D'ordinaire, on évalue la trace que laisse un homme dans l'histoire d'une activité aux lignes de son palmarès, à sa bibliographie, à ses décorations, à ses récompenses, à ses titres. L'héritage de Raoul Barrière se mesure, lui, à l'émotion que sa disparition, à 91 ans, a suscité. J'ai entendu, au téléphone, les silences embués de Richard Astre marchant dans la campagne espagnole, j'ai perçu les larmes couler sur les joues de Claude Saurel impossibles à sécher au vent, la retenue submergée d'Alain Paco derrière son flux de souvenirs. Ce que l'AS Béziers compte d'anciens joueurs passés sous la coupe du sorcier de Sauclières est touché par cette disparition.
Ce fut un privilège de rencontrer ce professeur d'éducation physique il y a un peu plus de deux ans, chez lui, à une portée de drop du stade de la Méditerranée, dans le corps de ferme qu'il avait aménagé pour sa famille. Un de ses petits-fils jouait avec un ballon de rugby dans la cour. Invité à déjeuner, je notais encore ses affirmations éclairantes entre deux bouchées, même après deux heures d'interview. Comme d'autres grands entraîneurs, cette boule d'énergie ne vivait que pour et par le rugby, celui des Springboks, des All Blacks, de Béziers, du pays catalan où se trouvent ses racines.
Avant de débuter dans ce métier en 1984, j'avais déjà une attirance pour l'Histoire du rugby telle que relatée par Henri Garcia, Denis Lalanne et Georges Pastre. Je n'imaginais pas que connaître par cœur l'aventure du XV de France de 1958 en Afrique du Sud allait un jour m'ouvrir une porte qui donne sur le salon de Raoul Barrière, immense pièce sombre constellée de souvenirs ovales et m'offrir l'occasion de m'assoir en face de ce géant, petit de taille, immense de connaissances. Et, alors qu'un rai de soleil passait par une étroite fenêtre, le regarder me parler.
"Il était coriace. Parfois, il te blessait d'un mot. Parce qu'il sentait que tu t'étais laissé aller, que tu n'étais pas là où tu devais être. Mais c'était pour ton bien," m'avoue aujourd'hui Alain Paco, moi qui n'ai connu que le miel de cet homme, c'est-à-dire son immense bienveillance à l'hiver de sa vie, son humanisme profond et authentique. "Son exigence était telle que si tu relâchais un ballon à la fin de l'entraînement, qui pouvait durer plus de deux heures, tu allais immédiatement te taper des séries de huit cents mètres..." poursuit l'ancien talonneur international, qui débuta ouvreur face à Neath pour l'inauguration du Parc des Princes.
Même si à n'en pas douter Raoul Barrière fut "une belle personne", dit l'ancien flanker Claude Saurel qui entraîna à son tour Béziers, on ne construit pas une équipe comme l'ASB des années 70 avec des pétales de rose mais plutôt en habituant les joueurs à ne pas souffrir des épines. "Pendant deux mois, préparer la phase finale était un pèlerinage, raconte Saurel, devenu coach de la Géorgie et de la Russie. Tout le monde arrêtait de fumer, y compris Jack Cantoni. Personne ne sortait le soir, même Armand Vaquerin. Tous les jours, avant l'entraînement, on effectuait un footing de dix bornes le long du canal du Midi..."
A quelques heures d'Irlande-France, on mesure l'ascèse biterroise. Raoul Barrière détestait voir ses joueurs sous des barres du musculation. Il préférait leur faire travailler la tonicité et l'explosivité "au poids du corps", dit Saurel, c'est-à-dire tractions, pompes et abdominaux au naturel. On lui doit aussi "l'hydratation permanente, les passes assurées les yeux bandés, les élastiques tendus en travers du terrain pour imposer les positions basses... On travaillait le plaquage avec des sacs de quatre-vingt kilos de sable attachés à un portique et lancés dans tous les angles, la puissance en passant entre des pneus de tracteur..."
Dans le rugby d'immédiat après-guerre, les entraîneurs de renom ne manquaient pas : Julien Saby, Robert Poulain, Henri Laffont. Mais Barrière a renouvelé le genre. Son approche tactique est ainsi résumée par Claude Saurel : "Comment faire pour capter quinze défenseurs dans un espace limité d'une ligne de touche à une autre ? Aller droit, multiplier les fixations, être capable de passer le ballon dans toutes les positions possibles."
Fin octobre 2016, à la question, "Comment définiriez-vous le combat, en rugby ?" ce pédagogue me répondit :"C'est une opposition au corps. Il est dans l'arrêt physique de l'adversaire porteur du ballon. Il faut ensuite le faire reculer puis le mettre au sol et lui enlever l'envie de tromper notre défense... Attendu que le combat peut être douloureux, tous les entraînements, y compris parfois le matin du match, étaient avec opposition réelle, c'est-à-dire avec plaquage autorisé. Quelques fois, les joueurs s'invectivaient, mais je m'en foutais..."
Alain Paco se souvient : "Ah, ça, on préférait le match parce que les entraînements étaient deux fois plus éprouvants..." Claude Saurel ajoute : "Le vendredi soir, c'était l'opposition systématique avec la Nationale B. Qu'est ce qu'on se mettait... Combien de fois j'ai dû me battre... Mais le dimanche, nous étions mieux préparés que nos adversaires au combat. En fait, Raoul nous apprenait à gagner. C'est allé parfois très loin, mais quand les gars d'en face étaient carbonisés, nous on aurait pu disputer un deuxième match à la suite..."
N'allez pas croire un instant que cette violence canalisée était une marque de fabrique : elle séparait les hommes des enfants, comme le vent au golf. "Tout était millimétré, me précisa Raoul Barrière. J'expliquais à chaque joueur le pourquoi du comment des positions. Une fois que nous avions rectifié un mauvais placement, il ne fallait pas que le fautif recommence sinon il prenait un "savon". Personne ne déconnait à l'entraînement. C'était banni."
Raoul Barrière était aussi, comme tous les bons techniciens, connaisseur du règlement. Pour une raison simple : "La règle permet différentes interprétations, et ce qui me gêne, c'est qu'elle n'est pas appliquée comme elle est écrite..." Là aussi le sorcier de Sauclières s'engouffra dans les intervalles, posant à l'arbitre comme à l'adversaire des problèmes difficilement solubles dans l'instant.
Cette rigueur se trouve chez les All Blacks et les Irlandais, que les Tricolores vont affronter dimanche après-midi. Pas étonnant que ces deux équipes soient en ce moment au sommet du monde et se partagent un hémisphère. Au sein du XV du Trèfle, tout est millimétré, précisé, rodé, et s'enchaîne comme écrit sur une partition. Ce jeu est inexorable. Comme était irrespirable le rouleau-compresseur biterrois.
A l'instar de Jean-Pierre Rives, sûr que Raoul Barrière, cet intranquille qui jouait à l'aspadragade quand il était enfant, a de l'Irlandais en lui. Il en avait le faciès, du moins, sorti d'un film de John Ford. Ah, vous ne connaissez pas Raoul ! Pourquoi avez-vous choisi le rugby, lui ai-je demandé à l'heure du café ? "Parce qu'il y avait des coups de tronche à recevoir et à donner", m'a-t-il répondu. Avant d'ajouter, en riant : "On est con, hein ?"
Non, monsieur Barrière, pas seulement cons ; nous sommes tristes, surtout.
Très beau
RépondreSupprimerMerci Monsieur Escot
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SupprimerMerci Monsieur Le Gé.
SupprimerQuelle journée... J'ai appris le décès de RB via mon copain Gilles Bessières (Merci Gilles), un collectionneur passionné (auteur d'une chouette livre sur Didier Codorniou).
