Tout commence, pour Benoit, par un essai. Plus précisément une percée, sans laquelle ou plutôt par laquelle il deviendra plus tard écrivain : fulgurance dans l'espace soudain ouvert par la magie d'une passe, trait de lumière striant la finale entre Toulouse et Toulon. Celle de 1989. Chacun d'entre nous dorlote son joli souvenir, parfois une révélation quand d'autres fêtent l'épiphanie. Demain, un auteur en herbe racontera son exploit en rouge et en noir, celui de Cheslin Kolbe prenant appuis à Toulouse pour débouler à Toulon, soudainement revalorisé. Reste que, tous, nous pouvons dater le moment où le rugby est entré dans notre existence pour la nourrir. "Courir ! S'il existe une activité plus réjouissante, plus euphorisante, qui nourrisse davantage l'imagination, j'ignore laquelle", assure l'auteure Joyce Carol Oates.
Denis Charvet, qui s'adonne à l'écriture depuis son départ des terrains, ne courait pas, non, il survolait cette rencontre et ne devait plus toucher terre après cela, joignant ses mains comme pour remercier cette forme aboutie de providence horizontale qu'est le jeu de ligne, ce style d'attaque où le regard précède toujours le geste, lequel supplante les autres mouvements par son invitation à aller de l'avant en se tournant vers l'arrière pour y transmettre le ballon comme on se passe le mot. Sorti d'une mêlée épistolaire qui dura une année est donc entre vos mains Jeux de Lignes, publié chez Privat. Nous l'avons imaginé comme une passerelle construite à quatre mains qui relie littérature et rugby, et dans cet ordre pour toutes les raisons qui alimentent l'ouvrage.
Notre ouvreur est un demi de mêlée, et pas n'importe lequel : Dimitri Yachvili, digne successeur de Pierre Albaladojo et de Fabien Galthié dans le petit écran, fin stratége dont on connaissait la précision et la pertinence du jeu au pied. Lui aussi a découvert la puissance régénétratice de l'écriture une fois ses crampons remisés et nous a offert en premières lignes une partie de son "je" à la main. "Ainsi l'écriture a réveillé ma confiance", avoue-t-il dans une préface subtilement délivrée en profondeur. Et plus loin, cette évidence distillée du bout des doigts : "La littérature anime et bonifie souvent le sportif dans tout son Être", au sens philosophique du terme.
La petite bibliothèque paternelle, principalement ovale, fut mon premier terreau, terrain d'entraînement à la lecture des Anciens, Denis Lalanne et Henri Garcia, comme on parle d'Homère et d'Horace. Ils me firent voyager dans l'hémisphère sud et tourner le regard vers Colombes. Si je peux me permettre de paraphraser Friedrich Nietzsche, les deux compères, magnifiques conteurs bleus, me procurèrent un ravissement artistique inégalé par l'effet de cette langue écrite en mosaïque de termes, "où chaque mot par son timbre, sa place dans la phrase, l'idée qu'il exprime, fait rayonner sa force à droite, à gauche et sur l'ensemble, dans l'énergie des signes. Tout cela est noble."
Ma première évasion ovale s'intitulait Quinze Coqs en colère, odyssée publiée à l'issue d'une tournée de géants en Afrique du Sud où Pierre Villepreux, Christian Darrouy, Jean-Pierre Lux, Claude Dourthe, Jean Trillo, Claude Lacaze, Guy Camberabero, Michel Sitjar, André Quilis, Christian Carrère, Benoît Dauga et Walter Spanghero illustrèrent à la fois le French Flair et la confusion, l'esprit de corps et la rébellion, "non seulement parce que c'est beau mais aussi parce que ça gagne." De cet axiome, doublé d'une spectaculaire démonstration, naquit ma vocation : écrire autant d'odes que possible au rugby. Et s'il me fut donné plus tard l'occasion de rencontrer certains de ces mythes de jeunesse, dont quelques-uns me font l'honneur de leur amitié, jamais pareille gratification n'avait enveloppé mes rêves.
Dans un entretien placé en épilogue, Pierre Villepreux, auteur en 2011 de son autobiographie, trace quant à lui un trait d'union entre littérature et rugby sur la base du rythme, considéré comme l'une des composantes du style : "Si tu n'es pas en phase avec le rythme, tu ne joues pas juste. La capacité à se trouver au bon endroit, au bon moment, tu ne peux l'avoir que si tu maîtrises la notion de rythme. Si tu arrives trop tôt, tu ne passes pas ; si tu arrives trop tard, tu ne passes plus." On trouvera difficilement meilleure image pour illustrer ce qui assemble à la fois la littérature et le rugby.
Dans notre ouvrage, il est aussi question d'Albert Camus et de Jackson Pollock, d'Ernest Hemingway et d'Arthur Honegger, de James Ellroy et de Robert Delaunay, de Boris Vian et de Matthias Sindelar, de Zinedine Zidane et de San Antonio, de Jim Harrison et de Rutebeuf, de Georges Perec et de Stendhal, d'Annie Ernaux et de Françoise Sagan, de Julio Cortazar et de Ian Fleming, décalages créés par le souhait pluriel qui fut le nôtre au long de cette rencontre rebondissante entre deux univers. Et, ludus pro scriptura, notre bibliothèque "idéale" - là-même où commença notre association - figure dans un temps additionnel qui recèle d'autres surprises.
