Ils sont revenus du Tournoi détruits, le moral en berne. Leurs entraîneurs ont vu débarquer au club-house des internationaux en kit, pressés de rejouer pour se remettre les idées ovales en place. Que le XV de France détruise ainsi sa jeunesse dont on aime à dire qu'elle est triomphante pour nous projeter en joie vers l'avenir, mais qui semble là bien mal en point, sacrifiée, martyrisée, envoyée à l'abattoir des lignes d'avantages mal tracées, a de quoi nous interpeller.
Exit donc les Six Nations, et on s'est pris la porte de sortie en pleine gueule. J'ai écouté et entendu de nombreux amoureux du rugby et d'anciens internationaux souhaiter que le XV de France se vautre à Rome, non pas pour enfoncer les Tricolores mais pour obliger le pouvoir en place à changer vite et bien staff et capitaine dans l'optique du Mondial 2019 au Japon. C'est dire dans quelle détresse nous nous trouvons, impuissants.
Le Top 14 a donc repris ses droits, et bientôt le Coupe d'Europe reviendra disposer ses quarts de finale. Le rugby des clubs domine le paysage français. Une évidence qui réduit l'équipe de France à une misérable cohorte de gamins paumés sur un terrain trop grand pour eux, avec un ballon trop petit pour leurs doigts trop gourds. Cela fait un siècle que les clubs règnent, et cette prééminence du local sur le national définit depuis 1910 la construction des XV de France.
La différence, à l'époque où le rugby n'était pas professionnel, c'est que le savoir-faire du SBUC - premier club pro - puis de Quillan, Carmaux, Romans, Grenoble, Castres, Cognac, Cahors, Mazamet, Lourdes, La Voulte, Brive, Dax, Bayonne, Biarritz, Lourdes, Toulon, Agen, Mont-de-Marsan, Toulouse, le Racing-Club-de France, Bègles, Montferrand, Colomiers, Bourgoin et jusqu'au Stade Français récemment avec sa couveuse de Bleus en 2015, a été mis au service de desseins tricolores.
Si le président de la FFR, Bernard Laporte, choisit un entraîneur étranger - disons Warren Gatland, qui rêve, lui, d'entraîner les All Blacks et ne viendra à Marcoussis qu'en pis aller - la FFR se coupera des techniciens de clubs, grands cocus si l'austère kiwi décide - ce n'est pas gagné - de s'installer dans l'Essonne. Il lui faudra un staff : le sien (qui va coûter très cher, soit deux millions d'euros à l'année) ou un compost hétéroclite d'entraîneurs français du pôle 14 libres sur le marché de l'emploi ce qui, on l'a vu, n'est pas un gage de qualité.
Ce constat, nous aimerions que ce soit le dernier. Pour le résumer, je vous conseille la lecture édifiante du pamphlet de mon ami et ancien collègue de L'Equipe et du Canard Enchaîné, Jean-Yves Viollier. Talonneur du XV de la presse des glorieuses années 80-90, quand aucune sélection corpo ne résistait à nos poussées rectilignes et nos envolées lyriques, un temps où mes confrères Delteral, Crépin, Tynelski, Maria, Beaupère, Schramm, Rivière, Calmejane, Zabel, Holtz, Lemoine, Danne, Walter, Dunet, Bouzinac, Clévenot, Gilardi, Navarro et Deydier enflammaient le terrain n°1 de Colombes, le samedi matin. Mais aussi Jean-Bouin, Paul-Chandon, Jean-Morin et Marcel-Michelin.
Publié le mois dernier chez Atlantica, Rugby en péril, signé Viollier, dézingue en moins de cent pages. Règlement, commotions, phases trop statiques, gabarits mal triés, individualisme forcené, présidents stars, indigence tactique, dictat de l'écran payant, "affaires" fédérales, boîte à JIFF : tout y passe ! Et donne envie d'initier une révolution de gilets bleus : ce n'est pas de pain que nous manquons mais de jeu.
Nous aimerions que Rugby en péril soit le dernier ouvrage d'un genre commencé dès 1996 avec Rugby pro, histoires secrètes (éditions Solar), et poursuivi par Jean-Paul Rey (Qu'ont-il fait de notre rugby ? Editions Cairns, 1997), Jean Fabre (La quatrième mi-temps, Cépaduès, 1999), Jacky Adole (Mon sac de rugby, Atlantica, 2002), Pierre Albaladejo (Les clameurs du rugby, Solar, 2007), Xavier Audebert (Les odieux du stade, Flammarion, 2007), Laurent Benezech (Rugby, où sont tes valeurs ?, La Martinière, 2014), Pierre Ballester (Rugby à charges, La Martinière, 2015) puis Philippe Kallenbrunn (Peur sur le rugby, Marabout, 2017).
Il y avait un exemplaire de Rugby en péril à gagner pour celle ou celui qui répondrait à la question suivante : qui a dit "Le soutien est plus fort que la passe" ? Le vainqueur est l'ami Lulure II aka Fred Boy. Dès 18 heures. La réponse n'était pas Pierre Berbizier, Olivier Villepreux, Christian Montaignac, Christophe Schaeffer ou Raoul Barrière mais bel et bien Richard Astre. Dans les pages du dernier So Tampon. La littérature ne s'offre pas ici aux Béotiens, vous le savez bien.
Christophe Schaeffer après son expérience dans la presse papier:-)
RépondreSupprimerNon. Ce n'est ni un philosophe, ni un écrivain.
SupprimerMais tu n'es pas loin.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerChristophe possédait une particularité qu'il partage avec l'auteur de la phrase...
SupprimerIl a joué à la mêlée...
SupprimerMoi ,mais il y a longtemps
RépondreSupprimerTellement longtemps que ça n'est pas passé à la postérité dans un article de presse...
SupprimerJ'attendais le bon moment pour lancer une requête au manager en chef de ce blog. Cet article vient à point nommé puisqu'il est question de livres. Mais sur un autre sujet.
RépondreSupprimerIl se trouve qu'un ami m'a fait une requête.Il fait d'ailleurs partie du club house puisque j'observe sa trombine dans les abonnés. Il lit mais n'intervient pas comme la majorité des lecteurs de ce blog je suppose.
