Considérant la faible intensité technico-tactique des barrages et des demi-finales, on est en droit de se demander s'il faut conserver le principe d'une phase finale réduite à trois étages. Le leader du Top 14 après vingt-six journées et son dauphin se retrouvent ainsi à Saint-Denis, et ce n'est que justice puisqu'on remarquera qu'il s'agit là, avec Toulouse et Clermont, des deux équipes qui proposèrent le meilleur rugby, voire le meilleur du rugby entre la fin-août et ce début juin.
A quoi s'attendre, samedi soir, au Stade de France ? A tout, sauf à un duel en toc. Il sera sans doute cantonné dans un premier temps sur la ligne d'avantage, là où les défenses tentent de s'imposer. Mais il n'y restera pas. Défendre demande tout - courage, abnégation, organisation, persévérance - sauf du génie. Et il se trouve que du génie, Toulousains et Clermontois en disposent. Citons seulement deux exemples de cracks, Cheslin Kolbe et Damian Penaud, capables de changer le cours d'un match à eux seuls et soudain cette finale s'enflamme dans nos esprits. Toulouse et Clermont alignent aussi des têtes pensantes, Sébastien Bézy et Greig Laidlaw, demis de mêlée qu'on n'attendaient pas à pareille fête.
Quelle que soit l'issue de ce match ultime, le Bouclier de Brennus sera levé par des mains expertes, posé ensuite sur des épaules de géants. Le Stade Toulousain (19 titres) et l'AS Clermont-Auvergne (13 finales) dominent le rugby français depuis plus d'un siècle. Aucun autre club impliqué dans cette phase finale n'aura maintenu son histoire dans l'élite sans jamais changer de division. Au-delà des classements, le rugby que Toulousains et Clermontois proposent ne date pas de la dernière considération tactique, des aléas du recrutement, de la soudaine envie d'un président, non... Il remonte aux origines.
Voici deux clubs immenses que presque tout oppose mais que l'essentiel réunit. Leurs histoires respectives n'ont rien en commun mais leur culture du jeu, même si elle ne colle pas à l'identique, recèle des trésors d'imagination, de recherche, d'organisation, de réflexion, et ce depuis toujours. Ugo Mola et Frank Azéma sont habités par le même exigence. Passés par la roche tarpéienne, les voilà en capitale pour un titre qui sacrera leur volonté de ne pas céder à la pression du résultat en restant fidèles à leurs convictions.
Le Stade Toulousain de Ugo Mola a écarté, en partie, le poids des gabarits pour lui préférer la vitesse, celle de Guitoune, Kolbe, Dupont, Bézy. Le Clermont de Frank Azéma panache ce registre avec de puissants finisseurs, Toeava, Raka, Moala. On aurait souhaité que leurs visions puissent s'exprimer au chevet d'un XV de France qui a bien besoin de convictions offensives plutôt que de rafistolages. En attendant cette reconnaissance méritée, la finale qui nous occupe doit davantage, et c'est heureux, à l'adhésion tactique qu'aux scores favorables, même si La Rochelle et Lyon furent de bons partenaires.
Faut-il supprimer la phase finale dans l'état actuel des choses, c'est-à-dire conçue pour remplir les caisses de la LNR ? La saison dernière, le titre est revenu à Castres, parfait outsider qui avait fait des vertus humaines son viatique. Cette fois-ci, le Bouclier de Brennus est placé sous le signe du jeu de mouvement et de la prise d'initiative, pas du contre-ruck. Reste à savoir si, comme c'est très souvent le cas en finale, l'enjeu de prendra pas le pas sur le jeu.
Clermont a connu l'échec, celui d'une saison blanche, ratée. Toulouse a pris le temps de construire l'après-Novès. Que ces deux géants, que ces deux pans d'histoire se retrouvent et s'affrontent demeure néanmoins un gage de qualité. Le choix des meilleurs sélectionnables présents sur la pelouse du Stade de France suffirait à redonner un peu de couleurs à notre équipe nationale. Voyez plutôt : Médard, Huget, Fofana, Guitoune, Ntamack, Penaud, Lopez, Bézy, Dupont, derrière, Iturria, Cros, Lapandry, Cancoriet, Vahaamahina, Mauvaka, Baille, Marchand, Tolofua, Kayser, Falgoux et Slimani, devant.
