Au moment de composer, ce mardi, le XV de France qui affrontera l'Ecosse au Stade de France, l'opinion publique et quelques influenceurs auront donc eu raison des atermoiements du staff tricolore. A moins que Jacques Brunel et ses adjoints n'aient eu enfin un éclair de lucidité en sélectionnant la charnière Dupont-Ntamack. On regrettera cependant qu'ils ne soient pas allés au bout d'une logique offensive en associant Gaël Fickou et Damian Penaud au centre, comme suggéré dans notre précédente chronique.
Le rugby français a donc constitué l'union sacrée avant cette rencontre du Tournoi. Quand le groupe France était bien au chaud à Marcoussis, Clermont a titularisé en Top 14 le demi de mêlée Greig Laidlaw pendant quatre-vingt minutes, à la mêlée puis à l'ouverture : il sera rôti à Saint-Denis quand son vis-à-vis aura eu tout le loisir, lui, de se préparer pour cette échéance. Doit-on aussi remercier le Racing 92 pour avoir titularisé l'ouvreur calédonien Finn Russell face à Toulouse ? Victime d'une commotion cérébrale, ce génie offensif est forfait pour samedi. C'est moche.
L'Ecosse, longtemps la plus conservatrice des nations fondatrices, n'a pas les moyens, à l'instar des îles du Pacifique, de faire valoir les droits au repos de ses internationaux en période de test-matches, et d'imposer leur mise à disposition quand bien même il y va de leur santé... L'un des deux plus puissants pays de rugby affrontera samedi une enclave. Mais à ce jeu, priment encore l'intelligence tactique, la passion pour un maillot et le bon usage de l'orgueil.
Les Ecossais s'amusent, jouent au sens premier du terme. Même battus, ils sont installés sur une hauteur de point de vue que les Tricolores sont parvenus parfois à atteindre mais sur laquelle ils n'arrivent pas à se maintenir. Mais bien sûr, tout n'est pas si terrible, ce XV de France va l'emporter face au Chardon. Il sortira piqué, endolori, mais vainqueur. Il ne peut en être autrement. Sinon ce serait à désespérer. Vraiment.
S'incliner face à un adversaire décimé (le pilier WP Nell, le flanker Ryan Wilson, l'ouvreur Finn Russell, le centre Huw Jones et l'arrière Start Hogg sont forfait) quand tout a été mis en place, côté tricolore, pour avancer sereinement vers un succès n'est pas envisageable. Imaginez : à la demande des joueurs, l'annonce de la composition d'équipe a été avancée de deux jours - une révolution de velours - afin que l'esprit de corps soit fondu dans l'acier des volontés. En complément, une séance de compréhension des réseaux sociaux a aussi été insérée dans leur emploi du temps afin qu'ils maîtrisent leur image et celle de l'équipe nationale. C'était bien l'urgence du moment...
Il faut que tout change pour que rien ne change. Il y a un siècle, la France sortait de la guerre, la Grande. Les combattants ne savaient pas qu'elle n'était pas la "Der des Der" mais la Première, et que la deuxième période serait pire encore. J'ai dévoré la semaine dernière un ouvrage sur Maurice Boyau rédigé par Jean-Marc Pinot (éditions Privat) intitulé Pilote rugbyman, sorti en librairie il y a trois mois, dans lequel j'ai eu la surprise de m'apercevoir, au fil des chapitres, que le rugby français d'aujourd'hui trimballe les mêmes tares qu'alors.
Le Racing-Club de France était jalousé parce qu'il recrutait l'élite rugbystique des militaires cantonnés en région parisienne pour constituer une équipe de niveau international qui écrasait sans pitié ses adversaires ; les joueurs du Stade Français s'infligeaient des intraveineuses de caféine pour améliorer leurs performances ; les entraîneurs étrangers, très recherchés, pullulaient (Owen Roe à Bayonne, Percy Bush à Nantes, William Priest à Bordeaux, Tom Potter à Pau) au motif qu'ils enrichissaient les palettes tactiques. Sans parler des querelles sur tapis vert entre clubs parisiens et bordelais sur fond de professionnalisme et de violence.
En ce qui concerne l'équipe de France, les dirigeants avaient déjà pour habitude, il y a cent ans, de sélectionner des joueurs à des postes qu'ils n'occupaient pas en club (cf. le troisième-ligne Boyau passant ouvreur). En lisant cet ouvrage (p.40), j'ai appris aussi que les fautes de mains tricolores, trop nombreuses, entraînaient des déconvenues au score. Que le jeu français était brillant mais moins efficace que celui de ses adversaires, faute de vision collective, d'un "vrai jeu d'équipe" capable de combiner ses efforts et suivre une "même idée directrice dans toutes les phases", commentaires tirés d'un compte-rendu de la revue Culture physique en 1912.
Il y a un siècle, les Néo-Zélandais étaient déjà les meilleurs. Leur équipe militaire, les Trench Blacks, forte d'une dizaine d'internationaux dont l'immense Dave Gallaher, était la plus affutée, la plus rapide et la plus adroite. Lu dans La Vie au grand air de 1917 sous la plume d'Henry Decoin, l'une des premiers grands journalistes de sports (p. 139) : "Ils ont un jeu de passe splendide ! Les lignes arrière pratiquent un rugby d'une netteté absolue."
Un siècle plus tard, le buzz autour des insultes proférées à l'encontre d'un ex-entraîneur du XV de France au téléphone un soir de beuverie par un international du Stade Français ivre mort, et les ultimatums via twitter du président toulonnais à ses recrues - considérées comme du bétail interchangeable - occupent à temps plein le Landernau ovale. Comme s'il n'y avait rien de plus important auquel s'intéresser en ce moment. A bien y réfléchir et sans trouver d'excuses aux imbéciles, nous n'avons que l'équipe que nous méritons.
Je la trouve pas très fair play cette union sacrée. Semblerait-il donc que l'EDF ait besoin d'avoir des adversaires diminués pour espérer gagner la partie? Farfetched comme dirait un coiffeur londonien...
RépondreSupprimerQuant aux maux de notre rugby centenaire, je ne peux m'empêcher de paraphraser Pierre Dac: le rugby français a son avenir devant lui, mais il l'aura dans le dos chaque fois qu'il fera demi-tour.