Il m'ecrivait donc la chose suivante
" Salut Christophe,
Toi qui est un fan de Richard Escot, aurais tu son bouquin un siècle de rugby ? Si oui peux-tu me scanner la page 58" Demandant des précisions tout en lui disant que le mot fan était malgré tout un peu excessif, il me précisa :
"Je cherche des infos sur un réolais médaille d'argent de rugby aux jeux olympiques de Anvers en 1920."
Voilà Richard, si par hasard tu trouves le temps un de ces 4 de répondre à cette requête ce serait sympa de ta part. Tu as mon adresse courriel je pense.
Bien cordialement
OK, je note...
SupprimerOlivier Villepreux
RépondreSupprimerPierre Berbizier
SupprimerJe n'ai pas précisé la règle du jeu. Du coup, visiblement, chacun à droit à plusieurs réponses. Là aussi. Tu n'est pas loin de la bonne réponse, Tautor.
SupprimerPierre Villepreux ou bien Olivier Berbizier :-)
Supprimer"Dantesques" est un mot clé...
RépondreSupprimerDante Alighieri .....entraineur du club des enfers .....
RépondreSupprimerLà où il jouait, c'était parfois le cercle de l'enfer.
Supprimerplus sérieusement : Christian Montaignac
RépondreSupprimerce n'est pas un journaliste
SupprimerAh Richard, si j'ai pensé à Christophe c'est que j'ai la nostalgie de ton précédent jeu, où de la même manière tu nous baladais gentiment à coup d'encouragements, d'indices de "tu n'es pas loin" pour trouver le nouveau nom de son magazine rugby qui n'aura jamais vu le jour en édition papier.ça continue à m'amuser beaucoup car on est à la fois si près et si loin... Et le "mais c'est bien sûr!" du résultat est agréable.
RépondreSupprimerEt puis tu sais quoi? De toutes les façons, je ne veux pas le gagner ce livre. IL va encore nous plomber le moral avec ses vérités cachées.
Non moi je voudrais un livre qui nous parle d'un autre rugby possible sans dépendance outrancière au fric et à la pharmacopée.
Quand je vois comment je vais encore retomber ce we dans cette drogue du Top 14 savamment mise en scène par canal+...
Quand on en tire un salaire comme toi, passe encore, mais qu'on le fasse par plaisir alors là je comprends toujours pas.
Alors oui je me mens à moi même, j'enregistre, je regarde en accéléré pour pas que ça me prenne tout mon temps, sans perdre une miette. Mais si par malheur on tombe sur la première mi temps de Toulouse Lyon, alors là, impossible de gagner du temps et d'avaler ça en 15 minutes...
Indice suivant : il faut avoir lu "So Tampon". Excellent magazine. D'un grande richesse. Lisez et vous trouverez...
RépondreSupprimerRéponse par sms non valide.
SupprimerJ'en conclu qu'aucun d'entre vous n'a lu So Tampon, qui est pourtant exceptionnel avec des articles de très grande qualité.
RépondreSupprimerDans des registres très variés, dont l'un recèle la fameuse phrase. Il y en avait une autre, de la même personne : "Le ballon est sacré, il faut le partager".
SupprimerRaoul Barrière
RépondreSupprimerPas loin...
SupprimerTous les commentaires sont à relire. La solution est dedans.
SupprimerSo tampon "Le grand Beziers" 12 pages dansteques. Suis dans la merde, je l'ai refilé à Tauteur. Au pif au hazard, peut-être un joueur comme Astre
RépondreSupprimerTu as gagné... C'est Richard Astre, effectivement. Bravo. A toi l'ouvrage, mon Lulure.
SupprimerJean-Yves sera à Uzerche. Tu pourras lui demander une dédicace...
SupprimerTautor
RépondreSupprimerJe prépare mon stylo quatre couleurs, même si en ce moment dans la vie du rugby tricolore il est dur de voir la vie en rose.
RépondreSupprimerJe l'ai relu ce matin, pour rédiger cette chronique, et j'avoue que ton constat résume parfaitement ce que nous ne cessons d'évoquer ici. J'espère sincèrement qu'à Marcoussis, ils trouveront la solution pour éviter que ce XV de France ne tombe encore plus bas qu'il n'est. Ce ne sera qu'un répit. Car le chantier est vaste.
SupprimerOK Rendez-vous à Uzerche où la vie sera belle
RépondreSupprimerQuelle culture Lulure ! Bravo ! J'ai soif !!!!
RépondreSupprimerEn tout cas, le Top 14 a du gaz, ce samedi.
RépondreSupprimerBeau Lyon-Toulon avec sept essais
Paris qui plante trois essais en 6 minutes
Un Pau-Montpellier enlevé.
Carbonel, Coville, Macalou, Ouedraogo et Lambey au top
Ce même Richard Astre avec lequel j'échange régulièrement, qui lit actuellement une thèse sur l'histoire des techniques du rugby entre 1845 et 1957, et qui m'écrit cela : "La supériorité britannique en rugby s'explique par un certain nombre d'insuffisances morales et technique des joueurs français. Cette analyse a été écrite à la fin du XIXe siècle et pourrait s'appliquer de nos jours."
RépondreSupprimerConcernant le changement de staff tricolore, il m'écrit ceci : " Un coup de balai ? Mais ce n'est pas une femme de ménage qu'il nous faut mais un constructeur, un bâtisseur, un éducateur. Quelqu'un qui maîtrise toutes ces fonctions par son vécu de joueur, par son expérience, par son passé de haut niveau. Le choix d'un étranger serait un pansement peu glorieux pour le rugby français."
Et Richard Astre de finir par : "Fais-moi plaisir : il ne faut pas critiquer la prestation des joueurs individuellement mais le jeu dans sa globalité, le modèle de jeu. Quels en sont les objectifs stratégiques, quels choix de fondamentaux, etc. Amitiés"
Richard Astre qui dévore, et ça me fait plaisir, "le dictionnaire des penseurs" avec une prédilection pour les philosophes grecs, et avoir lequel je parle très souvent musique, puisqu'il est mélomane et s'est essayé au piano.