Toulouse-Clermont, la finale rêvée, attendue, imaginée ; un dernier rendez-vous après neuf mois de bagarres par tous les temps avant de tourner le page et de regarder vers le Japon. Le meilleur du rugby de France n'est pas à Marcoussis, malheureusement pour le XV de France, mais bien à Saint-Denis. C'est aussi l'enjeu de cette finale haut de gamme : en poussant le curseur du jeu, situer le vrai niveau d'un Top 14 si décrié.
A l'heure où je rédige ces lignes s'écartent avant le coup d'envoi les objections, les contrariétés et les malentendus. Notre plaisir est pensif devant tant d'heures d'heureuse exaltation. Je vous imagine, lecteurs, recevoir cette promesse au retour d'une promenade ou d'un dîner entre amis. Relisez cette chronique. Vous concevrez avec moi que le rugby n'est pas un accessoire divertissant ni le tintement des grelots assez inutile qui accompagne le "sérieux de la vie".
Le jeu est, comme l'art, l'activité véritablement métaphysique de cette vie. Paraphrasant les premières lignes de La naissance de la tragédie écrit par Friedrich Nietzsche en 1871, Clermont serait alors l'art apollonien et Toulouse l'art dionysiaque, "deux instincts qui marchent côte à côté, s'excitant mutuellement à des créations nouvelles et plus vigoureuses afin de perpétuer entre eux ce conflit des contraires qui recouvre en apparence seulement le nom d'art (que je change ici en rugby), qui leur est commun ; jusqu'à ce qu'enfin, par un miracle du "vouloir", ils apparaissent unis, et dans cette union finissent pas engendrer l'œuvre d'art " à la fois esthétique du rêve et de l'ivresse. Ce serait beau comme de l'attique.
Je recommence, ce petit mot s'étant évaporé dans les cieux de l'informatique!
RépondreSupprimerJe pense, là, à Dino Buzzati commentant pour le "Corriere della Sera" le "Giro 1949" et faisant passer l'exercice physique de la compétition cycliste au niveau de la Légende, tel, par la suite, Antoine Blondin pour "L'Equipe" et le Tour de France.
Il y compare Gino Bartali à Hector et, bien sur, Fausto Coppi à Achille et il se demande où et quand ce dernier tuera le premier. Curzio Malaparte reprendra le sujet. C'est dire....!
Si impossibilité d'imaginer la légende, alors rien ou pas grand chose...Des victoires, des chiffres, pas de chair.
Pour revenir, moi aussi au présent, ce Roland Garros 2019 -les derniers matches du moins- pouvait parfois sentir bon le parfum de cette légende. Puisse le rugby y revenir comme l'espère Richard.
Effectivement, très bon millésime que ce Roland Garros 2019. J'y ai dégusté quelques grands crus remarquables alors qu'il pleuvait sur la terre ocre...
SupprimerPour Richard
RépondreSupprimerAttention à Nietzsche
« Le nihilisme est non seulement la croyance que tout mérite de périr, mais qu’il faut détruire »
Donc Clermont Toulouse pas de croyance en ses équipes 😊
Le Gé
Construire, détruire, reconstruire, tel est le triptyque, effectivement.
SupprimerJ’ai beaucoup moins lu Nietzsche que vu et revu l’œuvre de John Ford, Stoddard à mes heures donc, briseur de légendes, j’suis pas Pythie non plus devant le temple d’Apollon dionysien de nos héros qui pieusement s’inclinent, conscients ben que toulousains, ils vainquirent par deux fois sans essais et que clermontois, par la grâce de 200 placages et d’un essai à une passe ils foulèrent enfin aux pieds leur pesante marque jaune.
RépondreSupprimerQue voulez-vous, si les hordes de pélerins énamourés nous viennent, qu’ils s’approchent, ainsi qu’il est de règle, dans l’ordre indiqué par le s(p)ort : je prophétise, moi, dans celui que me dicte les dieux du Top-14.
Mais allez savoir; p’t’être ben que samedi la réalité dépassera la légende.
..me dicteNT...grrrr
SupprimerStoddard?