En conclusion, parce qu'il faut savoir clore ce qu'on a engagé, partageons la réflexion offerte par l'ami Christophe Schaeffer, ancien demi de mêlée de Plaisir et nouvel héraut de la reliance, en prolongement d'une pensée du philosophe Vladimir Jankélévitch (qui enseigna à Paris de 1952 à 1975) au sujet du Sixième chant d'Homère : "Quand Ulysse rejoint finalement Ithaque, il se trouve en prise avec un sentiment nostalgique effroyable. Il comprend à ce moment que sa quête, c'est le voyage, pas le but atteint. Sa quête, c'est le manque permanent qui va lui permettre de cheminer encore. C'est un désir infini, qu'il porte en continu." Ce même désir que, je l'espère, vous découvrirez en sous-texte dans nos jeux de bouts de lignes, hissés que nous fûmes, Benoit et moi, sur les épaules de géants.
La fulgurance jaune de l'echassier normand dans les rues de mon village bien sur,la vitesse, et Jonas,l'extraterrestre, inoubliables .
RépondreSupprimerMais le temps s' est arrêté deux fois pour mon souvenir :
A Barcelone quand Mari-Jo volait et au Parc, le jour où Denis a transformé les autres en statues de sel.
Allez les géants
Denis Charvet semble avoir marqué plusieurs générations...
SupprimerEt qui de mieux que des conteurs bleu pour magnifier les courses électriques de Andy ou Laurent ?
RépondreSupprimerAllez Denis, Henri...
Bon Denis, il n'est plus là, mais Henri, qui vient de récupérer le livre, est toujours bon pied, bon oeil.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer"Pleins et Déliés"
RépondreSupprimerA chacun sa genèse de l'écriture façonnée à partir du passé sans jamais présumer de l'avenir car la plume est faite pour conter l'histoire de soi mais aussi celle de la pensée fut elle visionnaire. L'écriture s'apprend au rythme de l'encre qui s'écoule sur la plume et du buvard qui éponge les tâches et les coquilles sur le banc en bois de notre école ancestrale. La mienne s'est faite entre le terrain de rugby de Beaumont dès les années 65-70 ou mon Père officiait et Larrazet ou la femme du charpentier, vieille institutrice d'avant guerre, nous apprenait les rudiments de la Sergent Major avec le stylo plume en bois. Souvenirs figés à jamais d'images, de couleurs, de saveurs, d'une époque rythmée par les saisons et le tablier scolaire. Mon Père, littéraire de formation, avait une grande bibliothèque dans laquelle il se ressourçait. Des livres de rugby et de tauromachie beignaient au milieu de la littérature française. Evidement l'ovale nourrissait mon dimanche et les toros ma semaine car j'adorais regarder ces images et lire les aventures de ces mata d'or en particulier celles de Manolète. Chemin faisant, ce socle, écriture, rugby, tauromachie, à "la gloire de mon père", sera le terreau d'une "naturelle" longtemps enfouie par les voyages de la vie. Si Villepreux parle de rythme, si Richard a la vocation et si Benoit est à l'essai, le rugby devient un jeu d'écritures et un "jeu de lignes" incontestables. Ce jeu est une onde de pleins et de déliés ou alternent le bon et le mauvais. L'écriture ne devient belle que dans la maitrise répétitive du geste. Elle ne devient roman, poésie ou œuvre quand la transcendance de l'esprit devient génie. Charvet, Kolbe, Lomu, et tant d'autres nous ont faits rêver de cette fulgurance aussi fugace qu'improbable. Pleins de lignes s'échouent dans la nature au gré des mots sans que l'on y prête attention déliées de la substantifique moelle celle de l'esprit. Car chacun ne prête pas attention au contenu des syllabes, ne lit plus d'un regard avisé le contenu d'une phrase et analyse encore moins le jeu des mots celui qui donne la beauté d'un livre. Le rugby, créateur d'espace, ne sait plus façonner cette conjonction de "pleins et déliés" à tel point que parfois mieux vaut lire son compte rendu que regarder le match en lui même. Tous ces pharaons de l'hiéroglyphe, des siècles passés, présents et à venir, ont gravé sur le papier une pyramide de sel et de soif, conjonction de l'esprit et du corps, ciselant avec le marteau, l'esthétique purifiée de l'âme de chacun. Les lignes ne sont que je, jeu d'espoir et de lumière, lignes d'avant en arrière come le flux et le reflux, témoins d'un instant solitaire ou le plaisir prend des formes de pleins et de déliés. A votre saveur.
Magnifique
SupprimerHello, avant que de transformer les autres en statues de sel, et bien avant que Denis ne reçoive l'offrande, voir le leurre du 10 ST que tout le monde s'attend à voir taper en touche, et surtout les Toulonnais, mais surtout la course et la passe de Didier, qui geste simple, simpliste, raccourci, d'un redressement de course et de torse et de passe dans le tempo, soudain ouvre à Denis -comme les flots de la mer rouge jadis se sont ouverts devant le gars d'y a longtemps si l'on en croit les racontars- la voie lactée, la voie royale, le boulevard de tous les bonheurs, les leurs, les nôtres, certes la course chaloupée, magistrale puis plus piochée et pour finir exténuée mais victorieuse, mais sur ce simple geste de Didier toute l'action est faite, est étalée là, devant nous, devant eux, drame pour les uns et nirvana pour les autres, magnifique une passe, simple passe, de moi à toi, cadeau.
RépondreSupprimerAllez sur l'autel des passes celle-ci restera comme une si belle offrande.
D'accord,aussi bien il en a fait des centaines comme ça le Petit Prince, et le replacement des toulonnais sûrement pas au top non plus!
SupprimerMais le souvenir indélébile, ce qui a levé le cul de toute la porte d'Auteuil, c'est l'accélération dans le trou, la course facile et le reste du monde au ralenti.
Subjectif, ô combien, mais l'impression d'avoir vécu un moment un peu surnaturel.
