dimanche 6 décembre 2020

Final sans limite

Quand un Anglais se débarrasse au pied du ballon, écrirait le Major Thompson, c'est pour rendre hommage en creux à William Webb Ellis et offrir l'opportunité à son adversaire du jour de s'amuser un peu. Du coup, l'arrière tricolore Brice Dulin n'a pas manqué l'occasion de relancer et même de s'offrir un essai derrière une percée en première période, dimanche. De la même façon, quand un Anglais se jette dans un regroupement, il est rarement sifflé au motif qu'il cherche toujours à nettoyer au sol pour faire vivre le mouvement, du moins le fait-il savoir à qui de droit ; en revanche, quand un adversaire a le malheur de plonger ne serait-ce qu'un doigt dans le ruck, il est promptement sanctionné et c'est ainsi, résumons prestement, que le XV de France s'est incliné en finale d'une Coupe d'automne des nations dont on peine à croire, sauf prolongement de la pandémie de Covid-19 au-delà de l'été prochain, qu'elle a un avenir. 
Une poignée de privilégiés a pu suivre en présentiel ce match craquant jusqu'au bout, et c'est déjà une belle victoire pour le sport en général et le rugby en particulier. Au pays de la baguette et de fromage bien fait en période de confinement, les pouvoirs publics peinent à saisir son importance sociétale, et en attendant que semblable largesse s'étende demain aux rencontres en territoire français, on peut toujours rêver. Reste que les heureux élus n'en sont pas revenus tant la performance des Bleuets fut sans contestation possible la plus belle sortie tricolore depuis la finale du Mondial 2011 à Auckland, c'est dire si l'on voit désormais la vie en rose... 
Rares sont ceux d'entre nous qui imaginaient ce XV des finisseurs - la novlangue ovale est un contre-pied - crisper les sujets de sa Gracieuse Majesté au-delà de la durée habituelle d'un match, d'autant que médias et entraîneurs promettaient outre-Manche à ces Bleuets une grosse fessée, éducation anglaise oblige. Au coup de sifflet final - succès étriqué (22-19) consommé -, Eddie Jones et son orphéon se retrouvèrent avec la farce glissée dans le fondement de leur stratégie air-sol tristement minimaliste. 
Quand un Anglais souhaite remporter un titre mondial, il cache son jeu pendant trois ans, a-t-on appris, évitant scrupuleusement d'exposer ses combinaisons d'attaque de peur que tous ses adversaires utilisent la précision de leurs analystes vidéo pour décrypter et donc éventer ses options offensives. De son côté, quand le rugby Français s'engage dans une compétition de saison, c'est en n'autorisant que trois matches par international, principe novateur de sélections à la carte pour mieux émanciper les jeunes générations - merci les JIFF - et les placer sous un bel éclairage. Au conditionnel, c'est finement joué... 
Comment imaginer que Kolingar, Geraci, Pesenti, Moefana et Villière, qui disputaient le deuxième test-match de leur carrière, et Tolofua qui débutait, allaient ainsi prendre la lumière ? En évitant d'insulter l'avenir ou d'ironiser - c'est très à la mode. Il suffit surtout de se rappeler toutes les fois où les techniciens étrangers en visite chez nous remarquèrent sans jalousie à quel point le rugby français disposait d'un réservoir de talents plus profond que partout ailleurs dans le monde. 
Que les Cassandre se rassurent, ils ne feront jamais aussi bien que ce confrère parti depuis longtemps à la retraite, et dont nous tairons le nom par charité, qui prophétisa et écrivit dans un grand quotidien de sport, la veille du 14 juillet 1979 à Auckland, que le XV de France du capitaine Rives, battu au premier test, avait autant de chances de s'imposer au deuxième qu'un âne de remporter le Prix de l'Arc de Triomphe. Vous connaissez le dénouement de l'histoire... C'est bien la suite de cette défaite encourageante à Twickenham - qui nous fit lever de notre siège - que nous voulons connaître. Comment, désormais fort de presque quarante joueurs, le XV de France pourra tenir au mieux son rang en 2023 ? Quelles sont les étapes de progression au futur simple, les pas en avant, les succès à venir et l'âge du capitaine ? Pouvons-nous prendre date dans les Tournois et les tournées pour peu que le Covid-19 nous laisse enfin tranquilles ? 
Comme l'écrit Claude Saurel, ancien entraîneur de Béziers et de la Géorgie, "il y a longtemps que les Anglais préfèrent les victoires mal acquises aux défaites justes." Il y a longtemps, aussi, que nous n'avions pas ainsi vibrés, et qu'importe le score, finalement: le sport n'est pas affaire de chiffres ni de résultats mais bien d'allant et d'élan, d'ivresse et de contenu, d'instants épiques et d'esprit d'équipe, et de ce point de vue, nous avons été sur le moment largement servis. Au-delà de la durée réglementaire.

133 commentaires:

  1. Tu as tout résumé mon après midi, cela faisait très très longtemps que je ne m'étais pas autant régalé en soutenant à 120 % l'EDF , il n'a rien manqué à ce match même un arbitre anglo saxon limite limite, peut on dire qu'il fut malhonnête, incompétent ou laxiste avec ses cousins, mais il leur donne le match sur une pénalité inexistante et un essai à suivre...mais bon , je me fous du résultat car ces joueurs ont gagné mon coeur ...

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  2. Il paraît que sur les réseaux sociaux anglais , les supporteurs anglais remercient l'arbitre ahahahahh

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  3. Des français ayant remporté le prix de la dignité, l'indignité, j'en remettrai pas une autre couche. De coups de pied en percussions avec l'avantage du sifflet, le destin a choisi son camp. Du coin de l'œil au coin de la table, la farce a bien failli tourner au gras moisi d'un pudding indigeste et ne pas sentir la rose. Juste une odeur artificielle.
    Mais le réservoir français est bien plein, même en restant sur notre faim sur ce coup là. Il y aura de quoi consommer pour l'avenir. De l'épargne qui aura valu le coup de jeûner !

