Non par l'intensité et donc par la gravité, cette loi incontournable de notre condition sur Terre, non par l'engagement à la limite du supportable pour le commun, non par le suspense parfois, la détermination toujours affichée, non par la tension palpable et la primauté de combat sur l'éclair, de la stratégie sur l'inspiration, du plan de jeu sur l'inspiration.
Non, ce qui déçoit, c'est l'approximation au moment où, au contraire, la précision s'impose. Ce qui nous déçoit, en finale, c'est l'absence de rigueur, qu'elle soit tactique ou technique, la résurgence des mauvais réflexes qui prennent la couleur jaune ou rouge d'un carton et fausse l'équilibre des forces. Ce qui me déçoit, c'est l'incapacité des leaders de jeu à analyser le piège adverse et à rapidement modifier une consigne.
Car une finale devrait rester, c'est sa nature même, un sommet d'excellence dans le registre qui a été choisi, à savoir hermétique - hermétique car nous sentons bien qu'elle n'appartient qu'aux acteurs et non aux spectateurs, c'est-à-dire à ceux du dedans et non à ceux qui sont situés en dehors du terrain - et verrouillée, car priorité sera donnée à la défense, à l'occupation du terrain et à la conquête sous toutes ses formes.
Il n'y a pas de note artistique chez les vainqueurs du Bouclier de Brennus mais parfois, une magie opère - Béziers-Montferrand 1978, Toulouse-Toulon 1985, Stade Français - Clermont 2007, par exemple. Parfois, donc. Le reste du temps, nous transformons notre frustration en bienveillance, notre attente en partage, l'envie de reparler du match qui ne mérite pas qu'on revienne dessus en prolongation d'une troisième mi-temps avec les supporteurs des deux camps.
La plupart du temps, le contenu purement technique et spectaculaire des finales du championnat de France s'efface très vite de nos esprits pour ne graver au palmarès que le nom du vainqueur. On y ajoutera quelques incidents d'arbitrage. Et, quand on frise l'exceptionnel au crédit de certains très grands clubs - SBUC, Lourdes, Béziers, Toulouse et Stade Français - une saga en forme de marqueur, celui d'une époque, d'un style. Ou les deux.
Ce Castres-Montpellier ne sera pas le remake de 2018. Il nous faut peut-être l'apprécier, pourquoi pas, à travers le tamis d'un combat de boxe et, vendredi soir, bien mesurer les coups qui portent, capter les feintes et compter les appuis, analyser des options adverses quand on est soi-même sur le fil brûlant de la ligne d'avantage. Sur l'envie d'en finir vite comme Marvin Hagler devant Thomas Hearns - en huit minutes - ou au contraire de doser son énergie pour attaquer plus lucide le dernier round, celui où souvent le destin bascule, à bout de fatigue.
C'est bien çà. Je suis épuisé, je me couche. Bonne nuit à tous.
RépondreSupprimerHagler Hearns...Tu as eu Richard l'occasion d'assister à de grandes réunions boxe avec l'Équipe? Me souviens des articles de Jean Michel Rouet. Et de ses bouquins!
RépondreSupprimerMarianne, j'ai oublié de te demander ton contact... pourtant t'inscrire parmi les Quinconces.
SupprimerLaisse moi tes coordonnées sur mon mail rescot@lequipe.fr
Thx
C'est fait. Mais faudra m'expliquer qui sont ces Quinconces! Hehe
SupprimerLucas (Marianne), je n'ai pas eu l'occasion d'aller à Las Vegas assister à de grandes réunions de boxe. J'étais copain avec Jean-Claude Bouttier, suis ami avec Jean-Philippe Lustyk, j'ai l'occasion de me renseigner auprès d'André-Arnaud Fourny et de cotoyer Karim Ben-Ismael. Autant te dire que j'ai de bons tuteurs et mentors. J'ai suivi à la télé tous les grands matches de boxe depuis Hagler-Hearns, justement, et beaucoup lu sur Cassius Clay puis Mohamed Ali.
SupprimerBouttier donc. Je me permets de te conseiller le blog 130 livres d'Antoine Faure. Tres belle plume sur la littérature et l'histoire de la boxe.
SupprimerIl participe souvent à des émissions traitant des grands boxeurs avec l'acolyte de Bouttier, Christian Delcourt. Tu trouves ces émissions sur la chaine Captain Crochet sur YouTube.
Suis dans une période boxe en littérature donc ta photo me parle. J'ai fini un bouquin sur le terrifiant Sonny Liston. Un autre sur Kid Pembele, un champion du monde colombien ayant affronté Aron Pryor et Wilfried Benitez.
Benitez, souvent considéré comme le 5eme fantastique. Me manque celui sur Marciano.
C'est vrai que c'est un bon choix au vu des deux équipes, Castres et Montpellier. Ray Sugar Léonard, bien différent.
RépondreSupprimerBien vu André
Supprimerle CO va gagner car en boxe ils s'y connaissent depuis "Chocholle" et puis je suis pour le rugby des champs (et pas le foot deschamps pourtant bayonnais ) et pas des villes ....marre de ces agglos qui défigure le patrimoine rugbystique de nos joueurs agriculteurs .....
RépondreSupprimerRugby tranché
RépondreSupprimerA l'aube d'une finale au stade de France, ou nous gardons encore en mémoire les images médiatiques d'un vandalisme organisé, nous attendons le meilleur sur le terrain. Faut dire que ces demi finales, dignes de la bataille de la Marne, ne sont rien d'autres que le reflet de managers bourrus qui croient plus à la puissance qu'à l'intelligence. Les résultats leurs donnent certes raison sur l'ensemble d'une saison chaotique entre les tests matchs, le tournoi, les coupes d'Europes et le championnat, le choix partisan par défaut de se concentrer que sur le top 14 est payant. A regarder de près, rien de comparable avec la photo du "Marvelous" Marvin Hagler, Champion du Monde toutes catégories avec 78% de victoires par KO. Un vrai professionnel, dans sa discipline, comme le fût Ali, Monzon et quelques autres, ou l'objectif était la gagne en recherchant dans l'attaque le moment inné du KO. Ce week-end fut aussi un KO rugbystique total avec effondrement de l'intelligence situationnelle au profit de golgoths téléguidés qui n'ont de cure que d'étaler une puissance stérile. C'est ainsi que mon regard se détourne au profit du jeu de l'hémisphère sud et cette finale gagnée des Crusaders avec Scott Roberston, entraineur depuis 2017 avec 85% de victoires tous matchs confondus. La danse n'y est pour rien, la Saint Guy est passée et l'hypotonie demeure. Contraste frappant avec les résultats du XV de France qui sont avant tout le fruit d'une défense mécanique mais surement pas l'œuvre d'un rugby d'attaque. Pour cela, nous n'avons pas les joueurs adéquates, premiers de classe à l'exception de quelques uns, pour parler de "french flair", terme abusif dont on ne voit les effets que peu trop souvent, en contre attaque quand ils sont acculés contre la talanquère. Depuis le début de saison, la tactique de jeu des finalistes est lisse, monotone et monochrome se contentant du seul résultat je dirais par défaut. Effectivement, nous attendons la Sainte Vierge, croyant voir un miracle, pour se rendre compte que c'est une simple messe du dimanche rien de plus. Est ce méchant ou illusoire de comparer Broncan et Saint André à Robertson ou à Hagler ? Il suffit de regarder les trophées, la manière dont ils sont gagnés pour s'en convaincre et de comprendre que ce n'est pas un championnat du Monde mais une simple finale de top 14. Demeurons optimiste, parfois l'écrin vert de Brennus nous réserve des surprises fussent elles celles là vendredi soir ?
précision, mon cher, il ne s'agit pas de catégorie(Hagler) mais de fédérations comme IBF ou WBA ou WBC
SupprimerOui fédérations, tu as raison mais je ne peux pas corriger et je pensais fédérations bien-entendu en écrivant. Peu d'indulgence.
SupprimerOn parlait quand même de demi-lourds, non ?
SupprimerTitre mondial unifié des poids moyens
SupprimerDemeurons optimiste, comme tu le dis. Et notons que les Barbarians de Fabien Galthié et de Shaun Edwards ont battus le XV d'Angleterre 52-15... Quand même! Et les quelques explications de Galthié...Du classique, non?