Allez, ça n'arrive pas souvent, non ?
Effectivement, tout part de Rougé-Thomas, relayé par Cigagna et Codor. D'après Pierre Villepreux, le coup était anticipé et travaillé à l'entraînement du fait que les Toulonnais mettaient du temps à se replacer après pénalité contre eux et, par habitude, lorgnait vers la touche et non le large.
SupprimerJan Lou, tu as raison, et quand bien même c’est un poil injuste pour ses coéquipiers, la fulgurante course du beau gosse restera à jamais l’image de cette finale. Si ce n’est que pour moi, supporter d’en face, elle eût plutôt tendance, telle la défense du RCT à me mettre le cul par terre :-)
SupprimerBon je vais faire mon fayot...
RépondreSupprimerJeux de lignes ou un duo dont le style n'est pas sur la même ligne, mais qui sait trouver des phases où ils se situeront sur une lignée identique afin de procréer une œuvre commune. Et comme au rugby, on trouve dans cette association comme une paire de centres pour écrire une paire de lignes sur des sujets leurs tenant à cœur. Un Richard sur un côté plus créateur rationaliste voire tendanciel afin de faciliter la prise d'interlignes d'un Benoît au style si particulier qui va chalouper sa plume au rythme de son inspiration plus effervescente, extravagante, les 2 avec leurs ailes du désir de réflexion collective sur ces princes de l'écriture et de l'ovale, dans la situation présente de leur écrit.
Des qualités différentes mais qui peuvent aboutir à une belle entente.
Un peu comme un Didier Codorniou créateur et Charvet plutôt les jambes. Ça tombe bien, je rentre de vacances à Gruissan, village où Codor est maire (mais pas rencontré) dont les gruissannais seraient satisfaits de sa gestion, pour l'instant.
Sinon, je lis très peu et je n'ai pas de souvenir de franche révélation de lecture m'ayant donné un sens à l'écriture. Même si jeune j'ai apprécié H. Bazin "Vipère au poing", "La tête contre les murs", "Le matrimoine"... Ou P. Djian aujourd'hui et Benoît. Et pourtant j'aime écrire selon des fulgurances m'arrivant au gré de la musique, de films ou documentaires. Et ce besoin de les coucher sur papier tout de suite avant qu'elles ne disparaissent de mon esprit, comme une drôle de sensation devenant un exutoire... Histoire de mettre un peu de sel dans une pseudo prédisposition que je ne me connaissais pas franchement, à part le fait de vouloir dire les choses différemment que le commun des mortels. Pour autant, d'autres savent le faire aussi bien et mieux que moi. Mais c'est une belle sensation que de pouvoir exprimer son verbe.
C'est bien vu, Sergio. On sent l'homme de l'art. Nous avons fonctionné en ajouts permanents, l'un enrichissant ou poursuivant ou développant l'initiative de l'autre. Et ça fonctionnait dans les deux sens. Tout a commencé par ce souhait d'évoquer littérature et rugby à Uzerche. Donc nous avons travaillé un plan en une demi-douzaine de points précis. Covid oblige, Uzerche annulé, nous avons discuté par téléphone de ce sujet tous les deux jours pendant un mois, ce qui a permis de poser un texte d'une cinquantaine de pages. Grâce à l'idée de Gariguette d'enrichir notre réflexion par la relation de certains rugbymen à la littérature, le manuscrit est devenu conséquent (pas loin de trente intervenants).
SupprimerA partir de là, d'autres chapitres sont nés, une introduction et une conclusion aussi. Et les éditions Privat, contactées, ont tout de suite donné leur feu vert et l'excellent Dominique Auzel, directeur des éditions, nous a proposé quelques pistes d'améliorations, principalement sur la forme, et hop, clic-clac, l'idée est devenue ouvrage.
Donc, Côté Ouvert, en ce mois d'avril 2020 (rappelez-vous les jeux de piste littéraires) a été au coeur du projet. Ce qui fait qu'il y a un peu de chacun d'entre vous dans ce livre.
Ce que je garde d'à la fois saisissant et enrichissant, ce sont les réactions des joueurs et entraîneurs contactés. Enthousiastes, profondes, intimes. Depuis, avec certains, le lien s'est épaissi.
SupprimerEt puis il y a Henri Garcia, intarissable, que j'ai eu deux fois une heure au téléphone : une mine d'anecdotes.
Les deux athlètes Afghans ont rejoint les JO et vont pouvoir participer aux épreuves de taekwondo pour elle et au 400 mètres d'athlé pour lui, particulièrement fier que ce soit notre pays qui les aient sortis de l'enfer, puis accueillis la semaine à l'INSEP où ils se sont reposés et entraînés.
RépondreSupprimerAllez, la France, ronchonnement quotidien sur tout et n'importe quoi, derrière cette tumultueuse onde de pleins et de déliés où le bon et le mauvais alternent, souvent belle non ???????
Ce matin radios télés plus d'Afghanistan, plus de passe-sanitaire, plus de .............. Plus rien, sinon le centre du monde vers Auguste Delaune pour un couronnement tout rond, quoi qu'il en coûte tiens !!!!!!!!!!!
Elles sont de vie, de tête, de cœur, de Venus,de Soleil, de Mercure, de chance.
RépondreSupprimerCe sont des plaines entourées par des monts. Il est dit que le plus grand et le plus haut représente la force amoureuse, la sensualité, l'amitié, et le réservoir de la vie.
Mais il est dit aussi que celui qui permettra à qui veut sillonner ce magnifique paysage émotionnel si changeant au grès du temps et des saisons sera celui du courage et de la force de l’âme.
Sur lui glisseront les monoskis en hiver et VTT en été en dessinant des courbes, tels un stylo sur une page blanche.