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  4. Au final

    "Soyons respectueux devant le possible, dont nul ne sait la limite" disait V. Hugo

    Il est vrai que ce coquelet nous a régalés sur ce match et qu'il a tout pour devenir un vrai coq question de grains, de temps et d'engrais. Ne soyons pas non plus aussi triomphaliste que ça. Un match ne suffit plus pour épouser les standards du haut niveau. Certes, nous sommes bluffés par cette EDF après tant d'années de disette. Mais indéniablement, certaines lacunes resurgissent, copies du top 14. N'oublions pas non plus que nous sommes en période Covid, loin de l'intensité habituelle du haut niveau et du championnat. Il est donc tout naturel de voir de la fraicheur dans le jeu et dans son intensité. Il est aussi vrai et paradoxal que certains jeunes, plutôt insipides en clubs se révèlent être bien supérieurs en matchs internationaux. Ce qui pose questions fondamentalement. A quoi est du cet écart aussi insolite que vrai ? Faut reconnaître à César que ce staff est pragmatique en termes de résultats. Maintenant, il faut attendre la maturation pour gouter à l'excellence. Trois ans n'est pas un standard dans le vin ni la cape mais bon la jachère fut telle que nous serons tolérants. Pour en revenir à nos amis les "froggies", plus pragmatique que ça tu ne fais pas surtout en laissant 12 points de pieds en route ! Egaux à eux mêmes, ils n'ont de faille que dans la vanité et la prétention ce qui a failli leurs couter chers. Comme quoi un bon match est comme un bon film à suspens on s'y laisse prendre.

    je conclus par Roosevelt "La seule limite à notre épanouissement de demain sera nos doutes d’aujourd’hui".

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  5. Je n'ai rien à dire, absolument rien, juste en train de savourer un plaisir enfantin de "on a gagné!" . Oui je sais, je sais, on a perdu so what ? Vous avez vu les maillots de mes ( autrefois) chers Brits ? Pas la blancheur persil ce soir, maculés de boue, c'est que les Bleus leur ont fait mettre le nez dans l'herbe et pas qu'une fois . Mauvaise foi absolue dîtes vous ? Ben oui ! C'est comme ça . Domi a dû apprécier . Bonne soirée !

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    1. Il y avait chez ces Bleuets une rage toute dominicienne. En tout as ils a aient en travers de la gorge les critiques multipliées sur tous les supports et dans toutes les langues.Comme quoi parfois faut pas railler l'avenir

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    2. Les Brits presque les dindons de la farce tranquille !

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    3. On dirait un titre de Libération

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  6. Je ne vois pas de décalage entre le Top 14, qui ne porte quand même pas tous les malheurs du monde, et ce niveau international.
    Il y a peu d'années, quand le jeu de l'EDF était d'une grande pauvreté et ses résultats désolants, on ne manquait pas de remarquer que le Top 14 comptait néanmoins de vrais talents et pouvait proposer, selon les équipes, de très belles choses dans le jeu.
    Maintenant qu'au niveau international ces talents s'expriment sans frein, on leur trouve encore les défauts du Top 14. Elle te plaît, ma soeur ? Heu... Elle te plaît pas, ma soeur ?

    La roue tourne. Les All Blacks qui marchaient sur tout le monde quand nous étions au 36ème dessous ont baissé le curseur, leurs dieux-joueurs sont rentrés dans le rang et ne percent plus ni les défenses ni l'écran; ils n'ont pas gagné la dernière Coupe du Monde, et ils l'ont même perdue (contre quasiment la même équipe anglaise de cet après-midi, tiens...).
    Et nous notre cycle nous fait revenir au meilleur niveau.
    Alors oui, on s'enquiquine encore pas mal par moments; fameux jeu au pied, pas bandant, mais où l'on n'est pas maladroits du tout comme cet aprem. C'est à la mode, en ce moment (toujours les cycles, je signale d'ailleurs un excellent et passionnant article de Frédéric Bernès là-dessus dans l'Equipe).
    Mais on retrouve une belle équipe de France, le plaisir de la regarder jouer, des joueurs inconnus qui crèvent l'écran, le signe d'un réservoir particulièrement fourni.
    Laissons-les s'exprimer...

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    1. Ah ah, sacré Pipiou. J'aime le "elle te plait pas, ma soeur ?"
      D'accord avec toi : je vois même plutôt l'impact du Top 14, qui a relevé son niveau de jeu, dans cette équipe de France bis. Ne serait-ce qu'au niveau de l'intensité au combat, pour ne prendre qu'un exemple.

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    2. à mon avis le plaisir de les regarder défendre!Pour le reste on attendra... hormis la pénétration de Jalibert

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  7. Au fait, vous suivez le Rugby Championship Four Nations redevenu Tri ?
    Après quatre matches, l'Argentine est deuxième, devant l'Australie. A la différence de points. Ca ne veut peut être pas dire grand chose pour vous mais pour eux ça veut dire beaucoup.
    Bon, ok, je sais, les injures, le racisme, le capitaine fracassé mais conservé et rassuré (c'est pas joli). Mais sur le terrain, une équipe en net progrès. Qui accroche deux résultats nuls contre l'Australie. Et un succès face à la Nouvelle-Zélande. Qui peut en dire autant ?
    A suivre, ça aussi.

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  8. Et si on voyait les choses autrement. Un top 14 ou les joueurs donnent un maximum à tous les matchs pour être sélectionnés en EDF. Une fois à Marcoucissis, ils continuent à se donner à fond lors des entraînements intensifs, car aujourd'hui, tout joueur qui donne son maximum est récompensé

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    1. Ca me rappelle une anecdote. "Tu as fait ton maximum !" lancé par un international à un autre qui avait été minable sur le terrain... Ah ah ah.

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  9. Pour répondre à Pipioupiou, les talents, les étalons on les a effectivement. La vitrine du rugby français étant l'EDF, pourquoi pas donner l'image, la bonne piste... aux étoiles pour montrer l'exemple à ces clubs quatorziens loin d'être top, sur le choix de mettre en selle tous ces pioupious capable de voler de leurs propres ailes, et bien, dans ce monde de frileux friqués.
    Le coup de pouce, quoi. Leur faire comprendre que ta soeur qui bat le beurre, si elle le bat bien, ils pourront y tremper leurs doigts manucurés et se régaler. Il y aura plus à réfléchir sur les problèmes de salary cap. Juste à maintenir le cap...

