Avec ce deuxième succès d'affilée dans le Tournoi acquis dès les vingt premières minutes face à l'Italie et bonifié à l'heure de jeu par une percée majestueuse de Romain Ntamack, il n'y a pas de quoi se relever la nuit pour le replay. Ni s'inquiéter outre mesure, comme le faisait remarquer le capitaine Charles Ollivon durant la semaine passée. Tout fut loin d'être parfait, en particulier en défense au large dans le couloir de Teddy Thomas aux abonnés absents dans cet exercice. Mais ça ne mérite pas s'y appesantir.
Des touches impressionnistes donnent à cette équipe de France new look un contour dont on n'osait rêver depuis dix saisons. Si je devais n'en choisir qu'une, ce serait l'attention de Karim Ghezal, adjoint à la touche, montrant aux sélectionnés à travers une petite vidéo les qualités techniques qu'il apprécie chez eux quand, auparavant, les images ne servaient qu'à vilipender les fautifs et souligner les errements. Même si la conquête dans l'alignement n'est pas pour l'instant le point fort des Tricolores, il n'y a rien d'étonnant à qu'ils se sentent bien dans ce cocon.
Pour le jeune auteur en herbe que j'étais en 1984, constater que la salle de briefing de Marcoussis est décorée par les plus belles photos du French Flair, en particulier celle, iconique, d'André Boniface perçant en 1965 la défense galloise ballon collé sur la poitrine et col relevé touche une fibre sensible. De même qu'associer contre l'Angleterre au centre Gaël Fickou et Virimi Vakatawa. Ce choix ne réanime plus la très lassante querelle des physico-tactiques tant ces purs sangs défendirent comme les portes de Fort Knox pour faire mentir les tenants de la complémentarité.
Elle mène désormais au classement mais ce n'est pas pour cette raison qu'on la regarde avec les yeux de Chimène, cette équipe de France version Galthié. Contrairement à la rencontre inaugurale face à l'Angleterre, ban d'essai passé avec succès, l'accueil fait aux Italiens à Saint-Denis sentait le basilic plus que l'embrocation. L'Eole buissonnier avait rapidement éparpillé les Transalpins, ramenés à la frontière qui sépare les nations majeures des sparring-partners, et ce malgré quelques fiers sursauts.
Il faut croire, ainsi déséquilibré, que le Tournoi se trouve à l'étroit entre six nations seulement. La preuve, il envisage de s'élargir vers le Japon, l'Afrique du Sud et, pourquoi pas, les Fidji. L'idée germe autant pour des raisons économiques, financières, médiatiques que sportives. De quoi s'en émouvoir. Mais pour relativiser, il suffit d'imaginer ce que représenta il y a un peu plus d'un siècle pour les nations celtes et anglo-saxonnes l'irruption de la France dans leur Championship disputé entre gentlemen de bonnes familles; puis l'Italie en 2000.
Initiée par Agustin Pichot et prolongée par Bernard Laporte dans les hautes sphères de World Rugby, une révolution s'est mise en marche. Elle concerne à court terme le calendrier mondial enfin unifié - le rêve de Serge Blanco depuis 1998 -, mais aussi la création d'une Coupe du monde des clubs et d'un championnat des nations, ainsi que le relèvement des nations du Tier 2 exclues des grandes compétitions lucratives.
Depuis sa création supposée en 1823 dans une université du Warwickshire, le jeu de Rugby n'a cessé de faire évoluer ses règles, sa composition d'équipe, ses compétitions et son administration plus qu'aucun autre sport au monde. Mais, telle une courbe exponentielle, cette tendance s'accroit depuis 1995, quand furent généreusement distribués aux trois grandes nations du Sud les dollars du media mogul Rupert Murdoch, celui-là même qui a mis son pouvoir dans la balance pour faire élire Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.
Ainsi, avant de tomber dans une impasse, il est plus qu'urgent, comme tend à l'instiller Fabien Galthié dans son discours aux joueurs comme aux médias, de citer aussi fort qu'il est possible Baruch Spinoza (1632-1677). Dans Ethique, ce philosophe écrit : "Ce n'est pas parce que nous jugeons qu'une chose est bonne que nous la désirons, mais c'est parce que nous la désirons que nous la jugeons bonne," nous obligeant à évider nos vérités, pas seulement ovales, de l'aporie qui s'y cache.
L'aporie n'était pas si bien çachée que ça puisque au regard de ce 2e match, trous d'air, grains de sable & co ont contribué à désensabler l'adage à Baruch. Du coup, de l'ouvrage à corriger ces errements. La fatigue du match précédent a t'elle laissé des traces ?
RépondreSupprimerSinon, le rugby de cette EDF reste à peaufiner, épurer. Dans les têtes aussi. On a vu un banc de devant sans agressivité placages trop haut, hormis Taofiféuna.
Bref, revoir Spinosa et se recaler sur les rails.
Quelle réactivité, Sergio ! On dirait du Teddy Thomas sur le premier essai bleu !
SupprimerEt j'y suis tombé dessus par hasard. C'est ça les grands 3e lignes, toujours là dans le jeu pour que le ballon vive.
SupprimerSinon j'ai paré au plus pressé. Et comme l'Audi T.(eddy) T(homas). décapotable tresses au vent, y en a sous le capot, mais pas franchement rassurant question défense protection. Et donc pris sur les extèrieurs
concernant les autres propos abordés. Sinon, juste penser qu'il y a lieu de se préoccuper tout d'abord de la prestance, la qualité de cette EDF et du baroufle à poursuivre là-dessus, avant de se préoccuper d'un calendrier mondial du rugby. Sinon de se perdre encore une fois à courir plusieurs lièvres.
Ce n'est pas parce que je n'ai rien à dire que je ne devrais pas en faire part aux autres.
RépondreSupprimerA cela près, ce match me laisse un peu perplexe; d'un perplexe optimiste d'ailleurs. A la fois devant la victoire et les éléments individuels brillants et le travail manifeste qu'il reste encore à réaliser, en particulier -puisque tu nommes André Boniface- le collectif des lignes arrières. Un peu l'impression de voir quatre ailiers et non pas deux centres et deux ailiers.
Mais, bon, tout cela est bien sympathique
Quant aux autres sujets dont tu parles, cela me dépasse un peu "a priori" et mérite certainement réflexion.
Que cela mérite réflexion, c'est le but, André. Et je te remercie de la signaler. C'est pour cela, exactement, que je me creuse pour rédiger une chronique qui ne soit pas un sujet à forum. ;-)
SupprimerHé bin on dira qu'après le match contre l'Angleterre on trouvait que l'EDF avait été très bonne donc on la "désirait" d'autant(avec les yeux de Chimène), mais après le match contre l'Italie, c'est parce qu'on la "désire" beaucoup que l'on ne l'a pas trouvée assez bonne.
RépondreSupprimerL'euphorie est heureusement retombée pour que l'on s'aperçoive que l'on est pas déjà arrivés, qu'il y a encore beaucoup de travail (individuel et collectif), et que le chemin sera long.
Et si ce n'est pas encore bien compris, les Gallois se chargeront eux-mêmes de le faire dans 15 jours.
"On dira qu'après le match contre l'Angleterre on trouvait que l'EDF avait été très bonne donc on la "désirait" d'autant(avec les yeux de Chimène), mais après le match contre l'Italie, c'est parce qu'on la "désire" beaucoup que l'on ne l'a pas trouvée assez bonne."
SupprimerC'est exactement ça, Pipiou. Well done.
Tu fais du Baruch, suivant ainsi l'injonction du titre de cette chronique. Vraiment, bravo.
SupprimerDu barouf, j'en aurais plus aimé sur le terrain.
SupprimerCes petits jeunes sont encore trop sages.
Comme si la pression que se mettaient ceux qu'ils ont remplacés flottait encore dans l'air autour d'eux.
Tu parles d'André Boniface, ça fait un peu statue du Commandeur (on l'a un peu trop mis sur un piédestal en lui faisant jouer les augures, mais malgré l'âge c'est resté un écorché vif).
Moi j'aimerais sentir un peu plus de facétie dans cette équipe, façon "Michel, écoute pas les gros pardessus, aujourd'hui on attaque dès la sortie du tunnel !!" (qu'elle soit bigourdane ou landaise, puisqu'on attribue la phrase à Gachassin autant qu'à Jean-Louis Bérot; je préfère Gachassin -atavisme bigourdan-, qui s'y connaît en filouteries, et de toute façon on s'en fout: tout ça relève d'une filiation dans l'esprit du jeu, c'est pas à toi que j'apprendrai ça qui a écrit "Rugby au centre", ça nous ferait remonter à Dauger et Max Rousié, avec toutes les connexions possibles dans le triangle Bordeaux-Bayonne-Toulouse, et même au-delà...)
Ah, Pipiou, tu sais si bien relancer. "Le tunnel", d'après Boni, c'est Gachassin. En 1965, face au pays de Galles. Dédé avait sélectionné à la dernière minute à la place de Jean Piqué. Et avec l'accord de Michel Crauste, Jeannot Gacha avait dit : "on joue tous les ballons." Résultat ? 22-0 en première période, il me semble. Avant que l'arbitre ne se blesse, que Bernard Marie, juge de touche, officie dans le Tournoi pour la première fois comme arbitre de champ, et avantage outrageusement les Gallois qui n'en demandaient pas tant. Dixit Dédé. Je n'étais pas au match, j'avais six ans...
SupprimerNous voila donc dans l'embarras ...le temps était pourri et nous voila avec une aporie ...
RépondreSupprimerEn tout cas ce match nous rappelle qu'il ne faut pas prendre nos rêves pour des réalités , que la vérité d'un jour n'est pas celle de l'autre etc.. etc... Désirer moteur incontournable pour obtenir et une fois l'objet de ce désir fort identifié , se donner les moyens de l'obtenir , en ce qui nous intéresse aujourd'hui , travail , constance , humilité , ajustement et arrêter le grand 8 des remises en causes au moindre calage , je désire faire un bilan à la fin du tournoi et je pense que c'est une bonne chose ....
Non non, François. Nous avons le choix, pas l'embarras ;-)
SupprimerTrès bonne, z'êtes sûr!
RépondreSupprimerD'abord c'etait les Rosbifs, le contexte, les conneries de Moôsieur E.
Et puis on avait tellement envie, tellement d'espoir que ça change enfin.
C'est ce qui nous a enchanté , on a retenu la victoire d'abord puis l'état d'esprit , la fraîcheur, la vitesse de cette bleusaille nous a définitivement rendus gagas.
Mais ce con de replay, droit dans ses bottes, nous a un peu chifonné la dithyrambe , non ?
La mariée est belle et va nous faire de beaux marmailles, mais fô qu'elle bosse encore un peu.
Allez Chevreuse
Marcoussis, le 9 de Ventôse tard dans la nuit
RépondreSupprimerAu Citoyen Talleyrand, ministre des Relations Extérieures
Citoyen Ministre après cette victoire sur des Italiens qui méritaient mieux, la troupe est dans l'excitation du prochain combat ; profitons-en . Vous vous en doutez, je ne suis guère satisfait de la façon dont le combat fut mené, faîtes le savoir . Et faîtes retirer les statues de Galthié et Ibanez des Tuileries si vous les avez déjà installées . Cessez enfin de vous précipiter pour exaucer la moindre de mes demandes, vous savez combien je suis impétueux, votre tâche est certes, de me servir mais aussi de mettre un frein à mes exigences . Parfois . N'en abusez pas .
Pensez vous que nous devrions renvoyer le Général Edwards ? Ses ordres ne sont guère suivis . En guise de consolation, nous avons eu le gain du terrain sans payer un trop lourd tribut au boucher, à part ce pauvre Rattez bien malchanceux .
Envoyez ce courrier à Brune .
"Au général Brune, commandant en chef de l'armée de l'Ouest
Vous trouverez ci-joint, Citoyen Général, le rapport du ministre de la guerre, relativement aux 3,600 hommes qui devaient se rendre à Brest pour s'y embarquer. Je n'ai pas besoin de vous dire pour quelle destination; vous la pressentez assez puisque les Gallois bougent sur le modèle des lâches Anglais .
Comme il parait que le nombre n'a pas été complété, envoyez-y sur-le-champ tous les conscrits que vous pourrez ramasser je vous donne aussi quelques noms de chenapans à inscrire : les sieurs Sergio, François Barbier et Escot ainsi que tous les prisonniers que vous ferez aux chouans, chefs, soldats, etc. Dans le pays où ils iront, ils se trouveront Français et sous des hommes qui leur donneront un bon exemple . Il faut que fin Ventôse cette guerre des Chouans soit terminée pour que notre équipée galloise soit fructueuse .
Je n'ai pas besoin de vous faire observer combien il est nécessaire que tous les ordres que vous donnerez soient secrets, et que personne de ceux qui les recevront ne se doute du lieu où doit se rendre l'escadre."
Citoyen Ministre, vous ne me dîtes rien de l'activité de vos espions, se peut-il que vous n'en sussiez rien vous même ? Ce serait fort regrettable et je vous prie de m'en faire un compte rendu exact le plus vite possible . J'apprends par la voie de Londres, Citoyen Ministre, qu'en ce moment les Anglais font embarquer leurs troupes à Jersey et à Guernesey. Est-ce pour l'Irlande? Est-ce pour débarquer leurs forces dans le Finistère? C'est ce qu'on ne peut prévoir, car la prudence et la connaissance des choses ne leur commandent aucune de ces opérations. Renseignez vous .
