Durant la période antique, le bouc-émissaire était sacrifié pour sauver le peuple fautif. Il entrait par la porte située le plus à l'est, traversait le lieu de culte et sortait par la porte la plus occidentale. Ainsi était-il purifié, prêt pour un nouvel emploi. Je ne sais pas où est situé la porte du vestiaire des arbitres au Stade de France mais, clairement, notre entraîneur national continue de charger M. O'Keefe de tous les mots, ainsi qu'en témoignent les derniers interviews. Façon insistante de lui montrer la porte de la sortie.
Que le siffleur néo-zélandais n'ait pas livré sa meilleure prestation ce jour d'octobre 2023 à Saint-Denis, nous en sommes tous conscients, et il n'est pas besoin de convoquer une armada d'analystes vidéo pour étayer ce sentiment : un peu d'observation suffit. Mais il ne fut pas le seul ce jour-là à officier juste au-dessus du niveau requis : le staff tricolore et quelques joueurs-cadres du XV de France - on ne citera pas leurs noms par charité - peuvent être aussi soupçonnés d'impéritie.
Ainsi donc, si l'on écoute Fabien Galthié, la date de péremption du dernier France - Afrique du Sud n'est pas dépassée puisqu'il nous sert encore ses justifications. Mais pour combien de temps encore ? Franchement, tout ce cirque médiatique commence à devenir gênant. Surtout pour lui. "Il gère sa com", m'envoie par sms un ancien international. "Il se fout un peu de notre gueule", ajoute un autre. Si quelqu'un s'est incliné, c'est d'abord Fabien Galthié. Le cerveau mangé par Rassie Eramus quatre jours avant le coup d'envoi, Eramus qui aligna sa deuxième charnière (Reinach-Libbock) pour laisser les premiums (De Klerk-Pollard) finir le travail. Aujourd'hui, malgré un tombereau de démonstrations rhétoriques, le XV de France n'a toujours pas gagné son quart, mais c'est l'ego qui perd Galthié.
Avant que les Tricolores - avec ou sans Dupont ? - ne retrouvent le Japon et la Nouvelle-Zélande à l'automne, les jeunes pousses françaises auront été toucher du doigt cet été l'âpreté du haut niveau international en Argentine. Je serais curieux de savoir ce que les Pumas pensent du peu de cas que nous faisons d'eux en leur jetant en pâture dans la pampa nos Espoirs, sorte de France B déguisée en tremplin.
Retour, donc, au Top 14. Ou plutôt au top 6, cette table ovale autour de laquelle douze clubs rêvent de s'assoir, jeu de chaises musicales qui ne manquera pas de fausses notes. En effet, la moindre défaite prenant déjà une ampleur démesurée, les polémiques vont éclore, assurant aux arbitres, ici aussi, le rôle pour lequel, à leur corps défendant, ils semblent éternellement condamnés : celui de bouc-émissaire. Ne dit-on pas de l'exemple vient d'en haut. Malheureusement, l'effet de ruissellement semble pervers.
Championnat de France, Coupe des champions et Tournoi des Six Nations femmes parviendront peut-être à nous aérer l'esprit. C'est à souhaiter. Pour ma part, vous l'avez senti, mon intérêt pour le jeu, et uniquement le jeu, ne cesse de me nourrir. A ce titre, j'ai aimé l'Italie, libérée par Gonzalo Quesada. Elle méritait mieux qu'une cinquième place dans ce Tournoi ouvert à tous les vents, le plus mauvais détournant un ballon frappé par l'infortuné Paolo Garbisi sur l'un des poteaux lillois. S'il n'était pas tombé au pire moment, ce ballon aurait changé la face du score et plongé le XV de France dans un abîme de honte et de détresse. Au lieu de quoi, une décision arbitrale aidant à Murrayfield et une autre crucifiant l'Angleterre au final ont offert au XV de France un bilan tout juste passable, transformé en deuxième place qui cache la forêt.
Comme aimait à le répéter le sage Henri Bru, l'arbitre est toujours convoqué en cas de défaite mais jamais dans la victoire. Sous l'angle ainsi fourni, nous avons encore un paquet de chroniques à rédiger avant de savoir si, à Sydney en 2027, un coup de sifflet nous sera enfin favorable. Espérons que d'ici là, le rugby que nous aimons et qui nous fait nous retrouver entre les lignes de ce blog nous aura proposé autre chose que de mauvaises justifications et des coupes d'amertume.
Merci à l'ami Noël Carles - qui ne parvient pas à laisser de commentaires ici, ce que je regrette - pour m'avoir inspiré ce titre.
RépondreSupprimerBel article. Le ressort Galthie à mon sens s'est cassé avec la défaite contre les bocks. Il a pris une leçon de stratégie et de coaching par Erasmus. Et après, c'est la bouteille à l'encre avec un tournoi en trompe l'oeil. Galthie est il toujours the right man at the right place ? Wait ans see! En souvenir Richard d'une belle soirée à la librairie des Volcans !
SupprimerOui, oui, bien sûr, bonjour Raphaël, c'est ça ? Ah que oui, cette soirée à la librairie Les Volcans. Magnifique endroit s'il en est. On ne trouve pas de piano à queue allemand partout.
SupprimerAs-tu pris le temps de lire "Côté Ouvert" ?
SupprimerJe partage le meme avis, je trouve Galthier hesitant et souvent armé de sa langue de bois. Je suis plutot convaincu par certains jeune. Mais j'attend nos Bleu dans d'autres grandes confrontations.
RépondreSupprimerComme le dit l'ami La Guille: L´arbitre est parfois un mauvais flic, il arrête souvent le jeu et rarement les coupables
RépondreSupprimerMauvais flic, bouc émissaire, convoqué en cas de défaite... Il fait partie du jeu. Bon ou mauvais , sans lui pas de match... et rien que pour cela, cela se respect . Ce qui est de moins en moins le cas.
Gonzalo Quesada, quel bel alchimiste, pardon, entraîneur. Ils ont bien de la chance les transalpins de l'avoir.
Ha le Top 14. Ils sont combien de clubs réellement dans la formation du joueur, l’accompagnent. (Le rugby fait de nous des Hommes meilleurs 😂). Beaucoup ont vécu, et continue de vivre sur "l'effet réservoir".
Taille poids en priorité ... championnite VS formation.
Les jeunes pousses françaises, (j'en ai vu passer quelques une quand j’étais encore à Massy).
