dimanche 28 juillet 2024

Un zébre en or

"Ce terrain tranquille, où percent des coqs gracieux entre les poteaux, palpite. Entre les lignes Saint-Denis, le héros, y compose de feux l'attaque, l'attaque toujours recommencée ! Ô récompense après une pensée qu’un long regard sur le calme des dieux ! Quel pur travail de fins éclairs libère maint diamant d’imperceptibles choses, et quel triomphe semble se concevoir ! Quand sur la pelouse sept soleils se lient, ouvrages purs d’une éternelle cause, le jeu scintille et le songe est savoir. Stable trésor, temple simple au rugby, masse d'élan et visible soutien, style aérien, œil ovale qui garde en toi tant de finesse sous un voile de flamme olympique, Ô ma victoire !… Édifice dans l’âme mais comble d’or aux mille passes, toi ! Temple du Sept qu’un seul désir résume, à ce point pur je monte et m’accoutume, tout entouré de mon regard comblé, et comme aux dieux mon offrande suprême, la scintillation sereine sème sur le podium un plaisir souverain. 
Oui ! Grand succès de délires doué, seconde peau de maillot et clameur enchantée de mille et mille idoles de ce rugby particulier, forme d'absolu, ivre de ta chair bleue qui te pare d'une étincelante soirée dans un tumulte au firmament pareil. Se lève le public !… Il faut savourer ce qui nous fait vibrer ! L’air immense ouvre et referme cette chronique, la vague en étincelles ose jaillir des rucks en forme de rocs ! Envolez-vous, pages tout éblouies ! Rompez, attaques ! Embellissez d’applaudissements réjouis ce stade d'été où l'emportèrent des coqs !"
Ecrivain de l'après et philosophe de l'invisibilité de la vraie pensée, Paul Valéry - qui prend ci-dessus son air marin - aurait sans aucun doute aimé le rugby à Sète, celui du tournoi du PUC dans les années 70, puis celui des premiers Frenchies du capitaine Jean-Pierre Elissalde victorieux à Melrose en 1983 pour le centenaire de cette compétition, et enfin celui des Tricolores de Paulin Riva enterrant ce samedi 27 juillet les espoirs fidjiens au terme d'un très long chemin qui fut surtout une pente abrupte à gravir pour qui n'avait pas l'engagement désintéressé chevillé au corps et au cœur. Car si cette médaille d'or décroché durant les trente-troisièmes Jeux Olympiques récompense d'abord et surtout une équipe, un esprit et un staff, c'est bien parce que le 7 a été, de longues années durant, le parent très pauvre du rugby français. Avant le succès tricolore à Los Angeles, il faut remonter à 2005 au stade Jean-Bouin pour trouver trace d'une victoire de France 7 sur le circuit international. Le capitaine se nommait Patrick Bosque. Qui s'en souvient ?
Cette année-là, Thierry Janeczek était parvenu in extremis à composer une sélection tricolore en agrégeant des joueurs non-professionnels laissés à sa disposition par des clubs qui n'en avaient pas grand chose à faire. Nommé officiellement entraîneur national en 1999 à la suite de Jean-Michel Aguirre par Bernard Lapasset, alors président de la FFR qu'il sut convertir au sept, l'ancien troisième-ligne aile international tarbais a donc tenu à bout de bras cette discipline que tout le monde, en France, décriait.
"Le Zébre" - son surnom, relatif à ses courses nerveuses et au maillot blanc rayé de noir qu'il portait le jour de son premier entraînement à Jules-Soulé - avait découvert ce drôle de jeu en 1986, invité à Hong Kong au sein des Barbarians français qui faisaient office d'équipe nationale, en alternance avec Les Froggies. C'est dire le peu d'intérêt que portait alors sous Ferrasse la FFR à ce demi-rugby. Professeur d'éducation physique et athlète complet, Thierry Janeczek ne mit pas longtemps à comprendre ce que la pratique du 7 pouvait apporter aux quinzistes, au moment où les Australiens lançaient via ce sport à part entière David Campese, puis les Néo-Zélandais Jonah Lomu, 
Après une fidèle carrière de joueur au Stadoceste Tarbais entre 1980 et 1993, Thierry Janeczek prêcha longtemps dans le désert fédéral et ne parvint pas à associer à sa cause les clubs français, devenus professionnels, peu enclins à laisser partir leurs meilleurs joueurs pour deux jours de voyage, deux jours d'entraînement et trois jours de compétition à l'autre bout du monde. S'il tenta de mettre en place un Championnat spécifique à 7, ce joyeux coach jamais avare d'un trait d'humour ne parvint pas à convaincre le rugby français du bien-fondé de cette pratique tandis que toutes les nations anglo-saxonnes prenaient une avance considérable, sans parvenir toutefois à surclasser les Fidji.
Il y a quatorze ans, maintenant, que Thierry Janeczek a fait un pas de côté, sans toutefois s'éloigner vraiment du monde septiste. Quand les joueurs de l'équipe de France ont mis autour de leur cou la médaille d'or tant espérée, tant rêvée, tant fantasmée, j'ai pensé à ce pionnier, ce prêcheur d'ovale. C'est lui, d'ailleurs, qui sélectionna Jérôme Daret pour la première fois à 7, avant que le Dacquois ne devienne en 2017 à son tour, nommé par Florian Grill et Jean-Marc Lhermet, entraîneur tricolore. Et que la LNR décide de bâtir un tournoi pro en 2020.
Thierry Janeczek a tout connu du 7 français ostracisé, décrié, rejeté. Membre de la première équipe de France du genre en 1992, il disputa la première Coupe du monde un an plus tard, en Ecosse, remportée par l'Angleterre. Il n'était plus entraîneur national lorsqu'il vit, en 2016, la première équipe de France à 7 devenir entièrement professionnelle. A Auch, il a porté la flamme olympique. Personne d'autre que lui, pas même une superstar gersoise, ne pouvait mieux personnifier ce rugby spécifique. 
A l'heure du sacre olympique, nul doute que de très nombreux septistes tricolores ont eu une pensée pour ce drôle de zèbre qui fut leur frère de jeu et leur mentor, et leur apporta dans l'ombre où ils se trouvaient un peu de cette flamme, de cette lumière, de cet or, qui aujourd'hui éclaire Andy Timo, Rayan Rebbadj, Stephen Parez Edo Martin, Jefferson-Lee Joseph, Antoine Zeghdar, Aaron Grandidier Nkanag, Varian Pasquet, Jordan Sepho, Paulin Riva, Théo Forner, Nelson Epée, Jean-Pascal Barraque et, bien entendu, Antoine Dupont.