RépondreSupprimerC'était Anglettre B. Reste qu'on saut depuis longtemps qu'il y a de quoi construire 3 équipes de France avec les ressources qui sont les nôtres. Et que rien ne vaut le jeu libre et les relabces
SupprimerNéanmoins ça reste un match de gala
SupprimerComme l'écrit Tautor
SupprimerMatch de gala ou comme dit ma fille, il faut arrêter de faire la "drama Queen", expression des jeunes voulant dire arrêter de se plaindre ou de raconter des évidences
RépondreSupprimerDure dure la saison pour ceux qui couraient après plusieurs lièvres. Et ben voilà, les demies ont tranché dans le lard... genre dans le cochon tout est bon. Pas ce qu'attendait beaucoup, mais les rebonds sont ce qu'ils sont. Le jeu on verra par où il pourrait sortir... des résurgences montpelliéraines ou des labos P. Fabre.
RépondreSupprimerCliché entre voleurs de poules et renard du désert. Perso, j'ai une préférence castraise de par ses entraîneurs, que le coaching PSA et son money time et le reste du temps il propose quoi ? La note artistique ? C'est la gagne finale, picétou... Comme le moelleux dans le fondant au chocolat. Faut juste le réussir.
Bon appétit
SupprimerAmusant, le titre de la chronique....Et un peu énigmatique comme souvent.
RépondreSupprimerGuerre de tranchée? Je peux le concevoir dans le cas présent
Tranche de lard? Peut-être pour les gabarits hors du commun de notre époque? Quoiqu'il parait qu'il n'y a plus que des athlètes au ventre plat. Mais quand je vois celui, de ventre, de Willy Atonio -entre autres- je me dis que tout n'est pas perdu....Sans trop d'espoir de revoir quelques Gachassin ou Castaignède première époque refouler une herbe tendre. Quoique le petit Italien...?
Et "Tranchée dans l'Art"?
L'art, plus compliqué dans l'ovale international
SupprimerTranchée dans l'art pour tailler dans le lard, voir rentrer dans le lard, car c'est bien dont il s'agira lors de cette finale
SupprimerTout bien vu, Lulure. Exactement l'idée.
SupprimerPas trop vu de l'art ces derniers temps dans notre rugby national ; équipes à bout de souffle pas le moment de faire dans la dentelle . Non ça tranche plutôt dans le lard, ça charcute, ça désosse ... entre deux tranches de jeu, les bestiaux récupèrent tant bien que mal - je vous l'avais bien dit de regarder le dernier duel ! - . Même dramaturgie : déclarations de guerre, insultes, déclas tonitruantes ... bon on ne jette plus son gant mais on n'est pas loin .
RépondreSupprimerOn pavoise on chante on boit on gagne on perd ... bah ! Et l'année d'après on recommence . Sinon hier j'ai vu la finale de LDC handball Kielce Barça . Jusqu'aux tirs au but . Grandiose et on peut dire cocorico car notre armada française du Barça a bien mené le combat .
Combat ? J'ai dit "combat " ? Comme la boxe comme le duel . Tout bien codifié finalement ; s'agirait pas de faire n'importe quoi . Et de belles émotions à la clé de Raging Bull à Ali . Du Tournoi au Brennus ...
Peut être une impression mais les films sur le sport ne m'ont jamais convaincu.
SupprimerSauf ces deux la, et "When We Were Kings " aussi, plus documentaire.
Bizarrement que des films de boxe !
Allez Chevreuse
En tout cas celui sur le Stade Toulousain ne leur a pas porté chance...
SupprimerAh la génération 70/80 des poids moyens!
RépondreSupprimerCes trois rounds hallucinants d'intensité, d'engagement ,de vitesse, sans que jamais la lucidité ou la technique ne manque,la marque des très grands.
Allez "Marvelous ", "Manos de piedras "....et les autres furieux!
sur le ring de st Denis on va assister plus a un stocke car
RépondreSupprimerles collisions compteront comme points ou poings
des rounds effectifs de 20 percussions
jet de l eponge en touche
j ai suivi les conseils de gariguette
son duel vaut la peine
Super Allan ! J'en étais sûre !
SupprimerPartage pas trop le parallèle avec la boxe.
RépondreSupprimerOu alors pour les générales, mais ça se fait rare... et c'est pas vraiment des stylistes, en plus ! (toute proportion gardée et révérence due, feu Marvin Hagler non plus, d'ailleurs)
Du "combat", il y en aura toujours dans le rugby, tant qu'un gros costaud se présentera balle en main en face de toi sans grande intention d'évitement et qu'il faudra donc l'arrêter. Et il en sera toujours ainsi dans ce jeu.
Comme le rugby s'est professionnalisé, on a plus développé la culture du résultat que celle du jeu; avec l'appauvrissement technique, on a réduit à zéro celle du risque (et donc du jeu au premier sens du terme, celui où on s'amuse et on se fait plaisir dans l'incertitude). On est donc tombé plus dans le "Il ne faut surtout pas perdre" que dans le "Il faut chercher à gagner". Faut pas chercher plus loin les parties stéréotypées et le développement des petits tas, coups de pied dans la boîte et autres parties d'échec d'occupation au pied (ce qui n'est pas pareil que le 50-22): non seulement on ne prend pas de risque à jouer comme ça, mais on ne cherche que la faute de l'adversaire ou le gain de terrain.
C'est malheureux mais pas inéluctable, tant qu'un terrain de rugby fera 100 mètres de long sur 70 de large: défense hermétique ou pas, un jeu offensif créatif (instinctif ?) trouvera toujours l'espace libre où s'engouffrer, percer ou avancer. Le tout, c'est de ne pas le brider, et de trouver collectivement l'équilibre entre accepter le risque de se tromper et faire n'importe quoi avec le ballon. Les Néo-zélandais ont cette culture collective et disciplinée qui leur inculque de suivre d'abord et sans se poser de question le copain qui prend une initiative dans le jeu; il sera toujours temps après de voir si c'était ou non pertinent.
Et ça, ça s'apprend. Et si on perd petit à petit cet apprentissage, on perd le sens du jeu.
Je comprends ta retenue. Le parallèle est avec les coups. Les chocs diminuent coup après coups (plaquage et percussions) la résistance adverse. Vendredi tout où presque se jouera sur la ligne davantage.
SupprimerÇa va taper. D'où l'analogie pugilistique
SupprimerMais je peux comprendre que tu n'y souscrive pas
SupprimerC'est juste que je ne la "sens" pas, l'analogie.
SupprimerEt la résistance qui diminue, ça c'était avant; maintenant avec un banc fourni, on parle moins d'équipe qui finit par céder sur la fin que du banc qui a été décisif en entrant...
Ceci étant oui, vendredi on se dirige vers du choc au près; et nous ferons notre miel de quelques éclairs, s'il y en a.
Va-t'en savoir?
SupprimerLa Rochelle a quand même fait céder le Leinster après l'heure de jeu, un moment où encore beaucoup de matchs se décident.
SupprimerAllez, le banc mais pas que.
Bonjour,
RépondreSupprimerPerso, mais nul n'est parfait hein, jamais intéressé par la boxe, pas trouvé ca qui faisait son charme de regarder 2 mecs se foutre sur la gueule, mon premier et seul intérêt pour le truc la chanson de Nougaro.
Pas croire non plus que j'ai rejeté sans regarder, petit avec famille quelques dimanches partagés entre des galas de catch et de boxe vers l'Elysée Montmartre, pas glop.
J'ai eu le même vécu avec la tauromachintruc, la lecture de "Où tu porteras mon deuil" m'avait scotchée et la réalité de la tuerie organisée m'en avait détaché -pour pas dire plus-.
Bon, bien sûr que nous attendons tous de la friture des collisions et des tampons pour la finale, et si l'une ou l'autre décidait de prendre tout le monde à revers, d'au lieu de taper haut et fort et se donner rendez-vous à la chute pour une empoignade de plus, prendre le parti de plutôt faire voyager le ballon sur les largeurs, dans la profondeur, et puis .................