J'avoue que ça m'a fait quelque chose. J'ai passé un moment magique chez cet homme. Il n'était pas prévu que je reste déjeuner, il a insisté. Je crois que ces joueurs des années 50 aiment bien partager leur passion avec des gens qui ont fait l'effort de se plonger dans leur époque. Quand nous parlions, il m'évoquait des noms, des matches, des voyages et voyait bien que j'étais capable de lui donner le score, de lui citer les prénoms, les dates, les lieux. C'est notre forme de respect à nous, les plus jeunes (même si j'ai 60 ans maintenant) que de partager avec les anciens l'histoire de ce sport. Prat (les deux), Scohy, Dauger, Allen, Mias aussi. Barrière, donc. Je me sens privilégié d'avoir eu accès à ces géants d'une autre époque. C'est ce qu'il y a de beau et de noble dans le métier de journaliste : la transmission.
Je suis heureux, Le Gé, qu'en cinq mots, tu me fasses ressentir ça. Merci à toi, ami. Et à bientôt à Palaiseau.
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SupprimerRaoul Barrière pour les personnes de ma génération c'est le Grand Beziers des années 70 ; j'étais étudiant a Orléans et de ce fait j'ai pu assister aux finales de 74 75 76 au Parc , ensuite je n'en ai plus jamais vu ...Béziers a cette époque c'était le Grand Lourdes des années passées; des noms, des victoires , une légende qui se construisait.
RépondreSupprimerEt je ne pense pas dire une bêtise en disant que lorsque l'on pensait a Béziers on pensait d'abord "Raoul Barrière" avant les joueurs.
C'était l'époque où je jouais et j'aimais ce sport ; je ne joue plus et malheureusement ne l'aime plus tant que cela depuis que l'on nous a volé l'esprit du jeu...
Voir des bodybulders manier la "gonfle" m'emmerde....
Bonne nuit à tous
Vu la 2e mi temps des U20, une seule équipe sur le terrain les Irlandais, chez nous mêmes défauts que les aînés, Joseph un bourrin avant tout ... dommage derrière sont plutôt bons ...mais insuffisants, se sont faits troués comme des débutants .... Finalement match plaisant qui montre qu'une fois de plus que le fighting spirit n'est pas culturel chez nous ... La relève n'est pas mûre a contrario des Irlandais ...
RépondreSupprimerMoi j'ai regardé un Woody Allen.
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RépondreSupprimerEn 1969-1970, Beaumont était dans la poule du futur grand Béziers. Je ne me souviens plus si Raoul officiait déjà mais le match fut âpre. Beaumont gagna à la maison devant les futurs grands Estève, Palmié, Paco, Vaquerin, ... Une 1ere mi temps sulfureuse ou les mauvais coups tombaient comme à Gravelotte plus que les bons points. La tribune grognait tambour battant. Mon Père officiait en bon couturier. L'ambiance était électrique voir houleuse. Suivant le résultat final, la sortie de l'arbitre se négociait côté vestiaires soit côté Gimone et il fallait savoir nager ... Le compte rendu du délégué s'écrivait dans l'arrière salle du café Maupas sur la place du foirail. Tout était orchestré pour sortir par derrière au cas où .... Bref, un grand moment pour la Lomagne qui avait battu Béziers. D'un côté Raoul Barrière, de l'autre Marceau Ambal, 2 entraîneurs qui vivaient leur passion au delà du réve .... avec des joueurs aux caractères bien trempés ... un souvenir de gamin vécu du bord du terrain dans la cahutte ....
RépondreSupprimerNous aussi à La Rochelle nous sommes parvenus à les battre. Mon parrain, Jacky Adole, entraînait le Stade Rochelais. Ce jour-là, une simple victoire et nous avions l'impression d'être champions du monde tant l'aura de cette équipe était incroyable.
SupprimerBen oui,on était un peu cons, on les aimait pas trop parce qu'ils gagnaient tout le temps.
RépondreSupprimerNos héros c'etaient surtout Walter et Jo.
Mais déjà un énorme respect pour ce Monsieur,surtout nous autres les avants qui cherchions à les imiter , au grand dam des 3/4 !
Puis il devint une référence pour nos premiers pas d'educateur, d'entraîneur.
Les preceptes de Monsieur Barrière pour le jeu, ses exigences sur le joueur nous montrent en creux les manques de notre Rugby, quel hommage si d'aucuns aujourd'hui aux manettes pouvaient s' en inspirer !
Allez, un peu cons toujours, mais tristes.
J’etais Très jeune en ces temps mais je n’aimais que Toulouse et Béziers me donnait La nausée mon père disait que c’etait Que des bourrins
SupprimerMais respect total pour Monsieur Barrière
le Gé
Souvenir de Monsieur Barriere venu nous entraîner un soir dans les années 70 à Lavelanet ,il en avait eu des choses à dire et quand il finissait une explication sur une situation de jeux c'était comme une évidence " pourquoi on y avait pas pensé avant".Je me souvient plus précisément de deux choses ,quand il est sorti sur le bord du terrain il a demandé que l'on mette des bouteilles d'eau aux quatre coins du terrain pour que l'on puisse boire n'importe quand,et çà avait un peu défrisé notre entraineur qui craignait qu'on se serve de ces arrêts pour "faignantéger"(verbe du 1er groupe :se la couler douce) ,il avait pas tout à fait tord.La deuxième on s'est élancé pour le premier tour de terrain en troupeau, tous mélangés ,avant trois quarts et quand on est repassé devant lui il nous a expliqué qu'un type 75 kls les frères Merlos Barthès Roumieu ,ne devait pas s'échauffer au même rythme qu'un de 125 ou 130 kgs Dispagne ,Lanne, Gébus et Roncalli "le pape" qui lui en avance sur son temps était au delà des 130 .Pour le repas ce fut pareil ,mais là il a eu beaucoup plus de mal à nous convaincre parce qu'en diététique Le Barbare il s'y entendait et il ne voyait en quoi une omelette des haricots et une entrecôte étaient nocifs...J'aurais aimé savoir ce qu'il pensait du rugby actuel et du jeu de l'équipe de France .
RépondreSupprimerJe lui avais posé la question. Il n'a pas voulu répondre. Restant évasif. Par respect pour l'institution. La seule chose qu'il m'a dite cest qu'il fallait passer par la compréhension du jeu et un entraînement intensif.
SupprimerAh si... qu'il y avait de nombreux talents en France mais qu'ils n'étaient pas tous en équipe de France... On a parlé de la notion d'équipe. Qu'ils fallait des caractères.
SupprimerRaoul Barrière, unique objet de mon ressentiment, pour tout le mal et la peine qu'il n'a cessé de faire à mon CAB dans ces 70 !!!!
RépondreSupprimerUn super technicien, oui, ai eu la chance de vivre entre Narbonne et Béziers la semaine précédant la finale entre ces deux géants, était en vacances-stage chez Quilis avec ma petite équipe, on allait alternativement voir les deux équipes, en ce temps-là tu pouvais te poser sur la main courante et les types entre deux exercices te causaient ou faisaient des clins d'œil aux poulettes venues s'émoustiller au contact !!!!
Souvenir de l'extrême exigence de l'un et de la non moins extrême application de tous les autres lors des exercices qui physiquement étaient trapus (les exercices comme les joueurs !!!!).
Personne ne mouftait trop sur l'herbe pelée, le joug d'avoir trop servi était enterré de 10 bons centimètres, les pneus n'en pouvant plus des percussions étaient usés jusqu'au fer, derrière ça galopait vite très vite, me rappelle que dès le passage de la gonfle des gros à Astre, comme un effet booster tout s'accélérait à un point que l'on avait peine à imaginer.
Souvenir aussi que les placements sur les coups de pied dans le jeu étaient millimétrés et très tactiquement adaptés, comme le fait de se déplacer ici et là, hors jeu mais les bras et l'air et mains écartées, ce qui mine de rien pour l'adversaire en face te réduisait ton champ d'expression et comment. L'était malin en plus d'être techniquement et tactiquement un grand monsieur et un grand entraîneur.
Sans doute aussi un extraordinaire meneur d'hommes et un caractère bien trempé pour mener sa bande de garçons, pas tous de bons garçons, arriver à fédérer tout son monde et construire ce groupe dans la durée et le temps, peut-être sa plus grande œuvre, l'ovale certes en dénominateur commun mais l'humain flottant tout en haut bien déployé au vent de Sauclières.