62 commentaires:

  1. Beau rappel, très émouvant. A peine moins que ces matches à 7, si vite disputés, gagnés ou perdus sur des détails presque toujours irréversibles. Merci à Lapasset (dont s'est souvenu l'épatant Estanguet), à Janeczek et Daret.
    Et bravo à l'équipe si soudée qui a émergé grace à eux. Ça vaut presque une coupe du monde à XV.

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  2. Ce sport qu'est le rugby à VII va, à coup sûr, susciter énormément d'intérêt au sein du grand public. Il y aura dorénavant un avant et un après ce formidable titre de Champion Olympique du VII de France 🇫🇷 .

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    1. 7, pas VII. Le 7, c'est avec les règles du quinze. Le VII, c'est avec les règles du treize.

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    3. Anyway, bienvenue à toi, Martin (Géraud)...

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    4. C'est (aussi) le but, Martin.
      Que le 7 fleurisse partout, qu'il gagne de nouveaux territoires, que les mamans y conduisent leur marmaille sans appréhension.
      Allez, tout l'Ovale y gagnera.

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  4. Tout d'abord hommage au Zèbre, excellent 3e ligne de son époque, barré ou pas par d'autres, en tout cas que 3 petites sélections et 1 en Barbarians. Aujourd'hui aurait-il eu un profil international plus intéressant...
    Même s'il n'a pas réussi à assoir le 7 à une belle place, il a rayé quand même le parquet pour laisser des traces que d'autres ont réussi à développer, avec l'appui de XVsistes et Dupont en particulier. Même si sept d'or décroché, il reste quand
    même l'après. A développer et étoffer cette discipline au travers son championnat, à laquelle le XV fait encore beaucoup d'ombre. On aime ou pas. Certes il n'y a pas la même dramaturgie physique (je parle pas spécifiquement de blessures), mais de la tactique quand-même, un temps de jeu plus court mais où il faut tout donner et jouer juste autant que faire se peut si on ne veut pas être puni.
    Une discipline qui s'apprend comme une autre où la manière de marquer puise sa différence dans l'évitement.
    Une alternative ovale qui peut séduire les jeunes, moins sur l'engagement physique et beaucoup plus sur le jeu. Bref 2 écoles.
    Et une belle médaille pour un sport encore peu médiatique