SupprimerIl faudrait définir ce que peuvent être les "insuffisances morales" des joueurs français. Faute de quoi on risque de verser dans la psychologie de comptoir.
SupprimerJe retiens que les questions fondamentales de Richard Astre rejoignent celles que pose ici souvent Christian Badin (ou même Pierre Villepreux), sur la finalité et les objectifs du jeu que l'on veut proposer. Jouer comme ci ou comme ça, d'accord, mais surtout pourquoi et dans quel but ?
Insuffisances morales au sens de 1895...
SupprimerConstructeur, batisseur, éducateur, 3 fonctions pour une même personne bien mais faut il être un ancien joueur de haut niveau ? Trois exemples, 3 destins : Saint André, Lièvremont, Novès, 3 échecs pour des raisons différentes. Richard Astre souligne l'insuffisance morale et technique. C'est bien francais actuellement de ne point avoir de morale. C'est probablement cette insuffisance qui est le mal le plus profond qui ronge le rugby francais depuis longtemps et ce de façon sournoise et abouti. Et j'ai bien peur que cela continue dans la bataille à la Présidence internationaux à l'appui. Alors la technique, je répondrais qu'elle découle de la moralité simplex. Depuis le "serment du jeu de paume", la France n'a jamais su prendre son destin en mains faute de têtes.
RépondreSupprimerAscenseur pour l'échafaud...
SupprimerMais je suis d'accord avec toi : le fantasme de l'ancien joueur de très haut niveau qui maîtrise tout nous perd.
SupprimerPeux-tu lui demander s'il est toujours en relation avec Georges Grindes...Merci d'avance.
RépondreSupprimerQui ? Richard Astre ?
SupprimerCurieux que personne n'ait donné une réponse d'une personnalité black, style Richard Blackstre.
RépondreSupprimerJ'ai failli acheté le bouquin de Jean-Yves Viollier. Mais comme Lethiophe, pas voulu risquer de me faire plomber l'esprit. Mais bon, à revoir...
Sinon, le rugby français aurait tout à gagner à aller vers plus de soutien et plus de passes, et partager plus le ballon. Toujours ce côté ouvert, moins obscur que le fermé. Un rugby plus la fleur à l'ovale.
Constructeur, bâtisseur, pourquoi pas, mais éducateur au niveau du staff de l'équipe de France, je ne dis pas non, mais ça m'interpelle.
RépondreSupprimerÉducateur au sens de faire grandir.
SupprimerClaude Onesta !
SupprimerOui.
RépondreSupprimerpour rejoindre Tautor, lui comme moi nous pensons surement à Marceau Ambal, pourrait on trouver aujourd'hui son semblable?
RépondreSupprimerhier, j'ai regardé des bribes de match par amour du rugby mais sans état d'âme particulier. Premier constat,le SF qui passe 3 essais au CO en 15 mn sans que ces derniers se rebiffent, LOU RCT, une avalanche d'essais sur du jeu ouvert avec des défenses perméables et des placages absents mais aussi beaucoup de fautes de mains ... J'ai lu l'incident d'Agen avec le jet de projectile sur l'arbitre de touche et un match tendu pour Didier Bès ... les Crusaders qui ont perdu face aux Warratahs ... Bref les we ne se ressemblent pas sauf sur le blog !! Quand je pense tout ce que le rugby a donné à tous ces internationaux et cette incurie propre à Augias ou chacun, égoïstement, essaie de tirer son épingle du jeu, sans regarder l'intérêt collectif je peste. Des noms, lisez la presse, regardez la télé, regardez la LNR et la FFR .... Il est temps de créer "une Collégiale" au service du rugby français comme le Téléthon au service de la génétique et des maladies rares pour redonner une dimension humaine au rugby français, pour bannir cette foire au bétail de plus en plus inhumaine et pour rendre d'une main ce qu'on a reçu de l'autre. Saint Augustin disait "Si la charité vient à manquer, à quoi sert tout le reste ?". Je crois que nous en sommes là.
RépondreSupprimerN'étant pas augustinien, je crois davantage en la solidarité qu'en la charité.
Supprimer]Il a tenté de soulever les montagnes et il y est souvent arrivé
RépondreSupprimerwww.maisondelaculture-larrazet.fr/.../Il_20a_20tente_CC_81_20de_20soulever_20les..
Pour le plaisir au sujet de Marceau Ambal, avec des commentaires de Jean Pierre Rives
Vous avez Marceau Ambal, j'ai Jacky Adole (ah, relire "Mon sac de rugby"). Tout y est dit. Et bien écrit. Nous avons chacun l'éducateur-entraîneur-technicien-humaniste-joueur de haut niveau qui a inspiré au début nos réflexions et notre pensée ovales.
RépondreSupprimerÇa va sans doute faire remonter des souvenirs à Tautor, ça...
RépondreSupprimerMarceau Ambal, Larrazet, Jean Pierre Rives, il y a pire 😂 manque St Pé d'Ardet👍
RépondreSupprimerSavoir s’adapter : A ne savoir ne développer sur un terrain qu’un seul type de jeu est dangereux.
RépondreSupprimerChaque adversaire va appréhender un match de façon différente. Si son objectif est de vous empêcher de mettre en place « votre « jeu la victoire n’est pas assurée si vous ne savez pas trouver les solutions adéquates pour vous sortir de l’impasse.
Savoir jouer derrière, devant quand c’est nécessaire, au pied quand il le faut, faire des chandelles ou taper en touche à bon escient.
Il y a grand nombre de compartiments de jeu au rugby et ce n’est probablement pas un hasard.
Les meilleurs sont probablement ceux qui savent jongler de l’un à l’autre en fonction de la situation ; la suprématie venant de ceux que rien n’arrête pour déployer quelque soit l’équipe en face, « leur « jeu. Mais la ...
Une lapalissade
SupprimerL'adaptation demande une maîtrise presque totale dans les domaines tactiques et techniques. Les deux sont liées. L'adaptation, c'est aussi pour certaines équipes (Castres, le Racing) une stratégie et là il faut une connaissance.
SupprimerC'est pourquoi Pierre Villepreux parle "d'intelligence situationnelle". Et le mot plus important, c'est quand même intelligence. Ce dont beaucoup (malheureusement) de Tricolores actuels sont dépourvus.