Salutations .
Bonaparte, Premier Consul
Paris, le 9 de Vendôse,
SupprimerA la pleine lune,
Citoyen Bonaparte,
Vous me connaissez mal Consul, me précipiter pour deux statues et donner suite à toutes vos exigences ne me ressemble guère préférant la raison d'état à vos colères non contenues. J'ai dit.
Le Général Edwards est une épine qui risque de causer plus de dégâts qu'on ne croit. Après analyse et réflexion, je pense aporique de pouvoir imposer un anglo-saxon à un latin alors même que nous venons de passer plus de dix ans sous les ordres d'adjudants d'opérette. Les troupes ne sont pas prêtes à ce discours et à cette philosophie ce qui explique le désordre subi par vos troupes, inconstantes à l'effort et aux ordres ce qui est inhabituel. La dialectique serait la bienvenue et je vous laisse le choix des armes pour montrer à vos troupes tout le talent du dialecte militaire que vous êtes seul à posséder.Concernant le Général Brune, quelques missives suffiront à mobiliser l'ensemble de vos troupes stationnées en Bretagne pour les rendre opérationnelle le moment venu. Comptez sur moi et sur ma ruse. Pour les conscrits, ne soyez pas pressé, mes services les suivent et me rendront compte le moment venu pour les enrôler vers le pays de Galles. Citoyen Consul, vous osez me parler de mes espions, il s'agit d'émissaires au service de Bonaparte, aussi discrets qu'efficaces, loyaux au Consul et à la France. Ce réseau m'appartient et reste sous mes ordres. Foi de Ministre. Guernesey et Jersey ne sont que des leurres pour mieux concentrer les troupes du côté de l'Irlande.
Belle lune Citoyen Consul
Ch. M. de Talleyrand
Le 9 de Ventôse,
RépondreSupprimerMinistère des Affaires Extérieures, Paris
Citoyen Richard,
Profitant de l'absence du Premier Consul pour raison d'état, je m'octroie donc un peu de lecture et je tombe sur votre missive Spinozienne qui m'interpelle. Vous savez que les ordres furent ma première religion et que Baruch compta pour moi autant que les philosophes grecs et leurs contemporains. Pour être direct avec vous, je ne vous ferais pas l'offense de l'aporie entre Spinoza et Aristote ayant choisi mon camp avant même d'argumenter. La contradiction vient de pouvoir trancher entre deux affirmations que sont les vôtres sur être et avoir été. En effet de pouvoir imaginer Boniface, col relevé et ballon au corps, infiltrant majestueusement les gallois est une pléiade de galerie qui s'oppose à la dure réalité du jour ou Fickou, tête baissée et ballon en main, n'a de regard que pour lui même dédaignant de faire jouer ses partenaires. Il est évident que sa culture ne pourrait le contraindre à résoudre l'aporie du terrain tellement son attitude ne relève pas du binaire mais de l'antonyme de la complémentarité c'est à dire la solitude de l'improductif. Rien à voir, vous en conviendrez, avec Boniface. Mais revenons à Baruch et à son raisonnement sur la chose "s'il est bonne elle est désirée et si elle est désirée c'est qu"elle est bonne". Je suis sûr que Baruch mettrait notre Consul dans l'embarras mais point dans l'impasse. En effet, l'art militaire n'est pas une aporie tout au plus une tactique mais surtout une habitude de pratiquer et de manœuvrer selon le terrain, la météo et les hommes. En cela, Bonaparte n'a de leçon à recevoir de personne tellement sa vivacité légendaire n'a d'autres formes que le regard du champ de bataille et de positionner cavalerie, infanterie et artificiers au grès des positions de l'ennemi. Plutôt que d'affubler notre infanterie retrouvée, d'après mes émissaires, avec la méthode de l'aporie Spinozienne, le citoyen Galthié ferait mieux de revenir aux fondamentaux et au purisme de la philosophie celle de l'antiquité, celle d'Aristote. Si je puis dire, ce dernier va au delà des contradictions de la pensée aporétique pour se consumer dans la dialectique ce qui manque fondamentalement à ses troupes. Oublions, par compassion, de parler du scepticisme, de l'agnosticisme ou du sophisme, variantes opposables qui vont en mettre plus d'un dans l'embarras et qui pourraient perturber la cohérence du groupe. Passez lui le message, vous qui êtes plus Marcoussien que jamais, selon mes renseignements, que le dialogue et la discussion sont davantage prolixes que la rhétorique d'un Mazarin bien emprunté. Ne soyez pas candide au point de croire que les affiliations entre crapouilles averties vont conduire la planète rugby dans une impasse. Ma noble expérience d'ambassadeur de la France m'a permis de comprendre que dans l'univers des idées seul l'argent reste le fil conducteur au mépris de l'être humain.
Citoyen Ricahrd, plaise à vous ou non de me répondre, soyez certains, que cette missive est une oeuvre de réflexion qui situe bien le mal du rugby français et que Baruch n'est qu'un sophisme de plus tellement la culture du jeu et des règles manquent à nos joueurs.
Mon ministère vous est ouvert dans la mesure ou je ne suis pas accaparé par les affaires d'Etat et par le Consul Bonaparte.
Pensez Socrate, vous serez Baruch si je puis conclure.
Ch. M. de Talleyrand
Ah ah... excellent ministère peu amène.
SupprimerSuis devant les grilles, pas derrière...
Joli travail d'écriture en tout cas.
bon, on a une 3ème ligne de classe internationale, une charnière qui donne de la fraîcheur, quelques cadres qui endossent leurs responsabilités, un arrière qui tient la maison et de bonnes individualités. On ne va pas bouder notre plaisir de retrouver des repères.
RépondreSupprimerensuite, les Italiens ont bien joué le coup, dans des conditions dignes d'un de leurs compatriotes qui avaient défini l'enfer. Il ne faut pas le nier et respecter cet adversaire qui joue sa vie dans le tournoi.
j'avais quelque peu fustigé la défense de Teddy Thomas lors du crunch, et le mec récidive contre l'Italie où il oublie totalement les règles de base d'une défense en tant qu'ailier. Comme en attaque, il manque de clairvoyance, on ne doit pas avoir de mal à trouver un ailier plus performant.
Quant à une ligue mondiale unifiée, des clubs ou des nations, on débouche sur le principe des franchises, pourquoi pas, si c'est un progrès pour soulager le calendrier et protéger la santé des joueurs plustôt que de créer 3 compétitions sur lesquels les meilleurs usent leur physique à court terme. pourquoi pas aussi si ça fait évoluer le jeu dans le bon sens.
Unknown
SupprimerDecouvre toi
Je m'amuse à la pensée de Bernard Laporte, dont Lethiope a réalisé l'excellent portrait la semaine dernière, se promenant à Marcoussis afin de voir ses troupes avec son entraîneur en chef, passant entre les murs relatant les exploits et les attitudes d'André Boniface dont il suggérait il y a quelques temps déjà qu'"il avait tout raté dans sa vie".
RépondreSupprimerCe que disait Lethiope -stricto sensu- est parfaitement exact; cependant, les parts d'ombres qui ressortent parfois telles les laves d'un volcan sont, elles aussi, quoi que moins quantifiables, à prendre en compte.
En tout cas cela me permet d'apprécier la vision de Galthié et sa volonté de l'imposer.
unknown, c'est philippe glatigny, mon fils m'avait subrepticement déconnecté. je lui ai collé un carton jaune, il a donc passé 10 minutes dans le jardin
RépondreSupprimerLes bonnes leçons font les bons élèves...
SupprimerIl en a de la chance d'avoir pour père un tel éducateur...
SupprimerLe 10 de ventôse.
RépondreSupprimerM. Le ministre De Talleyrand
J'ai apprécié votre invitation au sein de vos troupes. Point trop de barouf. Des soldats qui m'ont paru certes un peu sur la fatigue mais heureux devant un fût à célébrer la victoire tranquillement. Ils savaient à priori, d'où ils revenaient c'est bien. J'ai demandé à votre petit général Galthié de féliciter simplement vos 2 lieutenants derrière vos 1res lignes, saboteurs d'italiens un peu trop sur la véhémence. Ce qu'il m'a volontiers accordé. Ils ont su montrer l'exemple et relancer vos hommes dans le combat. Pour information, j'ai trouvé leur commandant responsable de la défense, un peu dans la sombritude. Il est vrai qu'il est peu bavard. Mais il ne s'est pas attardé sur la bière.
Il est bien d'avoir 3 jours de repos. Comme le vin, les hommes ont besoin de récupérer, macérant sur eux-mêmes dans ce chêne qui les protège et leur permettra de donner leur meilleure expression à venir, quand il y aura à dégoupiller leurs talents vers les palais adverses...
Juste un peu de repos en regardant la côte en face, avant de repartir à l'assaut en terres froides galloises. Comme le disait un de vos anciens capitaines du côté de Toulouse et pas grognard pour 2 sous, il n'y a pas de doute, mais plutôt de l'insatisfaction.
Je n'ai point senti d'apostat dans le comportement de vos troupes. C'est bien qu'ils ont dans leurs têtes, leurs jambes et leurs mains une certaine culture du jeu. J'espère n'avoir point trop de doutes sur la capacité de votre état-major à leur rappeler et refaire travailler les règles essentielles à respecter afin d'éviter un revers de médaille et des pertes plus importantes. J'en ai pas plus (de doutes) sur la capacité de votre sieur Richard sur sa capacité à ergoter et philosopher, ni même d'ailleurs à lever le coude. Il me semble d'ailleurs l'avoir aperçu de loin. J'ai vu aussi le soldat Rattez sur une béquille, à priori très incertain pour la prochaine bataille. Il ne suçait pas que la poche à glaçons. Un chagrin à soigner. Mais il reviendra plus fort, celui-là.
Je vous remercie encore pour m'avoir permis cette approche parmi vos hommes.
Il est toujours intéressant de côtoyer ceux qui feront peut-être l'histoire de 2023.
Citoyen Sergio.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aporie. sans commentaire et avec félicitations!
RépondreSupprimerBonjour au cercle des philosophes, je me sens tout petit devant tant d'érudition !
RépondreSupprimerJe n'ai vu le match que par bribes, étant chez des amis. Je l'ai donc revu en replay en rentrant chez moi et il me semble qu'il y avait une différence fondamentale avec le match contre l'angleterre, c'est la qualité et la nature de l'engagement physique... Soyons clair si j'avais eu l'imprudence d'entre sur le terrain, je ne serais pas là en train d'écrire ! mais j'ai trouvé les placages des bleus moins tranchants, moins maitrisés, moins décisifs. Sans compter la dimension collective de la défense qui était moins précise. Défendre comme ils l'ont fait contre l'angleterre me semble demander un engagement physique total, une concentration individuelle et collective difficile à reproduire à chaque match... Il m'a semblé qu'ils avaient moins envie de se faire mal, et plus envie de courir, moins enclin à penser au copain qu'à faire le tchic-tchac qu'on repasse en boucle à la télé. Probablement parce que le niveau plus faible de l'opposition le permettait, le résultat final le prouve d'ailleurs... Ils n'avaient pas besoin de jouer comme samedi dernier pour gagner ce match. Je ne pense pas qu'il faille leur en vouloir, il n'est pas anormal de ne s'imposer ce qu'ils ont fait samedi dernier qu'en cas d'absolue nécessité !
Sinon, on voit bien qu'il y a un sacré potentiel dans cette équipe, une charnière qui a tout ce qu'il faut pour devenir une référence mondiale, une troisième ligne itou, avec le retour de Chat, on devrait avoir un pack de très haut niveau.. et un arrière sorti de nulle part qui nous a déjà fait oublier Médard et consort...
Seul bémol à mes yeux, Teddy Thomas. Certes il a des appuis de feu, mais il est trop juste en défense. En top 14 ça peut passer, au niveau international ça ne passe plus. Vivement Penaud !
Et vivement Cardiff pour voir si ma (modeste) théorie sur la nécessité leur fait retrouver le niveau qu'ils nous ont montré la semaine dernière...
Daniel,
Supprimertu as raison. Gros déficit qualitatif en défense, des conquêtes en touche pas vraiment alignées, une animation offensive poussive (mis à part la combinaison qui ouvre l'espace à Ntamack). C'est pourquoi ma chronique ne s'appesantit pas sur ce match, préférant déborder hors des lignes de touche...
Au fait, pour Uzerche, tu te libères ?
Supprimertoujours pas de réponse... Apparemment le gouvernement sénégalais tarde à se décider, dès que j'ai une réponse, je te préviens...
SupprimerImpec
SupprimerParis, le 10 de Ventôse,
RépondreSupprimerAu citoyen Talleyrand, ministre des relations extérieures
Je vous prie, Citoyen Ministre, d'envoyer chercher les différents Irlandais qui se disent à Paris chargés des intérêts des insurgés, de leur demander des notes sur la situation actuelle de l'Irlande, et de laisser entrevoir qu'aujourd'hui que les départements de l'Ouest sont pacifiés, il serait possible que le Gouvernement se décidât à délivrer l'Irlande. Vous prendrez langue avec les chefs fin Ventôse, il faut qu'en Germinal l'affaire soit faite .