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    1. La LNR tente d'apporter un peu d'éclat avec le tournoi des 7 du Top 14 et autres invités (Barbarians, Monaco...), c'est déjà un pas en avant.
      Reste à créer, effectivement, un authentique championnat. Hommes et femmes. Car il y a de beaux profils de joueurs et joueurs à sept en France. Et un profond vivier.

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  5. Si j’étais Marguerite, je dirais que « Je pense à la belle inscription que Ritchie avait fait placer sur le seuil de sa chronique établie par ses soins en plein Blog : Hôpital de l'âme.»
    Parce qu’on a beau avoir apprécié la façon dont nos magnificent seven ont, (« You lot! What? Don't stop! Give it all you got! You lot! What? Don't stop! Yeah! ») tels l’inéluctable réchauffement climatique, englouti l’îlot fidjien que l’on jugeait insubmersible et entamé une danse de gentils diables capable, un instant, de nous faire oublier les affres d’un grand frère que du coup l’on espère prodigue, on saluera surtout cet hommage paliatif à un drôle de zèbre, cette « Mémoire de Richie » au travers de laquelle, Marguerite, encore elle, nous démontre combien c’est « avoir tort que d’avoir raison trop tôt .»

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  6. Disparition, il y a trois jours et dans le plus grand silence médiatique, de l'écrivain Charles Juliet. Auteur discret mais ô combien important. Ne serait-ce que pour "L'année de l'éveil" et "Lambeaux" que tout amoureux des Lettres se doit d'avoir dans sa bibliothéque. Sans parler de "Au pays du long nuage blanc" pour les amateurs de rugby. Ami de Pierre Soulages, ce qui dit long sur qui il était, car le génie de Rodez n'était pas vraiment du genre liant. A ce sujet lire "Pierre,", de Christian Bobin.
    Charles Juliet, entre autres pépites, écrit : "Un écrivain se doit d’être un miroir. Son rôle consiste à s’effacer au maximum et à tenter de restituer ce qui est ; ce qu’est l’homme ; ce qu’est la vie."
    C'est valable aussi pour certains journalistes.

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    1. Même avec une actualité moins chargée, le silence médiatique, tu l'aurais eu quand même.
      Et finalement, c'est dans la logique de la discrétion du bonhomme; qui plus est, en ces temps où on s'enthousiasme pour tout, qui s'intéresse à son oeuvre et ses questionnements, sa douleur intérieure ?
      En tous cas, merci à toi (et à Benoît !) de me l'avoir fait découvrir et lire...

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  7. Je suis très heureux de cette médaille en or qui est la première, la seconde en velo cross féminin, 2 sport presque ignoré du grand public et mis a l'honneur ....je suis heureux pour dupont décrié par les pisse froid et qui a eu raison de connaître cette joie olympique qui est la plus belle ...c'est quand même plus fort aujourd'hui que les titres de champion de France car il en a eu déjà quelques uns , alors que l'or olympique est si rare ...

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  8. En ce temps la le Roi était en petite forme.
    Le Cardinal d'Estangue déguena illico son arme secrète.
    Oh stupeur, les trois mousquetaires, Athos le basquetteur, Porthos le judoka et Aramis le nageur n'étaient que ...trois !
    Comme chacun sait il en manquait un .
    Mais le Conte de Tregrill avait la solution ; Un jeune bretteur gersois nourri d'honneur et de fougue marchait sur Paris, avide de gloire et d'or!
    Il y trouvera les deux, et peut-être sa Constance, va savoir.
    Allez, Milladi-Fidji n' y pourra rien !