A interpréter, à te lire, que la priorité ne serait pas de définir pour l’équipe de France un système de jeu.
SupprimerL’Irlande n’a pas gagné.
Définir un système... Pas sûr que ce soit le bon mot.
SupprimerEt maintenant place au nectar : La Rochelle vs Toulouse. Deux clubs que j'aime suivre (avec le Racing 92, vous le savez).
RépondreSupprimerEt je vous annonce que les Toulousains ne viennent à Deflandre pour goûter à la bourriche d'huitres...
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerUne incroyable dépense d'énergie côté rochelais pour un faible revenu (seulement 3-0 après 18 minutes de jeu direct)...
Supprimer19-20, 67e. Suspense absolu entre des Rochelais brouillons et vaillants, et des Toulousains sereins et chirurgicaux.
SupprimerLa sérénité et les interventions chirurgicales l'emportent donc. Toulouse fait un beau leader. Avec un énorme Antoine Dupont au-dessus des plaqués rochelais pour gratter les ballons.
SupprimerEt l'impression de retrouver le grand Stade pragmatique des années 90.
SupprimerGrosse défense, jeu au pied intelligent sur les ballons de récup', enfoncer le clou derrière dès qu'il y a ouverture.
Et même en ayant gardé au chaud Kolbe, Ntamack, Guitoune, Cros ou Tekori, plus les blessés...
Nième WE de bagarres match arrêté
RépondreSupprimerhttps://www.minutesports.fr/index.php/2019/03/24/le-match-castelsarrasin-mazamet-arrete-pour-cause-de-violence/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook
Dans les années 80 quelques grosses équipes corpo jouaient en championnat IDF.
RépondreSupprimerLes Finances, qui y sont toujours ,l'ORTF,les Galleries Lafayette, et la Presse.
Nous les avons joué souvent, niveau Honneur à peu près, et les visites dans leur coupe-gorges je sait plus trop ou banlieue Nord étaient épaisses!
J'ai souvenir d'une belle paire de pilards cubiques,deux frangins je crois, les terreurs de la poule !
Allez,ah au fait, Richard Astre, fastoche 😆😆
On n'a pas dû jouer à la même époque. Nous c'était la Publicité, le XV de la Patate, les Meuniers et quelques autres corps de métier. Mais surtout on se faisait des chouettes déplacements à Nuit Saint Georges, Epernay, que des endroits d'excellentes troisièmes mi-temps. Sans oublier d'affronter de temps à autres les anciens internationaux et le presse toulousaine...
Supprimerje vais faire suite au papier de Ritchie paru hier dans lequel tu laisse à penser que l'effectif est rôti par ce jeu "débridé" et c'est ce qui explique le trou d'air que l'on constate au classement pour ce club.
RépondreSupprimerpar chauvinisme j'ajouterai le LOU de la saison dernière à ton constat, qui s'était fait copieusement concassé par le MHR en 1/2 finale.
ce constat me ferait presque dire que finalement, le TOP14 ne prépare pas à l’international et est un fossoyeur du "beau jeu" et de l'EDF.
déjà parce qu'un championnat que le CO peut gagner 2 fois en 5 ans, c'est un signe (dont une fois en étant 6° ...)
mais plus sérieusement, la saison durant 9 mois et les êtres humains étant ce qu'ils sont, il n'y a que 2 méthodes pour gagner le titre : ou bien mettre du rythme et surtout avoir de l'argent bien employé pour constituer un effectif copieux qui permette des reposer les joueurs; ou bien ne pas mettre autant d'intensité sur toute la saison, faire des économies et jouer "petit bras" et miser sur un malentendu ou la fatigue des autres(mes amis du CO).
Faute de moyens suffisants, le SR ne peut aligner un effectif qui lui permette de gérer l'inévitable usure des joueurs sur les 10 mois de TOP14 quand le ST peut faire tourner sans trop de dommages (sans parler des doublons )
le Super Rugby dure 6 mois à tout casser donc c'est plus "facile" de mettre de la vitesse et du rythme tout le temps. et d'ailleurs on constate que depuis qu'ils ont agrandis la famille et rajouté des matchs, ce n'est plus l'orgie de jeu à chaque sortie et que les sudistes ne sont plus aussi souverains à l’international.
intensité et durée ne font pas bon ménage et on ne peut être à la fois sprinter et marathonien. le rugby pro semblant être payé au km, il a logiquement opté pour le marathon. et tant pis pour les sprinters
Bien vu
SupprimerCastres champion de France sur un "malentendu", tu vas pas te faire des copains sur les bords de l'Agout, toi...
RépondreSupprimerPas trop d'accord avec le réservoir insuffisant de La Rochelle comparé à celui du Stade. 42 joueurs en équipe première pour le Stade, 43 pour La Rochelle. Un nombre comparable de joueurs retenus en EDF. Pas nécessairement plus de blessés d'un côté que d'un autre.
L'effectif toulousain ne compte pas plus de "stars" que celui de La Rochelle (voire du Racing, de Montpellier ou de Toulon). Et plutôt pas mal de jeunes qui jouent au meilleur niveau (Tauzin, Ntamack, Marchand et Mauvaka). C'est plutôt là que se fait la différence: le travail de Mola et de son staff depuis 3 ans paye en ce moment, ce fond de jeu tourné vers le mouvement et le soutien constant, ces automatismes et cette confiance ne s'obtiennent pas d'un claquement de doigts.
si le nombre et les stars faisaient l'effectif, le RCT n'en serait pas là. au ST , quand ils envoient les coiffeurs, ils gagnent alors qu'il ne me semble pas que le SR ait une équipe bis "digne" de la première. j'ai quand même l'impression que les doublures toulousaines sont d'un plus haut niveau donc ils peuvent faire tourner sans dégâts.
Supprimerquant aux riverains de l'Agout, je dirais : quels résultats à l’international avec leur jeu ? au royaume des aveugles, ....
