"J'écris ma chronique à peu d'hommes" m'avait-il assuré en préambule avant de prolonger son ouverture côté ouvert : "Je n'ai pas plus fait mon blog que mon blog ne m'a fait. Ce sont des chroniques consubstantielles à leur auteur, d'une occupation propre, membre de ma vie." Devant le flot des critiques que j'avais adressées à cette équipe de France aussi maladroite qu'empruntée, Michel de Montaigne me lança depuis le bureau derrière lequel il était assis : "Nous savons dire : "Antoine Blondin écrit ainsi ; voilà les avis de Denis Lalanne ; ce sont les mots mêmes de Henri Garcia". Mais nous, que disons nous nous-mêmes ? Que jugeons-nous ? Que faisons-nous ? Autant en dirait bien un perroquet."
J'admirais autour de moi, comme à chacune de nos rencontres, cette bibliothèque circulaire dont s'inspirerait plus tard Borges et, m'approchant d'une de fenêtres de la tour, tournais mon regard au dehors vers les sentiers qui bifurquent dans la campagne bordelaise. "La reconnaissance de l'ignorance est un des plus beaux et plus sûrs témoignages de jugement que je trouve," entendis-je, invitation à laisser tout débat trop dichotomique au bas de l'étroit escalier en colimaçons. "Le rugby est un mouvement inégal, irrégulier et multiforme", reprit-il. "Aucun jeu n'est supérieur aux autres. Pour me sentir engagé à une forme, je n'y oblige pas le monde, comme chacun fait ; et crois et conçois mille contraires façons de jeu."
Après les déroulés et les déliés face aux Gallois et aux Irlandais, la douche écossaise ne semblait pas avoir entamé la pondération de mon interlocuteur, lequel appréciait ma subjectivité à sa façon : "J'appelle toujours raison cette apparence de discours que chacun forge en soi ; cette raison, de la condition de laquelle il y en peut avoir cent contraires autour d'un même sujet, c'est un instrument de plomb et de cire, allongeable, ployable, et accomodable à tous biais et à toutes mesures." Parlant de certains joueurs "doués de qualités" mais peu à leur avantage sous la fine pluie d'Edimbourg, ce fort juriste reconnaissait juste du bout du ballon qu'il faisait jouer dans ses paumes que "celui-ci apprend à taper lorsqu'il faut apprendre à passer..."
Le rugby est, pour lui, semblable à la Nature, "un père ovale en son entière majesté" et demande à ses adeptes à endurer "la sueur, le froid, le vent et les hasards qu'il faut mépriser", comme les rebonds et les décisions d'arbitre dans ce huis-clos sans cornemuses d'où finit par sortir une victoire, certes, mais pas un succès. "C'est une épineuse entreprise, et plus qu'il ne semble, de suivre une allure si vagabonde que celle du jeu français qu'on espère; de pénétrer les profondeurs opaques de ses replis internes qu'on nomme French Flair."
Création n'est pas compilation, comme équipe n'est pas sélection. "Comment quelqu'un pourrait-il dire que l'équipe de France, c'est seulement un amas de fleurs étrangères ? Certes, elle a donné à l'opinion publique ces parements empruntés qui l'accompagnent, mais je n'entends pas qu'elles le couvrent et qu'elle le cachent : c'est le rebours de son dessein." Ainsi samedi, avec ses insuffances mais aussi ses espoirs, ce XV de France n'a rien caché du chemin qu'il avait accompli et de celui qu'il lui restait à effectuer.
"Je feuillette les livres, je ne les étudie pas". Comment croire mon hôte quand les préceptes les plus puissants ornent les poutres de son plafond, le recouvrant de sagesse antique ? Alors que le temps de deviser était maintenant presque terminé à en juger par la réduction de son cigare au ras de ses doigts jaunis, j'allais m'éloigner lorsqu'il tendit vers moi quelques ouvrages : "Le plaisir des livres m'assiste par tout. Il me console en la vieillesse et de la solitude. Il me décharge du poids d'une oisiveté ennuyeuse ; et me défait à toute heure des compagnons qui me fâchent. Pour me distraire d'une imagination importune, il n'est que de recourir aux livres ; ils me détournent facilement à eux," me glissa-t-il dans le temps où il empilait sur mes bras une poignée d'opus reliés.