Un joli rêve ??? Sais pas, tout le monde tellement sûr de l'affrontement, qui aura lieu bien entendu, mais certain de ce seul acte comme teneur du match, à mon sens l'équipe qui saura s'écarter de ses certitudes pour aller créer de l'indécision, même et surtout chez elle, et c'est ce qui est beau dans ce sport non, et bien cette équipe pourrait bien aller chercher le bouclier.
Je plussoie à cette idée tellement développée ici d'un joueur initiateur et les autres, tous les autres, s'embarquer de concert et puis s'adapter, soutenir, adhérer, suivre et ensuite on verra, pas trop d'accord de ne voir que les NZ comme exemple et culture de la chose, regardé hier petit match de fin de saison niveau série territoriale, les schémas réducteurs pas trop étudiés, ceux qui existent souvent dans la seule tête de l'entraineur, les joueurs plutôt dans l'impro, l'initiative, l'envie, et très franchement à l'appel de balle ou la contre-attaque ou le crochet ou la course vers l'extér, servis en apéritif, beaucoup d'appétence et d'appétit des autres pour se précipiter au gueuleton.
Je pense que si nous continuons ici à parler rugby, bien différencier le jeu pratiqué par les amateurs et le métier pratiqué par les pros, le premier garde encore sa fraîcheur et ses à-peu-près qui en font tout le charme, le second noyé dans les algorithmes les statistiques les pourcentages les salaires et les primes, les investissements et les bénéfices, tout ça pas pareil quoi.
Allez, encore des pronos tiens, après ma ruine des 1/2 me reste une petite pièce que je mets sur le MHR, pas pac'que CO de l'autre côté mais je crois plus les Montpelliérains capables de mettre de la vitesse en construisant que les laborantins, affaire d'impression hein !!!!!!!!!!!!!
A peu près d'accord sur tout, sauf le pronostic: Castres, certainement.
RépondreSupprimerIl y a de l'orage. Je traînasse....
RépondreSupprimerJe viens de voir deux nouvelles: une curieuse et une époustouflante.
La première: apparemment personne n'envisage de retransmettre les matches de la tournée au Japon. J'espère que la radio le fera....Cà me rappellera 1958!
La seconde, c'est la réaction d'élèves frustrés par le texte de Sylvie Germain au bac de Français. J'attends avec impatience le point de vue de Gariguette...
André, que des élèves ne comprennent pas un texte ce n'est pas étonnant, ils ne lisent pas . La nouveauté c'est d'aller interpeller un auteur frontalement en termes choisis . J'avais déjà été étonnée par la familiarité des mères avec Emmanuel Macron à Marseille ... eh oui tout se vaut ! On écrira à tel ou tel influenceur comme on écrit à Sylvie Germain . Aucune retenue, aucune pudeur "et puis pour qui elle se prend celle-là ? " méfaits de l'égalité mal comprise et je ne parle même pas de la simple correction ou politesse . Ce qui m'inquiète en revanche c'est qu'il s'agit du bac général non des séries technologiques ou professionnelles ; mes gamins de pro auraient soupiré, transpiré mais fait le travail de leur mieux, avec même une certaine fierté du travail accompli . L'effort ils connaissent .
SupprimerOn peut aussi se dire que bon nombre de candidats ont aimé ce texte, qu'ils l'ont travaillé avec plaisir mais que par une sorte d'autocensure ( "il faut faire partie du groupe ") ils n'ont pas rejoint la meute des insulteurs . Ceux qui lisent, se cachent André, et les brutes se vantent de leur idiotie .
Au moins avec Flaubert ou Balzac il n'y aura pas ce problème ... encore que certains risquent d'aller les traquer sur le Net !
Bien vu. Mais pose question quand même...
SupprimerTout d'accord avec toi, Sylvie. Malheureusement
SupprimerHello,
RépondreSupprimerAh oui la radio, un souvenir mon papa et moi à Madagascar 1965 finale CAB/SUAgen, RFI, un grand moment même si le SUA pas glop sur le coup !!!!!!!!!!!!
Sylvie Germain et les tombereaux d'insultes et immondices balancés par des élèves qui feraient mieux de lire et d'étudier, ça leur donnerait des capacités à développer des arguments et une compréhension des choses, des livres et des gens.
Bon c'est rude hein, la Dame là, pour ce que j'en sais, personnages un peu brindezingues tout colère, tout fous et tout pleins d'amour, mais semble y avoir matière à phosphorer un peu dessus plutôt que d'avouer son inculture en n'ayant comme vocabulaire (!!!!!) limité que son impuissance à réfléchir et rédiger et finir donc par l'insulte et l'indignation en bandoulière, feraient mieux d'avoir un soupçon d'intelligence c'est plus glop !!!!
Encore une fois, d'accord.
RépondreSupprimerJ'aimerais réussir à approfondir et comprendre ce genre de comportement social qui devrait -doit- sans doute, logiquement, se retrouver dans toutes les structures sociales. Par exemple dans le domaine sportif et, plus précisément, dans le rugby. Quoique la différence entre le passage du bac littéraire et la pratique du rugby, c'est que le premier est obligatoire et que la seconde est choisie délibérément.
Peut-être que les moyens techniques de communication -quasiment des lettres anonymes- facilitent grandement ces attitudes et ces déversements misérables...?
La boxe, le sport individuel ultime, face au Rugby, incarnation de l'Équipe , bien différent.
RépondreSupprimerEt pourtant toujours ce besoin du juste milieu entre force et vitesse, recherche de solutions aussi, d'adaptation.
Et bien sur l'art de la réplique, pour nous la contre-attaque, ne cherchez pas plus loin les succès de ces danseurs du ring, des huit victoires de rang de nos bleus, série en cours.
Bon, du boulot derrière, hein, sueur et cogitation...
Évaluer l'offensive, la contrer mais surtout avoir une cohésion, des ( re)placements adaptés pour la relance, ça devient compliqué et hors de portée de l'amateurisme.
Ajoutons pour faire bon poids les qualités athlétiques requises!
Alors nous sommes tous d'accord, un autre sport, nous n'y changerons rien, et c'est pour ça Nini, que "le joueur initiateur ", "le french flair" ou autre" intelligence situationelle "n'y ont plus vraiment place.
Allez, le monde amateur en a encore bien besoin, heureusement.
C'est clair que les jeunes et la lecture, c'est un peu comment dire...🤔 Comme quand il y a pas d'escalator ou d'ascenseur pour monter aux étages voir de quoi il retourne.
RépondreSupprimerCeux qui lisent, pas appréciés par leurs jeûnes con génèrent ?... Oui ça existe. Plus facile d'aller butiner la surperficialité proposée par tous bons médias de supermarchés. Le french flair n'est pas là bien sur. Sinon, Richard nous a quand montré qu'il existait des manieurs de ballons qui maniaient les mots avec bonheur, bien vrillés et pouvaient prétendre à une note artistique. Une buvabilité des mots pas que devant le zinc.
André
RépondreSupprimerPour le Japon, ne chinoise pas, on sera en vacances 🥳. Perso, comme pour les Barbarians de Galthié, intérêt "Zéro", je ne suis pas un kamikaze.
Pour Mme Sylvie Germain, voici:
Sylvie Germain (née en 1954), Jours de colère, Chants, «Les frères», 1989 Situé dans un passé indéterminé, le roman de Sylvie Germain Jours de colère prend place dans les forêts du Morvan. Le texte suivant est extrait d’un chapitre intitulé «Les frères». Il présente les neuf fils d’Ephraïm Mauperthuis et de Reinette-la-Grasse.
«Ils étaient hommes des forêts. Et les forêts les avaient faits à leur image. À leur puissance, leur solitude, leur dureté. Dureté puisée dans celle de leur sol commun, ce socle de granit d’un rose tendre vieux de millions de siècles, bruissant de sources, troué d’étangs, partout saillant d’entre les herbes, les fougères et les ronces. Un même chant les habitait, hommes et arbres. Un chant depuis toujours confronté au silence, à la roche. Un chant sans mélodie. Un chant brutal, heurté comme les saisons, - des étés écrasants de chaleur, de longs hivers pétrifiés sous la neige. Un chant fait de cris, de clameurs, de résonances et de stridences. Un chant qui scandait autant leurs joies que leurs colères.