D'ici là il faudra surveiller les menées anglaises, quoi que vous en pensiez les flottes qu'ils déploient à Guernesey et Jersey pourraient bien se diriger vers l'Irlande ces jours ci . J'ai moi aussi, mes espions que vous appelez "émissaires " par une pruderie de langage à laquelle vous ne m'avez guère habitué ! Eh quoi ! Citoyen Ministre les filles de joie n'en sont pas moins prostituées, que je sache ... Mais brisons là nos querelles de vocabulaire : vos gens n'ont qu'à mieux faire leur travail, je n'ai pas besoin de zélés fonctionnaires, il me faut des hommes de terrain sûrs de leurs informations . Recrutez que diable ! Puisez dans ces conscrits dont je vous ai donné les noms . Virez moi sur le champ ce benêt d'Aporie : il est bien trop inconstant et créateur de trouble, pas de ça en campagne . Il faut que les hommes soient affirmés dans leurs convictions, cet Aporie-là ne me dit rien qui vaille débarrassez nous en .De même le brigadier Thomas a fait n'importe quoi ; il me rappelle un chien que j'eus autrefois, bonne bête mais stupide .Bah ... s'il ne gêne pas, gardons le encore mais sermonnez le fermement !
Citoyen Ministre pour tout vous dire, cette affaire galloise est bien mal engagée avec des troupes euphoriques de leurs récentes victoires mais peu aguerries et qui n'ont aucune idée de la furia galloise . Il ne faut jamais sous estimer l'adversaire . C'est un ordre . Je ferai bientôt une proclamation dans ce sens, tenez vous prêt à la publier . Je ne peux venir suivre l'attaque en Galles, n'oubliez pas que nous serons en terre étrangère et par là même plus friables . Il ne faudra pas faiblir au milieu des tempêtes . Assurez vous que Galthié et Ibanez ne relâchent pas leurs efforts et leur tiennent la bride serrée . Pour Edwards nous verrons s'il a réussi à reprendre la main . Ah que j'aimerais diriger moi même cette campagne ...Voyez si Murat peut venir, il est assez fou pour exploser les défenses .
Salutations et civilités .
Bonaparte , Premier Consul
Au delà de la remarquable chronique Napoléonienne que nous livrent Gariguette, Sergio et Tautor, et, en élargissant un peu à l'ensemble de nos territoires rugbystiques, il est clair que les "grands" hommes à la fois génies et fous, délirants et innovants, que ce soient Alexandre, Gengis Kahn, César, Charles Quint, Napoléon, Staline ou Hitler,...désirant dominer le monde n'ont fait, à un moment donné, que l'entraîner à la destruction.
RépondreSupprimerMes valeurs restant encore humaines, c'est-à-dire à l'image de l'homme sur pied et vivant environ 80 ans, et en faisant fi de toutes les prouesses techniques qui ne sont que des excroissances revisitables, je m'en tiendrais, pour ce qui est des modifications géographiques, historique et humaines du Tournoi des 5/6 Nations à un principe de simple bon sens, du type:
- "Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées".
Nous nous inviterons de temps en temps pour aller voir celles des collègues.
Suis en train de lire un essai (pas encore publié, à l'état de manuscrit) sur un traité chinois concernant les cinq erreurs qui conduisent à la chute. Les césars, Louis XIV, Napoleon, Staline et Hitler y sont "bien" traités. A suivre...
SupprimerNous avons eu un célèbre Capitaine et coach , surnommé " Le Petit Caporal " . Il a conduit son Equipe a bien des victoires en détruisant quelques paquets d'avant adverses avec ces fameux grognards . C''est bien tout ce qu'il a détruit et malheureusement lui même en finissant comme Napoleon esseulé à Auch .. ( la cuisine y est meilleure )
SupprimerC'était un type attachant , avec une vision moderne , avant gardiste du Rugby , il était drôle avec un charisme hors du commun tout comme ses excès dans ses prises de position . J'ai toujours de l'affection pour lui qui n'avait jamais pris le temps réussi à verbaliser , comprendre ce qui l'empêchait d'être heureux , la fin a été triste mais nous avions à faire à un bâtisseur pas à un destructeur. Pour ceux que tu cites , la vie des autres avaient bien peu de crédit comparé au "grand dessein " egotique
Allez les Bleus
Eh bien je vais vous étonner mais plus je lis les vraies lettres de Napoléon - j'ai reproduit certains passages in extenso sans changer la moindre virgule - donc plus je les lis, plus je me rends compte qu'on est loin d'un "dessein egotique", plutôt une vision pour son pays voire le monde . Il est très soucieux des hommes, de leur santé, de leur bien être . En pleine bagarre il règle des centaines de problèmes parfois mineurs comme l'attribution d'une pension à un soldat blessé ; ou l'augmentation des rations pour les prisonniers de guerre ... C'est plus un génie de la logistique que du combat !
SupprimerAlors oui la grande politique, la stratégie étaient ses moteurs mais pas au détriment d'une réelle conscience humaine . Je n'en ferai certes pas un Gandhi mais il est loin d'Hitler et consorts . Je ne jouerais pas à écrire ce pastiche si je pensais qu'il était un sale type .
Bah , ego n'a rien d'insultant , nous en avons tous plus ou moins sinon nous n'avancerions pas .. Donc il avait un dessein et de l'égo pour faire avancer sa vision du monde si tu préfères
SupprimerSale type ? je n'en sais rien , les batailles engagées ont fait de millions de morts , les sources disent entre 3 à 6 millions , on va dire quand meme que sa vision "offensive " du monde si respectable soit elle a eu un cout humain très important donc soucieux des hommes ..... Ca se discute non ?
Mais bon le plus important se ressaisir pour le PDG
Allez les Bleus
J'ai quand même du mal à mettre sur le même plan "souci des hommes, de leur santé et de leur bien-être", et les millions de morts, militaires et civils (sans compter les estropiés), des guerres napoléoniennes...
SupprimerLisez les lettres . C'est peut être paradoxal mais il met aussi en place une médecine d'urgence sur les terrains de bataille par exemple, voir Larrey and co, il donne des moyens financiers aux Invalides pour soigner les estropiés - au passage ça continue aujourd'hui pour les victimes d'attentats, si vous avez lu "Le lambeau" - Chaque fois qu'il y a un problème, il cherche et trouve souvent une solution innovante. C'est en cela que la lecture de ses correspondances est scotchante : on est loin des imprécations d'un énervé du pouvoir, très loin même .
SupprimerPersonne ne dit que c'est un sale type, Sylvie. Mais son empire est tombé et les tentatives d'explications peuvent être intéressantes. C'était l'idée de mon commentaire.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerInteressant Gari. La complexité humaine ...
SupprimerLa vision de Napoléon hors de France est très différente toutefois et cela inclut même les Etats-unis qui ont, de façon directe et indirecte, accélérés sa chute.
Les petites histoires font la grande ...
Tautor10 février 2020 à 21:16
SupprimerLe 10 de Ventôse, le soir venu,
Je t'invite à lire.
Rugbystiquementp
Les correspondances de Napoléon ?
Supprimer
SupprimerOh Steph qui supprime son com de 8h32, bien plus explicite que le 8h41, mais je l'ai lu et en fus un peu déçue ... Cher Steph il se trouve que j'ai poussé mes études assez loin et dans plusieurs domaines, l'Histoire étant l'un de ceux là et pas la petite histoire ne t'en déplaise, la vraie, la grande avec les gros livres qui vont avec . La littérature aussi française, anglaise, américaine, sud américaine que sais-je encore ! Ah oui les finances publiques et l'organisation administrative de la France . Il m'est même arrivé de lire des ouvrages sur Napoléon écrits en langue étrangère, tu me disais que les Anglais n'aimaient pas Napoléon ? Eh bien figure toi que je m'en doutais un peu !
Pour en revenir à ce qui m'intéresse : le blog . Espace de liberté où les idées même les plus farfelues sont autorisées voire même encouragées par le patron . Donc faire converser Bonaparte et Talleyrand sur le rugby français nous a semblé - à Tautor comme à moi - une idée suffisamment barrée pour qu'elle remporte les suffrages et de fait les réactions furent plutôt positives . Sergio s'est même mis à participer spontanément et avec bonheur à toute l'entreprise .
C'était sans compter avec les raisonneurs de tout poil : il fallait bien préciser que nous haïssions Napoléon . Pouvions nous le remplacer par une figure moins clivante ? Qui se serait intéressé au point de vue de Dugommier? Personne . Le choix de NB s'est imposé naturellement parce que tous les Français en ont une connaissance plus ou moins étendue et le personnage est suffisamment présent dans le folklore national pour qu'on le reconnaisse aux premiers mots . Quand je vous fais part de mes découvertes "littéraires" sur lui, je parle en analyste de son discours, pas en politique . J'aime le texte et le commentaire de texte; on perçoit énormément de l'homme dans ses écrits d'où ce malentendu .
Je n'admire pas le conquérant - enfin pas plus que ça ... - mais l'homme est passionnant . Et de toute façon, pour l'usage que j'en fais c'est à dire utiliser la riche matière de ses lettres pour écrire quelques bêtises, je ne vois pas pourquoi ce serait scandaleux . J'ai dépeint naguère Macron en chef des tribus gauloises sans m'attirer aucune censure du blog bien au contraire . De même j'espère que nos échanges pourront continuer ici sans devoir justifier à l'envi ma façon de voir et écrire .
Voilà rompez !
Civilités et salutations
Bonaparte, Premier Consul
Gari,
SupprimerMes propos étaient écrits exactement dans le même esprit que le tien que j'apprécie beaucoup d'ailleurs. J'apprécie aussi nos échanges parfois passionnés. Enrichissants.
Ce blog est riche en échange d'idées et en débat et c'est ce qui fait son charme.
Je ne les ai pas sauvés, mes propos, mais je vais essayer d'en retranscrire l'essence aussi bien que possible.
L'intention de mes propos n'était pas belliqueuse et soulignait la complexité de la nature humaine, incluant les despotes qui ne sont pas des sociopathes et donc font montre d'empathie envers les gens qu'ils choisissent. En l'occurence le peuple francais. Les ambitions mégalomanes de Napoléon sont ce qui a coûté en vies humaines d'un point de vue meta-historique. Je mettais aussi en avant que les francais ont une vision plus positive de Napoléon car ils ont historiquement été les bénéficiaires de ses exploits (et ses victimes).
Je conclue qu'il ne faut pas non plus oublier que les grognards n'étaient pas non plus des anges dans leur comportement lors des invasions européennes.
Faits historiques bien connus et je me limitai à les souligner pour alimenter le débat.
Mon intention était d'apporter une vision alternative. J'ai une opinion partagée sur Napoléon, reconnaissant le génie de l'homme tout en reconnaissant son empreinte douloureuse sur l'histoire. J'aurais aussi bien pu écrire tes mots sur le personnage car je partage tes pensées. J'ai voulu contribuer au débat en décrivant le verre à moitié vide.
La raison pour laquelle j'ai supprimé mon commentaire c'est parce que ce genre d'échange peu s'enflammer par email car le "assume positive intent" n'est pas forcément reconnaissable par missives interposées et que la perception de Napoléon est un sujet parfois explosif.
J'ai donc décidé de moins souligner le trait.
J'ai visiblement échoué à contribuer au débat de façon constructive et Je suis navré que mon message ait pu décevoir car cela n'était pas mon intention.
Je te prie de croire en mes bonnes intentions.
Si blessure il y a eu, je m'en excuse sincèrement. 😄
Amicalement,
Stephane
RépondreSupprimeril n'y a pas que Spinoza qui s'occupe du Baruch, cet espèce de conte dont l'authenticité n'est pas établie. Donc une subliminalié Ritchienne qui pourrait traduire quelques interrogations sur la réalité de l'oeuvre en cours de développement
Ou savoir pourquoi on l'apprécie, alors qu'on devrait l'apprécier uniquement si elle est pertinente et efficace.
SupprimerJ'ai toujours un peu craint toutes ces personnes qui désirent s'occuper du bonheur des autres. C'est, immédiatement de ma part, une attitude de retrait. Après, effectivement, il faut voir. Mais, le plus souvent, les engrenages enclenchés dans ce genre de démarche, finissent par tourner mal. Heureuses soient les démocraties vivantes et solides qui devraient nous protéger de ces débordements. J'ai toujours eu une sympathie pour un type comme De Gaulle que certains ont voulu désigner comme un tyran, alors qu'il a passé une partie son temps à quitter le pouvoir lorsqu'il estimait qu'il n'était plus en phase avec la France et son peuple. C'est quand même assez rare. La plupart du temps les grands dirigeants s'accrochent bec et ongles à leur pouvoir en pensant, peut-être même sincèrement, qu'ils arriveront à rétablir la situation. Bref sur ce sujet.
RépondreSupprimerPour ce qui est de la philosophie chinoise je continue à apprécier le Yi King et sa vision vivante, en mouvement, du monde. On pourrait dire exhaustive par ces multiples transformations et rebondissements seulement tirés du principe du Ying et du Yang et d'un certain nombre de combinaisons; les 64 hexagrammes. Il y a d'ailleurs quelque relation extraordinaire entre ces 64 hexagrammes et les 64 codons du code génétique. Le Tao tö King en étant une sorte de mise en forme poétique. Pour ce qui est du traité chinois lu par Richard, je suis preneur.