Puis Michel de Montaigne, retrouvant son bureau encombré de feuilles volantes bloquées par un épais cendrier garni des restes de divers modules, me tendit un manuscrit : "Tu y trouveras peut-être ton bonheur. Quelques réflexions sur le jeu et les joueurs s'y trouvent compilées. Rien de définitif. C'est un peu de l'arrière-boutique, pêle-mêle. Une fricassée, que je barbouille ici. Après tout, que sais-je, moi, du rugby ?" Il n'avait encore qu'une petite idée du titre définitif qu'il donnerait à ce prodrome: "Le registre des essais de ma vie", souffla-t-il en me donnant congé. Essayer, rater, essayer encore, rater mieux, reprendrait plus tard un Irlandais de la meilleure Trinité. Sans doute le compte-rendu d'Edimbourg le mieux concentré.
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RépondreSupprimerIl m'a fallu relire pour me rendre compte que tu parlais à travers Michel de Montaigne car à la première lecture, rapide, j'avais "lu" Christian Montaignac.
RépondreSupprimerAh ah, il serait fier d'apprendre ça...
SupprimerA défaut d'une œuvre bleue, aujourd'hui on a fait des essais pour mieux apprendre à se connaître.
RépondreSupprimerJ'ai l'impression, Lulure, que les essais, ce sera face à l'Italie, non ?
SupprimerPour moi, il y en a déjà eu aujourd'hui en laissant certains joueurs sur le terrain, c'est aussi une façon de les tester
RépondreSupprimerhttps://www.ladepeche.fr/2020/11/23/amis-de-la-cuvette-de-sapiac-andre-quilis-etait-venu-a-montauban-9215843.php Remember
RépondreSupprimerMagnifique cadrage Debord ....
RépondreSupprimerMerci
SupprimerLa vvmie nest pas qu'un spectacle, néanmoins
Vie
SupprimerNi un jeu Descartes
SupprimerPage "erreur", Georges.
RépondreSupprimerPour le match d'hier, d'accord avec Lulure.
J'ai vu une belle première ligne avec un J.B.Gros qui m'a impressionné. Devant la belle densité des joueurs dans pas mal de lignes (la seconde?) est satisfaisante. A voir avec les nouveaux à venir.
Derrière, pas trop mal. Deux "trois contre un" mangés quand même: un par Fickou en première mi-temps avec deux joueurs à sa droite et idem en seconde par Vakatawa sur la gauche. Jalibert? Je ne sais pas. Il n'a pas l'air à l'aise dans son jeu...Rattez, malgré son allure de chat maigre, est intéressant.
Par ailleurs, match triste, mou, sans vitesse ni intensité. On ne peut même pas dire fermé comme certains matches terribles, tendus. Impression d'un certain train-train des deux côtés.
Un match Covid
SupprimerTou-à-fait.
SupprimerJe viens de lire l'article.
RépondreSupprimerEt alors ? Petit résumé ?
SupprimerAndré Quillis est venu à Montauban invité par "Les amis de la cuvette de Sapiac". En 2011 si j'ai bien compris. Le sujet:
Supprimer- "Évolution du jeu avec l'avènement du professionnalisme". Il a été clair et brillant, ce qui ne m'étonne pas.
Et une bette photo d'André Quillis, balle en main, devant Jacky Londios.
certes, le match était un peu à l'instar du public mais il ne faut pas mésestimer l'adversaire. L'Ecosse a grandi lors du passage de Vern COTTER et a pris la dimension physique qui lui manquait. C'est aussi la défense la plus hermétique du tournoi et je pense qu'elle est devant les Gallois voire les Irlandais en fin de génération.
RépondreSupprimerManquait Finn Russell et quelques autres.
j'ai aimé la solidarité devant quand les Pictes ont voulu faire dégoupiller Haouas.
Derrière, Jalibert a sans doute manqué d'humilité et n'a pas bien saisi le rythme des matches internationaux mais sans doute faut-il lui donner du temps de jeu pour animer l'attaque et envoyer la cavalerie sans bouffer la moitié du terrain.
j'ai enfin l'impression que l'on a retrouvé des joueurs intelligents à l'image de leur capitaine et je me demande encore pourquoi on a eu tant d'années de disette, alors que les mecs n'étaient sans doute pas des buses, les joueurs sont mieux préparés ? l'état des relations FFR LNR s'est amélioré ? les résultats positifs appellent les priorités ?
il y a quelques mois, ce match-là, on l'aurait perdu.
de la fenetre de sa tour, sans doute que Montaigne voyait s'égailler des jeunes gens et sevré du manque d'essais, a-t-il proposé d'en poser quelques uns.