Adieu Monsieur Raoul, vous êtes pardonné pour tout ce que vous n'avez jamais voulu céder au CAB, c'est l'adversaire qui te dit si tu es grand ou petit, en attendant votre départ nous enlève un personnage qui nous rattache encore à ce jeu, bien peur que la relève ne soit pas à la hauteur.
Suis certain que les exercices de Barrière, à l'époque, ne seraient pas acceptés par les joueurs d'aujourd'hui. Claude Saurel me disait hier que parfois, Raoul se trompait, qu'il emmenait l'équipe dans une mauvaise direction, mais que personne ne mouftait, sachant que erreur ou pas, ça allait servir un jour. Et qu'au pire, ça ne faisait pas de mal de tenter quelque chose de différent.
Supprimerj'ai lu rapidement ton texte quand tu l'as mis en ligne, puis plus tranquillement ce matin... Il est superbe ! Sur que Mr Raoul, là-haut, doit en être fier...
RépondreSupprimerJ'étais un peu jeune à l'époque du grand Béziers et, petit nimois biberonné au football, je découvrais le rugby comme Christophe Colomb l'Amérique. Je connaissais surtout l'équipe de France à cause de la télé et de Roger Couderc, et je ne savais pas grand chose du rugby des clubs et encore moins de leurs entraineurs. Mais j'ai su tout de suite que celui de Béziers s'appelait Raoul Barrière et que c'était un Monsieur. En lisant ton post, j'ai compris pourquoi, et je t'en remercie...
Merci à toi, Daniel.
SupprimerLook at the Crusaders 👏👏 Magic
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/gJ4B4IWiQ0Y
... oui, bel hommage Richard, merci, ... les souvenirs de cette époque sont un peu plus douloureux aujourd'hui !
RépondreSupprimerRaoul BARRIERE,... une légende de ce jeu que nous aimons (encore?)... mais pas que !
Pour avoir eu la chance et le bonheur de jouer à cette époque, et chaque fois battu en phase finale avec le CAB (malheureusement oui Nini) par cette formidable équipe, désolé de contredire ton père, le Gé, ce n'étaient pas des "bourrins" !!! , plus sûrement bien en avance sur les autres équipes grâce à R BARRIERE, sur le plan stratégique, préparation des matches, et sur le plan tactique avec les talents de ASTRE, CABROL, CANTONI pour la conduite du jeu, mais aussi les MARTIN, PACO, SAISSET, .. et Cie !!! ... alors Nini, le C.A. BRIVE de l'époque, avec un entraîneur de sa trempe, aurait sans doute été champion au moins une fois !
Au delà de la quête des titres et des victoires, le rugby reste une formidable aventure humaine, avec nos partenaires mais aussi, souvent avec nos adversaires. Malgré des affrontements sans concessions et même rugueux quelques fois, des liens d'amitié se sont créés entre Biterrois et Brivistes, à tel point que Armand VAQUERIN avait souhaité, pour son jubilé, inviter seulement les Brivistes qu'il avait toujours battus en phases finales !
Belle anecdote, Christian. Effectivement, en rugby (mais peut-être aussi ailleurs), ce sont tes adversaires qui disent qui tu es. Alors Raoul Barrière était un très grand. Tu as raison, ce n'étaient pas des bourrins. Des durs, des sans pitié, des vicieux, parfois, mais pas bourrins, ça non. Intelligents collectivement, avec quelques mecs hors normes. Tu cites Martin, Astre, Paco, Saisset...
SupprimerHier j'ai eu des frissons dans mon dos en apprenant sa disparition, et j'ai écrit par ailleurs que le XV de France dimanche devrait porter un brassard noir
RépondreSupprimerEt si à Uzerche on en parle encore de Raoul, j'ai connaissance d'un de ses petits défauts....à évoquer entre nous seuls
OK. Ce serait fait. De toute façon, j'ai l'impression qu'à Uzerche, on a va beaucoup parler.
SupprimerBéziers pour moi c’est avant tout la finale de 84 que j’ai eu la chance de voir depuis les tribunes du Parc.
RépondreSupprimerUn bon-mauvais souvenir puisque l’invincible armada biterroise gagna ( encore...) via d’inédites séries de pénalités aux dépends d’un SUA que je ne gouttais que très peu, rapport à ses dirigeants si vous voyez ce que je veux dire.
Fallait être un peu maso pour assister à une rencontre dont on n’apprécie guère les protagonistes ! ( Question cœur j’attendrai l’année suivante pour chavirer enfin )
Mais tiens, au fait ! Question Maso, le Jo, il a laissé quoi, lui, comme trace ?
Ben le Jo c’est 25 matchs en EDF , 12 victoires, 11 défaites et 2 nuls.
Pas de quoi fouetter un chat ni sa....Moustache :-)
Il serait donc là, sec, le palmarès, l’héritage du bonhomme ? Un peu court, non ?!
Sacrée question donc que la trace laissée dans l’Histoire, de l’histoire de sa vie.
Question que je n’ai eu de cesse de me poser l’an passė, année de commémorations de la fin du centenaire de la fin de la Première Guerre, à propos d’un arrière-grand-père dont je n’ai découvert le journal qu’en janvier...2019.
Des photos, un regard de braise exprimant une volonté farouche ( Devait pas falloir lui casser les pieds au chef de brigade du 3ème Spahis !) des écrits froids presque détachés racontant l’enfer, la mâle solidarité, la grandeur et la petitesse humaine, des fleurs ramassées sous la mitraille, des décorations, le vague souvenir d’un très vieux monsieur claudiquant, débonnaire mais taiseux.
Ben moi, du coup, j’ai pas mieux que ce qu’en dit madame Ryan répondant à son vieux Private de mari :
« -Tell me I've led a good life.
-What?
-Tell me I'm a good man.
-You *are* »
Ah Jo ! Le concernant les sélections ne comptent pas. On parle là de charisme, d'aura. Ses 25 sélections valent davantage que les 69 de Roland Bertranne.
SupprimerAssurément, l’axiome 25=12-11+2 ne résumant que trop mal l’empreinte du Jo sur le rugby national.
SupprimerTout comme la seule puissance physique ne peut expliquer la mécanique biterroise, sautant par dessus le Barrière, terrorisant la planète ovale.
Et Bertranne, hein ? 69, question finition : c’est-y-pas ça aussi être un good man ?
not bad, Pom.. Au fait, tu as de la lisibilité sur ton emploi du temps. Tu seras à Uzerche ?
SupprimerDemande faite, confirmation dans 10 jours. Je dirais que cela sent plutôt bon puisqu’aucun véto ne m’a été opposé.
Supprimer... ah non Richard, quel dommage de comparer... pas toi, non ... faut pas...
RépondreSupprimer...pour avoir affronté les deux, et joué également avec les deux, ..ils sont incomparables, ...sur le terrain s'entend !... le physique de Rolland, mais pas seulement, fallait se le "coltiner", quel punch ! ... Jo, la classe bien sûr, le choix, la justesse,..le geste pour le partenaire, ...
...tiens, l'anecdote, première sélection, CHALON-PARIS en 2°classe, arrivée gare de Lyon, qui est là pour m'accueillir à la descente du train : Jo Maso..... Jo , Rolland ,...évidemment : 2 "géants" !
Je parlais de la trace laissée dans les esprits. Pour dire qu'il n'est pas besoin de bcp de sélections. Pas comparer les hommes, Christian. Je suis déçu que tu lises ma phrase de cette façon. J'ai juste parlé du nombre de sélections.
Supprimer... désolé Richard, si j'ai mal interprété "valent davantage", jugement de valeur, alors que tu parlais de la trace laissée, effectivement !
SupprimerJ'espère ta déception de courte durée !
Of course... ;-) J'évoquais la valeur laissée à l'histoire, la marque, la trace, l'effet. Je pense aussi à Max Rousié, Jean Dauger, Pierre Lacans.
SupprimerChristian, lu chez l'historien Patrick Boucheron : "La trace est l'apparition d'une proximité, quelque lointain que puisse être ce qui l'a laissée. L'aura est l'apparition d'un lointain, quelque proche que puisse être ce qui l'évoque. Avec la trace, nous nous emparons de la chose ; avec l'aura, c'est elle qui se rend maîtresse de nous."
