La femme est l'avenir de l'homme, écrivait Louis Aragon, et s'il est possible d'admirer une sculpture de Jean-Pierre Rives dans les jardins du poète situés non loin de ce Château Ricard situé à Clairefontaine naguère occupé par le XV de France, les feux de l'actualité sportive qui brûlent sans discontinuer ont éclairé l'argent d'une médaille remportée de belle lutte face aux Blacks Ferns, lequel succès n'a pas manqué d'actionner la machine à remonter le temps.
Particulièrement intéressé par le rugby comme discipline éducative au point d'aller visiter à des fins didactiques l'université - on dit College en anglais - de Rugby, le baron Pierre de Coubertin insista pour que la balle ovale figure au programme des Jeux Olympiques de Paris en 1900. Pour cela, l'USFSA, qui avait déjà composé en février 1893 deux sélections parisiennes pompeusement présentées sous la marque non-déposée "équipe de France" pour affronter coup sur coup les Civil Service à Richmond et le club de Park House à Blackheath, constitua dans l'urgence un XV dit national.
En fait de sélection parlons plutôt d'un cocktail de joueurs du Racing Club de France et du Stade Français dont aucun ne reçut le label "international" si ce n'est, six ans plus tard l'immense Frantz Reichel qui créa ensuite les pages sportives du Figaro, puis l'Association international de la Presse. Au sein de ce précipité fut incorporé l'ailier du Cosmopolitan Club, André Rischmann, composé somme doute assez compact et dense pour venir à bout du club allemand de Frankfurt et des Anglais de Moseley sur la pelouse de Vincennes.
Après cette breloque en or conquise dans l'indifférence la plus totale, la France fut priée d'envoyer un peloton pour le Tournoi Olympique, début septembre 1920, à Anvers. Là aussi, impossible d'évoquer un XV de France représentatif du rugby français mais plutôt - à l'instar de la sélection française de football lâchée à Tokyo cet été dans une compétition trop grande pour elle - un agrégat de Parisiens disponibles à cette période de l'année, issus du CASG, du Racing, de l'Olympique et du SCUF et constitué autour d'un quarteron d'internationaux : le pilier Forestier, l'arrière Chilo, les centres Borde et Crabos.
Le résultat de l'unique rencontre, qui prit le titre galvaudé de finale, fut bien terne : défaite 8-0 face aux Etats-Unis, peu ou prou l'équipe de l'université de Stanford composée d'étudiants pour majorité pratiquants de football américain sur leur campus. Reste que cette "équipe de France", médaillée d'argent, pouvait s'enorgueillir d'avoir compté dans ses rangs deux futurs présidents de la FFR : le troisième-ligne aile Alfred Eluère (1943-1952) et le centre René Crabos (1952-1962). On notera qu'Eluère reçut lors de ces Jeux une deuxième médaille d'argent : en boxe anglaise...
La suite olympique est plus connue et donc mieux détaillée. En 1924, à Colombes, le XV de France - authentique, celui-là - auréolé de ses victoires dans les précédents Tournois (en particulier contre l'Ecosse cette année-là et l'Irlande en 1923) pulvérisa la Roumanie (61-3, treize essais dont quatre du seul Adolphe Jauréguy) avant d'être martyrisé par des Américains (17-3, cinq essais à uns), armada d'étudiants californiens rompus cette fois-ci aux subtilités au rugby qui ajoutèrent avec malice quelques combinaisons et leurres issus de leur football.
Ce mélange des genres, qui déstabilisa autant l'attaque que la défense française, eut le don d'irriter les Tricolores. Les Toulousains Bioussa, Bayard et Lubin-Lebrère, soutenus par le Narbonnais Cassayet - des noms qui parlent aux connaisseurs - déclenchèrent alors, selon les modalités bien connues des participants au Championnat de France, quelques algarades qui se voulaient intimidiantes. Mais à leur grand dam, ils tombèrent sur des Américains dont les poings ne furent pas tous inscrits au tableau d'affichage.