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  10. J'ai beaucoup aimé ce match.
    A vrai dire, et sans être devin, des "signes" pouvaient nous informer de cette "réussite". A commencer, et par dessus tout, par le travail de l'encadrement: Fabien Galthié, Raphaël Ibanez et tous les autres. Ils ont su installer immédiatement une structure, un état d'esprit, des axes de travail remarquables...Du coup il ont faits ressortir, comme par magie -en s'appuyant quand même énormément sur les doubles champions du Monde U20, moins Joseph pour le moment...- un nombre considérables de jeunes joueurs. Jeunes joueurs français qui, manifestement, jouent maintenant dans leurs clubs respectifs. Je ne suis plus bien au courant des us et coutumes du rugby Français mais je sais quand même que les JIFF existaient. Mais, si je me souviens bien, ces dernières années, une équipe classique du Top 14 pouvait aligner près de 10 vieux internationaux étrangers ou jeunes Iliens, Géorgiens...; nous avons suffisamment râlé à ce propos.
    La remarquable réussite des U20 associée aux échecs successifs de vieux entraîneurs a placé sur le devant de la scène le duo que je citais plus haut. Aidé certainement par Bernard Laporte. Mais peu importe les tenants et les aboutissants, les questions de personnes et les guerres intestines. Sur ce que je vois, l'approche de la préparation de l’Équipe de France est remarquable. Les résultats parlent d'eux-mêmes.
    Pour ce dernier match, je reprendrais point pour point l'analyse de Christian Badin dans la chronique précédente. Je comprends mal ces "effets de mode", comme les percussions systématiques, les coups de pieds d'occupations eux aussi systématiques, certainement justifiés par des considérations stratégiques, etc...Ce sont choses que l'on pouvait voir, même dans le vieux rugby. Par moment tout le monde se met à faire les mêmes choses... Je constate cependant une légère diminution de ces dites percussions remplacées apparemment par cette occupation au pied. Allons nous vers une aération du jeu? Quoiqu'il en soit, hier, j'ai regretté que la France ne prenne pas le risque(?) d'un jeu à la main sur le peu de balles qu'elle récupérait des pieds Anglais. En particulier en seconde mi-temps quand il est devenu évident que les ces derniers avaient la possession et l'occupation. Nos coups de pieds ne faisaient plus que leur rendre le ballon en nous faisant de plus en plus subir le jeu. Bref, à développer... Pour le rythme, dont parle Tautor, j'ai trouvé qu'il était quand même très conséquent; en tout cas nettement supérieur à celui du match contre l'Italie. Et puis, jusqu'à la fin, çà allait fort et vite.
    Pour l'anecdote, en retrouvant un grand Brice Dulin, j'ai repensé à cet autre grand arrière français, Jean-Luc Sadourny.

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    1. En fait les Anglais jouent du pied haut comme d'un appât. Te poussant à la relance systématique. Pire mieux te bloquer récupérer le ballon et contre attaquer face à une défense qui est du coup désorganisée.
      Il craignait l'organisation défensive mise en place par shane edwards

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  11. Ah oui,on sourira longtemps a ces lutins facétieux partis sans crainte dans l'antre de l'ogre pour danser sur sa bedaine .
    Ne boudons pas notre plaisir mais un grand match, c'est autre chose.
    Le Godon n'est pas réputé ludique, son petit chef frippé encore moins, alors sur les talons en plus,fallait pas s'attendre aux Folies Bergéres non plus.
    Quant a nos valeureux coquelets,ils ont fait le job, toute vaillance dehors, c'est la moindre des choses aurait dit Walter ( Spanghero,pas Roosevelt ), mais ça suffit pas .
    Je regrette juste un manque d'ambition offensive en première mi-temps, mais avec dix jours de boulot, un planchot positif ,la grosse botte a Dudule surtout, on peut comprendre .
    Et un banc plus décisif aussi ( pilliers, huit )ça pouvait passer non ?
    Mais la c'est le choix de l'enchanteur Fabien, nous n'aurons pas l'outrecuidance de lui reprocher ce petit péché de jeunisme.
    Allez Chevreuse

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  12. Ce n'était peut-être pas un grand match pour l'esthète du centre des mêlées que tu es, Jan Lou, faute d'enjeu (ouais, d'accord, jouer les z'anglais, c'est toujours un enjeu fort..), faute de jeu tout court, pas vraiment flamboyant sauf la prise d'intervalle de Jalibert et sa merveille de passe ensuite, mais je me suis surpris à faire entrer ce match dans la meilleure des catégories, celle de ceux qui font vraiment vibrer, et en bonne compagnie. Encore en ai-je manqué les prolongations et l'issue, pas assez attentif en défense en éteignant le poste à 19-19, persuadé du nul au coup de sifflet (presque) final.

    Une dernière chose, déjà notée par André: l'apport de Galthié (avec Ibanez). Au-delà des défauts du bonhomme, peut-être qu'avec le recul on verra en lui un des grands techniciens du rugby français, dans la lignée de ceux qui ont vu clair et ont fait avancer le jeu. De la fin des années 90 à maintenant, il est resté sur la même ligne de l'intelligence du jeu, en allant la chercher ailleurs si besoin, ajoutant à ses convictions la curiosité et la recherche constante, et toujours dans le sens d'un enrichissement.

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    1. L'esthete ( de noeud )est d'accord .
      Ce match m'a aussi passionné, enthousiasmé et restera dans mes souvenirs, c'est pas le problème.
      Quant a Galtier et son staff, ben oui, aussi !
      Il est LE grand vainqueur de cette drôle de saison parfaitement gérée.
      Malin comme un singe il a désamorcé ce crunch bis, signifiant ainsi a Jones qu'il l'avait déjà vaincu, le ramenant au rôle de sparing partner pour ses espoirs.
      Allez, finement joué, non

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  13. Ce qui est inquiétant cest quen dehors de papy Owens les britons n'ont aucun arbitre de haut niveau digne de ce nom...

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  14. Pour reprendre le point sur les arbitres british évoqué par Richard, je ne peux que le croire.
    Pour le point technique qu'il évoque plus haut il y a, je crois, de quoi dire. De quoi dire en général, d'ailleurs, et, en particulier, dans le cas qui nous intéresse du dernier match. Choix tactique restrictif certes, mais imposé manifestement par les circonstances. Quoique....
    Mais je n'ai pas le temps juste maintenant, on m'appelle.