Moi aussi, Jack, j'ai trouvé assez moche que le Top 14 convoque la charnière écossaise avant France-Ecosse... Comme si Clermont et le Racing 92 n'avaient pas anticipé les doublons et ne disposaient pas d'un effectif suffisant. Moche, donc.
SupprimerIl ne manquerait plus que l'Ecosse batte ce XV de France pour que le ridicule soit à son comble.
SupprimerLa charnière écossaise titulaire en Top 14 8 jours avant le match du Tournoi, ce n'est que l'illustration des priorités actuelles du rugby français: tout pour les clubs d'abord, le reste passe après.
SupprimerC'est fort dommageable pour l'intérêt sportif et surtout celui de Finn Russell, que nous n'aurons pas la chance de voir jouer au Stade de France (et puis franchement, quand tu vois ce qu'a produit le Racing contre le Stade, tu te dis que le Finn aurait très bien pu faire banquette au chaud).
Sinon Ritchie, tu t'avances fort: être battus à Paris par les Scottish est de l'ordre du parfaitement possible, vu les niveaux de jeu respectifs, alors qu'il y a encore quelques années, c'était plutôt improbable.
Je trouve dommage de ne pas conserver Lopez et de ne pas mettre Ntamack en premier centre. C'est son poste à Toulouse, il a plus de latitude et de champ pour varier le jeu (par exemple au pied) et/ou faire valoir ses qualités d'appui et d'accélération. Lopez n'a pas perdu ses qualités en un seul match, il avait simplement en face un Farrell 3 coudées au-dessus qui jouait dans un fauteuil. Même remarque pour Parra, enfin sauveur il y a quelques semaines, devenu subitement nul sur un seul match.
Brunel ne peut pas tout bouleverser en une seule fois. D'où Bastareaud, Picamoles, Guirado en capitaine (perdant) emblématique. Mais si la fin de Tournoi n'apporte aucun progrès ni plus-value de leur part, autant trancher et partir à la Coupe du Monde avec un groupe entièrement rajeuni qui aura alors le temps de travailler ensemble pour l'avenir (si tant est qu'espérer sportivement quelque chose à cette CDM est illusoire).
composition d'équipe: Pourquoi Bastaraud, dans une ligne de 3/4 aux allures rapides lancée par des vifs et techniques, comprenne qui pourra
RépondreSupprimerC'est peu comme lorsqu'ils mettaient Dourthe avec Maso au centre, alors que Trillo et Lux piaffaient...
SupprimerPeut-être parce que Bastareaud est le seul à avoir l'étoffe d'un capitaine, s'il n'en a pas les galons...
RépondreSupprimerQuoi qu'il en soit, réjouissons nous de voir arriver enfin une charnière qui joue... L'ennui, c'est que si ça tourne mal ils se feront virer comme les autres, et que si l'EdF gagne on va les présenter comme l'équivalent de la paire anglaise ou all-black en attendant le premier faux pas pour les virer. Je ne crois pas Brunel et encore moins Laporte capables de s'investir dans la durée nécessaire pour constituer une paire de demis et leur laisser le temps de travailler, de se connaitre et de devenirs des patrons de jeu... Je les crois aussi tellement imbibé d'une culture du jeu dépassée qu'il sont incapables d'accepter les risques de l'apprentissage d'un nouvelle forme de jeu. Au moindre coup de trafalgar, ils reviendront au galop vers un rugby de petits tas...
Ou alors parce qu on ne sait pas aller au bout du changement ? Si c etait pour l experience Fofana aurait ete bienvenu.
SupprimerJe suis quand meme content que Bamba soit resté aussi. Le titulaire du debut de tournoi en 3 est a mes yeux une purge dont la presence ne vaut que par son quintal et demi. il est plus fort dans le depecage de minibar...
Guerre de 100 ans pour retrouver une affirmation nationale. Durant cette période, les anglais surent profiter des multiples. querelles internes pour la possession du pouvoir. Richard tu parles de tares, on a que ce qu'on mérite sachant qu'en plus c'est congénital et héréditaire. On ne pourrait donc plus s'en sortir ?
RépondreSupprimerSinon, Bastareaud/Fickou, c'est.plus les 2 P (Puissance/prestesse ou promptitude) que la qualité de Basta comme capitaine. Qu'il soit dans le vestiaire, OK. Titulaire, ça se discute ne serait çe que joueur.
Quant à la charnière des 2 premiers matchs, elle prend 1 coup de scie puisque pas sur le banc, au point de conserver Belleau centre le cas échéant, ce qui vire aussi Fofana, sacrifié sur l'hôtel de la polyvalence.
Que l'équipe ne soit pas inhibée par les conditions de résultat qui ne vient pas, qu'elle soit ambitieuse, conquérante et solidaire (pas solitaire) qui dit le Jacquou. Ça c'est de la com. Y a plus qu'à... Et le Top 14 a effectivement donné 1 coup de pouce avec la commotion de Russell et le non repos de Laidlaw ce W.E. Petits arrangements sussurés ?
Sinon, ça pourrait être le comble du comble. Mais on est pas forcément au fond du trou !
SupprimerQuand on est sur les pattes arrières , il est très difficile de se propulser sur celles de devant . C'est le cas de BL depuis l'éviction de Noves et la nomination de son adjoint JB qui empile les défaites et des compositions incohérentes qui rend son discours inaudible ...
RépondreSupprimerSimon dont on avait plus de nouvelles resurgit à la faveur d'une bagarre évitée avec M Lievremont dans une soirée ou un type dans l'esprit Fédéral a laissé un message d'encouragement à Guy Noves . Pour être bien sur que le Rubgy Français est au sommet du fair play il permet à la charnière écossaise de garder le rythme , objectif presque atteint puisqu'un seul s'est blessé ....
Alors on aligne les jeunes sans garanties de les revoir le match d'après si d'aventure nous perdions le fil , d'écosse bien sur , ce qui pour le coup redonnerait de la cohérence à la pensée Fédérale appliquée et portée comme on le voit et l'entend à la perfection par JB fidèle parmi les fidèles
Mais effectivement réjouissons nous de voir ces jeunes arrivés et souhaitons leur de faire abstraction de cette errance en attendant des jours meilleurs car ils ont du talent ,ceux la et d'autres n'en déplaise à BL , ce qui leur manque pour s'exprimer ? un projet , un staff et une Fédération professionnelle et du coup un pack plus mobile et joueur , je leur souhaite de ne pas attendre 100 ans ....