Car tout en eux prenait des accents de colère, même l’amour. Ils avaient été élevés davantage parmi les arbres que parmi les hommes, ils s’étaient nourris depuis l’enfance des fruits, des végétaux et des baies sauvages qui poussent dans les sous-bois et de la chair des bêtes qui gîtent dans les forêts ; ils connaissaient tous les chemins que dessinent au ciel les étoiles et tous les sentiers qui sinuent entre les arbres, les ronciers et les taillis et dans l’ombre desquels se glissent les renards, les chats sauvages et les chevreuils, et les venelles que frayent les sangliers. Des venelles tracées à ras de terre entre les herbes et les épines en parallèle à la Voie lactée, comme en miroir. Comme en écho aussi à la route qui conduisait les pèlerins de Vézelay vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils connaissaient tous les passages séculaires creusés par les bêtes, les hommes et les étoiles.
La maison où ils étaient nés s’était montrée très vite bien trop étroite pour pouvoir les abriter tous, et trop pauvre surtout pour pouvoir les nourrir. Ils étaient les fils d’Ephraïm Mauperthuis et de Reinette-la-Grasse».
Tu as 4h pour un commentaire de texte sans faute d'orthographe.
😂
Bienvenue à Lucas, de Bordeaux. Mais supporter de Toulouse. Passion Rugby mais aussi pratique foot et basket. Il signe "Marianne"
RépondreSupprimerOUAHHH Les gars là, déjà on comprend pas les maux et l'histoire toute biscottée de gars qu'habitent l'endroit que même la cité des bougainvilliers où qu'j'habite y'en a pas des comme ça, et pis moi j'aime pas la science fiction, tous ces fruits et végétaux , ces baies et ces chairs, c'est bien beau de se faire plaisir et de balancer des maux inconnus et demander après d'explicationner mais c'est le bac qu'on fait pas le tirage du loto.
RépondreSupprimerIci on n'en a pas de ces chemins qui t'amènent aux étoiles, y' a des sentes à l'ombre des lampadaires sans lampes qui ont aussi leurs renards, leurs dealers, les barrières dans la tête pour pas s'égarer vers un autre bloc béton qu'est pas le tien, pas de voie lactée qu'on comprend pas c'qu'c'est, juste la voie de garage où sont bien rangés en hauteur les pèlerins obligés comme ton Saint Jacques de composter chaque matin et chaque soir leur droit de liberté conditionnelle jusqu'au soir où faut rentrer.
Et pas comme dans le suget rentrer à la maison, euh maison on a pas ici, juste des blocs et les barres, mais nous aussi c'est beaucoup trop étroit pour abriter tout le monde, alors on se serre et on partage quand y'a à partager.
Et puis ta nénette sa race là, oui n'en a plein ici aussi dans la vraie vie, les mamas qui naviguent depuis toujours dans les passages et les allées, pendant les heures permises, qui connaissent tous les bouchons qui empêchent de regarder vers l'horizon, vers les étoiles, avenir bloqué station terminus pas de départ prévu pour l'avenir, .
Quand on me demande comme ça de comprendre, depuis la maternelle, sans les outils qu'on m'a pas donné, j'ai presque un regret que depuis tout petit on m'ait rien appris dans les classes où que je suis allé, juste passé un petit vernis sans relief et d'année en année transvasé vers une classe au-dessus, bon débarras et bon courage au suivant, OUF !!!!!!
Bon, en tous cas, 99 % de réussite y disent au bac, alors le texte-là bin comprend rien mais faudrait un coup de mouise pour qu'ils me mettent dans le 1%, ce serait pas d'bol mais le pas d'bol c'est un peu le journalier hein.
Merci de voir ce que vous pouvez faire même si je vois bien quand-même que ça va pas être facile pour vous, mais bon vous croyez quoi pour moi ?????
Excellent. Serai correcteur du bac tu aurais 18. On dirait du "Tandis que j'agonise" à la française
SupprimerNini Cardiff, notre Faulkner à nous
SupprimerEn tout cas comme on dit en rugby et en littérature : bel essai. Je savais bien que l'un d'entre vous allait essayer. Tenter. Oser...
SupprimerHier soir un ami prof d'histoire et rugbyman des années 60 me disait qu'il appréciait mon blog mais ne voulait pas laisser de commentaires considérant qu'il n'était pas niveau des "titulaires". Quand je lis ton texte, Jacques, je me dis que moi aussi je suis souvent estomaqué
Nini ton héros parle trop de lui et pas assez du texte mais bon ... En tant que prof et correcteur je dirais que ton essai est plus politique que littéraire, donc plutôt hors sujet ; mais bon tu t'es fait plaisir ( et c'est plaisant pour le lecteur) . En tant que citoyenne, je dirais que la banlieue décrite est loin de la réalité actuelle ; et correspond à ce que les jeunes vivaient il y a 20 ans . C'est beaucoup plus rude aujourd'hui - notamment pour les filles - et le parallèle avec le texte de Sylvie Germain était simple à établir . Comme le dit André, un bon début ; tout reste à faire !
Supprimer"Jacques a dit, Jacques a fait" ! en rap ça donne "jacadi, jacafé". Ritchie, dis lui, que le rugby ne connait pas le niveau et que de rester dans sa bulle à l'horizontale, il nous prive de beaucoup d'histoire !
SupprimerNini,
SupprimerLe correcteur a parlé. Tu peux retourner dans les bois à la cueillette des girolles et des cèpes !
Ce que j'aime dans ton texte Nini et qui me touche c'est le ton. Tu prolongés celui de S Germain en offrant le tien, celui d'un narrateur qui reçoit cet extrait comme on reçoit un ballon, parce qu'il est la à cet endroit à ce moment c'est le texte de l'enfant que tu as été je persisté : excellent
SupprimerDe l'eau bénite en quelque sorte !
SupprimerEt bien , tu vois....,quand tu veux, Nini. C'est déjà un joli début de réflexion avec le parallèle entre le monde décrit par Sylvie Germain et le tien. Plus quelques développements et un peu de références et tu auras tout bon.
RépondreSupprimerAuteur moderne inconnue, bien loin du classicisme appris et dont la lecture me laisse de marbre si ce n'est qu'en relisant à voie haute une deuxième fois, des idées s'agrègent avec difficultés tant le fil conducteur de ce texte est obscur, du moins pour moi. Ce qui m'autorise à faire le parallèle avec nos entraineurs, des savants fous de la technique et de la science du rugby, peut être fans de Sylvie Germain et qui serait un début d'explication des prestations de nos joueurs sur le terrain dans le fait d'assimiler l'ésotérisme moderne à contrario du classique siècle des Lumières. Ce qui donne au final des primates dignes de Tarzan à ceci près que Johnny Weissmuller fût 5 fois médaillés d'or aux JO et recordman du monde du 100m nage libre en 57s pour situer la performance de l'époque. Donc pour en revenir à ce texte, outre la galaxie des étoiles et la voie lactée symbolisant la dimension religieuse des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle avec les chemins dessinés par les étoiles, la parabole avec les sentiers de la forêt et son concept visionnaire me laisse songeur. Je retiens que l'homme se construit au travers du milieu dans lequel il vit ce qui explique l'hétérogénéité des équipes sur le terrain et le manque de liant du fait que le terreau, à la base, n'a pas la même consistance ni la même structure. Je pourrais voir dans cette allégorie de la Caverne, ce que bien plus tard La Fontaine a repris de façon plus imagé et moins philosophique, quoique, de la fable du rat des villes et du rat des champs, opposant donc la demeure souterraine des racines à celle de la lumière naturelle témoignage de la construction de chacun. La forêt, les animaux sauvages, les différents chemins ou voies ne sont autres que les ingrédients de la vie qui nous aident à trouver la voie lactée en soi. "le chant sans mélodie" dans ce texte n'est autre qu'une anaphore du langage devant l'absence de mots ce que l'on retrouve dans nos équipes de rugby actuels, le langage. "cris, clameurs, résonance, stridence" est bien loin d'une analyse rhétorique ou grammaticale digne de mots construits et explicites. Mieux vaut le silence de la roche et du granit que le souffle imbécile synonyme de bêtise. Pour conclure, sans jeter d'anathème, ni à Sylvie Germain, ni aux prophéties du monde du rugby, que ce soit les fils d’Ephraïm Mauperthuis et de Reinette-la-Grasse ou bien les fils du chemin de la vie, seule l'étoile céleste nous guide selon la vision qu'on veut bien lui donner. Et n'oubliez pas le "Sermon sur la Montagne" de Saint Matthieu ou Jésus Christ par neuf fois disait "Heureux".