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    1. oui, Richard donne une réponse au manque d'ambition offensive des français, notamment en contre-attaque après réception des coups de pied anglais sur R3, (lorsque c'était possible). C'était certainement la stratégie mise en place par Galthié, ne pas s'exposer, renvoyer le ballon d'où il venait , et attendre un autre moment de jeu plus favorable. Deux schémas tactiques identiques, le choix de Galthié contrariant efficacement celui de Jones. Ce qui peut expliquer nos remarques sur cette profusion de coups de pied,(des 2 côtés) inefficaces, et ce jeu de gagne-terrain stéréotypé, prévisible et ennuyeux, peu productif, ...mais une solution côté français, pour espérer (avec une bonne défense) peut-être ne pas gagner, mais au moins résister et ne pas prendre le risque d'une déculottée annoncée par la presse anglaise et les sceptiques côté français ! Félicitations donc à cette jeune équipe pour avoir bien respecté ce plan de jeu et gagné les coeurs, en attendant de voir s'exprimer dans d'autres occasion leur talent offensif !

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    2. Je pense aussi Christian, tactique au pied Galthié. Bien qu'en 2e mt ça a quand même mis plus la pression. Sachant qu'il y a eu 4!5 dégagements plus destinés à la touche à mon avis, mis pas trouvée. Yachvili l'a fait remarquer au courd du match. Surtout qu'en touche l'EDF était capable de contrer aussi.

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    3. Ol fait même remonter jusqua la première période de France Italie pour saisir la strategie mise en place pour la finale

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  15. Ben oui, mais Nigel, avec son expérience, son statut,il craignait plus rien, plus de hiérarchie, zéro pression.
    Le petit là c'est pas pareil.
    Il nous a pas fait une Joubert non plus, mais ça sentait plus le fish and ship que le ris de veau aux morilles !
    Allez Chevreuse

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    1. Et la breloque en or était dans l'emballage du fich & ship ? 🤣

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  16. Au risque de faire mal au fondement des diptères, dans la première traduction de 1984 d'Orwell "novlangue" est masculin. C'est le sempiternel débat d'attribuer un genre masculin ou féminin à un nom qui n'en a pas dans la langue source... Langue étant féminin en français, le féminin est logique est plus joli.

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    1. "et plus joli"
      Toutes mes confuses.

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    2. Nov n'étant pas genre... je teste sur le féminin.
      Cela dit utiliser le masculin cest très... novlangue, du coup...

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  17. A lire car il me semble que ça n avait pas été fait jusque la,mais partagé sur ce blog si, l interview de M. Chamalidis sur l impact des tribunes vides sur les sportifs.
    Le sport comme source d émotions, enlever les émus et il y a un autre sens qui doit apparaitre. Au risque sinon de ne pas réussir à s adapter.
    Finalement, presque comme une fin de carrière en soit...
    Le pourquoi ou la quête de sens.
    Pourquoi continuer à vivre pour certains...

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    1. Exactement la réflexion qui m'a traversé dimanche.
      Ou le sport de haut niveau comme produit télégénique a l'intention des masses confinées...

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    2. Le spectateur est un produit.
      Comment ne pas tarir la source d approvisionnement
      Comment mieux le conditionner pour le vendre au plus offrant

      1984 effectivement

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    3. C'était ce que je voulais dire il y a quelques temps: le sport de haut-niveau a développé un modèle économique qui n'a même plus besoin de spectateurs au stade (une bande-son suffira pour la retransmission télé).

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  18. D'accord avec Christian, nous avons vu le même match!
    Mais le suivi aveugle des consignes peut ( doit?)faire place a un peu d'initiative quand la situation le permet, sinon on peut jouer jusqu'à la nuit pour pas perdre, pas gagner non plus.
    La négation de ce fameux flair de chez nous qu'on a!
    Une tactique pour ne pas en prendre cinquante, ok, mais a l'heure de jeu la situation avait changé, non?
    Quel risque prenait on à relancer deux ou trois ballons qui se présentaient pas mal, et il y en eut!
    Allez Cheveuse

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    1. Vous êtes impatients. Il y a une osmose à créer ^^. Le connaisseur français est trop exigeant :-)
      Les résultats du jour sont bien plus prometteurs que ce que nous pouvions espérer.
      Un nouveau-né ca s eduque avant de s affranchir du parentage.

      Comment leur en vouloir d avoir besoin de se rassurer sur les stratégies communes?
      Apres tout le talent va t il disparaître demain ?
      Ou quand ils maîtriseront le système sur le bout des doigts, peut-être oseront ils s en affranchir?
      Si dans 1 an On en est toujours au même point on pourra, on pourra s indigner.
      Mais aujourd'hui... c est anticipé.
      Ce n est que mon point de vue

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    2. Il me semble que le changement de tactique devait plutôt venir des anglais.
      Menés au score, favoris logiques, jouant chez eux, derniers finalistes de la CDM, bousculés physiquement, contrés sur le jeu et l'occupation au pied, je m'attendais vraiment à une réaction de leur part en seconde mi-temps; or non, ils n'ont pas varié d'un iota, restant dans leur schéma premier.
      Le "connaisseur français" (ou plutôt anglais), en tous cas exigeant, devant la tournure du match et la pauvreté de la réaction anglaise, doit penser que même avec une victoire étriquée, il attendait autre chose de l'équipe qui quelques mois auparavant a porté un coup d'arrêt retentissant à la domination néo-zélandaise sur le rugby mondial de quasiment 10 ans. Tout ça à cause d'une équipe de tous jeunes 3ème choix du rugby français ? Rien que ce constat me comble à l'idée de ce que ce même rugby français peut arriver à faire avec tous ses talents, joueurs et encadrement compris (encadrement de l'EDF, encadrements des clubs).

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    3. Ca me rappelle quelques contre contre-performances anglaises : d abord on concasse, ensuite on finit.
      En février ils avaient mieux réagi.
      La c est vrai que c etait très pauvre.
      Donc soit ils savent pas réagir dans ces circonstances et la c est grave.
      Ou alors il nous font une Jonesisse aigüe.

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    4. Pipiou tu exagères en parlant de 3éme choix, Dulin, Villières, voire Raka, Jalibert, Couilloud, Woki, Jelonch, Bourgarit d'autant qu'ils peuvent , plus ou moins au compte gouttes être dans le team du 1er niveau

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    5. Bah, Georges, c'est fait un peu exprès, pour marquer la grosse différence avec le niveau -théorique- des anglais.
      Entre l'obligation de laisser "l'équipe-type" à la maison, et les blessés, pas mal de ces joueurs n'auraient peut-être pas été choisis comme remplaçants en temps normal.
      Ce qui n'est pas du tout un jugement de valeur: ils l'ont prouvé sur le terrain, et du coup ont bien rebattu les cartes. Du coup on parle beaucoup, par exemple, de Dulin titulaire pour le prochain Tournoi, qui va arriver vite (s'il a lieu...). Mais Jalibert, Jelonch ou Bourgarit ont montré qu'ils sont au meilleur niveau et que la hiérarchie n'est donc pas figée.