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  9. Finalement le positionnement de ce "jeu de plage" (sic) entourant la cérémonie d'ouverture a été une aubaine pour lui donner un coup de projecteur inattendu avec la première médaille d'or de ces olympiades pour la France.
    Depuis deux jours, on ne sait déjà plus où donner de la tête et on a bien du mal à voir aussi facilement les matchs des filles qui rêvent d'égaler les garçons. Elles qui par "manque d'argent" avaient donc eu les moyens de décrocher l'argent à Tokyo.
    Il a été écrit par ailleurs que Daret "a su gérer les égos individuels (certainement sur-dimensionnés) de ses joueurs au bénéfice du groupe et du collectif, sacré management quand-même".
    Certes on lui doit cette réussite.
    Mais supposer que ces joueurs de 7 ont des egos individuels sur-dimensionnés, c'est un drôle de procès d'intention ou une méconnaissance totale de ce sport.
    Dans un article récent que j'ai lu, le journaliste faisait un parallèle subtil avec l'or de la médaille récente du rugby à 7 et l'argent du rugby à XV.
    Courtney Lawes, ce n'est pas la perspective de voir François et Julie en tribunes qui l'a attiré à Brive 😉
    Ces joueurs sont "les parias" du rugby à XV (moi aussi je suis un peu excessif🙃) et ils se refont l'ego et bien d'autres choses encore via la pratique de ce sport à haut niveau.
    "Thierry Janeczek était parvenu in extremis à composer une sélection tricolore en agrégeant des joueurs non-professionnels laissés à sa disposition par des clubs qui n'en avaient pas grand chose à faire."
    Est-ce que les choses ont radicalement changé depuis? On a affaire encore à du "bricolage" car tout reste question d'argent.
    L'exploit n'en est que plus remarquable.
    C'est pour cela que battre en finale l'équipe qui met ce jeu tout en haut de leur panthéon sportif est vraiment symbolique.
    Ce petit pays dans lequel ils sont allés apprendre en toute humilité.
    Car au 7, on apprend l'humilité et l'incertitude. On a ni l'ego sur-dimensionné ni un sentiment d'impunité qui entraîne des débordements.
    Ces joueurs ont sûrement secrètement espéré (et préféré) un contrat rémunérateur à XV qu'un contrat fédéral à 7.
    Mais personne n'a vu arriver "le miracle Dupont".
    Voilà le meilleur joueur de la planète à qui il ne manque qu'une Coupe du Monde, qui explique à tous ses interlocuteurs que ça le fait rêver les jeux olympiques et qu'il y pense depuis un moment. Pas forcément le rugby à 7 d'ailleurs, mais vivre l'expérience de l'olympisme et gagner une médaille en or si possible. Le rugby à 7 étant le raccourci le plus rapide et le plus compatible pour lui pour parvenir à son but.
    Il a donc mis le focus sur cette équipe de France de rugby à 7, on a commencé à s'intéresser à ses joueurs, son staff et son histoire via par exemple cette dernière chronique de Richard Escot.
    Et puis cerise sur gâteau, non seulement il a réussi à sublimer le groupe et les individus qui le composent, mais pour tout amateur de 7, il nous a montré ce que certains (pas tous) excellents joueurs de rugby à XV peuvent montrer d'inhabituel sur un terrain de rugby à 7.
    C'est comme si pour ce dernier match joué de sa carrière à 7 au plus haut niveau, il nous avait montré tout ce qu'il capable de faire. Il manque juste un ou deux grattages, une course où il rattrape un joueur, mais il nous l'a montré par ailleurs.
    A moins qu'un doublé en 2028 à Los Angeles le fasse autant "kiffer" que d'aller à la recherche incertaine du trophée Webb Ellis en Australie en 2027.

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  10. Et les septistes françaises largement moins affûtées que les hommes entre autres défensivement, sorties du podium

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    1. La tête déjà à L'Australie M'sieur Courteix ?
      Les Canadiennes un peu snobés ?
      Allez, ça pardonne pas !

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    2. mais non ce n'est pas un pb d'affutage! simplement un peu de colle aux bouts des doigts!

