Rembobinez l'histoire et vous constaterez que le jeu de rugby passe par le centre, cette zone où les attaquants, comme les défenseurs, sont le plus éloignés, celle où s'allongent les passes, où la plus petite fraction de temps peut changer la face d'un match. Celle où s'ouvrent et se referment les intervalles par la grâce d'un geste retardé à dessein, d'une foulée raccourcie comme un leurre, d'un regard qui n'est jamais ni complétement figé ni totalement occupé à précéder la passe.
De Jean Dauger à Gaël Fickou, la lignée des centres créateurs s'inscrit dans une tradition française de haute technicité, palette souvent invisible au profane faite de millimètres et des micro-secondes, de buste et de doigté, de regards et de courses. Samedi soir, au moment où l'horloge sonnait le glas, la ligne de trois-quarts tricolore s'ouvrit au large pour délivrer au finish un modèle d'attaque maîtrisée vers Brice Dulin, mi-arrière mi-ailier. Ainsi s'écrivent à l'essai les légendes.
En casoar et gants blancs, cette dernière offensive rappellera aux pisse-froids que le French Flair, contrairement à ce qu'ils aimeraient nous faire croire, n'est pas une invention de journaliste anglais - Pat Marshall, en l'occurence - en mal de superlatifs mais bien notre culture, travaillée en amont, répétée jusqu'à satiété, préservée tel un joyau dans son écrin de rucks et de ballons portés pour briller quand des abîmes de désolation nous aspirent.
Ce fut le cas lors de cette "finale" avant la lettre, quand quatre arbitrages vidéo défavorables aux attaquants et de trop nombreuses vérifications par l'image cassèrent un tempo superbement enlevé - ce rugby au super que finirait par nous envier l'hémisphère sud -, brisèrent l'élan qui nous portait, et il y a bien longtemps que nous n'avions pas autant vibré. Il faudra vite s'interroger sur la voie que prend l'arbitrage filmé qui ne laisse que peu de champ au directeur de jeu, et surtout pas le choix d'harmoniser une partition écrite par les joueurs, certes, mais qu'il peut néanmoins orchestrer à sa guise.
Trop de vidéo tue l'émotion et la quête effrénée pour plus de vérité nous éloigne à chaque match davantage de l'éthique de cette discipline qu'on appelle "jeu de football pratiqué à Rugby", d'abord discipline de soi, dquand il est question d'accepter l'injustice avec élégance, l'erreur avec recul, l'affront avec dédain et l'agression sans envie de vengeance. A trop vouloir redéfinir le réel à grand renfort de ralentis, on en perd l'âme du jeu, le temps présent, ce ici et maintenant qui nous ramène à notre condition humaine à la fois magnifique et insignifiante, riche de perspectives et confronté à l'absurde.
Cette finale retardée, les Tricolores du capitaine Ollivon la disputeront vendredi soir. Il est doux désormais de la savourer, mais on ne remerciera pas pour autant les écarts Covid du groupe France, même s'ils nous offrent, par l'effet d'un report dont on ne soupçonnait pas sur le moment toute la portée, une conclusion qu'on espère à la hauteur des espoirs entrevus en l'espace d'une action de grâce signée du bout des doigts.
En revanche, il faut dans l'esprit se réjouir de la présence de cinq des onze des titulaires écossais pour ce très attendu baisser de rideau, leurs employeurs anglais n'ayant pas eu les mêmes largesses que leurs homologues du Top 14 qui laissent tous les sélectionnés tricolores à la disposition du XV de France en route vers une victoire finale dans le Tournoi pour peu qu'il multiplie par cent la dernière offensive pour gagner avec vingt-et-un points d'écart et le bonus offensif.
De ces clubs d'élite, il sera question mardi puisqu'ils votent à midi pour élire leur président au sein de la LNR. Petit arrangement entre anciens adversaires, l'ex-Agenais Alain Tingaud s'est retiré de la course au profit du Rochelais Vincent Merling qui n'en demandait pas tant, avec pour seule clause de cession l'assurance qu'il sera élu dans le collège des personnalités qualifiées. Les vieilles combines ont la vie dure, ce qui n'augure rien de bien fameux si ce n'est la victoire sur le fil de l'outsider René Bouscatel, qui s'est invité au dernier moment sur le théâtre des élections.
On ne va pas se quitter ainsi sur tant de gravité après avoir vécu un moment si fort, à faire hurler de rage puis de joie les plus raisonnables d'entre nous. On a beau découper les terrains en large et en long, gloser au sujet des lignes de partage, zoner les espaces, calibrer les lancements, la géométrie du rugby s'efface quelques fois, et c'est heureux, devant le génie. Cette génération bleue en est pétrie et ne s'exprimera jamais aussi bien, à ce niveau de haut engagement, que dans le désordre, quand ce qui lui reste est plus important que ce qu'elle a oublié. On appelle cela un héritage.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBonjour
RépondreSupprimerDe passage sur le blog lors d'une nuit d'insomnie, le match d'hier soir y étant pour quelque chose, j'ai pu constater à souhait comme le remarquait John Rutherford, que le niveau n'avait pas baissé, bien au contraire. La qualité culturelle et littéraire des écrits et commentaires, reste de haute intensité, et je n'ai pas l'impression que beaucoup ont "coincé la bulle".
Ne trouvant pas à cet heure de nouvelle contribution de Richard Escot avec un titre original qui en fait sa marque de fabrique (entre autres choses) j'en ai tout simplement déduit qu'il n'avait pas d'autre meilleur titre que "Encore cinq minutes". Et je voulais partager ici le fait que j'apprécie vraiment le billet de Thierry Dusautoir dans l'Equipe. N'était-ce pas Galthié qui l'avait précédé à ce poste? Un signe pour son avenir lointain?
Question signe, je voudrais vous en partager un quelque peu étrange/cocasse/extraordinaire.
On ne peut pas dire que dans cette dernière année, j'ai brillé par mes décalages débordements dans ce blog.
Et donc pourquoi, brusquement à cette heure, il me prend justement l'envie d'écrire ce petit mot "compte rendu" de ma nuit et "surprise de ne voir rien venir encore" alors que parfois le texte jaillit sur le blog parfois dans les minutes qui suivent?
Me croirez-vous si je vous dis qu'à 20h12, au moment où j'étais en train d'écrire "il n'avait pas d'autre meilleur titre", un sms est apparu sur mon téléphone. Un SMS de Richard annonçant "du bout des doigts"!
Il n'y a pas de hasard, Letiophe...
SupprimerBonsoir M. Escot,
RépondreSupprimerMerci pour vos chroniques que j'ai toujours plaisir à lire (même quand elles m'irritent), elles vont toujours plus loin, elles me font toujours réfléchir.
En effet quelle fin de match hier, j'ai perdu la voix et pourtant j'étais tout seul devant mon ordinateur. Ce final aurait mérité un pub ou un stade, des embrassades sans calcul avec des copains, des pintes, des clopes...
Bertrand
Bonsoir Bertrand
Supprimerc'est parce qu'elles vous irritent que vous prenez aussi du plaisir, sinon ce ne serait pas drôle, non ?
Vous avez eu de la chance de vivre ce match bien entouré.
Nous sommes nombreux à être isolés.
A bientôt, Bertrand A et welcome ici dans notre (votre désormais) club-house. La première tournée est pour moi.
Merci pour l'invitation !
SupprimerOn s'est mal compris ou bien je me suis mal exprimé, mais il n'y avait que mon chat à coté de moi pour participer à ce final haletant. La pauvre bête s'en souvient encore je pense.
Merci Richard tu as été comme moi en colère de l'attitude des arbitres et heureux des décisions de nos jeunes. Je sais que pour la politique d'une affaire le jeu est au centre aussi. Nous sommes sans arrêt m'emmerdés par les décisions prises. L'arbitre né en Pays de Galles a laissé jouer les Gallois. Heureusement Ollivon ne s'est pas laissé faire. Un jeune qui connaît les mots en anglais. Il mène bien son équipe avec un management humain bien partagé à chaque poste.
RépondreSupprimerPendant le match j'ai écouté Daniel parler du rugby d'autrefois à la radio, je n'aime pas le commentaire de match. Il a reparlé de JM Serres d'Agen, club qui a du mal aujourd'hui sans Président comme avant avec Ferrasse . Mais en même temps il n'a pas compris le rôle du Haka pas seulement dans un partie de rugby mais dans la communauté et la famille que j'ai appréciée partout où j'étais.
Aujourd'hui mes copains de NZ m'ont demandé de leur dire ce qui se passe dans notre rugby. J'ai juste dit que Raphaël Ibanez était venu apprendre chez eux et adapté ce qu'il fallait pour accompagner les jeunes pour être premiers. 2023 sera compliqué pour ceux qui sont en noir ou jaune et encore plus en blanc. Les anglais ne comprennent plus l'australien, ils vont devoir changer d'entraînement. Ils ont été bouffés par les verts. Nous juste besoin de faire quelques fautes de main en moins et les progrès vont encore monter.
Commentaire très riche, comme souvent, Michel.
SupprimerConcernant l'arbitre né à Pontrypool ou pryd, je ne sais plus et qu'importe, il n'a pas arbitré en Gallois de naissance mais je l'ai trouvé débordé. Il aurait dû débrancher la vidéo.
Une belle passe à hauteur. De l'ordre au désordre et inversement une ode à ce sport ou l'obstination et le culot ont finalement payé, au travers une confiance étayée patiemment depuis un an environ. Tout cela pour remettre aux goût de leurs jours un french flair dont on a jamais véritablement cessé de parler sur ce blog. Et ce matin, les coqs de France on tous célébré ce final, au grand dam et pour faire "chier" tous ces parisiens abandonnant leur home en rang bien ordonné sur l'autoroute de la fuite d'un nouveau confinement. Ils n'avaient pas anticipé ce process puisque lesdits coqs ont décidé de continuer leur action en mode remenber jusqu'à vendredi pour encourager les nôtres lors de ce dernier match pouvant déboucher sur la gagne du tournoi.
RépondreSupprimerTout ça a même réveillé Lethiophe qui a retrouvé le bout de ses doigts perdus sous la couette pour envoyer des signaux indiens dans cette belle nuit étoilée. Et les pintes de l'instant auraient effectivement mérité des pubs, comme le dit Bertrand se ralliant à l'endroit où on cause, plutôt qu'un couvre feu alors qu'il y avait le feu dans les 20 dernières minutes galloises jusqu'à la reddition. Addition gagnante pour une addiction.
Les progrès sont là indépendamment des problèmes covid. Les lunettes de Galthié quoiqu'on en dise, voient juste pour l'instant pour ramener ce XV au rang qu'il n'avait plus connu depuis belle lurette, et dérangeant les oreilles blacks dans leur sommeil...
Concernant FG le problème ce ne sont pas les lunettes mais la monture ah ah...
SupprimerLe pied sur la dernière passe... J'en ai encore mal à la gorge tellement j'ai hurlé!!!!!!!!
RépondreSupprimerPeut-être que c'est la plus grande désillusion de l'histoire du rugby gallois (sinon prière de me dire quel évènement peut-être considéré comme pire)? Mais à la rigueur peu importe parce qu'on en a tellement mangé ces dernières années des matchs comme ça...
Petite parenthèse : on a beau avoir le TMO, on parle toujours autant d'arbitrage après la plupart des matchs. Donc tous ceux qui prétendaient que ça mettrait un terme aux polémiques...
En tout cas c'est officiel : le rugby n'est pas fait pour les cardiaques :)
Je retiens de ce match ,
RépondreSupprimerque j'ai eu tort de douter des français ,
que j'ai cru les gallois trop fort pour nous
que j'ai vécu un final digne d'un très grand thriller a suspense
que l'arbitre vidéo ne sert a rien sauf a emmerder son monde
que la vidéo doit être au service du véritable arbitre de terrain qui peut la consulter s'il pense que son jugement peut être dans le doute
je retiens le plaisir de 10 minutes folles pour 40 minutes de doutes et que 10 minutes efface 40
que l'arbitre soit né au pays de galles n'en fait pas un vendu , mais n'en fais non plus un grand arbitre
cela faisait longtemps qu'on s'emmerdait devant la télé , alors je ne boude pas mon plaisir aujourd'hui ...
bonne nuit a tous
Concernant l'arbitrage, j'ai trouvé Mr Pearce très civil dans sa conduite du match et son rapport aux joueurs. Mais pris dans la nécessité d'un arbitrage maintenant supplanté par la vidéo et sa logique confinant à l'absurde. On atteint les limites de l'exercice, quand la "vérité" des images finit par devenir absence de signification, comme une pixellisation de la réalité.
RépondreSupprimerComment une "décision terrain" prise sur l'impression subjective d'un moment est validée par l'absence d'image "objective" qui dans l'impossibilité de prouver quoi que ce soit ne fait que mettre encore plus en lumière que la décision initiale ne repose sur rien. Mais on aura mis 5 longues minutes à en arriver là: autant siffler tout de suite et s'en tenir là.