SupprimerStoddard, l’homme qui tua Liberty Valance, avoue son imposture et rend un hommage tardif à Doniphon, son double, héros effacé, que personne ne veut entendre.
SupprimerCar la légende est plus belle que la réalité.
O.K.
SupprimerC'est d'autant plus bête que j'ai revu ce film dernièrement.
Mais j'ai été floué par une recherche impulsive sur Google qui m'a mené à d'étranges personnages...
...alors, qui va gagner samedi ? ... de toute façon, un fils de Zeus ! (bon, allez, une petite préférence pour Dionysos)
RépondreSupprimerJe n’ose pas le dire tellement, j’en parle trop ici.
SupprimerMais le vin j’adore et la capsule à Polon je n’aime pas 😊
"Ce serait beau l'attique" mais attention que la tique file pas la maladie de Lyme a l une ou l autre des équipes parce que la y'aura plus de finale.
RépondreSupprimerLandais
Tenez l'Attique avec des bras ...
RépondreSupprimerBravo et respect.
https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/devenu-tetraplegique-ancien-rugbyman-va-traverser-golfe-saint-tropez-nage_24865385.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1560184984
La Sparte de Jaude ou l' Athènes du Capitole, qu'importe, le vainqueur sera géant.
RépondreSupprimerLogique respectée donc cette année , et longue vie à ces phases finales modifiées qui , respectant nos ( bonnes, c'est pas toujours le cas) spécificités laissent une prime aux deux premiers.
Une sugestion,comme ça, au retour d'un repas d'amis justement , le premier de la saison régulière ne mériterait il pas une distinction,une belle, pas le trophée du gros Popaul,tiens "Challenge Du Manoir", par exemple ?
Allez Chevreuse
Match de Gala à Lutetia Parisiorum en revenant de chez Bacchus ? Y z'en ont pas assez de matchs à jouer ? Ou alors la recette, tu la donnes pas à Popol 1. Et surtout, revoir ce principe de championnat sans ces phases finales, qui pourraient en enlever 2/3.
SupprimerParce qu'à force le jouet ovale au lieu d'aller à l'Afrique pourrait bien rester perdu au grenier (Toy in the attic-Aérosmith, hé hé)
P'tain doigt d'éléphant : attique pas afrique
Supprimerbonne idée Jan Lou... à mon époque, l'équipe ayant marqué le plus d'essais recevait le challenge Pernod,( oui je sais, pas trop flatteur le sponsor) avec match contre la 2° équipe ( au classement des essais) en début de saison suivante,
RépondreSupprimer.... d'ailleurs c'était très souvent le champion qui remportait ce challenge récompensant l'offensive , alors oui, pourquoi ne pas récompenser l'équipe qui marque le plus d'essais, signe avant tout, d'une volonté de produire un jeu offensif ambitieux, attractif et efficace !
Challenge Pernod, ça ne passerait pas aujourd'hui. Mais on peut demander à Capri Sun...
SupprimerLogique respectée pour les 2 premiers à l'issue des matchs A.R., les 2 perdants n'ayant pas réussi à trouver le chemin de la victoire. La finale sera elle un summum d'éthique et d'esthétique en terme de jeu ? Les 2 équipes sont prêtes à miser quoi sur tapis vert ? Rien n'est sur pour les 2, ayant subi ultèrieurement des trous d'air et dans les poches pour S.T. Clermont un peu moins que le S.T.
RépondreSupprimerPour autant, même avec leur billet... en poche, il reste encore beaucoup à chacun, pour peaufiner leur tableau de la victoire qui ne sera pas style radeau de la méduse cette année, même en cas de défaite d'un des 2. Reste à y mettre de la clarté et de la couleur. En tout cas, Clermont en Ap77polon et ST en Dyonisos, ça me va.
N'ayant pas pu voir ces demies pour cause de vacances espagnoles (mais pas en auberge), je devrais suivre cette finale de mon canapé char de Bacchus avec ce qu'il faut pour aggrémenter cet instant et incrémenter mon estomac des meilleurs produits du moment, pour une ivresse certifiée. Et si mes yeux pouvaient aussi être chatoyés, cela viendrait s'ajouter à celle engendrée par ces produits sur la table du salon. Quant à se mettre au niveau de Nietzche...