RépondreSupprimerDe Sylvie Germain j'avais lu Le livre des nuits, superbe conte hypnotique où les thèmes des racines et des hommes résilients se croisaient en une dentelle somptueuse cet extrait curieusement reprend ces mêmes thèmes avec un développement sur le milieu . On voit évidemment combien il peut parler à des vieux chnoques comme nous - belle envolée vers le rugby Tautor ! -
SupprimerPour des jeunes ils auraient pu réfléchir sur eux mêmes et leur existence d'où viennent-ils comment se sont ils construits ? Mais cela nécessite un effort intellectuel hélas bien trop rare .
Tout texte nous renvoie à nous mêmes notre "vécu", mais aussi nos aspirations profondes . J'adore le commentaire de texte c'était mon exercice préféré . Bel essai Tautor j'avoue que Johnny Weissmuller et La Fontaine dans le même élan ça valait la peine !
Excellent ces deux textes: celui de Nini plus haut et celui de Tautor juste ici.
RépondreSupprimerExcellent en ce sens que, sans aucunement juger de leur qualité et de la notation qui en découle, ils prouvent, d'un côté à partir d'une observation personnelle, de l'autre en s'appuyant sur force références, qu'il est tout-à-fait possible de faire travailler ses méninges -réflexion, culture, imagination, création...- sans avoir besoin d'en appeler à la terre entière et réclamer la tête de celle dont le texte vous a été proposé.
Le côté incroyable pour la pauvre Sylvie Germain, c'est qu'elle n'y peut strictement rien. A-t-elle seulement été prévenue? Gariguette, le sais-tu?
non elle l'ignorait et elle est tombée des nues en recevant ces bordées d'injures . Elle a écrit un texte passionnant à ce sujet, elle analyse très bien ce phénomène . C'est je crois Jean Paul Brighelli - l'auteur de La fabrique des crétins - qui s'en est fait l'écho .
Supprimervoilà c'est ici : https://etudiant.lefigaro.fr/article/ils-ont-une-haine-de-la-langue-de-l-effort-de-reflexion-sylvie-germain-repond-aux-lyceens-qui-la-harcelent_45e2f5d6-f14e-11ec-aecb-a5c44b571225/
SupprimerRien à rajouter. Parfait.
SupprimerMoralité: pour vivre heureux, vivons caché.
SupprimerEt de harcèlement, point, puisqu'il a fallu qu'on signale à Sylvie Germain ce qui circulait sur les rézosociaux pour qu'elle se rende compte du volume de stupidité suscité par l'extrait de son roman.
Volume qui a toujours existé, d'ailleurs, mais sans caisse de résonance: si on plaçait un micro à la buvette du stade après match, nul doute que l'arbitre s'y voit promettre en langage fleuri des traitements également sympathiques, y su mama tambien !!
Finalement, la fabrique du crétin, c'est surtout cet accès permanent à internet et à ses réseaux via un portable qui permet d'"exprimer" la bêtise la plus crasse qui sommeille un peu partout.
AH AH !!!!!!!!!!!!!! Et les correcteurs (censeurs ?? ) arrivent, science et connaissances acquises et affirmées, et bin tin voilà, me v'là dans le 1 %, quand je vous disais pas d'bol !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerBon, consolation, mon prof principal Ritchie qui m'avait cornaqué toute l'année (saison !!!!) pas vraiment déçu et plutôt que l'adoubement des sachants la reconnaissance de l'apprenant me va bien.
Allez, place à l'ovale, ça s'approche, les laborantins en train de mettre au point la pilule top.14 et les différents moyens de la faire passer dans les rangs du MHR, dans les journaux et sites on nous annonce un match genre Ukraine/Russie puissance 10, à voir.
Z'en pensez quoi, en vrai, de cette finale ??????
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerL'apprenant... jaime beaucoup. Tu as touché juste une fois de plus. Ton texte est orignal. Au lieu de commenter bêtement ou en faisant le singe savant, tu prolonges en te l'appropriant. C'est pourquoi il mérite le max.
SupprimerOu pour le dire autrement le horstexte sur un sujet hors sol, c'est un délice de fin gourmet
Et puis ici on ne passe pas le bac, non, on rend hommage à la Rue du Bac chere à Antoine Blondin, Guy Boniface et Denis Lalanne
SupprimerNini,
SupprimerBien au contraire, je te trouve en osmose avec la nature et c'est un régal de t'entendre parler d'elle en particulier des champignons. Cela devient si rare. Et puis l'essentiel c'est d'écrire, d'être soi-même, sans tenir compte des 99% ou du 1% ! Relis Saint Matthieu "Heureux" sinon Prévert si tu es agnostique.
De voir des golgoths ne facilite pas mon pronostic qui ira vers le vainqueur que ce Brennus désignera ! L'image de la guerre est un non sens que l'on soit le 1% ou le 99% car elle me rappelle cruellement que trop d'innocents meurent (100%) pour une cause peu loyale et que je ne peux la rattacher à l'esprit du rugby et à une finale.
C'est tout-à-fait çà Richard.
SupprimerL'apprenant c'est le vocable désignant l'élève dans les théories pédagogistes qui nous ont mené où nous sommes ! alors de grâce ... pas ici ! Bon je vois que mon expertise de prof - je crois avoir corrigé plus de commentaires de textes que beaucoup d'entre vous - donc cette expertise est contestée exactement comme les élèves qui ont raté leur coup le font !, Il y a une technique d'écriture, des critères sur les commentaires, mais il est vrai que nous ne passons pas le bac ... au fait qui a eu l'idée d'écrire un commentaire ? Bref ...
SupprimerBah, tant que les commentateurs télé ne nous diront pas: "Il a plu cet après-midi, le référentiel bondissant aléatoire sera difficile à maîtriser ce soir", ça le fera.
SupprimerÇa me rappelle un petit texte de Jacques Perret (grand amateur de rugby, avec le ballon "à deux bouts" -et de vélo, André !-) paru dans "Articles de sport", dans lequel il commentait le programme officiel d'EPS du Ministère; c'est à mourir de rire, par exemple quand il se lamente sur le sort de ce pauvre élève auquel on a appris l'"impulsion" en 5ème, mais le programme s'arrêtant là, reste désespérément en l'air en attendant que l'on veuille bien lui apprendre la réception... ("Articles de sport" La petite vermillon La Table Ronde)
Moi j'étais nul en commentaire de texte, je préférais la dissert', et malgré les avertissements de ma prof de français qui m'encourageait à bosser le commentaire au cas où, le jour du bac le texte point de départ de la dissertation n'étant pas inspirant, la note ne fut que moyenne. Autant certains textes excitaient mon imagination (pour peu qu'ils ouvrent sur le voyage et l'ailleurs), autant l'exercice du commentaire, contrairement à ce que dit Sylvie Germain, me laissait, justement, sans imagination.
Gariguette,
SupprimerMerci de remettre l'église au centre du village et d'apporter ton savoir littéraire et scolaire sur le commentaire de texte. Bien entendu que ce dernier, tout comme la dissertation, ne peuvent laisser place à l'imaginaire farfelu ou structuré alors même qu'on nous enseigne une méthode. Il faut affronter la problématique de l'auteur et savoir poser des arguments en réponse. Ce qui pourrait ressembler à une équation de terrain lorsque l'adversaire te pose des problèmes parfois insolubles et que tu prends la fessée au tableau d'affichage. Comme le mauvais élève qui n'a pas appris la leçon et qui fustige l'arbitre voir les copains parce qu'ils ont été plus mauvais que lui ! En résumé, la dissertation demande d'écrire un texte argumenté pour répondre à un problème alors que le commentaire oblige à argumenter l'interprétation que l'on en fait d'un texte lui même déjà argumenté qui répond bien souvent à une problématique. Il est certain, qu'aujourd'hui, les lol, ptdr, etc. sont à l'opposé de la pensée classique qui sont les bases attendues en passant non point le bac de la rue, mais le bac littéraire ! Dans les deux cas, quand tu passes à côté, comme sur le terrain de rugby, tu retournes à l'entrainement, penaud et confus de t'être troué le dimanche pour montrer que c'était juste un accident.