L'usage de la vidéo confine à l'absurde s'il devient refus absolu de l'erreur: on en viendra à décortiquer toutes les actions à chercher l'en-avant de 7,15 cm, la proximité de la main (puis des doigts ?) et de la "zone" des yeux, de l'épaule et de la tête, avec toutes les nuances du mouvement possibles.
Pendant ce temps, le jeu attend...
(sur le chapitre "lunettes", c'est un mal du rugby français: entre celles de Galthié et celles d'Urios, quelle mouche les a donc piqués ?)
l emploi excessif de la video au rugby est le parallele de toutes ces videos de surveillances dans la vie quoditienne deja qu avec cette stupide phase de la melee regie par les commandements loufoques des arbitres on perd un temps fou voila que cet artifice de justice cette satanee vigile ne fait que stopper le jeu et le denature de plus l arbitre perd sa fonction
RépondreSupprimerquant aux lunettes de Galtie belle demonstration du luxe et de la qualite francaise sur que son mentor Kampth lui en aurait offert un autre modele
Au doigt et à l'oeil
RépondreSupprimer"C'est dans l'abnégation que chaque affirmative s'achève. Tout ce que tu résignes en toi prendra vie. Tout ce qui cherche à s'affirmer se nie ; tout ce qui se renonce s'affirme." A. Gide
A l'oeil, le poireau, mon favori de cœur de toujours depuis Barry John, a su façonner ce match à sa guise façon Duc of Wales sans compter sur l'audace juvénile de coquelets label rouge. Alu Wyn Jones, Prince émérite d'une dynastie rougeoyante, a mis un genou à terre, en toute discrétion et humilité en fin de match. C'est à cela que l'on reconnaît les grands dans le combat comme dans la défaite.
Soixante quinze minutes d'un rugby total, livresque, fantasque et ciselé digne d'une grande finale hélas à huit-clos. Et là, dix minutes d'enfer, avec la vidéo, comme le doigt sur la couture du pantalon, pour nous distiller une césarienne aussi aboutie qu'imprévue. L'arbitre, magnanime, n'a pas tremblé redistribuant de façon improbable des cartes acquises aux gallois. C'est là que le doigt du Capitaine Charles, tel Zeus, a montré le chemin de l'en but pour une victoire aussi peu logique qu'inespérée. Toute la dramatique grecque est à son comble montrant que Sparte n'est pas Athènes et que gagner l'Acropole n'est pas que la résultante d'un stratagème. Le centurion Ollivon l'a bien compris, harangant ces troupes pour conquérir le firmament de l'ovalesque. Dix minutes d'abnégation, loin d'un staff pétri d'angoisse, pour nous délivrer une faena digne de Tomas ou de Manolēte. Un récital rugbystique jamais égalé depuis trois décennies, aussi inattendu qu'abouti dans sa maîtrise collective, un joyau, une pépite, que dis je, une oeuvre lyrique dans le combat que le duc de Guise, fin guerrier, n'aurait pas reniée ni sa cousine Marie Stuart. Pour vous dire que la cousinade de vendredi soir en l'absence des kilts de Sa Majesté devrait nous offrir le joyau du tournoi tant attendu. Oublions le sarcasme et l'utopie politique pour savourer cette grande bataille et ses vainqueurs. Comme quoi, avoir un Capitaine, qui tance au doigt et à l'oeil ses copains augure une apothéose en 2023 ou le Coq deviendra le toit du monde. N'en doutons plus.
N'oublions pas Sénèque qui disait "Nous avons les défauts d’autrui dans l’oeil et les nôtres dans le dos."
« ô rage ! ô désespoir ! ô final ennemi !
RépondreSupprimerN'ai-je donc tant vaincu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je rougi dans ces travaux guerriers
Que pour voir en 2 minutes flétrir tant de lauriers ?
Ma mainmise qu'avec respect l'Ovalie admire,
Ma main, qui tant de fois m’a sauvé du déplaisir ?
Tant de fois affermies par mon arbitre gallois,
Trahissent donc ma quête, et ne font rien pour moi ?
ô cruel souvenir de ma gloire désormais trépassée !
Oeuvre de tant de jours en 2 minutes effacée !
Nouvelle prolongation fatale à mon bonheur !
Précipice élevé d'où tombe mon honneur !
Faut-il de ce fracas voir triompher le français,
Mourir sans plus de défense et vivre dans le regret ?
Alun, toi mon prince de 148 présences, détenteur;
Ce haut rang n'admet point d’hommes sans honneur;
Et ton jaloux orgueil par cet affront insigne
Malgré les langueurs du TMO, n’a pas pu t’en rendre digne.
Et toi ballon de mes exploits, glorieux instrument,
Mais d'un coup, du Dragon, bien inutile ornement,
Dovahzul jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense,
M'as servi de parade, et non pas de défense,
Va, incite à jamais le dernier de ces french fredains,
Passe, pour me laminer en de bien meilleures mains... »
Bravo
SupprimerFrissons garantis
SupprimerJoli maniement ovale
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerCORNELIUS je leve mon vers a ton cidre doux
SupprimerExcellent Allan
SupprimerMerci Pom pour ce morceau de choix ! Morceau de roi pour AWJ ; ah les Gallois quand même ...
SupprimerPom
SupprimerPur Juice of course!
I'm proud of you
Pur juice, exclusive copyright by the one and only Tautor©️...😄
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerVa falloir que Joel(celui rencontré à Uzerche) se penche un peu(plus) sur le sujet de l'utilisation de la vidéo et SURTOUT sur la durée parfois incommensurable de son analyse. J'ai souvent l'impression , pour la plupart des arrêts TMO qu'au premier ralenti donné par le diffuseur télé, on voit bien ce qui s'est passé, alors pourquoi faut il qu'ils se fassent passer tous les autres angles??incompétence?formation insuffisante? à vous de voir
RépondreSupprimerTu as tout à fait raison, Georges. Je pense que c'est un sujet qsur lequel World Rugby, pour ce que j'en sais, va se pencher très vite. Effectivement, avec Angleterre-France et Fance-Galles, nous avons deux matches qui posent un vrai souci concernant l'arbitrage viédo et le protocole, qui n'est pas clair. Que doit demander l'arbitre ? Quelle est la limite du rôle du TMO ? Comment redonner à l'arbitrage de la clarté et non du trouble ? Et surtout arrêter de perdre un quart d'heure par match pour décortiquer mille ralentis qui parfois n'apportent rien...
SupprimerIl est là, le vrai sujet de réflexion sur lequel nous pourrions, nous aussi, et ici, nous pencher. Qu'en pensez-vous ?
SupprimerRien de plus, attendons que TMO cogite et rende plus licite l'arbitrage vidéo selon un protocole bien établi avec un délai de réponse bref. De couper les micros assainiront les décisions. Remettons au centre du terrain en vers et contre tous l'esprit du jeu qui est devenu un tapis vert ou le pair impair laisse supputer une certaine malhonnêteté intellectuelle qui pourrait compromettre l'issue du match.
SupprimerBande de Français ! Vous voulez des règles et ensuite vous vous employez à critiquer leur application. Comme il s'agit d'un règlement international il y a peu de chances que la cuisine franchouillarde du ni vu ni connu l'emporte, mais avec Nanard l'embrouille devenu Grand Manitou de World Rugby... tout est possible .
SupprimerTrop long le TMO ? Mais l'arbitre demande un avis, à lui de décider . Et puis ils ont qu'à pas mettre d'essais tiens, comme ça on sera tranquille .
Rien, tant que TMO ne légifèrera pas sur la place de chacun et à quel moment le vidéo arbitrage doit il être sollicité ? L'occurrence voudrait que toutes ces décisions soient fondées de bon sens, brèves et sans micros pour l'indépendance decisionnelle afin que le résultat ne soit plus le fait du tapis vert mais respecte fondamentalement l'esprit du jeu surtout en fin de match quand le score est de 30 à 20 et que rien n'augure d"une défaite programmée. Il n'est plus acceptable de fausser un match en distribuant des cartons plus ou moins légitimes. Dans les dix dernières minutes Commissaire Bourrel, sanctionnons les fautes par des pénalités de 3 à 5 points selon le contexte du jeu.
SupprimerLes Capitaines ne devraient plus commenter les décisions de l'arbitre sous peine que le terrain devienne un prétoire.
Tiens, moi j'ai une solution: les buteurs ont bien une minute top chrono pour transformer un essai ?
SupprimerAppliquons la même règle pour l'arbitre: une minute top chrono pour prendre une décision après avoir sifflé !
(en plus la plupart du temps ça suffit...)
le plus long TMO c'est en Afrique du Sud le temps que chaque ethnie ait sa traduction dans sa propre langue, que croyez vous qu'il se passe ? eh bien tout le monde attend tranquillement en jouant du vuvuzela ...
Supprimerhttps://twitter.com/Elmakapelma/status/1373354057105080324?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1373354057105080324%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Factu.fr%2File-de-france%2Fparis_75056%2Fvideo-un-jeune-pilier-sud-africain-fait-sensation-en-traversant-le-terrain-a-une-vitesse-folle_40414093.html
RépondreSupprimerWow le bestiau !
Supprimerpilier? ou 3/4 centre? l'avenir nous le dira mais qui sait si le rugby à 15 ne sera reservé qu'aux >de 12o kg.....
SupprimerLe calcul de la force d’impact doit être intéressant. Le résultat pour un arrière lambda s’approchant vraisemblablement (et sans trop entrer dans de savants calculs) d’un éparpillement façon puzzle.
SupprimerOn sacrifie à la technique audiovisuelle qui loin d'éclaircir le sujet le complique et ajoute encore au nébuleux de la décision, à la fin de 10 visionnages sous tous les angles on n'est pas plus avancés, les juges (juges ???) de touches sont des usurpateurs ne servant plus à rien, l'arbitre prend une décision qui pourrait être l'inverse, on s'ennuie ferme devant la télé (on se les gèlera grave dans les stades), le jeu y perd son souffle, les joueurs leur rugby et le bon peuple son intérêt.
RépondreSupprimerUn 1/4 d'heure à fixer l'écran, tout le temps perdu à chaque mêlée, les transformations et pénalités qui
s'étirent, on souhaiterai presque l'arrêt du chrono quand le ballon n'est pas vivant mais faudra passer 4 heures derrière les talanquėres !!!!!!!
Tout ça pas si grave, soleil sur Brive ..... Allez CAB
Martin Johnson sur la BBC était sous le choc à la fin du match. Autant il avait donné les bleus gagnants en se basant sur leur match superbe contre L'Angleterre autant là il était sonné: les gallois avaient dominé le match, ont mal finis et les francais ont superbement finis. Comment est ce possible qu'une équipe avec autant de sélections craque alors que des petits jeunes connus pour mal finir trouvent le mental et la concentration nécessaire pour marquer deux essais en 7 minutes, dont 2 en extra time?
RépondreSupprimerUn ami a peut-être trouvé la clé je crois: "on a fait comme les all black!"
Et ça voudrait dire quoi? Marquer de rien, une efficacité offensive impressionnante et un mental qui ne lâche rien parce qu'ils se croient capables de l'impossible!
Brian Moore disait dans un article sur le crunch: les francais me faisaient peur, non pas physiquement ou brutalement mais leur capacité à nous surprendre me faisait peur! Eddie Buttler, sur la BBC, parle à Jonathan Davies (ex 9 gallois) au micro et lui dit: "carton rouge contre la France! 75ieme minute, tu es rassuré?" et Brian d'interrompre: "s'il y a une équipe qui peut remonter, c'est bien la France!". Il avait peur pour les gallois... et je crois que les gallois ont eu peur!! La facilité avec laquelle les bleus ont réussit à camper dans leurs 22, marquer plusieurs essais refusés leur a fait peur! Pénalités après Pénalités le dragon gallois ne crachait plus le feu ...
L'efficacité offensive des bleus et la preuve de leur mental contre le PdG mais aussi en défense contre l'Irlande fera peur!
Ce match va être tellement fondateur!
Merci Anglais et Gallois pour jouer votre rugby de gala contre la France, quel respect, et tirer le meilleur de nos bleus.
Ils en redemandent!
MERCI Stéphabe. Passionnant vu de l'autre côté. Eddie Butler est un ami. Homme de grande qualité
SupprimerDe rien Ritchie! C'est un régal de l'entendre, ses petits chambrages avec Schtroumpf grognon Brian Moore font souvent sourire.
SupprimerEddie toujours juste, humain et d'une voix tellement chaleureuse!
Ce qui est amusant, à mon avis, c'est que, contrairement aux chiffres qui nous disent que le soi-disant temps de jeu a augmenté par rapport aux années "amateurs", je constate que, depuis longtemps (j'ai déjà développé ce thème "x" fois), ce dit temps de jeu est constamment bridé, haché menu, aujourd'hui particulièrement par la vidéo, auparavant par différentes nouvelles contraintes règlementaires dues, en particulier, à la sécurité. Je viens de revoir la finale 1987 Toulon - Racing....Quelle vitesse, quelle frénésie...! Je laisse le soin aux "chronométreurs" (comme sur les chaînes à l'usine des "Temps Modernes" de Charlot) de détailler temps de jeu et arrêts de ce match. Personnellement, je n'en n’éprouve ni l'intérêt, ni le besoin: le cours du match suffit à mon bonheur.
