samedi 12 mai 2018

Bilbao à la fête

Pour parvenir à se hisser sur la dernière marche européenne il a manqué sous le pluie au Racing 92 un ballon derrière un ruck, un dégagement en touche et un drop-goal face aux poteaux. A la fois peu et beaucoup dans un match verrouillé par les défenses au cœur d'un écrin joyeux. Le rugby n'est pas un spectacle. Sinon, il y a l'opéra, le théâtre... Pour la puissance des alexandrins et l'originalité d'une mise en scène contemporaine suis allé à l'Odéon voir Bérénice la semaine dernière. Bilbao ? Pour le rugby dans toute l'acceptation du terme, sans doute l'un de mes meilleurs souvenirs de finale européenne depuis 1996. Pour le suspense, l'intensité, la majesté du stade, la sportivité du public, les bérets basques made in Showbiz portés par les joueurs à leur entrée sur le terrain, la fête autour, la beauté du pays basque.

San Mamès est situé à une portée de drop du musée Guggenheim et les habitants de Bilbao craignaient le pire : avant d'accueillir les finales de Coupes d'Europe, Challenge et Champions, ils avaient assisté, calfeutrés derrière leurs fenêtres, au déferlement des fadas marseillais et des hordes russes de Kiev, laissant le centre-ville de la cité basque à moitié détruit. Grande fut leur surprise quand ils virent des supporteurs venus des toutes les provinces d'Espagne et d'au moins vingt clubs d'Europe fraterniser au bar et dans les rues.

Dès le vendredi, tous les maillots de rugby disponibles coloraient les avenues de Bilbao, et les accents, du plus chantant au plus rocailleux, formaient la mosaïque du rugby de l'hémisphère nord dans ce qu'il a de plus fraternel. Pas un angle de rue, une place, un parc d'où ne sortaient des chants, des rires, quelques accords de musique. Un vrai bonheur ovale pour la première fois que les trophées européens étaient décernés en dehors des zones traditionnelles, Irlande, Grande-Bretagne et France.

A l'occasion des deux finales - Cardiff-Gloucester et Leinster-Racing 92, les amateurs de football, et ils étaient nombreux dans un San Mamès hérissé de poteaux de rugby aux couleurs du pays basque, avouaient avoir pris une leçon de sportivité : pas un mot de la part des joueurs aux arbitres quelle que soit leur décision, des chocs telluriques et des plaquages destructeurs sans le moindre geste d'énervement ou de frustration. Ils avaient un mot à la bouche en même temps qu'ils vidaient leurs pintes : chevaleresque. Au pays de Cervantès, ça a du sens.

Pendant que Grenoble atomisait Oyonnax et prouvait que la ProD2 n'est pas un enfer ni même un purgatoire mais bien une compétition de qualité qu'il est possible d'apprécier quand on sature de Trop 14, les Russes d'Enisei venaient à bout des Allemands d'Heidelberg, l'ancien club du président Wild. L'Europe en paix est une construction à chérir, surtout après avoir visité, recueilli, le musée de la paix à Guernica et croisé des amoureux entrelacés au creux de la sculpture monumentale d'Henry Moore sur les hauteurs de la ville hier détruite et aujourd'hui lumineuse.

Voyez le tableau : Guernica s'est imposé naguère comme le grand club de rugby du moment : Pedro nous précise qu'il s'agit d'Ordizia, désormais. Dont acte. Le gouvernement de cette province souhaiterait créer une ligue basque transfrontalière à l'horizon 2020, ce qui prolonge la montée en puissance de l'équipe nationale espagnole qui a failli se qualifier directement pour la Coupe du monde 2019 au Japon, n'était un arbitrage roumain plus que suspect et une fin de match houleuse indigne du rang international qui vaut aux joueurs espagnols, la plupart français, de perdre toute possibilité de faire entendre leur voix à force d'avoir trop et mal gueulé.

C'était historique, donc et en deux finales, San Mamès mérite en Ovalie son surnom de Catedral - comme le temple de Twickenham a gagné le sien au fil de l'histoire - pour ses tribunes vertigineuses montant dans le ciel à la façon des stades argentins et son silence respectueux sur les tentatives de tirs au but. Cette œuvre d'art sur les hauteurs de la ville en viendrait presque à plonger le musée Guggenheim et ses façades dorées dans son ombre tant elle s'est construite de mille intensités.

325 commentaires:

  1. La fête et le plaisir étaient finalement en-dehors de l'enceinte, c'est quand-même dommage cette propension des équipes à rendre triste le seul endroit ou tout est réuni pour s'amuser, un peu désolant.
    Et la victoire du Leinster, comme les succès de l'équipe nationale Irlandaise, ne vont pas faire accourir dans les EDR des gosses qui ont envie et des éducateurs qui voudraient du plaisir !!!!

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    1. Nini,
      Comme le mentionne Ritchie en creux, le rugby est un prétexte, juste un prétexte pour se retrouver entre passionnés et jouir de ces instants. Tu as en partie raison sur le fait que ce succès irlandais n'incitera pas forcément à remplir les EDR, mais tu touches quasiment que 50.000 personnes. Alors que ce que nous rapporte Ritchie au sujet de l'ambiance dans les rues de Bilbao, là y a matière à montrer ce qu'est réellement le rugby, un sport unique, qui enrichi les personnes par le partage, la convivialité et je suis persuadé que les Bilbainos et les Bilbainas ne seraient pas opposés à envoyer leurs hijos y leurs hijas à la escuela del'Rugby.

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    2. Exactement. Tu l'as parfaitement saisi avec intelligence et perspicacité, Frédéric de chez moi : le rugby est un prétexte. Pour moi il l'a toujours été. Pour rencontrer des parts d'humanité, partager des bouts de vie, des miettes de bonheur. Sur toute la surface du globe.
      Parce que franchement s'intéresser aux trajectoires d'un ballon même pas rond qui passe de mains en mains, de pied en pied, quel intérêt majeur ? ;-) ah ah

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  2. Bilbao à la fête mais pas le Racing, ni le rugby européen. Un Racing au jeu manquant d'envergure à 1 drop près. Mais Leinster et son système de jeu affiche ses limites. Ce jeu irlandais risque de se trouver dans la même situation à un moment donné, à force de privilégier d'aller au sol et manquant d'ambition. Même s'il y avait de la place pour Racing. Sans être Guernica, il reste dans le rêve.

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  3. Suit finalement sur la même réflexion que Nini. Et c'est pas Montpellier qui changera la donne. Ce match n'était pas 1 œuvre d'art. Mais qu'importe, ça piquait. Les commentateurs était satisfaits car ça piquait !!! Mais rien qui fait rêver. Car c'est pas le contenant qui doit briller mais bien le contenu.

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  4. est-ce la séance de sauvetage cotier particulièrement difficile dans un océan ébouriffé ou des temps de jeu interminables, mais je me suis assoupi profondément devant ce match insipide.
    Ayant engagé mon équipe dans des tournois en U14 et U12 au Pays Basque espagnol, j'ai gouté à l'accueil des espagnols, les pinchos (tapas en Français), des patatas con vuelvos, de la bière, et des gens passionnés par le jeu et la fête.
    je me souviens d'un tournoi où Titou Lamaison avait amené son équipe de jeunes d'Arcangues, et d'une fin de tournoi à la cerveza où on lui faisait revivre ses matches de folie contre les Cardiff Blues et les All Blacks.
    Bilbao, c'est 100 000 personnes dans la rue pour manifester contre l'interdiction d'une radio basque et à nouveau les mêmes 100 000 dans la rue pour fêter le recul du gouvernement espagnol sur cette interdiction. Présent lors de cette manifestation, j'avais été pris dans la fête tard dans la nuit.
    bref, un peuple de passion, pour un match de travail

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  5. Bizarre parce qu'au stade, franchement, je ne me suis pas ennuyé. Gros match. Serré, verrouillé par des défenses super organisée mais du suspense, des attaques, des initiatives. Plutôt haut niveau. Dans une ambiance formidable.
    Dans le vif ou devant la télé, nous n'avons pas toujours le même regard, ni la même vibration. En tout cas, le Racing a fait taire la meilleure attaque d'Europe : impressionnant. Hommage rendu par le coach Leo Cullen à la fin.
    Et une équipe qui perd son ouvreur n°1 puis le n°2 (dans l'ordre inverse), et joue sans baisse de régime avec son n°3, je n'en connais pas beaucoup d'autres capables de s'en sortir.

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    1. Plus tôt dans l'après midi sous un grand soleil avait eu lieu la rencontre FCG/ Oyo où Grenoble a offert un jeu très rapide de mouvement et de recherche d'intervalles . Du coup par comparaison ce match à Bilbao sous la pluie a semblé assez terne . J'avoue avoir lâché après la énième pénalité désespérant de voir l'amorce d'un essai et un peu d'entrain dans le public . Pour une finale de CE c'était un peu décevant . Quand ça veut pas ...

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    2. Hello Sylvie
      je croyais que tu ne voulais pas voir ce match et assister au retour de Grice en terre d'Alpes ?

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    3. je n'y suis pas allée ça m'est impossible, mais je l'ai vu à la télé,suivi aussi un blog local de supporters ... ils en étaient à savoir s'il fallait ou non faire une bronca à Grice et ont sagement décidé de l'ignorer, ça tombe bien il a été transparent ! mais au vu des commentaires ils n'ont pas oublié . En fait c'est grâce (?) aux avis unanimes de tes confrères - Grenoble allait se faire laminer, je résume - que j'ai jeté un coup d'oeil . Bravo pour leur objectivité et perspicacité ( Surtout JB Lafont et R Poulain sur RR) .
      Maintenant j'en reviens à ma problématique de départ : en Top14 oui mais pour quoi faire ? à suivre .

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    4. Tu as raison Sylvie ça va être compliqué

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  6. D'accord avec vous Ritchie. Je ne me suis pas ennuyé car ce fût un match très intéressant sur le plan tactique, le temps étant bien entendu l'un des paramètres principaux justement bien pris en compte par les 2 équipes. Il me semble que la tentative du drop est arrivée un peu trop tôt car les Avants du RCF entaient plutôt dans l'avancée et qu'il y avait matière à insister plus.
    N'oubliez pas de passer à Pasaia !!!

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  7. Si l'on se remémore l'idée du rugby généralement défendue ici, cette finale européenne n'a guère que l'intensité à offrir. C'est peu, même si ça a suffi aux Espanches pour faire la fiesta, qui aurait eu lieu de toute façon, quels qu'aient été le résultat et la manière.
    Le meilleur moment du match ? Thomas en touche, sommet comique et dramatique.

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  8. une rencontre qui n a pas gagne son entree au musee
    mais que diable il n y a pas au monde une equipe capable d ecarter le ballon apres un regroupement de vite transmettre a l aile
    une loi physique empeche t elle de se faire des passes sans percuter le mur du con
    on se delecte des blocs je dirai des bunkers
    la defense en ligne egale chevaux de frise un mur de l ATlantique
    a quand un grand debarquement pour bouter ce rugby de collisions inutiles
    tous ces entraineurs adeptes du mein KAMPF hein SERGE
    ceux la meme qui nous bassinent avec CELA VA SE JOUER A DES DETAILS
    comme l eut dit le JEAN MARIE
    je tiens a rappeler que les supporters du CELTIC ont laisse un souvenir imperisable a BILBAO
    digne de ceux du rugby

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  9. Tales invité surprise, simple équipier d'entraînement des Carter et Lambie, qui bascule sur le banc avant match puis sur le terrain 2 mn après le début c'est ben 1 drôle de destin, sachant qu'il a signé à MT de Marsan pour finir sa carrière et qui leur apportera très certainement d'ailleurs. Drop manqué qui justifierait qu'il ne pouvait pas avoir de temps de jeu face aux 2 autres virtuoses aux blessures à répétition mais au lardfeuille bien rempli. Perso, je l'accable pas. Il a fait son job dans le contexte proposé.
    A défaut de tongues, le Racing à joué la carte du bérêt basque pour son entrée. Encore faut il en être digne. Serait ce trop lourd à porter. Plutôt à jouer, le style de jeu n'étant plus le même. Finale ment, fallait entrer avec les tongues pour innover et laisser le passé de côté, visiblement pas assumé sauf pour l'image.
    Une défaite qui leur fait mal quand il y a la gagné encore 1mn avant la fin.
    Statistiquement, les 2 équipes affichent la preuve d'une volonté à quadriller l'autre. Après, c'est 1 histoire de drop ou pénalité. Tactiquement, c'est au poil. Mais pour le jeu, t'as raqué pour rien. Et surtout y z'ont pas célébré ce sport (à part l'engagement). J'ose pas dire respecter. L'horizon est faible et bien bouché quand même... Mais on ne peut pas se satisfaire de ça.
    C'est en dessous qu'on propose du jeu comme en témoigne le barrage d'accès au top 14, pourtant cimetière de l'ovale. Désolé, j'ai fait j'irai cracher sur vos tombes !

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  10. Commentaires d'un Bilbaina :
    "Ayer vi mi primer partido de Rugby y solo vi nobleza en el campo:
    -Nadie fungía nada.
    -Jugadores respetuosos con el árbitro y acatando hasta decisiones dudosas.
    -Afición en silencio al tirar el equipo la pena máxima para no desconcentrar.
    -Saber perder del equipo derrotado. Hubo pasillo, no " huyeron" al vestuario y hasta agradecieron y mostraron su respeto al público.
    Años luz del futbol."
    Ben ça fait plaisir de lire ça. Certes le contenu du match en lui-même est frustrant voire désespérant pour certains mais allez lire les articles de journaux espagnols et vous verrez la belle image que le rugby renvoie.
    Agur !

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    1. Pas mieux. C'est exactement ce que j'ai fait ce matin en prenant mon petit déjeuner...