Ce choc hostile déboucha sur un constat à l'amiable : l'International Board et le Comité Olympique International décidèrent de s'éloigner l'un de l'autre et de s'ignorer. Jusqu'à l'intégration du rugby à 7 aux Jeux Olympiques de Rio de Janeiro à l'initiative de Bernard Lapasset. Que le 7 de France masculin n'ait pas été capable de se qualifier pour Tokyo raconte une gabegie qui ne date pas d'aujourd'hui.
Mais elle aura été en grande partie gommée par l'exploit de la Catalane Fanny Horta et de ses coéquipières, victorieuses des Fidji, du Brésil et du Canada en poule, de la Chine en quarts et de la Grande-Bretagne en demi-finale, avant de tomber face à la Nouvelle-Zélande, émouvante réusssite qui s'inscrit dans le magnifique palmarès - handball, volley, basket - du sport collectif français à Tokyo.
Bonjour Richard et à tous. En sport collectif de foot et de rugby olympique 2020 les équipes Messieurs n'ont pas été correctement menées pour être qualifiées ou composée de manière incorrecte pour Tokio. Parfois le sport professionnel est malmené par ses dirigeants. Les dames donnent l'exemple de la vie réelle aux hommes souvent. Merci mesdames et bonne continuation pour 2024 qui sera à Paris gouvernée par celles qui depuis des années dirigent leur ville et leur région. Prenez soin de vous pour les prochaines médailles qui seront à votre disposition dans tous les sports .
RépondreSupprimerComme dit Richard, on parle bien de gabégie dans la gestion et composition des ces équipes olympiques. Des choix sans les citer allant bien évidemment au-delà de l'olympisme...
SupprimerL'argent éclairé... Le plus grand nombre de médailles en argent suputant la difficulté française notamment d'aller au bout mais apportant quand même quelques réconforts et espérances, dans ce monde grisâtre de dépendance à l'argent... Des femmes également présentes pour des récompenses sur d'autres disciplines co (basket, hand, escrime,...) et autres (judo mixte)
RépondreSupprimerRemarquable historique Ritchie j'ai apprécié . A vrai dire plus que le sport féminin ! Toujours fan de hand et plus encore ce soir ... je me suis aperçue que j'avais vu jouer tous les médaillés en championnat à Chambéry ... déjà talentueux et toujours simples . De vrais beaux champions .
RépondreSupprimerLe fait est que la grande réussite des équipes de France de sports collectifs aux JO met d'autant plus en lumière l'absence de celles des sports "tête de gondole télévisuelle" que sont le foot et le rugby; élimination sans gloire en foot (alors qu'on est champions du Monde), même pas de qualification en rugby, alors que notre gros réservoir et notre culture du jeu devrait nous donner un rugby à 7 compétitif.
RépondreSupprimerLa finale des jeunes femmes de l'équipe de France est d'autant plus méritoire qu'elles ont concrétisé les ambitions qu'elles avaient affichées avant les Jeux.
Sinon le 3ème test entre Lions et Sud-Afs a été aussi pauvre en jeu que le 2ème; on comprend la déclaration de Ian Foster avouant s'"endormir" en les regardant. Mais à regarder jouer les All Blacks contre les Australiens, je ne peux m'empêcher de penser que ce jeu vif, technique et plein de rythme, l'arbitrage de l'hémisphère sud le favorise aussi dans sa libéralité, et qu'elle penche souvent côté Black, puisqu'on ne prête qu'aux riches (rugbystiquement parlant), là où nous passons notre temps à revisionner des actions sous tous les angles à la vidéo...
Et le public qui gueule habituellement n'est même plus là pour nous réveiller !
Gabegie oui
RépondreSupprimerHeureusement la femme
Tant mieux pour le Rugby
Est toujours notre came
Avez vous remarqué
Ça marche à tous les coups
Le silence consterné
C'est toujours du Jan Lou
Allez à St Arnoult
La finale du 7 féminin , y a peut être bcp d'interrogations sur l'arbitrage....
RépondreSupprimerA sujet du foot faut s'interroger sur ce qu'a fait la 3F. Il paraît aussi que les clubs pro ont reçu des aides de l'Etat...