Moi j'aime bien "apprenant". C'est mieux que "sachant". J'ai le sentiment d'apprendre chaque jour, en toute occasion. C'est un processus mental. Rien de surplombant.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerComme toi, à ton contact, j'apprends ou comme disait mon Père "apprends ta leçon avant de faire le kéké". Mais à propos, c'est quoi le sachant dans un commentaire de texte ?
SupprimerMais en apprenant chaque jour, en toute occasion, tu deviens un "sachant malgré toi" ne serait ce que dans ta discipline ou tu excelles de par tes connaissances rugbystiques et de par ton vécu sans par ler de la tauromachie, des puros, de la musique et j'en passe ! Ce que pour ma part j'apprécie sinon je ne serais pas là. Et donc je suis "un apprenant" sans le savoir un peu comme Mr Jourdain.
SupprimerJ'imagine que, si au lieu du texte de Sylvie Germain, il y avait eu une description un peu élaborée, à la manière d'un Montherlant, à partir d'un évènement rugbystique, il aurait été fort possible que les insultes fusent de la manière...
RépondreSupprimerMontherlant ? un écrivain du Morvan ?
RépondreSupprimerPour conclure (?) ce sujet hors rugby, je note que, ce soir à 20h30 sur LCP, un documentaire nommé "Les réseaux sociaux de la Colère" semble parler de ce genre de question. Je vais essayer de regarder quoique la visite de Patty Smith sur la 5 dans La Grande Librairie me tente aussi.
RépondreSupprimer42ans, atteint de démence, Carl Hayman bascule dans la lente agonie de l'oubli. Depuis fort longtemps, j'ai écrit, souligné et contesté nos pratiques médicales. Une fois de plus pour rien. Encore un joueur dans un océan d'indifférence, ou seul, ces derniers jours, Allan a su parler de stock-cars sur le ring de Saint Denis pour la finale. D'être à ce point aveugle et autiste est pire que le mal subi par tous ces joueurs. A quoi bon d'avoir mis en place à World Rugby une commission médicale dédiée à la commotion cérébrale pour en faire un blanc seing ou rien de concret ne sort ? Karl et tous les autres, sachez que votre malheur est un pèlerinage et une souffrance de longue haleine pour vous et vos proches et que l'omerta reste la règle afin que la bonne conscience règne sans partage.
RépondreSupprimerComme toi cette nouvelle me choque et m'attriste ; comment ce jeu que nous aimons tant peut-il amener de telles souffrances ? Et surtout pourquoi ? Courage à lui et ses proches .
SupprimerTrès bonne synthèse sur le devenir de notre rugby, en comparaison de celui qui appartenait aux acteurs du jeu capables de trouver des solutions stratégiques ou simplement se remettre sur le bon chemin en cours de matchs. On appelait ça intelligence collective ou maîtrise des éléments. Ce manque de personnalité ou cette robotisation des individus écarte les prises d'initiative.
RépondreSupprimerMais pas seulement, les règles ont aussi pris le dessus sur l'esprit. Je n'en prendrai qu'une pour exemple, celle qui consiste à primer le joueur qui tue le ballon. Cette règle est absurde elle est la plus injuste qui n'ait jamais existé.
Elle est le cancer du jeu.
Honte à ceux qui l'ont imaginée.
Cette règle devient iconoclaste lorsque l'enjeu (la victoire)des matchs éliminatoires inhibent les comportements.
Très amicalement
Richard Astre
Message du roi Richard au sujet de cette chronique "Tranchée dans l'art"
SupprimerLes règles, oui, bien sûr. Je me souviens que, tous les débuts de saison, nous regardions et étudions les modifications des règles afin de s'adapter à ces nouveaux règlements. Dans l'ensemble, toutes ces modifications étaient créées afin de permettre l'ouverture du jeu, du moins de tenter d'équilibrer les choix de jeu aussi bien défensifs que plus portés vers l'attaque. Tous les ans, toujours la même histoire: les partisans d'un jeu plus fermé trouvaient les solutions avec ces nouvelles règles, tout comme, finalement, les adeptes de l'attaque. Quand André Boniface a vu la règle du positionnement de l'ouvreur à 10 mètres lors des touches il a été enthousiasmé. Bon, les défenseurs ont trouvé la parade, bien entendu. Et ainsi de point en point les règles, comme le code civil, se sont accumulées jusqu'à celle dont parle Richard Astre. Mais là, je pense que l'on ne parle plus du jeu d'origine, juste légèrement modifié afin de permettre toutes les expressions possibles aux joueurs. Le professionnalisme est passé par là avec sa vision qui n'est plus celle des joueurs, intérieure, donc, mais celle du marché, du rapport financier extérieure au jeu.
RépondreSupprimerPar ailleurs, hier, par hasard, je suis tombé sur les championnats du monde de natation et sur la victoire de Léon Marchand que je ne connaissais pas et à qui j'ai trouvé un petit air de M'Bappé. J'ai vu qu'il s'entraînait aux Etats Unis mais qu'il était Toulousain et que son club était les "Dauphins du T.O.E.C.". De bons souvenirs pour ma part.
Richard, pourrais-tu détailler un peu plus la règle dont tu parles et qui est "celle qui consiste à primer le joueur qui tue le ballon". Merci d'avance.
RépondreSupprimerSi un ou plusieurs joueurs défenseurs "coffrent " le porteur du ballon pour qu'il ne puisse s' en séparer, leur équipe récupère une mêlée.
SupprimerAllez Chevreuse
j'étais bloqué ,ici, et donc je ne pouvais pas ecrire un commentaire ou une réponse
RépondreSupprimerj'ai eu la même mésaventure bloquée deux mois sans solution !
Supprimeret je veux rappeler une proposition faite ici, à savoir, obligatoirement les 8 avants , ou moins si carton, présents dans l'alignement de la touche
RépondreSupprimerBon ... la Finale . Ca se présente bizarrement pour des raisons extra rugby : grève des transports par exemple . Je soutiendrai Castres car Urdapilleta m'a fait sourire et qu'il la mérite ! ( les autres aussi bien sûr ) . J'ai du mal avec Montpellier ; leur président dont j'avais admiré le parcours professionnel ne me semble pas très rugby . Pour le jeu ... euh ... que dire ? Je n'attendais aucune de ces équipes à ce stade et j'avoue ne pas avoir suivi leurs matches très attentivement . Bah ... on verra bien ! Bon match à tous !
RépondreSupprimerPetit avantage objectif pour Castres. Équipe plus dense, mieux rodée, compacte, sans trou dans la raquette. Pour les présidents, j'ai un faible pour PYR et n'apprécie pas MA. Quant au jeu, c'est DOC des deux cotés : défense, occupation, conquête. Ça se jouera sur la discipline (pas offrir de buts) et un voire deux éclairs offensifs
SupprimerPetit avantage subjectif pour Montpellier, je les trouve bien dans leur rugby (quel qu'il soit) cette année.
SupprimerLa logique du classement final du Top 14 est respectée cette année avec les 2 premiers finalistes, mais aussi ceux qui n'ont pas eu à batailler en Coupe d'Europe (seul Montpellier est arrivé en quarts) en gardant de la fraîcheur physique et mentale. Après, les éclairs, ça tombe un peu où ça veut...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerBien vu, Pipiou. Je m'incline
SupprimerRapport indirect à Carl Hayman, Alain plantefol s'est éteint à79 ans.'
RépondreSupprimerQuelles grandes équipes de France en 1968. Quasiment deux aussi fortes l'une que l'autre avec tous ces beaux joueurs qui "pullulaient" à tous les postes.
SupprimerOui, j'savais pas... Comme quoi ya pas que de la plante folle en banlieue...