RépondreSupprimeroh st Andre je te crois
RépondreSupprimerapres les capteurs de deplacement bientot la puce implantee dans le cerveau pour enfin savoir si le joueur a bien anticipe l action bien negocie la situation enfin un controle permanent
comme si la simple vision du direct ne suffisait pour juger une partie un joueur.Cette technologie
qui veut supplanter nos perceptions BIG BROTHER s est invite pour nous gacher nos sensations
mes yeux suffisent a mon bonheur
Léonie, Charles et Gauthier sont chez le notaire. Édouard est décédé et c’est l’ouverture du testament. C’est Charles qui héritera du château en Espagne revenu pour la circonstance après plus de dix ans d’absence sans donner aucune nouvelle. Gauthier ne s’y attendait pas, il se verra remettre les clés de la cave. Léonie, elle qui s’était si bien occupée du défunt les dernières années de sa vie se verra attribuer ses deux ménagères en argent et son vase Lalique dont elle prenait soin une fois par semaine de couvrir de fleurs.
RépondreSupprimerUn étonnement sur son visage, tout au plus, à la lecture du « verdict « pour exprimer son violent sentiment d’injustice mais dans sa tête tout est très clair: ça ne se passera comme ça....
Être mené 30 à 20 soit ; mais pas voir un de ses coéquipiers hériter d’un carton rouge jugé injuste par toute une équipe : ça ne se passera pas comme ça non plus.
Du château en Espagne au carton rouge ; de la colère et la vengeance personnelle à l’action constructive collective de tout un groupe.
Concernant l'arbitrage, j'ai trouvé Mr Pearce très civil dans sa conduite du match et son rapport aux joueurs. Mais pris dans la nécessité d'un arbitrage maintenant supplanté par la vidéo et sa logique confinant à l'absurde.
RépondreSupprimerVous avez déjà lu ça quelque part ?
Normal,c'est du Pipiou pur jus, pas mieux !
Juste a rajouter que ces suspicions fondées sur un lieu de naissance me désolent, et que ce brave Luky avait du oublier la maternité de Pontypool quand il a sifflé cette dernière pénalité!
Allez a Pontypool, la ou un gars de Chevreuse ne sera jamais seul pour boire une pinte ( l'inverse est vrai !)
C'est vrai que l'arbitre a été très "civil" comme tu dis. Plutôt sympa -sincère et naturel- mais sous l'emprise d'une vision d'un autre match qu'il ne pouvait pas voir personnellement. D’où le problème.
RépondreSupprimerJe pense que si l'on inventait un troisième angle de vue, d'autres caméras placées différemment etc. on verrait, cette fois un troisième développement du jeu. Mais a-t-on des yeux de caméléon et deux cerveaux indépendants?
L'éclatement du réel proposé par les différents progrès techniques ne correspond pas à la chair de certaines activités humaines. Le microscope permet de voir certaines bactéries, par exemple, nous donnant la possibilité de progresser dans le domaine de la science, mais ne nous est d'aucune utilité dans la vie courante.
Une petite pensée au "mouvement du 22 mars" quand même; bien dans l'esprit de révolte de notre XV national et même si le sport n'était pas une de ses priorité...C'est peu de le dire!
RépondreSupprimerJe viens de revoir la première mi-temps de France-Galles en écoutant "Banzaï" sur France Musique. Très belle et moins dominatrice pour les Gallois que je l'avais ressenti en direct. Bien équilibrée finalement et un score de parité normal. J'aurais quand même accordé l'essai à Josh Adams et peut-être pas son second à la 49'36" qui dure au moins 5 minutes. J'ai attendu que la 50ième apparaisse pour arrêter. Je rependrais un peu plus tard.
RépondreSupprimerA ce propos, je veux dire le temps de jeu réel calculé, là, lorsqu'il y a ce genre de discussion, d'attente de la vidéo....le chronomètre s'arrête. Qu'en était-il auparavant? Je ne m'en souviens plus...
Ben moi suis pas trop fière ; je viens de lire la presse galloise "France 32-30 Wales: late try breaks Welsh hearts " ils ont brisé les coeurs des Gallois ! Pheew ! Maureen a pleuré les gars ...
RépondreSupprimerHeu, Maureen c'est plutôt vers le Connemara !
SupprimerDans la Rhonda les pleureuses répondent au doux nom de Blodeuwedd, voir Clydwen, pas des mammifères comme nous mais un petit cœur quand-même.
Come on Wales.
ben l'actrice rousse c'était pas Maureen O'Hara peut être ? Non mais presque je m'énerve !
SupprimerBen oui, la rousse flamboyante d'Innisfree !
SupprimerMais comme elle a joué à la fois dans les 2 Ford "How green was my valley" et "The quiet man", y'a de quoi se tromper.
Ah vouiii!
SupprimerDe joie, alors , bien sur, l'Irlandaise , cqfd.
Allez, grillé comme un Merling pas trop robusta
Pour un récital il faut connaître sa partition du bout des doigts. Pas de hasard, beaucoup de travail.
RépondreSupprimerDu bout des doigts tu marques ou tu empêches un essai. Du bout des doigts sur la console, tu valides ou pas un essai. Mais surtout du bout des doigts tu gravis des sommets, voir des sonnets pour certains bloggers
Article particulier sur l'émotion qui a touché Shaun Edwards à la suite de la disparition de sa mère et qui n'a pu préparer l'équipe. Cela montre la force de ce défenseur du jeu liée à l'amour du soutien de sa maman du XIII au XIV. On peut comprendre son rôle dans l'EDF quand il bosse. Défendre est un caractère il me semble dans ce jeu. les Anglais n'ont pas pu faire comme contre nous qui ne leur plaisons pas face aux Irlandais. En défense les jeunes seront meilleurs vendredi contre les écossais pour prendre moins d'essais. Le plaisir de pouvoir choisir un autre whisky pour pouvoir mieux attaquer le match du bon côté de la télé. Je pense que dans quelque temps il va y avoir des arbitres vidéo qui vont apprendre à mieux regarder ce qui est enregistré par une caméra. Je trouve la vidéo assez bien faite pour les images qui parlent à la vue, mais les arbitres ont parfois des problèmes aux yeux dont le rapport de la vue vient de derrière la tête.
RépondreSupprimerRene Bouscatel l'outsider prez de la LNR. Tingaud, Revolet Merling le désenchanté pas même élus par leurs pairs dans le comité directeur. Changement d'air et présidence de transition avant l'arrivée des jeunes loups, thomas Lombard et Didier Lacroix, pour faire basculer le rugby pro français dans le troisième millénaire
RépondreSupprimerMerling paye cher son pacte avec les diables
SupprimerCf le blog...
Supprimervu sur le forum de l'Equipe "Merling dégagé : encore un coup de la fée Morgane "
SupprimerÇa, c'est encore une histoire dont on ne connaît pas le quart de la moitié du tiers...
SupprimerCe qui est le plus ennuyeux, c'est qu'on entend beaucoup parler d'avenir du rugby français, quand le critère le plus important semble plutôt être le degré de proximité avec Laporte.
Si on en est réduit à ça, c'est que l'avenir du rugby français, 3ème millénaire ou pas, doit être bien secondaire.
Sinon, des nouvelles de Popaul ?
RépondreSupprimerAllez, le Boer, hein, pas le Catalan!
Quelqu'un connait les dessous de l'élection de Bouscatel, entre Merling et lui elles étaient où véritablement les différences ????? Son élection, plutôt encourageant pour notre rugby dans sa globalité, amateurs, clubs pro et EDF, ou alors grosse tromperie et seule résultante d'arrangements entre-soi ????? Le rugby au centre des débats ou derrière les talanquères en regardant passer le train du postes-émoluments-partenariat-sponsoring .... ?????? Ce sera dur quand-même pour ce nouveau président plein d'avenir de mettre en harmonie son nouveau credo et ses anciennes positions très tranchées sur les calendriers, les doublons, le top.12, mais bon, rien que des imbéciles les qui changent pas d'avis !!!!!!
RépondreSupprimerLe degré de proximité avec Laporte critère de choix ???? M'apparait pas évident, Pipiou, m'explique ???
Pour l'avenir, pas sûr que l'arrivée de jeunes loups type Lombard ou Lacroix changent vraiment les choses, sont élevés depuis le plus jeune âge aux mêmes tétines du rugby travail de pro, ce qu'il rapporte et peut rapporter plus encore.
Alors, Willemse guillotiné ou embastillé dans une bulle rédemptrice ?????
Dans petit post André souhaitait en passant un bon souvenir au mouvement du 22 mars, ouais vrai que le tournoi 1968 restera dans les annales avec un jeu de mouvements de flux et de reflux opposant de brillants attaquants à des féroces défenseurs, équipes restées dans les mémoires, gros packs des "mobiles-guards" et "républicains-guards", tactique copiée sur la tortue romaine petit périmètre et demi-tour-contact, mouvements de phalanges virevoltantes et imprévisibles qui firent dans ce tournoi tourner têtes et coeurs en inventant un jeu large-large alors inconnu, oui belles équipes de mouvement, celui du 22 mars et son ouvreur emblématique dit le rouge bien sûr, mais également du 25 avril et du 11 mai, oui ce fut un beau tournoi, me souviens plus qui avait gagné ????????
1 french flair qui mitait les rang...🤣🤣😉
SupprimerOh, oh...mon ami. Quelle perche tendue...Tout le monde le sait mais je vais le dire quand même: 1968 et sa révolution culturelle nous a permis de voir le premier grand chelem français. Et avec sa révolution de Grenoble pour lui aussi.
SupprimerEt un autre avenir rouge, celui de l'allium porrum qui pointait le bout des feuilles...
SupprimerBarry ah ah
SupprimerJaime bien ton "quelqu'un connait. Ben oui
Cetait dans lequipe de ce mardi ah ah
Bon, t'explique, Barry.
RépondreSupprimerTu la vois, ce coup-là, l'embrouille ? Dans le monde du rugby, on appelle ça, un "cas de conscience". Ou alors on dit : un "point d'honneur". Entre la LNR et les Rapetous de la Fédé, il va faire vilain temps. En supposant que ça tourne à l'orage, Laporte et Bouscatel, on est sûrs de les retrouver face à face, flingue en pogne, avec l'honnêteté qui commande de tirer... Ah, non ! un truc à décimer une famille ! (*)
Tu comprends pourquoi entre les candidats Fonteneau, Tingaud, Merling et Bouscatel, le degré de proximité avec Laporte était un élément important ?
(*) copyright -comme toujours- M.Audiard et les Tontons...
Aucune certitude sur Bouscatel, arrivé par le dernier train. A part siffloter là haut sur la colline. Rien de bien tangible...
SupprimerDes flings à silencieux genre copyright Pulp fiction...😉
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerles rapetout desormais les rafletout
RépondreSupprimerson altesse Laporte et sa cour
connivence et ca recommence
Nota Bene
RépondreSupprimeren 25 ans, René a su s'entourer d'une équipe ultra compétente pour donner au Stade Toulousain l'image qu'on lui connaît aujourd'hui et avoir su transmettre les recettes du succès. 21 ans que je suis au club où je vis toutes les avancées dans les coulisses. Il est dommage que l'image soit ternie vue de l'extérieur. Mr Bouscatel, feu bâtonnier, n'est pas l'oie blanche que l'on croit et ne mange pas forcément le même pain que le Cardinal et ses vassaux. C'est un homme de consensus, fédérateur, ecclectique qui a su pendant 25 ans oeuvrer pour le rugby. Le ST en est une preuve. Faut pas oublier qu'il a joué au ST, capitaine de l'équipe junior en 1967 et qu'il est issu d'une famille ouvrière de 5 enfants. Il a su faire passer le Stade du statut d'amateur à la SASP professionnelle existante tout en conservant l'association des Amis du Stade, propriétaire du club. Élu au comité directeur de la LNR en 1997 il a démissionné opposé à la convention FFR LNR en 2013. C'est par lui en 2017 qu'aboutit l'accord sur la mise à disposition des internationaux pour l'EDF discrètement. Jean René mérite d'être connu et reconnu pour la passion nourrie au rugby.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerLa présence de l'ancien ministre de l'agriculture au titre des" personnalités qualifiées "ne vous aura pas échappé.
RépondreSupprimerSûrement pour s' occuper des bestiaux!
Allez, bientôt Roselyne pour le sanitaire avec Simon?
Roselyne
Supprimerpour l'animation au Bambou Bar
Ça va rouflater sec dans l'animation. Les bambous n'ont qu'à bien se tenir. Sinon, ils se barrent...