Bonjour à tous et merci Richard pour ce magnifique rappel historique ! C'est toujours un grand plaisir (pour moi) de redécouvrir (ou découvrir) des pans de l'histoire de ce jeu que nous aimons malgré tout !
RépondreSupprimerJe ne suis pas sur que l'arbitre et son joli sifflet soient la pour favoriser quoi que ce soit, par principe.
RépondreSupprimerMais un bon match, vif, fluide, franc du collier que voulez vous, c'est contagieux, pas le coeur a gâcher la fête !
Les vieilles ganache ( Craig si tu nous lis !)sont à la retraite , c'est bien non ?
Allez Chevreuse
Le foot français ayant été particuliérement ridicule aux JO, les médias devrait en faire moins sur l'arrivée de Messi Hugh j'ai dit
RépondreSupprimerBen justement c'est un argentinois,alors !
SupprimerPassé sur les Champs ce matin en mode touriste, une queue de 500m devant la boutique du P S G !
Allez,est-ce que ce monde est sérieux?
Messi, Messie, tout pareil, les ânes et les boeufs (beaufs) autour du comptoir, les marchands du temple bien installés derrière leurs étals, avant-hier le fils de, hier le Brésilien fragile des chevilles, ces jours l'Argentinois, demain un autre envoyé céleste ou carioca, n'en manque pas, ce monde n'est sans doute pas sérieux, reconnaissons lui une constante dans la bêtise, et la grande adaptation des marchands !!!!!
SupprimerSans ça, l'A.S.Bèziers propriété de la mairie éponyme, ça vous parle ???
Qui plus est pour 1 € symbolique. Par le biais d'une SCIC et 68,89 % des parts détenues. Le reste par des investisseurs locaux. Mais la Mairie est caution principale sur la gestion financière de l'ASB
RépondreSupprimerUn précipité blanc de chlorure d'argent exposé à la lumière noircit. Sans alchimie, une équipe composée dans la précipitation ne peut donc briller
RépondreSupprimerDes Toulousains, jeu de mains, qui partent à la pampe avec des Américains au jeu désorganisé, non mais je rêve
Félicitations au 7 féminin mais aussi à une exception près, à l'ensemble du sport collectif. Avec pour moi mention spéciale aux volleyeurs et leur détente sous la pression. J'ai en tête une attaque en seconde main en finale tout simplement magnifique.
Après le défilé de guignols qui ont bien failli avoir la peau d'un de nos clubs emblématiques j'ai plutôt l'impression que la mairie est dans son rôle.
RépondreSupprimerMénard doit sûrement en attendre des retombées médiatiques mais il fait le job sur ce coup.
Si on m'avait dis que j'encenserais ce mec un jour !
Allez, ça se soigne, docteur?
un club soit disant l un des plus riches contraint de laisser filer sa perle
RépondreSupprimerun president decretant ne plus etre prisonnier de son etoile cet afflux de sommes scandaleuses pas de sous pour augmenter les salaries mais pour ces joueurs ces acteurs ces speculateurs aucune limite et ces panurgiens de supporters se precipitant pour acheter le maillot quel monde d artifices et pendant ce temps la dans le languedoc vous avez dit MENARD MENARD comme c est bizarre
au final pour sauver les clubs on implore l aide public eux qui se gargarisaient d evoluer dans le liberalisme
Ah ben voilà une conclusion on ne peut plus sagace !
SupprimerMais pas une spécificité sportive, commerçants, restaurateurs, artisans, etc. ..., tous étatistes en ce moment, et sûrement une mémoire défaillante quand tout ce cirque sera terminé.
Allez Chevreuse
Selon le bon principe d’une économie décomplexée: privatisation des bénéfices, mutualisation des pertes.
SupprimerRien de nouveau, en somme…et ça, en Somme, ils en connaissent un brin.