SupprimerOui, enfin c'était pour répondre à Jlou, en dessous...
SupprimerPlante folle, il laissait filer des coups de chaussures. Colin Meads n'avait pas aimé. Il lui avait ouvert la tête à Colombes et après, Meads, KO, courait après Benoit Dauga persuadé que c'était le Grand Ferré qui l'avait chaussé... Plantefol a échappé de peu à la mort subite, ce jour-là. 1967.
SupprimerAh , décidément !
RépondreSupprimerUn p'tit gars de banlieue bien capté par Tonton, il lui a rendu au centuple.
Allez Alain
Je vois que Castres s'est posé à Saclay....des scientifiques, sans doute...Et, de plus, pas loin de Chevreuse.
RépondreSupprimerJe croyais être un sachant à propos de Castres en finale du championnat, mais un article sur Montpellier dans "Le Monde" m'a replacé clairement et nettement en position d'apprenant! Ce Montpellier ayant abandonné son délire Sud-Africain, pratiquant recrutement français et formation me plait beaucoup plus et m'inspire un vrai respect. Du coup, je ne me dédis pas, mais je pense que Montpellier sera là et bien là.
RépondreSupprimerAu fait, pourquoi la finale Top 14 un vendredi soir ???
RépondreSupprimerhttps://www.quinzemondial.com/actualites-international/france-2023----t-es-qu-une-sale-petite-conne------pauvre-merde--scandale-autour-de-claude-atcher-et-le-comite-d-organisation--764849
RépondreSupprimerAhurissant de lire cela à un an de la coupe du Monde. CA fait parti des 4 qui passent au pénal suite à l'enquête du PNF avec BL, SS et MA. Même DG a été insulté. Désolé, mais l'image du rugby est entachée par des cols blancs au dessus de tous soupçons. J'espère que l'enquête diligentée par la ministre des Sports va permettre de crever les abcès et de ne plus écorner l'image et l'esprit du rugby. Nous ne sommes pas au stade de France.
j espere que les laborantins auront la bonne formule
RépondreSupprimerun judicieux dosage d agressivite quelques molecules de creativite
quelques gouttes d endurance
un soupson de chance
et ils pourront cirer le bouclier
Montpellier aura du mal a etre a la hauteur malgre ses echaffaudages
dernier western tragedie
RépondreSupprimeren exclusivite a la FFR
LE CON LA BRUTE ET LE TRUAND
Pas une surprise, on avait beaucoup exprimé notre "amour"pour ces gens là à de nombreuses reprises ici.
RépondreSupprimerEt regretté aussi la défaite de l'opposition pour quelques voix.
On va plus se lamenter maintenant non plus!
Allez Chevreuse
La LBNR avait pris les devants dès le mois de février en annonçant que la finale se jouerait le vendredi et non pas le samedi en raison des travaux qui ont lieu sur les lignes du RER, principaux axes desservant le Stade de France.
RépondreSupprimerCommuniqué de la LNR : « Prenant acte de l’impossibilité de décaler les travaux d’aménagement impactant les lignes de RER qui desservent le Stade de France le week-end du 25/26 juin 2022, le comité directeur de la LNR a fixé la date de la finale au vendredi 24 juin 2022 à 20h45, afin de permettre d’accueillir le public en jauge pleine dans des conditions de sécurité optimales ».
Et, du coup, grève de la R.A.T.P. et de la S.N.C.F. ce vendredi 24....! Enfin, si j'ai bien compris, pas complètement, pour "sauver" la finale du rugby.
RépondreSupprimerPour le moment Montpellier est supérieur en tout....En absolument tout! Et je ne sais pas si ce sont les maillots blancs, mais les joueurs de Montpellier semblent être 1 fois 1/2 plus grands, plus lourds, plus rapides...
RépondreSupprimerTroll troll vilain troll!
RépondreSupprimerIls ont bien préparé leur coup les montpelliérains ! Quant au match fermé, pour l’instant…
RépondreSupprimerCastres a oublié de mettre les barbelés et Montpellier s'en retrouve tranchant, tout un art
RépondreSupprimerComme le ST en 1/2 finale contre le Leinster, soirée noire pour le CO. Pas de buteur. Comme Nadal, infiltration d'Urdapilleta en urgence +++
RépondreSupprimerUrdapilleta blessé et Kockott en tribune
RépondreSupprimerLa dynamique est ciste sans conteste. Ils ont la maîtrise du jeu et des hommes. Le reste est littérature. Et un défi it de buteur en plus.
RépondreSupprimerLes laborantins devenus cobayes tres passifs
RépondreSupprimerAllan
RépondreSupprimerSauf Ouragan, le MHR vainqueur. Pas de suspens. Quand tu as 21 points dans la musette à la mi temps avec un déficit de buteur et de maître a jouer.
Les lutins sont blancs, quelques éclaboussures qui collent au début du match... moi je suis neutre, mais Dumora est ossalois et c'est un peu de mon 💔
RépondreSupprimerTroll troll...
Manque total de lucidité avec des hommes agonisants et désespérés qui cherchent l'impossible succès.
RépondreSupprimerTranché dans l'art : trois essais en 6 minutes ! Castres KO d'entrée. Vingt points en 21 minutes. Digne de Hagler. Hearns-Castres très vite dans les cordes. L'analogie n'était pas si décalée. Quelle performance offensive des Héraultais en première période. Quelle fébrilité tarnaise et ensuite trop d'impuissance et de maladresse.
RépondreSupprimerBlietzkrieg et gestion de la zone occupée, drôle de guerre en face. Un classique, pourrait-on dire.
SupprimerVictoire sans contestation un oscar a bouthier et vincent
RépondreSupprimerLa pilule va être difficile à digérer et laissera des séquelles.
RépondreSupprimerSuccès d'Agen sur Massy (33-16) en lever de rideau de la finale du Top 14. Deux grandes écoles de rugby aux racines très différentes. Diversité du rugby.
RépondreSupprimerEn cadet Gauderman, donc. Question identité, on n'est pas sur le même terroir, pour sur...
SupprimerEt bien !!!! Quelle entame de match, une équipe qui avait véritablement un hénaurme appétit de jeu et sans doute aussi au coeur une rage de reconnaissance que les autres avaient déjà consommés dans une semaine d'autosatisfaction et d'affichage de certitudes finalement pas si bien ancrée que l'on croyait.
RépondreSupprimerAucune solution de jeu pour le CO, du coup ont bien été le petit contre le gros, mais petit jeu contre gros jeu.
Réalisme des uns et impuissance des autres, même les 2 entrées dans l'enèbut pour autant d'ssais non accordés n'ont pas vraiment laissé penser qu'un renversement était possible.
Perso, le connais pas, mais j'ai beaucoup beaucoup apprécié l'arbitrage du Monsieur, la partie a gardé son fil conducteur et tout son intérêt grâce à lui, les joueurs se sont exprimés de la meilleure des façons et il y est pour beaucoup.
Voilà, bonne journée, m'en vais ramer sur le lac
Bonne journée
Et moi faire un tour de vélo en attendant de regarder l'autre championnat de France, le cycliste; et féminin aujourd'hui.
RépondreSupprimerPas vu le match. D'après ce que j'en ai compris des commentaires, Castres s'est laissé envahir et resté empégué dans les mailles montpelliéraines. Les Cistes ont rapidement proliféré au tableau d'affichage laissant la pillule amère aux laborantins castrais n'ayant pas su renouveler leurs expériences passées méritantes. On aurait pu dire aussi par ces temps et cette météo qui court qu'ils ont pris la grêle... Comme un boxeur saoulé de coups, enfin en 1re mt.
RépondreSupprimerBon, ben voilà une affaire tranchée. Plus dure sera de faire perdurer une trace, comme le fait remarquer Altrad. C'est à état d'échafaudage pour l'instant...
Reste la tournée du Japon, un autre soleil levant pour ce groupe français ? Un autre échafaudage, j'ai pas dit échafaud😁, qui aura certainement à faire face à la vitesse yamasuki et au sabre facile pour trancher
nos saucissons menés à la baguette par FG et TG.
