peut être une pépite... 🤔

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    4. Janlou ton Gaston c’est Enrico Macias

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    5. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  33. Toulousain le jeune Gaston! ;-)

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  34. On entend plus Ritchie, y risque de sauter à l'Equipe ?? 🤣🤣

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  35. Il bosse, Ritchie, il bosse...
    Retour de Marcoussis, attendons ses impressions du jour.

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  36. composition du Comité directeur

    Liste Laporte : LAPORTE Bernard, SIMON Serge, MARTINEZ Alexandre, DULLIN Christian, NOURY Wanda, DOUCET Alain, PAGES Marie-Pierre, MONDINO Henri, ROMAGNE Sandrine, BUISSON Patrick, PACHOUD Laetitia, MACARY Michel, JUGLA Brigitte, COQUELET Dominique, DEPRINCE Virginie, PAPÉ Pascal, BONNET Lydie, PRIGENT André, MASDIEU Marie-Agnès, TOMAKPLEKONOU Joël, CROS Véronique, VIMBERT Jacques, GALLISSAIRES Anne, CARREZ Sébastien, DUMOULIN Patrice, MACHADO José, MULIKIHAAMEA Etuato, CROQUET Patrice, MARTINEZ Antoine.

    Liste Florian Grill : GRILL Florian, LHERMET Jean-Marc, MERCIER Pascale, SKRÉLA Jean-Claude, BLANCO Serge, KELLIN Marion, HELIAS Claude, CHAMP Éric, DEROEUX Sylvain.

    Représentants LNR : GOZE Paul et TINGAUD Alain.



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  37. Réponses
    1. Jai fourni non stop depuis 3 jours. Je n'ai plus rien à ecrire

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  38. Sauf si vous voulez les impressions de campagne essonnienne

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  39. Imola est passé, place au résultat des élections fédérales. En attendant l'Amérique.
    Demain matin, soyez prêts. Je peaufine ma prochaine chronique. Made in Marcoussis.

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    1. Marc roussi pour Grill. Il y a bien dû y avoir des voix qui ont changé de camp, allez savoir pourquoi... Un fort freinage pour pas se griller ? 🤔

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  40. Marc roussi pour Grill. FFR pas en crue, pas en cure non plus. Il y a bien dû y avoir des voix qui ont changé de camp au dernier moment, allez savoir pourquoi... 🤔 Des gens ayant eu peur de se griller... Enfin, c'est toujours pas l'Amérique.

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