Peut-être une façon de travailler sur la surexploitation des joueurs. Et le manque de préparation mentale, je ne parle pas de l'optimisation du potentiel 😁, des joueurs avant la coupe du monde..., commentaire valable aussi pour le chapitre date de péremption 😁
Enfin, demain mes gamins ne jouent pas. je vais pouvoir regarder le XV féminin ... cela me fera plaisir. du jeu simple, sans prise de tête. et ce n'est ni péjoratif , ni au second degrés .
Merci Richard pour tes mots, toujours fort, toujours poil à gratter. Il me donne toujours envie de dire ce que j'ai en tête . Même si je peux être hors sujet . 😁.
Amitiés rugbystique . Xavier
Le principe du Côté Ouvert, c'est de finir par déborder. Sinon, ça n'a pas beaucoup d'intérêt...
SupprimerQuestion car, ma fois il semblait pas y avoir de problème particulier de transport au stade.
RépondreSupprimerSinon question karma, il se peut que FG n'ait pas été tout à fait franc du collier à l'ensemencement post coupe du monde pour récolter le Graal escompté.
D'où ce retour de Karma pernicieux pour nos joueurs.
Et ça passerait aussi par B.O'K. pas plus en transe avec les Français.
Bouddha auraient eu pitié de nos pauvres bougres de joueurs au cerveau abusé par leur sélectionneur, et les auraient attifés de ce karma profitable pour contrer l'Ecosse, l'Italie et l'Angleterre, rien que ça, afin de corriger la donne qui ne les mettaient pas en situation favorable pour ramasser le tapis, au Casino.
En d'autres sorts, cette 2e place au tournoi est pratiquement inespérée quand on voit celle des italiens bien emmenés par un Quesada enfin dans un karma favorable bien que Bouddha soit moyennement généreux quand même avec Gonze allo, c'est quand notre tour ?
Allez, en attendant que les jeunes poussent pas en boucs et misère en Argentine....
Quant à Sydney 2027, il sera ben encore temps pour qu'ils se la jouent hip hop sur le gazon.
Karma à l'ouverture, Sutra à la mêlée. Voici la charnière rêvée... sans grincer.
SupprimerHello les Boucs à misère,
RépondreSupprimerEn mer, orient et occident ne font qu'un, c'est Hélios qui trace le sillon selon les caprices d'Eole ! Le Boss remet le bouillon des vendanges, quelle constance, incroyable ! Bon, encore la soupe au choux avec le chef "Gâl'altier". Sache sourire quand un homme d'esprit devine tes petites infamies disait Jules. Comment encore donner du crédit à un "toque art" sans sans étoile qui nous a fait de la bouillabaisse en entrée, du biscuit à l'avoine pour des ânes bâtés et une caponata pour des légumes cuits à l'eau ! Oublions le poireau sans sel pour passer au dessert le Victoria sponge ! Ici poissons crus, coquillages et braise pour le mahimahi ou le thon ! Simple comme le jeu debout, les bras aux chevilles et le cerveau à l'endroit ! Un Tournoi ou l'on ne mérite pas une deuxième place. Reste la came du top 14 et la coucoupe d'Europe pour distiller la bière. On est mauvais comme d'habitude, à notre place et ce n'est pas l'intellectuel fumé qui va nous expliquer le contraire. Bon espérons lire ici du beau, du neuf et du gouteux plutôt salé mais le sucré sera la bienvenue. Oublions le "Gâl'altier", un Cahors faisandé et place à des arbitres de la doxa !
Les boucs à misère : excellent. "Sache sourire quand un homme d'esprit devine tes petites infamies". Tout est dit. Pas sûr que Galthié soit d'humeur à se marrer, cela dit... "Simple comme le jeu debout". Si vrai, mais tellement compliqué à faire passer. Je vais essayer de hisser la grand voile, du beau, du bon, du neuf et du gouteux. Vaste programme pour l'émoi à venir. Toujours preneur d'un mail ou d'un contact téléphone, cher Philippe Pierre. Par principe. Des nouvelles d'Hélios ?
SupprimerComme d'habitude je vais être court, Bravo et merci pour cette chronique. Je reviens sur les futures élections , la continuité de Galthié fera t elle partie d'un programme des candidats?
RépondreSupprimerHello Georges. Bonne question : a priori, si Grill est élu on ne changera rien. Pas certain, en revanche, que Didier Codorniou soit très fan de Galthié. Mais en fait, je n'en sais rien. Je ne lui ai pas posé directement la question. Je le ferai la prochain fois que nous échangerons. Mais je ne sais pas quand.
SupprimerMon contact à Londres me dit que Fleet street démonte Galette. Taper sur les Français est une deuxième nature chez les Rosbeefs. Mais il faut dire que Galtoche donne les bâtons.
RépondreSupprimerComme annoncé après l'Irlande, le tournoi a été long... mais on doit aussi reconnaître qu'on a tous exulté à la fin (le pied!) grâce à Ramos. Mais difficile de passer l'éponge sur tout...
RépondreSupprimerEn fait (jusqu'à preuve du contraire), ce tournoi aura surtout servi à tourner la page du mondial. Donc affaire à suivre...
Par contre il y a une hypocrisie à cesser svp: si, comme le répètent à l'envie les commentateurs de la chaîne l'Equipe, les clubs ne libèrent pas les joueurs pour le tournoi U20, alors osons affirmer que ce n'est pas une priorité et donc cessons de nous y intéresser. Ne pas être capable de gagner le moindre match à domicile ne peut que laisser songeur. Comme quoi il y a une morale à toute histoire...
Les clubs gardent leurs U20 tant ils sont impactés par les doublons. Il devrait bientôt y avoir une convention LNR/FFR là aussi pour les U20
SupprimerBonjour à tous ! voilà bien longtemps que je n'ai pas posté sur ce blog, un peu par manque de temps, beaucoup par flemme et par timidité devant l'érudition rugbystique et littéraires des habitués. Mais je vous lis assidument, espérant ainsi récupérer un peu de votre science de ce jeu si compliqué et si insaisissable...
RépondreSupprimerJe vous trouve tous bien durs avec FB ! C'est clair qu'il utilise le foutage de gueule comme d'autres le cadrage débordement, ce qui est d'ailleurs à peu près aussi agaçant pour ceux qui en sont victimes... Mais que voulez-vous qu'il fasse d'autre !? C'est le triste rôle des entraineurs... faire semblant de répondre aux questions en lâchant le moins de choses possible sur ce qui se passe réellement dans leur groupe. Gérer une bande d'une quarantaine de jeunes gens aux dents longues pour maintenir une dynamique de groupe positive ne doit pas être simple et ne se règle pas (sauf rares exceptions !) sur la place publique... Durant ma vie professionnelle, j'ai toujours eu à gérer des équipes (avec moins d'enjeu quand même et pas sous l'oeil curieux de la presse !), et j'ai toujours été frappé de voir à quel point leur équilibre interne dépendait de petits détails invisibles ou tout au moins négligeables pour les regards extérieurs. Je pense sincèrement qu'il faut respecter ça...