Les montagnards sont là
SupprimerJe reviens sur la citation de Vladimir Jankélévitch au sujet du Sixième chant d'Homère : un peu comme au rugby. Une fois passé la ligne d'enbut mieux vaut y revenir d'une manière ou d'une autre pour assurer la victoire et y revenir régulièrement d'ailleurs.
SupprimerUn peu aussi comme les grandes vacances qui finissent pour lesquelles va falloir reprendre le taf et attendre 1 an avant de recommencer. Mieux vaut être en vacances tout le temps !
Et la retraite n'est pas le but atteint mais une fin en soi, même si pourtant, certains continue à se fixer des objectifs histoire de se rassurer sur leur activité.
et leur utilité.
SupprimerC'est la crise dans beaucoup de clubs de séries, ici comme partout, la baisse drastique du nombre de licenciés dans toutes les catégories, due principalement au manque d'intérêt de plus en plus prononcé pour un jeu qui fait peur aux parents et n'attire plus les jeunes adultes, la pandémie en sus, pour exister beaucoup voient dans les fusions/ententes une solution.
RépondreSupprimerOutre que ce n'est sans doute pas la panacée -voir ci-dessous- la diminution du nombre d'équipes engagées qui résulte de ces fusions met à mal des championnats qui manquent cruellement de participants.
Sur le plateau là-haut, pleine route de la pomme et de la noix, près du stade qui porte le joli nom de PV -qui le vit débuter-, trouvé un joli texte :
….. LA FUSION …..
Là, t’as deux clubs du même canton qui vivotent. Y a eu une époque où ils étaient en pleine santé et même que quand ils se rencontraient, ça te remuait toute la population locale.
Et puis c’est un peu parti en vrille. Les clubs sont descendus petit à petit dans le bas fond des séries.
Ils ont commencé à faire un regroupement des « à peu près » écoles de rugby pour arriver à en faire une qui tient debout.
Pour les cadets et les juniors, laisse tomber. Les mômes, une fois qu’ils vont au lycée à la grande ville, soit ils continuent à jouer dans un club de la grande ville, soit ils raccrochent les crampons et on n’en entend plus parler.
Pour essayer de maintenir le rugby dans le canton, les présidents des deux clubs se sont vus en cachette et ont décidé que la fusion était inévitable.
Sauf que.. Tu sais bien comment ça se passe dans nos campagnes… des histoires de villages, de clocher, de rivalité d’avant, et de bagarres de bal qu’on sait même pas qui c’est qu’a commencé.
Du coup, quand un président décide de réunir les quelques survivants de son club pour expliquer la situation et la décision, ça donne à peu près ça :
- Une quoi ? Une fusion ? Qu’est-ce que c’est cette nouveauté ? Tu veux tuer le club ?
- Non, je veux maintenir le rugby dans le coin, et après en avoir discuté avec les autres, on s’est dit que c’était la seule solution.
- Une fusion… Tu sais ce que ça veut dire une fusion dans le dictionnaire ? ça veut dire passer de l’état solide à l’état liquide ! C’est ça que tu veux ? Qu’on devienne des gourles ?
- Une entente si vous voulez.. Jouez pas sur les mots, c’est pas le moment…
- Une entente avec eux ? Non mais tu rêves ? On s’est jamais entendu. Sont pas comme nous. Et puis on n’est pas idiots, on en connait des fusions qui sont devenus rien du tout pour le plus petit des clubs. Stade français- CASG, Racing-Metro… Au final y a plus de métro, ni de CASG .
- Y a Bourg en Brest aussi ! On n’en entend plus parler de Brest dans l’histoire.
- ??????
- Ben quoi, c’est vrai non ?
Et ça a continué des heures. Pour le stade (lequel choisir), pour les couleurs (eux rouge et bleu et nous, bleu et rouge, va falloir faire un choix), pour les entrainements, pour les réceptions d’après match….
Sinon, cette entente ? Ben l’avenir nous le dira….
Allez, fusionner ST/RCT ça évitera les vases communicants !!!!!!!
Ah ah tu devrais écrire une nouvelle Nini.
SupprimerTu as le sujet tout trouvé
A ec un peu du style Jean Colombier dans "Echauffement" et Charette dans "Odysee"
SupprimerOh que je l'aime cette préface de Yachvili dans Lignes de jeux, lorsqu'il évoque ses soirées de veille de match où "il s'obstinait à écrire un film idéal": " tout y passait: crochet intérieur, feinte de passe, accélération, raffut, passe parfaitement vissée à hauteurd'épaulesde mon numéro 10 etc."
RépondreSupprimerYachvili 1/2 dieu devenu alors si proche du simple mortel: moi - oh oui Barry John - j'aurais voulu être Codorniou!
Moi mon modèle c'était Jo Maso. C'était aussi le cas de JPR et de Pierre Berbizier qui se revaient en Maso.
SupprimerJai joue une fois au tennis avec lui en double face à Riviere-Sangali. Un régal. Comme si la réalité était un songe.
SupprimerEt une fois contre lui (javais 26 ans) en match folklo avec lequipe corpo de Matra face aux anciens du stade toulousain (Fabre, Skrela, Massat, Villepreux) renforcés par Maso donc...
Twickenam 1981, la télévision est déjà passée à la couleur n'est-ce pas ? Pourtant dans mon souvenir les couleurs sont fanées, les maillots bleus de l'équipe de France sont justes un moins blancs que les maillots anglais.
RépondreSupprimerJPR s'échappe d'une mêlée ouverte, Berbize le relaie, il cherche, il trouve grand côté, Laporte-Bertranne-Pardo, Codorniou! Tourniquoti tourniquoton Pardo encore ( son frère jumeau sans doute)... essai !