Devraient venir trancher dans le lard à Atcher qui voient des moutons partout et des gigot à rôtir. Le gars avec ces casseroles a largement besoin d'être calmé et interné en centre de réinsertion sociale.
En attendant de voir rouler ce peloton où il se pourrait qu'il circule quelques surprises. Mais bon...
Pas vu non plus,mais c'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut la fermer, hein !
RépondreSupprimerBon on rigole mais 20 gros en vingt minutes, la messe est dite.
Allez Guirado, belle fin de carrière méritée
une forte pensée pour celui ou un des dirigeants qui a relancé le rugby à Montpellier et président pendant 10 ans Monsieur Donadio ( aucune mention dans Wikipedia sur le MHR)
RépondreSupprimerQuelle époque, Georges ? Quels joueurs...
Supprimerpériode 1988/1998 environ, entraineur notamment Quilis
SupprimerDidier Bes y était aussi
Supprimersans oublier André Quilis de 1989 à 1994
SupprimerMerci pour cette rétrospective Georges mais le MHR c'est Mr Altrad qui a franchisé ou francisé le club comme on veut. 25e fortune française, 590e mondiale, il pense qu'il va régner en maître sur la planète rugby en agissant comme un fond d'investissement. Murdoch y a laissé des plumes. Bravo pour les joueurs et le staff.
SupprimerIl fallait parler aussi d'Eric Béchu qui a jetté les bases du rugby d'aujourd'hui au sein de ce club.
Oui Tautor, Béchu alors adjoint de Galthié... dont il avait été l'entraîneur à Colomiers quand il était jeune. Quand on dit que le rugby c'est une histoire de filiation et de transmission...
SupprimerAh les matches à Sabathé. Et son terrain en pente et ses tribunes en bois et zinc
SupprimerQuelques réflexions en vrac.
RépondreSupprimerMHR par un curieux concours de circonstances aligne 11 joueurs francais au début du match. Quel bel revirement de situation pour un club dont on moquait il y a plusieurs années sa politique de recrutement.
Dont une seconde ligne 100% française, ce qui n'est du qu'à la blessure de Willemse (oui oui, je sais il est français...)
Je veux dire par là que c'est un bon exemple de l'idéal vers lequel le top 14 peut tendre. Quelques top joueurs étrangers par feuille de match (3 pourrait devenir à teeme un maximum à ne pas dépasser sur le terrain).
Avez vous remarqué cette importance des seconde ligne australien dans les clubs de top-14
Skelton, Arnoldx2, Staniforth, Douglas, Meafou (certainement le futur Willemse : venu jeune en France, bientôt français).
Quel va être le prochain joueur australien qui va se révéler comme un élément indispensable dans son club?
A quand un "embarras du choix de seconde ligne français" à l'instar des numéro 9 français.
Il sort toujours des pépites de terre, suffit d'être patient. Pour les 2e ligne, on cherche des profils à plus de 2 mètres 120 kg. Avec la sécheresse en cours, les tiges sont frêles. Et c'est bien français, on cherche toujours ce que l'on n'a pas. A quand une finale 100% française ? Inversons le flux, et voyons si nos joueurs ont la côte à l'export ? Nous pourrons alors remercier chaleureusement les écoles de rugby et leurs éducateurs. Contentons nous de ce que nous avons en cours, bonifions le pour 2023, seul objectif en cours à mon sens.
SupprimerBah Letiophe, ça viendra, rien n'est figé.
RépondreSupprimerRappelle-toi, il fut un temps où on déplorait le manque de centres français, et longtemps après on a Fickou, Moefana, Danty, Barassi, Vincent, Penaud, Vili, etc... Et puis un manque de demis d'ouverture, et on a Ntamack, Jalibert, Hastoy, Berdeu, Belleau, Carbonel, etc...
A tous les postes on a des joueurs français ou formés en France, qui sont quelquefois parmi les meilleurs du monde à leur poste. On a passé 10 ans à perdre et se morfondre, et aujourd'hui tout le monde nous redoute.
Les Blacks ont dominé le rugby pendant ces 10 ans, et ont ensuite été souvent (pour eux...) battus. Comme le reste, le rugby est un éternel recommencement.
Pour les pepites il suffit d'avoir vu Angleterre-Barbarians britanniques très français pour être persuadé de la richesse de notre reservoir. J'ai aussi capté un sacré centre avec les U20
SupprimerÉmilie Gailleton. Formé à Agen me semble-t-il
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerFélicitations à Lucas Barrau champion de France Cadets Gauderman avec le SU Agen !
RépondreSupprimerAprès cette saison la sélection en équipe de France U18 de Maxence Biasotto petit fils de Max Barrau voici l’arrivée dans la cours des grands de Lucas fils de Mathieu et petit fils de Pierre Barrau !
La Lomagne et ses pépites d'ails ou d'aulx se portent bien.
On a aussi pas mal d'ail ou aulx dans notre région sur Loriol ou Livron s/Drôme. Ainsi que sur l'Ardéche à Tournon s/Rhône où tous les 29 août se déroule un marché aux ails et oignons.
SupprimerJolie victoire des Pumas contre les Griquas pourtant à domicile à Kimberley.
RépondreSupprimerRetour au gîte rapide , (les copains ont 500 bornes pour rentrer )et deux divines surprises, un feu de cheminée et la finale du top 14.
Bon , déjà 12/0, pas le temps de s'asseoir, Bouthier en remet une couche, superbe.
A la différence des Grigris qui ont cherché et parfois trouvé des solutions pour rester dans le match, les bleus semblaient résignés, sans options.
Allez, sans le bavard de la 2, c'est bien aussi !
Pour égayer votre après-midi, ici chagrin mais annonciateur de belles cueillettes de champignons à venir, un petit texte librement inspiré de notre Equarisseur de 1ère classe préféré, diplômé de l’ordre de la grande Gidouille, l'ami Boris bien sûr :
RépondreSupprimerCOMPLAINTE D'OVALIE
Autrefois pour parler d'ovale, on se passait la balle
Pour parler amateurs, on offrait son cœur
Maintenant, c'est moins barjot, c'est pro, c'est pro
En attendant la paye, on lui file un p'tit paquet d'oseille
Ah, Machin, viens donc chez moi signer
Et je te donnerai
Un appartement, une jolie p'tit' auto
Un joli sac et un survêtement
Un banc d'muscu pour t'fair' des biscottos
Des tas de belles haltères et des médicaments
Une jolie banquette pour faire des petit' siestes
Un' bell' paire de trainings pour aller en footing
Des potions magiques, un p'tit paquet de fric
Un plan pour le stade et ce s'ra la marrade
Autrefois s'il arrivait qu'on soit un peu chagrin
L'air fâché on s'en allait en signant chez le voisin
Maintenant, que voulez-vous, la carrière est si courte
On dit "fais pas la maille" et l'avocat te déboute
Ah, Machin, excuse-toi
Ou je reprends tout ça
Mon appartement, mon armoire à trophées
Mon équipement et mon survêtement
Ma paire de godasses, ma table à repassage
Mon appareils abdos et la barre pour le dos
La jolie banquette et au revoir les siestes
La baignoire à bulles et l'rugby pour les nuls
Et si l'jeun' con se montre encore trop con
On le fiche dehors pour confier son sort
A un aut' prédateur, qui l'f'ra croire au meilleur
À un appartement, une jolie p'ti't auto
Une jolie banquette, pour faire de bonnes siestes
La bell' potion magique, et bien sûr un peu de fric
Mais très, très vite, on reçoit la visite
D'un Président charmeur qui vous jure sur son cœur
Alors on signe en-bas d'la dernièr' ligne
Et l'on se vend ainsi, de saison en saison
Et l'on s'trahit ainsi, jusqu'à la dernière saison
Et puis au bout d'tout ça
Soudain plus d'prochaine fois …..
AH !!!! MACHIN …..........
Magnifique travail... d'orfèvre
SupprimerMais quand je vois cette finale et le match des U20, le rugby d'aujourd'hui est magnifique. Et je me régale
SupprimerAngleterre-Barbarians, aussi. 2022 comme en 1973 face aux AB
SupprimerOn arrive à être heureux à toute époque, et c'est bien.
Supprimer