Et, pour revenir à ces "délires" rugbystiques mais certainement lumineux et limpides du point de vue économique, un petit tour de vélo m'a complètement confirmé dans mes positions.
Pour être rapide, deux axes:
- le premier lié à la recherche des circuits courts dans à peu près tous les domaines et à une ré-humanisation de la vie sociale (du moins dans les mots). Tout ce qui concerne les domaines écologiques, le renouvelable, la reprise en mains des tenants et des aboutissants....
- le second découlant du premier dans la structure des organisations et les possibilités d'échange entre les diverses entités. Lire à ce sujet la conférence d'Esther Duflot, Nobel d'économie 2019, traitant d'immigration, de commerce, d'inégalités et de changement climatique.
Par ailleurs, et pour conclure cette petite missive, je suis bien évidemment totalement conscient de la double contrainte dans laquelle se trouve l'être humain (l'aporie?): d'une part une curiosité "naturelle" et un besoin d'améliorer l'état des choses, de travailler, de se perfectionner et, d'autre part, les limites humaines, morales, philosophique, sociales,...devant contenir les découvertes et les possibilités liées au point précédent.
Savoir où est sa place, voilà la question.
Très riche commentaire, André, qui mériterait qu'on s'y arrête longtemps.
SupprimerEn écrivant le dico des penseurs, nous avions beaucoup creusé, avec mon ami Christophe Schaeffer, la philosophie orientale et extrême-orientale. D'un profonde richesse, ouvrant des perspectives enivrantes. Mais aussi parfois si loin de nous qu'il est difficile de bien les saisir. Alors, il y a Chogyam Trunpa. Un sacré découverte que celui-là...
Quant à te faire passer le manuscrit que je suis en train de lire, ça me parait difficile. C'est un original. Mais nous pourrons en parler.
Le 10 de Ventôse, le soir venu,
RépondreSupprimerCitoyens Côté Ouvert,
Je viens de prendre connaissance de vos écrits bien pires qu'une missive bien faite. les auteurs se reconnaîtront sans difficulté. L'aporie a ceci de particulier, c'est qu'elle met dans l'embarras ou son contraire, synonymes d'insoluble. De toute évidence, à la lecture de certains propos et raccourcis tenus ce jour, il est certainement impossible voir insoluble, de fait, de donner réponse à des insinuations totalement décalées à l'esprit Richardien. Se délecter de l'histoire est bien plus simple et pertinent que de la faire j'en conviens. Mais il est de mauvais ton de mettre une étiquette perfide aux auteurs qui parodient l'histoire dans le simple but d'édulcorer le fade et le convenu du serment du jeu de paume ovale. De toute évidence, Citoyens, je vous invite à lire le Citoyen André, vieux grognard du vélo, qui n'a plus besoin de la chaine pour philosopher. et qui conclut magnifiquement par "savoir ou est sa place, voilà la question". La mienne, Ch. M. de Talleyrand restera celle que j'ai toujours eu, la droiture.
Civilités et Salutations Citoyens
Ch. M. de Talleyrand
Et toi, comment en es tu venu à jouer au rugby ? A quoi devons nous ton désir de jouer en Équipe de France ?
RépondreSupprimerDans les réponses apportées par les joueurs à ces questions pourtant anodines, se cache probablement l’ombre de Spinoza : désir, aliénation et liberté.
Où sommes nous susceptibles de retrouver ces joueurs dans 30 ans ? Attachés aux maillons d’une quelconque chaîne rugbystique, libres et épanouis dans l’enseignement au sein d’un club de 3ieme série ou encore ayant totalement abandonné le ballon ovale, devenus membres actifs de clubs de football et ce pour d’autres raisons que celles de la perte de confiance en leur sport de prédilection.
Probablement dans tous les cas de figures avec pour seule interrogation pour ceux appartenant à la première catégorie : trente ans plus tôt, le sélectionneur se devait il de les retenir ?
Intéressant, Primprenelle, intéressant. Tu as pu te procurer quelques unes des questions que posait Galthié à ses sélectionnés.
SupprimerJ'avais échangé à ce sujet avec lui il y a quelques années, quand il entraînait Montpellier. Je lui disais que j'aimerais commencer toutes mes interviews par la même question à tous : "Pourquoi est-ce que tu joues au rugby ?"
Nous avions évoqué le désir chevillé au corps et à l'esprit, pour finir à l'âme. Il a aujourd'hui des Bleus à l'âme (cette nouvelle équipe de France) et j'ai la prétention de croire que notre discussion lui a apporté, peut-être, quelques lumières.
Par ailleurs, j'avais posé à Jean-Pierre Rives cette question en 2007. Elle conclut notre livre d'entretiens. Et il répond (je cite de mémoire) : "Pour les autres. Car ils te déçoivent rarement." On est bien là dans le souci des autres, si cher à Albert Camus dont on ne saurait trop conseiller "les chroniques politiques" qui viennent de ressortir.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerBon, écrit comme ça, ça fait un peu (beaucoup ?) prétentieux, mais vous connaissez l'esprit qui m'anime ici. Partager avec vous la chance, le privilège, de côtoyer de tels champions, de tels personnages, de telles personnalités.
SupprimerNous avons la chance, sur Côté Ouvert, de lire un authentique champion, Christian Badin, qui est aussi un artiste et qui, je l'espère, nous fera partager un jour sa passion pour la peinture.
En avril, nous aurons peut-être le plaisir de deviser une nouvelle fois avec Pierre Villepreux, l'un des plus illustres joueurs et penseurs du rugby mondial, et pourquoi pas Joël Jutge, le patron des arbitres européens, s'il souhaite revenir passer un moment avec nous, avant d'écouter Olivier Magne, tout d'un grand.
Toujours le partage, donc. Et ce privilège du lien.
Je suis persuadé d'une chose.
SupprimerPermettez-moi de vous la rappeler.
Nos différences sont des richesses.
Mais ce qui le plus important, c'est ce qui nous rassemble. Pas ce qui nous sépare.
Ça serait super si Joël Jutge pouvait revenir avec ses vidéos sur le jeu et les règles.
SupprimerL'après-midi passée avec lui l'an dernier avait été riche et passionnante.
"Où sommes nous susceptible de retrouver ces joueurs dans 30 ans ?..."
SupprimerDe la vie tout ça, rien que de la vie. Et l'envie d'aller plus loin, plus haut. Reste effectivement la hauteur à laquelle on veut la placer. Les éducateurs, enseignants, coachs, sélectionneurs,... sont là pour détecter les qualités et accompagner, pour trouver où est sa place
entre autre. Celle-ci peut être évolutive au travers les différentes lames de vie. Ce qui ne veut pas dire que les choix du moment n'étaient pas les bons.
Savoir où est sa place, l'art est difficile, parfois curieux.
Tel JPR rugbyman émérite et (ou) l'art d'être défiguré ensanglanté enchaînant sur un faciès professionnel dans la sculpture, M. Sitjar rugueux sur le terrain découvrant l'écriture et la poésie, Gachassin passant de joueur à huissier, président de la FFT (là on peut se poser certaines question peut-être...) Peter Pan quoi, Ken Kennedy qui en a blessé plus d'un enchaînant docteur en médecine,...
Miroir du rugby, miroir de la vie.
De l'esprit,
RépondreSupprimerJe pensais que le rugby en avait. Hélas du terrain à l'écriture, il tend à devenir une denrée rare ce qui peut expliquer l'ennui profond de cette dernière décade. Mieux vaut faire dans le conventionnel et l'insipide ce qui sied le mieux à la majorité. Merci à Gariguette, André, Christian, Jean Michel, Lulure et bien sûr Richard pour créer ce décalage des mots et des maux qui embellit notre ovale de coeur. Merci aussi à Pierrot, Christian, Joël, Jean Louis pour avoir su nous conter le rugby avec modestie et passion. Je vais vous lire pendant 100 jours 🙈😂.
“L’esprit cultivé est son propre paradis, l’esprit ignorant son propre enfer” proverbe chinois puisque c'est la mode actuelle.
https://coqktail.com/articles/la-science-se-prononce-la-fellation-serait-excellente-pour-contrer-la-depression-63983/
RépondreSupprimerencore eût il fallu que nous le sussions ... si j'ose dire ! 🙈🙈🙈
SupprimerVanessa Paradis ou Val d'enfer, le choix est ni extra, ni large, ce n'est qu'une boutade. Mais on gardera quand même ce proverbe chinois en mémoire, si celle- ci n'est pas détruite par le coronavirus 🤣😉
RépondreSupprimerChère Gariguette
RépondreSupprimerJe te remercie de donner à Napoleon ce que Bonaparte lui a légué ..
Un vrai chef de guerre que l'on aime ou pas la guerre , toujours en-tête et jamais derrière... et ensuite celui qui a mis en place toute notre administration, le code Napoleon toujours vivant ...
Il fut un visionnaire sur l'Europe et si la perfide Albion et ses cousins alémanique se sont acharnés sur lui c'est simplement parce qu'ils refusaient l'idée de liberté des peuple s...et je dis simplement "vive l'Empereur " dont le souvenir est vivace pour le plus grand nombre ...la bise du sri lanka
Moi je suis comme Beethoven. Je préfère Bonaparte à Napoleon. Cf la 3e symphonie. Rebaptisée Heroique. Le petit caporal entre temps était devenu Empereur césarien.
SupprimerMerci Marco Polo ! Au delà des océans et des siècles, ton message sera entendu . Coucou à tes potes singes et ton voisin varan, la compagnie des bêtes est parfois un tel repos ! Basgi forte 💋😉
SupprimerPrenez une petite heure pour écouter le 3e. L'écouter vraiment. Première oeuvre repertoriee comme romantique. 4 notes d'ouverture. Pur génie qui mêle rythme et mélodie. Sur une tonalité très tonique : mi bémol. Comme un riff de hard rock. Dédié à l'héroïsme du général Bonaparte. L'Arcole buissonnier
RépondreSupprimerRitchie En accord total sur cette symphonie..Bonaparte était fils de la révolution et Napoleon protecteur de la France et ses campagnes ont toutes étaient dictées par la nécessité de protéger la France des royautés voisines et empire germanique...
RépondreSupprimerIl n'a être conquérant que parce que les autres ne voulait pas de cette idée de liberté née de la révolution et qu'ils ont tout fait pour qu'il fasse la guerre et s'affaiblisse ainsi ...et seule la première coalition européenne a eu raison de lui ..il était donc à ce titre l' unificateur de l'Europe naissante ...maintenant je retourne à la plage, a mes singes , a mon Varan..
Sur Napoléon je mets une légère sourdine. A l'huile...
SupprimerTiens, en écoutant 1 extrait de la 3e de B., en revenant à du plus pragmatique, je me disais étonnant quand même cet Anthony Bouthier. Hier encore maçon professionnellement, en Féd. 1 jusqu'en 2016 puis Pro D2 pour arriver en T 14 à Monptellier en 2019 et aujourd'hui international, qui n'a pas bronché d'un iota contre l'Angleterre puis l'Italie, jouant avec une assurance d'un vieux briscard. La place il l'a trouvé par ses qualités et son travail et rien ne laisse supposer qu'il y a eu tromperie à son égard. Ce qui n'est pas globalement le cas de son acolyte Teddy Thomas, audi T.T. en attaque et mu(l)et en défense. Mais je m'emporte !!!
RépondreSupprimerTiens, il y a du barouf sur "Côté Ouvert"!
RépondreSupprimerJe n'avais pas vu venir cet avis de tempête, ce coup de Trafalgar. Tout semblait rouler tranquillement sur la surface de ses eaux calmes. Et puis, pan! Un aller et retour. Et, à travers ce que j'ai pu lire et essayer de comprendre, pour rien ou pas grand chose. C'est drôle comme, parfois, les choses peuvent vriller pour un oui ou pour un non. J'aimerais qu'on m'explique, parce, en général -c'est le cas de le dire- je sens venir ce genre de choses et, de plus, ces zones limites, ces changements d'orientation me semblent étonnants et m'intéressent beaucoup. Ici comme ailleurs et, en particulier, durant un match de rugby ou, subitement, alors que tout allait bien, un grain de sable -mais lequel?- se glisse dans la mécanique bien huilée et vient gripper le mouvement.
De Baruch à baroud
SupprimerC'est toute l'idée
Et ce nest pas terminé
Paris, le 11 février 1830
RépondreSupprimerÀ Monsieur Galthié de Marcoussis
Deux choses, Monsieur, me font grand plaisir : vous continuez vos grands et nobles travaux, et nous vous reverrons bientôt à Cardiff.
Vous avez retouché vos anciens ouvrages ; c’est ce qui arrive à tous les hommes de votre mérite : la conscience n’est jamais séparée du vrai talent.
Sans doute, comme vous le dites, Monsieur, les études historiques ont fait des progrès ; mais ces progrès ont-ils toujours été dans un sens utile ? J’ai lu bien des choses rassemblées à la hâte, publiées avec la même précipitation et souvent dans un esprit de système que les faits mieux approfondis ne justifient pas.