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  19. oui Jan Lou, d'accord avec toi comme avec Pipiou, ...et c'est bien là mon étonnement et ma frustration de téléspectateur.
    N'en déplaise à ceux qui demandent de la patience et qu'il ne faut pas être trop exigeant, ce n'est pas s'indigner que d'attendre de la part de professionnels des productions plus spectaculaires, surtout face à la concurrence d'autres disciplines sportives, mais surtout si on veut attirer une jeunesse qui a besoin de s'enthousiasmer et de rêver!
    Pour la majorité d'entre nous sur ce blog, c'est autre chose qu'on attend du rugby. On appartient à une génération qui n'a pas grandi dans le culte de la victoire à tout prix, mais a, de préférence été éduquée dans la culture du beau et d'un certain esthétisme.
    "le suivi aveugle des consignes" ...dixit Jan Lou, c'est un des problèmes du professionnalisme, (en club comme en EDF) car le joueur qui sort du plan de jeu doit impérativement réussir car il risque, en cas d'échec, de sortir de l'équipe pour le prochain match, avec toutes les répercutions que cela peut avoir éventuellement (statut, image, surtout financières/ contrat). Il se rassure en répétant les consignes à la lettre pour ne pas déplaire au coach , d'où ces répétitions d'un jeu souvent stéréotypé, trop peu adaptatif aux situations qui pourraient être exploitées différemment, comme l'a fait Jalibert sur l'essai de Dulin, à partir d'une conquête sur touche "foireuse" transformée en coup gagnant par son initiative hors cadre .

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  20. L'osmose Oliv, elle semble prendre avec l'équipe type.
    On en demandait pas tant a ces espoirs, qui ont donné satisfaction au delà de nos espérances.
    Juste en revoyant ce match,j'ai l'impression qu'ils n'avaient aucun, mais vraiment aucun risque a s' émanciper un peu.
    Quant aux Anglais Pipiou, ils font ce qu'ils souhaitent, hein, mais ils ont gagné quand-même.
    Allez Chevreuse

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    1. Alors on va donc dire que dans le restrictif ou pragmatisme, tu l'appelles comme tu veux, ils sont plus forts où gèrent mieux que nous.

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    2. Hébin la presse anglaise aussi est pragmatique et fait ce qu'elle veut: malgré la victoire, lundi elle a donc étrillé son équipe nationale, son jeu et son manager (qui l'a mal pris).

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  21. Mais c'est effectivement pas tout à fait l'essence du sport et de la compétition.

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  22. Je reviens vers vous et vois que la réflexion est lancée. Et bien lancée.
    Puisque tout est dit ou presque, juste remarquer que, globalement, le jeu d'attaque "à la Française" a quand même toujours été minoritaire.
    Dans les grandes années, Lourdes, Mont-de-Marsan, Tyrosse, Agen, Brive, le Racing, Toulouse...c'est à peu près tout sur les 56, 64 et jusqu'aux 80 clubs des années 60 à 90. En effet, le jeu "fermé" -de forts avants, un bon buteur-est beaucoup plus rassurant et facile à contrôler. Une bonne défense, pas trop de risques, des zones bien définies comme Galthié les a ressorties. Quelques entraînements et basta....Ça peut tenir.
    Alors que la mécanique de précision d'un jeu à la Lourdaise, par exemple, demande un travail de bénédictin pas toujours apprécié. Pourquoi? Tout simplement à cause des espaces entre les joueurs et de la vitesse demandée à l'ensemble du système. Plus on s'éloigne, plus on va vite et plus les risques pris augmentent et que le travail demandé pour arriver à un bon fonctionnement est long et difficile. Beaucoup de passion, donc. Et des joueurs idoines aussi. Philosophie peut-être pas réellement en adéquation avec des objectifs de victoire assurée?
    En fait, la simple loi de la courbe de Gauss -dite normale- est toujours d'actualité. Les extrêmes sont rares (10% d'un côté, 10% de l'autre) et la majorité des 80% restant se regroupe autour de l'axe central de la cloche qui attire comme un aimant.
    Pour prendre des exemples concrets, se rappeler, par exemple, les débuts de l'équipe de Marc Lièvremont en 2007 au jeu un peu tout fou et qui s'est vu contraint, par la suite, de se replier vers un jeu plus restrictif. Pourquoi, encore une fois? Manque de temps pour travailler, je suppose. Et puis, pour parler de l'Angleterre, je me souviens du jeu enthousiasmant des anglais de Stuart Lancaster entre 2012 et 2015. La défaite précoce à la coupe du monde 2015 a véritablement été une catastrophe pour le jeu. Il avait développé un superbe système avec la plupart des joueurs encore en place aujourd'hui. Mais çà c'est mis à gripper un peu avant et l'élimination a clos le débat. Eddy Jones n'a fait que reprendre les joueurs et le boulot de Lancaster en se recentrant peu à peu et de plus en plus vers l'axe central de la cloche de la courbe: la norme. Et en détruisant lentement l'héritage de Lancaster.
    Au final, bien sûr que des équipes ne jouant que l'attaque comme les Fidjiens d'origine, ou -a contrario- ne pratiquant qu'un jeu d'avant avec buteur comme les Roumains d'Alexandru Penciu, ou les Argentins d'Hugo Porta, ne pouvaient pas, dans les années 60, réussir, malgré leurs grandes qualités battre régulièrement les meilleurs.
    Alors, oui, Lourdes avait de grands avants et Béziers de remarquables lignes arrière. Alors, quoi? Ce qui fait la différence se situe très certainement du côté des hommes que l'on possède, de la stratégie que l'on décide d'appliquer et du travail que l'on consent à réaliser.

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    1. ... parfaitement André, des hommes, de la stratégie, du travail, .... et de l'intelligence de jeu qui va avec !!!!, bien résumé !...

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  23. Sinon, vis-à-vis de l'arbitrage ovale Britt discutable, quid de ce corps arbitral roumain foot européen pas très en rondeurs avec le langage, voire en dérapage sous-jacent vis-à-vis de joueurs de couleurs. Au final assez limite, et finalement, à l'Est rien de bien nouveau... Mais employer les mots justes pour ne pas s'exposer à l'interprétation de la langue... et éviter les maux, of course.