Je parlais de ce que nous propose l'ovale actuellement, bien sur
SupprimerSans ces phases finales, point de tragédie. Probablement conçues pour gonfler les caisses de la LNR, y accéder c'est aussi pour un club un formidable moyen de remercier ses supporters. Qui a dit que sans ivresse la fête est plus belle ?
RépondreSupprimerAppolon, Dyonisos, Attique, bref un combat des dieux sur le toit de l'olympe
Le signe du destin sera le doigt de l'Olympe...
SupprimerGaffe quand même qu’à suivre le doigt de l’impudente Olympe la cime ne finisse étêtée...
Supprimerj'ai envie de dire : tout ça pour ça ?
RépondreSupprimerse fader 26 matchs pour que le 1er affronte le 2° pour le titre après avoir écarté les 3° et 5° ...
A part faire rêver les castrais, ces phases finales et surtout les barrages, ne servent à rien.
Si les phases finales sont si importantes, qu'on abrège alors la saison régulière : pourquoi 26 matchs (dont beaucoup de purges) si le 6° peut encore être champion ? et puis pourquoi pas des 1/8 aussi puisque les phases finales c'est si génial ?
Entierement d'accord. On s'est tous plaint de la pauvreté de ce championnat durant toute la saison régulière, pour en arriver au classement naturel...
SupprimerAutant faire un championnat normal et a la fin, le premier au classement est champion. Ca evitera les rencontres avec l'équipe B (voire Z) pour ne pas fatiguer les stars.
d'autant que l'enjeu des phases finales fait considérablement baisser l'ambition (il n'y a qu'à relire les mots d'Urios dans midol la semaine dernière). le concept de jouer une saison sur 2 ou 3 matchs ....
Supprimerles phases finales ont une utilité dans l'hypothèse d'un championnat avec des poules, comme une CDM.
les matchs à élimination, c'est la différence entre une coupe et un championnat.
Comprends pas trop vos préventions.
SupprimerAvant le Top 14 y'avait aussi des phases finales éliminatoires, pendant 2 semaines la France du rugby se déplaçait un peu partout pour les quarts et les demies avec drapeaux et ambiance(s), c'était plutôt sympa, non ?
Bon, d'accord, maintenant on sait un an à l'avance dans quel (grand) stade se feront les demi-finales. Mais sur le principe, pour moi, les phases finales, pas touche ! Même si je préfèrerais qu'elles aient lieu dans 2 endroits différents.
Faire comme au foot, le 1er de phase régulière est Champion de France ? Quelle tristesse, mes aieux...
Sur l'enjeu, on se souviendra qu'au temps de sa splendeur, le grand Stade Toulousain gagnait surtout par pragmatisme. Contre Castres en 1995, les fameuses lignes arrières toulousaines n'avaient pas eu un ballon, confisqué en seconde mi-temps par la dorsale Soula-Cigagna-Deylaud, pour que le Stade malmené en 1ère mi-temps revienne au score à coup de pénalités (presque du même endroit) pour ensuite prendre le large en fin de match.
Mais je ne vois pas le staff actuel dévier de ses principes de jeu parce que c'est la finale, comme je ne vois pas des Guitoune, Kolbe, Dupont ou Bézy jouer avec le frein à main.
Mais le fait est que l'affiche est si logiqu et donc alléchante que l'on a tous peur d'être déçus. Allez, n'oublions pas l'adage: une finale, ça se gagne. André Boniface lui-même l'a fait sien en 63 contre Dax...
Pour rester dans l'idée de la chronique: Primum vivere, deinde philosophare.
pour revenir à "avant", je dirais que des phases finales quand on a 80 clubs ou des poules différentes, etc.. ça me semble évident et incontournable. Mais là, tout le monde met en avant la santé des joueurs, le nombre de matchs, les doublons, etc ... A quoi bon se taper 26 matchs si de toutes façons tout se jouera sur les 2 ou 3 derniers ? cette année, il y a 30 points entre le premier et le 6°(ça fait 6 victoires bonifiées !!! ) sur les 5/6 ans avant, c'est un écart entre 12 et 25 points. elle est où la logique sportive de donner autant de chance de gagner le titre à ces 2 équipes ???