SupprimerHistoire de prendre un peu de hauteur sur le sujet.
Pour changer de sujet (ce qui est chiant quand on écrit un commentaire vite fait c'est qu'on attend un peu de compréhension et qu'on se prend une fois sur deux une rafale. C'est pourquoi je préfère avoir le temps de rédiger une chronique. Bref).
RépondreSupprimerQuinze minutes de match à Edimbourg. Et l'art gallois de décaler un ailier sur trois temps de jeu dans l'axe, avec libération rapide. Et en bout de ligne, le cadrage-débordement de l'ailier. Comme quoi, quand il est joué avec justesse technique et vitesse d'exécution, le rugby reste du rugby, le jeu qu'on aime. Ce sont les joueurs bourrins et les équipes sans fil directeur qui le pourrissent...
Très poli, ce Josh Adams.
RépondreSupprimerIl a pensé à laisser son bristol à l'arrière écossais...
J'aime bien ce Darcy Graham aussi...
SupprimerMais tu as raison, Pipiou, le cad-deb d'Adams est à montrer dans les écoles de rugby.
SupprimerCe que fait chier, c'est que ce sont les autres, maintenant, qui ont le Flair.
SupprimerRegarde bien son placement sur les attaques galloises : le long de la ligne de touche. Alors que son vis-à-vis est à plus de quinze mètres à l'intérieur...
SupprimerEt encore un décalage, un trois contre deux créé. Break gallois.
Supprimer6-15 à la demi-heure.
SupprimerPeut-être pas très pur niveau jeu de jambes, mais il fixe bien et ressort si vite...
RépondreSupprimerCe petit Graham est pas mal non plus avec ses appuis, mais quand tu penses que c'est Alun Wyn-Jones qui le reprend après qu'il ait percé... Quel joueur, quelle activité pour un 2ème ligne !!
Ces gallois, quel collectif...
RépondreSupprimerEt ça joue toujours juste.
C'est ça. Juste, ensemble, vite.
SupprimerIla marque ma carrière d entraineur
RépondreSupprimerBjr. Qui es-tu, Unknown ?
SupprimerOnze minutes à jouer. 15-11 pour les Gallois. L'Ecosse domine. Qui va l'emporter ? Enorme suspense, beau match. Le Tournoi, quoi.
RépondreSupprimerEt bien c'est le pays de Galles. Grâce à sa défense.
SupprimerVivement Galles-Irlande. En plein Top 14. Mais je sais ce que je vais regarder.
SupprimerPas mieux.
SupprimerBel article et bel hommage sur M Barriere que je decouvre. Ma connaissance de l histoire du jeu est je l avour limitée.
Ca me rend juste chagrin, c est le mot je crois, de voir qu on a eu tant d entraineurs de talent en France et qu on s est enfermé dans ce jeu bodybuildé mais si peu calisthenique...
Merci pour les articles en tous cas.
Ps : tres drole le rapport sur angleterre italie. Un vrai pique nique de printemps
Merci Olivier.
SupprimerBouh, Angleterre-Italie : match de seniors contre des juniors. Comme on en avait en début de saison.
RépondreSupprimerPossession italienne, mais occupation anglaise. Pas la même utilisation du ballon. Restent courageux devant des Rosbeefs qui restent à point.
SupprimerEn fait, Sergio, si j'en crois les stats à ma disposition, possession et occupation italiennes.
SupprimerPas cool Raoul d''être parti comme ça. Mais quand c'est le moment. Quant on parle de Béziers, Raoul est forcément associé. Il a su faire connaitre qui c'était, Raoul et Béziers par la même occasion. En faisant de ses soldats un collectif hors norme, des combattants de devoir, des tontons flingueurs. Parce qu'il y en avait quelques uns... Ca tranchait, comme à la boucherie...
RépondreSupprimerBeau texte, plus fort que celui de l'Equipe. Raoul sorcier, comme l'a été Jean Liénard avec la Voulte qu'il a emmené au titre, puis à Grenoble, qui passera la main à Fouroux qu'il a formé et ses mamouths.
Comme tu le dis il avait su utiliser les règles parfois complexes à arbitrer et prendre les intervalles sujet à interprétation à son avantage. Sans parler d'entrainer, dommage qu'il n'est jamais collaboré pour l'EDF ou la fédé pour la formation. Relations compliquées ?
Raoul n'a jamais été approché par la FFR. Et en plus, l'aurait-il voulu ? En revanche, il participait à de nombreux colloques, réunions techniques et allait régulièrement entraîner des petits clubs voisins ou quand il était de passage quelque part.
SupprimerQuant au texte (plus beau que celui de L'Equipe), disons qu'il y a des passages obligés dans mon métier et celui de faire part de sentiments personnels n'en fait pas partie. Alors que sur mon blog, l'émotion est libérée.
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RépondreSupprimerDes gallois bientôt chelémards ? Et dire qu'ils auraient pu passer au travers, par St-Denis. Mais au delà les desseins, les saints sont les saints. On était bien passés en CPM 2011 alors qu'ils auraient mérité jouer la finale.
RépondreSupprimerEt le trèfle nous attend dans la vallée, à l'orée du bois. On verra qui sait faire du feu. Mais risque de se faire doubler à Dublin. Avec une charnière qui a joué 50 fois ensemble...
Pendant ce temps en France, les amateurs joueront à leur grand dam. Pas de geste de la fédé. C'est bien la peine que Bernie se déplace à droite à gauche les voir. Je te vois mais j'entends que moi, c'est normal docteur ?
Nous, on a changé plus de dix fois la charnière bleue. Tu m'étonnes que ça grince. On me glisse "14" sous Brunel.
SupprimerUn truc qui m'en triture les chacras :
RépondreSupprimerAvec des ténors comme Barrière, Onesta, Jacquet, Rowlands,Woodward, Hansen.....liste non exhaustive , on rajoute toujours " bien aides par une generation dorée".
Je crois plutôt que c'est eux qui se la façonnent la dite generation.
Allez Chevreuse
Faut quand même une base. Barrière avait des juniors comme Martin, Saisset, Senal, Lubrano, Buonomo, Vaquerin, Astre, Cabrol. Ca aide. Et Béziers a ensuite recruté Palmié, Paco et le grand Estève.
SupprimerCa va mieux, comme ça, les chakras ?
Supprimer.....assurément, ça aide un peu (mon neveu) !!! ... Jan Lou, tous les coachs font avec ce qu'ils ont "en magasin". Pour "façonner" la dite génération, faut déjà qu'elle existe. Et ça n'enlève rien au talent des coachs de le dire.
SupprimerJe pense,( comme je l'ai dit plus avant), qu'à l'époque, au CA Brive, il y avait les joueurs pour rivaliser avec cette génération Biterroise, mais il manquait la patte, le talent, les compétences d'un Raoul BARRIERE, très certainement, pour aller au bout et remporter un titre !
Barrière, il a eu surtout des relais efficaces sur le terrain : Martin devant, Astre partout. Des mecs qui avaient intégré sa méthode, son approche, sa stratégie, et qui en étaient les garants sur le terrain. SUR LE TERRAIN. Ils étaient responsabilisés.
SupprimerBien sûr, il n'y a pas que ça qui fait une différence, mais ça pèse.
SupprimerJoueurs, stratégie, méthode, leaders.
Dans cet ordre.
Je prends l'exemple de La Rochelle, trois fois champion de France juniors dans les années 70 avec des joueurs du cru, une méthode, un entraîneur (Jacky Adole).
Et bien, ça n'a pas permis au Stade Rochelais de dominer le rugby français lors de la décennie suivante.
Un seul international, Jean-Pierre Elissalde, et de bons joueurs de club, Désiré, Morin, Ramos, Lescalmel, Dagusé, Mahé. Pas suffisant.
