Nous sommes conditionnés par le cadre d'une année - encore que les sportifs, les élèves, les étudiants et quelques autres associés bourgeonnent au rythme de la saison -, et il nous faut en célébrer la fin avant que d'en fêter la naissance dans une ronde renouvelée que d'aucuns trouvent lassante. Le temps n'a pas le même sens que l'on soit à l'orée d'une carrière ou dans la paix automnale. Il se contracte ou s'étire, ne résonne pas de la même façon. Nous interprétons différemment ce qui apparait comme des situations identiques selon les expériences et les événements que l'existence nous présente au fur et à mesure.
Comme on déguste un Redbreast 12, j'apprécie le temps des toutes petites lampées qui captent les arômes subtils et font voyager mon esprit à l'appel d'une invitation de bruyère, de menthe poivrée, du toucher rassurant d'un vieux cuir gonflé, des silences amis, des mots choisis, des lignes mélodiques entremêlées, instants libérés des contingences.
N'attendez pas dans ce blog de classement, de rappels, d'historique, de bilan à l'image du vestiaire transformé en bestiaire pour forcer le trait d'une année écoulée qui laisse des traces et annonce derechef à quel point la prochaine pourrait nous faire regretter les affres de celle passée. Entre Noël à la bûche et le Réveillon aux cotillons, les cadeaux emprisonnés et la nouvelle année souhaitée dans l'euphorie trop souvent factice, il existe un espace à trouer.
Nous avons fait ensemble le pari, ici, de nous retrouver pour construire à plusieurs mains un espace privilégié à l'écart du tapage médiatique, du buzz, des propos toxiques. Je nous imagine réunis sous une tribune. Les bancs sont râpeux, la lumière chiche. La table de massage craque. Comme la peinture aux murs. Dans cet entre nous s'échange le meilleur ; suffisent les présences, les regards. 2017 sera notre rencontre la plus importante, j'en suis persuadé.
"Il me semble que l'essentiel de la musique (on pourrait écrire aussi de la vie, et du rugby, pourquoi pas) me touche vraiment profondément, j'aimerais l'entendre et évidemment aussi la jouer moi-même dans un tempo très pensif et très lent. Voyez-vous, autrefois, ce qui était capital pour moi, c'était la course rythmique précipitée; mais en vieillissant, j'ai eu de plus en plus nettement l'impression que de nombreuses interprétations dont, certainement, la majorité des miennes étaient beaucoup trop rapides."
Ainsi écrivait Glenn Gould, évoquant la différence entre l'enregistrement 1955 des Variations Goldberg et celui de 1981, réflexion qui tend de la réalisation d'une perfection technique vers la recherche spirituelle. En lisant ces quelques lignes je pensais à notre ovale devenu tellement rugbystique, obéissant à des lois de marché autant qu'aux canevas tactiques sans autre accomplissement que celui de la mécanique qu'il génère.
Ce qui le sauve se nomme tempo. C'est aussi ce qui distingue du commun les grands équipes. Savoir ralentir pour entrer en profondeur, puiser un nouvel élan dans la lenteur maîtrisée puis accélérer quand nécessaire pour dégager les mélodies de leurs gangues, présenter de nouvelles combinaisons... Façonner dans chaque match une œuvre unique animée de ses développements logiques; pour paraphraser un exégète de Gould, constituer un seul et même matériau par une croissance organique et enchevêtrée.
A force d'écouter Jean-Sébastien Bach, il m'est apparu que le rugby était un sport contrapunctique. A l'évidence, différentes lignes courent, s'alignent, se croisent, s'articulent, se mêlent. La force des All Blacks, par exemple, des Irlandais et sans doute plus prosaïquement celle de La Rochelle et de Clermont dans leurs exemples les plus récents est principalement constituée d'une capacité collective à modifier le rythme central, vital, déterminant, "pulsation fondamentale, un point de référence rythmique immuable" dont parle Gould.
Regardez donc les rencontres prochaines en pensant au phrasé de Glenn Gould. Les techniciens éclairés nomment cela le momentum, que l'on peut traduire par élan au sens de courses d'élan, mouvement d'accélération collective sensé vaincre la défense adverse non pas en la brisant mais en la dépassant, en la débordant.
Cette pulsation, je la capte aussi dans vos commentaires entremêlés ; ils se répondent pour créer de nouvelles mélodies nées de vos imaginations, de vos expériences, de vos envies, pensées en contrepoint qui dressent haut la poutre maîtresse, bloggeurs. Nous avons un contrat ovale : il combine harmonieusement nos valeurs. Puisse 2017 maintenir l'élan qui compose Côté Ouvert. A toutes et tous santé, amour et lumière.
Toi le musicien tu peux suivre la ligne musicale de chaque match, pour peu que l'équipe soit brillante et le jeu créatif, alors oui le tempo importe, il est même essentiel . Curieusement cette idée m'obsède aussi et je cherche cette pulsation vitale dans les livres ou dans les créations artistiques . Tiens Ritchie, voici une autre pulsation ici https://www.youtube.com/watch?v=nPw-gIn6aj8 avec plus loin les lignes entremêlées des autoroutes de New York, véritable lacis de voies sans doute celui des différentes routes de la vie - cette série remarquable dit déjà tout d'elle dans ce générique - J'ai aimé ce côté noir, tendu ; cette réflexion que nous impose le créateur sur cette ville brutale où pourtant la lumière parfois fuse .
RépondreSupprimerUn match c'est pareil - enfin ça devrait l'être - il faudrait cette tension, le sens de l'enjeu, l'envie de tous de casser les lignes, ces lignes étouffantes . Modifier le rythme, créer l'instant . C'est le pari qu'on peut effectivement faire pour 2017 .
Hello Sylvie,
Supprimerla pulsation dont tu me parles, celle de HBO, est un peu trop sèche pour moi. Serai plutôt suites pour violoncelle de JSB.
Tension, Ritchie, tension c'est le mot clé ! Il faut que ça tombe dru, sec pour mieux apprécier la détente qui suit ( cf mon post suivant )
SupprimerJe postais ce commentaire sur le sujet de Ritchie semaine dernière au moment où il nous éditait son dernier morceau de l'année, alors modestement je le remets ici pour vous en faire part. Et une année qui nous quitte, exténuée, crevée, fatiguée, lasse des guerres des hommes, des querelles des hommes, des égos des hommes, de la bêtise et la suffisance des hommes, bref l'année comme la planète en ont ras la casquette des hommes, EH on peut les comprendre parfois, non ??? Et puis voilà la pétilllante et toute jeunette 2017 qui pousse de toutes ses forces la porte pour prendre la place, les gonds grincent un peu, et oui quand la porte s'ouvre ce sont les gonds qui couinent !!!!
RépondreSupprimerChers amis contributeurs et commentateurs, tout d'abord mes vœux ovales pour vous souhaiter le plein de belles et bonnes choses autour de vous. Côté rugby, que souhaiter à notre ovale national ??? Que les guerres intestines et les luttes de pouvoir et d'influence soient mises en sommeil, que les joueurs retrouvent le plaisir de JOUER au rugby et le diffusent dans des stades remplis de spectateurs moins supporters/brailleurs qu'amateurs/apprécieurs, que ce jeu redevienne ce qu'il a toujours été et doit rester, du plaisir.
A ce propos, le rugby continue-t'il d'être cette culture populaire que l'on se plait à chanter ici ??? Cette épopée chantée, ses héros immortels, ses actes de bravoure sur les terrains et ses propos de comptoirs, ses anecdotes, légendes ou histoires, fausses ou imaginées, ses héros que l'on grandit à chaque fois que l'on conte leurs faits d'armes ???
Dans notre époque qui a si peu d'épique, dans cette mondialisation et la grande médiatisation de tous les actes quotidiens, dans ce monde devenu professionnel, dans cette grande lessiveuse qui brasse toutes les cultures, mélange sans discernement ce qui est fragile et délicat, blanc et couleurs, les valeurs de notre sport, sa représentation même, sa pratique ne sont-elles pas dramatiquement remises en cause, et en danger ???
Sommes-nous, nous fidèles entre les fidèles, d'un monde ancien et perturbés par l'arrivée (inéluctable ??) de ce monde nouveau, pourfendeur des traditions, oublieux du folklore et géniteur du changement ???
Avec le rugby monde professionnel, tout n'est-il pas déjà perdu, ce que nous échangeons chaque jour de notre sport, sa solidarité, son collectif, sa camaraderie, son tissu humain indéchirable et indéfectible, indivisible, tout ceci est-il en train de mourir ou aurons-nous, auront-ils assez de bon sens, de forces et de convictions pour se servir de notre passé pour bâtir un avenir meilleur à ce sport que nous aimons tant ???
Folklore et traditions, jolis mots qui perso m'ont sans cesse accompagnés dans ma vie, ovale comme être humain, important de conserver ces mots et de mettre les actes en rapport. Avec notre folklore et nos traditions nous transmettons, on passe le témoin, le flambeau, pleins non pas de notre suffisance mais remplis de l'envie de faire, d'agir, de transmettre nos expériences, nos vécus, faire la passe pour que le jeu, la vie, continuent sans blocages, offrandes et transmissions pour que l'action se développe et que chacun se nourrisse de celui qui transmet pour un peu plus loin transmettre à son tour.
Donc pas morte l'action, on découvre on expérimente on tente on essaye et puis on acquiert la connaissance, on peut même tutoyer la reconnaissance, et sans cesse envoyer côté ouvert les vagues qui font le monde, qui font l'ovale, qui font la vie.
Pas désespérer des hommes !!!!!!!!!!!!!!!
A propos de lumières, on va pas se refaire le siècle des lumières bien qu'il en faudrait plus pour éclairer au chevet de notre rugby. Et à propos de tempo ovale, je pensais plutôt à celui d'un ballet avec une rythmique style Boléro de Ravel, avec variation perpétuelle de l'instrumentation et de l'orchestration (style rhapsodique). Et tiens soyons fou, avec un final contrapunkite no fût ure. Perso, les musiciens doivent faire passer du feeling dans leurs interprêtations, sinon pas de frissons. Du groove aussi, embellisement des sections rythmiques, jeu inspiré, chaud et chaloupé c'est excellent aussi pour coller avec l'ovale. Tout en n'oubliant pas que la valeur de la chose écrite dépend de la valeur de l'homme qui l'écrit. Y a t'il suffisamment de valeurs dans l'horizon ovale français ? Dans un autre style, il y en a sur ce site.
RépondreSupprimerSur ce blog symptomatique
Sans être initiatique
Vadrouille un certain esprit critique
Coloré nostalgique, mystique
A l'odeur camphorique
Flanqué de teintes oenologiques
De grains maltiques
Et pensées éclectiques
Pour convertir les sceptiques
De l'idéal rugbystique
Vu sur Canal "La fîlle du patron" film d'Olivier Lousteau, avec participation chabalistique remettant le trophée du vainqueur ainsi que celles de H. Chaffardon et P. Lubungu joueurs acteurs (clin d'oeil apparatchik grenoblistique et secondes barres-hic for Garriguette), teinté ovale genre entreprise et rubgy. Y avait pas un certain Laporte courtisé comme consultant sur valeurs ovales et management ?.
Si le vin est la réponse de la terre au soleil, le rugby est la réponse de la terre gazonnée à qui ?? Sinon question traumatique apparatchik Tautor, Cudmore s'engage dans la sensibilisation sur les commotions. http://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Jamie-cudmore-je-veux-que-les-gens-sachent/763472.
Et par l'intermédiaire de la vente de vin. Sacré fil rouge et vecteur, le pinard. Vive le vin, vive le vin, vive le vin d'hiver.
Donc pour 2017 redbreast 12, 15 ou brut de fût, santé et encore beaucoup de vieillissement en fût vers une coloration toujours plus dorée.
Comme disait l'artiste Michel, ça fait du bien par où ce que ça passe !
SupprimerLe Comité directeur de la LLNR a décidé de valider le changement d'horaire pour les rencontres du dimanche, 16h45 au lieu de 16h15 « afin de répondre aux préoccupations exprimées par les clubs amateurs et la FFR ». Quelle connerie, les clubs z'amateurs, ceux qui z'aiment ce putain de jeu, ils jouent le dimanche à 15hOO ils se décrottent de 16H30 à 17H00 et ils vont aux comptoirs des cleubouzes pour mettre en perce les fûts de jus de houblon et entonner entre deux tournées les paillardes du folklore ovale. Alors match à 16H15 ou 16H45, de la daube tout ça, maintenant les dirigeants z'au parfum mettent des écrans géants alors que tu veuilles ou pas t'as le match, si tu commandes trop fort la tournée, ça fait des ''chut'' et des ''chut'' et si tu barytonnes en l'honneur d'la p'tite Charlotte ou d'la p'tite Huguette, tu te fais expulser !!!!!!!!!!!!!! J'ai passé une bonne partie de ma vie les dimanches après 16H30 jusqu'à point d'heure dans ces lieux de bombance, de camaraderie, de fraternisation avec l'adversaire, d'échanges avec l'arbitre, ce sont mes meilleurs souvenirs, j'ai des histoires à raconter que si je commence jamais je m'arrête, le rugby c'est ça, depuis tout môme, ça t'imprime ça te mord le bide ça te prend la tête, ça te met le lundi à l'envers, alors le match du dimanche dans un cleubouze à l'ambiance feutrée, un sucre et un nuage de lait svp pour mon thé, peuvent se le mettre où ils veulent je ne pense pas que ça améliorera quoi que ce soit, je crois surtout que ça oeuvrera encore plus à détricoter ce tissu humain que le rugby de tout temps a entretenu, magnifié et tissé entre les êtres, mais je suis sans doute un vieux con grincheux, et bien tant pis, fier de l'être !!!!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerUn petit peu grincheux, peut-être, oui sans doute...Mais il n'y a pas de mal!
SupprimerBonne fin d'année quand même, si çà ne te fait pas trop râler.
Il a raison, le Nini. 16h45, c'est se foutre de la gueule du monde. Tu joues pas le dimanche aprèm et puis c'est tout.