Je vais descendre moi-même dans cette périlleuse carrière. Ainsi se prépare la Controverse d’Uzerche. Elle aura besoin de votre indulgence.
Je me suis placé entre l’ancienne et la nouvelle école « L’EDF a-t-elle de nouveau une âme ? ». Je voudrais, s’il était possible, les unir au lieu de les diviser : vous verrez, Monsieur, qu’en terre corrézienne , je vous rendrai pleine justice.
Vous avez éprouvé, Monsieur, un long malheur fédéral auquel je prends une part bien sensible ; moins jeune que vous, j’ai aussi beaucoup plus perdu : tout s’en va avec les années. Les exemples ne consolent pas, mais ils enseignent la résignation et la philosophie.
Je vous renouvelle, Monsieur, avec autant de vivacité que de sincérité, l’assurance de mon admiration et de mon dévouement.
Branqui-dit-Blogueur viconte du Gîtebrillant
Jai bcp apprécié ce texte, Pom
SupprimerRitchie j'aime beaucoup la "sourdine a l'huile " bien que Napo ne soit pas de marseille ....
RépondreSupprimerAndré le contre pied est l'art du rugby et ici ça contre a tout va vu le niveau rugbystique des participants ... bises a tous du fond de l'océan indien
Dans les Highlands Sud Africaines,on joue au golf entre deux bourrasques, puis on boit de la bière en causant Rugby.
RépondreSupprimerEt le soir on invite le frenchy et sa blonde , des fois qu'ils auraient pas compris qu'on est les champions!
Mais on a apprécié cette jolie victoire contre l' Anglais, ici plus qu'ailleurs on aime le Rosbif bien cuit !
On oublie pas non plus un brin de condescendance sur cette deuxième ligne bleue du Sud, et on rigole franchement quand l'impudant nous explique que comme ça ils auront encore deux champions en 2023.
Allez, nous nous quitâmes bons amis .
Bon allez, je vous laisse. Je file à Bruxelles. Off rugby. A bientôt.
RépondreSupprimerMais à quoi joue l'Equipe ce jour? A nous saper le moral? En nous rappelant la séquence 2014 du tournoi (Victoire contre Angleterre et Italie et...) et en proposant à Berbizier de donner son avis.
RépondreSupprimerVoir extraits choisis ici: http://vrac.2cbl.fr/files/2020/02/extraitsequipe.pdf
Sauf que vous connaissez mon parti pris pour Sébastien Vahaamahina. ça m'a donné quelques "ouvertures" auprès du joueur qui a apprécié que je prenne aussi bien sa défense.
Je suis donc en mesure de vous annoncer ici un grand scoop.
Dans le plus grand secret, le staff de l'EDF en accord avec Azema va annoncer demain matin la convocation de SV pour la préparation du match prochain.
C'était convenu depuis un moment entre SV et Galthié qui avait prévu de sortir cette carte en cas de victoire aux deux premiers matchs. Et SV a accepté de faire son retour sur ce challenge si particulier.
Il s'agit de provoquer un électrochoc, créer le buzz et remettre SV en selle tout en donnant à ce match à Cardiff un goût de revanche assumé.
Dommage, nous ne sommes pas le 1er avril!
Le duo Le Roux/Willense n'a pas besoin de poison pilote
SupprimerCa on s en rend compte finalement. Ce qui pose question ce sont les finisseurs. Je n aime pas ce terme d ailleurs. Finir quoi ? Mentalement quand tu rentres que le boulot est fait, dans ce gens qu est ce que tu te dis.
SupprimerC'est drôle. Il y a des années déjà, on parlait des conditions terribles dans "la cour de ferme" de l'Arms Park de Cardiff, stade à ciel ouvert. Aujourd'hui que le "Millennium" possède un toit coulissant permettant d'atténuer les intempéries diverses -vent et pluie essentiellement, sur un terrain lui même mal entretenu- je lis dans l’Équipe du jour:
RépondreSupprimer-..."Ils sont moins nombreux à connaître la fureur d'un Millennium en ébullition quand celui-ci a choisi de mettre son couvercle".
Alors, qu'est-ce qui est le pire? Les conditions naturelles, ou bien la chaleur et la pression d'une cocotte minute?
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerTu aurais mis la même équipe de galles qu au début des années 90, dans le millénium, la question ne se poserait pas, une sorte de formalité en attendant qu a force de transpirer la bière, ils se soitent épuisés.
SupprimerGalles des années 70 dans son pré, la question ne se poserait pas, il fallait du talent pour les battre, le climat est le même pour tout le monde.
Ambiance ou pas ambiance, la force de l adversaire compte plus que l environnement. Bien que ca doit galvaniser une foule pareille.
Ici ou ailleurs, il est nécessaire(plus facile à dire...) de se mettre dans le bon Etat d esprit pour absorber la pression et la convertir en énergie.
Utiliser la force de l adversaire contre lui.
Le millénium qui se tait de dépit doit être bien plus impressionnant et pesant
Mais ce stade ne se fait jamais. Cest un dragon qui repose au bord de la mer
SupprimerEn Galles le Dragon n est pas une Chimère. C est cult-utherel
SupprimerCe n'était pas tout à fait ce que je voulais dire. Je me suis donc mal exprimé. Peut-être un peu trop sibyllin.
RépondreSupprimerAllez, ce commentaire qui confirme, et pas du tout sibyllin...
RépondreSupprimerhttp://renvoiaux22.fr/WordPress3/xv-de-france-savoir-etre-patient/
@ritchie... poison pilote ��
RépondreSupprimerDu coup je n’arrive pas à savoir si poison pilote est un jeu de mot dont tu as le secret ou bien une coquille type acte manqué
Ritchie n'aime pas beaucoup Vahamina d'où son jeu de mot ... 😉
SupprimerOk merci ça confirme ma supposition
Supprimerquand Ritchie parle de SV, il a les coudées franches et il ne met pas de coquille...
RépondreSupprimerAlors là bravo... Quel bon mot.😁
SupprimerMerci Philippe...
SupprimerLe 12 de Ventôse, le soir venu,
RépondreSupprimerCitoyens Sortez Couverts
L'utilisation des Lettres Napoléoniennes, eu égard à l'ambiguïté de l'homme, en enleve t'il pour autant l'effort d'écriture de leurs auteurs ?
Auteurs dont le but était me semble-t-il, de parler rugby de façon décalée, ne trouvant plus satisfaction sous ses formes actuelles.
L'épopée Napoléonienne, qui transporte au bout du fusil les principes de la liberté, en condense l'aporie.
Napoléon Bonaparte, héritier des lumières et de la Révolution, ou symptome du futur totalitarisme ?
Cette dualité lui a valu une 3ème symphonie, initialement appelée "Bonaparte", avant que son auteur, Beethoven, rebaptise son œuvre "Sinfonia eroica", en apprenant le couronnement impérial de son héros.
Lettre d'apaisement
Merci Lulure pour ta lettre!
RépondreSupprimerLa valeur historique et l'utilisation amusante des lettres m'a toujours semblé très sympa et une bonne idée.
Comme je l'ai écrit, ci-dessus, la description de certaines valeurs associées à Napoléon qui étaient très pertinentes en soi stimulerent un débat et échange d'opinions.
Cela a engrangé une réaction vive et j'en suis sincèrement navré.
Il n'y a jamais eu aucun problème sur quoi que ce soit pour moi sur ce blog. On débat, on se cultive, on rit.
Je conçois que ce genre de malentendu puisse arriver et je me suis empressé de m'excuser auprès de Gari et maintenant auprès de la communauté du blog si cela a jeté un froid.
J'espère que Gari reviendra avec ses commentaires pertinents et plein d'humour et que les lettres napoléoniennes continuent.
A bientôt Gari je l'espère !
Amicalement
1
?????
RépondreSupprimerAlors là, je suis comme Sergio. Rien vu venir, rien compris et toujours rien à l'heure qu'il est! Juste remarquer que ces vastes mélanges du style "débats et échanges d'opinions", particulièrement à la mode actuellement -technologie oblige- me posent un réel problème de définition. Le rugby est défini par ses règles. Règles évolutives par ailleurs. Le reste aussi.
RépondreSupprimerVoir commentaire de Steph du 11/2 à 8h41 et suite, qui répondait à celui de Gariguette du 10/2 à 19h16.
RépondreSupprimerDes évolutions d'écritures et d'opinions qui peuvent parfois prêter à confusion au regard de l'utilisation de la technologie qui reste que le support...
Napoléon disait : "L'ordre matériel est extrêmement borné, il faut chercher la vérité dans l'ordre moral".
Et ne pas se tromper bien sur.
En espérant qu'aux prochaines lunes les nouvelles du front restent bonnes...
Salutations et civilités citoyennes
Pour essayer de comprendre, il faut reparler de "l'objet du délit" qui est, semble-t-il, l'utilisation rugbystique de courrier entre Talleyrand et Bonaparte (je résume).
RépondreSupprimerA la manière des "Lettres d'un cousin de Province" de Marcel Bordenave qui écrivait ses portraits, ses chroniques relatant, à la lumière des us et coutumes régionales, les modes de vie et les joutes entre le Stadoceste Tarbais, Lourdes et toute cette zone rugbystique du Sud-Ouest. Ceci en regard de la société du moment, nordiste et, plus spécialement, parisienne. Au fond, un peu comme "Les lettres Persanes" de Montesquieu. On voit que le genre n'est pas nouveau. D'ailleurs, comme par hasard, je lis actuellement le roman d'Orhan Pamuk "Le livre noir" et je tombe, page 406 sur cette phrase:
- "Il se souvint des nuits où Djélâl leur parlait des heures durant de l'art du naziré en affirmant qu'il s'agissait là du seul art véritable." (note de bas de page: Art qui consiste à écrire avec des métaphores et des jeux verbaux nouveaux sur des thèmes et des sujets tirés d’œuvres maîtresses déjà existantes -N.d.T.).
Il y a des nuances dans tout cela, mais on voit bien l'esprit de la chose et la méthode de fonctionnement. On pourrait aussi se rapprocher de La Fontaine, s'inspirant d’Ésope et de ses fables pour critiquer le pouvoir royal.
Pour expliquer l'origine de mon étonnement et pour conclure, c'est tout bêtement le texte de Steph du 11 février 2020 à 8 h 32 qui fait défaut. C'est cette pièce manquante au dossier qui est la source certaine de mon incompréhension.
A suivre...
Bon ben je vais essayé de retranscrire ce texte écrit de bon matin de façon spontané pour enlever toute forme de doute. Je ne l'ai pas sauvé et l'est décrit dans les grandes lignes dans la réponse à Gari ci-dessus.
SupprimerIl n'y avait absolument rien d'insultant, d'injurieux ou quelques formes de manque de respect. Que cela soit clair!
Donc de mémoire:
" intéressant Gari.
Les despotes peuvent aussi faire preuve d'humanisme. Seulement Ils choisissent les bénéficiaires de leur compassion, en l'occurence les Francais ( qui en ont été aussi ses victimes)
La perception de Napoléon est bien différente hors de France et même aux etats unis, qui ont accélérés sa chute d'ailleurs de façon directe ou indirecte. Les petites histoires font la grande.
Il ne faut pas oublier non plus que les grognards n'ont pas toujours été des gentlemen lors des invasions européennes"
Comme dit Gari,la première partie est plus explicite que mon poste écrit quelques minutes plus tard car je me suis dit, après relecture, que ma première phrase pouvait être prise comme une leçon de morale.
Ce n'était pas mon intention donc j'ai supprimé le poste et enlevé la partie sur le despote humaniste.
Voilà ! Rien de mystérieux André ! :-)
Gari s'est sentie attaquée car mon poste était la 4ieme réaction sur l'impression d'humanisme qu'elle avait ressenti en lisant les lettres de Napoléon. Réflexion pertinente et justifiée mais qui a mené à quelques reactions.
Je peux comprendre Gari car effet accumulé et donc je me suis excusé aussi vite que possible.
Mon texte ne critique pas les lettres napoléonienne que je trouvais amusantes. Vraiment pas du tout.
Gari est un pilier de se blogue. Elle a un avis sur tout, alimente le débat avec humour et pertinence et essaie d'élargir les sujets du blog. J'applaudis!
Tout cela n'aurait été qu'un petit échange de deux férus d'histoire dans une discussion en face à face.
Je me suis expliqué, excusé pour possible blessure non intentionnelle , suis sincèrement navré.
Maintenant, vous pouvez croire en mes propos ou pas, J'ai ma conscience de mon côté. Je peux comprendre Gari que mon poste pouvait être interprété comme appuyer. Navré !
J'aime bien Gari, le blog sans elle perd une partie de son charme et j'espère que tout cela s'estompera.
En attendant, je me cantonne au Rugby!
Allez les bleus!
Il me semble que le mélange des genres est rarement favorable. Ainsi, pour en revenir au rugby, au Français du moins, on pourrait le dénigrer pour ses positions durant la guerre et en profitant pour tenter d'éliminer le Jeu à XIII. J'abrège énormément, mais c'est pour l'exemple.