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  11. Pas de regrets pour l'USM!
    Bon à Bilbao, pour moi c'est d'abord la défaite des 2 lollos(entraineurs).
    Même si la malchance avec la perte de Lambie, et on ne le saura jamais, voir plus loin.
    Bien sur on défend à 15, mais on ne se contente pas d'essayer de gagner à 9, sur consigne globale du staf, au simple exemple de la prestation, plutôt aboutie d'Iribaren. On ne peut pas prétendre devenir un grand club avec de telles restrictions pour un jeu complet même si la météo était défavorable.
    pour gagner faut jouer complet à l'image du FCG. Et profitons d'un hommage à Stephane Glas, une sorte de miroir à Christian Badin ou vice-versa.

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  12. Voilà faut jouer complet ! je profite de cet éclairage inhabituel sur Grenoble pour vous raconter comment le Sud Est se sent en Ovalie et comme c'est un peu coton, j'ai demandé à Georges Brassens de me prêter sa guitare et ses paroles ... ou presque !

    LES TROMPETTES DE LA RENOMMEE

    On vivait à l'écart de la place publique,
    Sereins, contemplatifs, ténébreux, bucoliques...
    Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
    Sur not' brin de laurier on dormait comme des loirs.
    Les gens de bon conseil ont su nous fair' comprendre
    Qu'à l'homme de la rue y'avait des compt's à rendre
    Et que, sous peine de choir dans un oubli complet,
    On d'vait mettre au grand jour tous nos petits secrets.
    Refrain
    Trompettes
    De la Renommée,
    Vous êtes
    Bien mal embouchées !
    Manquant à la pudeur la plus élémentaire,
    Faut-il, pour les besoins d' la caus' publicitaire,
    Divulguer avec qui, et dans quell' position
    Ici se joue l'rugby et avec quelle passion ?
    Si vous voulez des noms, combien de nos héros
    Passeront illico pour de vulgaires zéros
    Combien de bons amis se r'gard'ront de travers,
    Combien s'ront échangés de coups de revolver !

    Refrain
    Trompettes de la renommée ...

    A toute exhibition, notr' nature est rétive,
    Souffrant d'un' modestie quasiment maladive,
    On n' fait voir nos artistes et autr' créateurs
    A personne excepté nos potes et aux docteurs
    Faut-il , pour défrayer la chroniqu' des scandales,
    Battr' le tambour autour d' nos parties amicales,
    Faut-il les arborer plus ostensiblement,
    Comme un enfant de choeur porte un saint sacrement ?

    Refrain
    Trompettes de la renommée ...

    Avec qui, ventrebleu ! faut-il que l'on couche
    Pour fair' parler un peu la déesse aux cent bouches ?
    Faut-il qu'un joueur aimé, une étoile, un gars bon
    Vienn' prendre entre nos bras la plac' de nos ballons ?
    Pour exciter le peuple et les folliculaires,
    Qui est-c' qui veut nous prêter sa verve populaire ?
    Qui est-c' qui veut nous laisser faire, en toute honnêteté
    Un p'tit peu d'alpinism' sur sa célébrité ?

    Refrain
    Trompettes de la renommée ...


    Après c'tour d'horizon des mille et un' recettes
    Qui vous val'nt à coup sûr les honneurs des gazettes,
    Il vaut mieux s'en tenir à notr' premièr' façon
    Et nous faire du bonheur en jouant au ballon .
    Si le public en veut, on lui le sort dare-dare,
    S'il n'en veut pas alors, on s'remet au plumard
    Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
    Sur notr' brin de laurier on s'endort comme des loirs.

    Trompettes
    De la Renommée,
    Vous êtes
    Bien mal embouchées !



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    1. Bilbao
      Nous arrivons bien avant l'aube dans la rade de
      Bilbao
      Une crique de montagnes basses et de collines à contre-jour noir velours piqué des lumières de la ville
      Ce décor simple et bien composé me rappelle et au risque de passer pour un imbécile puisque je suis en
      Espagne je le répète me rappelle un décor de
      Picasso
      Il y a des barquettes montées par deux hommes seulement et munies d'une toute petite voile triangulaire qui prennent déjà le large
      Deux marsouins font la roue
      Dès que le soleil se lève de derrière les montagnes
      Ce décor si simple
      Est envahi
      Par un déluge de couleurs
      Qui vont de l'indigo au pourpre
      Et qui transforment
      Picasso en expressionniste allemand
      Les extrêmes se touchent

      Blaise Cendrars

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  13. C'est assez marrant ce regard porté sur une finale européenne de haute intensité. Vous attendiez du spectacle ? Quelle genre de spectacle ? Balle à l'aile la vie est belle ?
    Le Leinster, meilleure équipe d'Europe, la plus offensive, n'a pu le faire qu'une fois, en première période, avec un débordement de Nacewa. Pourquoi d'après vous ?
    Parce que la défense du Racing est la meilleure d'Europe.
    Et le Racing, de son côté, a eu 4 temps forts. Très forts. A-t-il marqué autre chose que trois points ? Non. Parce que le Leinster a bien défendu.
    Le rugby, ce n'est pas uniquement de l'attaque. C'est parfois plus serré que ça. Le grand Mont-de-Marsan est devenu champion de France avec un drop de Dédé Boni et pas d'essai. Sans remonter aux calendes grecques.
    Je pense que vous (disons une grande majorité de vous) mélangez sport et spectacle.
    C'était une finale de haute intensité. Moche mais une finale.
    Leo Cullen a dit : "c'est parce qu'elle était moche qu'elle a tant d'importance pour nous."
    Je souscris. J'aime le rugby aussi pour sa rudesse. En fait, je l'aime pour tout ce qu'il est capable de produire, toutes les lignes de force. C'est comme la sculpture : Giacometti et Moore. L'émacié et l'épais.

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    1. Pour le Racing la clé ça a été de ne "pas avoir été capable de marquer un essai sur les temps forts de la première période", dixit Laurent Travers.
      Phrase d'un journaliste irlandais, Gerry Thornley : "Si le Leinster avait du jouer avec son ouvreur numéro trois, jamais il n'aurait remporté cette finale."

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    2. Pas mieux, votre honneur!
      Étions restés bloqués sur le précédent Opus avec l'ami Tautor à s' écharper gentiment. Heureusement que la surgé passait par la, on y serait encore !
      Donc oui, un vrai match , intense, serré, irrespirable, moche et magnifique, pas un truc pour supporters echarpé ou etendardisé.
      Ça tombe bien je les embrasse.
      Si le Rugby à été inventé pour fabriquer du bô en boite, z'auriez pu me prévenir, moi qui reste si fier de quelques hideuses victoires !
      Allez, en matière de sport le spectacle n'est ( ne devrait être ) qu'une éventuelle conséquence.

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    3. Excellent. Nous partageons cela, Jan Lou.

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    4. flagrant desaccord le rugby comme n importe qu el autre sport
      se doit au spectacle
      sinon ce n est rien d autre qu exercice physique
      quel attrait aurai ce jeu sans de beaux cadrages de belles et justes passes
      sans d epique relances sans de beaux placages
      sans du soutient sans l engagement en melee et touches
      le spectacle au rugby c est son graal
      beaucoup prechent une autre catechese
      communient a l autel du veau d or
      ils ne versent pas de deniers mais reclament de sonnant viatiques
      si notre rugby ne produit plus d emotions confions le aux protestants
      eux en connaissent un rayon pour la rigueur et le deni de manifestations joyeuses et ostentatoires bonjour tristesse
      pour qui sonne le GLAS d honneur
      a toi STEPHANE et a tes 2 montees consecutives

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    5. alors il faut lire Pierre Villepreux cette semaine dans Midol, il a parlé du "club complet" serait temps d'y revenir - voire d'y aller pour certains ! - il ne s'agit pas d'esthétique Messieurs, pas de beau en boîte Janlou, non de l'émotion ! Celle qui vous saisit lors d'un ballet, d'un concert, d'un grand match - au delà du chauvinisme s'entend -
      On a donné le nom de "syndrome de Stendhal" à une série de manifestations psychosomatiques provoquant une accélération cardiaque, des vertiges , des hallucinations ... Lui même visitant Florence écrivit " J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux Arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j’avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber. »... Voilà c'est ça qu'on voudrait ressentir . Pas senti le syndrome de Bilbao hier. Nada .

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    6. Sans doute parce qu'il fallait y être. Sur place. moi j'ai senti cette vibration. Et elle ne m'a ne pas que du terrain. C'est un ensemble.

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    7. "Le rugby n'est pas un spectacle. Sinon, il y a l'opéra, le théâtre... Pour la puissance des alexandrins et l'originalité d'une mis en scène contemporaine suis allé à l'Odéon voir Bérénice la semaine dernière. Toujours généreuse. "me souviens pas avoir lu ceci dans ton article original, un ajout ? Alors allons y pour le spectacle, bien sûr que le rugby n'est pas un spectacle avec flonflons et danseuses - remember le ridicule de l'avant match à Bordeaux lors des phases finales! -
      Mais il peut être dramaturgie, liturgie - temple, cathédrale sont des mots que tu utilises souvent dans tes chroniques - C'est en cela que oui, le rugby est un spectacle au même titre que la messe pour l'athée que je suis . Sans doute faut-il y voir une connotation religieuse, spirituelle mais diable ! Pourquoi le profane ne rejoindrait-il pas parfois le sacré ? A moins que ce ne soit l'inverse ...

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    8. Mes chroniques sont évolutives, quelques fugues et variations au gré des relectures, une petite touche ici et là. C'est comme ça depuis le début mais c'est parfois juste un mot, une virgule. Là c'est une phrase. faut dire que cette chronique a été écrite juste après la finale de Champions Cup, dans le foulée de l'émotion globale. Mais bien vu.

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  14. "Adiskidetasun"
    pour avoir arpenter cette région au travers des canons, de la Transpyrénéenne, de la St Jacques de Compostelle, des fiestas, le Pays Basque vous offre ce qu'il y a de meilleur dans l'être humain. Que vous soyez machique, tauromachique, rugbystique ou adepte des jeux basques, le basque est au rendez vous. Porter le béret, le foulard rouge et la tenue blanche est synonyme de rigueur et de traditions. Pas besoin de vous enflammer chez eux, le basque sent, le basque voit, le basque écoute, le basque sait être basque si vous respectez ses codes et ses couleurs. Des deux côtés des Pyrénées, le basque est le même soudé par la langue et le silence. Attentif au prime abord, si vous gagnez sa confiance, les portes s'ouvrent. Mes plus belles rencontres furent là, savoureuses, épicuriennes, sportives ou humaines. Maïté, Ben, Imanol, .... un peuple qui respire la gentillesse. Et pourtant mes lacunes sont nombreuses les férias de Bayonne, Lachepaillet, Aste Nagusia et Vista Alegre .... qu'importe c'est au coeur du pays que j'ai compris qu'entre pyrénéen et basque il y avait des similitudes. Alors Frédéric, pas surpris d'un poil, que la presse encense le rugby. Jeu de force, de respect, de valeurs, le basque se reconnait totalement là dedans. Excellente promotion pour notre sport que d'avoir choisi Bilbao, la Biscaye et ses alentours. La nourriture est céleste, les vins charpentés, les montagnes rudes et les digestifs raides !! Hélas le match fût un pétard mouillé hier soir alors que gallois et anglais nous ont gratifié d'une faena. Lorenzetti a raté le coche il aurait du revêtir la tenue traditionnelle afin de marquer les esprits. Personne n'y a pensé pas plus les irlandais, gallois, anglais que l'EPCR. Que dire de ce match comme un miura ! Complexe, âpre, indécis et difficile à manipuler surtout avec la nature qui s'en mêla! Pas de lame mais une estocade, un descabillo digne des mauvais jours. Rien de plus ou la preuve est faite que le haut niveau se gagne avec des maréchaux d'empire et non des généraux issus de l'avancement par défaut. Que de compter sur des joueurs boiteux ne devraient plus être un paradigme, même s'ils furent de grands légionnaires. Aujourd'hui, le rugby est un jeu sans faille ou l'erreur se paie cash. Allez dans les canyons basques, profonds, ténébreux et verdoyants à souhait sans respecter toutes les consignes, vous n'en sortez pas vivants. Les Lolo's boys et Buononato, 3 entraîneurs loosers de phases finales pour soutenir Jacques Brunel en Nouvelle Zélande une utopie ! Reste qu'ils peuvent me faire mentir mais foi de basque comme dit le proverbe "Plus le bois est poreux, plus le ver s'y enfonce". Un drop au Stade de France, 4e du tournoi, un drop à San Mamès et match perdu tel est le constat. Bonjour la fête !

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  15. Alors, pour digresser un brin et répondre en vrac à quelques propos: m'en fous moi qu'à Bilbao les gens y z'aient dansé la rumba, esquissé des pas de paso, simple ou doble, embrayé des ola, et fêté à la hauteur qu'il se doit ce match ce ..... non-évènement, m'en fous moi que tous les discours louent ces machines à empêcher l'autre de jouer, pour satisfaire entraineurs et adjoints et remplir les cases technico-tactico-statistico-schématico-gpsco et autres expédients sous lesquels on ensevelit le rugby, celui des extérieurs, du grand large, du pénétrant plein fer, tout ceci avec la PASSE, la bête PASSE à l'autre qui fut longtemps une marque de fabrique du rugby, et que tous ces fossoyeurs ont fait passer de vie à trépas au nom des sacro-saintes notions de rentabilité, efficacité, concrétisation, pourcentage, occupation, statistiques (OUH le gros mot ........), m'en fous que les deux entraineurs du Racing, (ire)responsables de leur équipe, ne fassent ressortir que les désormais fameux et incontournables " des détails, pas loin, on apprend ....), m'en fous que d'aucuns aient vu là-dedans une confrontation tactique intéressante à la hauteur, la vérité c'est que l'on s'enquiquine grave à regarder du rugby de "très haut niveau", ce matin aviron, des gamins de la section sport-études intéressés par tous les sports et des adultes, des commentaires tristounets, impression générale d'avoir regardé une rencontre ennuyeuse, sans souffle, le combat ne satisfait que les combattants, mais il y a d'autres sports si tu veux te limiter au combat. Combien de ballons joués derrière par les deux équipes ??? Combien d'intervalles recherchés, combien de pénétrations avec l'idée de faire jouer après, combien de -rares- passes au partenaire d'à-côté avec une autre idée que provoquer un impact un peu plus loin ??? Visiblement le Racing avait le plus de moyens pour gagner, encore aurait-il fallu les employer, ce petit Irribaren, toute la semaine on a loué son caractère d'attaquant, d'imprévisible allumeur de mèches, de relanceur, alors pourquoi il nous a récité sur un faible tempo une leçon certes bien apprise mais sans rythme, sans staccato propre à bousculer l'Irlandais, c'est ce que je regrette dans le rugby de haut/très haut niveau d'aujourd'hui z'ont tous l'air prisonnier de choses bien apprises, bien récitées, quand l'esprit de ce jeu, son ADN, c'est au contraire la transgression, l'attaque de son en-but, la relance inattendue, également, et là c'est d'une pauvreté technique à peine croyable, l'utilisation du jeu au pied court, rasant ou lobé, offensif pour mettre à mal ces lignes Maginot toujours si idiotement étendues sur la largeur.
    Allez, une 'tit' infusion de tilleul, ciel triste qui pleure sur les Vosges, une 'tite flambée pour se réchauffer et cet après-midi un 'tit tour sur es ballons avec Fagot qui aime bien ce temps de chien !!!!!!