SupprimerAprès, c'est politique. La LNR donne le change. En attendant la remise en question de la convention...
juste pour le plaisir, voici la réponse d'un forumeur ( Nardy pour ceux qui connaissent ...) à un post sur l'engagement 16 de Bernie : "Engagement 16 :"suppression du match dominical de l'APRES-MIDI diffusé sur les grandes chaînes thématiques télévisées " il n'a jamais été question de supprimer les matchs du midi ,du début de soirée et de la soirée du dimanche..." Voilà où nous en sommes ! Alors tu fais commencer l'aprem à quelle heure Ritchie ? !! ( pour info je lui ai répondu : "quel jésuite ! " )
SupprimerLe conseil de surveillance du ST annonce une prochaine ouverture de capital, pour un montant du portefeuille d'actions mises en vente entre 3 et 6 M€, le club, déficitaire lors des deux précédents exercices étant à la recherche de fonds. Plus généralement, concernant nos clubs pro, quelques interrogations. A-priori, si j'ai bien compris les clubs pratiquent l'épargne, dans le seul but d'éponger le déficit éventuel (aujourd'hui quasi-automatique) de la saison en cours. Pour le ST cette épargne aurait comblé les deux exercices déficitaires précédents, mais la trésorerie ne suffisant plus on ouvre le capital !! Bon, mais après ?? Le mécénat n'existe pas en sport, si ?? Donc on fait appel au « sponsoring », on se vend pour clairement le dire, et on prend le risque de voir le financier se lasser de sa belle un beau jour et de couler l'institution (il y a des exemples en PRO D2 et FED.1 n'en veux-tu n'en-voilà). Mais si le budget est en déficit en fin d'exercice, il n'y a pas de contrôles ?? Pas de sanctions ?? Et la fameuse DNACG sert à quoi ?? Je lis aussi que l'économie d'un club dépend des résultats, AH bon ?? ??? Alors c'est la course à l'armement, toujours plus d'investissement dans les joueurs et l'encadrement, on creuse le déficit en espérant des résultats, mais on construit des équipes patchworks, sans âmes ni collectifs, et les résultats s'ils ne sont pas immédiats et bien ON S'ENFONCE …. Alors on sur-recrute ….. etc !!!!!! On voit bien comment les cubs gèrent alors ces difficultés : où la logique comptable voudrait que l'on revoit son budget en envisageant les baisses nécessaires aux fins de ramener l'équilibre à l'exercice +1, là non on envisage la vente de joueurs « banquables » qui « coûtent » (Mac-Alistair, Palisson pour l'ex du ST), l'abandon sur le bord du chemin d'anciens jugés trop vieux et trop coûteux, pour de nouveaux recrutements toujours plus onéreux et qui sont des dépenses aléatoires et disproportionnées, en quelque sorte des paris sur quelques joueurs prometteurs (ex Dupont). Les coûts de fonctionnement eux -exponentiels- ne sont pas remis en cause (personnels, salaires, stades, train de vie ….) et vogue la galère. Et les centres de formation ils servent à quoi ?? ??? Notre TOP.14 va-t'il être rebaptisé CAC.14 ...
RépondreSupprimerC'est déjà un peu le CAC 6 (Marti, Lorenzetti, Michelin, Boudjellal, Fabre RIP, Savare)
Supprimer"Temporada"or not "Tempo"
RépondreSupprimerpourquoi ce choix ? Rien de plus beau, de plus majestueux, de plus vérace, que des tercio annoncés au son des clarines !! Comme un match de rugby, l'arène vit et meurt de joies et de pleurs. Ouvrant le paseo sen réponse au mouchoir blanc du Président, les quadria avancent d'un pas lent et majestueux, le buste fier et l'allure combattante sur un tempo meno mosso enjoué augurant d'une temporada caliente. Le salut solennel des matadors, comme un chef d'orchestre et sa baguette, en guise de remerciements, capte le public pour dire qu'ils vont donner le la du combat. Tel le coup d'envoi d'un pied botté, les clarines annoncent l'arrivée du toro. Premiers regards, premières courses, premières capes, premières véroniques, le matador fixe l'animal. Le Président d'un mouchoir blanc laisse place aux picadors qui vont tester la bravoure de la bête tel deux mêlées qui s'affrontent pour montrer qui est le plus fort. Le matador sentant la bravoure fait donner les clarines pour le second tercio celui des banderilles. La musique change, le tempo rhétorique et la marche cambrée du banderillero s'accélèrent dans un crescendo gestuel abouti qui se termine par deux banderilles plantées ... déjà le troisième tercio annoncé par les clarines ou le matador, capé, va centrer le toro dans un petit périmètre pour faire briller sa bravoure.La musique est au rendez vous pour encenser cette faena ou chacun s'étourdit dans un récital de gestuelles et de charges pour le plus grand bonheur des aficions au son de paso doble. Hélas, comme la mort du loup, l'heure de l'épée retentit ou pas dans un silence ou le tempo n'existe plus. Place à la bravoure ou à la mort. Si la lame est entière, la musique vient couronner le succès d'un tour de piste ou le public s'embrase de remerciements pour ce moment de vérité qui nous échappe bien souvent sauf au matador content d'être sain et sauf du combat livré. Autant dire, quand j'entends le 'Vino Griego" clamé par tout un peuple pour que les leurs ne soient défaits dans leur arène, ce frisson, à la fois jubilatoire mais aussi funeste, reste un moment de vérité intemporel. Suivent la trompette des "olé" et les bandas mais aussi les sifflets d'un public joueur ou rancunier selon que son équipe gagne ou perd !!! La temporada s'achève par la sortie "a hombros" similitude de la haie d'honneur au gagnant ! Que dire du tempo ? Il est personnel, olfactif, auditif et sensuel et à chaque match les notes et les sons ne sont jamais les mêmes quelque soit le rythme. Ce qui reste c'est la joie ou la blessure d'une après-midi inachevée. Pas besoin de gargarismes alcooliques pour comprendre que 2017 sera encore une année ou les clarines du succès seront à l'image de notre rugby des champs et des villes c'est à dire en jachère en attendant le geste auguste du semeur Bernard qui nous fera croire que de boire un San Bernardino c'est aussi bon qu'un gaillac primeur ! Autant dire que ce n'est pas demain que les poules auront des dents ! Vive la temporada à défaut de tempo rugbystique....
Je crois que l'ami Tautor est resté en Espagne y construire des châteaux. Olé ! Cela dit je le comprends et ne vais pas tarder à y retourner...
SupprimerSéville ! Séville !! voir les faias de Valencia Amigo !!
SupprimerLien entre individu et objet de passion :
RépondreSupprimerL'amateur de musique percevra la mélodie différemment selon la manière dont il va l'écouter et les différents moments d'écoute.
L'amateur de vin ne lui trouvera pas le même goût selon les situations dans lesquelles il va le goûter.
Il en sera de même pour l'amateur de rugby.
A chacun de rechercher et de créer ses propres postures pour apprécier au mieux l'objet de sa passion.
Punkette ( posture à envisager : aller se coucher )
Tout simplement. Fais gaffe, t'as du bon sens : c'est mal vu.
SupprimerA lire l'Equipe web, à croire que le copier coller existe suite à mon intervention d'hier sur BL "le patron c'est moi" !! bientôt le copyright sur le blog pour éviter le piratage de l'esprit ou de la pensée !!!
RépondreSupprimer© Copyright 2016 Tautor
Oh Oh, je vais enquêter. Puisque je suis en vacances et ce jusqu'au 13 janvier, je ne lis pas vraiment ce qui s'écrit sur le rugby ailleurs qu'ici. Alors donc les journalistes du web auraient piraté Côté Ouvert ?! Ca doit être un coup des Russes de Sioux.
Supprimercurieusement z'ont pas copié la série "Enfoirés" de l'article précédent mais comme le copyright était signé Janlou z'avaient les chocottes !!
SupprimerBonjour à toutes et tous,
RépondreSupprimerJe lirai vos compositions un peu plus tard. Je passe un point de vue, au sujet du jouer collectif, en pensant principalement à La Rochelle, la vedette , médiatique, à ce jour c'est Lacroix, mais pourquoi donc, à mon avis c'est l'electron libre de la formation, un ailier droit qui se retrouve partout, 1 essai à gauche, 1 essai à droite et 2 essais plutot au milieu. Et c'est là ou Le Patrice il est très bon, laisser faire son joueur....ne pas le brider, pas de consigne à la c..Quant à Lacroix cela fait un bon moment que je l'avais repèré.
J'embraye sur la Formation institutionelle, à quoi ça sert au fond, il a fait parti de toutes les sélections française de jeunes, doit se faire en Pro D2, et enfin éclore à plus de 23 ans, parceque des entaineurs intelligents, voir Patrice, ont vu ce qu'on pourrait en faire
Merci Georges d'accréditer ce que je dis depuis longtemps que rien ne sert de bourrer le crâne d'un joueur de combinaisons plus ou moins exotiques alors que par nature il sait qu'il doit aller franchir la ligne. Lacroix montre non seulement que le gabarit ne fait pas la posture et que le bon sens est la plus simple des efficacités requises. On attend maintenant Iribaren !! Par ailleurs, faut-il attendre 23 ans pour être intelligent ? Vaste débat ....
RépondreSupprimer© Copyright 2016 Tautor
Tiens Charlie est de retour ! "Drôle de dames" avec sa barbe îlienne ! Son cousin Uini n'a plus qu'à trouver un coiffeur taillé XXL .... Et comme tout va bien financièrement au ST, on achète avant les soldes !!! Diable, pourquoi faire un conseil de surveillance si ce n'est pour qu'un sponsor d'une liste présidentielle remplisse la tirelire à cet effet ou à moins que ce ne soit la vente de stock-options comme Carlos Ghosn qui rapporterait 6 millions d'euros ! Donc au pire 6 ans de répi sans résultats !
RépondreSupprimer© Copyright 2016 Tautor
Je reviens sur un point dans mon post plus haut, sur Cudmore et les commotions. Autre article qui l'accuse entre autre, en gros de cracher dans la soupe, surtout à Clermont !
RépondreSupprimerhttp://renvoiaux22.fr/WordPress3/commotions-cudmore-nen-demord-pas/
Sergio,
SupprimerJe vais te livrer le fond de ma pensée avec la sincérité qui est la mienne sur les commotions cérébrales et au delà de l'investissement de Cudmore a parlé de lui et des commotions qu'il a subies. Nous sommes devant une hypocrisie collective qui sert la cause de tout le monde : présidents, entraîneurs, médecins, joueurs et commissions médicales. Depuis que l'on parle de commotions cérébrales dans le rugby et l'un des premiers fut le Dr Chermann, on emploie pas forcément le bon terme à mon sens, la vraie terminologie se rapportant au choc ou KO est "traumatisme crânien avec coma ou perte de connaissance". La commotion cérébrale n'est que la résultante d'un ébranlement violent du cerveau liée à un choc plus ou moins violent du crâne, voir de la face, à l'origine d'un désordre neurologique plus ou moins transitoire. Donc par traduction des publications américaines et canadiennes on a gardé le terme de commotion cérébrale. Au SAMU, aux Urgences, en Neurochirugie, en Réanimation, on ne parle pas de commotion cérébrale mais de coma évalué avec une échelle internationale : le score de Glasgow (du nom de son inventeur). Ce score, compris entre 3 et 15, donne une évaluation instantanée de la gravité potentielle des lésions cérébrales lors d'un traumatisme crânien (3 mort cérébral, 15 absence de lésion) et ce score est réévalué tout au long de la prise en charge du patient. Les sociétés savantes (SAMU de France, SFMU, SARLF, SFN, etc.) publient des arbres décisionnels à ce sujet qui font consensus. Aujourd'hui, pour des raisons obscures, nous ne sommes pas en phase avec les recommandations de ces sociétés et la prise en charge médicale du joueur ne peut pas se résumer à un simple test de moins de 5 minutes. L'examen clinique devrait être obligatoire avec une traçabilité sans faille ce qui, en pratique ,va compliquer la tache du médecin. Donc on fait quelque chose d'interrogatif que n'importe qui pourrait faire après une formation (la preuve les contrôles anti-dopages sont effectués par des non médecins de plus en plus qui ont été formés et assermentés à la pratique de ce contrôle faute de volontaires). Ce système , critiqué par le Dr O'Driscoll (affaire G North), est obsolète. Il suffit pour cela de lire la littérature anglo-saxonne pour s'en rendre compte et de voir que nos publications scientifiques des commissions médicales sont absentes des abaques internationaux ou presque (Pubmed, NCBI, NEJM, etc.). Ainsi l'ASM s'agite beaucoup avec Cudmore. Ils mettent en avant l'usage de la proteine S 100 béta, marqueur des traumatismes crâniens bénins utilisé en pédiatrie au CHU de Clermont Ferrand ! De là à dire que c'est idem que chez le joueur de rugby il y a un gouffre. Cette protéine est un marqueur diagnostique (sensibilité > 50% peu de faux positifs) mais aussi pronostique (sensibilité > 90%, faux positifs 30 à 40 %). Donc de démontrer l'association entre l’événement et le marqueur ne suffit pas, il faut savoir ce que l'on cherche aussi !
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SupprimerSergio (suite et fin)
SupprimerLes américains et les canadiens font de l'imagerie longitudinale dans le cadre du suivi des commotions cérébrales, la prise en charge médicale est exhaustive, rigoureuse, répétitive. Elle s'appuie sur une réglementation des fédérations (NFL et IIHF) très stricte. Une commotion cérébrale ne rejoue pas 8 jours après parce que le 1er test soit négatif (HIA 1), voir le HIA 2 ou 3. Et quid, du monde amateur avec 1400 commotions par an qui se promènent dans la nature ! Là, aucune ou peu de traçabilité du suivi pour ne vexer personne. Et personne ne parle encore ou ne dépiste au travers de la commotion cérébrale les addictions en tous genres dopage compris qui ont probablement une incidence sur les lésions encéphaliques secondaires (ex Mitu, Kruger, Linee, VDW, Dalmaso, Delpuech, etc.). Il faudra avoir le courage de le faire. Exemple à la DSAC (aviation civile), le dépistage de stupéfiants (prévu dans le contrat de travail) pour le personnel navigant est obligatoire et tout contrôle positif est une cause de non embauche ou de licenciement direct. Voilà Sergio, cela vaut un "Côte Rotie la Landonne 2008" de chez Guigal à boire ensemble histoire d'hydrater notre cerveau. Pour le rugby, conjonction de sport et de culture, ne galvaudons point son cerveau sans qui le jeu deviendrait vite morose !
Sergio,
Supprimerje sais que mes confrères lisent et certains ne manqueront pas de cafter anonymement aux instances ! Je les en remercie par avance en particulier un toulousain qui se reconnaîtra !
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Bon ben là au moins, j'ai toute la doc ! OK, pour la Landonne ou un Pape "Chateau Bouscatel" 2007
SupprimerBanco l'Ami ! A la santé des "Quinconces" mais un labsus révélateur Bouscatel nenni Pape "Beaucastel" étant donné que le Bouscatel bientôt ne sera plus plus coté ! A mon avis quelques trous trous dans le gruyère ! N'as tu pas eu quelques commotions plus jeunes ou récemment ?
SupprimerMa langue a fourché, guidé par le fantôme de J.R. (B) dans mes trous de gruyère commotionnés? Lo lo lo, lo lo lo comotion... https://www.youtube.com/watch?v=-6X9SLeX48Q
SupprimerP.S. ; "commotionné" une fois sur plaquage (romanais) par derrière au niveau du dos. Sans perte de connaissance, mais j'ai retrouvé l'esprit 1/4 d'h. plus tard avec le miracle de l'éponge, suite à une 2e blessure. Me rappelle de rien pendant cette période.
Tautor,
Supprimertrès interessant, ton texte sur le coma de Glasgow (mais c'est quand j'ai trop bu de whisky, ce qui n'arrive jamais puisque je déguste). Ca mérite sans aucun doute une mis en lumière ailleurs que sur ce blog. A suivre...On en reparle quand je reviens au desk. Amitiés
"Dressez haut la poutre maîtresse blogueurs."
RépondreSupprimerJe suppose que si je remplaçais "blogueurs" par "charpentiers", je ne serais pas loin de ta pensée, Ritchie, qui met en parallèle le récit de J.D.Salinger (date d'édition, 1955, comme par coïncidence) -réfléchissant sur la famille Glass et, en particulier au grand frère, Seymour, suicidé- et le Rugby dont le Jeu, à l'image de Seymour est sans doute déjà mort depuis un certain temps. On n'en voit plus que la lumière qui nous arrive du passé, alors que les étoiles qui en étaient l'origine n'existent plus depuis belle lurette.
Effectivement, tous ces points de vue sur Seymour sont à l'image de toutes nos réflexions, souvenirs, opinions, bavardages sur un certain aspect de la famille Rugby: le JEU, je pense...Ou, plutôt, d'ailleurs, l'inverse; nos réflexions sont à l'image de ...