Bien sur qu'on peut regretter aprés coup le nb de sélection de Raoul, au vu surtout de tout ce qu'il a apporté, et c'est aussi pour moi de rappeler qui étaient de son époque en pilier, nos deux tarn et garonnais,deux légendes Roques et Loulou Blanc(le recordman des remplaçants)
RépondreSupprimerDe son propre aveu, Raoul m'avait dit qu'il n'était en équipe de France que pour être remplaçant au cas où... mais qu'il y avait bien meilleur que lui.
SupprimerVu les féminines malgré le carton rouge, belle victoire avec un essai Lomagnole Audrey Forlani, Beaumontois qui joue à Blagnac
RépondreSupprimerPour ceux qui l'ont lu pas besoin. Sinon, il y a une excellente interview de Paul O'connell par mon confrère Karim Ben-Ismael dans L'Equipe Mag de ce jour. Quelques extraits, donc, pour préparer l'Irlande-France à venir et que je suivrai avec vous ici, pour ceux qui veulent.
RépondreSupprimer"Les équipes qui gagnent excellent toujours dans la dimension du leadership"
"L'Irlande remporte la bataille des pénalités, ne laisse plus filer de points stupidement"
"Au fil du temps, les Irlandais ont reçu un meilleur coaching"
"Depuis quelques années, on insiste sur la condition physique et l'intelligence de jeu"
"la justesse des gestes et des décisions prime"
Sans oublier de longues réponses sur l'importance de la préparation mentale, mon credo.
"
Quand tu mens pour ça, tu situes le personnage qui ne te regarde jamais en face comme le père
RépondreSupprimerhttps://www.minutesports.fr/index.php/2019/03/10/bien-quadmiratif-ugo-mola-revele-etre-agace-par-les-mensonges-de-romain-ntamack/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook
Il vente fort, il grêle, il neige même à l'Aviva, il fait déjà nuit à 14h... Ah, l'Irlande éternelle...
RépondreSupprimerUn test de jeu et un test de caractère !
Avant la pluie, je pronostiquais : 28-15 ou 25-18, selon.
Là, je ne sais plus, franchement.
Hymne irlandais style militant fighting spirit
RépondreSupprimerLe La est donné
RépondreSupprimerPremier échange au pied, duel perdu, faute, pénaltouche, ballon porté, essai, transformation.
RépondreSupprimerMoins de trois minutes de jeu : 7-0.
Leçon au tableau vert.
après le premier quart d'heure : 82/18 occupation et possession
SupprimerOui le trèfle pousse partout
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerA quand le premier jaune parce que la c est bien parti
RépondreSupprimerA la prochaine faute bleue
SupprimerAussi des fautes irlandaises non sifflées.
SupprimerLe momentum irlandais est trop fort, visuellement l arbitre est emporte. Il pourra eventuellement faire le point a la mi temps
SupprimerIl arbitre la défense, pas l'attaque. Pour une fois qu'un arbitre laisse le jeu se développer...
SupprimerAlors la combinaison la...
RépondreSupprimerEst il normal que le centre irlandais rentre à l'intérieur et viennent péter sur Huget et fickou laissant décalé Sexton qui redouble ?
RépondreSupprimerO keefe il est Nz non ? Pour eux c est normal jene sais plus ce que c est le passage a vide aujourd hui. Parti pris sudiste
SupprimerBien vu
SupprimerEt puis le choke tackle aujourd hui faudra me dire comment ca marche... un jour c est maul... le lendemain c est plaquage...
SupprimerBilan MT
RépondreSupprimerDomination territoriale et dans la possession.
19 points dans ce contexte, c'est presque un exploit.
Nous ne pouvons pas tenir le ballon, pris physiquement.
La défense est héroïque mais ça ne peut pas suffire.
Ramos, Bamba et Ntamack sont trop justes et pas assez expérimentés à ce niveau.
Heureusement que Penaud et Bastareaud sont là.
Lambey ne sert qu'à plaquer aux jambes mais c'est déjà ça.
Il manque un plan de jeu pour relancer la mécanique sous la pression.
Prospective : s'il prend moins de trente points, ce XV de France aura de la chance.
Un de mes amis, Gilles, vient de me glisser : "L'Eire et le néant". Pas mieux.
SupprimerEn esperant que le refroidissement de la mi temps ne soit pas trop flagrant
SupprimerAllez je me risque.moins poetique... Ils ont l Eire et la chanson. Nous on joue chez Naguy, on a oublié les paroles...
RépondreSupprimerBrunel coi. Les priorités sur la 2e MT : vite que ça finisse...
RépondreSupprimerPas sur qu il ait les moyens de dire autre chose
Supprimer2 passages a vide soit disant leure... dupont applatit dans l en but... mais bon pour defendre... c est zero
RépondreSupprimerquand le sélectionneur commence sa phrase par :"on s'attendait à subir la pression..." Comment peut-il insuffler une envie de dominer, d'aller chercher l'adversaire chez lui.
RépondreSupprimerSi l'ASB est resté invaincu chez lui pendant 12 ans, ce n'est certainement pas en regardant jouer l'adversaire.
De toute façon, là, JB, il est out of order. Je l'aime bien, pourtant, c'est un super mec, plein de valeurs humaines. Mais les bons sentiments ne font pas les bonnes équipes.
Supprimerje suis certain que c'est un mec bien et je suis persuadé qu'il vit cette situation très difficilement, mais pourquoi accepte-t-il d'en prendre plein la gueule, c'est le soviet suprême, la FFR ?
SupprimerFidélité à BL
SupprimerJeu irlandais et ses oprions Jeu français et déception
RépondreSupprimerOptions
SupprimerJe crois qu on va arreter de taper sur l ambulance...
SupprimerRemember Angleterre
RépondreSupprimerBallon aux français et Ithuria qui joue au pied...
RépondreSupprimerJ ai pas osé la relever
SupprimerC'est l'école bayonnaise...
SupprimerCela dit, en Angleterre, c'est lord Sinckler qui joue les rasants...
SupprimerLe jaune c est pour maintenant. Ou l essai de penalité. Apres 3 melees
RépondreSupprimerpire que contre l'Angleterre... Rarement ressenti une pareille impuissance. On est pris physiquement (à part Bastareaud) et tactiquement. Je te trouve un peu dur les jeunes, Richard. Bamba à du déchet mais au moins il bouge, Lambey de même, N'tamack et Ramos comme les autres arrières font ce qu'ils peuvent derrière un pack complètement dominé...
RépondreSupprimerOuais. Bouger n'est pas suffisant; C'est comme un rocking chair. Ca bouge. Mais tu ne vas nulle part
SupprimerOn n est pas fanny...
RépondreSupprimerEt, pour ma part, je considère que les Irlandais ont joué comme des cochons.
RépondreSupprimerHeureux de te lire, fini la rééducation, ça sent Uzerche 😉🏈🏉
SupprimerComment jouer sans ballon !? Dominés physiquement, donc dominés en conquête, donc dominés en possession et en occupation... et résignés... Leur ambition était de limiter l'hémorragie, mais pas de gagner !
RépondreSupprimerToujours le même problème de vitesse... vitesse du ballon d'abord, vitesse individuelle des joueurs ensuite. Comparer la vitesse de montée en défense des deux côtés ! Regardez Penaud, explosif en attaque mais régulièrement pris de vitesse en défense.
Pas vraiment envie de "noter" les joueurs individuellement. C'est collectivement qu'il y a eu naufrage. Pas de projet de jeu, les joueurs se cherchent, se font des passes arrêtées.
26 / 14, c'est pas cher payé devant une équipe d'Irlande qui était pourtant loin d'être transcendante...
On peut jouer avec les ballons à disposition. Pas nombreux, mais nous en avions. Mais il faut avoir un plan tactique, des combinaisons pour garder le ballon en faisant des temps de jeu, remonter le terrain, jouer au pied de récupération.
SupprimerOn est à notre place 10e rang mondial devant une Irlande qui avait déjà la tête a l'Arms Park à la mi-temps. Nos jeunes n'ont pas la pointure mondiale ni les autres d'ailleurs c'est criard. Nous continuons à creuser notre tombe sous toutes ses formes. L'Italie va se faire un plaisir de nous battre ... Dans tous les compartiments de jeu, nous sommes mauvais y compris dans les commentaires. Attendons le soleil levant pour faire marcher la guillotine
RépondreSupprimerAttention, attention. D'expérience, on peut faire illusion.