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    1. Bon ben au moins comme ça c'est clair : le rugby pour toi c'est le terrain. Rien d'autre. C'est une vision des choses. Que je ne partage pas mais bon, tous les avis sont permis ici.

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    2. C'était un puting de match intense, dur, où la moindre erreur était utilisée, sans pitié, usant, serré, pour adeptes, étouffant. 28 internationaux sur la pelouse. Qui savent jouer et qui jouent bien et dont les talents s'entrechoquent voire s'annulent parfois. L'intensité supplante l'intention dans les moments les plus dramatiques. J'ai aimé ça. Et à ne se partage qu'avec peu de personnes parce qu'il y a à échanger est de l'ordre de l'intime sentiment et de la vibration in situ. D'où un certain décalage que j'assume subjectivement dans cette chronique à marée basque.

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    3. Sûr que c'était un puting de match, la finale européenne ! 28 internationaux qui respectent les consignes des coachs,pas un coup de pied par dessus les 3/4 ni au sol, pas une attaque tentée derrière exception faite aux irlandais, du combat avec trop de stéréotypes retrouvés dans les équipes nationales. L'art du jeu c'est comme en tauromachie d'aller chercher ce que le toro ne veut pas te donner pour que la faena soit totale. Quelques véroniques, banderilles et manonoletinas ne font jamais oublier une mise à mort raté, la présidence le sait et ne retient que ça comme l'aficionado. Alors oui match fermé digne d'un pottok qui ne ressemblera jamais à un cheval de course.

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    4. Avant de parler du rugby que l'on aime ou pas, je pense qu'un match vécu dans un stade, et son ambiance, n'a rien à voir avec un match vécu devant son poste de télévision. A l'inverse de toi Ritchie, je me suis une fois emmerdé au stade, et en regardant ce même match en replay, je l'ai absolument pas vu sous le même angle. Paradoxalement, à la télé, c'est la violence des impacts qui m'a plus. Pas pour la violence en soit, mais pour l'engagement mis par les joueurs, ce qui ne transpirait pas quand j'étais dans les tribunes. Revoir un match chez soi, c'est un peu comme un livre que tu as lu, et dont tu vois l'adaptation au cinéma.
      Ceci étant, hier j'ai vibré sur mon canapé en regardant jouer Grenoble. Je me suis dit "c'est la journée de Gariguette", et j'étais heureux pour elle.
      Puis, après deux à trois magnifiques touches trouvées par Iribaren, "chouette c'est aussi la journée de Georges", puis rien, des chandelles à volonté, qui n'éclairent en rien le jeu. Savent pas compter jusqu'à cinq, ces gars là. Je me suis donc "emmerder grave". Je peux admirer une super défense, un engagement de tous les instants, mais sans des moments de "passe la balle à l'aile", je m'ennui. Sans ivresse, la fête est moins folle. Il faudrait donc un subtile mélange entre vos deux conceptions du rugby, mais il semble que l'engagement physique en percutions, en défense, ne laisse pas suffisamment de fraîcheur pour la création.

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  16. allez donc faire un petit tour sur le monde.fr pour y lire un article (trés interessant) sur la coupe du monde de basket dans le département des Landes et sa Chalosse. Il n'y a pas que le rugby... et il est bien possible que qq icones de notre sport y aient débuté.

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    1. il n'y a qu'à suivre l'histoire de l'Elan Béarnais d'Orthez ou le Basket Landes féminin, on est en vrai terre du basket où nombre de joueurs et joueuses ont opté pour ce sport. j'ai remarqué que les femmes sont grandes dans les Landes, plus frappants que les hommes.

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    2. oui Georges c'est une compétition "au dessus de tout "dans les Landes ! Ibanez fut capitaine de l équipe du Sud-ouest je crois avant d aller au rugby.
      Bernard Landais

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  17. Le sport et le rugby en particulier reste 1 prétexte à se retrouver entre passionnés, OK. Mais si c'est autour de quelque chose qui fasse vibrer, c'est mieux. Et là, 1 caractère rude, besogneux, pour adepte... de ce style. Mais pas de quoi canaliser ce moment.
    C'est comme si on servait un vin qui commence à se bouchonner. Pas de quoi bichonner son entourage. Au mieux, on peut se trouver devant un vin qu'on apprécie pas. Dans les 2 cas on peut changer de bouteille.
    En rugby au bas de l'échelle, il y a le simple rugby de table, rugby de soif pour s'étancher. Puis au dessus, le rugby d'IGP. Celui d'appellation contrôlée en pro D2, pour finir en T 14 sur les grands crus classés et autres clos machins, et à l'intérieur les 5e, 4e, 3e, 2e, 1er grands crus classés. Mais comme dans le vin, on aimerait avoir à faire à autre chose que ce que nous proposent ces équipes, histoire que le moment de partage soit scellé. C'est quand même 1 tout. Les propriétaires et oenoentaineurs ne seraient ils pas à la hauteur ? Ou cherchent ils ànous vendre 1 produit frelaté ?

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  18. Sergio,
    Permettez-moi de ne pas être du tout d'accord.
    Le rugueux, le besogneux ça me parle et me fait vibrer, c'est un préalable au beau jeu qui certes n'est pas apparu sur ce match. Et alors ? Manque de spectacle ? On supprime les mêlées pour les remplacer par un coup franc et envoyer la balle à l'aile pour le sacro-saint spectacle? On interdit le coup de pied ?
    La comparaison viticole est me semble-t-il inexacte : il y a des "petites" appellations qui n'ont rien à envier à certains "grands crus ", qui sont d'une remarquable qualité olfactive et gustative, résultat de la passion et du savoir-faire, voire du savoir-être de vignerons et œnologues. Dire que le rugby de série est l'équivalent du vin de table me choque profondément.

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  19. Il pleuvait sur Bilbao , Sexton a joué comme un troisième ouvreur , match à suspense de grosse intensité , ni supporter de l’un ni supporter de l’autre ce match ne m’a pas insuoorte , si ce n’est d’ecouter les commentaires du genre de tout et son contraire par Lartot et les vannes à deux balles d’Ibanez
    Il pleuvait et il faisait frisquet sur Bilbao fallait pas s’attendre à de grandes envolées , déjà pas mal qu’il y ait eu si peu d’en avant
    Le suspense m’a suffit , qui allait faire la connerie le premier , et ben ça été le Racing .
    Comme beaucoup j’aime le Rugby de mouvement mais aussi d’adaptation , de la capacité à se resserrer quand le maillon fort devient le maillon faible , les 14 Leinstermen se sont serrés autour d’un passable Sexton en attendant que «  tête en l’air «  surnommé Rantanplan par Gariguette fasse sa boulette !
    J’aurai adoré être au stade pour beaucoup de raisons

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  20. C'est drôle comme l'on peut réduire les propos de tout un chacun à quelques mots secs et assénés avec la force du clavier, mais dénaturer le sens que le pauvre rédacteur semblait pourtant avoir bien explicité. Alors, petite mise au point pour pas passer un bourrin qui comprend rien au rugby (et c'est d'ailleurs peut-être le cas, après tout ..), je pense tout simplement que l'émotion vient de ce qui se passe sur le terrain, ou alors mettre des supporters avec chants, étendards, folklore, saucisses grillées et force chansons, et en-avant l'ambiance, pas besoin de 30 gus qui s'escriment juste pour se donner un peu d'exercice !!!!!
    L'arbitre siffle le coup d'envoi, et de tribunes en tribunes, de coups de trompette en roulements de tambours, aidés de retours vidéos sur les olas et les olés, les branlements des étendards agités dans les vents et les simagrées de déguisés en gros plan sur les écrans, un jury d'experts en studio désignera le vainqueur .................. épicétou !!!!!!!!

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    1. "C'est drôle comme l'on peut réduire les propos de tout un chacun à quelques mots secs et assénés avec la force du clavier, mais dénaturer le sens que le pauvre rédacteur semblait pourtant avoir bien explicité."
      C'est exactement ce que je me disais en lisant certains commentaires, dont le tien, Nini, sans te manquer de respect.
      Je pense que tu n'as pas vraiment lu ma chronique. Je ne suis pas persuadé qu'elle parle de la finale vu du terrain. D'ailleurs, si je n'écrivais que sur le jeu lui même (je ne suis pas Pierre Villepreux), ce ne serait pas Coté Ouvert. Il y a bien autre chose dedans.

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  21. Cette finale a été une purge.
    Quand tout repose sur la défense et qu'un match se joue sur le détail du hors-jeu de 50 cm d'un joueur qui revient se replacer dos au jeu, un en-avant de 15 centimètres ou un placage cathédrale qui ressemble plus à une minuscule chapelle romane, c'est un spectacle pauvre parce que c'est un rugby pauvre. Pauvre en jeu et pauvre en intentions. Cette même pauvreté que l'on critique avec le Top 14 où l'essentiel est de ne pas perdre avant de gagner et d'attendre la faute de l'adversaire. Cette même pauvreté qui fait critiquer le XV de France pour son jeu restrictif autour de la seule défense quand on voudrait lui voir prendre des risques (pourquoi cette "indulgence" pour le jeu qui serait valable pour une finale de HCup ne le serait pas pour une équipe internationale qui perd régulièrement depuis quelques années ?).

    C'était pareil hier, même si chaque équipe avait de bonnes raisons de restreindre ses intentions. Mais quand l'enjeu ça devient de ne pas faire la minuscule faute vénielle que l'arbitre en est réduit à chercher et qui permettra de passer 3 points au pied, y'a pas de quoi grimper aux rideaux. Ambiance Bilbao ou pas.
    Pour justement faire un parallèle, il y avait la même formidable ambiance en finale du Top14 en 2016 à Barcelone, où toute la France du rugby s'était retrouvée pour festoyer tous ensemble au soleil catalan; même admiration des barcelonais pour le bel état d'esprit des supporters de rugby, et même tension pour les joueurs du Racing pourtant réduits à 14, et qui pour autant n'en avaient pas restreint leurs ambitions dans le jeu pour gagner...

    Sergio faisait le parallèle avec le vin et ses grands crus pour parler du haut-niveau en rugby.
    La "petite" finale du match d'accession de l'après-midi et la grande finale de Coupe d'Europe du soir m'ont fait penser à 2 bons repas; l'un avec conversation très intellectuelle entre gens du meilleur monde, cuisine raffinée et grands crus classés bordelais dégustés le petit doigt levé, l'autre entre amis, où l'on peut tomber la veste et parler passionnément ciné, littérature ou rugby jusqu'à pas d'heure en faisant un sort à un bataillon de boutanches qui pour n'être pas classées se laissent aisément vider sans faire d'histoires.
    Hé bin hier soir le cru classé du haut-niveau de rugby m'a paru moins digeste et festif que la Syrah gouleyante de l'après-midi.
    Même si je ne doute pas que dans la soirée qui a suivi, le match n'ait été refait bon nombre de fois autour d'un Txakoli (ou d'une armée de Guiness)...

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    1. D accord avec toi Pipiou :même si j admets la dramaturgie bilbainaise j en ai assez de voir que l on joue pour ne pas perdre et/ou faire perdre l adversaire mais pas pour gagner.
      Landais

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    2. Pipiou,
      je pense que tu n'as pas idée de l'intensité de cette finale, de ce que ça représente sur le terrain. De la tension, de l'émotion, des mises en place tactiques.
      Les joueurs et le staff du Leinster n'ont parlé que de ça. Elle est "moche", dit Cullen, parce que elle ne correspond pas aux canons et à l'attente des téléspectateurs, mais personne n'a râlé dans les tribunes. Elle est moche, dit-il, et c'est pour ça qu'elle est importante. Parce que les joueurs sont allés puiser au fond d'eux mêmes. J'essaye de vous faire partager ça mais je vois que c'est compliqué à passer comme message.
      Puiser au fond de soi c'est l'essence de ce sport. Qui n'est pas un sport pour spectateur mais pour connaisseur. Il y en a bcp sur Côté ouvert, tu en fais partie. Connaître le rugby c'est faire la part de la surface et de la profondeur, du bout des doigts et des tripes.