Il y a l'analyse plus en profondeur de membres de certains staff sur la "qualité technique", la capacité à appréhender la tactique, sans parler de la réflexion globale sur la stratégie (long terme). Et là, malheureusement, beaucoup d'internationaux sont limites (Chat, Vahaa, Pica, Lauret, Basta, Doumay, Thomas, etc...). Je ne te parle même pas de joueurs de clubs qui sont d'abord des gars qui courent vite ou qui poussent fort ou qui plaquent dur ou qui sautent haut et sur lesquels on greffe de la technique individuelle et des repères tactiques basiques, à savoir des chaînages de jeu qu'ils doivent apprendre par cœur et qu'ils oublient durant la saison. Si, si, authentique...
SupprimerEn fait, on prend tout à l'envers... Du coup, on le paye.
Réponse à Lulu pour les rives de l'Agout: à mon avis l'"International", Urios s'en fout un peu. Un Brennus de temps en temps suffit au bonheur de tous les clubs de France et de Navarre.
SupprimerLe constat de Ritchie est amer, mais cette limitation de vision de nombre de nos internationaux est patente année après année. Il faut avoir le courage de faire table rase et de travailler sur les moyen et long-termes avec ceux qui ont les prédispositions pour. Sortir du credo physique et rentre-dedans (Picamoles, Bastareaud, Chat) pour trouver des profils d'évitement et de vitesse qui correspondent au meilleur niveau aujourd'hui (et demain).
Pipiou c'est exactement ce que j ai vu hier soir à Deflandre: une équipe qui misait tout sur la vitesse et l’évitement quand elle etait à l'attaque et une autre qui pétait tout droit encore et toujours sans chercher le moindre crochet .Quelle est celle qui a le plus d avenir ? Quelle est celle qui joue le mieux au rugby ? Moi ,Rochelais, j ai le devoir et la tristesse de dire que le Stade Toulousain est à cent coudées au dessus.
SupprimerBernard Landais
C'était tout de même moins contrasté que ça à mon sens.
SupprimerIl y avait aussi de la vitesse côté rochelais (Alldritt les a toujours mis dans l'avancée, Doumayrou a bien débuté aussi comme Murimurivalu), mais ça manquait de continuité et de transformation rapide. Faut dire que les toulousains ont débuté parfaitement, en défendant très efficacement et en jouant parfaitement au pied sur leurs ballons de récupération.
Là où ils sont très forts, c'est, comme à la grande époque, dans l'exploitation ultra-rapide et collective du petit espace qui se présente à eux, avec cette capacité de soutien qui conserve la vitesse du jeu. Si tu ne défends pas tout de suite là-dessus, quand tu relèves la tête ça pointe déjà en-but (comme sur l'essai de Tauzin).
Mais effectivement, en ce moment les toulousains sont au-dessus de tout le monde.
Du coup le quart contre le Racing sur terrain couvert, avec les 2 derniers matchs qu'ils viennent de faire et la rentrée de flèches en forme comme Kolbe et Guitoune, va valoir son pesant de cacahouètes. Les 2 Laurent doivent phosphorer solide pour trouver comment les contrer.
D'accord avec toi, Pipiou. Mais aussi d'accord avec toi, Bernard.
SupprimerSur le match de dimanche soir, La Rochelle a trop forcé dans l'axe, droit, pour défier. Mais c'était une façon de se rassurer. Ca manquait de subtilité mais c'est quand même l'ADN du Stade Rochelais depuis 2011, ne pas l'oublier. Et ça a marché. C'est donc un petit retour en arrière pour Gibbes mais la deuxième période a été plus alternée.
Il me semble quand même que dans l'axe ils ont dans leurs bonnes périodes proposé de bien jolies choses, autour de joueurs rapides, intelligents et techniques comme Vito, Jordaan ou Lacroix.
SupprimerHier soir effectivement, c'était du plus basique pour une équipe en manque de confiance. Mais la défense du Stade était au rendez-vous.
Je parlais des bonnes périodes du passé récent, hein, pas d'hier soir...
SupprimerD'accord avec vous deux sans compter que ,au stade ,on ne voit pas tout surtout quand cela joue de l'autre cote !
SupprimerDu coup la piste d'un coach avec des convictions fortes , une expérience du très haut niveau international avec des résultats , capable d'engager un groupe de joueurs derrière un projet et les faire progresser individuellement pour un projet collectif , qui en France ?
RépondreSupprimer" Soeur Anne ne vois tu rien venir " ......?? Je reste convaincu que le Rugby Français a besoin d'un temps avec un coach étranger , que cette nouvelle génération sera prête à des efforts pour faire partie de cette aventure pour que le Rugby Français retrouve son rang
mais bon l'ajout et les couleurs .... Nous verrons bien ce qu'en pensent les clubs amateurs
Castres champion du malentendu, je sais pas mais dans un championnat où un grand nombre d'équipes sont malentendantes sur la qualité de jeu proposée, mis à part l'ASM, ces dernières années (excepté 2018, fragilisé par les blessures). Urios à su tirer les marrons du feu. On verra comment il s'y prendra avec l'UBB. Car faire déjouer n'est pas forcément un exercice pouvant marcher à tous les coups. Sauf une trop grande naïveté rencontrée, ou un adversaire ne respectant pas le jeu.
RépondreSupprimerMola et son staff, pas terrible jusqu'à l'année dernière. Et depuis, l'arrivée de R. Sonnes, entraîneur général, et D. Lacroix Président (avec qui il a joué au ST), tout va mieux. R. Sonnes avec qui l'UBB fonctionnait bien avant qu'il parte pour l'Irlande. Relation de cause à effet ? Pas neutre quand même. Certes,ils sont dans une spirale de réussite, qui se nivellera. Mais ils sont sur la bonne voie. LR aussi surfait sur la vague. Mais le rouleau est retombé avec les blessures, un staff qui a implosé, entre autre. Ça tient toujours à l'humain et l'affect. Heureusement. Faut espérer que ça revienne pour LR qui nous a ravit ces 2 dernières années, mais qui s'est tjrs essoufflé, avec un effectif tenant pourtant la route.