SupprimerN'étant pas un connaisseur de ces tenants et aboutissants "politiques", il me semble quand même que René Bouscatel n'est pas un inconnu dans la maison. Je connais un peu l'histoire du rugby -et celle du Stade Toulousain en particulier- et j'avoue avoir toujours été un admirateur de Jean Fabre, ancien capitaine du XV de France et à l'origine de la superbe génération de 1964. A l'origine, mais mis de côté à la fois par une blessure et par l'arrivée de "bestiaux" plus forts que lui et par l'avènement de Michel Crauste en tant que capitaine. Il fit par la suite une remarquable carrière de dirigeant et fût évincé du poste de président par la tenaille Ferrasse/Lapasset.
RépondreSupprimerAu fond, il a été au rugby ce que Mendès France a été à la politique....
Pour en revenir précisément au rugby de terrain, j'ai repensé à la première phrase de la chronique de Richard lors de mes méditations cyclistes. Ces petits tours sont toujours l'occasion de m'éclaircir les idées, voire de laisser surgir des angles de vues ne m'apparaissant pas avec clarté devant mes notes ou mon ordinateur.
Cette phrase, donc, axe de sa réflexion, ..."le jeu de rugby passe par le centre"..., m'a permis de survoler en un éclair le déroulé du Tournoi des Cinq nations de l'après guerre à aujourd'hui, en tout cas, pour moi, des années 60 à maintenant.
Cette réflexion, "à la volée" et juste de vison et de mémoire, je le jure (hors quelques vérifications orthographiques), m'a été révélatrice.
Pour l'Angleterre, par exemple, je me souviens de la paire Duckham-Spencer, mais, et surtout, de celle que formaient Jeremy Guscott et Will Carling et qui a transformé le jeu anglais jusqu'à la victoire de 2003.
Pour le Pays-de-Galles, plus simple encore: John Dawes a été le penseur du jeu gallois des années 70. Le plus souvent avec Steve Fenwick.
Pour l'Irlande, deux noms me sont venus à l'esprit, celui de Mike Gibson tout d'abord, peut-être le plus grand et, bien sûr celui de John O'Driscoll.
A chaque fois, l'évocation de ces grands centres correspond à de grandes périodes de leurs équipes respectives. Je ne parlerais pas des centres français que nous connaissons tous. Ce style de jeu, cette quasi définition du rugby, semble naturel et littéralement culturel au jeu français, ce qui n'était pas une évidence à l'origine de l'autre côté du Channel.
Reste donc l’Écosse, et là, surprise. Personne! Ou, peut-être, Ian McGeechan...? Mais c'était plutôt un ouvreur...Et oui. D’exceptionnels arrières, d'excellent ailiers, de remarquables ouvreurs, et charnières d'ailleurs, mais rien au centre.
Un jeu non fixé, un jeu éclaté, capable de victoires surprises et de défaites tout autant. Et je repense à quelques petites phrases assassines des joueurs français avant les combats à Murrayfield sur leur peu de continuité dans le jeu et, souvent, leur manque d'idées directrices simples dans leur actions pourtant remarquablement lancées, le plus souvent relancées d'ailleurs.
Voilà le résultat d'un trou béant au centre.
Que verrons-nous donc ce samedi? Là est la question du jour.
Oui, André, nous sommes passé a côté du bonheur avec l'infamie faite a Jean Fabre, nous l'avons payé par deux décennie d'inaction.
SupprimerAllez, Gravell aussi au centre des dragons rouges .
Dans ton évocation de Jean Fabre, André, tu oublies (mais Tautor en parlera certainement mieux que moi) qu'il fut le grand artisan du retour du Stade Toulousain au plus haut niveau dans les années 80, notamment en confiant la partie sportive à notre ami Pierre Villepreux (qui pourrait nous en raconter beaucoup là-dessus lui-aussi) sous l'égide de Bru, pendant qu'il structurait le club en précurseur du professionnalisme et l'ouvrait sur l'extérieur (le fameux Masters Matra de 1986, Richard en connaît très bien les dessous...).
SupprimerJean Fabre, un grand Monsieur (la comparaison avec Mendès, toutes proportions gardées, est très pertinente !).
Pour ce qui est des centres gallois, tu es sûr de l'association Dawes-Fenwick ? Me semblait que le rouquin costaud était de la génération suivante...
Mine de rien une équipe EDF un peu différente pour vendredi lourde et dynamique devant mais maintenant derrière aussi. 4 joueurs 3/4 centre sur la même ligne. Même le 10 y a joué à Toulouse, le 9 va marquer un autre essai . La défense est en place et nous ferons moins d'en avant comme sur les 2 derniers matches. Je vais préparer un whisky sec venant d'Irlande. Je boirai de l'écossais samedi à Lyon après la victoire du 6 Nations.J'ai golf en étude en après midi avec 2 français dans le match play mondial des 64 meilleurs.
RépondreSupprimerTu as donc dû te régaler avec ce départ en fanfare des 2 frenchies (avec un tarbais, en plus !) qui se sont imposés avec la manière face à 2 cadors dont Bryson la nouvelle terreur des greens...
Supprimer1/4
RépondreSupprimerAlors je tiens à m’excuser par avance auprès de tous ceux qui auront eu le courage de me lire jusqu’à la fin.
J’avais peut être faim d’intervention ici après une très longue période de jeûne sur ce blog.
Une de mes toutes premières interventions sur ce blog, je me suis fait recadrer direct par Richard. Là c’est pareil, je fais comme un joueur qui coûte moins de pénalités par match au fil du temps, puis retombe dans son travers cf Itoje, n’est-ce pas Gariguette ?
Le premier mot de Richard, c’est Rembobinez, ça tombe bien c’est un mot que j’affectionne et pas uniquement à cause du film de Michel Gondry.
Car il est bien question de rembobinage sur ce match. Que j’ai enregistré sur différents supports d’ailleurs, tellement il est « unique ».
Pas vraiment d'accord avec ce que dit André le 22 à 12h27. Et André tu vas te rendre compte que mon « pas vraiment » est un « pas du tout ».
Tout dépend avec quoi ou quel match on compare, et de quelle année. Dimanche un ami me disait avoir regardé un match du grand Chelem 1977 et s'être emmerdé ferme, estimant qu'à cette époque les avants se dépensaient plus que les trois quarts. Et que ces trois quarts d'antan qui aiment parfois donner des leçons seraient bien en peine de jouer une mi-temps d'aujourd'hui compte tenu de leurs potentiels physiques et techniques de l'époque (lié au manque d'entrainements, non professionnalisme, etc.) .
Tout ça pour dire que tout est question de point de vue et d'interprétation et qu'il est difficile de faire des comparaisons.
Mais s'il fallait les faire (compter le temps de jeu effectif, mètres parcourus, mêlées et touches jouées, placages, etc.) j'ai bien peur que le temps consacré au TMO ne nuira pas aux statistiques d'aujourd'hui.
Concernant la vidéo, savez-vous que les nations du sud, particulièrement la Nouvelle Zélande, toujours en avance pour tenter d'inventer ou modifier des règles, ont mis en place ce dont je rêvais (depuis que la vidéo a été mise en place).
Je vous laisse découvrir la notion de « captain’s referral ». dans l'article qui suit (cf lien), ainsi que d'autres règles très prometteuses. Et mon ami qui s'emmerde ferme devant des matchs de 1977 est très friand de ce rugby du sud. Il m'a précisé qu'ayant vu plusieurs matchs déjà, il n'a pas vu d'effets pervers et une moindre envie de relancer les ballons à la main.
https://www.world.rugby/news/615176
2/4
RépondreSupprimerQuant à moi, quitte à revenir modifier le train-train quotidien (mais de haut niveau) de ce blog, il me faut jouer ma partition personnelle et un peu "provoc". Histoire de vous montrer que je n'ai pas changé malgré ma longue absence et mon long voyage en Argentine durant les divers confinements (ça c'est pour voir si Richard lit et si sa curiosité sera "titillée")
Ceux qui connaissent mon "profil" savent que la culture au sens noble du terme, je ne tiens pas le rythme des échanges. L'intensité est trop forte. Par contre la "culture audio-visuelle" c'est mon vilain défaut. Et vous le savez quand je n'aime pas la réalisation audiovisuelle d'un match, je ne me prive pas de la critiquer. Et ce que vous avez détesté, je m'en suis presque délecté. Par contre la manière dont les mêlées et sorties de mêlées ont été filmées et montrées par le réalisateur, ça j'ai détesté.
Donc, si je puis me permettre d'exprimer mon point de vue, devant mon écran, j'assiste à un spectacle audiovisuel et rien d'autre. Et les nombreuses séquences d'arbitrage vidéo font partie inhérente de ce spectacle. Nous ne sommes plus de toutes les façons dans la temporalité d'un match d'autrefois, le long des pesages de Piquessary.
Même dans les stades, la vidéo a fait son entrée avec des écrans plus ou moins grands, sur lesquels il m'est arrivé de suivre une action en direct (au stade Chaban Delmas) tellement je voyais mal de l'emplacement où j'étais.
Vu ce qui se passe dans les stades de l'hémisphère sud, je ne suis pas certain d'ailleurs que lorsque les stades seront de nouveau pleins, que ces écrans ne diffusent pas un jour des publicités au moment où les arbitres se concerteront de manière plus discrète sur le bord de touche, pour engranger des recettes et éviter les grondements du public qui revoit les images proposées en même temps que les arbitres.
Donc, j'aime devant ce spectacle télévisuel que le temps d'une mi-temps s'étire au-delà des 40 minutes règlementaires. J'adore ces ralentis qui montrent et remontrent tel plongeon acrobatique en coin. J'apprécie que chaque action violente dangereuse et litigieuse puisse être décortiquée même si elle peut ensuite être nuancée en commission de discipline. Commission où pour ma part j'examinerais avec attention les joueurs "victimes" pour analyser leur capacité à se reconvertir dans le jeu théâtral et les "punir" en conséquence s'il y a lieu.
3/4
RépondreSupprimerHistoire de vous faire bondir définitivement, je pourrais même vous poser la question suivante: "Pourquoi la vidéo ne pourrait-elle pas être autorisée afin d'analyser grâce aux moyens visuels que je dénonce plus haut, la mêlée?" Peut-être que le temps perdu à assister l'arbitre dans ces premières mêlées permettrait d'en gagner par la suite.
Car à quoi se joue le sort d'un grand chelem raté ou d'une victoire promise dans le tournoi 2020? A une histoire de chronomètre et de mêlée non jouée assurément.
Le fameux en avant d'Atonio de la 78'14s, les gallois par manque de lucidité et de "calcul" ne savent pas "jouer la montre" comme il faut. Moi entraineur, sur le tableau blanc, j'explique à certains de mes joueurs qu'ils doivent jouer aussi en fin de match, avec un œil sur le chronomètre du stade (n'est-ce pas Dupont, l'an dernier contre l'Angleterre?)
Et donc le fameux capitaine gallois, à la 78'24s doit dégueuler le ballon en avant et si possible bien loin. L'arbitre alors est obligé de revenir à la situation d'en avant, puisque cela n'a pas profité. Et vous serez tous d'accord avec moi pour dire que "la minute 30" qui reste c'est plus qu'il n'en faut pour que l'équipe de Galles prenne son temps pour se positionner en mêlée et sortir le ballon de la mêlée après la 80' et l'évacuer en touche.
Tout ça pour dire que l’EDF aurait dû gagner en Angleterre et perdre ce samedi soir. C'était la logique sportive. Mais c'est ça, la glorieuse incertitude du sport qui fait que nul ne peut prévoir à l'avance que l'Angleterre qui a joué un match d'anthologie en demi-finale, perdra la finale.
Ce serait donc présomptueux de penser que la France peut gagner le tournoi, alors que les écossais peuvent encore venir chiper la deuxième place aux français. Et j’apprécie tout particulièrement que ce staff ne parle que du match suivant dans sa flèche du temps vers une hypothétique victoire en coupe du monde en France en 2023.
J’ai d’ailleurs vécu en direct la pression de tout un peuple en 2011 sur son équipe, et il ne me tarde pas de vivre cela en France pour tout dire. Déjà que les derniers matchs de l’EDF (Angleterre, Irlande, Angleterre, Galles) m’ont fait vivre des émotions trop fortes.
4/4
RépondreSupprimerEt donc la France vainqueur de la coupe du monde, commençons à préparer les choses sur un autre terrain.
Un peu de vice audiovisuel ne fera pas de mal.
Il faut désormais que les équipes intègrent parfaitement ce nouveau paramètre. Je veux bien intégrer le staff. Il faut donc (faire) comprendre ce qui est filmé, comment c’est filmé, pour mieux (se) cacher à l’arbitre de champ et l’arbitre vidéo.
Enfin, ce n’est pas l’arbitre du match ultime qu’il faudra soudoyer, ou bien la soupe de l’équipe adverse qu’il faudra empoisonner. Il faudra faire en sorte que la réalisation et les plans des diverses caméras soient « pourris » dès que la situation est favorable à l’EDF et l’inverse bien entendu dans le cas contraire. Et là je pense qu’on a le potentiel pour. Mais il faut que les équipes de réalisation de 2023 (mais qui aura les droits ?) se préparent à haute intensité pour réaliser cela avec fluidité, ni vu, ni connu. Je précise quand même que vous avons déjà assisté à ce genre de passe passe où la réalisation ne montre pas une image nette à l’arbitre. Saud si je me trompe, il me semble que la réalisation est menée par une équipe de TV du pays qui reçoit le match (ou la coupe du monde ?).