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  22. Frédéric, J'ai juste voulu établir 1 parallèle de classement. En bas de l'échelle il y a les séries en rugby, comme en vin il y a le vin de table ou on va dire vin de France qui n'entre pas en IGP ou AOC et les chartes qui les accompagnent. Je ne parle pas du "kiravi" ou de la "villageoise" ! Mais il faut bien accepter un classement des meilleurs, des moins bons, des moins moins bons. J'ai joué en nationale B, puis en série. On pratiquait pas le même rugby que la une , ni qu'en série. Sinon, on aurait joué avec les meilleurs. Ça s'arrête là et c'était pas péjoratif. Mais C'était surtout pour faire valoir que comme on peut boire et partager de bons moments avec de bons vins (classés), on est à même d'attendre quelque chose qui se rapproche à ça pour 1 finale de rugby C.E. Sur le principe bien entendu. Je ne discute pas sur le fait qu'un vin censé être en dessous pourrait surprendre à l'aveugle. C'était pas mon propos. Le rugueux, le besogneux, l'abnégation sont des qualités en rugby. Je discute pas là dessus non plus. Mais "la balle à l'aile", ou 1 jeu on va dire plus ambitieux, c'est mieux et surtout d'essayer de le pratiquer mais pas de rester minimaliste parce qu'objectif de résultat. Je n'ai pas parlé de supprimer les coups de pieds ou les mélées. Mais la conception, les consignes peuvent être envisagées différemment sur 1 match ou en général. Voili. Voilà. Certains peuvent aimer le style de match qui a été proposé. Pas moi comme d'autres. Surtout qu'on voit ça trop souvent à ce niveau. Alors oui, ce qu'ont proposé Gre/Oui était beaucoup plus passionnant pour moi. Comme 1 vin censé être de qualité inférieure qui profiterait le même plaisir que d'autre au dessus.

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  23. Ce match a été une purge d’ennui total.
    Mais je suis d’accord avec Richard tactiquement il était d’un très haut niveau
    Mais pour moi, c’est comparé Salieri à Mozart.
    Salieri techniquement parfait très très bon professeur mais une purge et Mozart voilà seul le mot suffit pour rêver.
    Ok je pense que le rugby vivra avec des Mozart et mourra avec des Salieri.
    Mais une chose restera l’état d’esprit des spectateurs et du public.
    Le Gé la muse y sien

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    1. Requiem, donc ? ah ah
      Mozart c'est écrit. Cette finale, elle n'est pas écrite à l'avance. C'est un affrontement, pas une ligne mélodique. Pour faire le comparatif, il faudra imaginer Salieri empêchant Mozart de composer en lui balançant un encrier, puis une flute, puis un violon à la gueule, pour finir par lui jeter dessus un clavecin au moment où il écrit son "finale"...

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    2. Gariguette
      Je voudrais bien lire le compte rendu de ce match.

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    3. oui, moi aussi mais Milos Forman est mort ... là suis au taquet mais si je trouve le temps je m'y colle !

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  24. Bon ben chacun son avis hein , d’ailleurs personne ne parle d’un grand match me semble t il mais d’appreciation de l’ambiance et de la «  dramartugie «  on se souviendra du vainqueur pas du match
    Chacun peut avoir une appréciation sans que ce soit un jugement sur l’appreciation différente d’un autre
    J’aurai adoré été à Bilbao malgré tout ...

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  25. Ah la mâtine,en avant toutes émotions dehors, limite coup bas !
    L'émotion très chère c'est vaste, ça peut vous tomber dessus au coin de la rue un jour où vous pensiez à la liste des courses, pour un oui pour un non.
    Ca s' achète pas avec un ticket d'entrée, ça vient, ou pas et ça n'a rien à voir avec la qualité du spectacle, plus avec votre état du moment .
    Bref l'émotion c'est pas grâce aux autres, même s' ils font de leur mieux, c'est perso.
    Alors pour un match de Rugby, pensez donc,le spectacle devient un dû, si en plus les gros bouts d'émotion dedans sont obligatoires!
    Ou p'têt laisser faire Hollywood, c'est leur truc l'émotion, pis on aurait des zoli matchs de gala tous les jours,mais j'en connais qui vont se plaindre d'un manque de lautentique !
    Allez, jamais contents!

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    1. Jan Lou, tu as raison, le spectacle n'est pas un dû. Bon là c'était un dû bémol. (allusion pour la Gé muse y sien)

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    2. La bile bat haut quand tu vois ce match un peu dégoûté mal de ventre voire mal de tête
      Le Gé bémol zart pour Richard

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    3. Pas vraiment d'accord avec toi Janlou, pour des raisons professionnelles, je lis pas mal d'ouvrages sur les neuro-sciences, on y apprend entre autres que " L’expérience émotionnelle naît avec le mouvement, dans la rencontre avec l’autre, parfois à notre corps défendant ... Les émotions peuvent être considérées comme une modalité corporelle à la fois interne et commune. Elles nous permettent de vivre ensemble, de partager nos expériences, d’être présents et de répondre, dans la relation ...on pourra ainsi développer ses choix et découvrir des espaces pour s’activer, s’exprimer avec plaisir, grâce à la régularité d’expériences (ex des matches) favorisant l’anticipation des ressentis émotionnels ..."
      Et cet autre paragraphe que j'aime beaucoup : "Le fondement de la vie en société repose sur notre aptitude à percevoir les émotions d’autrui, fût-ce dans le clair-obscur de signaux allusifs. La vie émotionnelle n’est pas faite seulement de réactions épisodiques, elle a une fonction continue qui donne au corps sa valeur expressive, sa physionomie enfantine ou marquée par les ans, cette sorte d’intériorité charnelle qui ne disparaît qu’avec la vie. Si nous n’étions pas sensibles aux signaux corporels de nos congénères, si nous n’éprouvions ni sympathie ni antipathie, ni attrait, ni réserve, nous ne pourrions nous adapter les uns aux autres, et la vie en société ne serait pas possible." Ce n'est donc pas ton état du moment qui compte c'est tout ton vécu que tu trimballes - à l'insu de ton plein gré - ouais même au Bambou Bar, avec tes potes !
      D'ailleurs cette envie de Ritchie ( et d'autres ici) de nous rencontrer de visu, en chair en os, a sans doute à voir avec les émotions qu'il recherche, le clair obscur des signaux allusifs, quoi ! - c'est pas sa faute c'est son amygdale et son hippocampe qui l'y poussent .... peut être même son cerveau reptilien . Va savoir ...Donc Hollywood peut se brosser !

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    4. Très juste Gariguette 👍 Jan Lou voit plus de requins que de reptiles 😂😂 question d'eau !

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  26. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    1. Juste un truc en passant : j'essaye de vous faire partager une émotion. Je ne suis pas jury au BE d'entraîneur. Je pensais vraiment que nous parlerions d'autre chose, quelques pistes avaient été lancées. Si c'est pour écrire du 100 % ballon, il y a L'Equipe.fr. Côté Ouvert, comme son nom l'indique, tente d'élargir la perspective. Purge, pas purge, franchement, je m'en tape comme vous n'avez pas idée... J'ai autre chose à faire de ma journée que de défendre ou pas cette finale. Car je ne pense pas que ce soit un débat intéressant en soi. Le match est moche, tout le monde l'a dit, gagnants, perdants. Les acteurs. Il est moche et c'est pour ça qu'il m'intéresse. C'est une finale de Coupe d'Europe disputée par trente mecs de grande qualité poussés dans leurs derniers retranchements. J'y ai vu un affrontement intense dans un stade magnifique devant un public généreux. C'est ma chance. Et tout autour le rugby aussi, ses regards, ses échanges, ses chants. A partager ici. Parce que s'il n'y a que le match en soi pour créer du lien entre nous alors c'est qu'on s'est tous trompés de rendez-vous épistolaire.
      Suis un peu déçu que cette chronique, que j'imaginais incitative, débouche depuis ce matin sur une sorte de forum entre déçus et intéressés. J'avais pourtant semé quelques petites graines ici et là dans le texte pensant qu'elles allaient éclore.
      Mais je me fais l'impression d'être maintenant comme Talès : j'ai loupé mon drop face aux poteaux. Votre montée défensive est très agressive. Mes épaules dévissent et le ballon monte mais retombe à côté de la plaque. Ma faute. Il ne faut jamais trop espérer. Juste attendre.
      Je vous dis à la prochaine.

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    2. Ritchie,
      je comprends ta colère, enjoué par un week end rugbystique d'une autre envergure ou tout le pays basque s'est mis au service de l'ovale alors que nous sommes en terre de football. Pour connaître un peu ce coin, j'ai répondu à tes propos sur la fête, celle d'un peuple joyeux à souhait à condition de respecter les coutumes locales. Sur le match, chacun s'est exprimé plus déçu par le contenu que par le contenant ... L'ivresse basque est en dehors du terrain, avec entre autres choses, ses boissons, ses paysages, sa culture si spécifique. Pour s'en imprégner, il faut aller au fond des vallées à la rencontre de ces gens taiseux qui ont souffert du franquisme, de l'ETA et qui ont su garder un cœur d'or. Ne voir le pays basque que par la lorgnette du terrain est réducteur en tous points .... le pays basque français et espagnol sont une et même entité mais dès que vous traversez la Bidassoa le soir vous entrez en Biscaye et là c'est la fiesta ! Alors "Adiskide" des Quinconces, devenez "basque", ovale ou pas, et continuons "Côté Ouvert".
      Adiskidetasun

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    3. Quand je lis le texte de Richard je ne suis pas bien dans mes basques
      J’ai aimé ton texte bien sûr que ton texte était une ode à notre jeu et son environnement.
      Tu sais des fois, je suis mou du béret mais j’apprecie Ta prose et tes envolées.
      C’est un drop réussi mon ami et à toi tout seul tu as gagné la finale et le final.
      Tant que le basque quête pour ce rugby t’es Nice .
      Le Gé admirateur de tes textes

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    4. C'est ma tournée Irouleguy et Manzana basque des montagnes, une liqueur aphrodisiaque qui délit la langue plus qu'autre chose 👍🥂

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    5. Tautor,
      M'enfin, le patxaran, oui le patxaran aussi...

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    6. Frédéric,
      c'est ça que je cherchais le "patxaran" !!! souvenirs de graves soirées au pied d'Iraty, avec des tommes cherchées chez Ben Goïtchéa au dessus de Larrau, guitare et chants basques à la clé !!! Merci l'Ami !!!

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    7. Piting, là ça cause sérieux. Fred et Tautor, zavez intérêt à être présent en avril prochain pour les Quinconces, hein ?

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  27. si l emotion est un ressenti personnel qui te la procure
    sinon un spectacle avec toute la poesie du a son sens
    la voix d un tenor te donne des frisssons sans en rien comprendre le chant
    un tableau t emeut sans te parler vraiment il te communique
    et bien je revendique le spectacle est un du
    sinon mieux vaut une vie de moine

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  28. Ça pourrait être du Audiard "Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends" !

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  29. Merci de vos chaleureux mots sur le rugby basque et espagnol. J'aimerais juste vous préciser que le meilleur club basque actuellement est Ordizia et non pas Gernika, victime d'une crise économique importante depuis sa participation en Challenge Cup en 2012, où le club basque est parvenu à battre à deux reprises les italiens de Rovigo.

    Plutôt de rejoindre la Fédérale française, le gouvernement basque a annoncé l'intention de créer une ligue basque transfrontalière en 2020. Quid de l'enjeu pour les clubs de Fédérale 1 et du niveau réel des basques espagnols, puisqu'ils sont vraiment loin des grands clubs de Liga Heineken dans l'actualité: les deux grands de Valladolid (VRAC et El Salvador) et Alcobendas.

    En tout cas, il y a de nets progrès dans la scène locale espagnole. Il y a deux semaines la finale de Coupe du Roi s'est déroulée à Valence entre les deux équipes de Valladolid et malgré les 600 kilomètres de distance et l'absence d'un grand club de rugby à Valence 15000 spectateurs se sont rendus au stade du Levante (foot). Et Valladolid veut delocaliser la finale de ligue à Zorrilla (26000) le même jour que la finale de Champions League...

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    1. Bienvenue Pedro si tel est ton prénom. Je prends en compte tes precisions

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  30. Amigo Pedro,
    Bienvenue aux "Quinconces" ou alors j'ai raté un épisode de Zorro !!! Pourquoi pas une ligue transfrontalière si les choses ne bougent pas à la FFR. Créer un championnat des Provinces Basque Honneur et Fédérale serait une excellente chose pour un rugby transfrontalier ! Tout le monde y gagne en particulier les enfants ! Dans le Valencien, avoir 15 000 personnes au Levante est significatif de l'engouement pour le rugby. Adepte avec mes filles à Gandia de faire des mini matchs sur la plage le soir a interpellé beaucoup de jeunes qui ont voulu toucher la gonfle (je veille au grain !!). Parle nous de ce rugby espagnol en pleine effervescence qui plus est basque ou presque ! comment êtes vous structurer ? Je présume que d'affronter des cols ne te fait pas peur car les VO2 max au rugby se rapprochent de plus en plus de "selles" des cyclistes !! Astaluego

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    1. Parler de l'organisation du rugby espagnol est réellement parler de son manque d'organisation. Il y a une première division composée de 12 clubs (en 2018-2019, 3 de Castilla y León, 3 basques, 2 madrilènes, 2 catalans, un de Santander et un autre de Alicante) et puis une deuxième division composée de trois poules de 12 clubs chaque une en fonction de critères géographiques.

      Et puis en dessous il n'y a que des ligues régionales totalement différentes les unes des autres. Par exemple à Madrid il y a 40 équipes et trois divisions, tandis que dans d'autres régions il n'y en a qu'une poignée. D'autres préfèrent s'unir (il y a une ligue Castilla y León+Cantabria+Asturias, Navarre a des équipes aussi bien dans la ligue basque que dans celle d'Aragon...). Et parfois les assurances obligent a des changements de règles. Au Pays Basque je crois que les mélées sont surrèglementées et les changements de joueurs sont presque libres car cela réduisait les primes d'assurance.