L'Argent,
RépondreSupprimerau de la fresque historique du rugby XV remise au goût du jour par le thaumaturge Richard et de cette médaille d'argent, la cupidité bat son plein de partout. Bien sûr Messi attendu comme une étoile qui me fait penser au cimetière des éléphants. Manque plus au PSG, en dehors de lui, que Ramos, CR7, Ibrahimovic et Gignac pour le Cocorico. Autant dire un Ehpad de luxe. Pendant ce temps, Perez (Réal) tend un piège à Laporta avec la Super Coupe d'Europe, évinçant la Pulga et permettant aux fonds de pension américains CVC de capter la Liga et ses revenus télévisuels. Côté rugby, modestement, la mairie de Béziers rachète le club pour 1€ symbolique évitant la descente en série inférieure et assume de prendre en charge le budget du club. Le taiseux CA, son acolyte BL et le Cardinal, très amaigri (régime sushis ?), ou en sont -ils avec les fonds de pensions ? Silence radio. Une colonnie de joueurs étrangers envahit l'héxagone jusqu'en fédérale. D'où sort l'argent sans qu'on puisse dire si le public sera au rendez vous avec la 4e vague qui se précise ? Si vous regardez ailleurs, les PDG du CAC 40 bénéficient de substantielles primes hors normes et les plus grandes fortunes de la planète poursuivent l'enrichissement a une vitesse vertigineuse. Heureusement, le blog permet de s'enrichir et de nourrir la substantifique moelle relativisant la cupidité déambulante actuelle. Mais à terme entre la vox populi, affamée de festivités, assoiffée de sensations, et les puristes d'un autre monde ou se situe Roberval ? Un signe qui donne le tempo planétaire et qui ne trompe pas, c'est AIG, Assurances américaines, qui laissent la place à Inéos bien connu des cyclistes chez les All Blacks.
Ah ah, merci Tautor pour le thaumaturge... Je ne sais pas si je fais des miracles mais bon, je vois que le mois de juillet a été propice aux échanges alors qu'aout me semble idéal pour couper, les commentaires ne fusant pas vraiment alors que le Rugby Championship va commencer. Je sais, je suis décalé d'un mois. Je vous laisse souffler et me plonge donc dans le Tournoi des Quatre Nations.
SupprimerA suivre...
En tout cas, joli clin d'oeil à Messi et au Messie ouvert...
SupprimerLa chaleur est au RDV en ce moment. Pas facile de sortir la langue ou d'agiter les doigts sur l'azerty. La sueur perle si je puis dire, enfin j'me comprend, et l'argent coule à flot dans le val à Robert (pas Ménard bien sur). Pas besoin de PASS, juste un mot de passe : Messie. Et ça marche sur l'eau du moins ils essaient. L'argent n'est jamais en vacances et se reproduit comme jamais pour finir dans les îles sur des comptes bien fleuris, éclairé bien sur...
RépondreSupprimerPour les lambdas que nous sommes, plus difficile d'approcher le messie, déjà que masqué et sans le PASS sanitaire tu fais plus grand chose. Enfin, on se débrouille, hein, JANvier...
En parlant de Four nations et de quatrième vague, Peter Weir avait réalisé il y a un certain temps, un film fantastique singulier sans de gros effets spéciaux se passant en Australie avec des arborigènes au coeur de l'histoire, "la dernière vague". Un film avec peu de budget, méconnu mais qui compte dans sa carrière.
Allez, on ne sait pas de quoi le rebond sera fait mais on attend encore d'autres vagues... à surfer.
Les affaires reprennent douuuuuuucement, hier soir bain de sueur à Tulle pour un SF/CAB joué dans des conditions limites pour la santé des joueurs, séance de remise en condition, nouvelles règles mal comprises (apprises??) par tout le monde -arbitre joueurs public-, la dimension physique des golgoths fil rouge des équipes, visiblement on demande d'y aller à fond, le plus longtemps possible, la passe très dangereuse, à prohiber, les tas -gros, petits, compacts, massifs- privilégiés, bon allez une rencontre de reprise on dira, pas sûr quand-même que même en phase prépa ces prestations incitent à un abonnement pour la saison.