Quant aux deux arbitres qui ont fait le show et tant agacé, moi je les ai aimés. Celui qui officie à la vidéo, ironie du sort je lui voue une reconnaissance éternelle, et dans le même temps, je laisse Richard analyser son inconscient, il ne laissera plus rien passer à l’EDF pour se racheter de sa faute : https://actu.fr/sports/rugby/pro/waynes-barnes-essai-yannick-jauzion-2007-plus-grande-erreur-carriere_22492087.html
L’arbitre de champ, j’ai adoré son côté décontracté, ses sourires et ses clins d’œil aux différents acteurs de cette partie.
Un bon client comme on dit, qui participe selon moi à la réussite du spectacle audio-visuel ou au contraire à son échec selon l’avis de tous ici.
Je conclurai par une de mes citations favorites, en lien avec « mon péché mignon »
« Je n’aimerais pas voir pour la première fois un film en vidéo, un film doit d’abord se voir en salle, aujourd’hui, la vidéo bouleverse ma vie, prenez sérénade à trois de Lubitsch par exemple, avant s’il passait, j’y allais en me disant que je pourrais attendre un an ou deux avant de le revoir, là il m’arrive de le visionner trois fois dans la même semaine, en tant que cinéphile je suis un fanatique de la vidéo… » François Truffaut
pas tous Letiophe moi la video ne me gêne pas et encore moins quand c'est Barnes qui est TMO . Beau travail d'écriture c'est très fluide et même si on n'est pas d'accord sur tout tu amènes une vision différente et constructive .
SupprimerEt puis un gars qui cite Lubitsch (et Design for living) dans un blog sur le rugby ne peut être complètement mauvais...
SupprimerEt en forme de clin d'oeil à la cérémonie des césars que je n'ai pas complètement détestée, et pour illustrer à ma manière ma si longue absence, je vous livre un des moments les plus émouvants de cette cérémonie là. Car j'aime éperdument le cinéma et ses acteurs et ses actrices.
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/Kjbw1C8WmOs?t=74
J'ai quand même et aussi, dans un tout autre genre, beaucoup aimé Coluche.
SupprimerGlobalement rien de choquant dans tes propos pour moi.
RépondreSupprimerIl y a, bien entendu un paquet de points de discussions, de questions, de remarques..., dans le but, évidemment, de bien comprendre ce que tu dis, ce que tu soulignes.
Rapidement, deux points d'achoppement immédiats:
1 - Dans les règles que tu nous proposes -je n'y ai pratiquement rien compris: un problème de traduction, je suppose- une chose ressort. C'est la recherche de l'accélération du jeu. Pour ma part, ce n'est pas une loi universelle, ni un critère d'intérêt. C'est donc, à mon avis un point important de réflexion, presque philosophique. Les temps d'arrêt, de pause, les ralentissements..., peuvent être tout autant intéressants que la vitesse, l'action, l'accélération donc. Accélération d'ailleurs obligatoirement limitée et, si l'on y réfléchi un tant soit peu, dans quelle intention? Il m'a semblé comprendre que c'était dans un but sécuritaire....?
2 - Vidéo et réel. Comme dit Lacan, le réel, c'est le réel. Le reste n'est qu'interprétation. Alors, il faut réfléchir à l’accumulation des interprétations.
J'en resterais là pour le moment.
Avec tout le respect que nous devons à ces glorieux anciens ayant écrit l'histoire du rugby français, je me demandais quand même si on avait pas là la meilleure génération. Des joueurs capable d'emballer le jeu quand ils veulent pratiquement, une capacité à le développer avec le soutien adéquat genre NZ, 1 Ollivon ou Aldritt en bout de ligne. Avec une ligne défensive qui n'existait pas de la même manière avant professionnalisme, dans laquelle ils excellent. Reste le jeu au pied où ça n'évolue guère franchement. A part la qualité des tirs au but. Bon, niveau arbitrage, le partial s'est quand même dilué, étayé par la vidéo où la surenchère est en train de prendre le dessus et ralentit le court du match. Reste toujours quelques indociles à la Barnes qui continuent à chercher des poux jusque dans ces visionnages, genre microscope. Accumulation de zèle presque malfaisant à la sortie ?
RépondreSupprimerVidéo
RépondreSupprimerA quoi sert elle quand le 9 introduit en 2e ligne 9 fois sur 10 et à quoi sert le talon dans ce cas là ? 2e remarque, sur la vue aérienne quand on voit l'architecture de la mêlée avec des pilars en travers, des 3e lignes qui poussent le 2e ligne à l'intérieur, on est plus dans l'axe, sanction ou pas ? Faut-il continuer à tourner les mêlées hormis de gagner du temps, de ralentir le jeu ou de chercher une pénalité ?
Du boulot pour le vidéo arbitrage.
Pour moi, clairement le 9 gallois introduit 2/3 fois en 2e l. et ça se voit à la TV...
SupprimerAllons Sergio, faut être honnête: tous les 9 du monde introduisent quasi en 2ème ligne depuis un quart de siècle au moins. On ne gagne plus un ballon au talonnage sur introduction adverse comme lorsque les talonneurs d'antan pesaient 75 Kg et se balançaient entre les épaules de leurs 2 piliers; maintenant on pousse et on gagne un ballon quand le 9 adverse s'est emmêlé les pinceaux ou que le ballon en rebondissant sur un tibia mal placé est parti du mauvais côté.
SupprimerAacht, la naïveté 😉...
Supprimerfinalement si on arrivait à ce que ce soit l'arbitre qui introduise entre les 2 talons!
SupprimerAvant de parler vidéo arbitrage, il faudrait peut être que les juges de lignes soient un peu plus impliqués.Sur mêlée, par exemple, lorsque le pilier Anglais lâche le bras de son adversaire pour passer sous ce dernier, et que l'arbitre reproche à la France de tourner la mêlée, il fait quoi son collègue ? Pas besoin de la vidéo
RépondreSupprimerPour ce qui est de la validation d'un essai les défenses ont déjà bien compris les limites de la vidéo, il suffit de recouvrir, d'encercler, de tomber sur le porteur du ballon.
On peut envisager un arbitrage vidéo à 3 pour les matchs internationaux, chacun vote ds un laps de temps limité, et décision prise sur majorité des votes. Mais cela me paraît bien difficile.
Je propose plutôt qu'à partir du moment où l'attaquant franchit la ligne ballon en mains, il y a essai, sauf en avant. Seul cas où le ballon doit être aplati, sur passe au pied.
@gariguette Merci. L'important j'ai envie de dire, c'est (presque) surtout de ne pas être toujours d'accord Et de savoir (ou apprendre à) débattre. Je reconnais volontiers forcer le trait parfois pour justement susciter ce débat. Je préfère souvent un "je ne suis pas (tout à fait) d'accord avec toi et je vais t'expliquer pourquoi" à un "entièrement d'accord avec toi, rien à rajouter" Et parfois, j'aime après un débat franc et cordial pouvoir changer d'avis.
RépondreSupprimerDans le cas présent j'ai volontairement choisi un angle d'attaque (le spectacle visuel) mais je reconnais que le TMO casse le rythme et peut donc avoir une influence sur le déroulement d'un match où il y aurait moins de coupures (et de mêlées à rejouer!).
Et comme décidément, je provoque le hasard ici ces derniers temps, figure toi qu'au moment où tu m'écrivais tes remarques, une émission sur France Inter était en train de se terminer sur l'éducation aux médias avec l'expérience interclass éducation aux médias cf https://www.franceinter.fr/education/france-inter-lance-interclass-up
Ecoute juste la fin de l'émission de ce soir
https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/20696-24.03.2021-ITEMA_22613687-2021F4170S0083.mp3
à la toute fin à compter de 35min20 jusqu'à la fin (2min25 en tout)
Et j'en profite pour vous rappeler que sur Canal + il y a en ce moment en replay
https://www.lequipe.fr/Medias/Actualites/-je-ne-suis-pas-une-salope-je-suis-une-journaliste-un-doc-necessaire/1234483
Je l'ai regardé ce soir avec mon épouse et une de mes filles. Rien de fondamentalement surprenant. L'espoir c'est que les jeunes générations de mecs (journalistes) se comportent mieux. Même si pour ma part je n'ai pas oublié Vincent Glad et sa "ligue du lol".
Beaucoup de chemin encore pour la diversité et pas que de genre. Comme j'en débattais avec mes partenaires de télévision ce soir, s'il est entendu que tout cela existe dans beaucoup de milieux professionnels, ce milieu du sport et des médias est rude. Et gariguette, on peut au moins se dire qu'il existe des métiers (profs, médecins, .) où ce n'est pas notre genre ou notre physique qui est un atout à double tranchant pour être recruté.e. Très révélateurs quand même les propos rapportés de Gilardi et de Bayle.
Petit hommage ici à Marianne Mako, tant brocardée sur le plateau de téléfoot et remplacée par miss France 98.
OUH !!! Les amis, lever tôt ce matin et réveil touffu et ardu en vous lisant. Je ne me sens pas trop le niveau pour débattre de tous les développements suite aux textes de Letiophe, même je suis je vous jure être à fond pour venir à hauteur mais c'est dur.
RépondreSupprimerPar contre, comme les sujets débordent du propos initial, comme toujours et c'est heureux, c'est dans le désordre et le chaos que l'on développe le mieux nos discussions, exactement comme le jeu sur le terrain, alors très très brouillon, au risque de me couper des soutiens et ne pas faire avancer le schmilblick (ou le ballon), quelques remarques:
- Je ne regarde pas un match de rugby comme je vais au spectacle, franchement pour moi rien à voir, peut-être trop ovale dans mon approche (???) mais le spectacle ne m'intéresse pas, que la trame d'une rencontre soit épique, émotionnelle, mouvementée, que les bleus répondent aux rouges et vice-versa, que le jeu prenne aux tripes et que les émotions affleurent, transpirent puis éclatent en bulles de joie, de plaisir, de déception, ça me va, la notion de spectacle viendrait insérer là-dedans une écriture à l'avance, des renversements décidés et connus des acteurs, une fin coulée dans le scénario, bref le spectacle pas glop.
- Le jeu et ce qu'il devient, notamment les mêlées ordonnées (terme important et à utiliser, passant un degré d'entraineur et utilisant devant le jury le terme "fermée" pour la mêlée me suis fait ramasser plusieurs fois avant de rentrer dans l'orthodoxie de la forme, pour le plus grand bien de mon examen et le retour au calme des juges), bref cette mêlée ORDONNEE, propos donc : les intros sont devenues une farce, le ballon rentre en 2° ligne aile et ne peut plus être disputé, les arbitres sont les coupables à part entière de cette déviance, 2 matchs à la suite où l'on reviendrait à la règle et tout rentrerait dans l'ordre, ils ne le font pas donc on (????) leur demande de ne pas siffler, qui, pourquoi ??? Le jeu perd ici ses racines et son credo, le rugby est un combat et ce combat commence là. Egalement, en remettant dans le jeu la possibilité pour les défenseurs de disputer le talon, le temps perdu pour la formation des mêlées est hénaurme, donc accélérer les formations du monstre à 32 pattes et surtout pas de mêlée à refaire, si ça s'écroule pénalité bras cassé selon décision des arbitres prise immédiatement (après tout, sont là pour ça).
- Les arbitres de touche : clairement ils ne sont plus que des agitateurs de fanions pour indiquer l'endroit où le ballon est sorti en touche où s'il est bien passé entre poteaux et sur la barre; on les nomme assesseurs quand ils n'apportent rien à l'arbitre de champ en matière de décision, leur collègue vidéo les déchargeant de toute responsabilité (c'est pas moi m'sieur c'est lui .... Qui dit).
- La vidéo, pénible hein, seul avantage passer d'un fond de houblon réchauffé à une nouvelle pinte bien fraîche !!! Elle n'est qu'un leurre pour dire que tout est réglo, pas d'erreur, vérifié et revérifié, bientôt un arbitre, un vidéo, et un juge suprême pour départager les qui pas d'accord. C'est quand-même pas si compliqué le jeu de rugby, ou alors c'est que d'autres intérêts existent en tribunes, en coulisses, en couloirs, et que la notion de spectacle, donc de retour sur investissement, est devenue primordiale, mais bon, non, hein, quand-même, pffffuuuuiiii !!!!!!!!!!
- Les avantages accordés aux attaquants après faute des défenseurs mais continuation du jeu: au 1er contact les ATT conservent le ballon et enchaînent, alors FIN DE L'AVANTAGE, soit ils perdent l'ovale et on revient à la faute, mais laisser le jeu se dérouler au-delà et après 4, 5 ou 6 temps revenir à la faute non pas cohérent.
Hé, c'était pas fin !!!!