Supprimerc'est quoi un club champion ? un club qui se démerde pour être le meilleur de tous sur la saison entière ou des gusses limités qui se disent que sur 2 malentendus ça peut le faire ?
c'est quoi le message : inutile de trop viser l'excellence, de toutes façon tout sera à rejouer sur le 2 derniers matchs ? et on se plaint de notre niveau à l'international après ça ...
et si le titre est attribué bien avant, ben tant pis pour les autres, ils ont qu'à se bouger le short au lieu de faire les gagne petit et viser la place dans les 6. d'autant que si seul le premier est titré, va falloir arrêter de balancer des matchs en cours de route ou envoyer les juniors. A la limite une finale entre les 2 premiers mais le reste c'est une escroquerie : si tu peux pas, en 26 matchs, faire mieux que 1er ou 2°, tu ne mérite pas le titre.
Et une pensée pour Michel Sitjar, qui apparemment a décidé de partir de lui-même. Un 3ème ligne surdoué, décalé et poète.
RépondreSupprimerVa faire un petit tour sur mon autre bloc, Comme Fou.
SupprimerBeau texte, Richard.
SupprimerTu avais déjà parlé de Sitjar poète dans Comme fou.
On connaît quelqu'un comme joueur, comme sportif, et puis on se rend compte que dans son parcours c'est accessoire (même les plus belles réussites dans son sport), que ce n'est qu'une partie de sa vie d'homme ou de femme, que le plus important est sans doute ailleurs.
Et on se dit que finalement, on ne sait pas grand chose des autres.
Et pas grand chose tout court.
oui Pipiou, tellement courte la vie de joueur, tellement formatrice mais à la fois tellement accessoire comme tu dis, un bref passage seulement dans une vie ou il y a tellement de choses à faire, ou tout l'art d'une vie consiste à devenir ce que l'on est ! Sitjar, lui était poète du jeu !
SupprimerUne formule championnat, donc pas de phases finales, héhé, donc surtout pas de doublons genre rencontres pendant qu'il ya des selectionnés pour l'EDF!
RépondreSupprimerAh, Sitjar...Que de bons souvenirs! Çà me touche beaucoup. Le prédécesseur de Jean Salut, plus particulièrement.
RépondreSupprimerPrat, Sitjar, Salut, Rives. Telle est la filiation.
SupprimerPas d'accord avec Lulu de Paname parce que si c'était le premier qui était champion essayez d'imaginer la fin du championnat cette année avec à partir du sixieme des équipes plus du tout concernées par le classement ,alors là oui qu'on en verrait des purges...et des équipes c ,j'aime bien cette forme d'incertitude .Un coucou à Gariguette
RépondreSupprimerAu golf au départ d’un trou en dogleg deux possibilités s’offrent aux joueurs : suivre avec rigueur le tracé proposé par l’architecte ou tenter de passer « tout droit « au travers d’une colonne de cyprès dans une version plus rock and roll.
RépondreSupprimerBien que de nature sensitive et intuitive, certains choisirons pourtant en fonction de différents paramètres dont celui de leur carte de score une certaine sécurité.
« Revenir aux fondamentaux « est parfois nécessaire à un moment de la partie si son objectif est de la gagner : question d’adaptation.
Apollon, Dionysos : savoir jongler à bon escient entre l’un et l’autre devrait être un plus.
Draw ou fade, aussi, tant est si vrai que la rangée de cyprès malgré ses 80% de vide ne te fera pas de cadeau, c'est très con une rangée de cyprès, autant qu'une ligne de 3/4 qui défends bien.
SupprimerDonc dégainer le fondamental qui va bien au moment opportun, tout est la !
Allez Chevreuse
J’ai toujours eu un doute sur les 80% quand tu vois le nombre de cyprès déguisés en sapins de Noël....
SupprimerVrai partout les fondamentaux ! Je pense particulièrement aux jeunes et peut être moins jeunes qui n'ont jamais joué de finale ; quel grand moment , je pense à ceux qui en ont déjà joué des finales et vont faire parti soit du 20 'ème titre du club ou du 3'ieme pour l'ASM , ça va être énorme comme ils disent , pour tout ceux la
RépondreSupprimerEffectivement.