RépondreSupprimerRetour sur les nouvelles règles, notamment la «50/22», très clairement ça ne change rien à l'occupation du terrain par l'équipe qui défend, mais surtout ça rend encore plus frileux les acteurs qui craignent le retour illico du ballon donc qui cadenassent les angles et la profondeur comme Maginot en son temps (pour la réussite que l'on sait), la règle «renvoi ligne de but» une belle connerie et je reste poli.
Je ne pense pas que la phase de poule des TOP.14/PRO.D2 sera enthousiasmante, plutôt des stratégies de ping-pong pour attendre …. Mais attendre quoi ?????
Hier par hasard, canicule oblige, zappé un peu et tombé sur FR/NZ 79, je sais que l'on a déjà bien évoqué le sujet, quelques remarques cependant:
.. La touche quel bordel, les lanceurs envoient la gonfle, dans l'alignement on saute -ou pas- sans trop savoir où la beuchigue va tomber, ça s'infiltre de partout, le désordre organisé -le contraire????- l'appliquaient bien les types !!!!!! Entre le sifflet de l'arbitre et la remise en touche 20 sec maxi.
.. La mêlée, j'ai fini par chronométrer, entre le sifflet de l'arbitre et l'intro 10 à 20 sec, aujourd'hui 1mn30s.
.. Tout ce temps perdu avec un ballon mort, à la fin de la partie ça en fait du temps de jeu non ????
.. Impressionnant de regarder Codorniou, quel que soit le ballon qui lui arrive, tout de suite bonifié par sa course, son tempo ralentir-fixer-donner, élégant et monsieur plus.
.. Beaucoup de fautes de main, pour des gens dont le rugby était un jeu et un beau dérivatif à leur appétente jeunesse, bien aimé qu'ils montrent, souvent par impatience, leurs faiblesses et à peu-près.
Alors c'était t'y mieux ce rugby de notre enfance/jeunesse, et le jeu d'aujourd'hui tellement plus pensé-codifié moins bien, n'en sais rien, toujours est-il que regardant ce match de 1979 je n'ai pas eu envie une seule fois d'aller faire un tour à la buvette, quand hier soir elle m'attirait tant, va savoir !!!!
Allez les Quinconces, restez à l'ombre et buvez frais, gaffe à la vague !!!!!!!
Pour l'apéro c'était les ouktamal, puis les ( forcément )glorieux souvenirs en entrée.
RépondreSupprimerIl était temps d'allumer le charbon et la lumière du jardin, pour l'instant seul le cellier de ma maman accusait le coup!
Les côtes d'agneau feront plus succès que le le roboratif 50/22 jugé plutôt inutile.
Votre serviteur frôlant même le carton en avançant que peut être les défenses seront un poil plus espacées!
Une percée vers le surnommé cellier sauvera le fâcheux.
Le renvoi sous les poteaux fera par contre l'unanimité au dessert, on aurait voulu rajouter des petits tas aux petits tas qu'on ne pouvait mieux s' y prendre .
Allez, nous nous separerons fort tard, fort joyeux et plus très forts sur nos jambes, c'est bien .
Règle 50/22, tiens je tiens le pari : les entraineurs et autres hommes de terrain doivent être en train d'élaborer stratégie sur stratégie pour sublimer le jeu au pied de leurs ouvreurs ou premiers centres afin de trouver cette touche indirecte, nouveau graal de l'ovale et promesse de gros tas tortueux.
RépondreSupprimerCombien se disent que .... Finalement, puisque les défenses vont se renforcer dans la profondeur et sur les extrêmes, tous ces bons soldats adverses de fond du terrain ne seront plus présents dans le premier voire le second rideau et qu'il serait peut-être bien avisé de JOUER au rugby par des passes et affronter la ligne ????
AH AH !!!! HE, les gars, on est là, nous, viendez donc voir, on a des idées aux Quinconces !!!!!!!!!!
Allez, pas fini d'en reparler, sûr, et pis le jeu de dépossession, bin, pas de bol, pris à contre-pied, un coup des perfides d'Albion ?????