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  11. A quoi ça tient.... 4 points de plus au Goalaverage et ce sont elles qui prenaient la Chine en quarts puis retrouvaient les USA en demie.
    Là elles ont dû se dire, on prend l'Australie en demie, autant ne pas y aller🙃. Ou faire reposer nos "flèches"...
    Une composition d'équipe étonnante. Voire incompréhensible.
    Séraphine Okemba dès le début du match ça aurait été mieux.
    Gros, gros gâchis.

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  12. Rarement vu autant d'erreurs, de mauvais choix, de décisions individuelles qui ne sont pas des inspirations pour le collectif, de fautes d'inattention que lors de ce quart Canada-France. Les Bleues ne méritaient pas d'aller plus loin. Franchement, passer d'une médaille d'argent à Tokyo à rien à Paris, c'est étonnant.
    Groupe 2021 : Bertrand, Ciofani, Drouin, C. Grassineau, Guérin, Horta, Izar, Jacquet, Kondé, Neisen, Okemba, Pelle, Ulutule.
    Groupe 2024 : Ciofani, Dezou, Drouin, C. Grassineau, Grisez, Jacquet, Jason, Neisen, Rivier, Okemba, Pelle, Yengo.

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    2. Le pire c'est que si elles passaient le Canada sur une dernière action d'éclat d'Okembe, elles auraient pu s'appuyer sur ce ratage pour se remobiliser contre les favorites de ce tournoi. Mais favorites ne veut pas dire médaillées d'or à la fin. Même pas sûr qu'on arrive à voir la finale sur France TV.

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  13. Jan Lou, Courteix t'a répondu..
    https://www.rugbyrama.fr/2024/07/29/jo-paris-2024-courteix-quand-le-plan-marche-il-est-bon-quand-il-ne-marche-pas-cest-un-con-qui-la-elabore-12111941.php
    Mais je suis d'accord avec toi. Quand on voit comment certain.es demies de mêlé.es sont "chacaillé.es" en sortie de mêlée, on a du mal à comprendre comment par deux fois la Canadienne peut se faire la belle.
    Voilà, le 7 c'est fini.... On n'est pas prêts de revoir de sitôt des tournois internationaux accessibles facilement en vidéo.
    Dupont a clairement refermé cette parenthèse.
    J'ai écrit "gâchis" car le modèle "professionnel"du rugby féminin étant encore "balbutiant" et peu rémunérateur, il démontrait via leur va et vient entre le XV et le 7 qu'il y avait moyen de performer et de s'enrichir (au sens figuré🤣) dans les deux disciplines.
    A la fin du match d'hier, j'étais aussi pétrifié que Cécile Grès.
    En tout cas Français et Françaises ont montré que le 7 c'est les montagnes russes.
    Un parcours poussif en poule n'est pas rédhibitoire et donc l'inverse non plus🤨.

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  14. Hello ! les "Filles"
    On n'arrive pas sur le toit de l'Olympe avec juste un tutu !
    Ô rude
    Réveil d’une victime inachevée… et seuil
    Si doux… si clair, que flatte, affleurement d’écueil,
    L’onde basse, et que lave une houle amortie !…
    dixit notre "Pom" du carré !
    Il faut remettre le cœur à l'ouvrage, mieux structurer la filière ce que probablement Jérome Daret va faire ! Le hic c'est que "Dupontelle" n'existe pas encore et que "La Jeune Parque" n'est pas encore née.. Bon 66 000 présents, elles peuvent capitaliser. Sinon, nous sommes heureux de lire Paul Valéry à l'ouvrage sur le catalogue, pas vraiment un rugbyman, un Sétois au pied marin. Dupont, sa médaille en Or ne va pas faire de vieux os à 7, tout au plus il vendra l'image du porc noir de Bigorre en bon terrien qu'il est. On a réfléchi au strapontin après plusieurs tournées de cacahuètes, résultat unanime, on reste dans le carré car il nous faut de l'eau pour nous rafraichir ! Bon, à Tahiti, ils attendent les grandes houles car ce n'est pas folichon pour faire du "style". Pas un poil pétrifiés nous sommes Madame Cécile, bien au contraire, rien de mieux comme remontant les Fidji qui nous adorent et réciproquement. Allez "les Zèbres", à fond de cale !