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  24. Perso plutôt que le foot qui m'indiffère be suis le Vendee G. Et j'attends avec une impatience non feinge depuis son deuxième départ le moment où Beyou va quitter la dernière place. Je mets une petite puce sur le fait qu'il a remonter la moigie de la flotte dans l'Indien et manger une partie des restants lors de la remontée atlantique

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    1. Et la performance pour l'instant étincelante du jeune Bestaven, mentalement coaché par mon ami Éric.

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    2. Troisième. Je sens qu'il n'a pas dit son dernier mot. Meme s'il en bave un peu beaucoup

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    4. Desole pour les doigts gourds. Suis sur mon portable

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  25. Perso, si j'avoue que ces engins des mers sont de belles bêtes, majestueuses à l'arrêt dans les ports sur leur quille mais aussi en mer face à la houle, j'ai du mal à m'y intéresser. Là aussi, on est dans le tjrs plus pour diminuer le temps récord de rallyement bien qu'il faille tjrs repousser plus loin ces limiles face aux conditions de courses que représentent cette navigation, à cette immensité d'eau, aux conditions météo, ainsi que tous ces obstacles depuis un certain nombre d'années dûs entre autre aux pollutions engendrées par l'homme.
    Reste bien sûr la solitude face à la mer, cette approche assez pour pas dire quasi monacale de ce genre de navigation et loin d'être de tout repos. Un affûtage pro pour fendre les vagues et les vents de ce globe.

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  26. les sequelles du rugby foot americain n en finissent pas de detruire ces valeureux gladiateurs de l inutile

    l ancien talonneur des Anglais n ayant plus souvenances de son titre de champions du monde
    la facture arrive les corps casses de ces fantassins de la percussion en montrent le montant
    comme quoi le beau jeu a fait place a une guerre de tranchees apres la boucherie de verdun l hecatombe de l ovale bientot une stelle pour tous ces engages tombes sur le pre vert
    pas beau l avenir
    a quand des etats generaux pour abolir ces masters percuteurs
    ce rugby barbare est au sport ce que le rap est a la chanson a texte (l authentique)

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    1. Des mecs passés à la rappe à fromage...🤔

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    2. Question que je me suis posé dimanche
      Farrell il était vraiment en dehors du match ou il a pris un pet au casque et il a reconnecté que pour le dernier tir.
      J ai de gros doutes quand a son intégrité physique sur une bonne partie du match

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    3. Il y a eu le gros placage de Danty à la 44e. Après, me rappelle plus s'il en avait manqué avant...

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  27. J'ai voulu "conclure" ce matin en répondant à Christian mais je m'aperçois que cette réponse s'est évaporée. Rien de sensationnel par ailleurs.
    Je voulais juste signaler que Galthié et son équipe, en particulier Raphaël Ibanez, me semble avoir parfaitement appliqué cette loi:
    - Des hommes: en les choisissant et en allant les voir un par un.
    - Une stratégie: en leur exposant leur système de jeu et en leur demandant leur accord.
    - Travail: En s'y mettant tous -encadrement et joueurs- immédiatement.
    Je voulais juste dire par là qu'il est bien évident que Fabien Galthié ne m'a pas attendu pour mettre en place son cadre de travail et que je sais bien qu'il connait le rugby a un niveau qui m'est totalement inconnu. Je n'ai aucune leçon a lui donner, bien évidemment.

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    1. Mais tu as bien raison de le préciser !
      Galtier et et son staff ont fait du bon boulot, Ibanez une com qualibrée, chapeau .
      Allez Chevreuse

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    2. ...mais je t'avais bien compris André et je partage totalement tes commentaires.
      Je pense qu'il font un gros travail sur la recherche des meilleurs talents (il y en a)et leur complémentarité (en prévision de 2023),et effectivement, leur vécu (leur carrière) est un atout, même si d'autres entraîneurs ont prouvé que ce n'était pas indispensable.
      C'est un plus dans la connaissance de ce qu'est réellement, et dans toutes les dimensions, un joueur de haut-niveau.

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  28. Samedi Beyou ne sera plus dernier. Ce quil fait cest ouf. Il y a trois groupes de 8, 6 et 11 bateaux. Beyou peut manger le groupe des derniers d'ici la sortie de Bonne Esperance, revenir sur le ventre mou dans l'Indien et fi or dans le top 10 voire mieux danw la remontée Atlantique. Ce qui serait le record de de vitesse. Et de pugnacité

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    1. Sachant qu'il a 10 jours de retard dans la gueule après son retour aux Sables

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    2. A l'heure où j'écris il file à 19 nœuds. Aucun bateau ne va plus vite que lui...

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    3. Il totalise 400 miles marins par 24 h quand le reste se la flotte oscille entre 200 et 360.

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    4. je suis aussi le Vendée globe plusieurs fois par jour . A 5h ce matin la moyenne /24h etait de effectivement de 390 miles marins. Beyrou a eu le courage de repartir mais il lui sera difficile de revenir sur le premier groupe.
      Landais

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  29. Il sera top 10 au Horn. Il se cogné 400 km par jours. Il a dix jours de retard et devrait pointer 1er avec 200 voire 300 km d'avance. Mais son avarie lui fait faire la course par l'arrière. Mais cest aussi grisant à vivre qu'à suivre

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  30. Il n'est plus dans la même course et devrait faire l'élastique quand les premiers vont sortir du dur.
    C'est dommage que Thomson aussi ne soit plus la, c'était parti pour une course magnifique.
    Et notre papy toujours a l'affût avec son vieux rafiot, tout en décontraction.
    Allez, We Cam

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  31. Je trouve que depuis quelques années, ça tourne de plus en plus au Ça passe ou ça casse.
    Les bateaux sont devenus de vraies formule 1 des mers avec beaucoup de technologie embarquée, au détriment de la fiabilité.
    Encore aujourd'hui, Coville abandonne sa tentative de record du tour du monde alors-même qu'ils étaient largement en avance sur les temps du record il y a peu, pour une avarie sur un safran qui, sans mettre en péril la navigation, restreint nettement les performances du bateau.