SupprimerBattre l'Argentine est tout à fait possible. Et ensuite tomber sur l'Australie ou le pays de Galles en quart.
Comment Brunel peut il mentir à ce point et cacher la misère ? Dire que la 2e mi-temps est positive devant l'équipe B de l'Irlande c'est scandaleux c'est un manque de respect total. Et encore heureusement quelques ratées irlandaises en terme de fautes de mains
RépondreSupprimerTout à fait d'accord. Ce qui prouve le manque de lucidité. Ou la peur de la vérité. Ou l'obligation de prendre les gens pour des cons.
Supprimerou une espèce de devoir de réserve et garder une communication positive.
SupprimerAussi
SupprimerPronostic de Richard avant le match :28 à 15 ou 25 à 18
RépondreSupprimerLa pluie n’a donc rien changé.
On peut donc écarter le problème de la météo ...
Effectivement. Merci de le souligner, Pimprenelle. De toute façon, comme on dit en Bretagne, ça ne mouille de que les cons.
SupprimerJ'avais annoncé à mes copains du bureau la défaite encourageante. 28-15 au pire, 25-18 au mieux. Ah, ces dix dernières minutes : elles vont une fois de plus cacher l'essentiel. L'impuissance tactique de ce XV de France.
SupprimerC'est pas qu'on manque de bons joueurs, mais on n'a pas de plan. La boussole, ça suffit pas à ce niveau.
J'ai un titre. On marque deux essais sur la fin.
RépondreSupprimer"Leurre de jeu"
Bon, je vous laisse, j'ai un papier à mettre en ligne. Après de riches échanges avec Didier Cambé, Pierre Villepreux, Vincent Etcheto et Pierre Berbizier.
RépondreSupprimerA lire dans quelques minutes sur le site.
Moyen les chakras. ...
RépondreSupprimerJ'ai maudit Ritchie toute l'après midi rapport à cette histoire de vent qui sépare les hommes des enfants,sur un improbable links de chez links !
Semble-t-il bien séparés aussi à Dublin si j'en crois vos propos.....
Allez 89%, comment c'est possible?
J'ai un autre titre pour toi
RépondreSupprimer"La marée chaussée"
Bien, bien...
SupprimerOn n'a pas de mauvais joueurs : Penaud, Fickou, Huget, Picamoles, Iturria, Guirado, Poirot, Vahaamahina, Chat, Alldritt, Serin, Belleau, Médard.
RépondreSupprimerTu peux ajouter Thomas, Machenaud, Carbonel, Gourdon, Maestri.
On a de quoi constituer une équipe.
Mais c'est le plan de jeu qui manque, les tactiques, la stratégie.
Il manque les neurones ovales pour relier la technique.
Le staff technique (Brunel, Elissalde, Bruno, Bonnaire) bleu n'est pas au niveau que mérite une nation comme la France.
Quand tu as des jeunes mecs comme Landreau, Galthié, Ibanez et Magne dans la nature, c'est quand même du gâchis.
Sans parler de Camberabero ou Lacroix pour le jeu au pied.
Tu ajoutes Travers, Urios, Mola, Azema, De Villiers, Garbajosa et Mignoni : tu peux regretter qu'il n'y ait pas une union des compétences.
Voilà ma dernière contribution de la journée.
Supprimerhttps://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Tournoi-des-six-nations-contre-l-irlande-la-france-s-est-pris-les-pieds-dans-le-tapis/997259
Bonne lecture et à demain pour une nouvelle chronique.
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SupprimerMettre des compétences, voir des diplômés d'Harvard au service de la nation parfait.Mais quand tu n'as pas le standard international aux tests physiques sans parler des tests neuropsychologiques et autres, tu seras toujours dans le peloton jamais devant. En cyclisme, ceux qui sont devant sont ceux qui ont les VO2 max les plus élevées. Je ne parle pas du dopage car l'écart restera identique.
SupprimerQuand tu vois les notes, passons, quand tu vois le nombre de mètres parcourus même pas le niveau de Pro D2. Excuse du peu. Sans parler des placages et qu'à la 35 minutes, on est auxi. Et sans compter sur la maladresse notoire et inhabituelle des Irlandais, le score aurait pu être pire. La tactique de Schmidt était simple: 45-50 mn de fer pour assurer le résultat et laisser les cadres au repos. Chose faite. Vivement samedi à l'Arms Pour 🏈🏈
SupprimerOn a des garçons qui devraient être des bons joueurs mais qui n'ont pas perçu le bon équipement, celui qui te fait rester vif et lucide longtemps, te fait arriver ou ta présence est requise une seconde avant, aussi, cette fameuse seconde !
RépondreSupprimerAllez, sweet neutre ce matin, aucune allusion ovale.
on a sans doute des compétences dans les clubs français mais les mettre en commun, les présidents vont considérer qu'il s'agit d'un espionnage industriel. le problème, c'est que nos clubs prennent aussi des branlées en coupe d'Europe, alors on est loin de vouloir trouver une solution
RépondreSupprimerL'EDF est incapable de jouer le rugby de haut-niveau actuel, parce que le Top 14, depuis longtemps, s'est enfermé dans un rugby à courte vue. Là où les meilleures nations travaillent un plan de jeu dans toutes les dimensions, tactiques, techniques et physiques, et en étant capables de l'adapter en cours de match, nous sommes dans l'improvisation sitôt passés 3 ou 4 temps de jeu (et encore...), et encore plus s'il faut en changer.
RépondreSupprimerUn peu comme un joueur de billard qui ne voit que le point suivant, alors que son adversaire va jouer la reprise, soit marquer aussi le point, mais en plaçant ses billes de manière à se faciliter le(s) point(s) suivant(s). Soit la différence entre un bon joueur et un grand joueur...
Une remarque quand même sur le match de cette après-midi: l'arbitrage n'a pas aidé, mais en ne regardant que la défense, a encore plus laissé l'EDF au fond de l'eau; c'était logique vu qu'on était dominés, mais pendant 20 bonnes minutes les Irlandais ont fait ce qu'ils ont voulu en matière de règles... Dominer est une chose, mais une faute, c'est une faute. Et y'en a eu.
(sur le 3ème essai de Conan, il y a 4 ou 5 temps de jeu, et avertis par le référé, aucun français ne vient contester le ballon. A ce niveau-là, c'est essai assuré. Ça me rappelle mes matchs de vétérans où certains arbitres refusent que l'on conteste le ballon, et le seul moyen de le récupérer c'est d'attendre un en-avant. Qu'est-ce qu'on s'emmerde ces soirs-là...)
ah ben voilà qui me rassure ! Je n'osais pas aborder ce problème de l'arbitrage mais il m'a semblé qu'il y avait beaucoup de choses bizarres dans les rucks et que les irlandais étaient très souvent hors jeu sur les montées défensives...
SupprimerEt en plus comme le dit Tautor, les Irlandais avaient la tête à samedi prochain dès la mi-temps, avec beaucoup d'erreurs inhabituelles ensuite.
RépondreSupprimerPour aller gagner à Cardiff, il faudra élever clairement le niveau de jeu, contre des gallois qui savent répondre en se mettant au diapason, et remontés comme des pendules vu l'enjeu...
En même temps t'attends pas trop les en-avants chez les vioques 😆😆
SupprimerAllez les pépés
Tu rigoles, oui...
SupprimerChez nous, les en-avants, c'est un geste technique aussi naturel qu'un offload pour Beauden Barrett (les mauvaises langues te diront même que si on n'en fait que 3 ou 4 par match, c'est qu'on n'a pas été bons !).
Cash: virez les vieux et les loosers, ceux qui disent, avec 20 kgs de trop ou des annees de trop avec des oeilleres(le vice president qui squattent le cocktails et les tournois a vegas en passant), qu on etait pas si loin. Le mot rivaliser me sort par les yeux et me donne la nausée. les jeunes et galthié (je cite ) et a la guerre comme a la guerre. En route pour limiter la casse en 2019 et batir 2023.