La règle du 50-22, faudrait p'têtre attendre qu'elle ait été appliquée par tous les clubs une bonne saison pour en juger des effets. Elle est censée éclaircir les défenses, on verra si les entraîneurs adoptent des stratégies d'attaque moins frileuses et sécurisantes autour de premiers centres physiques.
RépondreSupprimerEt déjà, apprendre les modalités de la nouvelle règle; à en croire le commentaire du match amical USAP-Montpellier, faut relire le texte de la règle (pas toujours clair d'ailleurs). L'Equipe avait fait un article qui se mélangeait les pinceaux là-dessus, apparemment.
Je pense que tout le monde se mélange les pinceaux : arbitres, entraîneurs, commentateurs et journalistes. Sans parler du public. Elle me semble inutile et contre productive. Avis partagé par quelques techniciens. A suivre...
SupprimerPis, on perd encore du temps avec 2 ou 3 mn d'arbitrage video supplémentaire...
SupprimerLa règle ne sera contre-productive que si les entraîneurs ne l'utilisent pas. La balle est dans leur camp...
SupprimerDéjà, si ça permettait de limiter un peu le nombre de chandelles de 9 derrière un maul, ça serait déjà pas mal.
Donc oui, à suivre.
50/22 pratiquement le score de NZ/Australie samedi où le jeu ne fut pas laissé dans les fûts y compris les chocs bien sûr. Soutirerait-on trop de lie pour un jeu plus clair ?...
RépondreSupprimer50/22, fusée éclairante plutôt que balise de détresse ? p'tète un peu de gagne terrain aussi ? Enfin j'sais pas trop🤔
Des p'tits t'as, des p'tits t'as, toujours des p'tits t'as. Et à propos d'Albion, une poignée d'ancien britts (je vous laisse les chercher...) militent pour des remplacements uniquement sur blessure et un banc de 8 où il en seraient utilisés que 4 à l'ancienne, pour stopper cette gestion du jeu et des joueurs afin de garder fraîcheur... dans l'impact notamment. Pour éviter aussi que des côtelettes viennent fatidiquement (nous) briser le cœur un jour sur le terrain de nos jeux glorieux et que question pinceaux, le tableau ne soit fatalement moins beau...
C'est lié, non ? Enfin ça c'était pour le clin d'œil à Jlou pour le cellier de sa môman...🤣
militent pour des remplacements uniquement sur blessure et un banc de 8 où il en seraient utilisés que 4 à l'ancienne, pour stopper cette gestion du jeu et des joueurs afin de garder fraîcheur... bien sur je ne comprends pas du tout!!
RépondreSupprimerPourquoi chaque saison world-rugby change t'il des règles de notre jeu ????Je lisais que les instances du rugby cherchent à améliorer la fluidité du jeu (spectacle), avec la volonté de rendre le jeu plus rapide, ce qui à franchement parler est un bien curieux paradoxe, puisqu'on exige d’aller plus vite toujours plus vite alors qu’hier, lorsque l'on regarde bien, tout allait justement et effectivement plus vite, un match alors n’étant pas sans cesse freiné dans sa progression par des remises en jeu (mêlées, touches) qui s'étirent, des vérifications vidéo interminables, des protocoles à n'en plus finir. Le jeu a certes changé en profondeur, techniquement et physiquement, au gré de toutes les modifications de règles, mais subit aussi et surtout ce que World-Rugby accepte -tolère- autour, souvent sur demande -ordre???