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    1. La course a la performance,la technologie, l'innovation , tout ce qui défrisait ces beaux messieurs de Cowes ou Newport,ne date pas d'hier.
      Depuis Tabarly c'est comme ça, le destin de Colas, bien d'autres, est la pour en attester.
      Allez Chevreuse



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    2. Certes, mais il y a des effets pervers; regarde, encore un abandon aujourd'hui, sur défaillance complète de l'informatique embarquée. Sans elle, dit le skipper, pas de prévision météo, pas de possibilité de tracer la meilleure route, voire d'éviter de gros coups de vent ("nos bateaux à foil sont diaboliques dans du vent fort"). Le bateau est intact, mais pour une simple question de sécurité, ce serait dangereux de continuer "à l'ancienne".
      Et puisque tu cites Tabarly, j'ai toujours en tête les images de son entrée dans le port de Newport en 64 alors qu'on était sans nouvelles de lui (plus de radio).
      (mais même alors, c'était technologique: son Pen Duick construit pour la course est volontairement beaucoup plus léger que les bateaux d'alors, et il y avait déjà un pilote automatique; même qu'il est tombé en panne rapidement...)

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    3. Au risque de me faire reprendre par Ritchie, Pipiou quand tu parles de défaut de l'électronique et donc d'abandon, ça laisse supposer que plus aucun de ces pilotes d'engins des mers actuels n'est capable de naviguer à la Tabarly, Colas et consorts de l'époque, le principe étant de savoir naviguer, sur ses longues distances, assistance avionique surveillance, et maîtriser la technologie de ces bateaux plus que "celle" des éléments naturels et la météo. Aaah, c'était mieux avant du temps des vrais loups de mer... 😉☺️
      Un peu différent de la F1 où là aussi la technologie mécanique et électronique permettant d'aller tjrs plus vite demande tjrs plus de performances et de sécurité de la part des pilotes à un autre niveau technique que les brillants anciens, comparativement, et sans rien enlever à leurs exploits. Mais là aussi je risque de me faire reprendre...😉

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    4. Et je te reprends, Sergio...
      Les marins d'aujourd'hui sont autant de grands marins qu'autrefois.
      Simplement, les contraintes actuelles de la course au large font que naviguer "à l'ancienne" (ce qu'ils savent parfaitement faire) rend les choses plus dangereuses; ce qu'expliquait bien Fabrice Amedeo qui a abandonné hier. Et il y a aussi une contrainte économique: la voile pratiquée ainsi, ça vaut cher; en abandonnant et en revenant à terre sans encombres, les skippers ramènent aussi le bateau...
      Mais sur le côté marin, les voileux engagés sur le Vendée Globe sont des cadors, et ont eu par le passé l'occasion de le prouver, outre d'avoir bourlingué sur toutes les mers du monde, dans des courses où la voile prend le pas sur la technologie, type Figaro ou autre (les spécialistes complèteront, moi c'est plutôt la montagne).

      Mais bon, oui, Tabarly, c'était quelque chose; je regardais il y a peu des images filmées dans les années 70 vers les Marquises par un journaliste embarqué, physiquement, ce Tabarly, c'était une force, tranquille et impressionnante, de la nature. L'idée qu'il est décédé en tombant simplement à l'eau dans une mer bien formée est très symbolique.

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    5. Daccord avec toi. Ces marins ne sont pas d'eau douce

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  32. Belle victoire avec bonus offensif du Stade à l'Ulster

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    1. Je ne suis cette 1er journee europenne que de loin étant off toute cette semaine

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    2. Je ne suis même pas certain de voir un seul match

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  33. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    1. Victoire de l'UBB à Northampton. Visiblement pas un match palpitant.

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  34. La voile, que je suis (suivre) très peu, avec ces courses au long cours, avec ce creuset de nouvelles technologies, pour faire avancer les techniques, c'est bien plus passionnant pour le commun des mortels qu'avant quand tu ne voyais les navigateurs qu'au départ et à l'arrivée, et encore avec des arrivées hors des horaires attendus. Et puis toute cette com ça aide pour les financements.
    Et qui sait, on peut l'esperer que tous ces progrès de la voile permettront de l'utiliser pour d'autres transports, au lieu d'utiliser les moteurs à fuel lourd très pollueurs

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  35. Le Monde suit ce Vendée Globe en chroniques.
    Celle d'aujourd'hui (https://www.lemonde.fr/sport/article/2020/12/12/vendee-globe-naviguer-avec-aristote-seneque-et-nietzsche-dans-le-grand-sud_6063128_3242.html) devrait certainement parler à Ritchie...

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    1. C'est un article web payant. Difficile d'aller au bout mais j'imagine.
      Une course maritime en solitaire autour du monde généré fircement des réflexions dune grande profondeur pour peu que le marin soit disposé

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    2. Au milieu des éléments déchaînés

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    3. Pour moi le parangon du genre cest Moitessier. Il a mis ses actes en accord avec ses pensees.

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  36. Bizarre , personne ne parle de la prise de pouvoir sur la FFR de serge simon, les rapetouts sont bien là ....que c'est triste de n'avoir aucune confiance en ces gens là , alors qu'il y a des cotés positifs chez B L mais chez simon on les cherche , il a du les laisser à Bordeaux

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    1. Tiens à ce sujet un petit bout de théâtre - il va pas bien le théâtre, alors si ça peut aider ...- du Brecht, "La résistible ascension d'Arturo Ui " ....

      " Ui: Il vous manque la foi, et lorsque la foi manque, c'est fichu. Si j'ai fait ce que j'ai fait, pourquoi à votre avis? C'est que je possédais la foi, que fanatiquement je croyais à la cause, et c'est avec la foi, la foi seule et rien d'autre, que j'ai marché sur cette ville, et que je l'ai mise sur les genoux. Avec la foi, j'allai voir Hindsborough; j'entrai dedans l'Hôtel de Ville avec la foi. Sans rien d'autre dans mes poings nus que mon inébranlable foi.

      Roma: Et puis, faut dire, ton Colt. "

      Les Rapetout, irrésistibles ? Vraiment ? ... Bonne soirée !

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    2. Ah ah ah... excellent Sylvie. Irrésistible oui

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    3. Les irrésistibles, groupe pop américain fin des années 60."My year is à Day"...
      Sinon, Simon, les rapetous, une autre race d'irrésistibles... 🤔

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    4. Ce n'est pas une prise de pouvoir: les clubs ont voté favorablement à la nomination de Serge Simon dans une écrasante proportion. Cest juste se la démocratie

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    5. est ce la démocratie Athénienne ou la démocratie actuelle ou les gens votent souvent sans idée préconçu pour juste se débarrasser d'une corvée ? et c'est là que tu me réponds " ils ne sont pas obligés de voter" et oui ...