Je reste persuadé que nous avons des joueurs de talent, encore faut il leur laisser le temps de s' épanouir.Il n'y a pas de figures charismatiques ni de leaders au bon sens du terme dans cet équipe. De nos jours on met davantage en posture médiatique les entraîneurs plutôt que les joueurs.En restant dans un cadre rigoureux et cohérent il faut qu'ils reprennent le jeu à leur compte. Je te rejoins parfaitement pour réinstaller Penaud au centre. Pour le reste faisons confiance a5ces jeunes pour remporter une première bataille samedi...
RépondreSupprimerMerci pour cet éclairage, Philippe. Et le jeu au centre, tu sais ce qu'il en est. Comme Christian Badin qui œuvre sur ce blog lui aussi.
SupprimerQuand tu parles de talents, Philippe, je ne suis pas certain qu'un seul de nos Tricolores pourrait être choisi dans une équipe type mondiale.
Et peut-être même aucun dans un XV-type du Tournoi 2019.
Ce qui en dit long sur la qualité de nos joueurs et celle de nos adversaires du moment.
Quant à l'éclairage porté sur les entraîneurs (et encore davantage sur les présidents), il est l'œuvre des médias (je suis bien placé pour le savoir et regretter cet état de fait) qui sont toujours attirés par ce qui brille et ce qui fait le buzz.
Sinon on a un conseil des joueurs... c est bien... je suis content..
SupprimerQu a demande a ce qu on cible les forces et faiblesses adverses... euh ils font quoi en stage ? Des flechettes ?
Si parra et lopez ne l avait pas ramené sur la preparation des matches, le dit conseil inactif depuis novembre serait toujours mort et on aurait preparé comment l Ecosse ? Avec du JB et des Crackers au fromage ?
je suis d'accord pour le talent, par contre il est clair que leurs pensées sont plus tournées vers leur emplyeur (les clubs) que vers le XV de France. la LNR a acheté le rugby français et n'en a rien à faire des bleus. Les joueurs sont pieds et poings liés à leur club, d'ailleurs faute d'avoir un double projet, ils n'ont pas d'autre échappatoire d'obéir à la LNR...
SupprimerJe veux bien qu' on incrimine le staff par rapport à la stratégie du jeu au pied anglais mis en place déjà contre l' Irlande.Mais que je sache le deuxième rideau défensif est toujours constitué quoiqu' il en soit de l' ailier côté fermé qui couvre l' arrière grand coté qui couvre et fermé en bout de ligne défensive ainsi que le numéro 9 qui couvre le deuxième rideau s' il ne doit pas participer au premier. Donc les joueurs se dedouanent sur les entraîneurs ok.....
RépondreSupprimerBien sur, quoique on n'avait pas forcément les bons titulaires aux ailes et à l'arrière contre l'Angleterre et Parra, pas des plus au niveau.
SupprimerLors d’une conversation récente, un passionné d’histoire m’ expliquait que pendant les guerres Napoléoniennes le militaire chargé de constituer les lignes s’employait à réunir pour la même d’entres elles des soldats qui venaient du même village.
RépondreSupprimerC'est à peu près ça. 4 toulousains sur 7, derrière et pratiquement 5 avec Fickou ex toulousain depuis 6 mois.
SupprimerJe me souviens d'une équipe de France version Laporte coach en 2006 avec la première ligne du Stade Français, la troisième-ligne et la charnière de Biarritz, et la ligne de trois-quarts de Toulouse.
SupprimerContre l'Afrique du Sud au Cap.
Victoire.
Seules les tentatives avec Lourdes dans les années 50 et, à un degré moindre, le Racing club de France en 1991 ont été couronnées de succès.
Quand les sélectionneurs ont voulu imposer Narbonne ou Béziers en équipe de France, ça n'a pas fonctionné.
Supprimer1950 : l’après guerre ; un état d’esprit particulier ou les valeurs d’un monde encore très rural ne peuvent que se renforcer.
1968 et ses changements ; politiques, économiques, sociologiques.
1980 et les prémisses de ses conséquences : les mentalités changent : individuelles mais aussi collectives ; les guerres peuvent parfois prendre un nouveau visage.
Composer une équipe de France avec 7 joueurs d’une entité et 8 d’une autre et dont les deux entités présentent des griefs n’est peut être pas très judicieux non plus ; le jeu « ouvert » risque d’être mis à mal.
Ca je veux bien le croire. Je ne suis pas assez fin connaisseur .
RépondreSupprimerMais c est aussi le revers de la medaille que d avoir des entraineurs mis en avant qu ils soient apres mal remerciés. Apres je ne suis pas au quotidien proche du milieu mais malgré tout connaisseur de la chose sportive. Et la responsabilisates des joueurs fait partie de mes convictions. A commencer par l aspect conditions physique. Et la c est de leur responsabilité par exemple. Et effectivement il a fallu qu un sudafricain vienne expliquer a Gael Fickou qu il etait loin de sa forme optimale. On voit aujourd hui le resultat. Pour certains, c est reviser leurs gammes techniques. C est le lot de tout sportif professionnel que d optimiser au mieux tous les axes de la pratique de leur discipline. Bref la responsabilité est a tous les niveaux in fine...
Cette compo reste quand même du bricolage, même si ça peut apporter UN mieux devant l'Ecosse. Reste qu'au centre, l'avenir semble quand même vers Penaud et N'Tamack. Ce dernier évoluant le plus souvent à ce poste et on le remet à l'ouverture. Devant on change rien à part Lauret qui n'avait pas démérité dans ce qu'il sait faire. Mais un Macalou me semble plus adapté. Et replacer Iturria en 2e ligne. Je reste moyennement fan de la 1re ligne, à part Bamba qui doit progresser mais qui vient de loin de sa Pro D2 où il ne jouait pas toujours, Chat à revoir. Pas de centre sur le banc juste la polyvalence de Belleau. Et quand même des tensions qui perdurent puisque les joueurs défendent Parra et Lopez dont on s'est servi de leur propos pour les mettre en tribune, mais pas pour la discussion. On est donc toujours dans le cataplasme. Mais les problèmes de fond ne sont pas éludés.