Hier, je cotoyais Hyères-Carqueiranne, qui a perdu de peu à Dijon en ne mettant pas tous les ingrédients pour gagner car pas de proposition de jeu à part des percus dans l'axe, des groupés pénétrant. C'est finalement l'équipe la plus entreprenante qui a gagné. Tant mieux. Et encore, en face 2/3 bons éléments, mais qui la joue perso, notamment un 15 qui joue 1 fois à l'intérieur avec un 2 contre à l'extérieur et une autre action avec feintée de passe et un 3 contre 1 à l'extèrieur. Laisse tomber... Et quand on voit les joueurs à ce niveau là, Fédérale 1, et encore pas de prétention à la montée juste se qualifier pour le Y. Du Manoir, on dirait une armée de body builders qui vient de sortir de sa salle. Et le gazon, il est où ? Ça sent trop le synthétique. Et à trop synthétiser au minimum...
N'oublie pas qu'au Stade, c'est Mola qui entraîne aussi les arrières depuis le départ d'Elissalde, pas Régis Sonnes.
SupprimerAu vu de ce qui est fait par le Stade derrière depuis le début de la saison, on peut lui porter ce crédit. Même si je suis persuadé que Sonnes a dû apporter beaucoup à l'équipe (sérénité, risquer sans craindre l'échec).
C'est vrai que sérénité, risquer sans craindre l'échec, c'est vrai que ça sonne bien en ce moment au S.T.
Supprimerc'est enervant! plan de jeu, projet de jeu, c'est pour moi 2 expressions des plus creuses, faut qu'ils changent de langages!
RépondreSupprimerPlan et projet : pas du tout la même chose. Mais je ne vois pas en quoi c'est gênant de réfléchir à la façon dont on va jouer au rugby...
Supprimeret donc le projet de jeu .. qui diffère on le voit bien entre les 2/4 ténors et qui influent bigrement sur la sélection des joueurs pour le pratiquer
RépondreSupprimerPour en parler un peu avec des coaches, il y a plusieurs stratégies élaborées. En fonction de l'adversaire, du terrain, des conditions, de l'arbitre. Disons trois, en moyenne. A partir de là, sont placées des tactiques spécifiques en fonction de la zone de terrain, attaque ou défense, début, milieu ou fin de match, extérieur ou domicile, terrain lourd ou favorisant les appuis courts. Et enfin le travail hebdomadaire sur des aspects techniques particuliers découlant des tactiques choisies. C'est pourquoi les entraînements sont à huis clos la plupart du temps. Car quelqu'un qui connait un peu le rugby pourrait voir, rien qu'avec les ateliers techniques, la façon dont l'équipe va jouer. Ca c'est pour le club. En France.
SupprimerNotre XV national, lui, récupère des joueurs de tous horizons, de clubs qui n'ont pas les mêmes stratégies ni tactiques. Et qui en plus n'ont pas le même niveau technique. Entre Chat, Vahaa, Pica, Lauret, Doumay, frustres, et Poirot, Iturria, Ntamack, Médard adroits, l'écart est énorme. Il est trop tard, à Marcoussis, pour le combler. Quant à la stratégie, il manque un peu de pratique au staff bleu. Reste la tactique. Qui est le smic du haut niveau.
Voilà pourquoi, à mon sens, le XV de France est huitième mondial.
Sinon Georges, tu as 1 plan pur Irribaren, parce que là, il me semble qu'il s'enfonce...
SupprimerJe plaisante !
Entraînements à huis clos et donner la composition de l’équipe ainsi et surtout que des remplaçants au dernier moment. Quand le banc est composé de 2 piliers, un 4 et un 5, on peut imaginer que si l’on souhaite voir de grandes envolées pendant le match, dans l’absolu, ce n’est peut être pas tout à fait gagné.
SupprimerQuant aux conditions dont tu parles elles sont souvent prédominantes amenant parfois l’objectif d’une équipe lors d’un match bien loin de celui qu’il devrait être.
SupprimerC'est parti .....
RépondreSupprimerhttps://actu.fr/sports/rugby/pro/marc-lievremont-pret-defier-bernard-laporte-presidence-ffr-2020_22486647.html
Intrigues, flatterie...Le lent déclin de la noblesse du jeu aux dépends d'une noblesse de basse-cour poussera-t-il enfin l’électeur souverain mû par des rêves d’exploits fraternellement armés, “Un pour tous, tous pour un” à choisir le panache ?...d’un Lièvremont (?) Moquet et vibrant candidat du “Projet” avant que d’être (...et d’avoir été ) moqué, calife à la place du calife, lui qui eut un jour connaissance du secret permettant d'accéder à la charge de général fantôme du French Flair perdu, ne finisse par nous répondre un jour, repus avant même que d’être las :”tu m’emmerdes avec tes questions”.
SupprimerAh, 2011... Je ne sais pas ce qu'est devenu ce confrère...
SupprimerSalut Ritchie.
SupprimerJe devrais pouvoir venir me joindre à votre aimable compagnie.
@Sylvie, Gob, Gobetween, gariguette, si tu nous lis, ce raout testostéroné quoique passablement dépressif a grand besoin de ta féminine, subtile et connaisseuse présence.
Good, ça fait plaisir Pom !
SupprimerMathieu Lechevalier, tel est son nom.
tel est son destin...
SupprimerFlorian Grill publie "les mauvaises habitudes tuent" sur Linkedin
RépondreSupprimerTrès intéressant à un an des élections à la FFR. A faire circuler à ses colistiers mais aussi aux autres. Le rugby francais a besoin de sang neuf pas de gens en place qui n'ont pas su décrypter les carences encore moins être visionnaire. Là est le dilemme de l'élection.
https://business-digest.eu/fr/2019/03/25/les-mauvaises-habitudes-ces-tueuses-en-serie/
Point de salut sans un Pont ! Comme quoi pas besoin d'être énarque pour réussir mais avant tout issu de la terre, d'une éducation et de travailler.
RépondreSupprimerBelle journée.
https://www.liberation.fr/amphtml/france/2019/03/15/dominique-pon-a-votre-sante_1715434
Réfléchir au jeu d'accord , mais avant formons des McInally plutôt que des Chat, des Itoje à la place des Vahaamahina, ça devrait aider !
RépondreSupprimerLa couleur du passeport du mec qui va prendre le poste, perso je m'en contrefous, mais alors...
Par contre sa mission, son champs d'action et les moyens dont il disposera, ça devrait nous éclairer un peu.