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    6. Ecrasante domination ça fait un peu plébiscite je trouve genre celui d'Adolf en 1934 ... non, non pas de point Godwin ... just saying ...

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    7. Juste pour info Gariguette, Adolf n'a jamais remporté un élection en Allemagne. Que l'on apprécie pas Serge Simon cest une chose que je peux comprendre mais pas au point de...

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    8. J'ai parlé de plébiscite : le 19 août 1934, avec 38,4 millions de voix pour un collège électoral de 45,6 millions d’électeurs, le plébiscite recueille 84,2 % des suffrages des électeurs inscrits et près de 90 % des suffrages exprimés : le succès est donc considérable."
      Bien sûr que je ne compare pas les deux ! Mais je me méfie toujours des dominations écrasantes ... j'aime mieux quand les résultats sont serrés ça prouve qu'il y a un vrai débat . Et tu sais que je trouve que Simon est un excellent auteur . Dommage pour la littérature maintenant pour le rugby ... à voir !

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  37. Sergio, je ne t'ai pas vu sur le "calendrier" de Romans.....

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    1. ??? Dans l'équipe ? 🤔
      Sinon envoie moi ton mail, j'ai une photo avec la mascotte...

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    2. ce matin dans Rencontre à XV sur la 2

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    3. Sois plus précis Georges stp, un calendrier comment ?

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    4. calendrier du genre "Stade Français" avec des presque nus, et le photographe intègre ou associe ces bonshommes dans le cadre des sites artistiques de la ville, avec par exemple une prise en touche sur fond du clocher perché de l'église

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  38. Pour Lyon Gloucester, je vous la fait comme le speaker du jour dans un stade vide : "Et aujourd'hui un triplé de Xavier, Xavier, Xavier Miiiignot"

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  39. Tenez la "spéciale Teddy Thomas"... 4 vs 1 et cet imbécile trouve le moyen de faire un en-avant. Est-il simplement bête ou irrespectueux du jeu et de ses partenaires ? Je m'interroge

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  40. A sa décharge, il me semble que ses trois coéquipiers ne se placent pas bien eux-mêmes. Ils restent un peu en "cuchon" -et trop à hauteur- au lieu de s'écarter sur sa gauche. Ce qui facilite le travail du défenseur.

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    1. André, faudrait pas quand même trop déconner. Je veux bien que tu lui trouves des excuses, tu en as le droit (mais si pour un ailier aussi gauche c'est n'est pas facile). Mais là, franchement, c'est pousser. Il suffit qu'il garde sa ligne et passe comme l'a fait Vakatawa pour l'essai de Beale un peu plus tôt; Franchement, n'importe quel joueur, même en talons aiguilles, y parviendrait sans mal.

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    2. C'est pas à eux de s'écarter: c'est à lui de redresser sa course un peu extérieur pour attirer et fixer le dernier défenseur. Au lieu de ça, il vient sur lui et commence à le crocheter... à gauche, côté copains.
      C'est même pas à l'école de rugby que t'apprends ça, ça se sent tout seul naturellement.
      En plus, au lieu d'un 5ème essai qui aurait plié le match, c'est le contraire qui se produit, et le Racing termine la partie en serrant les fesses.

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    3. C'est son problème et ça se voit, son 1er réflexe c'est les appuis et crochets, certainement ququechose qu'il a trouvé naturellement. Mais du coup pas d'intelligence de jeu. Comme si on l'avait tjrs laissé faire parce que ça marchait, jeune. Mais plus tu montes plus plus c'est difficile et faut jouer avec les autres et ça on lui aurait pas appris ? J'espère que oui, sinon ya rien à y faire et pour le coup c'est juste 1 vrai rantaplan. C'est comme en débordement porter le ballon côté intérieur d'où arrive le défenseur au lieu d'extèrieur, pour pouvoir raffûter intèrieur. Même ça, c'est du naturel normalement...
      Perso, j'ai tjrs porté le ballon côté opposé au dëfenseur.

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    4. perso, pas vu le match, mais j'ai toujours dit (et pensé)qu'il ne "savait pas jouer",(ce n'est pas "méchant") dans le sens de comprendre la situation (prise d'infos)et prendre la bonne décision (action et geste juste), qui sont les 2 premières étapes de l'apprentissage moteur!
      Sa mémoire motrice a des manques qui expliquent parfois ses erreurs et ses lacunes alors que tout parait facile à faire.
      C'est un athlète avec de grosses qualités naturelles de vitesse et d'appuis, mais pas un rugbyman! Il peut réaliser un exploit ponctuellement mais sans savoir pourquoi ni comment il le fait ! Dommage car à son âge, il aura du mal "à apprendre"!

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  41. Bon je vais attendre lundi pour vous pondre une chronique. En direct du Palais Brongniart.

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    1. Tirage au sort CDM sur W9, Infosport +, Franceinfo, Bein sports et TMC, ainsi que sur les réseaux sociaux Facebook à partir de 12h30 ...

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  42. bof, vaut mieux tomber en poule avec la New Z, ce qui permettrait de ne les rencontrer qu'en finale.....Et puis c'est tout con ce tirage , 3 saisons avant et un classement pris 4 saisons avant. Ils touchent combien les pontes de World rugby pour nous sortir ça?

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    1. C'est le corona qui a tout modifié. Au lieu du bilan après les tests de novembre, comme certaines nations n'ont pas joué, ils prennent le classement mondial du début d'année. Pas con. Frustrant, mais équitable.

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    2. Effectivement, il faut avoir les All Blacks en poule. Pour ne les reprendre qu'en finale. Exactement.

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  43. Bon, c'est sympa le palais Brongniart. Personne dans les rues autour sinon une poignée de CRS. Tout bien nettoyé, le pavé est luisant, pas un papier gras. Histoire de donner une bonne image. Endroit magnifique mais vous en aurez autant que nous à la télé puisque l'accès à la salle principale (corona oblige) nous est interdit. Tout via écran. Si ce n'est les interviews d'après tirage.
    L'organisateur a mis les petits plats dans les petits... 50 journalistes et 15 tables pour bosser. Oups. Fallait pas arriver en retard...

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    1. Poule fastoche pour les Français et les Rosbifs à la peine, elle est pas belle la vie ?

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