RépondreSupprimerAbsolument ! JB que PMB a surnommé Monsieur Bricolage ...
RépondreSupprimerComposition incohérente oui, et ça en devient indécent!
RépondreSupprimerTout le monde va partir au Japon avec une charnière huilée , installée et en confiance, c'est LA priorité d'une composition d'équipe, de Lacapelle-Marival à Dunnedin .
Tout le monde, non, un petit pays résiste toujours. ..
Et Camara, plus coureur remplacé par Lauret qu'on aurait cru plus à l'aise face aux Rosbifs, comprenne qui pourra. ..
Un petit mot sur les centres ?
Volontiers , oh pis non, tiens, c'est mauvais pour les nerfs!
Mon hôte m'a fait visiter hier la Lincoln Université ou étudie son fils, sur les traces d'un certain Richie Mc, et partager un café avec le responsable des sports, un autre monde, j'avais honte.
Allez Chevreuse
Jean Lou , toute honte bue ( et le reste ) tu nous raconteras ...
Supprimerpetit retour en nostalgie avec le dernier numéro de "So Tampon"
RépondreSupprimerle grand Béziers et son centre de recherche de l'équipe parfaite, la plongée à Bagnères de Bigorre, La Voulte et Graulhet et petite rencontre avec Cambé, Bertranne, Guy Laporte, (le prénom est important) avec en filigrane l'état d'esprit à la française, où la révolution industrielle du rugby français a encore raté le train.
c'était l'époque où les mecs venaient de leur sport où ils excellaient pour rallier le rugby et ses vertus, alors que maintenant le courant est inverse.
Je ne suis pas connaisseur pour juger si ce magazine est de bonne qualité ou non mais retrouver les Merle, Saïsset, Astre, Cantoni, Estève, des mecs qui faisaient bouger les Anglais, ça met un coup de fraîcheur et nous sort de ce cloaque où l'on apprend finalement que les soirées de la FFR ressemblent à un rondpoint de gilets jaunes en fin d'après-midi, tout le monde est cuit et on se fout sur la gueule.
loin de tout cela, Jan Lou et tu as raison, ça colle la honte
Connait pas ce magazine, on se le procure où ?
Supprimerdans un point Relay, moi, je l'ai trouvé à la gare de Bordeaux. Mais c'est un régal
SupprimerAvec notamment une interview de Gachassin pas piquée des hannetons...
SupprimerLe sommaire en ligne du nouveau numéro:
Supprimerhttps://www.sofoot.com/tampon-4-452341.html
Cette équipe de France est une vaste blague. Voilà maintenant que ces génies de l'ovalie s'agacent des fuites sur la compo... A ce qu'il parait ils ne peuvent plus travailler sereinement!
RépondreSupprimerA la vue des resultats, il n'y a vraiment rien à cacher. Quelqu'un pour leur dire ou en attend samedi pour rigoler?
Et JB qui pense que les médias montent la sauce ... Il prend vraiment les amateurs , passionnés de ce sport pour des idiots
SupprimerPeut - être n'a t il pas entendu les sifflets quand il est passé sur l'écran à Twick ???
Honte , deception , tristesse , des adjectifs qui définissent bien ce que l'on ressent pour cette discipline tant aimé et qui vont au de la de la sphère du Rugby . Nous allons nous reprendre , j'en suis sur , mais que c'est long , que c'est long .....
Marcoussis et les journalistes, bâchés, pour planquer la compo. Allez, tous avec son drône. Ils vont quand même pas couvrir le stade d'entrainement. Mais à quoi bon la compo, si le compositeur ne propose pas de partition de jeu digne de ce nom, si le plan de jeu est illisible, si les joueurs ne savent pas lire le solfège ? Déjà, le groupe donne un certain nombre d'indications. Eddy Jones nous a vu arriver avec nos gros sabots, et avant la compo. Les italiens savent que s'ils ont 1 coup à faire c'est bien l'EDF qu'ils peuvent embrouiller. Les écossais savent à quoi s'attendre. Et surtout qu'un coup est réalisable. Sauf qu'ils doivent rester inquiets avec les absences de Hogg et Russel, et peut être celle de Straus (3e l.) en délicatesse avec son passeport perdu.
SupprimerAux hymnes, avantage à la corne, m'a muse. Faudra pas ergoter, plutôt jaboter pour être bien ragoûté.
C'est ironique : Marcoussis est bâché mais il n'y a rien de particulier à voir.
Supprimerje tombe sur une émission où Richard HILL présente son projet qu'il a monté pour Rouen et je trouve des choses intéressantes, sans doute que cela se pratique partout mais il y a certainement des choses à puiser dans sa présentation
RépondreSupprimerhttps://www.facebook.com/RouenNormandieRugby/videos/252451952356485/?t=287
Rien d'extraordinaire non plus, François, que du bon sens qui semble nous avoir déserté!
RépondreSupprimerUne discution informelle autour d'un café, ce brave homme me rappelant comme une évidence que le sport n'est que le bâton de marche,les deux jambes du jeune étant l'environnement et l'acquisition des connaissances.
Mais c'est important un bâton, ça stabilise , et quand on pèse trop dessus c'est qu'une des guiboles flagelle, alarme .
Allez Chevreuse
Le bon sens , la mesure des enjeux , l'acceptation de la réalité et le refus de la banalisation semble nous avoir effectivement quittés ...
RépondreSupprimerY a des coups de bâton qui se perde en tout cas , métaphoriquement bien sur ...
Allez au boulot !
Sinon pour les joueurs, la bouche cousue ou du moins partiellement (car il faut bien communiquer minimum pour donner à manger aux médias) est de rigueur. Parlerai même d'une puce intégrée avec questions/réponses toutes prêtes...