Il y en a eu moult, depuis, des essais du bout du monde, mais celui-là, ah lala!
Ah le génie de Codor.... un puriste. D'après Villepreux cest le seul joueur qui a changé le jeu du ST.
SupprimerObligeant Bonneval à évoluer ailier
SupprimerEn 1988 il évoluait aussi parfois ouvreur avec Charvet-Bonneval au centre. Quel recital
SupprimerMe souviens aussi finale 79 entre Bagnères et Narbonne, pugilat vilain tout plein, des coups tordus, en douce, de pieds aussi, des joueurs Bagnérais sublimés dans le plus mauvais sens -en tête Torossian qui finira par être expulsé- et au milieu du combat, Lulu Pariès sur un pas -2 pas en attaque c'était pas glop pour l'ouvreur rebondi du RCN- à Codor, qui transperce la ligne noire, dépasse un second rideau plein de courants d'air, et envoie Ferrero à l'essai, sur la course je redresse et je donne 7 Bagnérais les pieds dans le ciment, quel type.
SupprimerAnecdote, j'avais un bon copain, joueur et entraineur, parti découvrir le rugby plus haut au PUC. Jouait en nationale.B, 3° ligne aile, grand coureur gros plaqueur, un dimanche rencontre Narbonne où le Petit Prince rentrait de blessure pour du temps de jeu, l'a couru après toute la partie (et il allait vite), les rares fois où il a pu le prendre, le ballon était déjà parti vers un autre destin, il me racontait qu'il avait l'impression d'avoir pourchassé un fantôme tout le match.
Sacré bonhomme et sacré joueur, si l'on regarde bien ses matchs en club ou EDF, pas de grands exploits individuels qui crèvent l'écran à se mettre dans les mirettes, mais la justesse de ses courses et le tempo admirable qu'il savait tirer du moindre ballon parlent pour lui, et puis j'observe que tous ceux qui jouaient à ses côtés étaient meilleurs ces jours-là, c'est une belle marque de qualité.
Allez, belle terre de rugby ce Languedoc, hein, Maso Sangali Codor l'on a connu triplette plus laborieuse.
Tiens, ça rappellera des souvenirs à notre ami Christian, 1986 le Didier, alors dans sa plénitude de 3/4 centre l'avait formulé quelques observations sur le jeu de l'EDF, l'organisation et tout le tintouin, OUH pim pam poum, tonton fâché tout rouge et le maillot avec la cocotte terminé, sacrée France !!!!!
Excellent témoignage, quel joueur ce Codorniou, quel bonhomme ! Je me souviens, c'était un petit matin autour de mes vingt ans, accompagné de quelques copains, nous cherchions à nous reconstituer dans une brasserie du quartier des Capucins, à Bordeaux, au bout d'une nuit de bringue. La patron de la brasserie m'avait pris pour Codorniou !!! Sans doute quelque chose dans la boucle brune: ah j'étais pas vexé, je vous jure! 😂
RépondreSupprimer"Rendre les autres meilleurs",existe t'il plus bel hommage ?
RépondreSupprimerBien peu dans le club, mais Codorniou en est l'un des fleurons, assurément.
Hé Nini, pour toi je sais pas mais c'est ma plus vilaine finale, de loin!
Les Narbonnais,nos chouchous depuis Walter et la consternation de 74, sevrés de bouclars depuis des lustres avaient fait le nécessaire, on ne peut les en blâmer.
Allez, manquait le paquet cadeaux quand-même!
HA HA assurément pas la plus aboutie des finales, certes, sauf pour le RCN, une finale c'est fait pour la gagner épicétou !!!!!
SupprimerMais vrai que ce jour-là même les taupes filaient fissa, Bagnères avait décidé de baisser le rideau sur le jeu et de transformer le stade en ring, dommage, d'autan plus qu'avec les lignes arrières qu'ils avaient, penser à envoyer du jeu pouvait encore être le meilleur moyen d'embêter les autres, parce-que bon, vu la compo du pack orange pas penser qu'ils allaient se sauver derrière les talanquères, hein !!!!!!!!!!!!!!!!
Bin aujourd'hui doivent regretter quand-même. Pour en revenir aux excités de la finale, quelque temps avant j'avais passé les fêtes de fin d'année à Auch, chez le copain que Codor allait transformer en courant d'air plus tard, rencontré Torossian, plus gentil tu faisais pas, bon épais et compact mais sympa quoique pas non plus extraverti. Comment ce jeu peut-il ainsi transformer en gladiateurs les hommes ????
Allez, à propos de taupe voilà le nôtre identifié 14 qui arrive, savoir à quoi qu'y va ressembler, Toro ou Codor ????
je l'ai déjà dis ici, c'est tout le génie de Codor pour être passé en qq mois du jeu de ligne avec profondeur du RCN au jeu complétement à plat du STade
RépondreSupprimerOui, pas croire non plus qu'il est arrivé et qu'il a tout transformé au ST. En fait, quand on le lit le Petit Prince, arrivé au ST il était largué, physiquement surtout, et dans ce jeu qui fusait de partout. Pensait pas que l'on pouvait courir autant et si longtemps sur un terrain de rugby, et comme pour les entraineurs fallait courir et être mobile tout le temps du n° 1 au 15, lui a fallu un temps d'adaptation, mais, et c'est là que l'on reconnait les grands hommes les grands joueurs, une fois rattrapé ce déficit, il s'est naturellement imposé sur ses qualités, lesquelles qu'on va pas trop étaler pas assez de place ..... Et, surtout, le jeu du ST a changé autour de lui, dans une équipe qui ne manquait pas de grands joueurs, les arrières se sont bonifiés à son contact, quand tu écoutes ceux qui ont joué à-côté de lui -comme Charvet ou Bonneval- tu comprends qu'il portait en lui une sorte d'excellence qui déteignait sur tous.