Par ailleurs, et en premier lieu , j'ai beaucoup aimé ton texte plein d'émotion contenue...
J'ai le souvenir diffus de t'avoir lu disant ne pas être dans la nostalgie, la mélancolie.
Sur Culture, dans ma voiture, samedi dernier, j'écoutais une émission qui parlait un moment de ces thèmes, de ces termes en spécifiant qu'ils correspondaient, à une certaine époque, à un symptôme de maladie...! Or, non, certainement pas! Cet état, ces états sont des moments utiles de rêverie, de réflexion, de remise en place, en perspective, d'essor, de vision même peut-être parfois...Je ne doute pas une seconde que tu n'en sois pas baigné par instants...Instants de grâce certainement...Les quelques fautes de frappe ou de termes sont le doux et léger reflet de cette émotion sous-jacente et plus ou moins maîtrisée.
Ainsi, "le" pour "la nouvelle année" dont tu suppose (Vœu pieux) qu'elle nous sera bénéfique "dans nos commentaires entremêlés", (ils) se répondant "pour créer de nouvelles mélodies"...Il y aura donc des "espaces à trouer", comme Jean Dauger transperçant la ligne de 3/4 adverse...ou bien, peut-être, tout simplement à trouver, si cela est encore possible. Et, à l'image du jeu d'aujourd'hui, tu nous parle de ces "cadeaux emprisonnés", pas loin d'être empoisonnés...!
(à suivre...).
Se "répondent" et non "répondant": faute de frappe. Mais pour le reste, ton coup d'œil est le bon. Pour les espaces et les cadeaux, j'aime bien ces détournements qui multiplient les sens tout en restant en résonnance. A suivre...
SupprimerMort le jeu, Dédé, t'es sur?
RépondreSupprimerDéjà oublié la Coupe du monde, les Noirs, les Blancs, les jaunes, d'autres par moment ?
Le jeu, Dauger,Boni,Jo, Didier, c'était le plus souvent des éclairs dans la grisaille des rucks sordides, des mêlées relevées, des petits gros retors se déplaçant, placides, de maul en touche, autorisés à toucher le cuir dans les vestiaires.
Alors le jeu du top 14, oui, p'tet,et encore on sent un frémissement, mais le Rugby c'est pas que nous, hein, y a des mecs qui jouent aujourd'hui mieux que jamais.
Allez Chevreuse
¨Précisément, je n'oublie rien ou pas grand chose...Et je constate ce que j'avance en observant le jeu. Et, quand on me dit qu'untel, qui est rentré à la 20ème minute de la seconde mi-temps, a couru 1245 mètres, a avancé de 352 mètres, a plaqué 6 fois pour 8 tentatives, a dégagé 2 fois au pied etc. j'avoue que les bras m'en tombent, et la mâchoire avec! Ce qui m’empêche et de penser et de répondre.
SupprimerPar ailleurs, effectivement, quelques belles équipes et quelques beaux matches.
Mais cette tendance "13/foot américain", cette uniformisation globale, ne me convient absolument pas. Je suis prêt à débattre pied à pied. Et j'aurais des arguments "objectifs", tout simplement grâce au grand nombre de matches visibles sur "Youtube" par exemple. Donc pas de témoignage uniquement basé sur une mémoire sélective plus ou moins fantaisiste. Par exemple, la finale, passionnante à mon sens, entre le Racing et Toulon en je ne sais plus quelle année....Vainqueur, Toulon entraîné par Daniel Herrero.
Par ailleurs encore, il me semble qu'une certaine révolte semble se signaler...Quelques prémisses de changement...Je ne peux pas, n'oserais pas, n'envisage absolument pas l'idée que je serais le seul à voir, observer, penser et dire ce que je vois, observe, pense et dit!
Aller, le P.U.C.
Bien, André, on ne va pas se jeter des noms et des souvenirs à la tête!
SupprimerJ'ai aussi adoré le rugby de ma jeunesse ,et le jeu pratiqué maintenant chez nous ne me convient pas.
Pour mémoire j'ai résilié Canal, et mes potes savent quand je passe au pays qu'il n'est plus utile de me traîner vers Colombes ou Auteuil .
Pour autant, je persiste et je signe, de nombreuses équipes prennent le pas des Kiwis, qui eux n'ont jamais dévié, vers un jeu toujours plus complet,impliquant toujours plus de joueurs.
Comme toi je ne suis pas fana des stats, mais celle concernant le temps de jeu, c'est bien de ça qu'il s'agit, est imparable, on joue chez ces gens là deux fois plus, et à mon sens bien mieux qu'a la glorieuse époque où j'usait mes crampons à plaquer du violet.
Allez, on les tapait, des fois les boys à Krotoff!
De velours les gants ....
SupprimerPunkette ( accessoiriste )
Ton tempo est bien balancé, bien rythmé.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup, moi aussi Glenn Gould, mais j'ai baigné dans une écoute, une interprétation un peu plus ancienne (dont j'ai encore un certain nombre de 33 tours), et qui m'a définitivement marqué au fer rouge: c'est celle d'Edwin Fischer. Pas un exceptionnel technicien -j'entends moi-même, parfois, quelques "accrochages", quelques fautes de frappe, là aussi, et c'est le cas de le dire, mais un souffle, un sentiment que la musique n'est pas jouée, mais vient "de l'intérieur"-. Le jeu de ma grand-mère -et de mon frère par la suite- en était l'expression la plus juste. On ne peut pas se dédouaner de cette fleur de Lys, marquée à l'épaule comme chez la Milady des Trois Mousquetaires, l'ex femme d'Athos et bras venimeux de ce Cardinal de Richelieu, commanditaire du siège de La Rochelle...
Ma musique rugbystique, un des tempi qui m'ont profondément marqué, c'est le Lourdes des années 1960/70 -le triangle Gachassin, Halçarren, Arnaudet- et tout ce qui tournait autour d'eux: cette facilité apparente dans les déplacements et les replacements, cette attaque de la balle et de la ligne adverse, parfaitement lancés, à bloc et comme un seul homme, cette fluidité, cette précision diabolique en l'absence -et, peut-être, à cause de...- tout gabarit exceptionnel (loin de là, même!), cette collectivité, cette homogénéité de pensée et d'action, cet engagement total sans aucune arrière pensée ressentie...Bref, tu peux constater que j'ai aimé cette équipe. Mais j'ai aussi aimé l'Agen de Zani, Sitjar, Lacroix, Razat, et le Pau de 1964; J'arrête là, car je pourrais presque devenir fou à revoir dans ma tête toutes ces merveilleuses équipes et, par dessus tout, toutes ces remarquables diversités se confrontant, comme dans une discussion sans fin et tentant de prouver, argument contre argument, le bien fondé de tel ou tel choix....Comme Béziers faisant traditionnellement pratiquer le lancer de la balle en touche par le 1/2 de mêlée (...Pierre Danos, Richard Astre...).
Mon Edwin Fischer, pour conclure, il le faut, m'évoque, je ne sais trop pourquoi, les formidables All-Blacks de Wilson Whineray. Je n'en dirais pas plus.
P.S.:
Mais alors, quel est LE tempo d'aujourd'hui, puisqu'il semble ne plus n'y en avoir qu'un? La grosse caisse? Et ou se trouve la mélodie?
AB
Pour les All Blacks, les miens, à l'origine sont ceux de Lochore (cf. Rugbyland). je dois être un tout petit peu plus jeune que toi...
SupprimerLourdes, ah. Mon plaisir d'avoir rencontré Gachassin et Halçarren ensemble un beau jour de printemps chez JP Rives.
Halçarren, pour lui dire bonjour, j'ai miné sa feinte de passe roulée. Il m'a regardé étonné, étonné qu'un gamin de 27 ans (à l'époque) puisse connaître ça. Il n'y a pas d'âge pour se documenter.
Edwin Fisher, oui, plus sobre que Gould, qui fait du Gould en même temps qu'il passe son Bach.
"Lancé à bloc et comme un seul homme". Oui, André, Précision, fluidité, homogénéité de pensée et d'action, engagement total. Musique et rugby même approche. Lourdes, c'était l'orchestre rouge et bleu.
Et pour ta dernière question : où est la mélodie ? Il n'y a pas grand monde pour en composer. Les All Blacks, les Irlandais, parfois les Anglais (dans un style plus cavalier). Il faut écarter beaucoup de percussion(s) pour extraire le diamant.
SupprimerAndré, bonsoir, ça m'intéresse cette question des tempos - ouais je dis pas tempi, tant pis ! - Donc, si j'ai bien compris, à la différence de Gould, qui sut trouver le bon tempo dans las Variations Goldberg en RALENTISSANT son jeu, le "bon" tempo des équipes d'aujourd'hui serait plutôt dans l'ACCELERATION, le changement de rythme au coeur de leur jeu plus exactement . Comme le démontre Ritchie, ceci n'est valable qu'avec les équipes les plus compétentes actuellement, celle de Clermont qui semble avoir (enfin) trouvé son jeu, les All Blacks bien sûr, plus étonnant pour moi La Rochelle. Non que je veuille mettre en doute leurs prestations ébouriffantes de ces derniers mois mais chez eux c'est l'harmonie qui me semble le facteur important de réussite plus que le tempo . Tout est bien en place et ce tout est meilleur que la somme des parties comme on disait dans l'Antiquité . Mais après tout cette harmonie est peut être le produit d'un tempo parfait ? Qu'en dit notre musicologue du rugby ?
SupprimerBon pour écrire ce petit post j'ai dû me documenter un peu, et en chemin - c'est ça que j'aime en fait cheminer vers le savoir ! - donc en chemin j'ai appris 2 ou 3 choses étonnantes comme celle ci : "La pierre angulaire du système tonal est le principe de « tension-détente » condensé dans la cadence parfaite, à savoir, succession d'un accord dissonant, chargé de tension, et d'un accord consonant ou accord stable — accord parfait — apportant la détente."
Quand je parlais dans mon premier post de "tension" .... Bon je continue : "La notion de tension a évolué au cours des siècles, puisque chaque génération d'auditeurs s'est en quelque sorte accoutumée aux dissonances. C'est pourquoi il est important pour l'analyste moderne de se remettre dans la peau des contemporains de l'œuvre qu'il étudie. Ainsi, les sonates de Mozart ou Haydn, relativement simples sur le plan tonal, recèlent des petits trésors de dissonances ...." Je me demande aussi si le rugby lorsqu'il est bien joué ne vaut pas aussi par ses "dissonances " par ses bizarreries de jeu qui parfois mènent à l'essai .Vous avez dit "French flair ".... ?
Mais, si je me souviens bien -c'est une litote- Brian Lochore était le troisième ligne centre du paquet de W.Whineray. Entouré de J.Graham et de K.Tremain...Le terrible Tremain!
SupprimerNous sommes sur la même longueur d'onde -çà tombe bien vu le propos. Cependant, je pense -c'est encore une litote- que tu parles de l'équipe dont il a été le Capitaine, de 67 à 71. A moins, au fond, que ce ne soit celle de 1987, Championne du Monde, dont il était l'entraîneur...Oh! Il y en a tellement eu, des équipes All Blacks! Et ce n'est pas fini...
Pour ce qui est de la musique, je ne peux parler que de mes ressentis (pas mes ressentos) et, aussi ce que ma grand-mère, pianiste, me disais. Pour ma part, je ne sais ni lire la musique, ni jouer d"aucun instrument. J'ai baigné dedans, oui, j'ai une bonne oreille oui, mais c'est tout. Pour plus de détail s'en référer à Ritchie qui, lui, lit et pratique.
Mais il est vrai qu'elle me parlait toujours de l'interprétation. Interprétation toujours possible grâce à ce que tu dis ci-dessus et qui permet toutes sortes de variantes, et par les espaces de liberté que la partition donne, et de par les légères variations de temps entre deux notes, par exemple et, aussi, par le "toucher" différent de l'un à l'autre. Toutes notions que l'on retrouve chez les grands joueurs de rugby et des sportifs en général, d'ailleurs?
Pour imager, un centre comme Codorniou était vraiment un génie du toucher de balle et du tempo qu'il possédait entre le court instant avant la réception du ballon, la prise - ou à peine un léger toucher, glissando, parfois- la fixation de l'adversaire et la passe parfaite en vitesse, précision et légèreté au partenaire. Sur cette seule séquence, quasiment sur un pas, il pouvait décaler son ailier sans effort apparent. Mais il est difficile de comparer un pianiste qui "maîtrise" tout de a à z, à un dit "soliste" jouant dans un ensemble comme une équipe de rugby dans laquelle tout le monde joue en même temps.
Et c'est là que la chorégraphie Lourdaise me fascinait. Tous des solistes sans chercher à tirer la couverture à eux, mais jouant tous les uns pour les autres dans un ensemble quasi parfait malgré les oppositions féroces qu'ils avaient en face d'eux et que n'ont, a priori, pas les musiciens.
Sinon en audio, t'en as aussi du french flair...
Supprimerhttp://www.frenchflairaudio.com/frenchflair-audio.php
Gariguette : l'accélération ne vaut que parce qu'il y a ralentissement. Pour La Rochelle, regarde bien comment les Rochelais démarrent sur un tempo lent pour accélérer effectivement. Idem pour les All Blacks. Les Clermontois, comme les Irlandais, maintiennent plutôt un rythme sans fléchir.
SupprimerAprès, évoquant la lenteur, je parlais plutôt pour moi (aussi).
Pour les dissonances, écouter le dernier opus de Beethoven. Il ouvre tout ce qui va suivre jusqu'à Stravinsky. Bon, ce n'est pas dernier, pas vraiment. Mais il est déjà ailleurs. Je veux parler de la Grosse Fugue opus 133. Tempo et dissonances, voilà. Beethoven est passé ailleurs. Il a traversé la défense.
André, Lochore capitaine. 1967 effectivement. J'avais 8 ans. Révélation.
Pour finir, si les partitions classiques ou autres étaient fixées une fois pour toute, il y a longtemps qu'on aurait arrêté de réinterpréter Bach, par exemple. Des lectures, des relectures...Ces espaces de liberté à l'interprétation permettent d'écouter des Fischer, des Richter, des Gould etc.
RépondreSupprimerIl en est normalement ainsi pour l'application et l'interprétation des règles du rugby, à ceci près qu'on ne joue que sur des partitions vierges. Pas de réinterprétation proprement dite, mais, parfois, à l'aune de l'histoire du jeu et des matches, on peut retrouver des similitudes, des correspondances, des rappels, des familles de jeu et de joueurs, des tendances; éventuellement s'en inspirer.
Pour reprendre Gariguette, le bon tempo n'est ni dans l'accélération, ni dans le ralentissement, mais dans l'ensemble des deux utilisés à bon escient, c'est-à-dire à un moment donné et, si possible au bon moment.
Le compliqué dans tout çà, c'est d'arriver à mettre en place cette respiration au niveau collectif, avec assez d'adaptation pour déstabiliser l'adversaire qui, lui, de son côté veut faire la même chose pour son propre compte. Le soliste d'abord, la chorégraphie ensuite, le jeu d'échec enfin.
De toutes les façons, et pour conclure, beaucoup de travail! De travail soutenu par de la passion, cela va de soi. Cette école Lourdaise passait des heures et des heures à répéter comme le plus grand pianiste répète inlassablement ses gammes. Là, sans doute est le dit "french flair".