Allez Chevreuse
Vaha, Vaka, Naka,
SupprimerC'est où ce pays joyeux
Des enfants heureux
Des monstres trop gentils
Qu’c’est votre paradis ?
Parce qu’on aimerait bien, nous, des rires et des chants
Dans notre île aux grands enfants
Et pendant ce temps, les Marti après Lorenzetti, Revol après Boudjellal, Wild et d'autres prési aux dents longues taclent leurs joueurs trop passifs, poussifs, pas assez joueurs, voire méchants (dans le bon sens du terme) avec eux-mêmes déjà, mais joyeux en 3e mi temps... Mais ou va mon fric dans cette île aux garnements ? pas assez riche, ni assez chic ce rugby là. J'veux être dans les six, j'veux pas des saucisses.
SupprimerDes staffs en discorde aussi, O'Connell claque la porte du SF, trop science fiction (la porte de sortie bien sur, pas l'Autre qui ne la prendra jamais), pour celle de la rade en méditerranée. La touche(r), la touche(r), la mer bien sur... Toujours froide en ce moment.
Ce matin j'étais à un enterrement. Un énorme échafaudage hornait le cœur de l'église en rénovation. En haut de cet échafaudage, une image du christ, et à sa droite une banderole Altrad...
RépondreSupprimerAh, ces marchands du temple...
SupprimerEnterrement béton donc
SupprimerCrucifié
SupprimerIl faut dire qu'avec le MHR il porte sa croix...
SupprimerOu en croisade (publicitaire j'entends)
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerDernière visite avant de quitter, le coeur un peu lourd, ces voisins du bout du monde.
RépondreSupprimerDu bout des pistes il accompagne les avions qui l'ont si souvent emporté vers tous les embuts du monde.
Toujours les regards de ses pairs se tournent vers ce coin de terre ou il repose avant de partir conquérir la gloire .
Allez Jonah
Touchant ... Ce peuple a une âme , ce supplément dirait on sans être cliché , quelque chose en plus qui transcende
SupprimerMe reviens la cérémonie de son départ ....
Quelle est l'âme d'Erdogan envoyant cette lame en ressortant Galipolli, à la suite de Christchurch. Certainement pas le Christ dans une église.
SupprimerPrendre le temps d'écouter
RépondreSupprimerhttps://www.franceinter.fr/emission
s/interception/interception-17-mars-2019
Bonjour Richie, bonjour à tous,
RépondreSupprimerIl se trouve que je connais le taulier chez Atlantica/Séguier, qui est un ami. J'engage tout le monde à jeter un oeil au travail de ces deux maison : une, Atlantica, plus centrée sur le sud-ouest mais d'une façon décalée, et l'autre, Séguier, vers des textes émanant de personnages souvent truculants, complexes, magnifiques, témoins de leur époque. Bref, une maison dynamique où ça bosse et bien en plus. Le dit éditeur est d'ailleurs lui même auteur de romans de belle facture et d'un style délicieux, très inspiré de nos amis Hussards (mais pas que).
Bonjour Diogène. Ton surnom aurait aussi pu être "la Herse". Bon, ok, je sais, c'est facile. je sors. Ayant commis quelques ouvrages chez Atlantica il y a quelques temps et aussi récemment concernant la Nouvelle Aquitaine, je confirme que c'est une maison sympa où nous allions, avec Léon et Benoit, fumer un cigare, non loin du quai de Seine.
SupprimerDiogène, comptes-tu devenir un commentateur régulier de Côté Ouvert ?
SupprimerSi oui, nous avons pour habitude de demander aux nouveaux venus de se présenter autrement que de façon anonyme...
SupprimerBonjour Ritchie, je me suis présenté ici il y a environ deux mois. Comme je commente peu, tu as dû oublier (vu le nombre de commentateurs je ne t'en veux pas). Je ne savais pas que tu avais publié chez Atlantica (que de choses il faut ignorer pour agir... mea culpa, maxi culpa) mais en y pensant, j'aurais pu le deviner.
SupprimerPas de souci, c'est surtout le "unknown" qui s'affiche, Diogène.
SupprimerD'ailleurs, peux-tu aller sur mon mail (rescot@lequipe.fr) et me laisser un 06 afin que nous entrions en contact ?
Merci
C'est fait !
SupprimerBienvenue, Julien
SupprimerVision rugby à la japonaise : so jap...
RépondreSupprimerhttp://www.lerugbynistere.fr/guides/japon/articles/wtf-la-ville-de-beppu-au-japon-soffre-une-publicite-insolite-avant-la-coupe-du-monde-2003191604/
D'ici là, Bernie continue de gratter la porte à J.B. pour renforcer le staff actuel, mais assure ne pas vouloir influer sur le choix du sélectionneur choix de décider en lui laissant carte blanche. Ce dernier faisant de la résistance derrière la même porte... Sur des oeufs, le coq Bernie. Pour l'instant, il a réussi à grappiller quelques mois pour nommer le prochain sélectionneur qui officierait après la CPM du Japon. Ca gratte pour remonter du fond du trou, mais on cherche toujours l'échelle pour l'instant : Gatland out très certainement (autres projets ?) déjà que trop cher, Jones libre qu'en 2021, cherchera certainement ailleurs qu'en France (Australie,... ?) et certainement pas pour l'actuel porte-monnaie FFR avec son impressionnant staff, J. Smith c'est mort aussi. Reste Woodward, plus au top niveau depuis 2004, est ce que l'électro choc aura lieu après 1 premier refus français lors de sa candidature en 2015 ? Quant à John Mitchell peut être le plus libre d'ici là et le moins cher, il officie essentiellement sur la défense de la rose. Bref, ça brasse avec bouée dans le bassin pour l'instant en attendant l'apprentissage d'une brasse coulée. Enfin, faudra travailler la bonne respiration. Pour l'instant ça sent le chlore de nettoyage.
Beaucoup d'empressement ....