SupprimerAprès le jeu des arrières du RCN était quand-même très complet, du danger du 9 au 15, la différence c'est qu'au ST le danger était aussi devant, et puis comme le dit Codor c'était aussi le temps de l'initiative et de la libre désobéissance aux consignes trop restrictives, l'était servi avec l'adaptation situationnelle des autres !!!!!!!!!!!
Allez, quand-même, l'a fauché le ballon du test du 14 juillet en NZ, n'y ont rien vu les blacks, tout pareil comme sur le terrain tournicoti tournicoton inter-exter que j't'embrouille et roule ma poule !!!!!!!!!
Je viens de recevoir un sms de Henri Garcia me signalant affectueusement qu'il a apprécié "Jeux de Lignes", comme s'il s'agissait d'un dîner dhez Darroze avec Kleber Haedens et Denis Lalanne.
RépondreSupprimerCompliment gastronomique qui a étoilé ma journée.
Et moi je viens de lire la préface de Yachvili !!! Impressionnée je suis ...
SupprimerIl faut dire que Dimitri s'essaye à l'écriture depuis maintenant plusieurs années. Il rédige une autobiographie qui s'ouvre sur la petit mort du joueur et dégage d'autres horizons. A suivre...
SupprimerDire aussi que je n'ai absolument pas corrigé la moindre ligne dans cette préface, livrée telle quelle.
J'espère qu'il va persévérer parce qu'il a un ton, un style quelque chose qui rappelle son élégance sur le terrain .
SupprimerExactement. Mais pour l'instant le manuscrit, bien avancé, est à l'arrêt pour des raisons que je ne connais pas. Tiens, du coup, je vais en reparler avec lui.
Supprimerj'attends l'ouverture de la nouvelle librairie d'ici quelques jours pour acheter le livre et je reviendrai vers vous , mais je ne doute pas du talent des uns et des autres
RépondreSupprimerEffectivement, Gariguette a raison : si le Yach s'avère capable de maintenir sur un manuscrit le rythme et le style montré dans la préface offerte à notre livre, alors on tient là un fameux écrivain.
SupprimerYachvili, D.Lalanne a écrit un beau livre «Le rugby est ma patrie», dans lequel on suit la saga familiale, le grand-père Géorgien ancien soldat de l'Armée Rouge fait prisonnier à Stalingrad par les Allemands, envoyé en camp dont il s'évade, puis se retrouve en France pendant l’occupation, rentre alors dans la Résistance, où il est Surnommé « Chaliko ».
RépondreSupprimerL'amour musardant par là, il rencontre dans les réseaux de la Résistance du Limousin une jolie petite résistante qui … Ne résiste pas longtemps à ce colosse à l'accent pas possible. Dans ce limousin terre de rugby, ses qualités naturelles ne passent pas vraiment inaperçues à Tulle, et le portent naturellement à la pratique de l'ovale, qu'il découvre et adopte à 30 ans passés, le virus du rugby est alors inoculé à toute la famille et pour longtemps.
Second de cordée le fils Michel, "YACH" ou "LE RUSSE", talonneur dur au mal (euphémisme, un peu la marque de fabrique des adeptes du poste, hein, d'autant plus en ces époques peu tendres !!!!), qui porta haut et fort les couleurs du SC.Tulle (chacun a droit à une erreur n'est-ce-pas) puis du C.A.Brive (AH, erreur réparée ...) enfin de notre EDF, avec laquelle en 1968 il empoche le premier grand Chelem. A noter qu'il joua au talon puis en 3° ligne-aile avec autant de qualités.
Son épouse Arménienne lui donnera 3 garçons qui auront comme doudou des ballons ovales (aparté: il paraît que les livres de nos profs dans l’éducation nationale nomment notre bête ballon : « paramètre rebondissant à trajectoire aléatoire », tu m'étonnes qu'il soit si ardu de pratiquer le rugby à l'école !!!!!!!!).
Belle histoire contée par D.Lalanne, du destin de 3 générations de Français issus de l’immigration, façonnés par un terroir où les hommes s'enrichissent de ce qu’il y a de meilleur dans leur histoire et leur environnement. Dans le cas présent, c’est le rugby qui a joué ce rôle.
Troisièmes de cordée donc les 3 fils, l'aîné et le plus jeune internationaux Géorgiens celui du milieu -Dimitri- le coq en bandoulière, quelle famille !!!!!
D.Lalanne retrouve les accents de l'épopée du «grand combat», du «temps des Boni», en nous contant l'Odyssée de la famille Yachvili, chant du rugby universel, jeu sans frontières d'hommes libres, rebonds improbables et contre-pieds aléatoires.
Que tout cet héritage soit encore si prégnant aujourd'hui dans les fibres des fils et petits-fils marque bien les personnalités, pas étonnant que Dimitri joue ici les prolongations littéraires à ce jeu, sorte d'héritage aussi à la plume de D.Lalanne, dont j'attendais impatiemment le lundi matin pour savourer les prolongations du dernier match du tournoi -puisque pas d'équipe le dimanche-, prolongations qui étaient un pur moment de bonheur, le match devenant au fil de ses mots une homérique aventure.
Allez, le rugby comme liant de société, pas si bête comme idée !!!!
Le chpt arrive, ça cause dans les campagnes ici, le CAB vers les phases finales ou viser le maintien ??? Vaste question, mais tout le monde d'accord en ce jour d'ouverture de la chasse (aux points ...): remplir la gibecière d'un gibier (USAP) bien garni !!!!!