La mise en place de cette respiration c'est le boulot du chef d'orchestre, du coach au rugby, et là même si tu as des interprètes hors pair, réside la différence essentielle, le chef est devant son orchestre, le coach n'est pas sur le terrain, pas avec ses hommes - oui juste à côté et puis il y a eu tout ce travail auparavant ... il n'empêche, à un moment c'est l'équipe seule qui doit s'y coller .
SupprimerEn ce moment on voit bien des équipes fusionnelles avec leur coach - le stade rochelais, Clermont ... il aura fallu du temps - Les All Blacks n'ont pas vraiment besoin d'un chef d'orchestre, ils sont la musique, ils sont le jeu . Cet instant de grâce entre musiciens/Joueurs et chef/coach peut durer ( GN et le ST) puis disparaître . Quand les tempos des uns et de l'autre se dissocient, quand l'harmonie s'estompe, quand ils ne jouent plus le même air en fait .
Sont ils seulement musiciens nos joueurs et nos coaches ?
André, les partitions des joueurs de rugby actuels ne sont pas vierges. Elles sont malheureusement surchargées. Etaient vierges celles de Maso, Badin, etc... Christian, tu confirmes ?
Supprimer.. confirmation ! ... mais à la partition, je préfère l'inspiration qui offre souvent une réalisation qui remplira notre mémoire d'un souvenir magnifique ! ... d'un instant qu'il ne fallait pas loupé...
SupprimerL'inspiration, Christian, me parait s'exprimer une fois que la partition est assimilée. C'est l'étape au-dessus. La maîtrise de tout.
SupprimerC'est pourquoi j'adore le jazz : une fois le morceau compris, je peux improviser.
OU simplement le live musical, quel que soit le style
Supprimeroui Richard, "l'étape au-dessus", la maîtrise, mais c'est de plus en plus rare non?... bon, malheureusement, je ne suis pas musicien, j'apprécie quand même, mais le jazz, j'ai un peu de mal, j'en suis resté au blues, mais je ne désespère pas qu'un jour la petite note bleue....
SupprimerIl faut en effet se souvenir que naguère une équipe ridiculisait régulièrement l'opposition avec un triangle Gachassin-Arnaudet-Halçarren. Impensable ! Peu auparavant, Lourdes alignait Vallès au centre, que je n'ai vu que trois ou quatre fois, dont une à la télévision. Une sorte de synthèse entre Sella et notre Christian Badin à nous. Quatre ou cinq percées franches par match. Et puis, pof, disparu.
RépondreSupprimerCes évocations (on remettra Tremain à plus tard) me font souvent considérer le rugby actuel avec une pointe de tendresse. Les gaziers d'aujourd'hui, en dépit du contexte, ne sont ni meilleurs ni pires et leur potentiel de talent vaut bien celui de papa. Les consignes étouffantes étaient déjà connues il y a un demi-siècle et, de façon générale, j'invite à considérer à parts égales ce qui différencie et ce qui réunit les joueurs d'hier et d'aujourd'hui. Il est fort possible qu'un rugby passionnant émerge de l'actuel magmas chaotique. Un fait objectif reste central : la hausse vertigineuse des performances athlétiques, qui rétrécissent le temps et l'espace. Mais les quatre éclairs du Rochelais Lacroix ne peuvent masquer les percussions stériles qui les ont précédés sans créer de décalage et sans préfigurer l'inéluctable défaillance de la très moyenne défense bayonnaise. Lacroix, certes libre de ses actes, a eu le grand mérite d'introduire la vitesse dans la lenteur. Ce faisant, il était plus Cantoni à Béziers que Dagg en noir. Ce qui n'est déjà pas mal puisque sans lui l'Aunis aurait peut-être dû s'incliner devant les Basques, à l'image de Béziers qui, sans Cantoni, perdait contre Toulon.
Il y a ainsi des jours où nous pouvons nous interroger sur le rôle du "fou". Cela ne fait pas un rugby, seulement des souvenirs.
Tu dis plusieurs choses toutes très justes Charles, "... que je n'ai vu que trois ou quatre fois, dont une à la télévision" c'est vrai qu'on ne les voyait pas souvent nos joueurs. Mais quels souvenirs ! et puis tu dis aussi "il est fort possible qu'un rugby passionnant émerge de l'actuel magmas chaotique." on en a parlé quand Richard avait lancé "ordo ab chao" et je pense que cette année c'est ce qui était présent en filigrane dans toutes nos discussions : l'impression de passer à autre chose . Qu'une époque était terminée . Ah on s'est débattu pour la retenir cette époque mais elle nous a filé entre les doigts et finalement ce n'est pas plus mal : aller vers l'avant c'est encore ce qui paie le plus au rugby .Enfin tu nous dis "j'invite à considérer à parts égales ce qui différencie et ce qui réunit les joueurs d'hier et d'aujourd'hui." et ça c'est une remarque passionnante et je l'espère inspirante !
SupprimerLe fou, Charles ! C'est cela. J'aime aussi le mouvement du cavalier, il me rappelle un cad-deb'
SupprimerMon cher Richard,
RépondreSupprimerSans avoir l'air d'y toucher, par la musique avec le rythme et le tempo, en chuchotant sur le momentum tu parles comme un coach de golf...De ce que j'en connais tout au moins pour "jouer avec sa musique intérieure", ce que les nouvelles brutes du rugby oublient trop souvent. Bonne nouvelle année à tous.
Michel,
Supprimersûrement que rythme et tempo orchestrent notre vie, nos activités, nos passions.
Tout le reste est littérature, écrivait le poète.
Finalement à vous lire, parole d'anciens qui se veulent modernes pour ne pas perdre la face ! A ceci prêt que Jack Cantoni par rapport à Lacroix était encore plus imprévisible que lui, plus fantasque que lui mais aussi plus perméable que Lacroix en défense !! De mes souvenirs d'enfance je n'ai pas retenu de grandes envolées du côté de Beaumont .. pour cela il fallait aller au ST pour voir du jeu de mains souvenir de 69 avec Berot à la mélée, Villepreux (1/2 ouverture) et aux ailes Bourgarel et Bonal ça avait de la gueule malgré la finale perdue contre BL déja là !!! Pas assez de fous et de cavaliers sur l'échiquier rugbystique actuel, encore moins chez les jeunes trop raisonés ! L'inspiration est à venir comme dit Gariguette mais laquelle ? un peu comme l'ancien et le nouveau testament !le débat est ouvert !
RépondreSupprimerPlus rien à prouver, Tautor,juste à échanger.
SupprimerL'ami Jack ( bien coffré par Dubroca aussi, une autre fois), avais aussi autrement plus d'espace que notre jeune Rochellais, ça aide !
Allez Beaumont
Pas de querelles anciens /modernes,non plus,vivre l'instant présent en harmonie, enfin essayer c'est déjà pas mal, non ?
SupprimerAllez,en même temps, une bonne renaissance, ça nous ferait pas de mal !
Ougier - Berty, Charvet, Codorniou, Bonneval - ça allait bien aussi...
SupprimerDupuy, pardon, pas Ougier.
Supprimerle rugby d aujourd hui une sorte de rap ca declame rythme monocorte et monotome mais aucune de ces chansons rentrera dans l histoire digne du patrimoine cela percute je mais on revient toujours a ces mouvements lancinants profusion de rien
RépondreSupprimerqu elles sont loin et inacessibles nos petites representations des dimanches un petit ensemble pas toujours dans le tempo mais avec de rares envolees pleines de lyrisme une harmonie branlante mais qu importe on delivraient un spectacle essayant de traduire les partitions de notre compisiteur entraineur
LAPORTE affiche sa vraie nature place a BERNARD LE TERRIBLE TSAR DE MARCOUSSSIS
VA FALLOIR QU ON GOZE MAINTENANT
LES JEUX SONT FAITS
ET QUI VA RAFLER LA MISE
LE RASTIGNAC DE GAILLAC POUR SUR
Allan
Supprimerbelle image gaillacoise de "Rastignac" mais qui est la maîtresse et qui est la fille qu'il va épouser ?
Ben, s'est déjà acoquiné avec la FFR. Reste la ligue à épouser, quand il aura écarté l'autre pofiasse.
SupprimerQue pensez vous du tempo musical de la LNR en début de rencontre et à la mi-temps ? Une idée de Goze, pas mélomane pour deux sous ou de canal + ? Que va devenir cette communion d'esprit qui existe entre les supporters et les joueurs ? Ou alors faisons comme pour le Haka ou le Pilou pilou après tout non ? Tout ce qui peut être identitaire d'un club ne doit pas être gommé au profit de l'argent. Nous allons ressembler au barnum du foot américain bientôt ! Ca m'etonne que BL et SS n'y ont pas pensé ? Il faut dire qu'ils sont djà tellement occupés à compter les ganots qu'ils ont oublier le tempo du spectacle !!
RépondreSupprimerLa petite musique de la LNR ? Pas eu envie de l'écouter pour l'instant. je profite de mes vacances pour écouter Bach (cf blog), Wagner, Liszt et Chopin. J'aurai bien le temps de me l'infuser tous les week-end... Tu en penses quoi, toi ?
SupprimerTu as rais(i)on Tautor. Comme les vins ou whiskies font chanter leur originalité dans le gozier, en quoi y aurait un formatage de l'hymne en championnat sinon formater pour mieux régner, comme toujours.
SupprimerPour l'infusion je compatis ! Pour écouter du Litz ou du Chopin j'en redemande voir du Rachmaninov version piano mais aussi du Memphis Slim avec le whis kiki "Laguna" fruit des stock options !!
Supprimeraprés avoir lu vos contributions, notamment sur le tempo et le bon tempo, je me demande , si le bon tempo, qui vient de l'imné et du naturel ne se heurte pas aux surcharges, naturelles ou plutôt surement artificielles....., du corps humain. Plus il y aura de surcharges et plus le bon tempo s'évanouira.
RépondreSupprimerMerci à Alain pour son apport sur les commotions!
Oui point trop n'en faut des percussions. Doucement les basses. Un peu plus de flute, clarinette ou sax soprane.
SupprimerBonsoir, je viens de lire l'aventure des Matra Masters racontée par l'ubiquitaire Ritchie - bon ok immarcescible aussi ! - si ça pouvait donner des idées aux dirigeants oui, oui je sais le calendrier etc etc .... n'empêche ça a dû être grandiose ! 🏈🎄🎸🎷✨☀🎂🌴🍓😍
RépondreSupprimerFaim de tempo ? Ouais. Mais quoi pour la soif ? Quand je lis Richard et autres enfoirés de mon coeur roucouler les mérites de certains grands whiskys, mon âme de Bordelais de raccroc ne fait pas cent tours, pas dix tours, pas cinq tours (bon, ça va, j'arrête, vous connaissez Alphonse), elle se contente d'éructer. L'ignoble ville de Bordeaux est en effet située grosso modo à mi-chemin des divins cognacs et armagnacs, ce qui l'amène (quelle injustice !) à être l'épicentre du monde civilisé. Oui oui, vous aurez la scélératesse de rappeler que je faisais récemment du racolage pour le Ledaig, car il est de splendides produits en Ecosse mais aussi en Irlande. Mais je vous dénierai l'ombre d'une tentative de compétence en rugby si vous refusez d'abandonner une évidente préséance aux fruits de la Charente et du Gers (mes meilleurs armagnacs venaient des Landes). Finesse, complexité, profondeur, feu et velours, robe et fragances, ainsi qu'une forme d'éternité appartiennent davantage au raisin qu'aux céréales. Si la tourbe parle, les fins bois chantent.
RépondreSupprimerAlors bien sûr, il reste toujours possible de dire "j'en pince pour la Réforme, Luther me rend presbyte" et je vous conserverai une amitié dénuée de condescendance (j'essaierai) mais s'il vous plait arrêtez de confondre Atonio et Codorniou !
Ci-joint mon adresse pour l'envoi d'une caisse de lagavulin.
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SupprimerBon, déjà, Charles, il faut que je te dise : j'ai du sang écossais. Escott, à l'origine. Richard Escot, ça sonne plus calédonien que bordelais. Même si la famille s'est implantée dans le Ribéracois. Sous les coteaux de Pécharmant.
SupprimerMon histoire avec le whisky est liée au rugby. Ecossais. David Sole m'a offert une bouteille de Lagavulin un jour où je suivais pour L'Equipe le XV d'Ecosse à l'entraînement. C'était en février 1990. Depuis... Une époque où on pouvait dîner en tête à tête avec certains joueurs (Calder, Rutherford, Sole, Milne, Hastings, etc...) et échanger des anecdotes autour d'un bon verre de... whisky. Alors tu comprends que le rapport que j'ai avec le single malt soit très particulier...
Maintenant que ma fille ainée vit à Cork et que son copain m'a fait découvrir les subtilités du Redbreast, je ne suis pas prêt de revenir vers l'Armagnac...
Aïe, aïe, aïe, David Sole me fait indubitablement penser à "la souris puissante", Ian McLauchlan...
SupprimerTrès joli texte Charles, c'est drôle et enlevé, j'adore ! je me garde la maxime "Si la tourbe parle, les fins bois chantent. " pour la resservir aux copains, accompagnée bien sûr d'un liquide à la hauteur ! :-)
SupprimerCharles fait comme le bois il délivre sa meilleure essence avec humour et passion nettement mieux que Médiapart je te l'accorde Gariguette ! Il nous manque un Rocambole de la plume pour montrer que tout ce beau linge ne sont que des fripouilles patentées, cupides et loin de ce que leurs a offert l'ovale. Finalement le monde amateur pointe son nez pour plus de vertu mais rien n'est moins sûr non plus !
Supprimerpour Richard, libre, bien sur, à chacun de préferer tel ou tel breuvage fort en alcool. Cependant un alcool de pis aller qu'il vienne de la patate, du riz, du blé ou de l'orge vaut il un alcool du vin, produit de la vigne , raisins aux innombrables vertus, oligoélèments et autres métaux , parfois puisés au tréfonds de la terre jusqu'à 20 mètres de profondeur
SupprimerMauvais tempo, ou quand les plus brillants solistes de nos meilleurs orchestres, que l'on pensait en harmonie avec le rugby que l'on aime, se révèlent piètres bateleurs et mauvais joueurs, fausses notes à l'appui, lisez plutôt le livret de cet opéra pas comique : http://pcfob.centerblog.net/2478-rugby-et-tennis-un-au-c-ur-des-deux-scandales
RépondreSupprimerOui pas vraiment à la gloire du rugby, merci Mediapart oh et puis non pas merci, ils pourraient tout de même faire écrire ces sagas du désordre moral par de vrais écrivains, là on s'ennuie alors qu'ils tiennent un sujet en or . Ca manque de verve, de panache, d'entrain tout simplement . Raconter ces misérables histoires exigerait un Jack London à la plume, un Albert Londres, un Antoine Blondin ou un Richard Escot . Moi ça me gave ces sites dénonciateurs sans style . C'est déjà assez navrant d'apprendre que nos contemporains dont certains adulés sont des fripouilles, si en plus c'est écrit au marteau piqueur ... Bref . Merci Nini profite bien de cette fin d'année, demain est un autre jour !
SupprimerMerci Médiapart et Nini ! Comme quoi le rugby a ses cols blancs ! A croire que le Président du Racing n'y a vu que du feu à moins de recyclage sur des comptes en Suisse qui sait ! un beau conte de Noël un peu aigre fin somme toute .... Comme quoi quand on ne connait pas le solfège ça finit par se savoir tout virtuose qu'on puisse être ! Question de tempo !! Pour l'Armagnac Castarède ou Larresingle à déguster religieusement, après un bon pastis fait mains, assis au fond d'un vieux cuir grinçant accompagné d'un puro ou volute de grande envergure !! Et là on pourra délibérer sur la ressemblance entre Uini et Didier et sur l'orge et la tourbe dans un tempo haletant !!!!!