      Mais bon, malgré tout ce chaos, les choses marchent. 35000 licences et 10% de taux de croissance moyen. 50% des licences sont des mineurs. Des tournois U12+U10+U8+U6 à plus de 3000 joueurs le même weekend. Des matchs de Liga Heineken (première division) à la télé nationale chaque semaine. Une bonne demi douzaine d'émissions radio dédiées au rugby chaque semaine. Deux magazines (Revista Veintidós et Revista H). OK, nous sommes encore loin du foot et du basket, mais en termes de médiatisation nous sommes pas trop loin du hand alors qu'il a trois fois plus de licences et deux titres de champions du monde. Je suis bien conscient que la finale du Top 14 à Barcelone et ces finales européennes à Bilbao ont dérangé du monde dans les terres traditionnelles du rugby en Europe, mais je peux promettre n'importe qui que ça vaut la peine. Et il y a déjà des démarches pour tenter d'organiser un match France-Argentina à Anoeta dès que le stade de San Sebastian finira ses travaux...

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    2. Et même si j'espère que ces finales à Bilbao feront du bien au rugby basque, au fait, si autrefois le rugby espagnol était extrêmement dépendant du Pays Basque et la Catalogne, la répartition du pouvoir a beaucoup changé dans la dernière décennie.

      Il y a 13 ans Madrid a dépassé la Catalogne en nombre de joueurs et le Pays Basque était proche d'eux. La différence entre Madrid et la Catalogne n'a cessé de croître depuis (8400 face a 6500 en 2017) et le Pays Basque n'est plus que sixième, derrière l'Andalousie, Valence et Castilla y León (surtout Valladolid). De plus, la stagnation catalane et basque est davantage évidente si on ne pense qu'aux joueurs masculins (les femmes augmentent partout).

      Au niveau de résultats ce changement dans le rugby espagnol est aussi plutôt évident. 2006 fut la dernière saison où un club catalan a gagné la ligue (Santboiana), tandis qu'un basque ne l'emporte pas depuis 1993 (Getxo, qui vient d'être rétrogradé). Par contre les clubs de Valladolid sont devenus champions de 9 des 11 dernières ligues. Ils sont vraiment deux échelons au dessus du reste quant à engouement de la ville, installations (municipales, mais avec quatre terrains de jeu disponibles et support de la mairie) et marketing.

      Mais je ne viens pas vous vendre que l'Espagne est en train de devenir la nouvelle terre des All Blacks. Il y a quand même des points faibles. Les ligues sont pleines de joueurs étrangers. Même si nous avons une règle des JIFF, elle est facilement contournable et lors du dernier derby de Valladolid 22 des 30 titulaires étaient nés à l'étranger. Les joueurs jeunes savent qu'il est impossible de devenir professionnel sauf si tu paries au rugby à 7, où il y a des bourses olympiques, donc préfèrent rester amateurs. Nous avons de grandes équipes nationales des moins de 18 ans et 20 ans, comme le Portugal, mais on peut rien faire au delà de cet âge car nous jeunes ont intérêt à devenir avocats ou ingénieurs plutôt que de partir en Fédérale 1.

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    3. Pedro
      Merci pour cet éclairage sur le rugby Espagnol. Tout est a faire et non affaires comme en France. La chance c'est de partir d'une copie quasi blanche. Voilà un projet qui me botterait grave si j'étais retraité hein Allan, Michel les espagnols des Quinconces 👍🥂. Pedro, le patxaran t'attend à Treignac avec le basque Frédéric et Philippe le Bayonnais .... Vamos tocar la guitarra Olé 🥂🏈😂

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    4. Oui merci. Tu entres dans les Quinconces Pedro.
      Peux tu me contacter sur mon mail ?
      rescot@lequipe.fr
      Merci et à toute

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    5. Pour toutes et toutes, "Pedro le mince" est un pseudo, bien entendu. Bienvenue à Eloy.

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  31. S'cusez, vraiment et très sincèrement, mes réflexions au ras du gazon, sans doute effectivement trop attachées au terrain et à ce qui se passe dessus, juste entre les lignes de touches et d'en-but, oui ça fait un chouïa strabisme à la fois divergent et convergent, ça empêche sans doute d'avoir une vision plus large, plus culturelle, plus humaine, d'une rencontre comme celle d'hier.
    Je suis viscéralement passionné de ce jeu, anormalement peu enclin dans une partie à regarder autre chose que ce qui se passe entre les 31 acteurs sur le pré, je ne peux pas, comme vous, arriver à me détacher du jeu, si l'ambiance est fantastique autour des talanquères mais que sur le terrain le jeu est pauvre et sans âme je n'adhère pas à la fiesta, dans le cas contraire peut me chaud une éventuelle tiédeur de l'assistance si le contenu de la rencontre est intéressant.
    Pas un triste sire non plus, du moins je l'espère, une fois la rencontre terminée joueur j'étais un fada de la 3° mi-temps, entraineur idem, mais toujours après le match que je vivais toujours intensément, peut-être aussi maintenant ici, allez Nini du recul et de la réflexion.
    Pour finir, respect pour tes chroniques, coups d'envois de parties toujours intéressantes et animées, dans lesquelles la partition de l'un ou l'autre, selon son état de forme, peut être parfois de petite cuvée. Je m'en vais m'entrainer derechef.

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    1. Nini,
      Pas besoin d'excuse car vos réflexions sont aussi intéressantes que celles des autres passionnés de rugby ici sur ce blog. L'important est dans l'échange et l'écoute. Que nous soyons d'accord ou en désaccord importe peu, ce qui nous réunit ici est l'affection que nous avons pour ce sport.
      L'un de nos amis blogueurs faisait une analogie avec Mozart et l'émotion que cela procurait. Ben pas d'accord personnellement, ce qui me transporte c'est Corelli et Bach plus que Mozart. D'autres vous diront c'est Wagner, etc...
      pareil pour les voix : le baryton me procure plus de frissons qu'un ténor et c'est Mozart qui lui a fourni le plus célèbre et beau rôle dans Don Juàn. Paradoxal, n'est-ce pas ?
      Agur!

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    2. Frédéric,
      A vrai dire à choisir je préfère la basse comme Méphisto dans Faust ou le Commandatore dans Don Giovanni Raimondi devrait nous rapprocher dans ce sens là ! Mais mon père me parlait souvent de l'idole toulousain Jean Philippe Lafont que je n'ai jamais entendu au Capitole ni à la Halle aux grains, ni vu jouer au Stade Toulousain eh oui !!!! ... après un trauma du genou il s'est orienté vers le chant !! écoute l’anecdote croustillante sur son père aux Champs Elysées du nectar mieux que Mourad .... enfin j'ai un penchant pour Yvan Rebroff pure basse s'il en est une, on en reparle avec un "tutu" !!!
      https://www.youtube.com/watch?v=XzOUTBck4UI
      https://www.youtube.com/watch?v=IhlwxtDR1s8

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    3. Moi, ce sont les Heldentenor (il n'y a pas de bonne traduction sinon ténor héroïque ou ténor dramatique). Siegfried, Tristan, Tannhäuser, Lohengrin, Parsifal. Suis plutôt Placido Domingo. Et maintenant Kaufmann.

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    4. Richie, Richard,... wagnérien ? De très beaux moments d'écoute de baryton-basse... et il me semble que dans le Faust de Berlioz, c'est plus un baryton-basse qu'un basse mais je ne suis pas sûr.

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    5. Absolument. pas une semaine sans écouter un opéra de Wagner et toujours pas l'envie d'envahir la Pologne...

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  32. S'cusez pourquoi, du moment qu'il n'y a pas de manque de respect.Ce que j'aime justement, c'est qu'entre nous, il n'y a pas d'émotions de censure.

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    1. Excellent. Après mon protocole commotion je reviens en jeu...

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  33. Pour un commotionné tu n’avais pas perdu tes convictions ! D’ailleurs l’arbitre n’a pas demandé de protocole ....
    Allez Bilbao

    Ps : ca fera du bien aux deux Laulo d’aller en NZ malgré tout , et j’ai hâte de voir comment ils vont gérer le 10 Écossais l’année prochaine , celui la il a son propre schéma de jeu , aux autres de s’adapter ...

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    1. Quand dans ta carrière tu as géré O'Gara, Sexton, Carter et Lambie, à mon avis tu dois pouvoir t'en sortir...

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    2. vu de l'extérieur, sur la gestion de Sexton, j'ai quelques doutes quand même, il a pas paru très épanoui le garçon.

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  34. Sûrement mais celui la me semble avoir un truc en plus ... ou en moins parfois cf son tournoi ....

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    1. Fonction de la cuvée a mon sens 🥂

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    2. C’est le 10 le plus imprévisible , du coup de génie à la grosse boulette , son équipe s’adapte , l’Ecosse est joueuse
      Je suis toujours impatient de voir comment ce garçon va rentrer dans des schémas de jeux ou l’a t on pris pour ses improvisations capable de déstabiliser les meilleures défenses ?

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    3. Comme Michalak à ses débuts avant qu'il n'avale la purge des consignes et des schémas de jeux stéréotypés....

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    4. Le pôvre , il me plait bien comme il est pourtant , aie aie les consignes .... Pour les bagages et ça ira hein !

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  35. Arrivée massive des bocks en France ? À surveiller ....
    http://www.minutesports.fr/index.php/2018/05/14/deferlante-de-joueurs-sud-africains-a-prevoir/

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  36. ben dis donc, ça tape aussi fort que dans les rucks de samedi dans les commentaires ! et personne ne s’échappe là non plus.
    ce n'était certes pas la plus belle promotion du rugby spectacle mais pour ce qu est du rugby "tout court", chapeau les artistes !
    je ne peux que rejoindre Richard : si ça c'est pas du haut niveau , je ne sais pas ce que c'est ! ils fallait s'y filer pendant 80 minutes, au moindre trou d'air, pan sur les doigts et 3 points de plus (voire pire), gros combat physique et pourtant garder la tête froide. Un tel niveau d'exigence qui fait qu'il fallait pas moins de 28 internationaux sur le pré pour y arriver.
    c'était moche ? et après ? c'est une finale de coupe d’Europe de rugby, pas une démo de "Jonah Lomu" sur PS ! pour le spectacle, il y a le "super rugby", avec ses matches à plus de 70 points et ses défense en mousse.
    Pour avoir assisté à quelques finales européennes et nationales mais pas celle là, hélas, je n'ai guère retenu les matchs mais effectivement les "à coté". Cet évènement rassemble dans un même des supporters de tous les clubs européens, chacun ayant pris son billet au plus tôt et croisant les doigts pour voir son équipe sur la pelouse.
    Ce qui donne au final, dans mes souvenirs en tous cas, peu de supporters réellement concernés au regard de l'affluence globale et une ambiance particulière, où tout le monde est là pour voir un match certes, mais aussi pour profiter de l'instant. C'est la qualité majeure de notre sport: pouvoir rassembler autant de supporters de clubs différents dans un même lieu et qu'à l'arrivée les patrons de bars ET leurs assureurs soient contents !
    j'ai croisé dans les pubs écossais des Castrais et des types avec le maillot des Harlequins : personne ne venaient voir "son" équipe mais juste profiter d'une fête avec d'autres supporters.

    De cette expérience et de ce match basque" j'en tirerai un ou deux enseignements :
    - il y a le rugby de haut niveau, les gros matchs
    - il y a le rugby spectacle, les beaux matchs
    Les 2 ne sont pas synonymes, so what ?
    je vais pas au stade juste pourvoir un beau match, pour ça, j'ai la TV et mon canapé.
    je vais au stade pour une ambiance, pour boires de coups avec des gars que j'aurai jamais fréquenté en dehors de ces enceintes, pour les bruits, pour tout ça. et si c'est un beau match, tant mieux, mais c'est pas le but de la sortie.

    En parlant de sortie Richard, as tu reçu l'invitation ?

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    1. Hello Lulu. Quelle invitation ? Entre les vacances en Irlande, ma bronchite arrêt-maladie et le déplacement à Bilbao, je n'ai pas eu le temps de regarder mes mails perso. Je regarde ça. Mais j'ai un gros papier à écrire d'ici 20h00... C'est chaud.¨
      PS: ton commentaire résume parfaitement ce que je ressens.

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  37. Richard, déjà je trouve que lancer une chronique, une idée sur ce blog , ce n'est pas facile. Certains ont du mal à bien suivre, mais comme au rugby le ballon a des rebonds capricieux, tout comme une chronique....
    Quant à moi j'aime bien la narration de tranches de vie...entre géographie, sociologie et Amitiés.
    PS: je suis diplomé en géographie et c'est un trés vaste domaine

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  38. Lulu de Paname met le doigt sur l'intéressante opposition qu'il y a - ou qu'il y aurait - entre gros matches et beaux matches. Je suppose qu'il est assez fin observateur pour savoir que la frontière est aussi floue que poreuse (Georges 164 le géographe le précisera) ; ainsi Oyonnax-Grenoble fut-il un beau ou un gros ? Sans compter ceux qui ne sont ni l'un ni l'autre (là, c'est Nini qui en parlera).
    Je crains un peu que l'on en vienne à qualifier de 'gros' des matches-purges à fort enjeu et de 'beaux' des matches anecdotiques où trente esprits libres se lâchent. D'où déséquilibre et porte ouverte aux préjugés.
    A cet égard, l'expression 'défense en mousse' me gêne. S'il est aisé de louer les défenses après un 0-0 héroïque, qu'en dire après un 40-30 enthousiasmant ? Le Super rugby, formidable critère, serait donc le temple des défenses médiocres... Je conseille d'interroger Conrad Smith. L'essentiel n'est pas là, il est dans l'attitude. Une équipe jouant l'attaque n'a pas le positionnement, les appuis, les gestes d'une équipe qui joue la défense, elle est donc forcément plus aisée à contrer. On note que de toutes les grandes formations, les néo-zélandaises sont celles qui subissent le plus d'interceptions, ne serait-ce que parce que : 1. ils se font des passes ; 2. une sautée de vingt-cinq mètres est plus lisible qu'une main-main. Mais les Néo-Z estiment qu'ils en mettront toujours plus qu'ils n'en prennent. Attitude. La contre-preuve est venue avec la finale 2011, où une très valeureuse équipe de France a failli réussir le gag du siècle.
    L'idéal serait donc défense en béton attaque de feu. Gagner tous les matches 60-0, quoi.
    Qu'en pensent les Espagnols ?