Et B.O. aussi, même avant...
Supprimeravant quoi ???????
SupprimerBen avant Perpignan bien sûr😉😉
SupprimerHello, pour être complet, et regardez un peu comme le hasard n'a pas sa place dans ces histoires, le fils Michel épouse Germaine Markarian, et qui que c'est la Germaine ???? Je vous le donne en mille, et bien c'est la fifille d'un talonneur du CA Brive, Alexandre Markarian !!!!!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerAllez, AH ces talons, ce serait donc héréditaire ?????
Oh arrêtez un peu avec les talonneurs,ce sont des hommes comme les autres, avec un petit coeur qui bat pour les beaux. ...yeux de la fille du gardien.
RépondreSupprimerMalgré un indéniable courage et une maîtrise technique bien au dessus de la moyenne qui ont illuminé leurs équipes ,ces héros ont su rester humbles et bienveillants.
Véritables moteurs de leurs formation, leurs modestes besoins , un ou deux ouvreurs par saison, a retardement si possible, ont forgé leur légende.
Allez , et modestes avec ça!
Ah ben on attendait plus que tes lignes sur les talons étalons...de quoi leur donner des ailes, eux qui sont dans la cage 🤣🤣🤣
SupprimerSinon, la prochaine Coupe du monde chez nous et le prochain Mondial féminin en N-Z sur TF1 ça vous fait quelque chose ??????
RépondreSupprimerPour vous faire rire un peu, et ceci n'est pas une blague, mais au contraire une affaire très sérieuse : un champignon s'étant répandu sur la pelouse du Stadium de Brive cet été, et le problème n'ayant pu être réglé depuis, pour accueillir Perpignan ce samedi, la mairie a été contrainte à peindre le terrain "à des fins visuelles" !!!!!!.
RépondreSupprimerAllez les peintres !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Une solution "artistique", possible, mais pas écologique. Manu va venir en mission, examiner la situation.
RépondreSupprimerManquerait plus que ce soit un variant
Du bolet ou de la girolles...
SupprimerDans cette rubrique littéraire, sourions encore sans prétention ...........
RépondreSupprimerLe 8ème jour, W.W.Ellis le type par qui le malheur arriva, alors que tout le monde s’amusait follement à se mettre de grands coups de pieds amicaux dans les tibias, prit le ballon à la main et s’éloigna à jamais de l’essentiel. Le rugby ne deviendrait jamais ce paradis qu’il aurait dû rester car les trois-quarts, avec le jeu à la main, étaient nés.
Observant le résultat il constata qu'il manquait un élément essentiel, alors, il créa le bar et de-facto la légendaire troisième mi-temps.
Ainsi satisfait il rigola longtemps de sa création, le rugby sport le plus fou qu’un cerveau humain puisse enfanter: jouer avec un ballon même pas rond et avancer en faisant des passes en arrière.
Pour pratiquer ce sport élevé au niveau de l'art par ses pratiquants, quelques individus se signalèrent alors de manière remarquable :
1ère ligne : Troupe d’élite envoyée sur le front pour que les femmes et les enfants restés derrière continuent à jouer à la balle.
Pilier : Homme trapu pouvant soutenir indifféremment une mêlée ou un bar.
Talonneur : Petit rugbyman honteux qui se cache au milieu des mêlées pour jouer au ballon avec ses pieds.
2ème ligne: grand échalas dont la longueur moyenne des bras doit correspondre à l'emplacement de la tronche du talon adverse.
3ème ligne : Individu bipolaire, un esprit d’arrière dans un corps d’avant ou réciproquement.
Demi de mêlée : Créature hybride, dressée pour surveiller et ramener le troupeau des gros au vestiaire.
Demi d'ouverture: quand il ne remonte pas ses chaussettes ni ne relève sa frange, passe son temps à foutre des coups de pieds en long en large et en travers pour éclairer le jeu.
Trois-quart : Joueur de rugby pas tout à fait fini.
Arrière : Joueur pyromane et souffrant de graves troubles intestinaux à la vue des chandelles.
BOITE A GIFFLES : Outil détenu par certains joueurs pour effectuer quelques réglages.
BUVETTE : Cercle littéraire où se réunissent les intellectuels du club avant et après les matchs.
MARRON : Fruit de la passion offert en guise de bienvenue par ceux qui savent recevoir.
Dear Richard...le facteur chance est passé... et j'ai commencé... pour découvrir combien l'écriveur est bien traité...au son incomparable de Billie Holiday... Chet n'est pas loin en toute fraternité... me voici donc en première ligne... et tu invites joliment à cheminer...narcissisme aidant je ne vais pas rater la fin où tu n'as pas oublié Jacques Verdier et Jean Colombier... Si sensible à ta délicatesse. Restons dignes de ce jeu de lignes. Haut les coeurs, vive les passeurs. Fidèlement. Christian
RépondreSupprimerDelicat message envoyé par sms par Ch. Montaignac. Que je voulais vous faire partager ici
SupprimerEt cet autre message, via mail, envoyé par Jean Colombier (ça fait le lien avec le petit mot de Christian Montaignac) :
Supprimer"Je viens de recevoir les Jeux de lignes, heureux mariage, me semble-t-il de la littérature et du rugby. Une question, qui me vient à l'esprit, ce mariage va-t-il continuer d'être heureux avec le rugby moderne et son absence d'états d'âme ?
Quoi qu'il en soit, bravo pour le travail énorme que vous avez accompli, j'ai découvert, j'ai commencé à découvrir, parce que je n'ai pas encore tout lu, des écrivains amoureux du rugby (Juliet, par exemple) et des rugbymen tombés sous le charme de l'écriture.