RépondreSupprimer... où l'on apprend que Peter Pan était aussi un fin joueur de flûte ... mais rien d'étonnant, n'est ce pas ?
Supprimerboxing-day, pas de soucis de jouer entre le 30 décembre et le 01 janvier, en lisant les réactions de joueurs on s'aperçoit qu'ils ont tous basculés allègrement vers le marché et ses lois non-écrites dans les règles mais sonnantes à foison. D'ici à là on parle de « canal+ a décidé de mettre une journée là alors on joue …. » « le diffuseur se félicite saison après saison de l'audience (ndr … et des tarifs de la minute de pub qui elle aussi fait la fête, youpiiii) » « d'autres travaillent ce jour-là, pourquoi pas nous (ndr … c'est vrai ça et pourquoi pas tout le monde, et puis d'abord c'est quoi ce nouvel an??) » « on profite de la famille le 24 décembre, le 31 c'est anecdotique (ndr … une fois par an, plus ça deviendrait indécent et ça fait prendre de mauvaises habitudes)» « on est bien content quand les droits télé augmentent .. ». Magique, ce jeu devient magique et l'ensemble des acteurs dans ce monde de l'ovale pro se montrent de vrais magiciens, sortir du chapeau les plus inattendues surprises est devenu le quotidien, profite lapin profite !!!!!!!!!!!!!!!!! Et pour charger un peu la barque, des entraîneurs et des joueurs, à la veille de seulement clore la phase aller, « se posent des questions sur leur avenir » « s'inquiètent de la voie dans laquelle s'engage leur club » « signent déjà des futurs contrats ». Le monde comme il va, le rugby comme il tangue, la planète qui tourne tourne et fait tourner les têtes, chasse la raison, sème son histoire et éparpille au vent ses valeurs, son éthique, ses grands hommes grands joueurs, pour ne plus nous donner à voir que le triste spectacle de nos stades -pour les courageux qui continuent à regarder et les héros qui vont au stade- et la représentation, sur le pré, de ce jeu que nous aimons tant, par de besogneux gladiateurs grandis dans des élevages en batterie ad-hoc, cornaqués par des maquignons qui n'ont plus de bouse aux pieds mais des bourses gonflées (!!!!!), et qui tous sacrifient au dieu « diffuseurs/experts/agents ». Alors bien sûr comme dit l'autre « si t'es pas content tu sors, tu regardes pas et tu fermes ta gueule !!!!! », bin non, j'aime ce jeu et j'aimerais avoir envie de le regarder pratiquer par l'élite, mais force de constater, sans nostalgie, que d'aller voir à-côté la rencontre de série procure bien plus d'émotions, de sentiments, d'envie, même les nombreuses, approximations, mauvais choix et autres manques appartiennent en entier à la partie, l'ensemble compose une douce musique, au tempo certes parfois un peu lent dans lequel les acteurs cherchent le second ou troisième souffle, mais l'harmonie est là, les 50 fadas, familles et amis, qui lustrent la main courante te font le maracana en plus jovial, les entraîneurs tourmentés ont leurs crampons sur la ligne de touche et parcourent en 80 minutes bien plus de mètres que tous leurs joueurs réunis, et sans gps pour le statistiquer, et à 16H30 après ces préliminaires appétissants le grand moment de fraternité prend son envol, et croyez-moi ça a une autre gueule que la réception des partenaires dans les alcôves des stades de nos pros. Dans ce petit club qui sera mon dernier, des retardataires à la fête pour cause de nettoyage des vestiaires comptage des maillots, d'autres prendront la douche un peu plus tard pour cause de préparation des casse-croûte, d'autres ramassent les poteaux de touche et les protections des poteaux, quand tu joues à l'extérieur tu prends ta bagnole et le club te rembourse rien (d'ailleurs nul n'a l'idée de demander), bref petite société à part entière, comme tant d'autres dans nos comités, et s'il était plutôt là le rugby, mémoire du passé pour construire l'avenir ??? Heureusement j'ai compris que nos pro allaient travailler pour les amateurs, hâte de voir les fruits distribués, parce-que y'a de l'appétit en-bas !!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerBah ... les joueurs du Top 14 sont réputés pour leur Jour de Lents !;-)
SupprimerEt une tradition méditerranéenne affirme que manger des lentilles le premier de l'an apporte prospérité pour l'année à venir...
SupprimerSinon, fort de la flûte ou du hautbois, le petit prof d'éducation physique. L'a même sorti un ouvrage sur "le rugby des villages". Se prétend de gauche, mais aurait de grosses tendances Sarkozystes pour aller chercher l'oseille.
Tout n'est pas bleu sur la ligne Maginot de la FFR !! Gonzo et Laurent dégagés par téléphone malgré de bons résultats avec les féminines ! Waouh l'élégance est de mise, les colts sont de sortie, sept mercenaires ne suffiront pas à endiguer la vengeance, point d'amateurisme dans toutes ces manoeuvres. Je pense que GN, voyant cela, doit préparer son retour en terre natale moins hostile aux règlements de comptes quoique ? Certains disent que le "gaillac" est un vin de fleur d'autres disent de la piquette ou gratte cul ! Il faudra poser la question aux sortants !!!
RépondreSupprimerCa fleure bon l'épuration. Y a quand même 14 cépages sur l'appellation, comme Chateauneuf du Pape. L'assemblage a rendu dingue Bernie. Pour l'instant, sort que du bourru.
SupprimerToujours admiratif du vélo d'antan, Ferdi Kübler quitte la route pour la piste aux étoiles. Vainqueur du Tour de France en 1950, Champion du monde (1951), Liège Bastogne Liège, la Flèche wallonne, etc. disait ceci "je suis devenu champion parce que j'étais pauvre, je luttais pour manger pour avoir une vie meilleure. J'ai gagné le Tour de France parc e que j'en ai révé parce que je savais qu'après je ne serais plus jamais pauvre. A l'arrivée j'étais tout seul, c'est triste, mon père n'était pas là et ma mère était morte .. C'était ma victoire à moi, ma vie à moi". Il s'est reconverti comme fleuriste ! Respect et Chapeau bas Mr Kübler qui faisait rêver mon père et mon oncle, fans de vélo et de cols pyrénéens. Bien sûr cela nous ramène invariablement au passé mais quoi de plus chevaleresque qu'une déclaration d'Amour ! Le rugby a besoin d'en prendre de la graine et de méditer sur les valeurs du sport.
RépondreSupprimerOui une semaine féroce, la grande Faucheuse a eu de l'appétit ! J'ajoute la disparition de Jean Christophe Victor, un grand vulgarisateur dans le bon sens du mot, comment comprendre le monde sans qu'il élucide le dessous des cartes ?
SupprimerAh zut, le grand Ferdi,le cheval, l'idole de la Suisse et de mon Grand père!
SupprimerUn teigneux, besogneux, humble et courageux. Notre gloire locale à nous, Fernand, ( voir Bordeaux -Paris 1933),grand conteur des coulisses du peloton en faisait un bon client.
Et Pierre Barouh,le pote à Vander , volleyeur reconverti à l'ovale sur le tard, du côté de Plaisir qu'on évoquait plus avant,nous a inoculé la Bossa Nova celui là, c'est malin, 50 ans que ça dure, comme le Rugby, pas moyen d'en sortir !
Putains de Décembre
Allez la musique.
"Ô patrie ! Ô patrie ! mot incompréhensible ! L'homme n'est-il donc né que pour un coin de terre, pour y bâtir son nid et pour y vivre un jour !" Alfred de Musset ... vu cet après-midi, près du PGHM, sur la pierre tombale d'un des 4 gendarmes mort accidentellement dans un exercice de secours montagne, un sport de l'ombre ..... pardonnez moi cette faiblesse mais le secours montagne fut instant magique de ma vie .....
RépondreSupprimerPour finir sinon l'année du moins cette journée en beauté, un texte signé Tillinac, j'ai mis du temps à le retrouver - j'aurais voulu l'insérer ici pour Noël - mais bon à l'impossible nul n'est tenu ! donc le voici :
RépondreSupprimer"Entre les deux, faut-il choisir ? J’aime les gladiateurs, les laboureurs, les déménageurs des packs. Leur code d’honneur sera peut-être le dernier vestige de l’antique chevalerie. J’aime les piliers de devoir, les seconde ligne de soutien, les bœufs qui poussent, plaquent, encaissent sans ciller et rendent la monnaie par déontologie. J’aime aussi les virtuoses aux semelles de feu, les harmoniques du jeu de ligne, les intrépides qui partent de leur en-but comme les Rois Mages vers Bethléem. Après tout il y a un siècle que le rugby communie sous les deux espèces, le pain des avants, le vin des trois-quarts. Deux façons d’être, deux hémisphères psychologiques. Dans mon panthéon, Boni côtoie d’humbles « mulets » aux tronches barrées de cicatrices. J’ai pris de vifs plaisirs en assistant à des joutes confinées dans le périmètre sulfureux des avants. C’est mon côté tulliste. Je ne me réjouis pas moins lorsqu’un ballon file de main en main à la vitesse de l’éclair. C’est l’école aquitaine..."
Le pain, le vin ... bon pas le whisky ni l'armagnac mais c'est déjà une bonne base . Bonne nuit .
"Bordel Day"
RépondreSupprimerje viens de voir LOU / UBB, misérable en terme de rugby surtout derrière, immérité ce bonus défensif pour l'UBB, Serin - Lesgourgues même s'il marque l'essai, trop lent, frileux ... la musique d'intro de sortie de vestiaires ce n'est pas du Bach ou le Vino Griego ! Quant aux blazzers, quand on a connu le RCF avec le nœud pap's, c'est d'un pisse vinaigre sans nom ! Et Chabal aux commentaires illusioniste et surtout médiocre ... il a besoin de lire Tillinac, Blondin and Co .... Quant à son acolyte, le faillot de service, tiré à 4 épingles et gominé, guère mieux et comble du bonheur on nous ressert la soupe de la finale ! BL et SS vont faire la propagande nécessaire pour enfoncer encore plus Anal Goze .... Comme dit Charles "les fins bois chantent" !!!
mais si tu vas y venir vers Iribaren....sourire dans la brume et brouillard
Supprimeroui c'est là où on se rend compte que François Trillo et ses Spécialistes manquent terriblement ! Au fait il est viré ou non ? Pour les blazers pas vraiment d'allure les gars, peut être fallait-il aussi un noeud pap'? Allez Bernie utilise le 49.3 et impose le noeud pap à tous les joueurs non mais ! c'est qui le patron ?
SupprimerTillinac résume ainsi sa vie parisienne :
RépondreSupprimer« Ça ressemble vaguement à un film de Sautet, les copains qui vieillissent ensemble, les
illusions qui s’évaporent, la pluie qui tombe sur des sentiments alourdis par l’habitude ».
Ca vous parle, non ???... et toujours faim de tempo ??
Mais oui Sergio, si tu lis attentivement l'extrait de "Rugby blues" que j'ai donné, il est aussi question de musique "J’aime aussi les virtuoses aux semelles de feu, les harmoniques du jeu de ligne, ..." et puis les films de Sautet c'est bien vu, une certaine douceur même dans le désenchantement, que diable nous fûmes beaux, vifs et brillants aussi un jour ! So what ?
SupprimerPas que faim Sergio, soif aussi comme l'a dit Charles plus haut .
Bon, on est déjà un peu ( à juste titre ?), soupçonnés de vieuxconnisme,mais si on appelle Tillinac à la rescousse, on à pas le culte sorti de l'en but,mi di à ou !
SupprimerBon,Gariguette,joli fruit dauphinois, phare dans le smog de Lesdiguières bruleuse de loups, pas de polémisssse, hein, c'est un Ovalien le Corrézaçois, une plume légère aussi.
Allez, un peu convenu, p'têt, c'est pas Vian, non plus, mais celui ci, le Rugby...
On peut pas tout avoir !
C'est qui ce "on" qui nous soupçonnerait de vieuxconnisme ? Moi je parle pas aux "on" ça les instruit ! Bon, Janlou, une devinette : quel est le rapport entre Boris Vian et la bicyclette ? Sinon Tillinac ça fait du bien par où ça passe - surtout après Schopenhauer ! - et pour finir l'année rugbystique je le trouve à sa place . Et tu me diras ce que tu veux, il sait écrire le bougre ! Ici fait moins 5 mais grand soleil glacial et toi ?
SupprimerOuais, un côté Jacques fatal plutôt que désenchanté. So what, ben du fût et encore du fût. Bu y a 15 j. une bière (pression) vieillie en fût de chêne. Sympa. Ca fait penser à du blanc passé en fût, avec le côté houblon en plus.
RépondreSupprimerMarc , si tu passes au club house , le bonjour d'Antoine qui fêtait les retrouvailles avec les gros de 87 près des Halles de Biarritz , Lorieux , Ondartz , Garuche etc... en forme les mecs et très en avance sur le réveillon , rafraîchissant en tout cas , faim et soif pas que de tempo -))
RépondreSupprimerPourl'instant, plutôt bousing day ou brouilling day à l'image du brouillard parisien. Des sifflets palois sur "l'hymne" consummériste standardisé, sans âme. Sortie joueurs éculée veste costard. Rien d'inattendu aussi, sans bulles. Version vin tranquille sans pétillance comme le jeu.
RépondreSupprimerPar contre des grosses bulles qui s'entrechoquent et commotions déjà, dont l'arbitre de touche (l'avait qu'à être plus costaud) à Pau tombé sur le chemin de Sowerby. Ou plutôt l'inverse : foutait quoi là l'entraineur bok ?
Sinon, Irribaren sobre, belle passe tendue. Burotu : bulldozer, à la pelle. Jérémie, sansaile. Et tempo reporté pour les crooners Méla/Papé. Restera la 3e mi temps réveillonante.
Bonne année 2017 à l'avance, mes ami(e)s du Côté Ouvert, anciens et nouveaux venus.
RépondreSupprimerCette dernière chronique de l'année me met dans un état incertain, pour ne pas dire perplexe.
RépondreSupprimerLes différentes remarques lues de Jan Lou, par exemple, sur "la mort du jeu" dont j'avais pu parler..., sur "le jeu actuel"...de Charles soulignant que "les gaziers d'aujourd'hui ne sont ni meilleurs ni pires...et leur talent vaut bien celui de papa"..., de Tautor parlant "d'anciens qui se veulent modernes pour ne pas perdre la face"...., d’Allan comparant "le rugby d'aujourd'hui à du rap...monocorde et monotone"...., Georges 82 résumant le tout par une réflexion sur la mécanisation tuant "le bon tempo naturel".. et Jan Lou concluant en partie en nous soupçonnant de "vieuxconnisme"...tout cela représente, somme toute, une sorte de panel, certainement assez complet et juste, des débats traditionnels que nous tenons ici même.
Mais cela me laisse, quoiqu'il en soit, perplexe, je le redis, sur ma faim. Intellectuellement insatisfait.
En effet, au-delà du plaisir de bavarder sur le Rugby entre gens de bonne compagnie, les quasi reprises des mêmes thèmes, mêmes pensées, mêmes points de vue etc. qui se sont développés tout au long de l'année...., toutes ces réflexions, somme toute non additives, au sens de sables mouvants sur lesquels on ne peut rien construire, me donnent un sentiment, une sensation, disons, mitigée, incomplète, trouble.