La déception de la Coupe du Monde a du être terrible pour tous ces joueurs comme pour leur entraineur, beaucoup plus que pour les irlandais par exemple car c'était à la maison et après un parcours préparatoire qui avait été plutôt exemplaire (relisez les ''coté ouvert'' de l'époque), ceci d'autant que le match contre les SA a été un énorme gâchis (et pas qu'à cause de BO'K, on est d'accord là-dessus). Il ne me parait pas anormal que le groupe ait été détruit par cette aventure. Laissons leur le temps de se reconstruire... S'il y a encore beaucoup de boulot, notamment en défense, ce qu'on a vu contre les rosbeefs était plutôt encourageant à mes yeux...
Pour faire une remarque technique (si, si, j'ose !) sur l'ensemble des matches que j'ai vu ces derniers temps il me semble de plus en plus que la clé de ce jeu est la vitesse, particulièrement dans l'exploitation des regroupements. Et pour sortir rapidement la balle d'un regroupement il faut le dominer, c'est à dire gagner les impacts, être plus tonique que l'adversaire, être dans l'obsession d'avancer. Mais pour ça il faut de la force et de l'explosivité, ce que les bleus avaient accumulé pendant les mois de préparation et qu'il ont manifestement perdu entre la CdM et le tournoi... Saturation physique et mentale ? Je ne crois pas que c'est pas hasard qu'Aldritt a pris des vacances et que Dupont s'est mis au 7...
Amitiés à tous !
Daniel, c'est bien entendu Daniel Aka Valjean
SupprimerQui ne tardera pas à signer de son nom
SupprimerYess Daniel, on fait aussi nos p'tits journalistes...
SupprimerTu as raison sur le fond question gestion des hommes et sur la vitesse qui crée forcément des differences quand tout est bien exécuté.
En fait, Daniel n'est pas celui auquel je pensais. C'est un autre. Daniel, s'il te plait peux tu t'identifier ?
SupprimerDésolé Richard, je n'ai aucun problème avec mon identité mais mon inscription date de bien avant la nouvelle règle ! Je m'appelle Daniel Bouquet. Mais je ne sais pas comment faire pour modifier mon avatar...
SupprimerBienvenue chez toi, Daniel. Tes premières interventions remontent à quelle année ?
SupprimerPfiouu... T'as de ces questions ! je pense vers 2017/2018, peut-être un peu avant, c'était l'époque de Gariguette et Pimprenelle !...
SupprimerAh oui, quand même. Tu aurais presque pu faire partie du groupe originel des Quinconces, en 2015, donc...
SupprimerEn ce qui concerne ton patronyme, Lethiope aka Christophe Bedou a réalisé un tutoriel. C'est visiblement assez facile, il suffit d'ajouter ton nom, me semble-t-il. Pas un truc trop compliqué, malgré tout.
Essaye de retrouver parmi les commentaires de précédentes chroniques son aide à l'informatique.
A suivre...
C'est ici:
Supprimerhttps://coteouvert.blogspot.com/2024/03/larme-fatale.html?showComment=1710252532267&m=1#c7241528289254172788
Pour moi Galthié a table ouverte pour encore longtemps. Je n'oublie pas les joies que ses équipes m'ont procuré depuis cinq ans, et surtout je n'oublie pas la médiocrité qui l'a précédé, pendant quoi, dix ans?
RépondreSupprimerEt si on parle d'arbitre, je m'étonne que si peu de gens ont relevé l'échange entre Mathieu Raynal et le disgracieux Neil Jenkins (coach porteur d'eau, j'adore!) pendant Galles-France.
On a étripé le coach sud-af pour bien moins que ca.
Dans mes jeunes années de football - celles d'avant l'invention du 12ème homme, c'est dire - on m'a souvent bombardé capitaine non pas parce que j'étais le meilleur joueur ni le plus lucide mais simplement parce que je parlais tout le temps. Et à l'époque, même au foot, l'arbitre sifflait cocou
Oups... mes gros doigts..
RépondreSupprimer...l'arbitre donc sifflait coup franc contre quiconque commentait une action, sauf le capitaine.
Le rugby ferait bien de revenir à cet esprit, avant, pendant et après les matches.
Allez, Ecosse, ltalie, Angleterre, Karma gagnant en 3 D😉
RépondreSupprimerRevenir sur O Keefe, rho la la, quel mauvais perdant, ce Fabien. c'est pas l'arbitre qui s'est troué sur les ballons hauts, c'est pas l'arbitre qui a ouvert les portes de saloon en défense. Bon, y a peut-être des fautes qui auraient pu être sifflées et que l'arbitrage de l'hémisphère sud est sans doute quelque peu différent de l'arbitrage européen. le rugby du sud a toujours un coup d'avance sur le rugby du nord.
RépondreSupprimerAvez-vous arbitré un match en U12 ? cela ne s'improvise pas surtout quand les éducateurs jouent leur vie sur ce match Dax/Mont de Marsan et que d'un côté, il y a Daricarrère et de l'autre Auradoux. ah j'oubliais, dans le public, les observateurs avisés tels que Boniface, Albaladejo, Dourthe, Ibanez commentent les qualités de chacun avec beaucoup de perspicacité. Je n'ai pas parlé des parents...
Evidemment, le vaincu vient te voir pour t'engueuler et te traiter de tous les noms jusqu'à supputer ou plutôt affirmer avec force ton penchant pour des moeurs contre nature. Et aucun nom précité n'est la source de tels commentaires. Alors, un quart de finale de coupe du monde à domicile, perdre d'un point ne peut pas être imputé aux joueurs.
retour au top14 : Hier soir, nous prenions un verre de retrouvailles avec un ami à l'Hotel de la Plage à Hossegor quand l'équipe de La Rochelle est venue se restaurer en attendant son match du jour contre l'Aviron. Je n'ai pas osé les déranger mais juste une réflexion : on ne vient plus à Bayonne comme il y a deux ans, il va falloir s'envoyer sérieusement.
mais un jour, il faudra bien voir la question du calendrier, un joueur français fait 2 saisons de plus sur 10 ans que la plupart des autres joueurs dans le monde, au vu du nombre de matches par saisons (près de 40 pour certains et sans compter les minutes par match).