RépondreSupprimerEffectivement, pour répondre à Richard sur la filiation Prat, Sitjar, Salut, Rives.
RépondreSupprimerhttps://www.minutesports.fr/index.php/2019/06/12/guy-noves-recadre-richard-dourthe-il-me-faisait-sourire-quand-il-etait-joueur/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook
RépondreSupprimerVoilà un placage avec le sourire.
http://www.blog-rct.com/commotionne-marc-andreu-derape-et-se-retrouve-convoque-en-commission-de-discipline/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook
RépondreSupprimerPourquoi n'a t il pas subi le HIA 1 obligatoire même en cas de sortie définitive ? Quid de la posture du médecin de match et de l'imbroglio par la suite ? On est loin du professionalisme attendu.
Cet incident démontre que les médecins qui surveillent les matchs de rugby doivent être indépendants des clubs, de la LNR et de la FFR. Il ne doit pas y avoir de conflit d'intérêt. On ne peut être juge et partie.
RépondreSupprimerLes médecins de match font partie de la commission médicale de la FFR ....
Supprimerle jeu produit par Clermont et Toulouse n'est pas le niveau de jeu du Top14. Ce championnat moins passionnant que le curling aux J.O. montre de terribles faiblesses et nos deux finalistes cachent la forêt.
RépondreSupprimermoi, j'aime bien le final en apothéose avec ce match qui revêt une saveur bien particulière. les abords du stade respirent la France du sandwich commack, de la dégustation d'un "petit rouge dont vous m'en direz des nouvelles", des hector, Achille et Bouzigues des Rubipèdes.
le rugby, c'est une fête, pas un calcul de comptable morbide qui alignent les kilos de bidoche comme un inventaire de l'arsenal tellement adulé par les "présidents".
Clermont et Toulouse ne sont pas des équipes de play station, d'autant plus que l'on retrouve de l'intelligence, du rythme et de la vitesse, de l'esprit.
l'an passé, c'était l'affect, cette année, c'est la vie du ballon et la vitesse des joueurs.
au fait ! et Goze ? il fait quoi ? on a Laporte qui se plaint des journalistes sportifs, qui fait feu partout où il passe, qui fait le buzz en ne parlant plus à Mourad, on est donc habitué mais Goze ? il monte un escalier à reculons pour prendre du recul et de la hauteur ? c'est pour lui qu'on fait tout ce truc, il dit quoi, Paul Goze ?
... il dit : "Gère Popol" !!!
RépondreSupprimerBien vu Phiphi , ce serait bien du coup que ces deux clubs aillent au bout du raisonnement et intègrent encore davantage de jeunes selectionnables dans leur effectif , notamment Clermont ...
RépondreSupprimerOn va être "fair" et rajouter La Rochelle dans les clubs qui proposent du jeu , espérant que l'influence de Garbajosa ( apparement pas le copain de Merling et inversement ) déteigne sur le jeu de Montpellier
En attendant nous allons j'espère voir une belle finale à la fois sur le plan du jeu et de la dramaturgie et terminer ce triste Top 14 par un feu d'artifice .... l'espoir fait vivre ...
De monuments anciens, il est difficile de faire abstraction de l’image négative que renvoient leurs attiques : celle d’un abris pour pigeons avec tout ce que cela comporte comme inconvénients.
RépondreSupprimerLes rares messagers du XXI siècle des grandes métropoles qu’abrite ce style architectural aujourd’hui bénéficient de terrasses souvent richement arborées,offrant à leurs propriétaires ce qu’ils qualifient de très beau panorama.
Entre pigeons qui ne voyagent plus et toits terrasses, les attiques Foncia aux baies vitrées XXL font plus d’émules aujourd’hui que celles des temples de l’Attique.
La cafetière est toujours montée à l’envers mais en plus, les plombs ont sauté.
Sinon avis des CRS assurant la sécurité autour du stade accueillant une finale Clermont / Toulouse : « Pour nous se sont les vacances «.
pas bien brillants les U20 contre l'Argentine....de plus l'intêret du match est renforcé par le duo de commentateurs dont la grisaille entraine la fermeture du son
RépondreSupprimerBon sinon, z'êtes tombés dans une faille spacio-temporelle la bas , au sein généreux de la mère patrie ?