La difficulté de situer, sinon le jeu réel d'aujourd'hui en regard d'un certain passé que nous avons tous plus ou moins connu, son expression, écrite, ici, en tout cas, me plonge dans un jeu de questions/réponses, arguments à l’appui se répondant implacablement et ne débouchant pas réellement sur un réflexion assez nette pour faire -me faire- avancer solidement dans mes propos. Je voudrais trouver les images -sinon l'Image- éclairant d'une façon éclatante, foudroyante mes propos. Je me trouve, comme dans la Caverne, a essayer de me défaire de mes liens afin d'aller voir le jour, un autre réel. Jour -"Réel", "Idées"- soi-dit en passant, situé dans le dos des humains enchaînés qui sont, eux, face au monde des apparences, comme devant une sorte d'image télévisuelle.
Je suis allé voir le Cirque Romanès, jeudi dernier et j'ai acheté un de ses bouquins. Je lis:
-"Ils portent le fer dans le ciel, ils construisent des murs partout, pour chaque mouvement de bras, une loi. S'ils pouvaient faire des parcelles dans le ciel, ils le feraient. Assis dans l'herbe entre les fleurs et les reflets du ciel, je les regarde courir dans tous les sens. Ils n'avancent pas. Pire: ils reculent".
Par ailleurs, j'écoutais, ce matin, comme presque tous les samedi, sur France Musique, de 9h à 11h, Philippe Cassard, parlant du Piano et des pianistes. Tout y est dit de ce qui est toucher tact, force, interprétation,...Tout ce que nous essayons, nous, de dire sur le Rugby et son jeu!
Bonne soirée et à l'année prochaine.
André
Enfin et pour finir le "Boxon day" un ST plutôt flamboyant .... Mais attention à la carence de buteurs! Pas vu pot😉 Les coujous ne méritaient pas de perdre .. Iribaren classique sans plus ...Une fin d'année à l'image du temps brouillardeux ou brouillardise ... Attendons 2017 pour rêver levons les "Quinconces" et buvons
RépondreSupprimerPau très bien ! Deux jeux très contrastés ; celui de Montpellier boum boum et celui de Pau, en finesse et roublardise mais encore fallait-il tenir le choc face aux bulldozers . Ils l'ont fait avec Dupichot en cannes, Mannix en voix et le public béarnais en rage après l'hymne qu'on a tenté - en vain- de leur imposer à la place de la Honhada ...eh bien on les a entendus siffler puis chanter avec coeur et choeur leur hymne à eux . Dommage pour les Coujoux en effet ; ils rentrent en car à Brive et feront le réveillon ensemble pendant le trajet ; ça ne va pas être triste je crois ! Sinon bon réveillon à tous, avec une pensée spéciale pour Frédéric s'il nous lit .
SupprimerPour Tautor https://www.youtube.com/watch?v=YIY5tiTThcE 2017 : année des marionnettes ?
A l'année prochaine, l'oeil vif et la pensée claire ou l'inverse !!
encore une fois les piliers manquent de tenues
RépondreSupprimeron impose la tete plus haurte que le bassin
mais dansle bassin parisien sur qu ils n ont pas la meme graduation
mais que diable allait faire clermont a toulouse une mascarade de 1ere mi temps
ce club est toujours absent aux chauds rendez vous
et d imposer ce ridicule chant me parait aux desirs d IKEA prenant ses clients pours des rats nous obligeants a suivre l unique itineraire fixe
comme sur les terrains pas de place a l initiative
appliquer la procedure
mais enfin amis et amies de l ovalie que le meilleur nous echoit pour l ane ne nouvel
"Quiconces"
RépondreSupprimerLes jours ont passé, l'ovale a roulé, partout les tribunes ont beuglé
Malgré les augures menteurs, le peuple a voté
Ô diable vieillesse ennemie du rugby
Pourquoi tu nous a ainsi trahis
Et donnés cette infamie bouillie
Hier c'était Rome, aujourd'hui Pise et demain Venise
Quoi de pire que de nous fendre d’une bise
Alors que nos cœurs s’alcoolisent
Passe, donne et joue le tempo
Celui de la passe et du beau
Toi qui me toise comme un toréro
En ce jour céleste ou la lune efface le soleil
Et mes yeux pleurent sans pareil
Celui qui me donna joies et éveil
Toi la beuchigue, céleste et unique
Idole des peuples adoniques
Reviens éclairer de façon académique
Les amoureux transis du jeu absolu
Et de la lumière advenue
Et que l’ombre soit contenue
Laissant place au cœur des hommes
Que des mots et non des maux
Afin que demain le geste soit beau
Et qu’un d’un mano à mano
Nous chantions le tempo.
Bon Réveillon "Ami(e)s des Quinconces"
Nous ne devons pas être entièrement mauvais puisque, outre le fait notoire que nous haïssons les animaux et les enfants, nos ultimes "2016" laissent volontiers transparaître une forme d'amitié que j'apprécie vivement, sautant de la bourrade au clin d'oeil et dont je vous remercie avec gratitude et, disons-le, une certaine émotion.
RépondreSupprimerCe qu'il y a de plus épatant, c'est probablement nos différences revendiquées. Nos origines et nos parcours forment une assez jolie carte de la France oenologique, suffisamment variée pour qu'en se serrant un peu nous faisions une place aux single malt et même à quelques blends gaillards. Il y a des jours où j'aime le gaillac. C'est dire. Mais ne pas aimer le gaillac, c'est trahir nos dimanches à engelures où le fait du jour fut ce coup de boule au sortir de la trentième mêlée.
Avez-vous noté (je sais que oui), que plus l'actualité nous défrise, mieux reviennent nos souvenirs dorés, nos émois à l'évocation de Vannier, Baulon, Labadie ou Célaya, ces gars qui, un jour, reçurent le témoin et surent le transmettre. Ainsi, pendant les années PSA, j'ai songé prendre la nationalité néo-zélandaise. Idée vite chassée puisqu'il faut aussi, voire d'abord, assumer ses faiblesses et tenter d'y remédier. Quoique les Néo-Z soient imbattables pour rénover les très vieux avions, les Américains vous le diront avec enthousiasme, les Britanniques avec réticence. On ne parle pas assez du patrimoine du XXème siècle. Hitler, Staline, Mao peut-être, mais d'abord Caudron, Potez, Dewoitine.
Aussi, entre mille voeux tous plus efficaces les uns que les autres, j'espère que 2017 fournira l'occasion de commenter positivement ce qu'elle va nous apporter.
Bonnes engueulades à toutes et tous !
Meilleurs Voeux 2017 🍾🍾🍾 en suivant le précepte chinois qui suit🐞🐞🐞 "Que les puces d'un millier de chiens galeux, infestent le cul de celui qui te gâchera une seule seconde ton année 2017 et que les bras de cet abruti deviennent trop courts pour qu'il ne puisse jamais se le gratter !!!😂😂😂
RépondreSupprimerTautor
Bonne année à tous les Ovaliens, mon teuté fatigué refuse d'en dire plus ce matin !
RépondreSupprimerAllez, ah quand même, Gariguette, ici 27 °,grand soleil chaleureux 😎😎
Veinard ! Ici brouillard ( Pays Basque ) au sens propre comme au figuré ! Merci Charles pour cette synthèse et ode à la différence , Tautor , je fais mienne ce voeux avec quelques cibles privilégiées que j'ai en tête ( façon de parler )
RépondreSupprimerJe vous souhaite à toutes et tous au delà u Rugby une douce et belle année pour les votres et ce qui vous touche de près
En 2017 fais tout ce que tu voeux et même au delà ... Ici temps toujours glacial, sans soleil mais avec une épaisse couche de givre sur toute la végétation : c'est féérique et hors du temps . On peut même écouter de la musique ancienne comme celle ci https://www.youtube.com/watch?v=5Frq7rjEGzs et imaginer vivre ailleurs un instant ...
RépondreSupprimerDes vœux de ce qui fait notre bonheur, faux rebonds à gogo, des intervalles à franchir, des débordements en bout de vos lignes, des passes main main, des cadrages des fixations, des échanges d'opinions à défaut d'horizons, pas de collisions mais plutôt des évitements chaloupés, des biscouettes aériennes, des offrandes sans calcul, partage et continuité, d'accord sur rien mais en accord sur tout, bref meilleurs vœux ovales à tous, 2017 durs combats dans la vie quotidienne en perspective puisse le rugby donner le tempo du beau, du bien, du vivre ensemble et de la concorde, et .... allez le CAB !!!!!
RépondreSupprimer"Quiconces" "Qui coun l'aganit 2017 !"
RépondreSupprimerLes jours ont passé, l'ovale a roulé, partout les tribunes ont beuglé
Malgré les augures menteurs, le peuple a voté
Ô diable vieillesse ennemie du rugby
Pourquoi tu nous a ainsi trahis
Et donnés cette infamie bouillie
Hier c'était Rome, aujourd'hui Pise et demain Venise
Quoi de pire que de nous fendre d’une bise
Alors que nos cœurs s’alcoolisent
Passe, donne et joue le tempo
Celui de la passe et du beau
Toi qui me toise comme un toréro
En ce jour céleste ou la lune efface le soleil
Et mes yeux pleurent sans pareil
Celui qui me donna joies et éveil
Toi la beuchigue, céleste et unique
Idole des peuples adoniques
Reviens éclairer de façon académique
Les amoureux transis du jeu absolu
Et de la lumière advenue
Et que l’ombre soit contenue
Laissant place au cœur des hommes
Que des mots et non des maux
Afin que demain le geste soit beau
Et qu’un d’un mano à mano
Nous chantions le Vino Griego.
Meilleurs Voeux en "Quinconces" mais pas que !!
© Copyright 2017 Tautor
PACE E SALUTE
RépondreSupprimertout est dit Paix et Santé pour vous tous , rien de plus , rien de moins !
Marc
N'ayant pas d'autre inspiration pour l'instant, si je vous résume, pour 2017, "fais tout ce que tu voeux et même au delà. A l'image du rugby, faux rebonds déroutants, intervalles à franchir, des cadrages débordements, des passes offrandes (sans calcul), des évitements chaloupés, des biscouettes aériennes, de l'inspiration, plutôt que des choix ou contraintes". Bref tout ce qui fait avancer l'ovale, sans collisions, juste sur un bon tempo, et avec de l'impro. Quelque chose qui peut peut être situer André, bien qu'encore dans la lampe d'Aladin. A propos de musique, importante l'impro (notamment en jazz n'est ce pas Richard) à côté de l'inspiration, très développée par Ibrahim malhouf tant dans son jeu, par des démarches ponctuelles, qu'au travers son enseignement musical.
RépondreSupprimerSinon, rien à voir, Boucherie Ovale se vend platement à Canal via "les hachoirs d'or" revisités. Triste tartare sur l'étal. On en a pas parlé. Et le rubystico consultant Lièvremont a moyennement apprécié puisque écorné. Faut dire que le lièvre avait déjà été soulevé (tranché) antérieurement.
https://www.youtube.com/watch?v=XOni5_WWcmo
Allez meilleurs voeux ovuliformes.
Tenez, viens de sortir un faux semblant, justificatif à peine chaloupé sur cette parution, du même niveau que celui de S.S. sur l'éviction Gonzalez.
Supprimerhttp://boucherie-ovalie.org/2017/01/01/les-hachoirs-dor-2016-en-video/
Çà commence,
RépondreSupprimerprobable fracture du crâne pour Bruni .. on l'a tous vu se tenir la tête à la télé !!! Personne ne fût ému de se comportement y compris le staff médical dubitatif sur le moment .... Comme ce n'est pas une commotion cérébrale, ma foi repose toi sur le banc .... A quoi ça sert d'avoir des médecins de l'avant finalement ?
BLa pris cause et faits pour l'Amateurisme jusqu’où ?
Et oui, et avec Pau/MHR et SF/Brive on en était à 5 si j'ai bien compté (y compris celle de l'arbitre de touche). Et commentaires réjouissants sur la reprise de Parissé ayant réussi son examen traumatique, mais pas sa passe interceptée.
Supprimermeilleurs voeux à toutes et tous, et une bonne continuation dans vos écrits de haute volée.
RépondreSupprimerEn regardant Pau, je n'ai pu m'empecher de bader , encore une fois, car il l'a encore démontré, les actions d'un des plus grands , Conrad Smith.
Un autre "vieux" , au LOU, le n°9, Fred Michalak, quand on a la classe , elle ne s'évanouie pas, et en plus il a la tête dure....
Après un dernier signe à la foule qui se presse sous mon balcon, je reviens prendre des nouvelles de Virgil, puisqu'il me semble que Tautor en sait davantage que les sites dits spécialisés. Fracture du crâne ! La seule que j'ai vue (et de près) toucha un copain envoyé valdinguer sur la lice en ciment d'un antique stade ceint d'une piste d'athlétisme (match "amical"). Encore le bruit dans la tête. Brrr..
RépondreSupprimerEt ce vieux Conrad, comme disait Roger Pierre ? Il a réussi à les blaiser ?
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RépondreSupprimerToulon/Racing 92 en final. Qu'espérait on ? un "horaire de merde" pour Mourad. On s'attendait pas à un dessert genre l'autre, Michalak. Pas plus qu'en cuisine, du Cyril Lignac. Matchodrome pour percherons, à ne pas mettre un anglo arabe dans l'arêne. Rien à envier au MHR et ses boks. Pour aller vers Tautor (et sa verve parfois spanish façon taurine, "est ce l'Espagne en toi qui pousse un peu sa corne", torréador...), ça m'a fait penser aux rodéos bull riding amerloques où les taureaux ruent à 2 m. de hauteur pour désarçonner les cow boys riders. J''veux de la casse.Direct à l'infirmerie. Exit Romain, Charles, Eric et les autres... Une histoire de copains qu'ils disent, pour néophytes ! Du french flair, tiens prends ça dans le naze. Pas dessséré les dents le Dal Maso, le Mora(l)d dans les chaussettes, en bord de touche. Pas d'autre terme que boucherie ovale. Question hachoir, du haché gros. Et pas d'épices pour relever. Question hachoir, faut dire aussi qu'on a eu en partie la réponse aux hachoirs d'or, la palme à Delmas (seul bon moment) : "interdit de faire des passes, interdits de faire des passes, ils nous attendent, interdit de faire des passes, ...". De la consigne, bien consignée. Et dire qu'y en a qui se font chier avec la formation des jeunes !! Pouvait plus l'garder. Viré pour incompatibilité rugbystique ?? S'était déjà fait remarqué dans un autre style : https://www.youtube.com/watch?v=Wza1Vi3zyZw.
RépondreSupprimerBref, pas vu grand chose comme de bien entendu, sinon un Bastareaud (que j'ai pas trouvé mauvais) XXXXXXL pour un match XXS. Sinon, La Rochelle toujours richelieusant affirme un peu plus sa monarchie. Et Grenoble "passe pour des cons", style Lacroix déposant son vis à vis dans un mouchoir de poche. "Si on est pas bon individuellement, on peut l'être collectivement", pas faux. Ainsi voeux notre rugby en ce 1er de l'an. On va attendre de tirer les rois, pour chercher l'élan
Tu veux rire ? Les Boks du MHR vus plus tôt ce weekend étaient plus esthétiques que les bourrins d'hier soir . Vilain match seul moment agréable le toast au champagne très réussi des Racingmen au début, de la vivacité dans le mouvement des coupes haut levées, des bulles gracieuses ça a pétillé un instant ....après c'était plus la même limonade . Bon cela dit, les hachoirs c'est pas terrible non plus, pas la peine de jouer aux bouchers sans peur et sans reproche pour aller bêtement vendre son âme à Bolloré, ils ont perdu une bonne partie de leur crédibilité là ! Pour finir dans le morose, Grenoble et ses cons : ici on rase les murs et on planque nos fanions rouge et bleu, quant à la devise "Force et fierté" c'est en passe de devenir "honteux et confus" . Bref ... je compte sur Brive samedi prochain pour leur redonner envie de jouer ! Pour La Rochelle je préfère les voir en corsaires ou pirates qu'en monarques du rugby, ils feront encore quelques bons coups je pense mais je ne vois pas les gros clubs leur laisser encore beaucoup d'espace(s) ... Blessures pour finir, trop de casse ce weekend mais notre bon docteur Simon va faire quelque chose, il sait tout faire, tiens regardez ça -https://www.youtube.com/watch?v=rSI0rqddQLY - est-ce encore du journalisme ce genre de machin ?