C'était quand même pas une après-midi à envolées.
RépondreSupprimerFroid, pluie fine; certes, ce sont des pros, mais ça reste un jeu d'extérieur, et ça doit le rester.
Il y avait de l'opposition devant, l'EDF aurait pu mieux prendre le jeu à son compte si la charnière avait été mieux huilée; on voit à son absence la place prise maintenant par Ntamack.
Sinon l'essai est intéressant (j'adore ces combis pleines d'incertitude autour du 10 ou du premier centre quand le porteur de balle a des solutions de chaque côté; y'en a pas assez je trouve), mais sur le coup Rattez après avoir pris le trou vient manger l'espace de Vakatawa en oubliant de redresser dans l'axe pour fixer plus son ailier et du coup il fait la passe dans la course du défenseur. Mais heureusement Vakatawa a mis les gaz...). Et devant Gros très bon, Le Roux toujours énorme et Cretin s'installe tranquillement.
avec un probable retour de Gourdon, avoir 5 ou 6 troisiemes lignes indiscutables sera important dans les matches à répétition. c'est bien
SupprimerPOur Rattez, je suis d'accord avec toi, Pipiou, c'est un 2 contre 1 d'école qu'il doit faire, fixer le défenseur et donner ensuite ou alors, il emmène le défenseur et fait une feinte de passe (plus risqué)
Ouaip
SupprimerLe défenseur était déjà parti, a peine un crochet, juste un changement de course suffisait pour finir tout seul.
La il donne a Vaka presque déjà pris, mais bon, c'est Vaka !
Sinon des Écossais un poil ternes certes, mais réactifs, vifs , qu'on aurait p'têt pu travailler un peu plus dans l'axe en première mi temps.
Allez, il y a peu on les perdait ceux là
Fichte, à Diderot,cet Essai le Derrida
RépondreSupprimerdésolé...
RépondreSupprimerHugo, c'est ki Boss ?
RépondreSupprimerPour la 3e fois cest le taulier de la Grande Canyon. Le gonze qui a organisé la plus belle expédition jamais mise sur pied. Via Las Vegas. Un monstre. Un ami.
SupprimerLe genre de mec pas ordinaire avec lequel tu vas au bout du monde sil te le demande. Respect
SupprimerPlutot footballeur. Mais ouvert à tous les sports...
SupprimerRochelais.
Donc sanctuarisé.
Le temps ne s'y prêtait pas foncièrement. Le démarrage pouvait laisser prétendre un truc pour chiader le flair, dans la mouvance des 2 matchs précédents pour l'EDF. Mais rapidement l'ensemble se mit à toussailler, la main ne maitrisant pas une écriture très heurtée. Comme si la voilure s'était trouée et qu'il a fallu réduire. Même en s'arrêtant à la mi-temps pour réparer, de coup de pied en coup de pied, de faute en faute on s'est ennuyé grave pour arriver au bout de la victoire. De "perplexes couloirs" effacèrent un "élégant espoir" français. Borges se réservait plutôt à ses compatriotes pumas ces derniers temps... Les essais ne sont encore que préliminaires à météo variable comme le temps d'Edimbourg, mais sans se diriger vers des actes manqués.
RépondreSupprimerComme disait Montaigne, "il faut passer le mauvais temps en courant et s’arrêter au bon". Il y aura d'autres temps, d'autres courses, d'autres écritures, d'autres tests moins vides plus positifs (au sens plus endémique que pandémique) et déjà contre l'Italie pour bien finir l'année, puisque tous les chemins mènent à Rome.
En l'occurence on s'arrêtera prier à Saint-Denis
SupprimerIl y trois façons, des plus communes, d’incrémenter des points au tableau d’affichage d’un match de rugby: marquer un essai, le transformer, réussir un drop ou une pénalité.
RépondreSupprimerIl y a aussi plusieurs façons de marquer un essai ; mais celui qui va de loin le plu transcender les foules, c’est celui où le ballon passera de mains en mains , celui de la course effrénée ou le marqueur plongera de toute sa hauteur dans l’embut pour aplatir.