RépondreSupprimerhttps://actu.fr/sports/rugby/pro/xv-france-nouveau-selectionneur-sera-connu-avant-coupe-monde-lache-bernard-laporte_22544645.html
Déjà que la presse ment...!!!🤣
SupprimerIl ressort de la lecture de "Rugby en péril" une analyse factuelle de tous les aspects du rugby actuel, comme nous le faisons régulièrement dans ce blog. Les anecdotes, mais aussi l'humour, ou pour le moins, l'esprit de son auteur, apportent une certaine fraîcheur. Jean Yves VIOLLIER ne se contente pas de faire un état des lieux, mais il tente aussi d'apporter des solutions. Certaines rejoignent les vôtres, mais il me semble en avoir noté des nouvelles. Pessimiste à la lecture de la première de couverture, j'ai passé un bon moment.
RépondreSupprimerJolie critique. Jean-Yves appréciera.
Supprimerles casseroles de Bernie sont-elles internationales ? si oui, certains entraineurs pressentis auront peut-être piscine ou poney au moment d'être contactés. Et ce ne sont pas les pépettes qui vont arranger le coup, vu qu'on a les poches pas bien pleines, à la FFR.
RépondreSupprimerCroisant Serge SIMON régulièrement le lundi à 10h00 à la gare de Bordeaux, j'irais bien lui demander s'il est prêt à partager ses émoluments au profit d'un staff étranger
Ben dis donc les aquitainoisiens , vous commencez pas la semaine de bonne heure !
SupprimerAllez, après on s' étonne! 😆
Chiche ?
SupprimerPeut être le lui dire d'un peu loin? Quand je pense que des gens (pas nous) le soupçonnent de profiter de la Fédé ,qu'elle simplicité ;il prend le train ...
RépondreSupprimerPas un mot sur Pierre Lacroix ??
RépondreSupprimerLong article sur L Equipe du jour.
SupprimerBernard
Pas connu le gars, icône du grand Agen de l'époque 60 avec Sitjar, Zani, Viotto, Razat, Dehez, Fort,... Agen saura lui rendre la monnaie de sa pièce... Avait battu La Voulte en 1/2, en 65, à la manière forte qu'Agen savait bien utiliser. D'ailleurs, la finale en 65 contre Dax avait été plus que tendue. Bala s'était ouvert la tête contre un gros support photo d'un journaliste sur le bord de touche, suite à un placage je pense. Et des joueurs exclus. C'est ce dont je me rappelle.
Supprimeril formait avec Bala une charnière française qui marchait pas trop mal, début années 60.
Oui, Bernard.
SupprimerJ'ai passé un moment (toujours délicieux) avec Benoit Jeantet sur le boulevard Saint-Germain à discuter rugby et quand je suis revenu chez moi à la tombée du jour j'ai appris la nouvelle car j'avais débranché mon téléphone portable (on vit très bien sans).
Et donc il ma fallu plonger dans l'histoire car j'avoue que des capitaines tricolores Pierrot Lacroix ne m'était pas familier. Je ne l'avais même jamais rencontré, alors que je suis allé de multiples fois à Agen.
Sans doute parce que Danos et Dufau, par leur jeu aérien et zélé, m'attiraient davantage.
Et bien j'ai découvert des choses passionnantes, que je n'ai pas pu écrire dans cette page de L'Equipe du jour et que je vous ferai partager très bientôt.
Sergio:66 la finale musclée ,la der de Bala.J 'aimais bien Zeze Dufau aussi mais Danos c'est le drop insensé en finale 63...
SupprimerSinon Bernie toujours aussi démocrate. Il précise avoir commencé depuis décembre ses premiers RDV avec des techniciens étrangers entre autres. Et maintenant il veux faire un référendum auprès des clubs parce qu’il faut que tous les présidents et éducateurs soient d’accord. Sachant que ce n’est pas à lui de dire que le choix se portera sur un étranger ou pas. Et personnellement, ça ne le dérangerait pas. Comme le forcing du renfort du staff à Brunel. Je veux mais c'est lui qui décide. Un management bien particulier. Tu peux choisir mais c'est moi qui te dit...
RépondreSupprimerOn se plaint que les Tricolores d'aujourd'hui sont passifs, qu'ils subissent le jeu que leur font pratiquer des entraîneurs-adjoints de petit amplitude. La disparition du Landais d'Agen, Pierre Lacroix, m'a permis de creuser dans l'histoire ovale pour en tirer quelques pépites.
RépondreSupprimerTout d'abord, il avait fait sienne le précepte d'un éducateur des juniors de Marmande qui lui demandait de ramasser prestement d'une main le ballon derrière les pieds du numéro huit pour partir au ras de la mêlée. Nom de la technique ? "Cuillère à pot".
A partir de cette marque de fabrique, passé successivement par le Racing, Mont-de-Marsan et Agen, ce "Pierrot terrien" développa son style au plus près des avants. Ce que Denis Lalanne appela le "point Lacroix", c'est-à-dire une zone de fixation de la défense, pivot autour duquel brillèrent deux flankers et capitaine tricolore.
Derrière une mêlée, Lacroix partait "péter" dans le flanker adverse, se tournait et trouvait Michel Crauste côté droit; C'était « la Bichette », fabriquée au Racing-Club de France en 1958.
François Moncla, lui, partait côté gauche avec « la Droite », combinaison créée pour Jean-Roger Bourdeu à Mont-de-Marsan en 1959.
Comme je l'écrivais dans ma chronique, les meilleurs clubs français alimentaient le XV de France en idées, combinaisons, tactiques, mouvements, complicité.
En joie de jouer, aussi.
SupprimerOui, ben les vases communicants sont sérieusement en péril, depuis.
SupprimerEt à Agen, Lacroix était flanké d'une belle 3e ligne, qui s'est toujours renouvelée par la suite avec les Nieucel, Biémouret, Béguerie, Bennetton, Gratton, Benazzi, Erbani, Montlaur.
Euh, je crois que Montlaur était demi d'ouverture, à Agen...
SupprimerOui Pierre Montlaur était ouvreur à Agen. Il y a eu confusion
Supprimerà moins que je confonde avec Danos, Lacroix devait faire le bonheur des photographes avec ses passes en plongée où il paraissait en apesanteur
RépondreSupprimerDanos de temps à autres, mais Lacroix très régulièrement. A la façon de Danie Craven qui en fut l'inventeur dans les années 30 avec les Springboks.
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