Quand je dis bravo pour le travail, ça englobe bien sûr la qualité de l'écriture, de la présentation, de la philosophie générale du projet. Tu peux dormir en paix..."
S' il reste de notoriété que la girolle est bien meilleure en vallée de l'Yvette qu'au bord de la jolie Corrèze il n'en va pas de même pour le ballon !
RépondreSupprimerD'abord ce Jeremy est sûrement un des tout meilleurs,et a parfaitement géré la saison passée, tranquillou-ventre mou !
Que voulez-vous, notre meilleur championnat du monde a nous qu'on a le permet, l'encourage même.
Pour autant avec un peu d'ambition, de réussite aussi je reste persuadé que ces garçons la pourraient bousculer un peu le haut de tableau.
Ca devrait être compact derrière les trois ou quatre golgoth, la timbale aux plus audacieux?
Allez CAB
Hier soir joli match que Vannes-Grenoble remporté par Les isérois. Un bon niveau de Top 14 pour de la Pro D2
RépondreSupprimerOui ! 💪🥂🍾🎂
SupprimerARGHHHHH !!!! la girolle en vallée de l'Yvette bien meilleure qu'au bord de la jolie Corrèze !!!!!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerDes arbitres et des supporters adverses ont fini dans la Vézère pour moins que ça, un coup de sifflet inopiné ou une invective imprudente.
D'aucuns au trapèze dans la cage en visite par ici sont aussi tombés parfois -souvent- sur de jolis champignons atomiques à fort effet anesthésiant, les riverains de l'Yvette peuvent-ils en dire autant ????
Allez CAB, la peinture sera t'elle sèche, gros sujet de discussion ce matin !!!!!!!!!!!!! Bon la peinture c'est fait, un peu de plumes et de goudron et nous voilà prêts, les sang et or vont repartir barbouillés !!!!.
Ah ben si .....
RépondreSupprimerUn souvenir précis, surtout pour mon tarin , plus poire que champignon du coté de Saint Yrieix ,periode D3 ou honneur vers la fin des 70'.
Une équipe avec des vieux bouts de brivistes dedant, des poètes, et surtout un arrière qui nous avait assassiné, un dénommé Puidebois m'semble bien !
Allez BO,ça va le faire.
J'ai beaucoup aimé l'énergie créatrice du Biarritz Olympique et l'allant du Racing 92, cette liberté de ton, cette envie de jeu, ce plaisir à avaler les espaces. Certains parlent du rugby contemporain qui manquerait de poésie, d'élan, de créativité, de finesse technique, et bien voilà deux matches, d'entrée de Championnat, qui raconte à quel point le rugby n'est pas d'hier mais d'aujourd'hui avec mêmes valeurs, mêmes corpus collectif, même imagination.
RépondreSupprimerIl mérite de belles pages. Ce qui sera le sujet de ma prochain chronique, certainement.
Bel allant du Racing, de la vie dans l'envie effectivement qui a dépassé le SF encore dans la SF mal maîtrisée.
RépondreSupprimerSurpris par le BO qui prend ces premiers points devant l'UBB qui cherchait encore la porte de la vraie vie en top 14 et un Urios les couilles derrière ses lunettes, fatiguant déjà.
Castres ajuste Pau de justesse avec la rentrée tjrs et encore poétique de Kokott en fin de match.
Et Toulon/Montpellier, comment dire...
De l'envie pas restée dans la ouate, mais question affinement pas le fromage de l'année... Heureusement que les pénalités font monter le score. De jeunes toulonnais a revoir derrière si on leur laisse le temps de finir leur tétée pour grandir. Un match de reprise, quoi.
Au stadium, jolie réussite du CAB, temps forts on score et en face pas vraiment d'équipe, une opposition gentillette sans idée directrice.
RépondreSupprimerAu-delà du score, que de fautes des 2 côtés, le jeu n'y trouve pas vraiment son compte, en tout des 2 côtés 25 fautes à peu près, chacune t'enlève 1mn au chrono (au bas mot) pas glop. Bon ça laisse de bons créneaux pour la buvette.
Vu RCT/MHR et très vite les autres rencontres, pas de surprises ils apprennent et répètent tous les mêmes gammes, pas trop d'accord sur le corpus collectif, quant à l'imagination il faudrait des esprits libres chez des joueurs libres pour la pratiquer, hier hormis Hervé au CAB et les fusées du Racing, c'est bons soldats aux consignes précises, le must avec RCT/MHR et BO/UBB, allez début de saison certes, mais pourtant la 1ère reprise de ce combat prévu en 26 rounds nous promet plus du Tyson que du Mohamed Ali !!!!!
Allez cet ap-m ST/LR combat poids lourd.
On verra si le jeu fait également le poids...
RépondreSupprimerCe matin NZ/Australie et des kangourous pas des plus bondissants, z'ont pas mis le bérêt basque... Avec les nouvelles règles : Jordi Barrett expulsé, des blacks à 14 pendant 20 mn puis remplacement par Mc Kenzie. D'un côté certaines pour soi-disant diminuer les gros contacts dangereux (on verra l'effet) et de l'autre celle pour pas ne pas trop pénaliser l'équipe du joueur expulsé... pour un mauvais geste, un raffût ou placage dangereux. L'effet sera très relatif puisqu'on peut remplacer au bout d'un délai. L'expulsion aurait dû rester ce qu'elle était à mon sens surtout si on veut prétendre combattre le jeu dur.
Bientôt, Sergio, il faudra avoir passé le concours du barreau pour pouvoir défendre...
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