RépondreSupprimerJ"imagine que çà vient de nos "grands tacticiens" contre l'Angleterre une ligne Maginot infranchissable,mais les anglais ont juste botté au dessus ,merde raté...et là on avait certainement décidé de ne pas contester en touche, incroyable,jamais vu,spectateurs, et je ne parle pas des renvois tous dans la même zone ,irrécupérables ,jamais dans un coin au fond pour les bloquer ,jamais ou rarement hyper court .Pénible.Un coucou à Garriguette
RépondreSupprimerEt sinon je lis des choses qui m hallucinent. Marcoussis c est devenu le club med. Apres le pere fouettard noves qui faisait pleurer les petits nenfants c est devenu la fete des loges. Bientot t apprendras que c est barbecue apero 3 fois par semaine...
RépondreSupprimerTautor, apparemment t'as une ou plusieurs dents contre Ntamack,tu nous expliqueras plus tard , et dans minutesports j'ai surtout apprécié l'optimisme "connaisseur"?????? dr PSA
RépondreSupprimerMes impressions un peu en vrac. Ntamack a étè trés bon en défense, revoyez le match et constatez qu'il n'est jamais battu. Sur les qq ballons soit disant d'attaque il y avait déjà tout le filet défensif;
RépondreSupprimerLa touche irlandaise, c'était pour eux plus facile qu'à l'entrainement, jamais vu ça. Le fiaco du match il est là. En mélée fermée la prestation est acceptable. La formation de base n'est pas celle de l'ailier Penaud.
Bastareaud, bon quand c'est face à face, mais dès que cela va vite sa lenteur devient catastrophique.
Je m'interrogeai sur la valeur de l'Ecosse, car bien sur tout est relatif, je les ai trouvé d'un trés bon niveau
Ben disons que quand je lis que les entraineurs du top 14 disent en off qu ils vont devoir remettre en forme leurs internationaux parce qu a marcoussis ils foutent rien... on a vite fait le tour de la question. Reste a savoir le vrai du faux... mais ce sont aussi les donnees gps qui le disent...
SupprimerArticle destiné en premier pour Richard, passionné de ce domaine
RépondreSupprimerhttps://www.ladepeche.fr/2019/03/08/denis-troch-le-mental-ne-sachete-pas-au-commerce-du-coin,8056575.php
Merci pour le lien, Georges. Interessant. Il était intervenu auprès du XV de France sous ML. une fois, me semble-t-il.
SupprimerMoi j ai une dent contre Bonnot de L Equipe .Affubler les Français de "Les caniches a la niche " a la fin de sa chronique est pour moi d'une vulgarité sans nom.Pour qui se prend-il ?
RépondreSupprimerBernard Landais
C'est un peu raide, mais c'était pour la rime ;-)
SupprimerBonjour à tous, comment parler d'une rencontre de rugby quand il ne s'agissait pour les Irlandais que d'une aimable opposition, jeu contre sparring-partners afin de mettre en place le vrai match de la semaine prochaine ????
RépondreSupprimerPetite analyse très personnelle, je crois (suis sûr en les voyant) que cette EDF n'a pas d'encadrement, pas la faute des joueurs ça, visiblement aucune idée directrice, aucun lancement de jeu digne de ce nom, aucune combinaison d'attaque, aucune perspective individuelle ni collective sur l'adaptation du jeu, le placement, la communication, tant sur les initiatives adverses que sur les -quelques- pétards mouillés allumés par quelques cascadeurs du coq.
Côté joueurs, ça fait pas la maille de jouer dans le FLOP.14, fut-ce dans un "grand" club, de dominer dans les joutes hexagonales, et de croire sur le toit du monde parce-que au jeu de cache-ballon et rentre-dedans tu as été un dimanche un peu moins con que l'autre.
Alors tout naturellement, la pioche dans ce réservoir ne te révèle pas de pépite. Certes des gars avec des qualités, des qui ont pris en quelques saisons une vingtaine de kilos de muscles, mais qui ont asséché dans les salles de muscu et sur les appareils toute intelligence ayant rapport au jeu de rugby.
Il n'est que de voir la mine de nos joueurs tout au long du match, les minots appelés complètement perdus, ne sachant pas vraiment ce qu'ils font là, à quel jeu ils doivent se livrer, quelle est leur place dans ce collectif, sur ce terrain, voire les mines déconfites dès la 1° minute de Dupont ou Ramos par exemple, le premier tirant une gueule de puni tout son temps de jeu. D'autres toujours contents, jamais de colère et de fureur de s'être fait percer ou berner, Fickou pas passé par les EDR pour apprendre à plaquer, c'est dommage, le petit N'Tamack qui prend des allures de Farrel quand il en est encore à balbutier un jeu dont il ne maîtrise aucun des fondamentaux, et à un poste ou il semble aussi pertinnament placé qu'un soldat de plomb.
Côté anciens ça sent la fatigue, la lassitude, l'envie aux oubliettes, capitaine naufrage (pas de sa faute) incapable de trouver quelque chose à faire, à dire, pour au minimum se déboiter la carcasse et tant qu'à couler se battre jusqu'à se retrouver au fond, nos piliers pas formés à jouer au-dessus du plan-plan FLOP.14 et le tryptique "mêlée, à refaire, touche" !!!!
Un Picamoles qu'a perdu un soir chez Kitty tout ce qui faisait de lui un très bon joueur de rugby, un Huget qui un jour va comprendre le placement d'un 3/4 aile, ça va venir patience …..
Bref, cette EDF me donne l'envie de ne plus la regarder, et pourtant je la regarde, et match après match je déprime avec elle.
On ne peut pas, eux, moi, tous les fanas de ce sport, continuer ainsi à abandonner notre EDF pour ne plus que regarder avec envie et passion le jeu que pratiquent toutes les autres nations.
Alors vraiment, on s'en tamponne le coquillard du tournoi, et de la prochaine CDM, et du prochain tournoi, et des tournées, on s'en fout si toutes ces rencontres ne servent pas, après un coup de balai vraiment soufflant, à dégager les vieillissants, se débarrasser des plus jeunes qui font pas la maille, et avec un encadrement aux idées claires repartir avec des qui ont envie, qui n'ont peut-être pas ce jour le niveau mais qui ont le potentiel, et puis surtout qui ont envie, préfère voir 5 Basta sur le terrain que 1 N'T par exemple.
Voilà, et puis l'Italie, bon sur un malentendu ou un faux-rebond !!!!!!
Le plus terrible c'est d'imaginer que pour l'instant, s'il y a plein de choses à faire (changer de capitaine et de staff, par exemple, et virer les gros cochons qui n'avancent pas sur le terrain), personne ne prend la responsabilité de le faire;
Supprimer.... oui Bernard, on peut trouver ça vulgaire, mais l'image, cette soumission, aucune révolte, c'est tout à fait ça !... p... quand tu enfiles le maillot frappé du coq, tu dois devenir un loup, pas un agneau ou un caniche ... j'ai rarement vu ça, ce comportement, au plus haut niveau, ça pose de nombreuses questions ....
RépondreSupprimer.... mais les raisons doivent être cherchées certainement ailleurs que chez les joueurs eux-mêmes, ..
....que se passe-t-il en interne ?, quels discours ?, quel fonctionnement ?, quel méthode ?, quel projet ? (s'il y en a un ?).... et bien évidemment, amis blogueurs, je suis d'accord avec tout ce que vous avez pu écrire dans vos constats ci-dessus !...
.... et pourtant, je persiste à dire qu'on a des joueurs de qualité en France, du Top 14, en Pro2 ou ailleurs !... par contre, je suis plus nuancé concernant les entraîneurs...!