RépondreSupprimerOu bien tout le monde retiens son souffle dans l'attente du choc des planètes!
Tiens,puisque j'ai 5mn en attendant mes invités, des sérieux,des finalistes du frichti,même un ancien ouvreur mais on le casera au bout de la table, un p'tit prono :
Pour son buteur, son pack ( d'un rien), son organisation ( d'un zeste ), une pièce sur....ah, zut,les v'là!
Allez, bonne finale.
La concentration... Perso, je serai ici sur le blog pour quelques commentaires choisis...
RépondreSupprimerEn terrasse avec ma fille petit repas en amoureux puis direction la Monumentale le "Capitolium" pour une faena dyonisienne 💋🏈🏈🏈
RépondreSupprimerIturria forfait, coup dur ou source de motivation. Pointe derrière la cuisse à l'échauffement... C'est couillon... La maffre auvergnate ?
RépondreSupprimerDans 40 minutes, la vérité si je mens 💄
RépondreSupprimer20 GN doit jubiler
RépondreSupprimerVingt, c'est intouchable ! C'est l'Everest. Le Stade Toulousain est bien le plus grand club français de tous les temps.
RépondreSupprimer"Capitolium" temple dyonisien de l'ovale d'ou j'écris .... Mon Père doit pleurer de joie lui qui a connu la Violette puis Wallon ... Plus d'un demi siècle que je vibre aux couleurs du rouge et noir, ni Stendhal, ni personne ne peut comprendre que l'ombre et la lumière sont l'essence même de la vie celles qu'on partage sans mesure par une passe fraternelle et ovalesque
RépondreSupprimerMoi cela fait soixante un an que je Bade ce club
SupprimerJe suis devenu fou à regarder cette finale et enfin hyper heureux que cette génération gagne avec des anciens et des petits nouveaux
J’adore ce club.
Je viens d'avoir Pierre Villepreux au téléphone. Histoire de savoir comment ce titre s'inscrit dans l'histoire du club... Passionnant.
SupprimerEn haut, il y avait l'attique poussée par l'attaque. 20 Boucs liés champions, c'est un tic ou quoi ? En tout cas une équipe qui a tenu le choc devant des pneumatiques dégonflés. L'action de Yato aurait mérité mieux. Mais voilà. Les tics avaient choisi leur âne.
RépondreSupprimerTamack champion du monde U20 et dans la foulée champion de France avec le ST, à son âge. Reste champion over the world senior... la porte est ouverte. OK, les chambranles grincent et ça couaque pour le moment.
20 comme vin et Bacchus ramenant son char...
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerClermont fidèle à lui-même : inhibé en finale. C'est sa marque non pas de fabrique mais jaune.
SupprimerJaune comme ?
SupprimerDidier Lacroix, talentueux réformiste, pour avoir travaillé avec lui 5 ans main dans la main à la féria tauromachique de Fenouillet, sait puiser dans le vivier des bonnes âmes du ST pour construire une nouvelle page du rugby toulousain mais aussi d'ici quelques temps du rugby français. Il n'obéit à aucun code pré-établi, écoutant son coeur, son bon sens né de ses parents, et reste malgré l'image d'un épicurien, un travailleur soucieux de la perfection ou presque. Le presque étant Sonnès, Cazalbou, Giraud et .... Peut être l'ère d'un rugby de passes de niveau international. BL devrait ouvrir les yeux. Le ver est dans le fruit.
RépondreSupprimerUne fin d'apres midi et une nuit plus tard , je déguste mon bonheur de revoir ce club à ce niveau !