RépondreSupprimer- Les essais visionnés revisionnés, les fautes cherchées (Willemse par ex ou l'arbitre voit et enregistre la faute mais laisse jouer pour après l'essai se réfugier dans le visionnage pour se décharger de sa responsabilité), trouver un modus-operandi satisfaisant l'ensemble des acteurs, pas de retour intempestif à ce qui est passé, tu es arbitre tu prends tes responsabilités, après la rencontre les équipes font un gros travail de retour sur le match, d'analyse pour corriger et améliorer, à nos arbitres de faire de-même. Concernant les essais, assez simple me semble t'il: avis du juge de touche, il y est ou pas ???? "Oui" accordé, "non" refusé, "sais pas" carton rouge au juge de touche (non, j'rigole), là appel à la cabine radar là-haut, la phase de jeu ne passe pas sur les écrans géants du stade, la décision est prise par le vidéo sans discussion avec le champ c'est essai ou pas épicétou.
Voilà, s'cusez la longueur, et allez le CAB (tiens remarqué ici en Limousin les mercredis après-midi, les terrains de foot sont pleins de gosses sur tous les stades du plus petit patelin, les prés plantés des hauts poteaux de rugby sont déserts, les dimanches matins quelques vieux-jeunes s'accrochent aux traditions des matchs à toucher mais l'effectif fond de semaine en semaine, et on finit par réviser la 3émé mi-temps sans avoir fait ses devoirs pendant les 2 premières).
En forme matinale, le Barry !!
RépondreSupprimerEt toujours pertinent: la vidéo, c'est vrai que c'est très bien pour refaire les niveaux ! (et on se plaint ?)
(pour ce qui est du toucher du dimanche matin, pas trop d'accord: dimanche dernier faisait beau et on était 25. En fait ça doit être ça le problème: le crachin du Limousin ne pousse pas à mettre le nez dehors... vous manque le vent d'autan !)
Ton fessier à donc mieux 🙈😂💉
Supprimer@ Tautor je propose une revue intégrale des fessiers du blog, après tout le fondement c'est fondamental !
SupprimerOh fesses, oh désespoir
SupprimerOh vieillesse ennemie...
En l'occurrence, le problème est plutôt latéral, pas postérieur...
Supprimer(et semble se calmer un peu. Mais bon, on va attendre un peu avant de crier victoire)
Pour Gariguette, c'est cadeau: https://www.youtube.com/watch?v=ljbq8Kg1Mic
Merci je connaissais mais c'est toujours un plaisir !
SupprimerM'en doutais bien, mais comme tu dis, on ne s'en lasse pas (des fesses)...
SupprimerFinalement
RépondreSupprimerTout le monde trouve sa raison bonne et le rugby passe ou trépasse selon pour finir par toucher le fond comme le dimanche matin .... question de temps
Oohh, du bout des doigts, du bout des doigts la raison. On se la rince comme on la sent. Même le temps s'y fait à la raison...
Supprimerje repète, je propose que l'arbitre introduise à la place des "9", à vous de voir
RépondreSupprimerj'en rigole d'avance
RépondreSupprimerPlus un Nini, le spectacle dans le sport, c'est ou plutôt ça ne devrait être qu'une conséquence.
RépondreSupprimerAllez le dimanche matin !
Grande nouvelle, les potos, il existe, et ce n'est pas un canular, une JOURNEE DE LA GAUFRE, et c'est aujourd'hui !!!!!!
RépondreSupprimerJe viens de voir que dame FFR en a profité pour publier un tweet -tantinet provoc- en souhaitant à toutes et à tous une excellente journée internationale de la gaufre !!!!!!!
Allez, en souhaitant que personne n'ait une indigestion, ici comme ailleurs.
Pas la meilleure idée ; vivement la journée du profil bas, ceinture et bretelles ! Errare humanum est sed perseverare diabolicum .
Supprimerle fesse di val
RépondreSupprimeril faut supprimer le poste de talonneur et le muter en pilier central
equiper le ballon de emetteutr la ligne de touche de capteurs et voila on se passe des juges de touche
il faut avouer qu avant avec les entrees de melees a lenvie des joueurs on se liaient et hop introduction pas deffondrement et jamais a refaire aujourd hui un scenario burlesque regie par le chef du pre une litanie on se frole on se hume et le 9 retarde l echeance guettant une faute pour conclure on enfourne en 2ligne
que dire des combinaisons en sortie de melee initiees par le 9 et la 3 ligne disparues aussi abolies de nos jours une charge (heroique) une bataille de chars du calibre de KOURKS
Le coup pied de recentrage de l ailier remise de nos jours au musee l applicaation du beau geste dans la transmission est supplee maintenant paaar une orgie de lancers de pizzas
le spectacle devrait etre le but d une partie ce que l on pardonnait aux amateurs pro ona du mal al accepter des salaries du trust ovale au rythme de tout controler bientot l equipe des arbitres comptera 15 membres
ouahouuuuuu, je me suis dit au début de la lecture un whisky peut-être trop tourbé, une gaufre mal digérée, un clavier indépendant et frondeur, les suites d'un replay des arbitrages vidéos du dernier match, l'aurteaugraffe balançant entre inclusif et intrusif, mais le fond, comme dirait notre ami Tautor, très pertinent.
SupprimerAllez, entre léger toucher et mal de fesses le blog vole à une belle altitude, vivement dimanche matin que les vents, d'autan ou d'ailleurs, transportent ballon et vieux soldats de l'ovale vers des terres promises en déshérence par ces temps.
"il faut supprimer le poste de talonneur et le muter en pilier central"
SupprimerFait depuis longtemps par les Argentins, Allan.
La bajadita ...
La bajadita se caractérise par une inversion des appuis des piliers et une position très basse le talonneur faisait son travail alors que maintenant il ne talonne pas le 2ligne s en charge
SupprimerNous étions des lanceurs d'alerte, mine de rien dans les 90'!
RépondreSupprimerLe cluster rapidement identifié , porte d'Auteuil, c'était facile
Au début on s'est pas trop inquiétés ,les porteurs sains étaient majoritaires, mais la pandémie à vite pris le dessus!
Leur professeur qui ne manquait pas d'énergie les soignait à la Maxouquine, gros succès!
Il a bien fallu accoler un patronyme à ce grand malheur, perso j'avais proposé les CONS, comme Crétins Officiellement Néo Supporters, mais c'est finalement le plus consensuel CSP, Consommateurs de Spectacle Sportif qui fut retenu, plus précis c'est vrai.
Il eut été indispensable de prendre des mesures drastiques, les éloigner des plus faibles, placer leur progéniture dans des centre d'accueil spécialisés dit EDR, j'en passe, mais le directeur du conseil scientifique de l'époque , si mal nommé Lapasse y voyait un renouveau de clientèle, un gisement de profits, alors...
Alors on s'est adaptés, ils reçurent des joujous, des mascottes, des nouveaux maillots, des ambianceurs ( Jésus-Marie-Joseph préservez nous), des pom-pom ( jesu...bon, ça va on a compris) et puis le fin du fin, quand les variants devinrent nombreux sur le territoire, l'arbitrage vidéo, sur écran géant de plus!
C'était trop de bonheur, enfin la justice, la vérité vraie, le zéro défaut ,on en aurait pour notre pognon, ben quoi, on paye pas pour se faire enfler par ce fumier d'arbitre, hein!
Les CONS, finalement c'était pas si mal!
Allez, on est tous le con d'un autre, surtout les vieux Talons!
Epilogue:
Malgré Canal+, Max, Oberthur,les jus d'Orange à Pépére et l'argent des parigots,les EDR du SF et de la Générale ne sont pas au mieux, étonnant,non?
Pour Seb "Lethiophe", je viens d'apprendre la mort de Bertrand Tavernier....Terrible ce que je viens d'entendre sur ce qu'il dit de la télé et de la façon d'y filmer..."Je ne regarde jamais la télé....en particulier les infos...j'écoute les mots"...Mais tu en connais plus que moi sur le sujet.
RépondreSupprimerj'adore tous ses films heureusement ils resteront .
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerUn grand bonhomme du cinéma... critique, réalisateur et pédagogue
RépondreSupprimerhttps://www.franceculture.fr/cinema/mort-du-realisateur-bertrand-tavernier-cineaste-cinephile
Petite dédicace à Gariguette... J'ai amélioré ma compréhension de l'anglais grâce à lui 😂 grâce à ce documentaire qui n'est sorti qu'en anglais, nu n'est prophète en son pays pour parler des premiers génies du cinéma français. Un documentaire à archiver par son "particularisme"
https://youtu.be/vuG56syRl9k
je regarde ...
SupprimerActuellement, dans "l'heure bleue" de Laure Adler, rediffusion intéressante.
RépondreSupprimerEt çà continue jusqu'à 23 heures....
RépondreSupprimer"Que la fête commence"
RépondreSupprimerMarielle, Noiret et Rochefort,
une 3e ligne digne des plus grands, des acteurs fétiches, pour ma part, qui ont donné au 7e art ce satin crépusculaire ou l'infini horizon du talent, des mots, de la verve et de la comédie humaine est un panthéon à lui tout seul digne des Frères Lumière.
Un sale coup de torchon, cette disparition.
SupprimerBah c'est la vie et rien d'autre ...
SupprimerLe satin c'est encore mieux avec quelqu'un dedans, et la c'était Marina Vlady !
SupprimerAllez Chevreuse
Où la nuit, des maudits blues,
Supprimer"Night in white satin"
Tavernier a notamment écrit la bible des amateurs de cinéma américain "30 ans de cinéma américain", longtemps introuvable, qui m'a fait découvrir, comprendre et aimer le cinéma. Le livre a ensuite connu une réédition ("50 ans de cinéma américain") dans laquelle Tavernier (et son co-auteur JP. Coursodon) ont refondu les 30 ans en revenant avec une belle honnêteté intellectuelle sur quelques-uns de leurs avis trop tranchés sur certains metteurs en scène, à la faveur de visionnages approfondis de l'ensemble de leurs films (par exemple la période du muet pour certains cinéastes).
RépondreSupprimerComme les cinéastes de la Nouvelle Vague, mais plus tard et sans les a priori de jeunes gens en colère, Tavernier avait "joint le geste à la parole" en commençant à faire des films en 74 alors qu'il était déjà dans le milieu; réhabilitant ou faisant redécouvrir des scénaristes et des metteurs en scène français honnis par la Nouvelle Vague (Aurenche et Bost, Grémillon et Duvivier, etc...).
Et au final, il est l'auteur d'une véritable oeuvre très variée, humaniste et de conviction(s), dont on verra sans doute plus tard toute la profondeur.
Comme en plus c'était un amateur de jazz dont il parlait également très bien ('Round midnight)(avec le cinéma américain, les deux vont souvent de pair pour sa génération, je poursuis modestement), sa disparition me touche beaucoup.
Novès, Magne à l'ASM 🙈💉💉🏈
RépondreSupprimerpire que le virus, une bombe qui ressemble à un péché de gourmandise. Une amie, lors d'AZF, a tout perdu pour avoir goûté au fruit défendu. Quand on écrit son autobiographie, faut-il ouvrir une nouvelle page coûte que coûte car on n'est jamais grand deux fois ? Guy est affûté pour l'avoir vu très récemment, sûrement avec l'envie de montrer qu'il est parti trop vite et trop tôt. Un signe fort quelque part au rugby français, les Papy's font leurs Come back René Bouscatel et Guy Novès. Va y avoir de la croustille et du vaccin sur la table.
Novès est l'homme d'un seul club, dont il maîtrisait tous les rouages.
SupprimerMême s'il a trop d'orgueil pour accepter d'avoir injustement été viré comme un malpropre, et même si la justice lui a donné raison, il n'en reste pas moins, et il ne faut pas l'oublier, que sportivement il n'a pas réussi avec l'EDF. Et avant l'EDF, le Stade patinait poussivement depuis quelques années; Mola est arrivé, a mis 2 ans à trouver ses marques et mettre en place ce qu'il voulait, et depuis le Stade a retrouvé son jeu, et sa place.
ce qui serait intelligent s'ils s'entendaient , un attelage novés magne ; la jeunesse et l'expérience
RépondreSupprimerTavernier, oui triste, mais surtout pour lui et ses proches, pour le cinéma ses films resteront, et puis misérable ou puisant, riche ou pauvre, créateur ou simple consommateur, voilà la vie c'est la mort à la fin épicétou.
RépondreSupprimerPour moi, L627 et capitaine Conan, D.Bezace et Ph.Torreton à leurs débuts et déjà bien épais.
Aussi avec la collection "L'Ouest, le vrai" chez actes sud, magnifique panoramique sur le western sans occulter aucun paramètre, le cinéma devenant passeur avec l'histoire sans compromission ni idéalisation de la "conquête", joli travelling avant puis arrière et gros plan sur les différentes manières d'appréhender cette histoire par les célèbres réalisateurs du genre.
Magne, pourquoi pas depuis qu'il piaffe en frappant à des portes si difficiles à ouvrir quand tenues closes par de puissants cerbères. Novès ??? Surpris, je lis depuis quelque temps qu'à 67 ans il n’envisage pas de (re)prendre un boulot à plein temps. Du côté ASM on entend plutôt J.Davidson, J.Gibbes, Y.Bru, R.Cockerill, mais comme on est là en plein poker-menteur tout reste possible et l'improbable aussi.