5 points pour que chaque individu voit se dérouler sous ses yeux une action ambitieuse mais qui pourtant va réussir. 5 points qui vont un instant lui permettre de s’identifier pleinement au marqueur de l’essai et à tous les joueurs qui l’ont soutenu pour pouvoir passer la ligne. 5 points pour croire en lui, en ses capacités, à celles de réaliser ses rêves, inachevés ou jamais entrepris. 5 points : c’est le maximum de points ; c’est dire l’importance de ce que l’essai représente.
Dimanche, lors de la rencontre, un seul essai. Bien maigre projection pour le spectateur qui aurait eu pourtant matière à le faire : avec un drop ; un geste technique qui demande en en amont tout une préparation, qui mobilise souvent beaucoup d’hommes pour espérer qu’un joueur puisse à terme mettre le ballon entre les barres. Un drop, passé presque inaperçu. Le drop est à 3 points au lieu de 5 pour une part de rêve, de fougue et de liberté sûrement en moins.
C'est au ballon tombé prenant un coup de pied au cul appelë drop qu'appartient cette part de rêve, de liberté, de fugue plus que de fougue, quand il s'envole direction entre les perches pour faire avancer le tableau d'affichage à 3 pts de plus, à la satisfaction de la sueur des 15 triomphants du moment. Rarement "French flair ambition", plutôt un pragmatisme qui assure, qui rassure transformant la domination du moment,comme ce petit match de domanche
SupprimerComanche plutôt, non?
SupprimerAllez, indien vaut mieux que deux ....
Après pour incrémenter y a la méthode Fidji aussi, 28 pions sans forcer
SupprimerAllez Chevreuse
Coman hé j'sais pas, pas trop indien tueurs plutôt zig où ailleurs... Plutôt dimanche... à la messe psaume aimons nous les uns les autres... 🤣🤣
SupprimerPutting, commanche...
SupprimerQuelle belle analyse!
SupprimerTiens au sujet du drop, on en voit des tentés quand il ya avantage avec pénalité, le plus souvent pénalité tout a fait convertible, mais non il ya un couillon pour tenter le drop au lieu de poursuivre à la main, ça doit pas être du french flair!
Quand j'ai vu l'équipe de France respirer de concert sous les poteaux après un arrêt de jeu, j'ai pensé à la méthode "3-6-5" de respiration anti stress de David Servant-Schreiber. Un spécialiste de ce genre de choses dont l'E.M.D.R. Connaissant un peu les méthodes "modernes" de Galthié, cela ne m'étonnerait pas.
RépondreSupprimerRichard, un spécialiste du genre -la psycho- pourrait peut-être nous en dire un peu plus.
Ou pas.
SupprimerC'est un travail qui consiste à remettre en phase collective à partir de la respiration. Ca se pratique plutôt avant les matches. Dans le vestiaire.
Christophe Dominici est mort . J'ai du chagrin . Merde ! 48 ans !
RépondreSupprimerÇa fout un choc, oui.
RépondreSupprimerUn homme aussi extérieurement expansif que tourmenté intérieurement.
Oui, un choc.
un souvenir , l'essai de 99 ...très triste
RépondreSupprimer...p.....quelle tristesse si jeune, ...et pourquoi ?...
RépondreSupprimerparce qu'il ne savait plus surement ou il était il me semble
SupprimerCertainement Marc
SupprimerMais d'avoir ici même souvent critiqué l'homme ne m'empêche pas d'éprouver beaucoup de peine au souvenir du joueur
Allez la grande famille.
Putain d'année 2020...
RépondreSupprimerJ'ai envie de retenir que ça
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/M8ea4-Zi7aY
oui mais ne pas oublier cette superbe percée qui amène l'essai de Lamaison , encore plus belle que son essai qui lui fut un moment a part ..le génie du rebond et son génie a lui sur cette action ...Jan lou je sais qu'il fut critiqué pour l'affaire de Beziers ,avait il vraiment tort ?
SupprimerTriste fin pour Christophe Dominici, figure aussi du french flair.
RépondreSupprimerDe rebond favorable en rebonds défavorables, le ballon est tombé en touche pour une fin de match définitive.