RépondreSupprimerA la vue des réponses d'Iturria, on peut s'en poser des questions, sur leur déni entre autre, concernant leurs vrais problèmes. "ça doit venir des joueurs... à eux de voir les vidéos (pour analyse). "on est grands garçons". C'est vrai que Jacquou n'est pas très grand. Donc pas d'analyste vidéo plus que ça. "ca ne vient pas d'un problème mental. On doit juste faire au mieux". Toujours rien de prévu pour la préparation mentale. "se prendre en main... on est des grands joueurs", ah bon, par la taille ?? Sont abandonnés ou quoi, ou z'ont mis le staff en quarantaine ? On est tombé en 1920, je vous dis. Allo, Communeau ??
En même temps, c'est difficile d'expliquer l'inexplicable qu'il dit Jacquou. Ca explique tout...
Mais on est pas encore rendu. Faites vos jeux, rien ne va plus comme titré sur "Renvoi aux 22".
D'après mes informateurs dignes de foi, il semblerait que certains joueurs se plaignent de l'attitude de Jean-Ba Elissalde, trop gueulard, trop raisonneur, chiant, cassant. Ambiance.
RépondreSupprimerFaut peut-être relativiser.
RépondreSupprimerIls l'ont combien de temps sur le paletot, vu la maigreur des rassemblements de l'EDF ?
C'est pas comme un entraîneur de club que tu as sur le râble tous les jours que Dieu fait.
J'suis pas certain que bosser avec Jean Prat, Raoul Barrière ou même Urios ait été ou soit un chemin parsemé de pétales de roses sans les épines.
Maintenant, si tu veux "bouger" les joueurs et hausser leur niveau, même quand tu as de fortes exigences tu peux aussi les faire passer autrement qu'en gueulant et en râlant. Pour casser l'ambiance, y'a pas mieux... (C'est moi ou y'a eu le même problème au Stade suivi du départ d'Elissalde ?)
Bien sûr qu'il faut relativiser. Mais il n'est pas entraîneur en chef. On accepte beaucoup du "boss", ce qu'était Prat et Barrière, ce qu'est Urios.
SupprimerJBE est adjoint et c'est différent. Ce n'est pas à lui de "triquer" les mecs. Lui, il est là pour les faire bosser derrière (et franchement, ce qu'on voit n'est pas terrible).
Si en plus il n'est pas en phase avec Jacques Brunel et qu'il le fait savoir, ça doit foutre une ambiance de merde au sein du groupe (staff-joueurs).
Quand tu es adjoint, tu as le choix : soit tu cautionnes, tu fais corps et tu te solidarise, même si tu n'es pas d'accord, et je dirais surtout si tu n'es pas d'accord. Soit tu te retires. Mais tout ce que tu fais entre les deux, ce ne sera ni pertinent ni bien reçu.
Par une autre source fiable je sais que JBE voulait un changement de joueurs au profil des jeunes depuis un moment mais qu il n etait pas entendu Étonnant ce que je lis car,s(il n est certes pas un beni-oui-oui le bonhomme est plutot a garder pour lui beaucoup de choses et un jour ca part ,comme a Toulouse.Et c'est ce qui etait en train de se dessiner a Marcoussis.A suivre
RépondreSupprimerBernard Landais
Il ne voulait pas de Bastareaud, ça c'est sûr. Mais une fois que le prez et le sélectionneur en chef ont fait leur choix, et bien tu bosses.
Supprimer... bien sûr, mais pourquoi reste-t-il dans sa fonction alors que la compo de l'équipe ne correspond pas à ses choix de joueurs ????.... quand tu acceptes une responsabilité de ce type, encre faut-il être en phase avec le sélectionneur manager sur le jeu et les joueurs que tu sélectionnes pour jouer ce jeu que tu ambitionnes !....
RépondreSupprimer.... manifestement, il "entraîne" une ligne de 3/4 avec le choix d'un (sûr !) ou des joueurs (peut-être ?) qu'il ne cautionne pas !... tâche hautement délicate, et donc difficile à mener, .. surtout si le ou les joueurs sont au courant de ses idées, ce qui pourrait expliquer le "malaise" existant, des productions insuffisantes en qualité, les résultats négatifs, ...et à terme la rupture !
Tu as raison, Christian, quoi qu'il en soit, tout cela n'augure rien de bon. Mais tu vas voir, on va battre l'Ecosse, et peut-être l'Italie à Rome. Et on ne parlera plus du XV de France jusqu'en septembre. Et là, il n'y aura plus rien à faire, les dés auront été jetés. Juste espérer que cette équipe soit capable de battre l'Argentine lors de son premier match, crucial.
SupprimerJe pense également que le cas de JBE ( et ses difficultés relationnelles si elles se confirment ) pose le problème du joueur qui, en fin de carrière, veut entraîner immédiatement au plus haut niveau, sans passer par la case formation, la sienne, partant du raisonnement suivant : "j'ai joué au plus ht niveau, je connais donc le ht niveau, je vais leur apprendre comment jouer au ht niveau !" . Je schématise volontairement.
SupprimerMais, outre le fait qu'un joueur pro qui arrête sa carrière peut toucher, pendant 2 ans le chômage (au max 6000 euros env.), c'est surtout la perte financière entre son dernier salaire de joueur et le chômage qui le pousse souvent à trouver un emploi d'entraîneur mieux rémunéré que le chômeur qu'il est devenu.
Mais entraîner, manager, faire vivre un groupe, une équipe, qui plus est au plus ht niveau, demande des compétences, des qualités, qui ne sont rarement innées, le vécu apportant son lot de confirmations comme de déceptions par rapport aux certitudes du départ.
Sans formation, sans expérience, il y a des connaissances à acquérir, des principes à respecter, sans lesquels la réussite et bien sûr, la longévité au poste, restent très aléatoires. On connait la fragilité de la fonction souvent liée aux seuls résultats et (trop souvent) seul gage de compétence pour beaucoup de présidents, mais pas seulement, ....