RépondreSupprimerQuand une équipe de dirigeants donne l'impression de travailler en équipe , qu'il en va de même pour le staff et l'équipe , avec une vision partagée , le collectif est plus fort que tout . Laisser les égos à la porte de la salle de réunion et du vestiaires pour être quasi égaux n'est pas un exercice facile et demande de se dire les choses dans le respect , des "attitudes " en altitude . Non vraiment pas facile , et quand bien même il y a du y avoir du tirage , ils ont su revenir à l'essentiel , à la vision qui s'inscrit dans la durée et au but ultime de cette saison ! Chapeau bas à Didier Lacroix et son équipe
Le match , avec le recul ... d'abord Dupont a fermé le clapet de Galthié (qui avait critiqué son choix ) par trois ou quatre actions de très grande classe que seul ce joueur peut exécuter
Ramos très critiqué le match précédent , voire même pendant ce match qui a su se remettre la tête à l'endroit et bien que n'étant pas un 10 de formation livrer une belle prestation devant le 10 de l'équipe de France , fort dans sa tête ce garçon et la confiance mise en lui par le staff a été bien sur prépondérante
Il y a plein d'autres choses à souligner , Cros le joueur et l'homme , le banc avec notamment Tolofua énorme
Kaino et son élégance à laisser Marchand soulever le bouclier qui insistait pourtant pour qu'il le prenne
Je ne boude pas mon plaisir devant ce succès et le travail réalisé par ce club ... sa résilience et je l'espère un futur brillant
La défense juste incroyable et qui a fait déjouer Clermont !
RépondreSupprimerOui et non François. Oui sur le fait qu'avec ce qu'ils savent faire (Clermont), ils ne peuvent que déjouer, n'étant pas capable de jouer à la main comme les toulousains, qui symbolisent leur victoire par ce superbe 2e essai, clé pour faire déjouer... la défense !
SupprimerJugement ridicule, parce que binaire. Revoyez le match au Stadium.
SupprimerFrançois
RépondreSupprimerRamos à l'origine est un demi d'ouverture de métier, a souvent joué à l'arrière à Colomiers avant de revenir au stade à son poste de prédilection.
Les joueurs du Stade sélectionnés pour la coupe du monde n'auront d'yeux que pour Servat ce qui risque de mettre en difficulté le reste du staff et Galthié en particulier. S'ils sont assez nombreux en sélection, ils risquent d"imposer leur style de jeu et leur état d'esprit au reste de l'équipe. Cela pourrait changer la donne et créer la surprise. Et si par cas les résultats suivent, BL ne sera pas réélu. À Didier de confirmer la dynamique actuelle sorte de tremplin national. Que les présidents, staffs et joueurs en deprennent de la graine. Les jours de Paul Goze sont comptés. Le réformisme est en marche adoubé par la jeunesse. Le glas du clanisme est proche de la fin. PV et GN vont œuvrer dans ce sens. Gril va être obligé de composer. Une révolution de palais se prépare. La fin des par-dessus du rugby Français est actée.
Que zeus t’entende
SupprimerDyonisios aussi
que le mannes t'entendent
SupprimerAh oui Alain je l'espère de toutes mes forces ! Que ta prédiction se réalise !!
Supprimeret le grand monsieur aux cheveux blancs, qu'on voit autour des joueurs, ça fait une 30ne d'années qu'il est là, les dirigeants et les staff passent et il est tjrs là, il est aussi le maire de ma commune...
RépondreSupprimerPas volé même si on attendait plus des Jaunards,et des Toulousains aussi.
RépondreSupprimerEt comme le précise Tautor, le Stade fonctionne maintenant sur ses deux jambes, et l'Asm aussi !
Bon, ça c'est fait, et que notre championnat de tord boyaux n'épilogue pas par du Gevrey ne saurait vous surprendre.
Que nos vaillants champions bousculent l'équilibre planétaire et fassent trembler le Japon est une autre histoire.
Il suffira pour vous en convaincre de revoir la finale de la Champion's Cup, des Rosbifs,des Celtes, un match de Super Rugby, au choix.
Ça pique hein ?
Allez, Sergio, pas trop de dégâts?
Pas sur Valence, tout s'est concentré sur la région romanaise où l'expression "prendre la grèle' a pris toute sa mesure, pour les arboriculteurs (abricots, cerises), viticulteurs (appellation Crozes-hermitage) et agriculteurs (cultures sous serres).
SupprimerPerso, j'étais sur Cadaquès en Espagne à ce moment là, et j'ai vu ça sur Facebook
SupprimerC'est qui cette demoiselle Cadaqués,et est ce qu'elle a une soeur ?
SupprimerVamos!
Veinard un de mes spots préférés !!!
RépondreSupprimerEt des bleuets vifs, très!
RépondreSupprimerM'étonnerait que leur coach sélectionne des Atonio, des Bastareau, des gros.
Vamos Francia