- implicite de la télévision, qui dans un marché aux offres diversifiées et rémunératrices, de plus en plus sévère, concurrentiel et abrupt, doit pour survivre présenter un SPECTACLE répondant à l'attente de son public d'abonnés …. Et donc on change et rechange les règles du jeu, on les adapte, on les modifie, on leur donne un air du temps, on les habille de nouvelles valeurs, et à chaque reprise estivale des entrainements, à chacun, arbitres encadrants joueurs de se plonger dans le règlement et ses nouveautés pour tenter de bien tout comprendre et anticiper pour les uns le bien-fondé de leurs coups de sifflet, pour les autres le pourquoi de ces coups de sifflet ??? L'ancien patron de l'arbitrage en France, Joël Dumé, disait : « la plupart du temps, les règles sont assez bien écrites (ON EST RASSURE LA !!!) mais elles ne sont pas toujours bien respectées (AH, ET POURQUOI ?? QUE FAIT LA POLICE DE CE JEU, LES ARBITRES ???). World Rugby dit que les règles sont bien écrites (CA DEVRAIT NOUS RASSURER ENCORE PLUS ???), mais que les arbitres doivent les faire respecter (BIN OUI, SONT UN PEU LA POUR CA, NON ???) et les joueurs les respecter (ET SI PAS, RETOUR AUX ARBITRES ???). Les directives sont donc assez sévères et précises (LA J'EN RESTE PANTOIS ….........). Voilà les nouvelles du front, ici les clubs amateurs ne savent rien de ce qui les attend, les calendriers sont remplis de points d'interrogation et suspension, les communaux tondent et retondent conscienseusement les pelouses orphelines d'occupants, les comptoirs des cleubouzes sonnent creux et les talanquères s'ennuient ferme, juste quelques hirondelles qui viennent profiter du calme, allez, après les vacances et les flux d'itinérants on va sans doute se prendre une belle vague sur laquelle nos soignants vont pouvoir surfer à loisir, la vie quoi !!!!!
RépondreSupprimerSans ça, la tribune des anciens -dont LE Barry John, le vrai!!!!- sur les remplacements (dont que Georges nous parle ci-dessus) seulement sur blessures et limitées en nombre, ça vous inspire ?????
Excellent commentaire, Barry Nini. J'attends donc comme toi la flopée d'avis éclairants
SupprimerSur les remplacements uniquement pour raison médicale, ça fait déjà pas mal d'années que beaucoup le réclament. Je me souviens d'une interview de Rob Andrew expliquant très bien en quoi la possibilité de faire entrer bon nombre de joueurs frais dénature le jeu.
SupprimerEt puis, à part le Boudjellal de la grande époque traitant André Boniface de vieux con, quand les anciens précités prennent la plume pour écrire conjointement, on écoute avec respect. Les présidents de clubs ajoutent sans doute quelques lignes dans les palmarès, mais Barry John, Gareth Edwards, Willie John Mc Bride, John Taylor et Ian Mc Geechan, eux, ont fait l'histoire de ce jeu. En matière de caution morale, ça se pose un peu là.
Sinon sur l'arbitrage, oui, les règles existent, et il suffirait souvent de les appliquer pour régler les problèmes (introductions, jeu au sol, empilages). Nigel Owens, qui s'y connaît un peu, ne disait pas autre chose il y a quelques jours, en reconnaissant lui-même, comme les autres, avoir été trop laxiste parfois. C'était aussi un sujet de discussion abordé avec Joël Jutge, qui reconnaissait la difficulté des arbitres à "contrer" l'évolution du jeu.
Attendant l'orage, on passe en famille/amis petite journée, apéro du midi et bbq fumant ont fait monter encore le thermo, quelques boules de pétanque jetées au hasard et à chaque partie une tournée, la digestion nous a rendu fort guillerets, un ballon ovale au cuir mâché lissé martyrisé par des années de torture nous a ramené au jeu de rugby.
RépondreSupprimerAprès avoir brûlé sur le bûcher les instances de World-Rugby, jeté aux oubliettes la LNR au grand complet et enfermé dans des culs de basse fosse la FFR en totalité, un tour de table et quelques rasades de digeo sublimant les réflexions plus tard, nous avons la solution, toute droit sortie de notre cercle de penseurs en voie de disparition.
Voici donc le rendu (sic) de nos libations et délibérations :
… Enfermer dans la forteresse de Marcoussis l'ensemble de notre rugby pro TOP.14/PRO.D2, dirigeants encadrants joueurs (au préalable pendre haut et court les agents de joueurs à l'entrée du CNR (devenu Centre National de la Résistance).