Pour conclure, je pense que Galthié a dû apprécier la compagnie de l'arbitre de France Ecosse et l'emmener vers la lumière destination l'occident éclairé.
Enfin, si la France a match perdu contre l'Ecosse, l'Italie et l'Angleterre, qu'en est-il de l'avenir de Fabien Galthié ? merci les arbitres et les dieux du vent
En attendant de faire un commentaire qui risque de m'attirer un carton rouge pour "acte de trahison à l'égard du rugby français", mais j'ai confiance en votre bienveillance pour continuer à accueillir le vilain petit canard Black que je suis.
RépondreSupprimerJe rappelle donc que Richard est "multisupports" 💪
A découvrir cette fois ci dans ce documentaire:
https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/rugby-une-passion-ancree-dans-le-sud-ouest-depuis-150-ans-au-coeur-d-un-documentaire-2936676.html
La France en Vrai - Nouvelle-Aquitaine
https://www.france.tv/5771916-null.html
On retrouve aussi
https://www.france.tv/2549781-null.html
Petit clin d'œil à Bernard Larrede auprès de qui je me confonds en excuse d'avoir renvoyé Dax en nationale dès le début de saison, alors que désormais je ne cesse de scruter leur moindre (bout de) match, tellement je vibre pour leur magnifique parcours.
Bon vous me connaissez, hein, pas le genre à parler de moi!
RépondreSupprimerSi, bon d'accord.
Pas facile de rester discret dans un stade Sud Africain quand tu est affligé d'un accent so british made in" Lycée Blaise Pascal", Orsay, cuvée 1974!
Du coup on se fait des potes, et ça finit par des grosses pintes baveuses, que voulez vous, les voyages forment la jeunesse et déforment les pantalons, plus encore que les valises ici!
Ce coup la il a fallu convoquer les ribs sur le brai, et le roi n'était pas mon cousin, tout heureux de tenir le crachoir avec le nouvel entraineur local, estampillé Springbok pour jus quand même, fô pas déconner.
Bon forcément on allait pas causer de trucs qui fâchent, y avait des dames, mais tout le monde, tous, reconnaissent ici qu' a la mi temps contre les bleus l'ambiance était morose.
C'est le jeu, un coup ça sourit, pas l'autre, nous nous quittâmes tard et d'accord la dessus, avec promesse d'au revoir, que je tiendrais!
Pas osé leur parler de cette histoire de cannibalisme cérébral que je croyais oubliée d'ailleurs, z'auraient pas compris , ce fameux accent surement!
Allez Stéphano
On a oublié le Tournoi féminin !
RépondreSupprimerAbsolutely not !
SupprimerLe jeu de l'EDF contre des Irlandaises vaillantes mais un peu limitées a été intéressant (ça change quand même de la puissance anglaise et de ses essais systématiques sur maul pénétrant après touche), mais avec un manque de justesse technique et donc un déchet dommageable. Et ma chouchoute Gabrielle Vernier n'a pas fait un bon match.
mais si elle a été pas mal, en plus elle ne perd aucun ballon
SupprimerBelle synthèse Richard de cette EDF depuis la World Cup ! La suite, la suite...
RépondreSupprimerEn attendant, étrange passage de cet "after Cup" qui remodule peut-être les pronostics de prétention. Voyons...
Les Dragons Gallois perdent temporairement leur flamme mais retiennent leur souffle morose, afin que leurs jeunes briquets puissent murir l'espoir de remettre du gaz.
Les italiens d'aujourd'hui éteignent leur lanterne rouge d'hier. Ils font miroiter un avenir de jeu d'un azur limpide et surtout tenace, pour le régal des yeux, en attendant celui d'un classement plus honorable.
Le chardon Ecossais a piqué ! Il semblerait piquer de plus dans le futur, mais le Flower of Scotland murmurera encore regrets et espoirs, une belle tradition tourbée à l'écossaise, entre certitude et incertitude du lendemain.
La Rose anglaise, toujours en valeur sûre mais pas pleinement mature, se souviendra sûrement qu'une simple épine plantée par le pied peut faner son royaume et brider ses ambitions. Belle mais fragile au vent, la Rose.
Le trèfle irlandais, bien que remodelé, mais dans sa même démonstration imperturbable du "savoir jouer", a reformulé sa prétention d'être Number one du Tournoi tout en laissant filer un Grand Chelem comme la Webb Ellis, pourtant bien à la portée de sa classe. Manquerait il une quatrième feuille à son trèfle qui sans conclure l'exclue des palmes d'or de ce sport ? Cette feuille sera-t-elle une stat pour faire varier d'un degré leur stratégie ?
Quant aux Cops, passés d'entrée sur le grill, non pas par leur président mais par ces diables de verts, ils ont retrouvé progressivement la vivacité de leurs pattes et celle de leurs ailes, grâce à l'intégration de Coquelets enthousiastes et culottés, avec la complicité d'un pack plus conquistador.
Et après ce classement "Poulidoresque" au sprint final de ce tournoi, Richard est déjà dans les starting-block pour éclairer avec pertinence, la suite, la suite...
Dans l'émission présentée plus haut, à qui pense le réalisateur pour parler de la naissance du premier staff technique dans une équipe de rugby française ?
RépondreSupprimerC'est à compter de 14min10 et plus particulièrement 15min30 de
cette émission radio
On comprend mieux pourquoi Richard Escot a une prédisposition pour s'interroger sur les staffs😉
CAMILLE LOPEZ digne pendant de Fynn Russel
RépondreSupprimerDu Top 14 en montagnes russes sauf qu'il n'y a pas de victimes humaines...
RépondreSupprimerRacing prend finalement les points que Castres n'a su aller chercher malgré l'avantage de 4 cartons jaunes en fin de match. On se questionne quand même sur les errements du karma...
Le LOU tjrs en difficulté pour finir avec la victoire. Besoin urgent d'un karmaïologue.
Barré en bourre auréolé EDF, Couilloud trop barré olé même s'il marque, l'équipe l'aide pas trop non plus pour briller.
Oyo barré, sauf karma de dernière minute, par Perpi plus réaliste et expérimenté pour rester l'année prochaine dans les 14. Le quart Sud Est tête basse à part Toulon et son réveil de la marine contre Montpellier insignifiant prenant rapidement la porte.
Clermont aux abois derrière Urios passe de justesse devant Pau et ses contres.