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    1. Bonjour Philippe,
      Les mots ne suffisent plus. A lire vos interventions, personnellement ça fait un moment que j'aimerais mieux comprendre ce que vous faites au juste. Un long périple sans date de fin? Ou bien vous êtes installés là-bas mais où exactement ?
      Ça manque d'images et de parcours sur une carte pour mieux "déguster" vos conditions de vie et les lieux que vous avez la chance de visiter.
      Un petit "travel book" quoi😉
      https://www.polarsteps.com/?locale=fr
      Ah les Fidjis.... Ce sont eux qui devraient intégrer le tournoi, pas les Boks. On a les moyens de les héberger toute la durée du tournoi, d'autant plus qu'une bonne partie de leurs joueurs sont déjà dans des clubs européens😉

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  15. Philippe, Pierre qui roule et qui fait mousse, c'est notre Joshua. Avec un côté épistolaire rochelais...

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    1. Un peu Slocum, un peu Moitessier

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    2. Perso, j'aime le mystère de ses cartes postales envoyées du port. Quel port ? Qu'importe... c'est le timbre qui compte...

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  16. L attrait du rugby à 7 est cette recherche de l évitement de chercher un passage et de bien transmettre alors que le xv s englué dans l affrontement des petits tas toujours des petits tas donc le 7 devrait plus apporter au 15 que l inverse malheureusement je n en vois aucune trace

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  17. Hé "les Curieux",
    4 jeunes retraités, plus que moins célibataires, sans enfants sur le bateau, ancré dans la grande baie de Savusavu, pas loin de chez Cousteaux et du Planter's Club pour les connoisseurs ! Oui, nous sommes les Moitessiers du Pacifique, faisons comme Brel ou presque ! Prochaine étape Kadavu pour les raies Manta ! Après les fonds marins, 2e passion, le rugby surement pour la 3e mi-temps mais on ne sait pas danser le tango ! Joshua, ketch en acier pour l'époque, est tanqué à La Rochelle et ce fut une belle histoire d'Amour avec Bernard qui avait course gagné dans le Golden Globe Challenge et qui a continué vers le Pacifique pour nous rejoindre, une bien bonne idée !! Transmettez à votre Secrétaire tous les fous rires quand on le lit, des fois on n'arrive pas au bout, on se noie ! Enfin Allan a compris le jeu des 7 familles, youpi ! Et quant à Marguerite, donnez lui du lait ! Cadeau, une maxime de Bernard qui nous colle "le bateau c’est la liberté, pas seulement le moyen d’atteindre un but."
    Salut les Terriens, on trinque à gosiers ouverts !

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  18. La mer, les vagues (à l'âme ou sans lames), les femmes, la liberté, faut un gros masculin pour tout ce féminin.
    A considérer que c'est la mer à boire, ou pas...

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  19. Tiens Richard, fais toi un cadeau en prévision de tes prochaines vacances.
    Il me semble que ce livre conviendrait bien à tes goûts. Évidemment si je poste ici c'est pour signaler cet ouvrage...Pas pour Philippe car ça alourdirait son bateau et probablement pas grand chose pour déclencher des fous rires.
    https://www.ouest-france.fr/culture/livres/pas-de-sport-sans-recit-denis-gombert-realise-une-anthologie-du-sport-dans-la-litterature-201eb0c0-28a0-11ef-98cf-40d5bb3b7742

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  20. 100 ans qu'il n'y a plus de rugby à 15 aux JO suite entre autres à des tensions et des comportements jugés peu olympiques... à l'époque. Richard peut peut être nous en dire plus...
    Bon depuis le Vll a réapparu et de plus une version plus dynamique qu'à XV.
    On peut quand même se poser des questions sur les comportements des footballeurs argentins notamment. Là, on est très loin de l'olympisme il me semble.
    (Cons)Comptes en cieux quand tu me tiens. Et quelles sanctions ?
    La vidéo en rugby ? Il y en a de partout maintenant. En escrime notamment où les concurrents y font constamment référence et discutent très souvent les décisions et essaient d'influencer l'arbitrage.
    Question influence on le voit aussi en judo sur les fausses attaques. Et jamais vu autant de matchs perdus suite à 3 avertissements manque de combativité (j'ai pas tout vu mais au moins 4 dans ce cas, chez les hommes). Parlons pas de la boxe non plus...
    Olympisme , olympisme est-ce qu'il a encore une gueule d'olympisme ?
    Heureusement tout va bien, une pluie de médailles pour l'instant. L'or l'argent rentre à flots. Carrés VIP, carré Macron sans nouveau gouvernement, bienvenue chez le roi soi-disant soleil. Que je suis médisant alors que tout va si bien. Et la fête continue.
    Je préfère les 3e mt entre ovales, du moment où ça se termine bien... J'veux dire sans avocats et tout le train-train😄
    Le grain de sable devrait être pour la rentrée et beaucoup d'alka seltzer en terrasses