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    1. 47- 22 c'est bien aussi . C'était Grenoble- Oyonnax, pas Oyonnax- Grenoble et ça a fait une sacrée différence pour ce beau gros match . Bon moi j'ai adoré mais je crains de ne pas être très objective quoique très moyennement chauvine ... Mais tu sais bien Charles ; le soleil, l'herbe tendre, la jeunesse et le bonheur de tout ça mélangé ... Un de ces moments où on l'entend cette note bleue, pas un travail d'orfèvre mais de l'inspiration et des cannes . Ca donne envie et ça donne soif, soif d'en reprendre encore et encore mais de quoi donc ? Mais du plaisir !!

      Pour boire dessus l'herbe tendre
      Je veux sous un laurier m'étendre,
      Et veux qu'Amour, d'un petit brin
      Ou de lin ou de chènevière
      Trousse au flanc sa robe légère,
      Et, mi-nue, me verse du vin.

      L'incertaine vie de l'homme
      De jour en jour se roule comme
      Aux rives se roulent les flots :
      Puis après notre heure dernière
      Rien de nous ne reste en la bière
      Qu'une vieille carcasse d'os.

      Je ne veux, selon la coutume,
      Que d'encens ma tombe on parfume,
      Ni qu'on y verse des odeurs ;
      Mais tandis que je suis en vie,
      J'ai de me parfumer envie,
      Et de me couronner de fleurs,

      De moi-même je me veux faire
      L'héritier pour me satisfaire ;
      Je ne veux vivre pour autrui.
      Fol le Pélican qui se blesse
      Pour les siens, et fol qui se laisse
      Pour les siens travailler d'ennui.

      Pierre de Ronsard.

      Voilà c'est l'idée générale ... après on peut broder ...

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    2. la suite de mon idée est que gros matchs et beaux matchs peuvent se croiser mais ne sont pasautomatiquement synonymes. on se souvient bien évidemment des gros et beaux matchs mais on peu avoir l'un sans l'autre.

      pour la défense en mousse, je suis volontiers provocateur sur les termes mais je trouve que l'esprit super rugby est là : attaque à outrance, ou presque, et puis pour le reste on voit. je suis d'accord que, justement, privilégier la passe, l'attaque, pèse sur le replacement défensif et que c'est plus facile de défendre quand tu viens pour ne pas perdre plutôt que pour gagner.
      Mais pour moi le super rugby, c'est la version beaux matchs avant la version gros match.
      et d'ailleurs, on voit bien le changement que les désillusion des AB ont apportées dans leur jeu à l'international : en 1999 ils se font sortir en 1/2 par une attaque encore plus en feu que la leur, en 2007 rebelotte où il se font sortir faute d'avoir une autre corde à leur arc que "le jeu, le jeu le jeu" (ils ont passé 10 minutes sur nos 30 mètres sans JAMAIS tenter le drop de la gagne....)
      et depuis qu'a-t-on vu ? une attaque toujours aussi efficace et qui ne se renie pas mais avec un état d'esprit nettement plus bagarreur qu'avant, plus gagneur coute que coute. leur finale de 2011 le montre parfaitement : sans 1999 et encore plus sans 2007, ils n'auraient jamais gagné ce match au couteau et sous une pression qu'on peine à imaginer.

      le super rugby doit faire face à un concurrent qu'ici nous ne connaissons pas : le XIII et son rythme endiablé.
      il faut, je pense, se méfier de ce qu'on voit en super rugby en terme de jeu transposable mais plus se concentrer sur le 4 nation. D'ailleurs, des scores fleuves en 4 nations, il n'y en a quasiment pas.

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    3. plus clairement peut-être, le gros match fait vibrer le supporter de l'une des 2 équipes en présence, le beau match fait vibrer le spectateur.

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    4. On aime bien jouer sur le blog, y compris sur les mots.
      Ritchie a sans doute raison quand il parle des intentions de jeu irlandaises annihilées par la défense du Racing. Lequel, à gérer les absents, avait certainement d'autres soucis que penser beau jeu.
      Il n'empêche que le mot "purge" employé n'est que le reflet d'un constat: on assiste de plus en plus à ce type de match.
      Alors, sauf à être de bordée en Pays Basque, on voudra bien comprendre que l'émotion que voulait nous faire partager Ritchie, elle a été plutôt présente l'après-midi aussi bien dans la joie presqu'incrédule des grenoblois comme dans l'abattement tout aussi incrédule des Oyonnaxiens, à l'image d'Adrien Buononato errant à la fin du match, hagard, de joueur abattu à joueur inconsolable au milieu du terrain, entouré par du bleu et du rouge hurlant leur joie au soleil.

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  39. Un peu comme le paradigme du tennis -du moins à Wimbledon- qui serait, sur ses services, 4 aces et sur les retours 4 le long des lignes avec, à le fin, 3 fois 6/0...!
    Comme essayait de le faire Chuck McKinley! Qui a battu Fred Stolle dans cet esprit en finale de Wimbledon en 1963, mais 9/7, 6/1, 6/4.
    Match vu et plutôt pénible quand on aimait, comme moi, des échanges complexes et pensés style Rosewall, Darmon, Pietrangeli, Santana....Nastase...
    Sans aller jusqu'à l'autre extrême, évidemment, des années de plomb des Vilas, Borg et des Suédois hors quelques uns comme Edberg.

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  40. un sujet interessant, à mon avis, à creuser: Le jeu, les consignes et leur respect sur le terrain, d'autant qu'il n'y a que 2 postes pour s'en soucier , le 9 et le 10. La position, reflexion, du capitaine, s'il n'est pas concerné par un de ces postes?
    A l'exemple, déjà, du coach qui montre ses 3 doigts et du capitaine qui choisit la touche.....

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  41. J'ouvre Midol... et que-oi ? au lieu des pages jaunes c'est les pages saumon du Figaro ?! une enquête AVEC DES CHIFFRES PARTOUT sur les sousous du rugby : salaires, primes, impôts, masse salariale pfff ... D'abord je me marre la surprise sans doute, puis je rigole moins puis plus du tout et alors là les aminches LA GROSSE COLERE me saisit . Avec le pacson de pognon, d'oseille, de flouze, de fraîche, de galette, de carbure, d'avoine, de biftons ... que nos chers- très chers pour certains - joueurs palpent, c'est tout ce qu'ils proposent ? J'ai failli m'énerver - faut comprendre suis en pleine déclaration d'impôts comme vous tous happy taxpayers -
    Pour le coup je me suis dit qu'hier nous étions bien bons à finasser sur rugby-spectacle ou pas ; au vu des tarifs pratiqués on se sortirait un peu les doigts du porte monnaie pour jouer - et jouer bô encore nom de nom ! - que la France entière applaudirait des 4 pattes .
    Pour nous achever le Midol en 2e page révèle - oui c'était Secret Défense - les primes hallucinantes versées pour les 3 désastres chez les Sudafs . Ben mon colon !!!
    Heureusement en couverture la somptueuse victoire de vous savez qui... vous mettra un peu de baume au coeur
    😵🏈💣💰💲

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  42. Gros matchs ou beaux matchs qu'est ce qu'on retient au coup de sifflet final ou quand on est arrivé à la maison ? Toute l'histoire d'une journée consacrée à ce match ou le rituel du repas, de l'apéro avec les amis, du cigare fumé, des potes rencontrés au stade voir des copines, des visiteurs avec qui on échange une mousse voir deux, du soleil, des broncas du public sur une décision hasardeuse d'un arbitre, des commentaires du voisin qui a l'air d'en connaitre plus que toi,bref tous ces moments qui vont embellir ou non la victoire ou la défaite. Car la tribune comme le terrain est un exutoire ou l'on crache ce que l'on n'a pas digéré de la semaine, ou l'on vient pour oublier que parfois on se sent seul (Bartolico),ou l'on vient chercher sa dope avec la gonfle et on trouve que la dose au prix de la place et vu le match est n'a pas le goût habituel, que ce puting de temps, cette pluie fausse le match, que l’entraîneur a filé l'équipe B, que finalement j'ai été con d'y aller alors qu'à la télé il y avait un super match !!! Le soi de chacun se cultive au fil du temps, en fonction des émotions, de la digestion plus ou moins difficile voir du coup de téléphone qui vous casse les bonbons pour vous dire de ne pas rentrer trop tard !!! Subjectives sensations obtenues avec le rugby ou les saveurs se mélangent au rythme du pouls et de la vitesse de la gonfle sans qu'on puisse dire si vraiment c'est un beau match ou un gros match !!!

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    1. Tu es grand, Tautor. C'est ça quoi. Et moi en plus je dois écrire un compte-rendu, que le match soit naze ou géantissime. Alors vous pensez bien que mon blog c'est pas pour revenir sur les contenus, moches ou beaux, grands ou étriqués. C'est pour le reste. En fait, je suis comme les gamins à Noel qui jouent avec l'emballage quand on leur offre un cadeau...

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  43. Tenez un commentaire avisé selon 👍
    http://www.blog-rct.com/tres-en-forme-jean-baptiste-lafond-dezingue-certains-joueurs-du-racing-92/

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    1. et puis aussi celle ci https://video.rugbyrama.fr/rugby/top-14 … ideo.shtml et encore ceci :
      "@raphaelpoulain
      12 mai
      On y croyait pas, ils l ont fait, et ont fait fermer la gueule à pas mal de gonzes, dont moi. Bravo au @FCGrugby, Mea culpa. Et courage à @adribuononato Et @OyonnaxRugby pour l année prochaine."
      Plutôt honnêtes les deux mecs !

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    2. ça alors il n'y a pas que moi fana d'Iribaren.... merci Alain pour cette remontée d'infos.
      au fait depuis avant 2015 je disais que Barret était déjà sup à Carter

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  44. Et retour au pays basque j'adore 👍
    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1757703070956494&id=100001504537635

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    1. Merci Tautor pour ce lien : magnifique de simplicité, d'humilité. On ressent dans chacun d'eux beaucoup de passion et de respect. Milesker !

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  45. Mauleon ce club ou jouait Camille Lopez avant d aller a l'UBB; Nafaroa pays d'Imanol .Hendaye et ses pintxos !prenez le passeur et allez en déguster en face a Hondarribia (Fontarrabie) calle San Pedro.
    Bernard Landais mais un peu Basque aussi!

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  46. J'ai l'impression qu'en en remettant une couche sur les notions de gros et de beaux matches, d'avoir fait un en-avant au moment d'aplatir l'essai de la gagne.
    J'ai aussi l'impression de voir balayé en deux phrases tout ce que nous écrivons depuis des années. Enfin, je parle des Béotiens qui causent rugby.
    Les quinzes de Novès et de Brunel ont livré quelques gros matches, mais aucun beau match. S'il n'existait vraiment que peu voire aucune différence entre les deux, il suffirait de dire que seule la victoire est jolie. Pas de quoi faire tourner un blog (qu'aurions-nous dit si Talès avait rentré son drop...).
    Au XXème siècle, nos formateurs-entraîneurs-côtches évoquaient de beaux matches, jamais de gros. Mais dans ce cas, c'était peut-être par lucidité : étions-nous capables de livrer de gros matches ? Les valeurs s'en trouvent inversées.
    Grenoble-Oyonnax (pardon confus à un inimaginable point, Gariguette, je croyais que le match avait eu lieu à Reykjavik devant 100.000 Islandais en béret basque) fut un sommet de joie (Grenoble, hein, non mais) et de peine inextricablement Mélé. Ce fut tellement gros que ce fut beau. Dans le plus pur esprit Quinconces, nous devrions envoyer des télégrammes, je veux dire des courriels, d'encouragement aux Zoyo.
    Et, comme disait Confucius 'Beau match !'

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  47. En plein accord avec sa vieille copine Cassandre, Zan Lou vous annonçait ça fait déjà quelques vendanges que le chaos serait proche quand le rachat de contrats deviendrait la norme.
    Allez,on y est !

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    1. Tout a fait ! Rachat du contrat de Maestri pour 700 000e (Sud-Ouest du jour).

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  48. Les Amis trop d’accord

    Il était quatre amis qu’assortit la fortune;
    Gens de goût et d’esprit divers.
    L’un était pour la blonde, et l’autre pour la brune ;
    Un autre aimait la prose, et celui-là les vers.
    L’un prenait-il l’endroit ?
    L’autre prenait l’envers.
    Comme toujours quelque dispute
    Assaisonnait leur entretien,
    Un jour on s’échauffa si bien,
    Que l’entretien devint presque une lutte.
    Les poumons l’emportaient,
    raison n’y faisait rien.
    Messieurs, dit l’un d’eux, quand on s’aime,
    Qu’il serait doux d’avoir même goût, mêmes yeux !
    Si nous sentions, si nous pensions de même,
    Nous nous aimons beaucoup, nous nous aimerions mieux.
    Chacun étourdiment fut d’avis du problème,
    Et l’on se proposa d’aller prier les dieux
    De faire en eux ce changement extrême.
    Ils vont au temple d’Apollon
    Présenter leur humble requête ;
    Et le dieu sur le champ dit-on,
    Des quatre ne fit qu’une tête :
    C’est-à-dire qu’il leur donna
    Sentiments tout pareils et pareilles pensées ;
    L’un comme l’autre raisonna.
    Bon, dirent-ils, voilà les disputes chassées
    Oui, mais aussi voilà tout charme évanoui ;
    Plus d’entretien qui les amuse.
    Si quelqu’un parle, ils répondent tous, oui.
    C’est désormais entre eux le seul mot dont on use.
    L’ennui vint, l’amitié s’en sentit altérée.
    Pour être trop d’accord, nos gens se désunissent,
    Ils cherchent enfin, n’y pouvant plus durer,
    Des amis qui les contredisent.
    C’est un grand agrément que la diversité.
    Nous sommes bien comme nous sommes.
    Donnez le même esprit aux hommes ;
    Vous ôtez tout le sel de la société.
    L’ennui naquit un jour de l’uniformité.