La Rochelle encore en difficulté avec le liant dans ses lignes, de la "Kollizion" certes, pour une désillusion à l'arrivée, faisant qu'encore une fois les Bayonnais sont pas non plus des jambons. Manque de vitesse dont parlait Daniel plus haut laissant l'avantage aux défenses accrocheuses et efficaces.
Pas vu débuter les françaises qui n'en sont pas encore à sabrer le champagne 🍾 (où j'étais toute la semaine dernière). L'écueil sera encore l'angus anglaise, pâ ques des anges, qu'on aimerait plutôt voir tourner en vaches folles...
Joli. Du pur Sergio
SupprimerA te lire, Sergio, on se tape des barres ...
SupprimerOui, ma référence à Barré... J'humourise car ces rencontres me laissent perplexe quand même.
SupprimerJe m'interroge sur la pratique du rugby moderne aujourd'hui au plus haut niveau avec tout ce qui l'entoure techniquement dans le coaching, et ce qui se faisait avant le professionnalisme, les jeux tels qu'ils se pratiquent et se pratiquaient avant, les combinaisons et systèmes mis en place.
Est il plus facile de jouer à ce niveau aujourd'hui ou plus compliqué qu'avant l'ère pro ?
Par les contacts plus virils, la vitesse, les remplacements, l'intérêt majeur de la gagne puisque les pépètes sont au bout, l'arbitrage s'est également complexifié.
Tout ces points sont des intervenants majeurs dans la pratique de ces joueurs qui doivent aussitôt faire au mieux. Sans parler de la concurrence sur les postes du moins en France, de l'épée de Damoclès sur la tête des entraîneurs.
Bien sûr, ils sont drivés tout au long de leur carrière, mais il n'empêche qu'il n'est peut être pas si évident que ça à jouer avec justesse au poste dédié. Ce qui peut expliquer les hauts et bas de chacun, agissant sur la qualité des rencontres.
Je veux juste dire que c'est peut-être pas si évident d'arriver à jouer juste la plupart du temps, un sport où il faut muscler le cervelet aussi.
On se posait un peu moins de questions sans pour autant jouer mieux, ne serait ce quand on voit ce docu sur La Voulte Sportif, champion de France en 70.
C'est mon point de vue de mec ayant
commencé dans ces années là.
Après , faut ben en rire un peu, sont payés pour être excellents, merde😁
Pas tous Daniel!
RépondreSupprimerComme le précise Jean Jack certains n'ont pas oublié qui fût le chef d'orchestre de la remontée.
Ça c'est factuel.
Que le personnage soit agaçant parfois, qu'il ne soit pas infaillible ou qu'on ne comprenne pas toujours ses stratégies n'excuse en rien le traitement qui lui est parfois réservé.
Le mec qui écrit bravement " on est mauvais comme d'habitude "doit être en panne de TV depuis 6 ou 7 ans,entre temps les habitudes ont changé, une série de 12 ( 13?) contre tout ce qui bouge avec une gonfle dans les mains, un Grand Chelem un petit 80% de victoires, le planchot de Twick encore tiède, factuel.
Nous pourrons commenter bien sur les commentaires récents de Galthier sur ce tournoi en demi-teinte, je note toutefois avec satisfaction que les propos d'André sur la vivacité qui manquait, de Daniel sur la vitesse et les impacts, de Philippe sur les temps de jeu comparés avec les autres nations de pointe vont dans le même sens.
Ça n'avançait pas, tout simplement.
Allez Chevreuse.
UBB/Toulouse là ça va vite et là ya haut niveau. Et peut être essai pénalité contre P. Costes prenant qu'un jaune
SupprimerEt Lamothe qui loupe l'essai de sa vie.
SupprimerBallon en bout de ligne en position d'ailier, cad déb' d'école sur Môssieur Dupont-excusez-du-peu, et qui dégueule le ballon en tendant le bras au moment d'aplatir en coin...
Y'a des trucs à ne pas tenter face à un ancien meilleur joueur du monde ah ah... Là, c'est trop. J'ai vu un talonneur anonyme tenter un cad-deb sur M. Dupont : je peux quitter ce métier...
SupprimerMais il le réussit quasiment, en plus !
SupprimerSauf que déborder c'est une chose, mais marquer ensuite...
20 pts d'avance à la mt pour UBB et ça a bien failli pas suffire pour passer.
RépondreSupprimerl'Antoine entre Vll et XV...
1 essai de pénalité refusé pour Bordeaux, 1 essai accordé avec pied en touche... Bon,
je rigole😁 quoi que...
Un match haut de gamme
Oui, cinq dièses à la clé
SupprimerQuel régal ce UBB -ST! Un grand merci à tous ces joueurs féroces et réglos, à leur adresse et leur engagement. Et au panache qui les habite.
RépondreSupprimerEt un grand merci à l'arbitre qui ce soir a su contredire Laguille, à laisser jouer quitte à oublier quelques fautes venielles.
Ah, l'arbitrage... je disais bien qu'il y allait avoir souci. Marlot a été bon mais il n'aurait pas dû y avoir de vidéo. Quel match ! Galthie avait là onze internationaux, presque une équipe. Et ils jouent libérés, sans frein, debout, vite et bien. J'espère qu'il a vu a quoi ressemblait le jeu qu'on aime, qu'ils aiment.
SupprimerPas grand chose à dire, sur l'arbitrage de ce match. Marbot a décidé qu'il n'y avait pas matière à essai de pénalité, l'arbitre de touche n'a rien dit sur le pied sur la ligne (et je ne l'y vois pas non plus, a priori), donc voilà.
SupprimerMais justement, les habitudes sont maintenant tellement ancrées, avec le rugby pro, de trouver toujours des raisons, donc des excuses, donc des erreurs commises par les autres (mais pas par nous), et donc l'arbitre devient le bouc-émissaire idéal.
Et même quand on n'a aucun grief contre lui, on trouve toujours matière à.
J'ai toujours pensé que l'arbitre faisait son match comme les joueurs, qu'à ce titre il pouvait toujours y avoir critique de son après-midi sur le pré. Mais vu la tournure que prennent les choses depuis quelques années, après la (les) polémique (s) sur l'arbitrage de la dernière Coupe du Monde, je me dis que ça va trop loin maintenant. Que le respect doit commencer sur le terrain en revenant aux fondamentaux: c'est le capitaine qui vient parler à l'arbitre, qui explique calmement, et même si on n'est pas d'accord c'est sifflé et on ne reviendra pas dessus. Peut-être qu'alors la pression sera moindre, que l'arbitre vidéo n'interviendra que pour une bonne raison et pas au moindre doute, et qu'on ne passera pas 3H à vérifier une action sous tous les angles quand tu peux passer à peine 30 secondes à voir plusieurs images et à te faire immédiatement ton idée. Plus on chicane et on polémique, plus les arbitres voudront se couvrir, c'est humain; si on acceptait de suite la décision, d'accord ou pas, on verrait plus de jeu.