… Corollaire, suspension de toutes les compétitions internationales de clubs, idem pour les tournées des nordistes chez les sudistes -et vice-versa-.
… Conserver le tournoi des VI nations et la compét de l'hémisphère sud à l'issue des championnats nationaux, en regroupant les équipes dans UN stade couvert transformé en urgences hospitalières (au cas où).
… Organiser les deux compétitions nationales selon un calendrier si simple que se demander pourquoi que personne y a pas pensé avant : TOP.14, donc 14 clubs un match par jour, une semaine une journée, aller-retour donc besoin de 26 dates, entre SEPTEMBRE et MARS, PRO.D2 (ramené à 14 clubs) en lever de rideau.
… AVRIL demi-finales et finale (pas de barrages).
… Tournoi des 6 nations besoin de 5 journées, programmées en MAI et JUIN.
… JUILLET, grandes manœuvres, période figée pour les mutations et autres arrangements en famille.
… Vacances de tous les joueurs mois d'AOUT.
Arrivés là, épuisés mais heureux d'avoir fait avancer notre grande cause, le cellier sec comme gosier en manque, un raid chez Momo l'épicier nous a permis d'arroser le projet que je soumets dare-dare, en ce joli mois de Tatane et ce beau jour de fête suprême, à vos avis éclairés d'éminents Satrapes de notre collège des Quinconces.
Allez, HA ce rugby quel arrache-coeur !!!!!!!!!!!!
Bon, s'ils te lisent (les pontes de World Rugby Inc), et bien ils ont de quoi cogiter pour élaborer le calendrier.
SupprimerJuste un avis vite fait, il se fêtard :
RépondreSupprimerLes remplacements sur blessure uniquement c'est parfaitement impossible!
Quel arbitre va refuser la sortie d'un lascars qui va juste benoîtement lui annoncer " m'sieur j'ai mal au teston "?
La règle actuelle est la seule viable, même si on pourrait p'tet réduire le nombre de rempl...,,pardon, de finisseurs
Allez, bonne nuit.
Fermé en août ?!?!?!?!?!?!?!?
RépondreSupprimerje suis en congés !!!! un moi.
SupprimerNon, pas fermé en août mais avec un rythme de reprise d'entraînement, c'est-à-dire que l'inspiration n'est pas forcémement au rendez-vous. Je travaille mon 50-22 en essayant de trouver des touches en me débarassant du ballon au pied. Et donc, pas grand chose à la main. Mis à part un pauvre match de Rugby Championship entre l'Argentine qui joue a domicile au Cap et l'Afrique du Sud qui se déplace chez elle mais à huis clos. On est bien, là, on est bien.
SupprimerAllez, Nini (Barry John), je rédige en ce moment-même la prochaine chronique à paraitre ce soir... Pour toi. Finalement, tu m'as inspité.
RépondreSupprimerPas ce soir mais demain besoin de relire le texte et d'y effectuer quelques retouches et ajouts.
SupprimerTiens, du côté de La Rochelle, y z'inovent pas de rencontre de préparation et donc pas d'opposition avant le début de la compét', c'est surprenant, mais au rythme des saisons finalement peut-être pas une si mauvaise idée ???
RépondreSupprimerPar contre z'avaient une rencontre à 10 bornes de chez moi prévue et donc annulée, pas glop.
Rencontres hier avec quelques joueurs et encadrants des environs, les amateurs sont complètement paumés, les uns pleurent après l'organisation des calendriers qui restent d'épais questionnements, les autres sanglotent sur un effectif qui pour beaucoup définitivement pris les chemins des champignons de la pèche et de la chasse, sans parler de la pétanque en plein boum !!!!!!
Allez on attend ici le prochain sujet de notre docteur Faustroll d'à nous, Curateur inamovible de ces pages, penser -un petit peu, si peu ...- que quelques lignes font passer de contributeur modeste à "correspondant réel" me va bien, et puis tellement besoin de joie avec cette terre qui brûle, qui tremble, qui se noie, ces hommes qui tuent, ces sociétés qui régressent, les livres d'histoire vont nous regarder d'une drôle de façon !!!!!