Tout à fait d'accord Christian. Un grand joueur ne fait pas forcément un grand entraineur, comme tu l'expliques. Même s'il peut se targuer du haut niveau. Et je ne reste pas certain que de passer du statut de joueur à celui d'entraineur dans le même club soit la meilleur des choses pour tous, même s'il est en milieu de connaissance à tous les niveaux. Cette reconversion des joueurs, négociée ça va de soit, mais sans passer par la case formation ni bien sur de prendre un certain temps (comme le fût du canon à Fernand) nécessaire pour cela, semble assez osée. Comment peut on parier sur de pseudos compétences ou certitudes pour une obligation de résultat certaine, si ce n'est obligatoire ? Manque de professionnalisme de ces présidents et décideurs à ce niveau. Il ne suffit pas d'agiter la carotte financière pour faire prendre la mayonnaise. La mayo sera les connaissances technique et de l'humain, la capacité à gérer des relations ou l'affect reste quand même prégnant Ce ne sont pas encore que des robots. C'est aussi un thème qu'on pourrait aborder à Uzerches.
SupprimerBonnaire est un magnifique exemple de vérités premières. N'est pas entraîneur qui veut même futile un bon joueur !
SupprimerN'y aurai t il pas un pb ou un yatus avec des contrats d'image ou d'images associées à des contrats de pub pour qq joueurs? ce qui veut dire qu'il faut passer un peu de temps devant les cameras( pas celles du match)Richard peux tu nous en dire plus?
RépondreSupprimerJe veux bien creuser le sujet, Georges, mais pour l'instant la terre est dure.
SupprimerBon ben ici, des primates!
RépondreSupprimerDes mecs qui attaquent en première main, qui relancent de leurs 22, plein pot, qui jouent les un contre un!
On dirait que ces gars la préfèrent l'attaque à la défense, n'importe quoi !
Et l'autre gogol avec son sifflet qui utilise même pas la vidéo ( en fait une fois, il regarde l'écran géant comme tout le monde et décide, ça prends 30 secondes).
Des sauvages je vous dit !
Pour le reste, les écossais du Sud s'en tirent plutôt bien, suspense parfait pour le frenchie, mes voisins par contre, je les sentais un peu crispés , puis franchement soulagés , les Reds repartaient avec la queue du Mickey y avait pas scandale.
L'inconcevable c'est après, toutes les buvette fermées, tu fait ça à Agen ou Durban, il reste pas un parpaing sur l'autre !
Come on Highlanders
Pour le coup, difficile de relancer de l'en-but, sans buvette après match. Preuve qu'il n'y a pas de rue de la soif dans tous les pays. Mais on l'a compris, l'important c'est avant tout la soif de (bien) jouer...
SupprimerEt chez nous là dessus, on a un peu la pépie genre Manon des Sources, depuis un certain temps...
La question n'est pas : la France a-t-elle une chance de gagner ? Mais, pourquoi devrait-elle gagner, plus précisémemnt, pourquoi les tricolores voudraient gagner ? Le XV de France passe bien loin derrière leur club.
RépondreSupprimerFrédéric
SupprimerQuand tu as euuneczpe d'International, le salaire reçu en club c'est confortable surtout pour le temps passé à travailler ... Alors l'EDF c'est l'amuse bouche ou les indemnités représentent l'argent de poche
Hello du blog,
RépondreSupprimerje fais effectuer un petit suivi musclé de France-Ecosse sur le blog.
Viendra commenter qui veut et qui peut
A tout à l'heure
Chauffez les crampons et les azerty
Je viens de revoir les essais d'Angleterre Franceque je n'avais pas vu et je trouverai agréable que les rugbymens adoptent l'attitude des motards ,que Penaud par exemple qui est dépassé par May qui va à l'essai,tende la jambe .....
RépondreSupprimerLe match va offrir la curiosité de voir les jeunes et de leur capacité à s'extraire de l'ambiance du moment . Victoire ? Tant mieux pour le moral , cela ne changera rien au fond du problème et " ce match va nous relancer " ( JB ) jusqu'à Dublin , allons allons tout doux Jacquot .
RépondreSupprimerPlus haut sur Elissalde il avait la qualité d'être libre après le refus de je ne sais combien de technicien du Top 14 aient dit non
Serge Simon sa qualité d'ami et de responsable de campagne en a fait un candidat tout trouvé au poste de VP responsable des Equipes de France ..... La mauvaise blague a commencé la pour moi et à la nomination d'un DG , autre ami
Le match à ne pas rater aujourd'hui c'est Galles Angleterre
Bonne journée
Exact
Supprimer2 minutes et trente secondes. Déjà deux fautes françaises au sol sur de la pression défensive. Oups.
RépondreSupprimer5e : Picamoles perd le ballon au sol...
SupprimerDupont-Ramos-Penaud (7e) : une récup, une deuxième, Basta à un mètre et Penaud malgré Laidlaw ! La première récup française, la première action bleue, débouche 60 m plus loin sur un essai, le premier on espère.
SupprimerMais en-avant Dupont derrière le dernier ruck... Précipitation et pied mal placé. Refusé... Ca commence bien (ironie).
SupprimerClair ou pas clair, c'est refusé. Perte de balle française sur l'action suivante (9e). Lauret je crois. Quelle fébrilité...
SupprimerGonflés, les Tricolores. Pénaltouche au lieu de pénalité. Moi, j'ai appris que lorsque l'arbitre te donne une pénalité à 30 m et bien tu la tentes... Bon, je dois être vieux jeu.
SupprimerRésultat : une minute trente de pick and go plus tard, et bien Guirado pénalisé au sol. C'est la troisième en une peu plus de dix minutes. Aïe.
SupprimerIl faut une inspiration de Ramos dans ses 22 m pour que le match se libère enfin côté bleu, pour l'essai de Ntamack (13e).
SupprimerCa y est, c'est parti. A suivre. Surtout ne pas se relâcher, comme c'est souvent le cas.
Bilan du premier quart temps : grosse fébrilité française suivie d'un coup de génie signé Ramos. 10-0, avec en sus un essai refusé. Nous sur les bases de la première période vs Galles.
RépondreSupprimerConstater aussi que le Stade de France est très bien garni.
SupprimerSixième faute au sol française : carton jaune contre Huget. C'est une pandémie.
RépondreSupprimerEt deuxième essai refusé : pour en-avant de Lauret, l'homme qui voulait faire fermer leur bouche aux journalistes.
SupprimerAh, le haut niveau. Ramos passe d'un cent pour cent au pied en vingt minutes à trois cagades d'affilée (but facile manqué, chandelle dévissée, en-avant grossier)
RépondreSupprimerLes Tricolores s'en sortent bien : pas de point encaissé en infériorité numérique.