    Antoine Houdar de la Motte – Fables nouvelles 1719

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  49. Brassens toujours pour se consoler de la défaite, y'a des jours comme ça où Cupidon ... non pardon, des jours où Rantanplan s'en fout . Musique ici https://www.youtube.com/watch?v=dgIJs-4sPKg et paroles un peu bricolée ici :

    Pour changer en victoire cette amusette
    Il s'en serait pas fallu de beaucoup,
    Mais, ce jour-là, la chance était distraite
    Il est des jours où Rantanplan s'en fout. (bis)

    Des jours où il joue les mouches du coche,
    Où il n'est pas vraiment émoussé du tout
    Avec des flèches aiguisées qu'il vous décoche,
    Il est des jours où Rantanplan s'en fout. (bis)


    On a tenté sans lui d'ouvrir la fête,
    Sur l'herbe tendre, on s'est roulé, mais vous
    Avez perdu la touche, pas la tête,
    Il est des jours où Rantanplan s'en fout. (bis)


    Si on lui avait donné toute licence,
    Le cœur, hélas n'était pas dans le coup,
    Le feu sacré brillait par son absence,
    Il est des jours où Rantanplan s'en fout. (bis)

    On essaya vingt fois de lancer la pépite
    Elle tomba vingt fois sur " pas du tout ",
    Et notre pauvre équipe a fait faillite,
    Il est des jours où Rantanplan s'en fout. (bis)

    Quand vous irez au stade faire la fête,
    Jeunes joueurs, le ciel soit avec vous,
    On n'eut pas cette chance on le regrette,
    Il est des jours où Rantanplan s'en fout. (bis)

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  50. Pour avoir triché (Roumanie) et trop gueulé (Espagne) et pour une raison qui m'échappe (Belgique) mais sur laquelle je suis preneur d'éclairage, ces trois nations sont exclues de la course à la qualification pour le Mondial 2019. Du coup, c'est la Russie qui en profite.
    Pedro Delgado, si tu as des infos complémentaires et des retours ibériques, on est preneur ici.

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    1. En fait, l'enquête de World Rugby montre que ces nations ont sélectionné de façon illicite des joueurs (dont trois Français pour la Belgique et l'Espagne). Rien sur le match lui-même et les décisions que contestaient les dirigeants et les joueurs espagnols.
      Après cela, le Japon affrontera la Russie en match d'ouverture, le 20 septembre, jour de mon anniversaire.
      L'Allemagne va donc se retrouver en barrage contre le Portugal, et le vainqueur affrontera les Samoa pour un ticket au Japon.

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    2. Au sujet du match Belgique-Espagne les trois juges indépendents ont carrément renversé l'avis de World Rugby: ils n'acceptent pas le besoin de voir ce match être rejoué car ils considèrent que l'apparent conflit d'intérêt n'est pas une raison suffisante. D'ailleurs ils citent des exemples du Tournoi des Six Nations en tant que preuve de conflits d'intérêts antérieurs.

      Pour le cas des joueurs non-sélectionnables de la Roumanie et l'Espagne, les cas sont extrêmement contestables et probablement on verra un recours des deux pays. En tout cas les deux fédérations font preuve d'amateurisme extrême et méritent cette punition. Mais la Belgique est totalement coupable: cinq joueurs différents, tous avec seulement des arrière grandparents du pays... Quid de comment cela a pu se passer pendant trois saisons d'affilée.

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    3. hola pedro
      meme en match de series on verifie les licences
      mais tout ce foin vient vient qu on puisse faire jouer des gars qui n ont pas la nationalite requise du pays
      la FRANCE a largement utilise cette aberation
      et la promptitude des instances a agir
      un desastre total
      ils sont plus rapide au buffet qu au bureau

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  51. Et pour 2023, Claude Atcher tjrs bien placé pour la réunération, puisque Dir.
    général du GIP, pour l'organisation de la CPM. Et à priori S. CHABAL, Pdt comité des joueurs... Gros
    Match ou beau match ??

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    1. Il s’appelle Atcher pas Atbonmarché ni Atfree non plus.
      Alors pognon dollar flouse
      Le Gé le banquier

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    2. Je sais pas si tu avais lu l’article dans l’Equipe récemment sur BL et la politique mais toutes les organisations , JO , CMR sont sous le contrôle de Jean Castex fils de Claude et petit fils de l’ancien Sénateur Maire de Vic ... ce qui avait fait dire à Claude a Henri Nayrou qui lui disait , ” Votre Père doit être fier de son petit fils “ oui et le con au milieu c’est moi “
      Bref sous contrôle apparement , après les rémunérations sont alignées peu ou prou sur celles d’Estanguet par exemple
      Au delà de tout ce que l’on pense du personnage il a la réputation d’etre bon dans l’organisation ...
      À suivre

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    3. Dans RR, B Laporte est interrogé :
      "Y aura-t-il un comité d'éthique ?
      B.L : Oui. Et une commission des rémunérations conduite par Jean-Claude Bailly, l'ancien PDG de La Poste. Il y a des lois dans un GIP dont l'état est actionnaire. Tout est carré, bétonné, transparent."
      On lui parle "éthique", il répond "pognon", c'est tout Bernard ça !
      Sinon concernant Rivoal j'ai trouvé ceci : "Formé à l'Ecole nationale supérieure (ENS) Cachan et à Sciences Po Paris, Rivoal a débuté sa carrière dans le groupe Renault-Nissan avant de grimper jusqu'à la présidence du directoire de Volkswagen France en janvier 2013.
      Au sein du groupe allemand, l'ex-troisième ligne amateur de rugby a dû gérer le scandale des moteurs truqués avant de quitter le groupe en 2017 pour "divergences stratégiques ...Rivoal ne percevra aucune rémunération, conformément au statut de président du GIP. "C'est une activité bénévole", a répondu, interrogé par l'AFP, celui qui a fondé et dirige encore une société de conseil . Atcher percevra lui autour de 220.000 euros brut annuels, "des niveaux dans la fourchette basse de tout poste équivalent", a indiqué Rivoal. ". Toujours pas d'infos sur ce fameux comité d'éthique ... à croire que c'est trop sulfureux !

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    4. BL a juste commencé le livre . Il trouve déjà qu’on lui cherche les poux alors l’ethique tu penses bien ...

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  52. Tenez les AB font le show j'adore 👍🏈
    https://www.facebook.com/RugbyFrance/posts/10155644214819067

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  53. Tiens Pedro, j'en parlais plus haut ... Génial une ligue yes
    http://www.lerugbynistere.fr/amateur/news-les-basques-en-quete-dautonomie-rugbystique-1505181232.php

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  54. Ah oui, les comités d'éthique ( ton éthique était toc, tic tac tic toc )ça c'est bien.
    Comme les chartes de bonne conduite, le fait play financier...., ça ne concerne que les gentils, c'est à dire ceux qui n'en ont pas besoin.
    Les durs à poil raz, les tatoués , c'est des règlements qu'il leur faut, pis des grands coups de règle sur les doigts quand on à fait pisser le sang à leurs bataillons d'avocats.
    Pour ce faire on à juste besoin de règles du jeu claires et en accord avec les lois et les accords internationaux
    Allez, et pis Eliot Ness, aussi, pas un ancien de chez VW

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    1. "Comité d’éthique, composé de 4 membres représentant le Conseil d’État, la Cour de Cassation, la Cour des Comptes et l’Agence Française Anticorruption..."mais c'est que ça rigole pas !

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    2. Hou la !
      Ça rigole pas mais ça mange !
      Allez, café, cigares et au boulot. ...

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    3. Les gens qui voient de travers
      Pensent que les billets verts
      Qu'on voit sur les comptoirs
      Sont faits pour les importants ou les gens malfaisants
      Mais c'est une absurdité,
      Car, à la vérité,
      Ils sont là, c'est notoire
      Pour embellir quelque temps les vies des prétendants

      Les ambitieux qui tripotent l'argent du public,
      Excentriques, machiavéliques
      En s'foutant pas mal du regard oblique
      Des passants honnêtes,
      Les ambitieux qui tripotent l'argent du public
      Excentriques, machiavéliques
      En leur disant des "Je t'aime'" pathétiques,
      Ont des sales gueules antipathiques !
      😈🍓

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  55. un devoir sur la politique et expliquer le Fonctionnement du gouvernement. Peux-tu m'expliquer ?
    Rien de plus facile (dit le père), il suffit de comparer la société à notre famille.
    Tu vois, moi je ramène l'argent, je suis Capitaliste.
    Ta mère, gère le ménage et fait les dépenses, elle est le Gouvernement.
    La bonne, qui travaille pour nous, est la Classe ouvrière.
    Toi, tu es Le Peuple et ton petit frère de quatre mois est la Génération future.
    As-tu compris ?
    Je pense, Papa.
    La nuit, Petit Pierre est réveillé par son petit frère qui pleure et hurle.
    Il se lève et constate que son petit frère a besoin d'être changé, sa couche étant pleine...
    Il se rend dans la chambre de ses parents et tente en vain de réveiller sa maman qui dort profondément.
    Voulant alors réveiller son père, il constate que celui-ci n'est pas dans le lit.
    Il le cherche, le voit dans le lit de la Bonne et va se recoucher.
    Le lendemain, au petit déjeuner, Petit Pierre dit à son père :
    Tu sais Papa, j'ai tout compris !
    Ah oui, et qu'as-tu compris ?
    C'est très simple, j'ai compris que le Capitalisme baise la Classe Ouvrière pendant que le Gouvernement roupille,restant sourd aux appels du Peuple en laissant la Génération Future dans la merde !

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  56. Une nieme bagarre qui tourne mal ... L'arbitre est incriminé ok et le délégué fédéral non ? Faut-il en arriver à des sanctions financières lourdes comme pour le permis de conduire non prises en charge par les assurances ?
    http://www.lerugbynistere.fr/amateur/federale-2-un-joueur-de-millau-agresse-et-gravement-blesse-face-a-lannemazan-1605181447.php

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  57. Quand j'entends -ou que je lis Bilbao- je pense, comme par réflexe, à la chanson de Boris Vian, dite "de Bilbao". Et puis, aussi, beaucoup, par nostalgie sans doute, aux poèmes de Pierre Mac Orlan chantés par Monique Morelli...qui a également beaucoup chanté Francis Carco. Tout çà est un peu du même domaine; du profondément humain; peut-être marqué par une époque, sombre l'époque, certainement, mais permettant d'atteindre une sorte d'universalité que j'ai beaucoup de mal à retrouver aujourd'hui dans les messes organisées en spectacle audiovisuels, commerciaux et opiumisées. Le rugby de Mac Orlan était sans doute misérable physiquement, techniquement ...(quoique)...Il était viscéral, humain, prenait aux tripes et faisait rêver par son originalité, sa rareté, sa communion intense due aux difficultés de l'époque.
    Époque que je ne peux mieux résumer que par la lecture, ces derniers jours, des Actualités dans "Google":
    Eu un, je résume: "Clash à Koh Lanta"....!,
    Et, en deux: "Affrontement entre Israël et des Palestiniens"...
    On voit bien l'échelle des valeurs....les priorités du jour....

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    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    2. La culture du journalisme d'antan a laissé place à la peopolisation du tout du rien qui finit de lobotomiser le plus grand nombre "le fantastique social" ....

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  58. L Marti "Moralisateur" faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ...
    http://www.blog-rct.com/apres-avoir-realise-un-recrutement-xxl-laurent-marti-denonce-largent-va-tout-pourrir/

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  59. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  60. Afin de mieux comprendre Bilbao, la Biscaye et le pays basque, il suffit de lire Bernardo Atxaga de son vrai nom José Irazu Garmendia "les gens d'Obaba" édition Christian Bourgeois et d'écouter ce qui suit
    https://youtu.be/HvJxSnYWdp0

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  61. Très joli...Les chants et la chanteuse...

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  62. Evidemment d'accord avec vous tous qui dénoncez l'inhumanité du temps, la crétinerie organisée et les rucks imbéciles. Je voudrais seulement soulever ce qui pour moi est un fait primordial : depuis qu'elle existe en tant que société, l'humanité a suivi une logique de harde, 95 % des membres ayant le droit de 'fermer sa gueule' tandis que 5 % de dominants s'arrogeaient l'exclusivité des pouvoirs ; l'explosion médiatique, conséquence imprévue du julferrysme, a exigé que les sans-voix aient un micro sous le nez en permanence. Les dominants ont vite retourné la tarte tatin sociale : 'qu'ils ne parlent jamais ou qu'ils parlent tout le temps, c'est pareil, il n'y a qu'à les cantonner dans des sujets dignes d'eux'.
    Résultat (entre autres) : Cro Magnon n'avait qu'un métro de retard (expression bizarre déchiffrée sur les murs de Laugerie Basse), alors que ses lointains arrières petits-neveux restent à quai. C'est une régression, mais qu'importe tant qu'on peut faire des selfies de ses cordes vocales.
    Entre ceux qui gèrent la bêtise et ceux qui s'y vautrent, il y aura toujours de quoi faire une majorité comfortébeul au Palais-Bourbon, quel que soit le parti au pouvoir.
    Allez Chevreuse !

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  63. lu ceci, mis en lien sur le twitter de P Kallenbrunn, https://lepetitjournal.com/auckland/pour-devenir-all-black-il-faut-etre-bon-dans-6-sports-230690 ... c'est joli tout plein ; curieusement alors qu'on nous parle des futurs meilleurs joueurs du monde, une impression d'irréalité . Ca fait Bisounours quand même, non ? Ou alors à force de lire ce qu'il se passe dans le monde frelaté du rugby français, finissons nous par ne plus croire au Père Noël fût-il All Black ?
    Il me semble qu'André a aussi fait beaucoup d'athlétisme en même temps /avant le rugby, André serait-il le seul AB du blog ? Allez les sauteurs en hauteur, en longueur, les hurdlers, les marathoniens faîtes votre coming-out : je ne dirai rien à Ritchie, promis !