RépondreSupprimerCe que je veux dire, c'est que si l'on parle du rugby pratiqué tel qu'il, ici et maintenant-jeu, règles, techniques, formation, entraînement...- il n'est d'aucun intérêt d'y mêler les considérations précédentes. Un peu comme ces caricature de luttes ancestrales dont on ne connait plus ni l'origine ni la cause et qui pourrissent la vie présente.
Alors, le fait que le terrain de jeu de Gariguette, Sergio, Tautor soit tiré de lettres napoléoniennes, de celles de Talleyrand etc., certainement pour leur quantité, leur variété, leur qualité, ne doit pas entraîner une discussion sur la valeur de leurs scripteurs d'origine. Une critique sur la qualité de leurs propres pastiches, pourquoi pas? Mais y intégrer l'humanité ou non de Napoléon et glisser de là à un débat qui n'a été demandé par personne, me paraît pour le moins curieux. La chose et l'origine de la chose? La chose et son histoire?
C'est un sujet parfois difficile, je le concède. Pensons aux Bandes Dessinées style Tintin ou Astérix...
"...un débat demandé par personne?" C'est pourtant le cas... Que fait-on? On s'autocensure?
SupprimerIl m'avait semblé que le titre et l'objet de ce blog se retrouvaient sur l'ouverture...
J'y vois surtout, et avec un peu d'amertume, un certain entre-soi.
Bonne continuation à toutes et tous.
Mille sabords, un pirate ne quitte pas le navire aux premiers grains
SupprimerOui alors je ne pense pas ...ton texte André a ouvert une discussion sur le theme des grands conquérants , je ne vais pas les citer pour ne pas remettre 100 balles dans la machine mais y figurait Napoleon à coté de ... ouh la la ... . Nous sommes 3 à avoir enclenche , Pipiou , Steph et moi meme dans l'odre inverse . Cela précise le " ils se reconnaitront " du post de Tautor de 21.06 le 10 Fevier que je vous invite à relire
RépondreSupprimerJ'avais trouve intéressant ton point de vue sur ces chutes et destructions tout comme ton propos sur les gens qui veulent absolument nous dire quoi penser ou imposer leur vision , ce que Bertrand Russel parent de Finn peut être ? dit des religions
Bref nous avons suivi , Gariguette a répondu d'ailleurs et puis Steph , ses excuses et rebelote ce matin après " la lettre d'apaisement " de Lulure . Je crois que c'est bon la non ?
Une bonne explication en face à face permettrait sans nul doute d'être à minima d'accord sur le désaccord ou se dire carrément les choses mais nous sommes loin et l'écrit à ses limites
Je poste très peu mais c'est déjà trop et pas au niveau comme " il se reconnaitra " se plait à nous l'écrire .J'ai l'humilité de le reconnaitre et de savoir rester à ma place c'est à dire en dehors de ce blog
J'avais rejoint ce blog en 2015 pendant la coupe du Monde , je m'en souviens comme si c'était hier , j'étais au Mexique avec des enfants des rues ( Mobile School ) je pense toujours à eux pour relativiser les choses ... Je vois leur sourire et me dire " Hombre que pasa ? " nada chicos , nada "
Allez les bleus
Hé à propos de niveau, fô qu'on s' en occupe clubs en main, depuis le temps!
SupprimerSuis du côté de Dax du 20 / 04 au 10/05,et ou le vent nous poussera après, on en recluse ?
Allez, la biz a tous les niveaux!
Re cause !
SupprimerLapsus clavierii, Jan Lou ? causer, écluser...
SupprimerInternet.
RépondreSupprimerUne goutte d'huile d'olive.
S'y ajoute une goutte de jaune d'oeuf.
2 heures après, t'as un aïoli qui bouche le port de Marseille...
Pour parler d'autre chose, 2 nouvelles "rugby" aujourd'hui, faisant passer d'un extrême à l'autre; d'abord cette histoire de jeunes joueurs de rugby argentins, sur fond de picole et de "statut" social, qui ont tabassé à mort un type de leur âge à la sortie d'une boîte de nuit: triste, triste...
Et puis cette image de Peter Fatialofa, joueur de Worcester sorti paralysé du terrain début janvier sur civière, vertèbre fracturée et en coma artificiel, bouge quelques phalanges 15 jours après et commence déjà à remarcher maintenant.
2 images ô combien contrastées du même sport qui nous réunit.
Bon, je vous laisse deux jours et c'est le bordel ? Je n'ai pas tout compris mais Jack et Gariguette sont partis ? C'est ça. A cause que quoi, de qui ?
RépondreSupprimerCela dit, s'il y a des portes à notre club-house, c'est pour les pousser et aussi les claquer, non ? ;-)
SupprimerEn attendant, quelqu'un peut-il me résumer les épisodes précédents ?
SupprimerC'est peut-être parce que je suis passé hier par Waterloo que le blog ressemble à une morne plaine...
SupprimerNous étions partis d'Uzerche l'année dernière avec cet acrostiche (c'est plus poétique) pour l'année : correspondre avec la pointe BIC. Bienveillance, Intelligence, Convivialité.
RépondreSupprimerBienveillance, car s'apprécier c'est passer outre certaines irritation passagère. ON ne se coupe pas la jambe quand on se gratte le cuisse...
Intelligence, autant pour la qualité de réflexion que pour la façon de vivre "en bonne intelligence", en faisant appel à nos plus hautes vertus et non nos plus bas instincts.
Convivialité, parce que ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous sépare, et qu'avec une bon flacon à partager, il y a toujours moyens de s'entendre.
On va se retrouver à Uzerche (je l'espère), mais c'est pour le meilleur, par pour tomber dans des querelles d'ego, de préséance, de monopolisation de la parole, de mise en avant, d'appropriation.
Quant au blog et à ses commentaires, ils sont libres et ouverts. Pas de censure. Mais libre à chacun d'engager un échange. Ou pas.
Allez, on se reprend, on trouve une bonne touche, on capte le balllon à deux mains, on constitue un bon ballon porté et on envoie derrière, au large, côté ouvert.
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SupprimerBabas cuirs à l'ancienne
SupprimerAllégoriques à souhait
R B n B à tapas et ratafia vers
Uzerche en Corrèze
Corps à l'aise in
Homeland of rugby épicurie
Pas mal petit scarabée ... faut tenter le carré sator à présent ...
SupprimerS A T O R
A R E P O
T E N E T
O P E R A
R O T A S
Brillants essais Oulipien.
SupprimerPerso, le but était bien au 1er degré, à savoir de s'impatroniser (s'ympa troniser ??) dans un petit délire parodiaque partant de ces lettres et rapporté au paysage ovale du moment. Point de chicannerie ou pontification sur le personnage napoléonien relativement complexe, où on marche forcément sur des oeufs direction l'(h)omelett(r)e !!
RépondreSupprimerEt puis les bonnes choses ayant toujours une fin, il faut savoir siffler la retraite avant que ça devienne la Bérézina... ou l'exil.
SupprimerEnfin voyons ! Nous n'en sommes qu'à Bonaparte, la Bérézina est loin, quant à l'exil ... Bon déjà j'ai beau relire mon dernier post avant hier je ne parle pas de départ, je m'absente 48h et c'est Verdun - on peut ou c'est politiquement incorrect ? - Parce que ça va devenir coton ici si nous devons surveiller nos posts à ce point, je vous ai connus plus hardis messieurs !
SupprimerNon je ne me retire pas, quelle idée ! Car j'ai plein de trouvailles fabuleuses qui collent parfaitement à l'actualité ovale et que j'ai pas mal bossé ces deux derniers jours pour les préparer . J'ai lu aussi l'article sur Hegel, Ritchie . Une mine en effet .J'en ai retenu entre autres ce passage :https://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/articles/napoleon-heros-hegelien/
S'il est un Héros tragique, Napoléon est aussi, dans l'optique hegélienne, un héros pathétique parce que rien de grand du monde ne se fait sans passion : la destinée de Napoléon ne pouvait être heureuse, elle devait être malheureuse. Napoléon n'en vint pas » à une paisible jouissance « , » toute sa vie ne fut que labeur et peine « , et » toute sa nature ne fut que sa passion « . Pathétique également la fin de Napoléon parce qu'il ne rencontre que l'ingratitude du monde : si le héros historique se situe à la pointe extrême de son époque, il ne peut pas être compris de ses contemporains.
Bon ça se discute . Mais ce n'est pas mon propos, lequel je le répète est de réveiller le blog parfois bien assoupi par des pastiches, parodies de textes ou de chansons, citations de poèmes ... que chemin faisant on se prenne de passion pour le sujet peut se comprendre tiens, tout à l'heure je vous ferai découvrir un aspect de Bonaparte que vous ne connaissez peut être pas .
Si ça vous fait trop mal, passez au post suivant sans lire ... mais le pourrez-vous ? Bonne soirée .
Des touches impressionnistes à défaut d'être impressionnantes.
RépondreSupprimerL'impressionnisme s'attache exclusivement à ce qu'il voit , en faisant abstraction de ce qu'il sait
Je sais que tu es mauvais défenseur mais je vois que tu mets des essais
Mais alors que faire lorsque ce que je sais devient trop visible ?
Je ne pense pas que nous soyons en capacité le jour venu de réagir en moins de deux ans pour inverser le cours des choses comme ont su si bien le faire l'équipe et le staff de l'Afrique du Sud.
RépondreSupprimerJe sors d'une réunion où j'ai appris que la totalité de la production agricole annuelle de mon département (Gironde) nourrisait la seule population de Bordeaux pour une journée. Une bonne raison de picoler le bon pinard produit par ailleurs pour oublier cette absurdité. Je vous laisse imaginer le moindre grain de sable qui empêcherait des camions de circuler sur une période de plus de 15 jours.
Alors s'il faut que j'exprime ici quelques noms de penseurs, philosophes et scientifiques (barrer les mentions inutiles) qui auraient pu me traverser l'esprit et y semer quelque chose, il y a eu Ivan (Illich) et en particulier sa critique de l'école. Gorz aussi. Mais finalement je devenu un homme raisonnable, tout au plus guidé dans ma vie (de pédagogue-médiateur) par le texte de Søren Aabye reproduit à la fin de cette intervention. Des mêmes environs que Baruch à 800kms et 200 ans près.
Ce qui est sûr, c'est que les scientifiques philosophes (ou l'inverse) contemporains qui s'écharpent ou se rejoignent sur un sujet dont on n'arrête plus de parler ces derniers mois, n'auront pas la chance d'avoir un être humain capable 300 ans plus tard de les citer au détour d'une publication.
Non pas parce que tout le monde les aura oubliés (Dominique Bourg, Aurélien Barrau, Jean-Pierre Dupuy), peu importe qu'ils passent aux oubliettes (ce serait plus ou moins bon signe).
Mais simplement car il est envisageable, possible, probable, certain, qu'il n'existe plus un seul être humain sur terre pour faire le moindre commentaire sur des choses plus ou moins (f)utiles.
Petite dédicace à Sergio en rapport avec la série qu'il a découverte sur Canal+ :
"Afin de nous inciter à veiller, le catastrophisme éclairé, au sens où je l’entends, consiste à se projeter par la pensée dans le moment de l’après-catastrophe et, regardant en arrière en direction de notre présent, à voir dans la catastrophe un destin – mais un destin que nous pouvions choisir d’écarter lorsqu’il en était encore temps." Jean Pierre Dupuy
Un texte de Søren Aabye Kierkegaard à mettre en toutes les mains de "qui veut transmettre, accompagner"
Je pense qu'il peut s'apliquer aussi dans le management sportif.
Si je veux réussir à accompagner un être vers un but précis,
Je dois le chercher là où il est, et commencer là, justement là.
Celui qui ne sait pas faire cela, se trompe lui-même
Quand il pense pouvoir aider les autres.
Pour aider un être, je dois certainement comprendre plus que lui,
Mais d’abord comprendre ce qu’il comprend.
Si je n’y parviens pas, il ne sert à rien
Que je sois plus capable et plus savant que lui.
Si je désire avant tout montrer ce que je sais,
C’est parce que je suis orgueilleux
Et que je cherche à être admiré de l’autre plutôt que de l’aider.
Tout soutien commence avec humilité
Devant celui que je veux accompagner ;
Et c’est pourquoi je dois comprendre qu’aider
N’est pas vouloir maîtriser, mais vouloir servir.
Si je n’y arrive pas,
Je ne puis aider l’autre.
Très beau texte Letiophe !
SupprimerMerci!
Je reconnais bien là la philosophie et la sagesse scandinave.
Magnifique. Je note et vais transmettre.
SupprimerCitation sympa de JP Dupuis. Et texte scandinave intéressant, la sagesse des fjords...
SupprimerUn écrit d'un inconnu, récupéré d'un post-it sur le bureau de A.L. qui se reconnaîtra.
RépondreSupprimer"L'idiotie est un moyen comme un autre d'appréhender la vie. L'erreur tient à ne pas l'avoir davantage mise à profit car la culture de l'intelligence a créé les ghettos"
Ouais, la mise à profit de l'idiotie est de plus en plus cultivée aujourd'hui... Et les ghettos sociaux intellos se multiplient a grand pas 😗😟
SupprimerAujourd'hui 14 février c'est la Saint Valentin et j'ai pensé que cette lettre -datée du 30 mars 1796 - de Bonaparte à Joséphine vous plairait ; un autre homme !