SupprimerEn-avant de Vahaamahina qui ne s'attend pas à recevoir le ballon. Je rêve.
SupprimerEntre les pénalités par paquet de six, les en-avant et les fautes grossières, le XV de France devrait mener 22-3.
SupprimerA la pause. Puting qu'Est-ce qu'on est fébriles, maladroits, un peu idiots parfois, dans la précipitation.
SupprimerEt pourtant, il y a un gros potentiel offensif : Lauret, Dupont, Ntamack, Fickou, Ramos. Qui ne demande qu'à s'exprimer.
La frustration l'emporte. Et l'écart au score 10-3 est vraiment trop faible pour que l'on soit sereins.
Oui c est ca. Ca sent l a peu pres... l en avantcde vaha c est carateristiques. Ne pas s attendre a avoir le ballon a un jeu de ballon c est un peu surprenant...
SupprimerBen c est peinard. Heureusement qu il fait beau et que l ecosse a perdu beaucoup de titulaires en route. C est agreable a regarder mais il manque quand meme quelque chose. C est flagrant
RépondreSupprimerIl manque un cadre de jeu serein. Parce que le talent, il est là. Mais la fluidité collective manque.
SupprimerJe suis quand meme surpris du consensus mou du diffuseur. Quand est ce qu on dit merde ? C est pire qu un entretien annuel en entreprise. Ne surtout pas dire que le produit est pas bon. Ca fait pas corporate...
RépondreSupprimerC'est valable pour tous les diffuseurs. cf Canal avec le Top 14. Mais là, c'est la France, alors, déjà qu'on est pas très bien, inutile de noircir le tableau.
SupprimerJ'ai aussi l'impression que tout le monde serre les fesses en se disant : bordel, pourvu que ce ne soit pas la même galère que face à Galles.
Oui c est vrai ca vaut aussi pour C+. Mais ca fait pas avancer le bateau malheureusement. Bon on repart en 2eme mt. Esperant que la pause ait pas trop refroidi les guiboles
SupprimerFaut croire que non...
SupprimerEuh alors la. Si y a pas en avant ben je paye ma tournee d excuses
RépondreSupprimerBasta ne regarde pas le ballon alors que c'est un coup gagnant en bout de ligne, qui peut verrouiller le match. 15-3, ce XV de France, même dominant, n'est pas encore à l'abri. Il faut marquer encore une fois. Et on évitera la cuillère de bois.
SupprimerIl desequilibre la ligne.
SupprimerHuget bouffe un "trois contre un" après avoir fait le plus dur. Puting, l'esprit, merde, l'esprit du jeu.
RépondreSupprimerEt s enfermer a envoyer des coups de beliers depart non lancé a 5m de la ligne.
RépondreSupprimerEt se retrouver pénalisés en bout de ligne sur un ruck. Décidemment, on est naze au sol. Et en plus on ne fait retouner en mêlée (68e)
SupprimerA l'heure de jeu, la France mène (15-3) maios elle est dominé en occupation du terrain (40/60), en possession du ballon (35/65) et dans le nombre de pénalités concédées(9/7).
RépondreSupprimerNous a part willemse on n a pas coaché....
RépondreSupprimerAttention à ne pas le payer, effectivement, car les Ecossais ont fait rentrer leur banc. Mais bon, les changements arrivent (à dix minutes de la fin).
Supprimerpour moi, 3 constats :
RépondreSupprimer- y a du mieux, mais c'est pas l'Angleterre en face
- les jeunes apportent du talent, de la vitesse et de l'initiative
- y a du boulot pour faire de tout ça une équipe... est-ce qu'on aura l'intelligence de leur laisser du temps ?
Effectivement, l'Ecosse est affaiblie par cinq absences marquantes. Ramos-Dupont-Ntamack, un trio qui apporte du plus. Mais tout ça manque de liant, de fluidité collective, de repères collectifs.
SupprimerMais bon, on se dirige vers une victoire, pas si moche, et par les temps qui courent (pas très vite), ce n'est pas à négliger.
SupprimerMaintenant, place à Galles-Angleterre, sommet de ce Tournoi.
Bon voila. Gagné on va pas cracher dessus.
RépondreSupprimerSurtout en allant chercher au forceps le bonus offensif (88e). Sauf que Belleau loupe deux fois la touche derrière pénalité. Heureusement que les Ecossais étaient joueurs sur la première tentative loupée et que le fils Hastings ne sait pas où il met les pieds sur le deuxième tir... Mais bon, 27-10, bonus en plus, ça arrête un temps le marasme. Mais il faut maintenant se rendre à Dublin, dimanche prochain...
SupprimerDes individualités suffisamment talentueuses pour battre une Ecosse affaiblie. Il faut maintenant jouer en équipe, mais cette victoire permettra à ces jeunes d'avoir une nouvelle chance. Quant les lignes arrières donnent envie aux avants d'avancer c'est sympa aussi
RépondreSupprimerBelle analyse, Lulure... Jouer en équipe, voilà l'objectif. Relis la fin de ma chronique. C'était déjà la cas il y a un siècle. Troublant. A croire que c'est notre ADN d'associer des talents mais de ne pas être capables de lier le tout en équipe.
Supprimerje ne les vois pas gagner à Dublin, mais au moins qu'ils continuent à jouer ! tant pis s'ils font des fautes... l'efficacité vient avec la confiance,et la confiance vient avec le temps. Laissons les jeunes apprendre !
RépondreSupprimerPlace à Galles-Angleterre, maintenant. Le choc, le sommet, la finale entre deux solides candidats au Grand Chelem.
RépondreSupprimerAprès une demi-heure de jeu, l'impact physique anglais est impressionnant. Les Gallois font front mais on sent petit à petit peser la puissance de la Rose.
SupprimerA la pause, l'Angleterre mène 10-3 avec un essai litigieux. On a l'impression que les Gallois pourraient jouer pendant trois jours sans marquer un seul essai tellement la défense anglaise est hermétique, superbement placée et surtout terrible à l'impact. Les trois-quarts gallois manquent un tout petit peu de vitesse. Pas grand chose, mais assez pour ne pas parvenir à percer ou déborder.