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SupprimerBonne remarque : "c'est bien de faire de la médecine car ça mène à tout". Le maitre mot de S.S. restant COMMUNICATION et là, il s'y roule dedans comme un hyppopotame (le côté grande gueule). Et le rugby ça l'a aidé aussi.
SupprimerPlus je le vois, plus il me rappelle une autre grande gueule, G. Depardieu. Dire qu'il porte mes 2 premiers prénoms (S.S.). P'tain, déjà que j'ai la même date de naissance que Sarko !
Profil différent, pas la même génération, que le brave Dr Mias, son site internet "Papidoc" sur la gériartrie "humanitude" moderne ou sa collaboration à Factotum, journal des jeunes, des femmes et des mémés qui aiment la castagne".
Sergio, consolation pour ta date de naissance ; l y a aussi Colette et Jean Louis Murat ! Bon je sais pas si ça compense Sarko mais c'est un début ....
SupprimerCelui qui ressemble assez bien, physiquement, à Gérard Depardieu -jeune- c'est un autre pilier: Sylvain Marconnet.
RépondreSupprimerNos rugbystiques politiques qui de leur vent sēment la tempête récolteront-ils enfin le tempo ?
RépondreSupprimerC'est pas un vœu. C'est le Prophète qui le dit.
Osée est son nom.
Sinon, il n'y a que moi pour admettre que, à l'instar de Glenn Gould, la majorité de mes interprétations d'autrefois étaient trop rapides ?
Osée est un bon t(r)empo-line. D'autant plus qu'il vieillissait depuis longtemps sous Jéroboam (II). Mais à carafer avant consommation.
RépondreSupprimerTiens Jean-Michel, voici ma dernière interprétation trop rapide : suppression de tout rugby entre Noël et Nouvel An.
RépondreSupprimerConfession : j'aime quand j'entends dire que Michalak sait encore être au-dessus de la mêlée. Dans vingt ans, tout le monde sera d'accord pour reconnaître qu'il fut un des rares talents de l'époque. Donc incompris, mal ou sous utilisé, investi de la fonction-piège : masquer les déficiences des autres. Question : pourquoi être les chantres de la Formation, si c'est pour massacrer les joueurs "formés" ?
Joyeuses Pâques.
Revu hier 30' de France Galles 77 avec un des acteurs de ce match et notamment l'essai d'Harize un bout de ligne .. Je sais qu'il est difficile voire qu'il ne faut pas comparer les époques mais le rythme était sacrément endiablé des deux côtés ça relançait de partout , ça allait très vite , mêlées très rapidement jouées , le seul point noir la touche , immense bordel et les rucks ou ça plongeait de partout mais le jeu de ligne franchement superbe et gros gros combat devant
RépondreSupprimerAussi paradoxal que ça puisse paraître c'était rafraîchissant !
Ah ben ça commence très fort !
RépondreSupprimerJ'ai quand même un peu peur que vous vous fassiez du mal, hein, vite une cure de détox autour d'une modeste talenquere pour patienter ,oubliez l'infâme brouet,le meilleur est à venir.
Dédé, je ne nous soupçonne de vieuxconnisme,juste ça m'inquiète un peu au ressenti des commentaires de ceux, de tous âges, j'y tiens, que j'oblige fermement à lire nos impérissables réflexions ( les "on", Sylvie, qui gagnent à être connus, j'te promet )
Tiens à propos, le vélo, tu m'aurais dit Barouh, voir Montand, ok, mais Vian...., l'était plutôt chétif le garçon
Allez la trompinette
I got you ! Boris Vian a épousé Ursula Kubler ! Rien à voir avec Ferdi sauf qu'ils étaient suisses tous les deux . et voilà ... Bonne année ( - 11 ° ce soir ! wow ! ça fouette le sang ! )
Supprimer2017 : L'année du coq du feu.
RépondreSupprimerSigne de l'éveil ou le triomphe et le succès ne pourront être décrochés qu'au prix d'efforts soutenus et orientés......
Meilleurs Vœux.
Punkette ( astrologue chinoise )
C'est du Fillon ?
SupprimerC'est du Fillon ?
Supprimer2017 sera l'année du Rugby en France protégé par les griffes d'un Dragon dont les astres prétendent que, consacré à une grande cause ou œuvre, il parviendra toujours à ses fins....
SupprimerQuant au Cheval de bois, il fera peut être dans quelques mois tourner le manège.
Punkette ( a trop bu de bulles )
C'est ce que j'essaye de souligner depuis un certain temps déjà.
RépondreSupprimerJ'aimerais bien commencer l'année dans un esprit de concorde.
Que l'on puisse, au moins sur quelques points, sur un seul point même, peut-être, s'accorder, trouver un lieu minimum de rencontre.
Mais, qu'à partir de cette borne, nous puissions remonter le jeu -je parle essentiellement pour moi, je veux le souligner- d'une façon la plus claire et la plus nette possible. Je veux dire aussi, sans s'en référer inlassablement au Vieux Jeu -mort selon moi- qui nous pousse à faire des comparaisons inutiles et impossibles avec ce nouveau jeu -comme on a parlé, pour les États Unis, de Nouveau Monde par rapport à l'ancienne Europe, le Vieux Monde-, précisément né des changements fondamentaux effectués dans les règles et l'esprit de ce que l'on appelait le Rugby entre, disons pour simplifier, l'après-guerre jusqu'aux années 2000.
Le tour traditionnel, à vélo, du 1er janvier, par un beau temps sec et ensoleillé, m'a, comme de coutume, nettement aéré les neurones et fait un peu réfléchir comme Ferdinand Bardamu, qui décide de tenter de parler à son Colonel, sur le front de la guerre de 14, afin d'essayer de le convaincre de stopper cette abomination. Il ne faut pas en conclure que je considère le jeu actuel comme une abomination, non. Mais garder l'esprit de relation, de discussion , de tentative d'accord, de concorde, donc, me semble être un objectif intéressant en ce début d'année, oui.
Quand mes pensées s'accumulent et s'embrouillent, quand tout devient flou et trouble, la seule solution possible, pour moi, est de monter sur mon vélo et de faire un petit tour. En quelques kilomètres, sinon en quelques mètres, tout s'épure, les grands axes se mettent en place et les scories s'éliminent. Malheureusement, pour cette fois, un nombre important d'éléments extérieurs a retardé la mise en forme et je me retrouve, aujourd'hui donc, à 18h.30, de nouveau embrouillé.
Ceci pour votre bien être puisque vous allez être préservés d'un long texte certainement rébarbatif...Sauvés!
Les grandes lignes, seulement.
La première image sera celle de la Marine.
Entre la marine à voile, dès l'Antiquité, jusqu'au XIX ème siècle, tout un monde s'est développé dans une certaine continuité au gré de découvertes ponctuelles -la cartographie, la boussole etc.- sans changer fondamentalement le monde maritime. Jusqu'au jour où les découvertes électro-mécaniques ont bouleversé ce monde. La naissance de la marine à vapeur, puis électrique etc., le monde industriel, a balayé tout un monde et tout ce qui gravitait autour. Un livre d'Henri de Monfreid décrit parfaitement cette époque, ce bouleversement, cette mort et la renaissance qui a suivi.
Toujours la mer, toujours la marine, toujours des ports, toujours des hommes -marins et métiers parallèles- mais plus rien à voir. Un esprit, une âme, peut-être, due au milieu, à la puissance des éléments, mais profonde rupture quand même, et irrémédiable. La voile, devenue loisir, sport, rêverie.
Il en est de même pour le Rugby.
Un changement, une simple évolution non. C'est une rupture s'est produit et qui ne permet quasiment plus de s'en référer -actuellement en tout cas- à l'ancien jeu!
Fin du monologue. Juste une image finale d'un joueur qui m'a toujours fasciné pour avoir été à la charnière des deux mondes; Thomas Castaignède.
Représentant merveilleux de l'ancien monde et devenu, par la force des choses, une sorte de petit poulet survitaminé, ne possédant plus rien de ses qualités premières et intrinséques, et continuant sa carrière au gré des blessures variées et récurrentes.
Je pense quotidiennement à la disparition de Jean-Christophe Victor, déjà salué ici. Son allure, sa discrète mais ô combien réelle érudition, sa diction (putain, la diction à la con des jeunes speakers !), en faisaient le dernier honnête homme de la Tévé. Et ses cartes. Ayant appris à lire en m'abîmant dans la contemplation extasiée d'un atlas (celui qui attribuait 39 millions d'habitants à la France et signalait nos colonies en bleu), je savais situer Dien Bien-Phû parce que des amis de mon père y sont morts, Bruges par que c'est là que j'ai compris ce que signifie le mot "art" et les petits ports au fond des fjords parce que j'y voyais des drakkars. Trois solides motifs pour en venir au rugby.
RépondreSupprimerIl faut sauver "Le Dessous des Cartes". La seule émission, la seule porte grand public, où l'information objective n'a pas totalement disparu, où le vérifiable s'étale sous les yeux de tous. J'ai beaucoup d'exemples en mémoire où les faits bruts et avérés révélés par Victor fils démentaient radicalement la Vérité dégringolée du 20 Heures (ou des tables rondes entre "spécialistes" et "consultants"), mais chacun de vous a, au moins dix fois, dénoncé le fléau du politiquement correct, qui bafoue aussi bien les dessous ovales que les grands équilibres mondiaux. JC Victor, dont je ne sais s'il aimait le rugby, aurait eu son fauteuil parmi nous, non grâce à quelque éventuelle compétence, mais grâce à l'esprit qu'inspirait son discours.
Le "fou", dont je saluais récemment toute l'importance, doit cohabiter avec le sage. Cela fait un bon blog. Et une bonne équipe.
Bien d'accord Charles, rien ne vaut un exemple : https://www.youtube.com/watch?v=lHlCy1jc15k avant le Tournoi toujours intéressant de revoir à quel point les Brits sont composites .... avec la vérité sur la véritable richesse de l'Ecosse, ce n'est pas le whisky ( enfin pas que ...) .
SupprimerJ'aime beaucoup aussi l'émission sur Paris et bien d'autres ...
Qui est le Fou, qui est le Sage, chez nous? Il faut le dire...!
RépondreSupprimer« Un cœur sensible aime les valeurs fragiles.
SupprimerIl communie avec des valeurs qui luttent,
donc avec la faible lumière contre les ténèbres. »
G. Bachelard
www. christophe-schaeffer.com
SupprimerPage de garde.
Punkette (veille technologique)
"La poétique de l'espace ", vous reprendrez bien une larme de Beauden,un doigt de Dan....
SupprimerAllez Gaston.
.
SupprimerJanlou t'es un poète ! allez un autre tiré aussi de la poétique de l'espace - c'est à dire le terrain de rugby quoi ! - "Il y aura toujours plus de choses dans un coffret fermé que dans un coffret ouvert. La vérification fait mourir les images. Toujours, imaginer sera plus grand que vivre."
SupprimerRelecture en ce début d'année de P.Mac Orlan, retrouvé ce texte tellement beau, tellement si bien reflétant tous les courants de ce blog, de la pâte humaine remplie de poésie, sans nostalgie ni passéisme, parlant si justement de ce qui nous relie, nous rassemble, nous entraine dans la profondeur vers là-bas, dans l'axe profond de la vie, ver l'en-but si loin si près, joli cadeau d'un jeune homme de 84 ans : " … C'est à Rouen, vers 1902, que j'endossai le maillot rouge à col bleu marine du football club de Rouen, où l'on ne connaissait que le rugby. Je jouais demi à l'ouverture... Une sortie de mêlée, c'est, avec le recul des images de jeunesse, une entrée dans la vie. Un demi d'ouverture est marqué par ce rôle peut-être pour le restant de sa vie : c'est aussi une seconde d'instinct contrôlé devant une sorte de carrefour d'où s'échappent plusieurs routes à choisir, des bonnes et des mauvaises, dont la proportion varie selon la bonne ou la mauvaise chance de chacun... Au moment que j'éteins le jeu des quatre-vingts bougies, je ne parviens pas à éliminer les souvenirs d'Orléans et de Rouen, le souvenir des maillots neufs noir et or ou plus simplement rouges, et des chaussettes à crampons, lacées de cordonnets blancs noués sur le dessus du pied. C'est peu, dira-t-on, mais c'est bien, c'est substantiel puisque ces éléments, que beaucoup jugeront précaires, nourrissent encore un détail secret et puissant du plaisir de vivre malgré tout."
RépondreSupprimerC'est beau, c'est vrai...
RépondreSupprimerElie Cester. L'arrivée des super-costauds en EdF. Minuscule anecdote : dans le Mercure d'Air Inter Orly-Toulouse, il prend place à côté de moi. Impression immédiate : être assis dans un dessin de Pellos, genre l'Homme au Marteau attend Bobet ou Gaul dans l'Izoard... Evidemment, on échange quelques mots, pareillement ravis de constituer un îlot ovale dans une carlingue où tout le monde lisait les pages roses du Figaro. L'impression d'un homme éminemment sympathique, porté sur le bon côté des choses. Toulouse était trop près de Paris. Une heure dont je me souviens ce matin avec émotion, en compagnie de "l'ancêtre" dans l'imagerie populaire de Merle, Estève ou Chabal.
RépondreSupprimerEn adressant mes meilleurs vœux à tous, je reviens au "tempo" du billet original, dans lequel je ne me reconnais pas trop pour ce qui est du rugby. Un peu comme Christian Badin plus haut, plus dans l'inspiration du moment, l'intervalle à prendre. Un match c'est toujours quelque chose de très haché avec des arrêts continuels; une grande équipe marque moins le rythme qu'elle sait accélérer quand il le faut ou mettre du volume dans le jeu. Difficile de parler alors de tempo (continu) comme en jazz, ou de cadence comme en classique (où justement on n'aime pas trop le tempo continu d'une rythmique, même si le baroque -et Bach- s'en rapproche). Et puis Gould 81, c'est plus trop ma tasse de thé pour les Goldberg, je suis plus Koroliov ou même Simone Dinnerstein, plus délié et avec moins d'accompagnement "vocal" de l'interprète...
RépondreSupprimerOuaip,un peu passé mon tour aussi sur ce coup.
SupprimerCe qui ne m'à pas empêché d'apprécier les commentaires des copains plus convaincus,plus avertis aussi, des connexions musico -rugbylistiques.
Par contre le rapport avec le temps, rythme du match,accélérations, durée de jeu, d'actions,alors la oui !
Je reste convaincu que la vitesse, pour résumer c'est la base .