Peut être une mission ponctuelle pour Novés, plutôt.
SupprimerJérémy Davidson à fait du bon boulot partout ou il est passé, Marty qui lui avait préféré Teague doit s'en souvenir!
Allez, passer des Coujoux aux Jaunards, logique non?
Entre Coujoux et Auvergnats, on va pas en faire 1 fromage...
SupprimerDes Coujoux aux Jaunards, logique non ? !!!!!!!!!!! AAAAAAHHHHHHHH Je m'étrangle, en reste espanté, non mais, outrecuidance de paltoquet, des COUJOUX aux jaunards, AAAAAAAAAAAHHHHHH je me meurs, traitres, ce serait comme passer de Chevreuse à Rambouillet !!!!!
Supprimer...........
Ah ! non ! quelle drôle d'idée, jeune homme !
On pouvait dire… Oh ! Dieu !… bien des choses en somme…
En variant le ton, -par exemple, tenez
Agressif : “Moi, monsieur, si je voulais muter,
Il faudrait que le pré ne soit guère éloigné !”
Amical : “il doit faire frisquet sur vos sommets
Pour jouer, faut mitaines et bonnets !”
Descriptif : “Amédée !… Domenech !… Le stadium !
Quand même aut'chose que place de Jaude et Bibendum !”
Curieux : “A quoi servent ces grands poteaux ?
De séchoirs, monsieur, ou de perchoirs à oiseaux ?”
Gracieux : “Aimez-vous à ce point les oiseaux
Que paternellement vous vous préoccupâtes
De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ?”
Truculent : “Ca, monsieur, lorsque vous déployez,
Pour sur l'extérieur chercher l'essai
Entendez-vous le bougnat qui crie de pas se gaspiller ?”
Prévenant : “Gardez-vous, par l'ivresse entraîné
De laisser l'ovale tomber en avant sur le sol !”
Tendre : “Faites-lui faire du Brennus quelques copies
De peur que l'original ne reste qu'un mythe !”
Cavalier : “Quoi, l’ami, ce club est à la mode ?
Pour manger son chapeau, c’est certes très commode !”
Emphatique : “Aucun autre ne pourrait dans tel brouillard
Tenter de jouer, excepté bien-sûr de Brive les Gaillards !”
Dramatique : “C’est la Marée jaune au coup d'envoi !”
C'est marée basse au trille final
Lyrique : “Est-ce raisonnable toutes ces collisions ?”
Naïf : Pour jamais après une sortir le ballon ?
Respectueux : “Souffrez, Jaunard, qu’on vous salue,
Qui du rugby ne connaissez pas l'en-but !”
Campagnard : “Hé, Auvergnat ! C’est-y du rugby ? meuh non !
C’est queuqu’mêlées et queuqu’touches et pas d'ballon !!!!!
Pratique : “Espérez-vous ramener Brennus en pays Arverne ?
Assurément, monsieur, vous en faudra d'la veine !”
-Voilà ce qu’à peu près, fieffé coquin, vous m’auriez dit
Si vous aviez un peu de culture et d’esprit rugby
Mais d’esprit, dans ce volcan sans chaleur du Michelin,
Il y a bien longtemps qu'il s'est éteint !!!!!!
Vous n’avez que trois lettres qui forment le mot : ASM !
Et vous voudriez avec si peu que l'on vous aime
Pour pouvoir, devises sonnantes en bandoulières,
Venir piller le bon peuple de Vézère,
Mais le Coujoux ne se vend ni ne s'achète
Ne trahit pas pou rune poignée de cacahuètes
Il faudrait pour cela que que le montant de votre offre,
Dépasse largement un gros paquet de gaufres.
Excellent, mon cher Nini...
SupprimerUn régal, et je parle pas du paquet de gaufres
SupprimerBarry est une comtesse qui a su me “donner des plaisirs que j’ignorais encore” 😉
SupprimerRemarquable rimeur ce Nini
SupprimerQue je savais féru de poesie
Damian Penaud cest vrai en raffole
Et à la Correze préfère Laguiole
Et
Tavernier, après la nouvelle vague, la suivante qui s'essore encore...
RépondreSupprimerMais pas la dernière.
Sinon, Eastwood, 90 ans, à nouveau en tournage pour "Cru macho". De quoi interpeller. La dernière vague n'a pas atteint le rivage et en a de quoi rouler encore.
NOVES a l instar de GUY ROUX ne peut s exporter hors du stade toulousain il n accroche pas apres tout il est retraite non alors place aux jeunes
RépondreSupprimerOLIVIER Magne toi a trouver un club pour exprimer tes envies
pour ce soir battre les kiltman de plus de 20 points sera bien difficile leur defense est un mur ADRIEN pour sur
Je souhaite rendre hommage à Alun Wyn Jones, le véritable guerrier du pack Gallois.
RépondreSupprimer👉 148 sélections (1 seul carton jaune, 0 rouge)
👉 En sélection depuis 2006
👉 4 coupes du monde
👉 8 essais marqués
👉 Samedi il avait plus de sélections que tout le pack Français
👉 1 seul club : 16ème année chez les Ospreys
Bravo pour cette immense carrière... qui n'est pas encore terminée. L'exemple même pour notre jeunesse de ce que peut être l'esprit rugby.
Sustained ! 🏆👌🙏🏈🥳
Supprimeret tu oublies les selections avec les Lions! damned
SupprimerCombien Mister Georges ?
SupprimerNini, en confidence, un ronéo encadré au dessus de mon bureau ( ma moitié dit plutôt de mon bordel, tu sais comme elles sont parfois )
RépondreSupprimer" Cher équipier
Dimanche 13 Février nous rencontrons l'équipe minime que Rambouillet vient de former cette année.
Comme tu le sais Chevreuse présente des équipes de minimes depuis bien longtemps dans le championnat de Paris.
Il ne peut être donc question que d'une victoire.
Je compte donc sur toi pour te préparer sérieusement.
Le rendez vous est fixé a 9H chez Mithouard.
André Mathieu "
Alors, hein, ça rigolait pas dans la vallée!
Allez, une confidence juste pour toi, tu répète rien:
Rambouillet ça existe pas, c'est comme Popaul Goze, on l'à inventé pour faire peur aux z'enfants.
N'oubliez pas la rasade de Ledaig au coup d'envoi
RépondreSupprimerY a match ?
RépondreSupprimerEt on nous dit rien ??????
Supprimerle rédac-chef abuse du ouisqui !!!!
SupprimerMerci Richard, je suis déjà en observation du comportement de deux français en championnat du monde golf en matchplays à Austin. Belle attention des deux face aux américains et coréens. Victor Pérez est fils de joueur de rugby du Stado.
RépondreSupprimerCe sera du The Grouse Smoky Black tellement l'espoir est en place.
Grosse soirée, gros matches à suivre. Bon match à tous
En plein échauffement avec Mr gendre -coujoux pur jus-, on sent bien arriver le truc et le trac aussi. Ne sais pas ce que la rencontre nous donnera, vu le profil des 2 équipes pas de doute en moi sur le volume de jeu que les nôtres et les autres sauront développer, mais clair que les kilts viennent pas comme faire-valoir et qu'il faudra bâtir le sens du match d'abord dans le message à eux qu'ici c'est chez nous, puis après ces préambules --parfois fastidieux certes mais nécessaires- s'envoyer sans calcul, dans l'ordre et le désordre pour pas se faire piquer par des chardons trop ardents.
RépondreSupprimerL'infirmerie est pleine de bières, d'ici et d'ailleurs, pas de bibine écossaise toutefois, mais choix respectable d'irlandaise et anglaise of course, le ouiskiiiii pas glop perso.
Un spécial : A.Le Breton l'écrivain, inventeur du mot « rififi », a commis un certain nombre d'ouvrages sur l'argot. Je ne résiste pas à vous faire lire ce qu'il développait du mot GAUFRE :
° Gamelle; nourriture. Dans la vallée de Chevreuse, la gaufre était bonne et les piaules bien chauffées; c'est pourquoi la gosse et moi on y allait tous les samedis.
Y'a pas de hasard !!!!!!!!
Et oui, Nini, les célèbres auberges de la vallée!
SupprimerAllez, Ledaig donc, on est deux, on va mettre chacun la sienne !
Allez, bon match, a d' main.
Three ! Punaise c'est bon !
SupprimerLa Chevreuse ça rime bien avec la Tireuse, effet mousse garantie
RépondreSupprimerComme y disent là bas dans la Memeuse
RépondreSupprimer"on peut très bien éprouver le sentiment de l'absolu en se faisant la barbe ou en mangeant des gaufres"
Pour moi ce sera une eau de vie de "poire" du bouilleur de cru pour tuer les miasmes du Covid marcoussien
Je suis prêt
RépondreSupprimerhttps://photos.app.goo.gl/rhYVJGv2fVdLE45x6
Slainte !
RépondreSupprimerLa cousine Marie fait bonne figure
RépondreSupprimerRemember 2019
RépondreSupprimer2020
RépondreSupprimerPrise en charge du score enfin dans les 10 dernières mn. Mais fallait prendre les pts sur la dernière action.
RépondreSupprimerRemettre de la pression en 2e et une belle mousse, mais difficile pour les 20 pts d'écart...
Un whisky est une grande particularité, les écossais savent l'initier, mais il faut le garder en cave une fois préparé. Ils sont moins nombreux pour y arriver
RépondreSupprimerA Austin les 2 français ont gagné.
Plus de temps pour jouer dans leur camp
RépondreSupprimerPas assez bons en drive pour porter le jeu loin de leur ligne
SupprimerQuand on est con on le reste cqfd
RépondreSupprimerPrince of Wales Sir Alun Wyn Jones
RépondreSupprimerLogique victoire des Gallois sur ce tournoi
Merci Marie pour cette leçon de rugby
Ça calme
RépondreSupprimerContrairement à ce que dit le commentateur, ce n’est pas une désillusion française mais une victoire méritée de l’Écosse.
RépondreSupprimerJe valide, avec la manière, la gaufre en pleine gueule pour nous, bien méritée 😂😂👍💉💉💉
SupprimerFaut les vacciner tous ces abrutis
👍👍👏
SupprimerRemember
RépondreSupprimerTrès mauvaise gestion de 2e mt, illustration de Dullin qui doit taper en touche et garder la gagne. Redescente sur terre. Un petit coup de fatigue peut être... Pour le coup l'Écosse plus famous groose
RépondreSupprimerSi sur un match tu laisses le ballon aux autres ne pense pas à la victoire. Du travail en plus de réflexion pour l'année prochaine. A voir à l'automne contre les All Blacks. Belle partie par terre par les champions du monde de whisky.
RépondreSupprimerOn va avoir maintenant des Top 14 différents. J'espère que l'on pourra jouer au rugby avec des équipes complètes sans arrêt durant les tournois internationaux
Tiens je vais me citer 15 mars 2021 "Et je persiste à dire qu'un problème non traité ( les Brits te diraient "go through it" c'est à dire traverser le problème) hé bien ça peut surgir de nouveau n'importe quand c'est de la psychologie de base ; je ne sais pas moi une défiance, une adhésion insuffisante au projet ...et ces jeunes doivent apprendre de ces conneries - la gaufre n'est bien sûr que la matérialisation du problème ! Lacan te dirait qu'elle va leur rester en travers de la gorge un moment !! "
RépondreSupprimerVoilà .
J'attends avec impatience le prochain article de Richard Escot. J'espère qu'il sera intransigeant. On a manqué de respect à cette équipe d'Ecosse pendant 6 jours. A commencer par certains journalistes et Mathieu Lartot en particulier. C'était indécent. A la fin je comprends tout à fait le geste de Dulin. Il est programmé comme tous les autres pour gagner un match avec bonus et + 21 points... Ils ne pensent qu'à ça.. même Lartot continue de nous faire faire rêver alors qu'il reste moins de 10min c'est agaçant à la fin ces commentaires. Ce match n'a pas été joué pour être gagné tout simplement. Il a été joué pour gagner le tournoi. Résultat, et bien, ironie du sort on est bien deuxième derrière le Pays de Galles. Et bien j'aurais préféré deuxième avec un seul match perdu dans le tournoi. Là on est ridicules. Et qu'on me dise pas que les années paires c'est plus facile de gagner le tournoi ou le grand Chelem car ça fait deux fois que les Écossais nous battent dans le tournoi. Alors aller gagner au Pays de Galles et en Ecosse, il faudra avoir gommé pas mal de soucis... Bravo Fickou, excellent jusque dans son analyse finale. Il me tarde donc les écrits de Richard et de Thierry. Et surtout qu'on laisse tranquille Dulin, ce n'est que le symptôme d'une gestion (du staff ?) et des médias calamiteuse. On gagne par miracle contre les gallois et on se permet de claironner que la victoire dans le tournoi est tout à fait possible. Non on aurait nous vendre que c'était un authentique exploit à la hauteur presque d'un grand Chelem si on avait réussi une telle performance contre une équipe d'Ecosse, meilleure défense du tournoi depuis deux saisons.