Dans les vieux matchs, c'est le souk, on voit arriver quelques secondes après l'arbitre essoufflé qui n'a pas vu grand chose mais lève le bras de façon martiale et accorde une pénalité; les joueurs se replacent et ça joue. Point barre.
quel regal ce match un final haletant bravo a eux tous tant d emotions un scenario bien ficele un grand talent ce Beauchaton et ce filou de DUpontnous regalant de ses exquives de sa jouerie
RépondreSupprimerFG va t ilun jour nous declarer que les joueurs Francais ont perdu a cause que leurs ongles n etaient pas coupes il se riduculise avec ses arguments lunaires qu il s inspire de la vitesse des acteurs de ce magnifique duel
D'après mes interlocuteurs du corps arbitral français en activité, il s'agit du meilleur match depuis le coup d'envoi de la première journée.
RépondreSupprimerMarlot a joué le jeu, en directeur et non en charcutier. Et son acolyte à la vidéo, Philippe Bonhoure, a été son parfait complément, même s'ils ne furent pas toujours sur la même longueur d'onde. Leur point commun : au service du jeu. C'est le plus important.
Element à prendre en compte pour demain : il y a deux caméras sur l'essai de Beauchaton : devant et derrière; Devant, il est en touche. Derrière, son pied survole la ligne. Comme quoi, hein ?
Il n'y a pas de vérité (et encore moins avec la vidéo, métaphore contemporaine du mensonge appliqué) mais des vérités, subjectives selon le point de vue.
Le grand Alfred avait tourné un court métrage à ce sujet : Le témoin. Quatrième saison de Alfred Hitchcock présente...
Pour l'essai de Bochaton, sur tous les plans je ne vois pas le pied toucher la ligne; par contre je vois bien le juge de touche se baisser à 3 mètres pour bien regarder. Et il ne dit rien.
SupprimerEt c'est Mola, que j'apprécie en général mais beaucoup pour cet état d'esprit, qui a le mot de la fin: "Vous savez [les arbitres], ils sont deux, trois, quatre, plus deux au bord. Ils sont suffisamment pour voir s’il n’a pas marché ou s’il a marché sur la ligne donc s’ils ont vu qu’il n’avait pas marché sur la ligne, il n’y a pas de raison que je ne leur fasse pas confiance". C'est le mot: avant de savoir si l'arbitre s'est trompé ou non, qu'on lui fasse d'abord confiance. Tout le reste passera mieux après, même ses erreurs.
(et l'arbitre, c'est Marbot ! Marlot, c'est chez Chandler...)
Bonjour Pipiou
SupprimerDans l'article ci-dessous tu verras l'image capturée qui fait le tour des réseaux sociaux.
https://www.ladepeche.fr/2024/03/25/video-ubb-stade-toulousain-cest-pas-possible-lessai-decisif-de-pierre-bochaton-etait-il-valable-11848052.php
J'ai vu le match hier soir, et tous les ralentis possibles. Et les arbitres pareil.
SupprimerEnsuite, une image animée, c'est comme un texte. Tu peux toujours en extraire une phrase, un seul mot, et lui donner un sens totalement différent de l'intention initiale. Voire opposé.
Et de toute façon, ce qui importe, c'est ce que dit Mola: l'arbitre a dit "Pas touche", donc y'a pas touche. Et y'a essai !
Le grand Kurosawa a tourné un beau film sur le sujet, Rashomon. Mais c'était du cinéma, pas de la vidéo.
SupprimerImaginez : vous prenez juste les joueurs sur la feuille de match, vous mettez Mola et Bru entraîneurs, avec le même état d'esprit de jeu, d'engagement, de mental, de prise de risque, d'envie. Et vous leur donnez un maillot tricolore. C'est le rugby "à la française". Celui qu'on aime. Pas besoin de se tordre les boyaux de la tête, de multiplier les séances d'auto-rumination.
RépondreSupprimerBuros - Penaud, Depoortere (Costes), Moefana (Barassi), Lebel (Retière)- (o) Jalibert (Dupont), (o) Lucu (Graou) - Cros, Roumat (Gazzotti), Bochaton - Meafou (Cazeaux), Flament - Aldegheri, Marchand (Lamothe), Baille (Boniface).
Buros - Penaud, Depoortere (Costes), Moefana (Barassi), Uberti (Lebel)- (o) Jalibert (Dupont), (o) Lucu (Graou) - Cros, Tatafu (Roumat), Bochaton - Meafou (Cazeaux), Flament - Merkler, Marchand (Lamothe), Baille (Boniface).
RépondreSupprimerUberti et Tatafu pas possible.il t'a échappé que je ne prenais que des selectionnables xv de France
SupprimerOui, mais moi je les sélectionne d'office...
SupprimerAoût 2024: Coup de tonnerre dans le rugby français!
RépondreSupprimerAlors que le marché des transferts avait provoqué des mouvements surprenants il y a peu, on commence à comprendre ce qui se tramait en coulisses.
Avec un personnalité surprenante à l'origine de ces bouleversements: le journaliste Richard Escot.
Rappel des faits
Lors des 4 derniers mois nous avions pu constater de troublants mouvements de joueurs.
Hugo Reus et Alexandre Roumat qui reviennent à l'UBB. Aldritt qui rejoint la colonie gersoise du ST en amenant dans ses valises Colombe et Hastoy.
Barré et Le Garrec, attirés par les vagues de l'océan qui rejoignent les rangs de l'UBB.
Dans le même temps La FFR s'est trouvée dans des difficultés financières qui se sont enchaînées après le départ du partenaire historique (GMF) de presque 40 ans, sans avoir trouvé de remplaçant à la hauteur de son partenariat financier.
Elle s'est vue dans l'obligation d'envisager de vendre Marcoussis, de licencier de fait le staff du XV de France masculin, pour se concentrer sur le développement du rugby amateur, du 7, du rugby féminin et des filières jeunes.
Nb: chaque membre du staff du XV de France a retrouvé un point de chute dans son club d'origine avec un accord financier secret avec la LNR.