Le P de Pace,bien sûr pas suffisant, mais nécessaire et pas si facile à appréhender , finalement
Allez Chevreuse
oui la vitesse il n'y a qu'à écouter les coachs NZ égarés en France leur maître mot c'est "faster ! faster ! " sinon sur les 3 P ça commence à évoluer d'une drôle de façon, de l'original "Position, possession, pace " les rosbeefs ont glissé malicieusement vers " Power; Pace and Precision."bon en même temps c'est ce coquin de Bryan Moore qui a écrit ça, vous en pensez quoi ? en gardant bien sûr à l'esprit que mes 3 P préférés restent "Pousser, plaquer et courir " !
SupprimerElie Cester, bien connu à l'époque où je jouais en juniors au T.O.E.C.
RépondreSupprimerQuel pack, avec lui! Salles-Bousses-Gallo*Cester-Dubor*Antia- le n°8 (?)- Salut, tous protégeant Le petit Richard Astre... Et le Stade des Minimes...et le Président si sympa, Georges Aybram...On pourrait aussi se souvenir de quelques colosses style Daniel Orluc à Tulle et du "breton" Jean Le Droff d'Auch...Bref je retombe, au moindre coup de Trafalgar dans mes travers et mes souvenirs frais comme une éponge bien humide!
A propos de tempo, Arthur Honegger, qui en plus du compositeur connu fut joueur de rugby dans sa ville natale au Havre Athletic Club, composa le “Mouvement Symphonique No 2” intitulé “Rugby”. La critique nous dit que ce mouvement évoque « le rythme du jeu, sauvage, brusque et désordonné, en cherchant tout simplement à exprimer, dans son langage musical, les attaques et ripostes du jeu, le rythme et la couleur d'un match ». Il a ce propos merveilleux « Dans Rugby, j'ai été poussé par une idée exactement contraire à la progression quasi systématique, j'ai voulu opposer la diversité du mouvement humain : ses brusques élans, ses arrêts, ses envolées, ses fléchissements. ». A écouter ici et envoyer à nos techniciens fédéraux avec le texte du Monsieur, ça pourrait inspirer des séances de mercredis et samedis pour nos jeunes pousses. https://www.youtube.com/watch?v=VsxqjP0oFXs
RépondreSupprimerOuis perso, du mal a cerner cette description perçue. Je dois pas avoir l'oreille classique. Mais puisqu'il le dit... Ca reste un clin d'oeil hommage.
SupprimerBonsoir Nini, on en avait parlé un jour avec Ritchie sur son ancien blog, une vraie trouvaille ! Tiens plus accessible peut être, une autre curiosité https://www.youtube.com/watch?v=IBTY3hHTxM4 ... sur la pochette du disque on voit "rugby" mais aucune idée de ce que ce titre peut être . Il parait que " la marche du sport" était le générique d'une émission de radio ... ça commence à dater .
SupprimerTiens, c'est bien parce que je suis chevalier...
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=nWidxbuSeDk
Bien vu Sergio, échange de bons procédés, en voici les paroles ( immarcescibles évidemment !) :
Supprimer"On n'parle plus que de Jeux Olympiques
C'est merveilleux C'est prodigieux
Et bien parmi tous ces sports athlétiques
Le plus joli C'est le rugby
Ah! Qu'ils sont beaux dans leurs petites culottes
Tous ces sportmen Ces rugbymen
Mesdemoiselles si ça vous asticote
N'hésitez pas Tapez dans l'tas
Ah! Prenez pour mari Un joueur de rugby
Et vous aurez pour charmer vos jours
Un champion du sport et de l'amour
Oui toujours vigoureux
Même quand il s'ra vieux
Vous le verrez se décarcasser
Pour marquer tout au moins un essai
De bon matin avec ses camarades
Il part gaiement A l'entrainement
Il fait dix-huit cent fois le tour du stade
Et sous la pluie Sans parapluie
Sa femme l'attend en gardant sa valise
C'est excessif Mais très sportif
Il la présente de cette façon exquise
Ma ménagère Mon manager
Ah! Prenez pour mari Un joueur de rugby
Et vous aurez pour charmer vos jours
Un champion du sport et de l'amour
Oui toujours vigoureux
Même quand il s'ra vieux
Vous le verrez se décarcasser
Pour marquer tout au moins un essai
Chaque dimanche il vous dit ma jolie
Passe moi les reins Au gant de crin
Je pars pour faire un match en Australie
Gonfle le ballon Lave mon caleçon
Quand il revient il lui manque une oreille
Il a le nez Tout abimé
Mais il a gagné la coupe en vermeil
Y'a ses photosDans les journaux
Ah! Prenez pour mari Un joueur de rugby
Et vous aurez pour charmer vos jours
Un champion du sport et de l'amour
Oui toujours vigoureux
Même quand il s'ra vieux
Vous le verrez se décarcasser
Pour marquer tout au moins un essai "
C'est mignon tout plein !
Etonnant cette chanson sur le rugby encore relativement confidentiel en 1924
Supprimeroui mais c'est historique, en 1924 le rugby est sport olympique ( probablement grâce à Coubertin grand amateur ) et donc cette chanson est créée pour les JO ... la suite c'est un désastre : les Français sont opposés aux Etats Unis en finale, c'est houleux, ils se battent tous comme des chiffonniers, c'est la fin des JO pour le rugby !
SupprimerCôté tactique, un message adressé de loin là-bas par Gérard Murillo, qui me fit passer mon premier degré d'entraîneur il y a …............. un certain temps et dont la vision du rugby -passes mouvement passes vagues passes flux et reflux passes- m'a toujours accompagné en restant d'actualité au gré des nouveautés, inventions, règles et autres billevesées du modernisme. C'est un bon sujet pour l'examen d'entrée dans la filière formation de FFR : «Les défenses montent plus vite ? Eh bé, il n'y a qu'à passer le ballon deux fois plus vite !!! Expliquez et mettez une séance en forme …..».
RépondreSupprimerDites, le rugby jeu de passes, Marcoussis hotel de passe ?? LNR maison de passe ??? Vu sa rareté, combien la passe dans le rugby pro ???? A quel âge à l'EDR apprendre sa première passe ????? Ce sport est-il décidément trop rétif au sérieux pour jamais mettre ses pratiquants dans l'impasse ??????
L'a pas dû former Jacques Delmas : "interdit de faire des passes, ils nous attendent..." (hachoirs d'or Boucherie Ovalie sur canal)
SupprimerCe 3 janvier est décédé un grand n° 4 (son chiffre fétiche), Elie CESTER. 1968 : 1er grand chelem dont il a joué les 4 matchs victorieux et été des 4 les ayant tous joués (l'effectif ayant été très fluctuant). Et 4 fois capitaine de l'EDF. C'était ce qu'on appelle communément un grand monsieur... du rugby. J'ai eu l'occasion de le cotoyer un peu en tant qu'entraineur et joueur (il avait 13 ans de plus) au sein du Valence Sportif son second club de coeur (entraineur 79 à 81 je crois). Le premier étant le TOEC celui de Jean SALUT. L'époque aussi de Walter, Benoit, Pierre (Villepreux), Jo, et les autres. C'était pas ce qu'on appelle un taiseux, mais le mec était discret. Abnégation et humilité ça lui parlait. Mais quand il vous racontait ses histoires dans son accent en torrent de cailloux, là il était malicieux. Fallait faire gaffe pour lui serrer la pogne parce qu'il en avait de grosses. En fait, un gros nounours en dehors des terrains. Avec lui, on pouvait compter voyager tranquille sur un terrain. Tu risquais pas de lui prendre le ballon dans les bras, et à plaquer aux chevilles car des cuisses et mollets étonnamment musclés, colosse "naturellement" élevé au cassoulet et foie gras puisque Gersois de l'Isle s/Jourdain. J'aimais bien son "Twickenham Pub", il y a maintenant plus de 35 ans environ. J'ai eu l'occasion de jouer avec un de ses neveux (me rappelle plus le prénom, mais du même nom et de l'Isle s/J.) passé momentanément par Valence pour je ne sais plus quelle raison (service militaire ?). Tout récemment, j'ai su qu'il allait pas mal en Corse dont il revenait d'ailleurs. Il avait été distingué citoyen d'honneur de l'Ile-Rousse. Salut Elie, tu fais partie définitivement des étoiles maintenant.
RépondreSupprimerhttps://www.artactif.com/chevassus-agnes/galerie/elie-cester-le-magnifique_142926.htm#.WGvXIbYwjVQ
Galles / France 1966, 3 voyous de la pire espèce, nommés Benoit DAUGA Guy BONIFACE et Elie CESTER, en goguette champètre pour fêter le rugby, ont plus ou moins ( !!!!) été entraînés dans une grosse bagarre et ont fini la nuit au gnouf, z'avaient déjà perdu d'un point au planchot l'après-midi, carton rouge le soir, sacrée soirée !!!!! ça promet là-haut dans le valhalla de l'ovale des sacrées retrouvailles et une troisième mi-temps à faire trembler tous les dragons rouges du Pays de Galles. Bon vent Monsieur Cester, je ne pense pas que des joueurs de votre trempe, devoir et humanité, on n'en revoit d'ici peu. EH le Guy savait s'entourer quand-même, m'étonnerait pas que ce soit lui qu'ait allumé la première offensive d'une biscouette landaise, et les deux copains au soutien, indéfectibles. Parlera-t'on du rugby d'aujourd'hui de cette façon, demain ???
SupprimerJe vais en choquer certains, mais ce n'est pas du tout mon intention : la musique est très présente ici, jusque dans le titre des chroniques, et à chaque fois, je vois Jean Yanne dans son camion. Inutile d'avoir les oreilles en chou-fleur pour rejoindre Pipiou et mettre un bémol au tempo. mais il est vrai que, parfois, l'orchestre mystique caché sur le terrain sort de sa torpeur. Allez jeunes gens, une minute de silence en hommage à Elie, grosse caisse claire s'il en fut.
RépondreSupprimerJe vais en choquer certains, mais ce n'est pas du tout mon intention : la musique est très présente ici, jusque dans le titre des chroniques, et à chaque fois, je vois Jean Yanne dans son camion. Inutile d'avoir les oreilles en chou-fleur pour rejoindre Pipiou et mettre un bémol au tempo. mais il est vrai que, parfois, l'orchestre mystique caché sur le terrain sort de sa torpeur. Allez jeunes gens, une minute de silence en hommage à Elie, grosse caisse claire s'il en fut.
RépondreSupprimerLà, bonne analogie musicale. Grosse caisse claire qui savait mener ses adversaires à la baguette.
SupprimerBonsoir
RépondreSupprimerj'avoue que le nom d'Elie Cester collé a celui de Benoit Dauga est ue des légendes de notre rugby !
Je ne crois pas qu'aujourd'hui nos ayons de telles légendes et ce n'est pas demain non plus !
je suis triste car c'est une partie de ma jeunesse qui part et de plus en plus souvent !
Bises à tous de Corse ou Elie avait senti ce pays !
Aucune chroniqe sur l'Equipe... le sentait pas ??
SupprimerGénérationel ! Pour moi aussi un monument Je le voyais dans mon quartier quand j'habitais Toulouse , il était à la voirie ... c'était comme un rêve a 13/14 ans de voir ce Monsieur devant moi et le revoir sur le terrain avec le TOEC
SupprimerJ'en parle à mes fils ( 35 ans ) Elie qui ?
Bon pas surprenant non plus ni décevant , je garde ces images bien au chaud du mec bossant avec ses collègues , normal , autre temps autre mœurs
Matin bonheur et une petite rigolade ce jour pour vous faire partir du bon crampon.
RépondreSupprimerC.A.B C.A.BRIVE .. C.A.BUVEURS ???????????? Question à Christian Badin et aparté pour sourire, dans les statuts fondateurs du CA BRIVE datés de 1912, un article stipulait « notre mission est de fonder une sorte d'école d'éducation physique où l'on formera des hommes forts en les éloignant de l'alcoolisme ... ». Comme personne je pense n'a songé à se pencher sur ce document historique, peut-on savoir si l'article en question y figure encore à ce jour ??? Si oui, l'enlever ou pas ??? Grââââve question, z'en pensent quoi les gens d'ici ????
J'en pense rien, mais je lève bien haut mon verre à la santé du CAB ! (et de ses statuts fondateurs...)
RépondreSupprimerCAB, CAB ..... Pas glop là, recrute 2 joueurs en pilier et seconde ligne, Tonguien et Ecossais. Franchement, comprend pas tous ces recrutements et jokers médicaux, pas un Français, il se passe quoi dans la filière formation, on ne sait plus former des joueurs, et les clubs vont-ils voir au moins ce réservoir de jeunes en souffrance ??? Quid de toutes ces EDF de jeunes et des centres de formation des clubs, et des équipes espoirs, où partout ça vibre, ça promet, ça piaffe, bref où qu'y sont nos futurs cracks ??? Oui les résultats, les impératifs, alors pas d'investissement sur la formation et sur l'éducation à moyen ou long terme, non non non trop aléatoire, et le retour sur investissements et la valeur marchande "achat/revente" des bestiaux alors ???
RépondreSupprimerAutant je trouve que le recrutement de Cazenave au CAB est intéressant, nonobstant son problème oculaire (d'ailleurs il y a tant de gladiateurs à 2 yeux qui sont incapables de voir le jeu, alors un seul mais le bon pourquoi pas) autant les pratiques de ce qui est devenu un marché sans foi ni loi m'horripilent.
Tiens, un recruté à pont d'or qu'a tout compris au système, c'est le Goosen qui s'en est reparti au pays chasser le springbok et planquer ses sous-sous -veut pas rendre ses rands- si facilement volés. AH LA LA, ça l'fait pas tout ça, parfois l'on se dit que FFR ferait bien aussi, avant certains changements moins urgents, de clarifier et réorganiser le fonctionnement de ce rugby que l'on aime tant mais que l'on va finir par détester devant tant de sauvagerie, d'éthique bafouée, de mercantilisme étalé et d'hypocrisie générale.
GOOSEN même pas un gentleman cambrioleur
SupprimerOui, pas très classe, et certainement mal conseillé le pas famous Goosen , mais nos tout puissants présidents seuls maîtres à bord ,on va pas trop les plaindre de tomber sur un os de temps en temps, non plus !
SupprimerAprès, Nini, réformer le Rugby, d'accord, ça urge même, mais ça va pas se faire à Marcoussis autour d'une mousse, hein.
Fô causer avec les autres salauds d'éstrangers, Bruxelles, Bosman , Cotonou, Bercy, j'en oublie, trop compliqué, pas médiatique, exit.
Allez Élie, au revoir.
plus de joueutrs francais dans le catalogue MANUFRANCE
RépondreSupprimertout fout le camp
on solde materiels de rugby toute fournitures joueurs entraineurs conseillers journalistes mielleux
en 2 clics sur AMAZONE UN CLUB COMPLET
vive la technologie
C'est le progrès. Y préfèrent IKEA à la MANU.
SupprimerC'est comme les les "Equipiers" à Richard, z'ont trop forcé sur la confiserie (chocolats liqueurs ??). Du coup, y mettent le tempo un peu haut. Si on tape les roses beefs chez eux, la route serait belle vers les chardons sans épines, le poireau en fondue, le trèfle arraché, les pattes bolosses. La porte est ouverte... Et pourquoi pas aussi pour en finir avec le vilain canard, enchainer sur le record des blacks ?? Y commencent la maison par le toit avant qu'elle tombe sur le chien. Mais bon, je dis ça, j'ai rien dis.
Sinon, le boss de la turne l'est en tempo "ritenuto" mode off load...
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