RépondreSupprimerJ'espère juste que l'UBB va terminer de bien contrarier Richard pour qu'il de lâche un peu et nous gratifie d'une belle chronique. On s'est bien "gaufrés", on l'a bien cherché. Finalement c'est peut être "un juste retour des choses" après cette crise Covid qui a été gérée avec beaucoup de "morgue" par certains pour finir par ce tweet pitoyable de la FFR.
La voilà la chronique, mon Lethiophe !!!
SupprimerCeci dit un titre se gagne pas forcement sur 2 ans, sachant que presque tous les matchs à par l'Italie sont difficiles, domicile comme extérieur
RépondreSupprimerJ'aime l'Ecosse. Et Uel bonheur d'aimer le rugby. Ce sport où tu peux apprécier la performance de l'adversaire sans passer pour l'Anti-France
RépondreSupprimerPendant que nous nous escrimions à compter jusqu'à 21, les Ecossais ont eu la lucidité -et donc le mérite- de s'arrêter à 3, voyant que nous n'allions pas plus loin. Bravo à eux.
RépondreSupprimerOn ne gagne pas toujours les matchs dans les 5 dernières minutes; quelquefois même on les perd.
L'apprentissage du haut-niveau continue.
Un dîner de "cons"
RépondreSupprimerSortis d'une victoire inespérée et inachevée dans le jeu contre les gallois, nous voilà sur nos ergots en début de semaine pour s'envoler vers le Grand Chelem. De l'arrogance avec la gaufre de la part de la FFR jusqu'à la crétinerie enfantine des joueurs aussi puissants que bêtes, nous avons tous les ingrédients pour savourer un dîner de cons. Ce soir, nous avons atteints nos limites dans l'intelligence situationnelle mais aussi dans le combat au sol. Nos fantassins, loin d'être des gladiateurs, se sont comportés comme des bleus, pas de Bresse, mais comme les idiots du village. Cette fois ci, le coaching étalé façon "puzzle" a viré au jaune laissant un goût amer de sans soif. Le service vidéo et son garçon de salle ont une fois de plus consacrer le replay en une mayonnaise indigeste. Reste que ce repas, servi par un "Ledaig" hélas inapproprié pour un festin sans étoiles. Le dessert a rendu son verdict, aussi craquant qu'insipide, aussi fade que nauséabond.
Finalement, ce dîner était concis dans sa structure. Les chefs auront un besoin crucial de réapprendre leurs gammes et de savoir les transmettre avec rigueur et modestie.
Je suis désolé d'aller a contre sens , Letiophe a raison , Dulin n'est pas responsable de vouloir jouer , nous avons aimé cette équipe pendant tout le tournoi , et je n'oublie pas les louanges qu'elle a reçu ! Je ne suis pas de ces supporteurs qui lâche leur équipe pour une défaite alors que celle ci m'a régalé de beau jeu pendant 1 mois et demi ...ça fait des années que nous étions en disette de jeu , de match ; on ne peut jeter au chien le jouet aimé le dimanche qui perd le vendredi !
RépondreSupprimerPersonne n'aurait du mettre la pression sur les 4 essais a marquer et les 21 points ; juste la gagne et on aurait gagner et dulin aurait taper en touche ...
Si vous êtes sensible au classement final , ne vous plaignez pas , on est second quand même ; moi je suis sensible aux sentiments que cette équipe me donnent et ils sont positifs , alors le classement je m'en fout ; c'est une équipe en construction et pour les latinistes " Rome ne s'est pas fait en un jour"
Quand a nos cousins Écossais ils ont fait le taf avec gloriole et je les en remercie !
J'irai dans le même sens que Marc. Tout le monde s'est emballé, les médias en premier, sur cette équation à réaliser. Le rendez vous fixé était de haute volée. Personne sur ce tournoi ne leur a mis 20 pts d'écart. Difficilement réalisable sur la qualité des Écossais en regain. Loin de le toucher du bout des doigts. Un dîner qui n'est de cons que ce qu'on veut en faire. Au regard des 20 premières mn, j'ai pas eu l'impression qu'ils avaient forcément l'oeil sur cette mire. Parlons pas de la 2e mal gérée de toute façon. Dullin a fait... du Dullin, il tente beaucoup et on l'a vu sur d'autres matchs. Il a carte blanche à priori. Et là, il s'est perdu. Second n'est pas non plus catastrophique avec le recul. On voit qu'il y a encore du travail sur le fond. Ce groupe a forcément de la marge à dégager.
SupprimerLe problème, c'est qu'ils sont parfois mal accompagné par une FFR et un manager pas toujours à la hauteur en matière de com, le reste du staff écopant pour maintenir à flot.
Une équipe ça se construit entre victoires et défaites, c'est comme ça, c'est la vie, la génération qui prend le pouvoir doit grandir, c'est ce qu'elle fait, pas besoin de s'enthousiasmer au plus petit succès ni de vilipender au premier échec, ces garçons vont accumuler au fil du temps, et ils en ont du temps, expérience et maturité, je pense que les émotions et le plaisir enfin retrouvés avec notre EDF suffisent largement à nous dire qu'ils sont dans le vrai, et qu'au-delà d'avoir gagné ou perdu ils ont déjà fait retrouver le chemin du stade -de l'écran pour l'instant- autour du ballon ovale pour tous ces fidèles -comme nous- qui désespéraient depuis si longtemps.
RépondreSupprimerAlors bon, nous avons perdu, on aurait gagné que le constat serait le même, trop d'imperfections, trop de projection dans ces 21 points qui étaient un leurre, le rugby ça se gagne au combat, devant comme derrière, sur l'herbe et face à un adversaire pas venu en victime expiatoire, pas dans de fumeuses digressions de comptoirs.
Les joueurs pas matures, trop indisciplinés, pas concentrés sur le jeu, petit souci d'égoïsme chez certains qui à chaque ballon croient sauver seuls la partie en danger, des joueurs aux postes clefs en-dessous de la jauge, mais la défaite est bien sûr collective, chacun doit en prendre sa part, mais on ne va pas tout balancer pour UNE rencontre de rugby perdue !!!!
Ni défaite encourageante ni imméritée, l'Ecosse a gagné (bravo) un match que nous n'aurions pas du perdre, mais pas su gagner, pas la fin du monde, on s'y remet et ne perdons pas de vue les réels objectifs de l'EDF, tout ce qui précède la CDM est apprentissage et construction, laissons les bâtisseurs oeuvrer et foutons leur un peu la paix.
Remarquable commentaire
SupprimerEn tout cas une équipe ne se construit pas sur le mensonge et le déni, le fiasco de la bulle sanitaire on vient d'en voir le résultat : une équipe déroutée, qui a perdu le cap . La dichotomie entre les principes énoncés ("le cadre" ) et le vécu réel ( aucun cadre en fait ou alors flottant ) fait qu'il faut réajuster peut être avec des objectifs plus restreints mais réalistes . Ils ont 2 ans pour ça ; cette défaite est une leçon bienvenue pour un reset . Mais je pense que c'est dommage d'avoir gâché bêtement ce qui promettait autant . Je les pensais mentalement plus forts .
SupprimerPerso, ils m'ont paru fatigués en fin de match et ont perdu la vision d'une bonne gestion. Pas forcément de jouer pour 21 pts d'écart, mais de discerner les moments pour tenter les coups ou jouer plutôt à tout va. On l'a vu un peu sur Vaka aussi, il me semble. Et surtout les fondamentaux en manque qui ne leur permettent pas de créer des espaces. Pas assez joué dans l'axe. Seul, l'essai de Rebbadj...
RépondreSupprimerBen oui les gars, ce genre de bon gros match se savoure comme un vieux cassoulet roboratif,un peu long a digérer quand-même!
RépondreSupprimerC'est pas toujours vol au vent le Rugby .
La fameuse demi seconde sentait plus le Ledaig que le camembert ce coup ci, et Galtier devra aussi considérer que trop de dépossession tue la dépossession.
Nul doute qu'il y travaille, et le chemin parcouru en deux saisons bousculées, le retour d'une équipe compétitive l'y aidera.
N'en déplaise aux jeteurs de sorts, les jeteurs de sorts !
Allez Brice, un peu de Georges quand ça déraille, incontournable!
Au marche de ST DENIS
Supprimerune vingtaine de coquelets
se creperent se gaufrerent
a une envolee de GOOSES (D ail)
^Je ne vois pas vraiment ce qui peut faire dire "... ils sont parfois mal accompagné par une FFR et un manager pas toujours à la hauteur en matière de com, le reste du staff écopant pour maintenir à flot ...".
RépondreSupprimerConcrètement, mal accompagnés par dame FFR, c'est à dire ????
Et donc le manager pas à la hauteur en matière de com; Ibanez, faudrait qu'il fasse quoi, monopoliser les médias, mais pour dire quoi ???
Le reste du staff écope pour rester à flot, à croire vraiment que l'équipage ne se mutinerait pas si le bateau coulait doucettement ??? Sont si cons ???
Une bonne com ça fait vendre un produit, même s'il est pas bon. Pas le sujet, je préfère la compétence rugbystique de l'encadrement que leurs diplômes de bons communicants.
Et puis sincèrement lâchons leur un peu la grappe aux encadrants EDF, c'est quand-même le jour et la nuit entre ces 2 dernières saisons ou le souffle revient sur notre sport et les précédentes ou c'était l'atonie générale en matière de jeu malgré une bonne communication.
Allez, CAB bouffeur de pruneaux céans.
J'oubliais, pourtant c'est essentiel sur la partie d'hier: triple ban pour les en kilts, belle opiniâtreté, la boussole tenue d'une ferme ferme et le cap jamais dévié, les fondamentaux respectés sans virement de bord intempestif, la voilure toujours dans le sens du vent, affalée quand -petites- bourrasques de travers donnent du tangage et gonflée d'appétit quand le vent arrière te pousse sur les flots. Une belle équipe du chardon, piquante à souhait, sans doute aussi gonflée à don'f par tous les discours sur ces 21 points.
Allez Rambouillet !!!!!!!
Tu peux barrir ce que tu veux John, certaines attitudes ou déclarations restent quand même difficiles à cautionner. Pas vraiment besoin de ce paramètre situationnel pour bien fonctionner. Ça n'aide pas car c'est un tout. On parle pas de mutinerie, ni qu'Ibanez convoque les médias, c'est pas ce que j'ai voulu dire. Mais derrière faut gérer les gars, que tu le veuilles ou non.
SupprimerA titre comparatif, tu as des personnes très fortes dans leur domaine d'exercice par leurs connaissances, formations, et mauvais gestionnaires, qui les mettent dans la difficulté.
La compétence d'encadrement (techniquement pour F.G.) est là OK, et je ne la mets pas en priorité face à la com. Mais comme tu dis, Eh John, quand elle est bonne ça fait vendre,
et tout le monde se porte mieux... aussi.
Maintenant t'inquiète, je leur lâche la grappe aux encadrants, c'était juste une remarque. Préfère celle des raisins😉
Tu parles de fondamentaux respectés pour les scotts, exactement ce qui a manqué à L'EDF pour étayer, égayer leur jeu...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerTu n'es pas a contre sens, Marc, beaucoup de commentaires mesurés, sportifs , et c'est bien.
RépondreSupprimerHors de question pour tout un tas de raisons d'accabler Dulin.
Mais ne sombrons pas,même par grandeur d'âme, dans l'excès .
L'excellent Brice, sûrement le meilleur arrière du tournoi a fait en terme de jeu une grosse, une énorme connerie , il sera le premier a en convenir .
Allez Chevreuse
D'abord 2 commentateurs qui vendent du temps d'antenne, avant leurs prédécesseurs de la chaine.
RépondreSupprimerHé faut pas trop se gargariser les gars normalement ça pouvait être un tournoi à 4 défaites, 15/13 contre une Irlande aux nombreux absents, une victoire du bout du temps contre les Gallois, des bizarreries de coaching surtout contre la rose et puis hier soir défaite normale, avec surtout un pb en touche(je l'avais déjà dit). qq touches non trouvées , peut être une tactique pour récuperer le ballon dans les rucks, finalement foutaise notoire, pour gagner faut jouer avec ses conquêtes!
Enfin un ou deux "9" qui devraient faire des stages du coté d'Iribaren pour bien apprendre ce que doit être la passe du demi de melée
Ah longtemps qu'on avait pas entendu le coup de la passe Georges, ah, ah🤣. Pas complétement tort.
RépondreSupprimerSinon pour la touche, sur Rebbadj ça n'a pas pose deb problèmes. Après... D'ailleurs beaucoup lancé sur lui surtout en 2e mt.
Sinon, gargarismes du bout des doigts 😉
nouveau vocabulaire de l academie de Marcoussis
RépondreSupprimera possession lui preferer depossession
a faire lui substituer defaire
a relance lui conseiller chandelles
a grand large le traduire en petit tas
a gagner luirecommander deperdre