Seul Galthié a choisi, contre toute attente, une importante baisse de salaire en accord avec Grill et Lhermet (mais il l'avait déjà fait à Toulon) afin de "se créer" un poste à la FFR en adéquation avec ses zones de compétences nombreuses. Avec des missions dans tout le territoire pour continuer de faire à l'occasion ce qui lui plaît le plus: s'entraîner, entraîner, voire entraîner à entraîner.
Dans cette situation de crise profonde, le ministère des sports a consulté diverses personnalités du rugby français pour sortir de cette situation de crise.
RépondreSupprimerEt c'est là que le journaliste Richard Escot a joué un rôle "officieux" dans les solutions proposées.
L'organisation du rugby s'en trouve désormais radicalement transformée, mais dans une certaine logique d'efficacité et de rentabilité économique et sportive, selon les défenseurs de cette "révolution".
La LNR devient désormais l'instance qui aura en charge la gestion économique et sportive du XV de France vitrine du rugby professionnel français.
C'est l'occasion de transformer le fonctionnement (trop long à expliquer😉) des divisions professionnelles du rugby français avec le soutien de Canal + qui a renouvelé à la hausse son partenariat, mais aussi de France Télévisions et de la chaîne l'Equipe.
Les règles du salary cap et des jiff ont été modifiées dans l'objectif de diminuer le temps de jeu des joueurs avec des périodes de récupération et de maintenir un équilibre sportif entre les équipes de top 14.
Les périodes de doublons seront gérées de manière différentes puisque c'est désormais la LNR qui est maître d'œuvre pour gérer à sa guise l'utilisation des joueurs internationaux qui pour des raisons "économiques", "stratégiques" "géographiques" seront pour la très grande majorité d'entre eux "basés" dans les deux grands clubs du sud-ouest à l'instar des 4 franchises irlandaises dont deux rassemblent 90% des joueurs de l'équipe nationale.
L'originalité française, contrainte au départ par des difficultés économiques, sera de faire appel aux staffs des deux clubs concernés pour encadrer les joueurs de l'équipe de France avec une identité de jeu similaire et donc des automatismes qui devraient provoquer d'importantes économies d'échelle dans les moyens à mettre en œuvre pour mettre en place un XV de France compétitif et attrayant.
Seulement une dizaine de joueurs d'autres clubs seraient amenés à venir participer à des semaines de préparation lors des périodes internationales et de matchs doublons.
A l'inverse, les autres clubs de top 14 auraient plus de souplesse dans les règles jiff et le salary cap pour attirer des pointures internationales. Ce qui continue à plaire beaucoup aux mécènes de certains de ces clubs.
RépondreSupprimerDe fait les joueurs de l'équipe de France resteraient confrontés dans leur championnat domestique à un niveau de jeu très relevé.
Le top 14 renforcerait son statut de championnat le plus relevé, le plus économiquement viable et attirant.
Le partenariat FFR LNR sera désormais clair, complémentaire et non concurrentiel.
La FFR se concentrant sur le développement du nombre de licenciés, la sécurisation du rugby amateur et une présence accrue dans les instances internationales.
Cette clarification des enjeux et contraintes a par ailleurs rassuré les différentes instances politiques et économiques qui gravitent autour du rugby.
Le nouveau consortium du Stade de France propose désormais des conditions plus intéressantes. De nouveaux sponsors frappent à la porte. Marcoussis, aux dernières nouvelles est en passe d'être conservé.
Et plus extraordinaire, désormais c'est une liste unique et fusionnée qui semble se présenter pour les élections d'octobre.
Enfin des éclaircies pour l'avenir de tous les rugby en France?
Ah ah excellente fiction story. Lethiophe, tu devrais écrire un roman ovale.
SupprimerAh ouais, tu es très ouvert dans la XVe dimension. Tu esco(mp)t(es) une collabo avec Richard pour une future plumitiv'fiction ?
RépondreSupprimerLes saucisses commençaient à bien grill...er, t'allais mettre le rosé au frais, et taquiner le p'tit Aberlour double cask 16 ans d'âge pour l'apéro.
Pis finalement, il y a un c.. dans l'ascenseur qui s'est trompé de bouton et tu t'es retrouvé la tête dans l'oreiller, les plumes entre les dents à avoir rêvé trop fort. 🤔
Dommage, ce manque de karma😁
Et sur cette superbe platine disk "Pro-ject Signature" de malheur, cette chanson qui tournait sans cesse "non, non rien n'a changé, tout, tout va continuer, hé, hé..." Même la platine a le bras long😉
👍🤣
SupprimerLamothe il a une attirance pour aller marquer poteau touche droit du terrain.
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/CanalplusRugby/status/1518307714681688065?t=q0-NnoyYQGr-7_HmYuE16g&s=19
Avec un cadrage débordement réussi 😉
SupprimerLe cad déb', c'est comme le vélo, ça s'oublie pas...
SupprimerRéussi c'est quand tu laisses le défenseur à l'arrêt
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerPour que Daniel mette son nom
RépondreSupprimerCliquer sur lien ci-dessous
modifier son nom
Merci pour lui
SupprimerSuper ! ça marche ! Merci Christophe...
SupprimerIl est fort, ce Christophe. Le Saint des voyageurs du blog...
SupprimerQu'est-ce qu'il a
RépondreSupprimerQu'est-ce qu'il est
Qui c'est celui la
La une drôle de tête
Ce talon la
Et puis son cad-deb les gars
C'est un drôle de cad-deb les gars
Ça s'passera pas comme ça !
Allez les deux !
On peut aussi se demander qui était ses formateurs ?
RépondreSupprimerParce que normalement
Talon x 10 = placage à retardement.
Tout le monde sait ça !
Allez, c'était dans le mouvement M'sieur l'Arbitre.
Richard, Sergio,
RépondreSupprimerIl y a bien un Tatafu qui sera éligible pour l'EdF en fin d'année, mais ce n'est pas celui là, c'est celui qui joue pilier à Bayonne.
Bayonne, ville de naissance de Pablo Uberti.
C'est vrai que moi aussi au début, j'ai pensé qu'il était Argentin.
Sa fiche Wikipedia
nous rappelle son parcours (il a joué en équipe de France U20)
Et cet article
nous rappelle qu'en octobre 2022 il avait fait partie (une fois seulement) de ces joueurs qui sont invités à venir faire nombre à Marcoussis.