RépondreSupprimer2 équipes qui se neutralisent globalement. Pas de grandes envolées, les défenses prenant le pas . A voir qui va se faire éplucher du poireau ou effeuiller de la rose. Chez la rose il y a plus d'épines...
SupprimerSinon, celles du chardon étaient plutôt tendres. Les jeunes coqs ont pu montrer le bout du bec. Bamba pas mal, mais de là à être élu meilleur joueur. Un petit élan comme il dit Jacquot.
Ah ah, Sergio, de la prose soignée, où le lieu commun devient poésie.
SupprimerSurprise, l'Angleterre, indisciplinée et qui commence a être maladroite, est remontée à l'heure de jeu : 9-10, un point d'écart seulement après deux buts de Anscombe. Les Gallois grignotent. Mais on ne les sent toujours pas capables de marquer un essai. S'ils l'emportent, ce sera au pied.
RépondreSupprimerÇa commence à sentir la terre mouillée pour les anglais...
RépondreSupprimerOui. Quelle accélération galloise à la 68e. Longue séquence et gros changement de rythme avec un deuxième-ligne qui marque en bout de ligne, tout est dit. Ce jeu, c'est du rythme.
SupprimerEt cette superbe passe au pied de Biggar à Adams. C'est gagné : les Gallois font tomber l'Angleterre et peuvent rêver d'une Grand Chelem...
SupprimerMerci du suivi, pas de tv ici, vous êtes le lien qui fait du bien !
RépondreSupprimerAllez, bises en direct du fonds de mon lit
Merci, Jan Lou. C'était un plaisir.
SupprimerEt les Gallois !
RépondreSupprimerAllez, vais me lever du bon pieds 😀
Dis moi, camarade : pose moi quelques questions sur France-Ecosse et Galles-Angleterre. Je vais tenter d'y répondre, si tu as besoin d'éclairages particuliers.
SupprimerUn Irlande Galles qui vaudra son pesant. Et des irlandais qui vont nous peser dessus aussi. En tout cas, 1 préféré place disputée. Finalement, bien l'Ecosse pour les jeunes. Un plus pour la confiance. Mais attention à la guiness qui va mousser dans 15 j.
RépondreSupprimerUne charnière qui a fait le job. Mais Penaud au centre, bordel !
Et maintenant place à La Rochelle - Stade Français qui débute mal pour les Rochelais qui vont encaisser d'entrée des points.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerUne jeune cuvée pour de tendres écossais loin de leurs bases. Une victoire ensoleillée en vue du Japon ? Mais bon, le caviar c'était Galles sans coup ferrir. Une autre planète rugby ou ne sommes pas invités qui m'a fait jubiler de plaisirs tellement les codes et les valeurs de l'ovale ont eté respectés. Quelle posture de Dan Biggard qui, derrière un pack souverain en 2e mi-temps a su donner le la et l'halali de la victoire. Splendide.
RépondreSupprimerIls ont des impact-players de classe mondiale, les Gallois. Ils sont restés fidèles à leurs principes de jeu, à leur plan, à leur système. Impressionnant. Parce que les Anglais ont envoyé du lourd pendant une heure. Mais ils ont perdu un peu les pédales pendant 10mn, ce qui a suffit aux Gallois pour prendre le score et ne plus le lâcher. Quel match.
SupprimerNous, à côté, ce France-Ecosse, c'était de la deuxième division mondiale. Avec quelques bons mômes (Ramos, Ntamack, Dupont), comme par hasard des Toulousains...
Juste une fureur de gagner devant aq l'adversité, plus difficile à trouver en EDF.
SupprimerAh, j'était parti le jarret léger défier le Seigneur des Anneaux sur ses terres, pas rouvert le blog.
RépondreSupprimerOui,une question, qualité de jeu comparable à la première mi-temps contre les Gallois, ou adversaire vraiment faible ?
Quant à ces derniers diables rouges, leur atout maître ne serait il pas cette capacité à tenir une cadence élevée tout le match, voir accélérer encore à l'heure de jeu ?
Merci de vos éclairages.
Allez Chevreuse
Jan Lou, comparer n'est pas raisonner mais disons que la performance français se résume à plusieurs temps forts : (6e-18e, 31e-35e, 42e-49e, 73e-77e et puis de la 83e à la 88e pour le bonus offensif). Au milieu, un chapelet de scories.
SupprimerConcernant l'adversaire, quand tu sais qu'ils ont trois joueurs de classe mondiale et que deux (Russell et Hog) étaient forfait, tu comprends que c'était une "petite" équipe calédonienne. D'ailleurs, l'Ecosse au complet a perdu à domicile face à l'Irlande la journée précédente, ce qui en dit long.
Quant aux Gallois, ma foi, je vais écrire ma prochaine chronique dans cette veine alors je te laisserai la découvrir d'ici peu.
Amicalement
Jan Lou,
SupprimerLe mieux, regarde le Replay ...un quinze dense, physique 80 minutes, pas de faiblesses ni de génie, mais des individualités de classe mondiale le Capitaine, le 15 et Dan Biggard qui a changé la donne sous l'acclamation du public. W Gatland hors norme depuis 11 ans, seul à avoir battu les AB .... Peut être les futurs Champions du monde ces diables rouges à mon sens.
Bonne 1re mi temps française qui prend le dessus sur des écossais timorzés comme dit Townshend. Bonne annimation de la charnière et Dupont tjrs vif et pret à faire la différence. Puis pas terrible en 2e juqu'aux 2 essais d'Aldricht, malgré l'essai écossais où défensivement, c'est du beurre. La mélée a été plutôt bonne surtout sur les 2 essais de la fin, la touche aussi. Mais des chardons pas très piquants quand même. Ca a permis aux plus jeune de s'installer.
RépondreSupprimerSinon 2e match beaucoup plus costaud. Des rosbeefs, bien rosés, des gallois bien osés mais du jeu bien neutralisé, léger avantage anglais. Puis fin de match retournée par des gallois qui ont déterré le poireau de guerre, et là, l'english l'a fermé... Les pendules sont remises à l'heure.
Quant à aller bouffer du trèfle dans 15 j...
Vous pouvez basculer sur la nouvelle chronique... à l'encre rouge.
Supprimer