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    1. André est un décathlonien : athlé, vélo, natation, rugby, course à pieds, .... bref un AB à part entière. pour ma part, natation, vélo, course à pieds, tennis, rugby, football, impossible que je sois AB !!! Pas grave heureux de savoir qui le sont pour moi ! "Le Père Noël est une gonfle" regarde le clip AB génial !!! nos bisounours ne sont pas capables même là de rivaliser tout juste bon à aller à l'Eurovision !!!

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    2. https://www.facebook.com/RugbyFrance/posts/10155644214819067

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    3. tu as entendu parler de Danny Ainge ? il m'énerve!https://fr.wikipedia.org/wiki/Danny_Ainge#Jeunesse

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  64. Sur les 23 joueurs retenus pour la coupe du Monde de football, seuls 8 jouent en France !!! Ça n'arrivera jamais avec l'EDF XV !!! Quoique un début, Raka, Willemse futurs internationaux ??? Entre la harde et les dominants ou situes tu les "Quinconces" Charles ? Tu sais que ton Dr t'a interdit la Tatin !!! C'est un plat digne de Bourbon !!§ Tu as peut être choisi ton camp ! Je ne parlerai pas des affaires Laporte, Simonet et le Ministère ... plus que pathétique. Reste que la météo sera de la partie au moins ça de gagner nous obligeant à rincer le gosier !!!!

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  65. Gariguette, j'ai été un escroc du sport, tout pareil en rugby. A Gerland, je deviens vice-champion de France scol-univ. sur 400, battu à plate couture par Deloffre, futur membre du 4x4 français. Je ne m'entraînais quasiment jamais. Peu avant, re vice-champion, cette fois du 200 et d'Aquitaine, battu par Lambrot, membre du 4x100 national champion d'Europe. C'était mon second 200. Et dernier. Champion d'Aquitaine junior en basket et en volley. Avec interdiction d'entrer en jeu, sauF blessure grave d'un titulaire. Parfait : je n'aimais ni l'un ni l'autre. Le monde sportif est pourri par les cons et je devais en être un assez bon specimen (mon ordinateur veut que je mette un accent taigu è specimen, mais y peut aller se brosser c't'enf....).
    Tautor, il m'est viscéralement impossible de choisir un camp quand je pense que la solution réside dans l'union. Mais s'unir avec ceux qui ont choisi un camp, p..... que c'est dur. Les Quinconces ? Quand je les situerai, ça deviendra difficile d'écrire ici. Gardez un peu de mystère, c'est un joli fond de tein.

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    1. ça ne fait rien mon fils tout est pardonné, enfin ... vice pardonné .

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  66. Deloffre, Lambrot, le démarreur du 4*100 français, bien sûr!
    Remplaçant de Lagorce, qui était en 2, et devant Genevay, Piquemal dans le virage et Delecour à la fin. Que de souvenirs , de Joseph Maigrot, de Daniel pour les sauts...

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  67. Oui André, que de souvenirs. Et l'indestructible quatuor des lancers Husson, Alard, Macquet, Colnard ; et l'élégant Duriez sur les haies hautes, prof Poirot sur les basses et Battista au triple, Jazy-Bernard-Wadoux-Vervoort, une floppée de jeunes quinenveulent (perche, 110...), sans oublier le phéno Seye ni le 'petit' Nallet et surtout pas les nanas qui avaient souvent bien du mérite à exister. Un âge d'or qui a culminé à Belgrade avant que le vedettariat vienne tuer l'esprit, avec son pognon et sa dope. Un obstacle que seul le hand a surmonté à merveille.
    Des patros de basket aux polos Lacoste de la Villa Primrose (un p'tit Burberry si ça mouillotte), le sport faisait plaisir à voir. Z'arrivaient même à gagner, parfois.

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  68. Tiens à propos de souvenirs et de Bilbao, qui à des nouvelles de l'ami Louis, fier ailier de St Jean, 2 sélections contre le trèfle et un mec sympa?
    Allez les Basques.

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    1. Non.
      Et je ne me souvenais plus du tout de lui...! Les Echavé, Azarète, etc...oui, mais pas lui.
      Celui qui m'avait marqué, c'était un talonneur électrique, frénétique, Jean-Louis Ugartemendia. Un gabarit à la Arnaudet pour un talonneur excellent.

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  69. Oui, au 110, Schoebel que j'ai un peu connu lors de réunions à l'ambassade de Cuba pour je ne sais plus quels projets sportifs...J'étais délégué par Michel Scob qui m'y envoyait pour le remplacer...Il était très politisé...Et puis son ami Chardel, et Blachon, du P.U.C....Nous nous retrouvions souvent chez lui pour refaire le monde avec d'autres amis sportifs ou autre...Cette remise en question du monde n'est pas, je le sais bien, l’apanage de notre petit comité. C'est, certainement, une question vitale de réfléchir en permanence sur les choses, sans même sans rendre bien compte, un peu comme tous les petits mouvements homéostatiques pour nous tenir debout.

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  70. Ah oui, là On fait dans l'ancien... Mais c'est qu'on a presque failli avoir des cracs du sport aux quinconces. Je plaisante. Pas dopés, de surcroit ! Que du jus d'oranges.
    Et qui ont pas tournés comme les Laporte/Flessel & co,
    Hein Tautor...
    C'est déjà ça.

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  71. On fait peut-être dans l'ancien, oui; mais il faut dire qu'on est vieux! Et qu'y faire? Sinon rêver un peu à sa jeunesse et à continuer d'essayer de s'entretenir en s'appuyant sur quelques repères...."Aller prendre l'air", comme on dit.

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  72. l echeance approche
    ce soir le RCT devrait bouter le LOU
    a moins qu il ne se saborde
    et reste en rade
    le maillot jaune du plus riche president a echut au petit suisse du stade francais
    BOUDJELLAH l avait revetu le premier
    LORRENZOTTI lui succesda
    puis vint l echafaudeur ALTRAD et sa devise au plus haut
    c est qui le prochain un eminent cheikh
    ou un ancien maoiste voire un leniniste version nouveau riche
    le marche est ouvert

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  73. Capri Sun ! L’allemand tient la corde question portefeuille .... Doumeng aurait eu le profil et natif du SO en plus mais née et décédé trop jeune , a même pas vu le Rugby passer pro
    Pour te dire à quel point je fais dans l’ancien
    Je fais dans l’ancien aussi !

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    1. Doumeng, le "milliardaire rouge", maire de Noé, fut pendant un temps le Président du Toulouse Football club (TFC) en position de relégable ce soir ... puis il fusionna le TFC avec le Red Star Football club et Toulouse déménagea à Paris ! Une prouesse à la hauteur de l'homme ... qui consacra avec intelligence sa vie aux agriculteurs et à l'agriculture en profitant du système ....

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  74. Très intéressante discussion entre Cyrille Guimard et Christophe Riblon sur le Tour d'Italie, en direct, à propos des oreillettes, des ordinateurs de bord etc. et le fait de toute puissance des directeurs sportifs. Tout ceci entraînant, pour Guimard, des coureurs "assistés" et des courses la plupart du temps "insipides"!
    On pourrait reprendre mot à mot et plaquer ces constats sur le Rugby.

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    1. Je ferai plutôt un autre parallèle.
      Les oreillettes en cyclisme, qui dénaturent les courses.
      Les remplaçants au rugby, qui dénaturent les matchs.

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    2. les oreillettes et les connivences entre directeurs sportifs permettent d'organiser la triche et le contrôle de tout événement indésirable !!!

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  75. Tout à fait André. Assistés par les drs sportifs, la technique et les produits subliminaux. Pourtant, Guimard n'était certainement pas 1 tendre, dans l'air des temps modernes de l'époque pour que son équipe évolue dans les meilleures conditions. Là aussi, tactiques, stratégies d'équipes pour placer son favori. Aucune initiative personnelle. Surtout pas sinon tu prends 1 branlon. Et plus de calvalcades spectaculaires puisque les grosses équipes cadenassent la course et ne délivrent aucun véritable bon de sortie, si ce n'est de faire la course en avant jusqu'à 5 km de l'arrivée. Reste que les bordures, les passages à niveau, la pluie, les pavés pouvant apporter du suspens.
    Ou l'on apprécie quand même l'Italie au travers le reportage, comme le T de F avec le journaliste géohistorien dont J'ai perdu le nom...

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  76. Réponses
    1. j'ai bien aimé aussi la saison qui a suivi le départ de JPO, avec Eric Fottorino l'auteur de "Petit éloge du TDF" tiens je t'en mets un bout :
      "L’après-midi après la retransmission téléviséede l’étape, j’enfourchai mon vélo demi-course auquel j’avais fait subir quelques outrages voulus par le duel sans merci que je livrais au champion belge. Ma monture s’était délestée de ses garde-boue
      et de ses feux, trop lourds, trop pépères.J’avais même perforé à la diable les cocottes de freins pour gagner par-ci par-là de précieux grammes. Il s’agissait de grimper les bosses comme un avion une fois lancé dans la Chalosse avec mes copains tout aussi piqués de vélo que moi. Je roulais avec les gamins du village des Pins, à Dax, le quartier de mes grands-parents venus d’Afrique du Nord. Mes principaux concurrents étaient les trois frères Ascencio. Fils d’un rapatrié véloce et coriace, ils pédalaient sur les « courses » nerveux de leur père. Des engins trop grands pour eux mais très racés. Ces bécanes avaient jadis gagné de belles épreuves cyclistes au Maroc, sur les routes de l’Atlas. Voilà qui m’en imposait.La lutte était âpre. Si l’habit ne fait pas le moine, le vélo pur-sang fait un peu le coureur. Alors avec mon Peugeot trafiqué, je m’employais tous les aprèm à devenir Luis Ocaña bien que je n’entrave pas un traître mot d’espagnol sinon celui qu’on criait à la feria les jours de corrida : Olé !
      On peinait,on soufflait, on était au paradis dans leroyaume enchanté de la petite reine..."

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    2. Ex cycliste de bon niveau et ex-directeur du "Monde".

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  77. Ah oui, les gars, une calamité ces oreillettes et on a fait plus avant ce parallèle avec le Rugby.
    Je milite pour une revalorisation du rôle de capitaine, et surtout le staff, tout le staff en tribune, le plus loin possible.
    Louis Bilbao est un peu plus jeune , André , que notre "Tito ",électrique talon de 80kg, et puisqu'on donne dans le Luzien, j'ai croisé au Racinge Michou Urtizverea aussi, un client à la pile.
    Une savoureuse peut être, volontier.
    Stade du Pavillon bleu, été 76 ou 77, deux jeunes chevrotins en vacances,match de prépa contre Biarritz .
    Tiens, on va se mettre avec les pépés, la z'ont l'air sympas.
    Vous venez d'où les parigots, c'est réservé ici mais vous pouvez rester si vous la fermez !
    Merci m'sieur, ça devrait être sympa ce petit match de reprise.
    Petit, y à pas de matchs sympas avec ces encules de la haut !
    Après une bonne heure et demie de pur pugilat on avait bien compris qu'en effet c'était mieux de la fermer, sauf pour suivre la cadence à la buvette,encore verts sous le béret les anciens.
    On à fini chez celui qu'avait un resto, tard, et on avait le droit de l'ouvrir.
    Joan Euskal Herria

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    1. Tain, Alan, j'ai failli oublier, quel spectacle ce jour la !
      Allez, c'est pour rire.

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  78. À propos de Basque le BO en Fédérale 1
    Je ne sais pas qui a fait venir ces « investisseurs / financiers mais ça secouer pour le ou les «  coupables «  mais quel binz
    Plus la peine de parler de fusion ... il n’y en a plus q’un et en Pro D2
    Allez Agur ! J’en connais quelques uns qui doivent alterner tristesse et immense colère
    À suivre

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    1. Le BO en fédérale et Dax qui remonte !!! A creuser mais si tel est le cas ce sera la 2e ou 3e fois que Dax est repêché et comme par hasard Ponteinx est revenu aux manettes ! Le lobbying ça fonctionne mieux que la DNAGC !!! Bref pour Bru la voie est libre localement ! Peut être que cette ligue basque va prendre naissance et racine au nez et à la barbe de la FFR ... Pierre ne doit pas être bien loin ....

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  79. Apparement Blanco , Brusque à la manœuvre en coulisse mais ça fait beaucoup de rond à trouver et SK n’est plus la .... a suivre ...

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  80. Blanco n'a jamais mis un copec dans le club trop content que SK le fasse, Situation compliquée ...les choses vont vite en l'espace de 3 ans ...

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  81. Bon allez, un bon petit Toulon-Lyon, comme un cousinage, non ?

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  82. En tout cas, B.O. pas à la fête, salamalèques locales. Seule info (buzz) de TLS FR3 concernant le rugby. Doivent pas être au jus des barrages et RCT/LOU ce soir, loups de mer contre loups de terre...
    Assez misérable la chaîne publique qui se veut surfer sur l'info sports. Devrait être rétrogradée en Fédérale 1 de l'info.

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  83. On y est la bouilla baise est là 👍
    Bon match

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  84. Il perd la chaussure c'est le médecin et le soigneur qui sont la 🤔

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  85. Fernandez Lobbe qui essaie de réduire la luxation on aura tout vu assez cocasse

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  86. Puricelli a t-il été international ?

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    1. oui mais je sais plus quand en tout cas pas souvent mais bon ... né à Grenoble, ça aide pas à l'international ...

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    2. Ah ben quand même , je vais pas te faire la liste mais y en a eu pas mal , le pb c’est de le garder ...

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  87. Si le LOU tient devant une piecette sur eux

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  88. Avec le jus de veau tout est beau ! Regardez Nonu

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  89. Avant ce carton il y a 2 placages haut toulousains ...la vidéo et Guirado en rajoute

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  90. En première période, Toulon est grotesque.

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    1. Toulon se sabordé de partout, si le LOU ne se consomme pas au sol

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