Et sinon:
“L'homme ne pourra jamais cesser de rêver. Le rêve est la nourriture de l'âme comme les aliments sont la nourriture du corps.” Paulo Coelho
🤣🤣
Merci pour ces éclairages
SupprimerOui, déjà faut-il vivre pour rêver. Et s'il devait se réaliser plus besoin de dormir, sauf d'avoir d'autres rêves. Le problème c'est qu'il brille que pendant son absence. Et à plusieurs, c'est une utopie partagée.
RépondreSupprimerDes féminines laborieuses mais ça passe. Moyennes dans les ballons portés, faibles dans les rucks sachant qu'elles jouent pas assez debout et pourtant il faudra devant les angus women.
RépondreSupprimerCôté Top 14, pluie et arbitrages vidéos à verse...
De très beaux matches, aussi, avec Perpignan, Pau et Toulouse. Ca joue, debout. Ca crée. On se régale. Je n'ai pas vu les autres, mais Perpignan-Castres et Toulouse-Pau (nous en sommes à la mi-temps) méritent le détour. En attendant le grand retour de Romain Ntamack.
Supprimeret le LOU contre l'UBB pour y voir évoluer, à mon sentiment, le filiforme Niniashvili, le plus spectaculaire et efficace de ce top 14
SupprimerY aurait y pas un peu de parti pris🤔...
SupprimerJ'étais à Evreux jeudi soir à l'initiative de ce club, vertueux, de Fédérale 3. Vertueux car il aligne une équipe dans chaque catégorie, féminines et loisirs inclus. Beau moment de partage dans un cadre luxueux - le concession Mercedes-Benz. En présence des partenaires du club. Nombreux. Très nombreux. Ce qui est assez impressionnant. Le rugby amateur est beau, toujours porteur de belles vertus.
RépondreSupprimerDevinez ? C'était pour évoquer Côté Ouvert, le blog, le livre et vous, les aficionados.
je reve d une paire de centre Gailleton et Costes
RépondreSupprimerencore un match qui me reconcilie avec le jeu
dea attaques rapides du cote de Pau ainsi qu une sacree defense
et Toulouse toujours aussi entreprenant et s annonce comme son propre succeseur
l effet Laporte s attenue l esbrouffe a ses limites
Des palois loupant 2/3 bon coups laisse la victoire à des toulousains parfois inégaux dont l'effectif pléthore et qualitatif a tourné en vue de la coupe d'Europe.
RépondreSupprimerAttisogbe, Gailleton, Depoortere, Bielle-Biarrey, belle régénérescence en tête de gondole "produits français".
Sinon, Montpellier même sur les basiques ça fait hic.
Bayonne passe complètement à côté de son match à Anoeta.
RépondreSupprimerEt symétriquement Toulon fait une partie solide, sérieuse et réaliste (avec un grand match de Serin qui montre qu'il faut toujours compter avec lui).
A l'arrivée, l'addition est salée.
Très mauvais karma bayonnais. Délocalisation et chasse aux œufs ratées.
RépondreSupprimerA part les pépètes...
Des toulonnais bien serinés.
Vu le potentiel joueurs du RCT, il était temps que ça fonctionne. Ça allait devenir une faillite industrielle
RépondreSupprimerOla ! J'ai réussi à retrouver le chemin du blog, et surtout mes identifiants de connexion et toutes ces sortes de choses qui sont source de tracas... C'est déjà, à titre personnel, un grand motif de satisfaction ! Donc point d'amertume, vive le printemps en attendant les beaux jours et les phases finales.
RépondreSupprimerJe reviendrai quand j'aurai des choses intéressantes à dire.
(donc peut-être, pas si souvent que ça)
Ah ah Jean Marc.... welcome back... content de t'avoir retrouvé aux Volcans. Et merci encore pour la caricature... j'adore
Supprimer2027, EdF, UBB, c'est si loin?
RépondreSupprimerAlors maintenant les copains c'est le moment de commencer à faire les pronostics.
Manifestement Stade Français va devenir un habitué de la demie à Bordeaux (cf Quinconces 2015)....sauf que là ils vont y aller direct sans passer par la case barrage
Cf
https://fr.wikipedia.org/wiki/Championnat_de_France_de_rugby_%C3%A0_XV_2014-2015
Et ils gagnent la finale...
Et qui est à "la place du con" cette année là ? L'UBB
En 2019
https://fr.wikipedia.org/wiki/Championnat_de_France_de_rugby_%C3%A0_XV_2018-2019
Clermont est encore et toujours le perdant en finale.
Bonne nouvelle cette année il ne pourront renouveler la passe de 3.
A l'inverse il est fort probable que l'UBB la réussisse: ne toujours pas participer à la demie dans leur ville alors qu'ils viennent de faire trois demies en suivant.
Ce sera rageant mais la dure réalité de ce top 14 très relevé. Ça va d'ailleurs être compliqué de parler un jour de top 12 quand on voit le niveau.
Ce sera vraisemblablement toujours un top 14 avec des périodes propices, des mauvais démarrages, des trous d'air et Toulouse et La Rochelle qui finissent par s'en sortir.
L'Ubb n'a pas d'autre perspective que de finir 5 ou 6 à moins d'aller gagner au moins un match au Stade Français, Perpignan, Bayonne.
Et si pas de nouveau faux pas à domicile et que Pau se contente de rester un ou deux points derrière, alors c'est un match de barrage à l'extérieur qui se profile : Toulon, Racing ou La Rochelle
Bref l'ubb on les voit, ils se voient trop beaux...
Actuellement, gagner à l'extérieur, qui plus est un barrage, on a du mal à l'imaginer avec cette "incons(sis)tance".
Mais même la place de 6eme n'est pas assurée. Selon les circonstances, le Pau Perpignan de la dernière journée pourrait déterminer celui qui va se classer 6eme...
Bordeaux va s'épuiser au mieux dans la coupe des champions, Toulouse va gérer ça pour tenter le doublé, La Rochelle et Racing vont vite être éliminés et Stade Français et Toulon vont gérer leurs plages de repos.
2027 ça risque donc l'année que l'UBB devra attendre pour jouer une demi-finale au Matmut.
A vrai dire j'aimerais bien que Serin puisse y être lors de cette demie.
A noter aussi un stade Français Toulon en dernier match de phase régulière qui pourrait de nouveau être l'affiche 15j plus tard à Bordeaux.
Et que dire de ce Toulon Toulouse à Marseille à venir qui pourrait tout aussi bien être la répétition de la finale du top 14 dans le même endroit.
Ce top 14 est fou. Même Perpignan peut encore espérer aller en finale 😉
Attention, nouvelle chronique surprise aujourd'hui... un membre du blog a fait claquer l'azerty
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