Christian, d'accord avec ce que tu écris en 2° partie sur les joueurs: pour moi aussi ils ne sont pas entièrement responsables ; c'est tout l environnement du rugby français et de leur éducation qui,les conduit la ou ils sont.Quant au maillot oui aussi mais enfin ,et tu sauras répondre bien mieux que moi,quand tu prends une telle marée qui déferle continuellement et de tous les cotes le loup ne pense qu'a une chose ,survivre. Quant à Bonnot non , ce n'est pas son rôle d’écrire cela: Richie a toujours dit et écrit qu il n’était pas pour le RCT ou LR ,qu il n etait pas contre l'un ou l'autre mais qu'il écrivait sur le rugby, que ses écrits plaisent ou pas; c'est son ethique. Pour moi ,Bonnot qui a intitulé sa rubrique " A la niche"n apporte rien -doux euphémisme -au débat en insultant les joueurs.
SupprimerBernard
... bon, on ne va pas débattre sur la rubrique de JM Bonnot. Je connais un peu le bonhomme et je ne pense pas qu'il ai voulu insulter les joueurs.
SupprimerC'est le constat majeur de ce match, tellement surprenant (à ce niveau) qu'il en fait le titre de sa rubrique.
Quand au débat, c'est aux joueurs prioritairement à l'avoir cette semaine, parce que demande à Richard ce que certains joueurs en pense des avis et commentaires des journalistes !....
..... et JM Bonnot le sait très bien lui aussi et ça ne le préoccupe pas plus que ça pour analyser ce qu'il voit et écrire ce qu'il en pense, à sa façon, avec son expérience et son vécu....même si on peut ne pas avoir le même point de vue.
Bon je vous rejoins Olivier 1979 et toi sur le constat du match ,comme tout le monde d ailleurs .Lire ce que pensent aussi les journaux irlandais.
SupprimerLes problèmes du XV de France sont la résultante inéluctable mis en place il y a plus de 20 ans et entériné par la ministre des sports de l'époque Mme Buffet. Un modèle bicéphale FFR et LNR, deux entités aux intérêts divergents voire opposés. La LNR immensément plus riche que la FFr a progressivement pris le pouvoir. Seul le gouvernement a le pouvoir non pas de rebattre les cartes du jeu, mais de changer les règles du jeu.
RépondreSupprimerJe crois savoir que l'un des objectifs (non avoué) de la FFR est de reprendre la main sur le rugby pro. Considérant les piètres résultats du XV de France, ce pourrait être facilement envisagé à terme.
SupprimerAu fu1nl c'est le gouvernement qui tranchera
SupprimerFinal....
SupprimerIl faut donc changer de modèle. Comment ? En s'inspirant des autres modèles sportifs actuels, contemporains. Revenir à un amateurisme m^me marron, serait l'idéal. mais ne rêvons pas, seul un cataclysme économique pourrait contraindre le monde du rugby à abolir le professionnalisme.
RépondreSupprimerReste donc à adapter les systèmes qui fonctionnent et trouver une troisième voie entre :
- le système américain ultralibéral de franchises et ligues fermées. Un système qui met les clubs au coeur avec toutefois des ajustements quasi "soviétiques" : droit de grève des joueurs (lock out), sport universitaire très dévelppé et soutenu ou système de redistribution des talents et des richesses (draft).
- le système pyramidal européen, avec à la base les clubs amateurs et en haut l'élite. Les systèmes NZ et irlandais ont ceci d'interessant que les fédérations sont les employeurs des meilleurs joueurs, pas les clubs. Les ligues de championnat d'hémisphère sud ou de la ligue celte sont fermées mais chaque pays a un double championnat celui ci interne au pays.
Option 1 : pas question d'un système ultralibéral
SupprimerOption 2 : pas de pognon.
Conclusion : il nous faut des idées ;-)
Oui une troisième voie...à construire
SupprimerEt pourquoi pas regarder juste à côté de nous, c'est à dire chez nous : le rugby joué par les femmes !
RépondreSupprimerBicéphale ou pas, un championnat féminin sans pub pro comme le T14. Idem pour le 7 sans championnat pour lequel on peine pour trouver des joueurs pour l'international. Ils n'ont pas la contrainte des clubs, de trop jouer. Elles sont plus en accord avec leurs projets, même si ça passe par la FFR. Et beaucoup moins d'argent en jeu. Moins d'écart aussi à part peut être avec les blacks, avec les quelques nations émergentes. Du coup, moins de problèmes à gérer si ce n'est de se faire entendre, et reconnaître vraiment. On traînée le mauvais choix de ce bicéphale. Attention à l'evolution, pour les filles aussi.
SupprimerEuh PM Bonnot y va peut etre un peu fort mais quand on lit
RépondreSupprimerOn a rivalisé
Sur les 20 dernieres minutes on etait dedans
On s est arraché
L equipe travaille dure
Et qu a cote on lit d autres choses, on est en droit de se sentir pris pour des truffes comme dit D Reyrat et donc finalement de l avoir mauvaise. Heureusement qu Iturria (encore un clermontois...) est franc... mais il jouera pas en Italie lui.
Pour moi, ce devrait être lui, Iturria, le prochain capitaine. Et dès Rome.
SupprimerEUH !!!!! Iturria, en regardant bien la rencontre, pénalisé 4 fois, et surtout un comportement limite qui en série ou en honneur lui vaudrait assurément un châtiment mérité, jamais bien placé et en retard souvent mais pas dans les gesticulations et paroles, franchement pas la maille le type, un peu comme les brochets dans les eaux des torrents auvergnats, 1/4 de queue et 3/4 de gueule, bon après les jugements sur les uns et les autres toujours selon les ressentis de chacun, mais dans cet environnement toxique que l'on voit bien dès que l'encadrement s'exprime -négation du rendu de la rencontre, refus de se remettre en question, formules vides de sens et de contenus sur les bilans physique, technique, tactique, irresponsabilité à tous les étages- me demande si n'importe quel joueur avec de grandes qualités ne serait pas entrainé vers le fond !!!!!
RépondreSupprimerQui que soit le capitaine ou le sélectionneurs le xv de France restera en deuxième division. Il faut changer de modèle.
RépondreSupprimerL’équipe de France n’est plus que l’ombre d’elle même. Soit.
RépondreSupprimerIl semble tout de même que sa descente aux enfers se soit nettement accélérée ces derniers mois.
A croire, presque, que cela serait fait exprès..., pour exciter les consciences et se défaire d’un immobilisme.
Le modèle rugbystique de l'Angleterre se rapproche désormais de celui français des clubs. Un rugby riche qui s'appuie toutefois largement sur le rugby scolaire et universitaire privé.bref la grande différence c'est que la fédération anglaise est très riche grâce entre autre au fait qu'elle 3st propriétaire de twickenham. Elle n a pas à louer le stade de France comme la ffr. Où l'idée du grand stade de Pierre Camou reprend du sens ....
RépondreSupprimerThéorie du complot mam' zelle ?😊
RépondreSupprimerAprès tout pourquoi pas, même si cette fédé à besoin de tout sauf d'une EDF de bras cassés.
Fred,partant du principe que le professionalisme etait inexorable,ce système n'était pas le plus mauvais.
Il eût juste fallu qu'elle susse, notre brave fédé , s' imposer.
Elle avait les moyens à l'époque de garder la main, le souhaitait elle, l'argent lui aurait il fait perdre le discernement?
De plus pervers que moi penseraient que certains y trouvèrent leur compte.
Allez Chevreuse
Lapasset avait proposé un autre modèle qui a été refusé par les clubs qui ont imposé leur modèle entériné par Marie George buffet.
Supprimerhttp://rugby-en-melee.com/paris-20-aout-1996-le-jour-ou-la-fede-a-cede-le-volant-au-rugby-professionnel/
RépondreSupprimerSeigneurjesusmariejoseph, Lapasset, ou sont les gousses d'ail,sortez les crucifix!
RépondreSupprimerLe Snail t'a parfaitement répondu, Fred, rien à rajouter si ce n'est que le surnommé Bernard ( décidément ), rodé aux intrigues de palais n'a rien vu venir mais à vite senti le sens du vent.
Passons....
A l'époque, maintenant encore même si c'est plus compliqué, La Fédé dispose des armes nécessaires, elle à même la bombe atomique avec l'agrément ministériel, et pas que.
Manque la volonté, ça doit s' expliquer !
Allez Chevreuse