RépondreSupprimer"Je n’ai pas passé un jour sans t’aimer ; je n’ai pas passé une nuit sans te serrer dans mes bras ; je n’ai pas pris une tasse de thé sans maudire la gloire et l’ambition qui me tiennent éloigné de l’âme de ma vie. Au milieu des affaires, à la tête des troupes, en parcourant les camps, mon adorable Joséphine est seule dans mon coeur, occupe mon esprit, absorbe ma pensée. Si je m’éloigne de toi avec la vitesse du torrent du Rhône, c’est pour te revoir plus vite. Si, au milieu de la nuit, je me lève pour travailler, c’est que cela peut avancer de quelques jours l’arrivée de ma douce amie, et cependant, dans ta lettre du 23 au 26 ventôse, tu me traites de vous.
Vous toi-même ! Ah ! mauvaise, comment as-tu pu écrire cette lettre ! Qu’elle est froide ! Et puis, du 23 au 26, restent quatre jours ; qu’as-tu fait, puisque tu n’as pas écrit à ton mari ?… Vous ! Vous ! Ah ! que sera-ce dans quinze jours ?…
Mon âme est triste ; mon coeur est esclave, et mon imagination m’effraie… Tu m’aimes moins ; tu seras consolée. Un jour, tu ne m’aimeras plus ; dis-le-moi ; je saurai au moins mériter le malheur… Adieu, femme, tourment, bonheur, espérance et âme de ma vie, que j’aime, que je crains, qui m’inspire des sentiments tendres qui m’appellent à la Nature, et des mouvements impétueux aussi volcaniques que le tonnerre. Je ne te demande ni amour éternel, ni fidélité, mais seulement… vérité, franchise sans bornes. Le jour où tu dirais « je t’aime moins » sera le dernier de ma vie. Si mon coeur était assez vil pour aimer sans retour, je le hacherais avec les dents.
Joséphine, Joséphine ! Souviens-toi de ce que je t’ai dit quelquefois : la Nature m’a fait l’âme forte et décidée. Elle t’a bâtie de dentelle et de gaze. As-tu cessé de m’aimer ? Pardon, âme de ma vie, mon âme est tendue sur de vastes combinaisons. Mon cœur, entièrement occupé par toi, a des craintes qui me rendent malheureux… Ah ! si tu m’aimes moins, tu ne m’auras jamais aimé. Je serais alors bien à plaindre.
P.-S. – La guerre, cette année, n’est plus reconnaissable. J’ai fait donner de la viande, du pain, des fourrages ; ma cavalerie armée marchera bientôt. Mes soldats me marquent une confiance qui ne s’exprime pas ; toi seule me chagrines ; toi seule, le plaisir et le tourment de ma vie. Un baiser à tes enfants dont tu ne parles pas ! Pardi ! cela allongerait tes lettres de moitié. Les visiteurs, à dix heures du matin, n’auraient pas le plaisir de te voir. Femme !!! "
Bonne Saint Valentin à tous .
Très beau, effectivement, et inspirant.
SupprimerBon en aparté, sacré beau parleur quand même, ce Napoléon 🤗🤗💖
Supprimer@gariguette &co
RépondreSupprimer« ...s'il y a des portes à notre club-house, c'est pour les pousser et aussi les claquer... »
« ...ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous sépare... »
« ...Quant au blog et à ses commentaires, ils sont libres et ouverts. Pas de censure. Mais libre à chacun d'engager un échange. Ou pas.... »
Je ne vais donc pas me faire prier en ce jour de saint Valentin et de victoires de la musique avec un premier clin d’œil (dédicace) avec cet extrait des victoires 2006 https://youtu.be/d51JCV8Nw2Q
Et pas de second degré là-dedans.
Et aussi pour faire écho à ce dernier texte (merci gariguette) et à ce que tu écris « Pathétique également la fin de Napoléon parce qu'il ne rencontre que l'ingratitude du monde : si le héros historique se situe à la pointe extrême de son époque, il ne peut pas être compris de ses contemporains. »
Dans https://fr.m.wikipedia.org/wiki/André_Gorz. On y lit à la fin:
« ...Tu vas avoir quatre-vingt-deux ans. Tu as rapetissé de six centimètres, tu ne pèses que quarante-cinq kilos et tu es toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait cinquante-huit ans que nous vivons ensemble et je t'aime plus que jamais....»
«..Récemment, je suis retombé amoureux de toi une nouvelle fois et je porte de nouveau en moi un vide débordant que ne comble que ton corps serré contre le mien […] Nous aimerions chacun ne pas survivre à la mort de l'autre. Nous nous sommes souvent dit que si, par impossible, nous avions une seconde vie, nous voudrions la passer ensemble. »
http://theconversation.com/re-lire-andre-gorz-le-pere-de-lecologie-politique-francaise-84657
Et en clin d’œil à Richard (et Gesco?), un article sur ces amoureux là, en espagnol, qui plus est dans un blog hébergé par blospot
http://depoliticaehistoria.blogspot.com/2018/12/sobre-el-amor-andre-gorz-y-dorine-keir.html
Merci pour le clin d'œil, Letiophe. Et le regret de ne pas te compter parmi nous à Uzerche cette année encore...
SupprimerGariguette, je viens de lire l'article sur Hegel, puis, du coup, un regard sur se biographie; du fait j'ai poursuivi sur Alexandre Kojève et Jacques Lacan. Ouf!
RépondreSupprimerSur les habiles et délicats conseils de Lulure, je me suis jeté sur les impressionnistes, puis les pointillistes, les tachistes, les nabis...J'y ai retrouvé des styles à la Lourdes, Bayonne, Perpignan, Mont-de-Marsan, mais aussi Graulhet, Mazamet, Dax, Béziers....Ouf!
Partant de là, le texte de Lethiope me renvoie dans de nouvelles cordes, vers de nouveaux espaces plus socio-politico-philosophiques peut-être. Alors, va pour André Gorz (ma grand tante habitait Vosnon) et son suicide à la Stephan Zweig, vite retrouver quelques vieux bouquins d'Ivan Illich -"Une société sans école", le seul retrouvé- et puis encore chercher d'autres ouvrages du même filon comme ceux de Félix Guattari et sa Clinique de Laborde (encore vite revoir le film "La moindre des choses" de Nicolas Philibert), et puis s'arrêter un peu sur Sören Kierkegaard. Ouf! Non, K.O. technique. Je me relève en pensant à Léon Werth et à son "Journal de guerre"....Du coup Saint-Exupéry et, pourquoi pas, "Vivre" de Pierre Guyotat. Ah, j'oubliais, en regard de Kierkegaard, les "Têtes Raides" chantant "notre besoin de consolation est impossible à rassasier" de Stig Dagerman.
Je me couche en pensant que ce site est quand même merveilleux; capable de nous faire voyager en quelques mots.
... et voyager sans passeport, sans limites de temps ou de lieu ... Butiner ici ou là, réunir sa provende de faits nouveaux ou que l'on avait oublié au fil d'autres lectures ...
SupprimerOui je pensais la même chose André, en relisant la merveilleuse lettre de Pom plus haut, inspirée par Chateaubriand : Bon sang ! Ca fait combien de temps que je ne m'étais pas plongée dans le Vicomte ??! Et alors se fustiger mentalement de s'égarer sur des ouvrages mineurs ou pire : la presse !!
Même choc en Septembre chez Marco où j'ai relu Malraux ( La voie royale) pas lu depuis des années, j'allais dire des siècles et c'était l'évidence du chef d'oeuvre . De la pureté d'une écriture singulière, d'envolées lyriques et pourtant contenues ... Se ressaisir alors et se promettre en secret de ne plus jamais lire autre chose que des auteurs majeurs .
Sais-tu, Gariguette que c’est ta “controverse” ( much ado about nothing selon moi...) avec notre camarade Steph qui m’a poussé à relire Chateaubriand ?
SupprimerCet auteur dont on sait l’attirance/répulsion pour le personnage de Napoléon !
🤣🤣👍👍
SupprimerAmour toujours en ce jour. J'ai cherché un truc qui m'allait bien et dans lequel on trouvait référence à Spinoza (vous allez rire c'est une des parties du texte que je comprends le moins bien) et qui pourrait être au niveau de certains "cultivés" de ce blog. Je ne fais pas de fausse modestie en vous disant que tout ne m'est pas d'accès facile dans ce texte, mais "le boss", il écrit plus haut "Que cela mérite réflexion, c'est le but, André"
RépondreSupprimerhttps://blogs.futura-sciences.com/barrau/2017/03/13/plaidoyer-pour-une-economie-de-lamour/
Je pense que c'est bien de lire ce texte sans trop chercher à en savoir plus sur le bonhomme si vous ne le connaissez pas. Je dirais juste en forme de clin d'oeil qu'il est le Chabal des «Prophètes de malheur». C'est un peu comme regarder jouer Folau au rugby sans savoir les "atrocités" qu'il profère par ailleurs.
Et dans la "coloration" très philosophique de cette semaine sur le blog, je ne peux m'empêcher de jeter un pont avec l'édito du midol (Léo Faure) qui veut vraisemblablement se montrer au niveau de certain.e.s de ce blog en (se) posant quelques questions au sujet de Folau. Et moi qui croyais ne découvrir, au détour d'une réflexion rugbystiques des mots inconnus que sur ce blog (je simplifie, je ne vais pas parler de Daniel H. car ça faire monter la tension de Richard) , me voilà obligé de chercher le sens d'un mot dans l'avant dernière phrase qui parle de Folau "L'histoire, c'est déjà acté, retiendra surtout que les Dragons catalans sont passés outre sa morale méphitique pour leur seul intérêt sportif"
Oui, je traduis, Dr Fola(u)mour toujours très toxique question bondieuserie de l'esprit mais reste encore en odeur de sainteté, sportivement.
SupprimerC'est bien beau d'employer le mot compliqué-qu'y-faut-ouvrir-le-dico-pour-comprendre, mais ça serait mieux -même pour le Midol- d'écrire un français correct: j'ai rien compris à toute la phrase citée.
SupprimerEt Sergio touche juste avec sa "bondieuserie"; mais pas pour Folau, plutôt pour le renvoi de Letiophe plus haut sur le blog et l'"Amour".
Ca vient de "mephisto" ou cest une maladie ?
SupprimerGenre colique mephitique
SupprimerEn cherchant on trouve donc une déesse des mauvaises odeurs (quel sexisme)... Mephitis. Me voilà moins con.
SupprimerPas en odeur de sainteté non plus avec Méphisto !!
SupprimerAujourd’hui, grève hospitalière pour un mouvement en quête d'amour.
RépondreSupprimerEt oui, André, elle court toujours la maladie... d'amour.
SupprimerBeaucoup trop d'urgences dans ce domaine. Sont là aussi débordés les Docs. Mais pas la faute à l'hopital, le trop plein d'égo et le manque d'élan vers l'autre
Ici c'est la maladie d'humour
SupprimerBien résumé André ! J'ai pris ma retraite de directeur d'hôpital dès que j'ai pu parce que je ne supportais plus le mépris du ministère et des administrations régionales pour la dimension humaine de l'hôpital... Ca concerne bien sur les hospitalisés qui autant besoin d'humanité que de soins techniques, mais bien sur aussi le management de ces énormes machines que sont les hôpitaux... Je devrais dire surtout, d'ailleurs, car comment imaginer que les soignants puissent durablement être humains si leur institution les traite comme des numéros ? Si je n'étais pas aussi feignant et avide de découvrir d'autres horizons, je serais tenté d'écrire un bouquin sur le management hospitalier pour montrer à quel point l'humain est au centre du management, dans les hôpitaux comme ailleurs !
RépondreSupprimerAh ben si tu est avide d'ailleurs, Daniel, vient faire un tour chez nous !
SupprimerMon épouse, marchande de sable trois decenies à l'hosto de St Paul va t'en parler grave !
L'idée c'est pas que le pognon manque, mais plutôt qu'il est mal utilisé.
Allez, c'est les Dom, aussi,un peu différent p'têt?
St Paul à la Réunion ? Pourquoi pas... j'aimerais bien visiter cette île un jour...
SupprimerPour ce qui est des sous, je suis assez d'accord avec toi sur le fait qu'ils sont souvent mal utilisés, mais il en manque malheureusement un peu aussi ! Et les DOM ne sont pas forcément si différents... Chaque hôpital a une situation, une histoire et une culture qui lui est propre. C'est justement ça qui rend le métier de DH si passionnant, pour peu qu'on veuille bien regarder un peu au delà des chiffres !
S'il n'y a pas d'humain là...
RépondreSupprimerManagment carriériste comme ailleurs. Si la gestion hospitalière doit évidemment pas éviter le déficit, pour autant elle n'est pas inscrite au CAC 40, et pourtant...
Ben oui... quand je discutais mon budget avec l'agence régionale, on me demandait des "indicateurs de performance" qui étaient tous joyeusement comptables ! Mais je n'ai jamais entendu quelqu'un me demander un indicateur de "satisfaction de la clientèle" !!!