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  21. Alka Seltzer! Fabuleux....Même ma pharmacienne ne sait plus ce que c'est quand je lui en commande!

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  22. Pour le XV, il semblerait qu'au vu des périodes de récupération incompressibles entre deux matchs ça ne rentre pas dans le format des JO.
    Allez, sans garantie, hein, mais pas illogique.

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  23. Allez, Chevreuse mise en avant avec le cyclisme sur route. Et Jan lou même pas échappé. Coincé là-bas dans la houle océane🤔 entre swing et swimming 🙃

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  24. Toujours aussi beau la vallée, sont à Chevreuse dans 10mn.
    Allez, André des souvenirs ?

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  25. Oui. Et tout le circuit d'ailleurs jusqu'à Issy-les-Moulineaux. Des centaines de fois....Et Longchamp beaucoup aussi l'hiver...

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  26. Avec la disparition accidentelle du jeune Mehdi Narjissi (17 ans) sur une plage du Cap, je n'ai pas trop l'humeur à vagabonder sur l'azerty pour dessiner une nouvelle chronique ovale.

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  27. Non, une tristesse absolue .
    Allez Chevreuse

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  28. De grosses zébrures en matière d'encadrement quand même au niveau des tournées FFR. Ou alors ces (certains) jeunes sont totalement irresponsables à un moment donné. Va falloir se poser les bonnes questions.
    Mais de là à engager la vie...

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    1. Faut il désigner absolument des coupables quand d'autre part on se plaint toujours plus des accumulations de normes et de précautions ?
      Trois disparus en deux jours ici,age et circonstances diverses, la mer est imprévisible et dangereuse quand elle le souhaite.
      Allez Chevreuse

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  29. Je ne parlais pas forcément que de la mer...

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  30. Franchement, organiser une séance de récupération en mer avec de l'eau jusqu'au torse dans une zone connue pour ses courants forts et ses vagues croisées - un panneau prévient du danger à l'entrée du chemin qui mène à la plage - c'est pas le truc le plus malin à faire. D'autant qu'il y a une centaine de kilomètres de plages à False Bay et dans la baie même du Cap qui sont sûres, même si quelques requins tournent au large....

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    1. C'était dans le cadre d'une visite du Cap de Bonne espérance probablement, ils n'y sont pas venus juste pour la récup.
      Dangereuse, oui, mais pas plus que des centaines d'autres de par le monde, et pas interdite.
      C'est vrai, pas forcément une bonne idée, bien sur, mais la fatalité est partout , dans un bar de Mendoza ou au coin de la rue, surement un peu moins pour celui qui reste jouer sur son écran dans sa chambre , chacun son truc.
      Allez, les responsabilités seront établies, c'est normal.

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  31. Ouais, la bonne espérance pas la même pour tout le monde

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    1. Oui, quelle tristesse !
      La photo à côté de mon nom à été prise à 200m de cette putain de plage, je ne la regarderai plus de la même façon.
      Allez, bonne journée

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    2. Deux cents mètres, le trait d'union du destin...

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  32. Succès des Springboks à Brisbane et des Pumas à Wellington... Standing confirmé pour les uns, renouveau pour les autres.

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    1. En plein week-end de clôture des Jeux Olympiques, ça tombe presque à plat. Dommage. Le rugby, cet été, c'est la médaille d'or des Dupont's boys. Et les faits divers tragiques et pathétiques dans un tribunal de Mendoza et sur une plage sud-africaine. Ca pourrait donner idée d'une chronique, mais franchement les ami(e)s, je n'ai pas la tête à ça. Et la canicule ne va pas aider. On pourrait parler de justice et de destin, de jeunesse gâchée, des folles soirées du XV de France, de ses mauvais résultats depuis plusieurs mois, de la génération qui monte et de ceux qui franchissent la ligne - blanche.
      Mais non.
      Vous me comprenez, j'espère.
      Mais si l'un ou l'une d'entre vous à l'envie de chroniquer pour faire glisser août, qu'il ou elle n'hésite pas à m'envoyer un texte à rescot@lequipe.fr.