Plus faim de la vie apparemment...
pourquoi on ne qualifie pas la disparition de DOMINICI de sucide
RépondreSupprimerun mec attachant ses interventions toujours pertinentes et empreintes de lyrisme
qu il a du en accumuler des deceptions pour en arriver a cette extremitee
lui le combattant et le redoutable finisseur
Le joueur a été plus qu'intéressant. Mais dans sa vie perso des dérives pour lesquelles il l'était moins sinon pour les psys...
SupprimerC'est tjrs dommage d'en arriver là. Quelque chose a dû mal être exploré... 🤔
suicide? pour les catholiques pratiquants, ce n'est pas bien, donc on statue sur un accident
SupprimerSacrifices, haut niveau, paillettes, vie artificielle mais aussi vie personnelle au fer rouge ...et quand la musique s'arrête, le glas sonne. Autant dire que les biterrois doivent se mordre les lèvres .... Bizarrement, tout le rugby français aime Christophe, ses détracteurs comme les autres, mais personne ou peu ou si discrètement n'ont su lire sa fragilité, sa sensibilité, d'un garçon attentif et écorché vif. Ses amis dans la peine 🤔 ma pensée ira vers ses filles bien jeunes pour ne plus avoir de Papa et à sa femme car eux seules vont vivre la solitude au quotidien 😥 Le rugby français, une grande famille ? Pour faire la fête sûrement, pour le reste je vous laisse juge.
RépondreSupprimerDes "Essais" prémonitoire d'un ailier en avance sur son temps. 😰😰😰
Tu sais bien, Tautor, que les familles, même unies, n'empêchent pas l'irrémédiable.
SupprimerIl avait des amis, des vrais, une famille, 2 petites filles, tout le reste aussi, et pourtant ça n'a rien empêché.
... comme tu as raison Tautor, ... pas toujours aussi solides qu'on pourrait le croire, les rugbymen,...(comme les autres sportifs ou non),... mais les "champions" ont souvent des fragilités inconnues du grand public, en dehors de leur discipline !
RépondreSupprimerOn ne se rend pas compte que souvent ces joueurs d'exceptions ont des faiblesses et ce sont elles qui les rendent fort ...mais quand le pré n'est plus là pour exalter la force, les faiblesses reprennent le dessus! je ne sais ce qu'il en est de la famille du rugby mais il est sur que beaucoup pleurent aujourd'hui de s'être laissé aller à le critiquer hier; les critiques sont positives quand elles sont guidés par l'amitié ,elles sont négatives quand elles sont guidés par jalousie mesquinerie et autres.
RépondreSupprimerje suis juste triste car ce joueur m'a donné des émotions et qu'il était beau avec ce sourire de brigand de la rade , je suis triste car il n'a pas su vaincre ses démons comme il arrivait a vaincre ses adversaires....c'est cela la tristesse d'un homme, ses fêlures qu'il ne peut combler et que malheureusement personne ne peut réparer ...quand un sportif nous quitte c'est triste mais lui c'est pour moi encore plus triste allez savoir pourquoi ...bonne journée
La disparition brutale - ce suicide, disons le mot (mais l'enquête en cours ne nous le permet pas) - de Christophe Dominici suscite une immense émotion à la mesure du joueur de talent qu'il était, certes, mais si elle s'élargit autant du seul socle des rugbymen, c'est parce que son choix de mettre ainsi fin à sa vie nous ramène, tous autant que nous sommes, à l'absurdité de la vie, et surtout à nos failles, nos félures (à la façon de Scott Fitzgerald), nos faiblesses. A ces moments sombres de nos réflexions, que beaucoup ne veulent pas percevoir comme une dépression pour des raisons qui leur sont propres et intimes, et dont ils s'accomodent tant bien que mal.
RépondreSupprimerChristophe a été entouré. Par ses amis et anciens coéquipiers. Il n'a pas été abandonné. Et vous me ferez l'honneur d'imaginer que, le cotoyant assez régulièrement, je sais de quoi je parle. J'ai travaillé avec lui, à L'Equipe et à RTL après avoir écrit dès 1998 le premier papier où il évoquait son mal-être. Et comment il cherchait désespérement à le soigner.
Christophe considérait qu'il nous fallait trouver une minute de bonheur par jour. Puis deux, puis trois, etc. Qu'elles étaient difficiles à attraper, ces minutes.