SupprimerDeux choses:
RépondreSupprimer- Une, amusante, lue dans ce magazine cycliste "200" dont je vous parle de temps en temps. Le titre d'un des articles est "Meilleurs Vieux" et parle donc des sportifs vieillissants. J'ai bien aimé la remarque d'une dame à qui une amie lui parlait de "vétérantes" et qui lui répond:
- "On ne court pas après une balle (elle jouait au tennis de table) parce qu'on est jeune; on est jeune parce qu'on court après une balle". Çà me rappelle quelque chose.
- Et la seconde, plus sérieuse, à propos des problèmes hospitaliers dont parle Daniel. De mon côté, j'ai longtemps travaillé dans une institution qui s'appelle l'usine d'eau Badoit. Le monde privé et industriel, donc. Et, parallèlement, j'ai bien connu, pendant des années, une grande amie qui était cadre infirmière psy à Saint-Jean-de-Dieu, à Lyon. Le service public et médical, en parallèle du précédent.
Dès les années 1990, nous avons pu observer que ces mondes parallèles avaient tendance à se rejoindre pour ne plus réaliser qu'une seule et même pensée unique. Étant feignant moi-même, peut-être pourrions nous unir nos deux faiblesses pour tenter d'en faire une force? Il y a là matière à réflexion et, même, de quoi dire, bien avant cette réflexion.
Décidément mes divagations hospitalières font réagir !
SupprimerD'accord avec toi sur l'évolution qui s'est manifestée à partir de 1990... Et il y a de quoi en faire non seulement un livre mais une encyclopédie !!!
On a eu l'époque "budget global" ou l'enveloppe budgétaire était peu ou prou reconduite d'année en année et pendant les quelles il fallait donc, si on voulait avoir de bons résultats, diminuer légèrement l'activité chaque année pour réduire les dépenses... Puis on est passé à la tarification à l'activité dont la logique était rigoureusement inverse. Il fallait faire du chiffre. Mais dans les deux cas, tout le monde se f.. de savoir si les malades étaient bien soignés !
Les gâteaux sont pas terrible mais c'est pour aller voir les Blue Bulls,alors!
RépondreSupprimerLes p'tites gazelles, jupes plissés , corsage blanc me présentent la coach.
'Les blancs c'est au collège, à Warm Bath
Ben oui mais c'est vous que je veux voir jouer "
Rdv est pris,et on est pas déçus.
Je vous raconterais mais en ces terres noires, loin des circuit touristique, les mange poussière ont mis une sacrée claque aux pousse cailloux !
Même Madame le Maire se sent pousser la fibre ovale, c'est dire !
Allez Chevreuse
Petit week-end de Top 14 avant le grand encombrement de la fin de semaine prochaine...
RépondreSupprimerBordeaux-Bègles a des fulgurances intéressantes.
Bayonne se débrouille vraiment bien avec un effectif moyen.
Castres se réveille enfin.
Sans être d'un grand niveau, Paris vs La Rochelle était prenant jusqu'au bout.
Et maintenant place à Racing 92 - Toulouse sans onze Tricolores mais avec dix-huit internationaux...
et quelques uns en devenir...
SupprimerPour ne parler que des titulaires.
SupprimerEt au passage un Kolbe qui a sa façon assure en 10, et transforme de prêt et de loin. Un joli essai de Tauzin également
RépondreSupprimerIrribaren encore décisif
RépondreSupprimerUn clin d'oeil à Georgio qui rode...
RépondreSupprimerAvec Riri ça corgnaque un peu plus qu'avec Machenaud trop lent et pas inspiré. Russel le houblond malt en tête aujourd'hui...
Gabriel Lacroix, accord perdu, qui ne fait plus de barouf sur le terrain. Dommage et triste reportage. Sans cela, aurait dû être titulaire à l'aile dans ce XV de France.
RépondreSupprimerLe La sonne toujours faux et fait mal... à la cheville pour lui, aux yeux pour nous, en n'étant plus là cheville ouvrière à l'aile de la partie tion.
Le train sifflera trois fois...
RépondreSupprimerGabriel L. aurait dû être titulaire à l'aile, belle image pour un joueur au prénom d'ange ... Je lis sur un site dédié aux accords verbaux qu'utiliser le conditionnel permet d’envisager une action qui n’a pas été réalisée alors que son accomplissement était utile et/ou souhaitable . Les grammairiens disent qu' " Une fois mis au conditionnel "devoir" et "falloir" débouchent forcément sur un regret, un reproche... puisque ce qui est présenté comme un devoir ou une obligation (nécessité,...) n'a pas été réalisé." On est dans l'irréel ... et comme il nous pèse ! Impitoyable reportage : je n'aurais pas dû le regarder . Ha les regrets, les regrets , les regrets ... comme Souchon, naguère ...
RépondreSupprimerJe voudrais que tout revienne
Alors que tout est passé
Et je chante à perdre haleine
Que je n'ai que des regrets
Des regrets
Ou sinon il y a Du Bellay de mon petit village fumer la cheminée, Ulysse etc ...
Le mieux c'est Brassens :
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû m'éloigner de mon arbre
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû le quitter des yeux…
Trouvez vous un arbre Gabriel, et ne le quittez plus des yeux .
Bonne soirée .
Et Brassens chante aussi, pour combiner tes sources:
RépondreSupprimer-"Heureux qui comme Ulysse..."
Et aussi:
"Il (le temps) saura faner vos roses"....
"On m'a vu ce que vous estes;
Vous serez ce que je suis."....
"J'ai vingt-six ans, mon vieux Corneille,
Et je t'emmerde en attendant."
A travers Corneille et Tristan Bernard, bien sûr.
Ah oui Andre, on ne peut guère conjuguer sans références au temps , ainsi ce fameux conditionnel passé "il aurait dû" est suivi ce matin d'un Kolbe au presque parfait dans l'Equipe ; nous n'aurons que des regrets tandis que nos pièces rapportées inventent de nouveaux temps . Il ne nous reste qu'à en rendre compte ... à l'imparfait du subjectif ?
SupprimerEt oui, merci Lulure et Sergio. Je comptais bien l'évoquer ce matin. mais quelle passe pour leur dernier essai. C'est bien teddy qui prend l'initiative de ce coté fermé et la passe c'est plus que du laser, c'est parfaitement parfait, juste où il faut pour le receptionnaire lancé. Ainsi va la vie, et il n'a pas pu affronter Bézy pour qui il semble avoir beaucoup de compassion et d'empathie
RépondreSupprimerPlus que parfait. Une aporie grammaticale qui prend pourtant ton sens dans la passe d'Iribaren :-)
Supprimerhttps://www.ladepeche.fr/2020/02/16/victoire-aux-poings-du-stado,8735771.php
RépondreSupprimerles plaisirs (du)despassés....
normalement la chaine "l'equipe" le passe ce soir, ce match mais compte tenu de la tournure des événements, je crois que ce sera remis en cause.
Supprimerle derby a tenu toutes ses promesses...
J'ai quelque peu confondu (après contrôle) dans ma tête, Ronsard et du Bellay. Des spécialistes du regret, des roses et du temps qui passe.
RépondreSupprimerPour ce qui est du Stado cher à Marcel Bordenave, je pense qu'il a dû se retourner dans sa tombe en pensant au temps passé pas toujours exempt, lui non plus, de quelques générales pas piquées des vers!
Paris, le 17 de Ventôse
RépondreSupprimerA Talleyrand, ministre des relations extérieures
Il est impossible d'avoir une négociation de cette importance à suivre avec des hommes plus timides, plus mauvais logiciens !
Edwards : il est étranger. Quoique appuyé par tous les généraux, il n'ose jamais, comme étranger, heurter les intentions de Galthié.
Labit : colonel d'un régiment de chevau-légers, fort brave de sa personne, est comme les autres; ne rougissant jamais des sottises qu'on leur fait dire et des contradictions les plus manifestes dans toutes leurs démarches. Quand ils ont dit, "Ce sont nos instructions", ils ont tout dit; cela est devenu à tel point inconséquent, que je leur ai dit : "Si vos instructions portaient qu'il fait nuit actuellement, vous nous le diriez donc ?"
Giroud : sans aucune considération, d'un caractère indécis, hypocondriaque.
Tous parlent fort peu, ont en général peu de moyens, aucune dialectique. Il arrive toujours que nous leur faisons convenir, sur toutes les questions, que ce qu'ils font et ce qu'ils disent n'a pas le sens commun; mais ils ont sans cesse à la bouche Galthié et leurs instructions. Dans le particulier, ils vous disent bien bas, après avoir regardé à droite et à gauche si on ne peut les entendre, que Galthié est un coquin qu'il faudrait pendre; mais Galthié est le vrai souverain de Marcoussis .
... Dans les pourparlers particuliers, comme ces messieurs me demandaient si je croyais leur armée aujourd'hui redoutable, je leur ai répondu que j'allais leur dire confidentiellement ma manière de voir, et que je la leur disais à eux, parce quels savaient mieux que personne que je n'étais pas Gascon, et pour réponse je les assurais que je serais, quinze jours après le premier jour de la campagne, bien près de Cardiff, et qu'à mon approche le peuple, se rallierait . Enfin, si vous voulez la paix, que tout respire la guerre en France; sans quoi, vous ne l'aurez pas de longtemps.
Vous sentez sans doute mieux que moi encore que l'on ne peut pas rester tout l'hiver dans cette position-ci et que le Tournoi avance sans que nos positions soient affermies . Trop de blessés, trop de délais dans les transmissions . Dîtes à ces gens que je vais bientôt m'occuper d'eux s'ils sont incapables de faire pencher la balance en notre faveur .
Salutations
Bonaparte, Premier Consul
Ce jour, lundi 17 janvier
RépondreSupprimerComme on peut s'en apercevoir après plus de 2 siècles écoulés dans cette bécane à remonter le temps, ces questions de gouvernances sont rédhibitoires à tous les niveaux. Où on peut apercevoir que tout cela va bien plus loin quant à ces problèmes, jusqu'à un éventuel désengagement de l'Etat des structures du sport de haut niveau après les JO de 2024. Je vous laisse deviner pour qui, pour quoi, ce futur projet de loi irait servir... voir pour celà, l'article de l'excellent O. Villepreux (journaliste réal populaire du 21e siècle) ci-dessous :
https://www.lemonde.fr/blog/contre-pied/2020/02/16/le-sport-nest-pas-un-remede-social-universel/
Un contresens dans le temps bien malheureux, qui fait plus beaucoup cas des citoyens de nos jours 2020, Monsieur le 1er Consul, à cette heure du 17 de Ventôse où je me ballade dans votre hégire et où si la fleur n'était pas au fusil, depuis (en puits), la manne de l'argent ne risque plus d'entrer dans un gant de velours.
Bien des pensées à vous.
Citoyen Sergio
Paris, 17 de Ventôse
SupprimerAu Citoyen Sergio, commandant des poètes
L'enceinte de la ville de Valence a été forcée par une poignée de brigands. Cela ne fait pas honneur aux nombreux habitants de cette intéressante cité. Mais j'attribue ce temps de désordre aux choses qui viennent de se passer, et j'espère que désormais, si la circonstance se présentait, je trouverais les habitants de cette ville dans la ligne de la bravoure.
C'est ainsi que les Consuls font cas des citoyens dans toutes leurs actions et dans chaque aspect de leur vie ; je ne sais ce que l'avenir en fera, mais je sais que ma responsabilité est de vous convaincre de me suivre sur la voie de l'honneur .
Contribuez par vos discours, par votre exemple, à réunir tous les citoyens, et effacer toutes les passions. Il n'est plus de salut pour le bonheur, la gloire française, que dans l'ordre rétabli .Vous voudrez bien vous adresser à moi selon les normes en vigueur de nos jours, je suis le Citoyen Bonaparte ou Citoyen Premier Consul . Passez par le Citoyen Talleyrand qui vous enseignera les usages .
Salutations
Bonaparte, Premier Consul
Fini les collégiales jupettes, place aux shorts et chasubles, à peine sortis du carton, et ici les effets neufs, c'est pas souvent.
RépondreSupprimerÉchauffement, le visiteur à suggéré avec ballon, alors quand ça tombe, ça piaille,aigu !
Aujourd'hui on travaille pas la conquête, ça doit pas être souvent, d'ailleurs!
Attaque/défense par sessions de 5mn,trois groupes d'une douzaine dont un au repos et faut pas mollir.
On finira pour faire plaisir au blanc,suant et transpirant au sifflet, par un toucher au complet.
Ces gamines n'ont pas six mois de Rugby,et déjà une envie, une (bordelique) discipline encourageante.
Et puis elles sortent du township, elles prennent des douches chaudes et rentrent gonflées d'orgueil parce tout est possible, leur pays est le meilleur, le meilleur du monde.
Et fin Mars il viendra le confirmer, les affiches sont sèches, tu m'étonnes que la Maire du coin se trouve soudain le coeur ovale.
Qui donc !
Allez je vous aide, un grand barbu qui sort aussi du township .
Nooon ? Jesus ?
SupprimerAh non, lui c'est plutôt la concurrence!
SupprimerTrès présente aussi, avec toutes ses succursales.
Je peux pas t'en dire plus, je fréquente pas.
Allez z'en paix.
Alors Siya Kolisi mais c'est mon dernier mot Jean Pierre !
SupprimerSinon chouette évocation de ton stage d'entraîneur en Afsud, j'espère que tu réussiras ton examen mention chic type 😉😍💐