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  33. Hello Tristesse
    Nous sommes effarés par tout ce qu'on lit ici et ailleurs. Enfin, on confit des gamins de 17 à 18 ans pour un tournoi international et on les amène à la noyade dans un parc national sur une plage non surveillée, dangereuse pour régénération par l'eau froide ! Mais c'est un crime. Vous imaginez pour ses parents, sa sœur et Djalil qui a 44 ans perd sa pépite de fils. Excusez nous, nous n'avons plus le rire ni le sourire dans le carré. Ce silence pesant des institutions, des clubs, cette hypocrisie collective de dire que c'est une lame de fond qui l'a emporté ! C'est comme si nous emmenions en plongée dans un coin à requins un ami qui se fait bouffer, le pauvre, il a pas eu de chance !!! Et ces 3 tocards, alcoolisés, fumés, en l'absence là aussi d'un encadrement défaillant, absent, l'un aux propos racistes des plus communs entre nous soit dit, les 2 autres à trousser une amazone qui pourrait être presque leur mère, deux cons de base ! La FFR est devenu un bordel avec une pléiade d'irresponsables Il faut virer tout ce beau linge ou en partie. Bien sûr, de l'autre côté, Codorniou, le "petit prince" se frotte les mains mais lui aussi pas un mot élection oblige. Zan Lou change là ta photo si tu as un peu d'amour propre etç évite de parler de fatalité, réflexion un peu nounouille nous semble t-il. Richard, restez sobre, que chacun baisse le drapeau dans ses moments si durs, nous avons baissé pavillon, le bleu blanc rouge, tellement nous avons honte. Et dire que peut être les deux idiots vont rentrer blancs comme neige, l'euphorie sur une crêpe noire. Bel été les gars !

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    1. Pas faux sur tout, surtout vis-à- vos du jeune Narjissi

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    4. Sauf a considérer que les canards sont confits et les enfants confiés je vais p'têt m'épargner une réponse au procureur auto-proclamé des mers du Sud, non?
      Quoi que....
      Allez, confinés, dans le carré, forcément.

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  34. La tristesse d'un sport d'un coté et la joie des JO de l'autre; sauf que la tristesse du rugby aurait pu pour ne pas dire "du" être évité ; parfois je me demande comment en 2024 nous pouvons avoir des encadrements aussi faibles pour ne pas dire idiots ? En Argentine comme au cap , l'encadrement est responsable a 100% et le président de la fédé de fait ! Je ne sais ce que vaut Codorniou ? si sa gestion sera du niveau de son jeu alors il sera un très bon président ! on verra s'il est élu ; ne m'intéressant plus trop ces jours ci au rugby , j'ai adhéré à 200 % aux JO qui ont été magnifiques ...J'ai vu dans beaucoup de sport et surtout en athlétisme ce qu'était encore l'esprit sportif ( a part le foot évidemment devenu sport de merde, pas le sport , les joueurs ) ; les congratulations , le respect , surement l'amitié , il n'y avait qu'a voir le saut à la perche , immense moment de sport et d'esprit sportif ; que ce fut beau !
    Ces jeux ont donné au monde une image ou les femmes et les hommes peuvent vivre ensemble en harmonie quelques soient leurs différences. Seuls les grincheux , arriérés et idiots n'ont rien compris.
    bon dimanche

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  35. Voilà, c'est terminé mais ça sera jamais fini.
    Magnifique conclusion des basketteuses, comme un résumé de nos JO,bons, très bons, et en même temps les bleus passent a côté d'un exploit stratosphérique.
    On en voulais plus encore tellement ces jeunes gens nous donnaient.
    Un centième de moins, une touche de plus, une passé mieux assurée, bien d'autres. ...
    C'est dire le niveau , dans la diversité des disciplines, des origines,et c'est beau.
    Allez L.A, la barre est haute.

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