S'il a décidé de mettre fin à ses jours à un âge où, normalement, la sérénité l'emporte c'est qu'il n'avait plus la capacité ou l'opportunité de trouver où chérir une seconde de ce bonheur qui était son inaccessible quête depuis 1986 et la disparition de sa soeur.
Je ne doute pas une seconde que ses amis comme Guazzini , Laporte et tant d'autres l'aient accompagné tout au long de cette quête , mais malheureusement quand tu es en difficulté tu es plus sensible à la critique qu'à l'amour qui t'entoure ... c'est l'inévitable vision déformé des sentiments et je sans que je le sache l'échec de Béziers a du être pour lui gagneur invétéré le combat de trop ...je m'avance peut être tel le psychologue de comptoir , mais a ses prises de paroles , on sentait une blessure , celle de trop ... pourquoi nul ne le saura ( ou peut être certains le savent ) car ce n'était après tout que le rachat d'un club et ne pas y arriver n'était pas en soi si dramatique ...
SupprimerNon ce nest pas le souci qu'il a eu a Beziers. Non. Mais bon, ce que je ne peux dire mieux vaut que je le taise.
SupprimerLe cerveau de l'Humain et ce qui s'y rattache, c'est l'infini des meconnaissances sur son fonctionnement.... et sur toutes les relativités au travers des milliards d'êtres de notre planète.
RépondreSupprimerRelatif au pas c'est au tour de Maradona de pousser la porte des étoiles. Un ton au dessus Domi question gloire & frasques, jusqu'à la crise cardiaque. Deuil nacional in Argentine.
SupprimerDiego ce soir ... décidément ...
RépondreSupprimerSans oublier mon joueur de Tennis de Table préféré, Jacques Secrétin. Un peu plus jeune que moi mais un maitre pour tous les pongistes de l'époque. Et encore aujourd'hui d'ailleurs.
RépondreSupprimerDécidément les dieux tombent comme des mouches 😱🐜🐜🐜
RépondreSupprimerLes seigneurs et les mouches
SupprimerComme quoi la vie est injuste avec les célestes du sports. Diégo, génie en son temps, roi du tango du ballon rond, des frasques en tous genres et sur tous les modes est parti usé d'une vie épicurienne soutenue. Jacques, pongiste, idole de mon adolescence, pour lequel les jeux de mots sur son nom (et je sais de quoi je parle) étaient de bon aloi (Maître Capellovici) m'a permis de remporter quelques tournois au collège. Et Christophe, ailier ovalesque, s'est brûlé les ailes avec les mirages de l'Emirat et le crucifix de l'adolescence. 3 étoiles au paradis du sport.
RépondreSupprimerCa serait bien si 2021 nous foutait un peu le paix, non ?
SupprimerEt si t'ajoutes notre grand Sean Connery ...
SupprimerFaire un parallèle ce soir est facile entre Dominici et Diégo Maradona , même si l'un n'a pas eu l'aura planétaire de l'autre ; des joueurs hors normes des destins identiques avec des fêlures dont l'origine n'était pas la même mais dont la conclusion fut sans pitié.
RépondreSupprimerMaradona fut en plus d'un génie de football , un homme qui a su donner de l'orgueil a sa patrie quand elle fut martyrisé par nos voisins , son match de 86 contre l'Angleterre a lavé toutes humiliations des Malouines ; j'aime l'Argentine pour son tango , pour Carlos Gardel , pour Maradona , pour son rugby de nulle part , pour Eva Peron et tant d'autres choses et ne pas oublier " las locas de la plaza de mayo" , c'est tout cela qui fait un peuple que l'on aime ! Maradona a réussit a donner a Naples l'orgueil de gagner le scudetto devant les grandes villes riches du nord. La revanche des oublés des pauvres du sud contre les riches ...
Une image , celle ou il revient à la Bombonera remplit comme un œuf pour l'acclamer et l'amour d'un peuple.
Je ne parlerai pas de Jacques Secrétin , n'y connaissant rien en son sport mais je sais qu'il fut le roi indétrônable pendant très longtemps.
Ritchie a raison vivement 2021 en espérant qu'elle sera viable du point de vue sanitaire et ne viendra pas nous faire pleurer en nous enlevant nos idoles.
Demain sera un autre jour et il serait bon qu'il fut calme pour les sportifs.
bonne nuit
Magnifique, Marco ! Rien à changer pas un mot, ni une virgule .
SupprimerMort de Maradona, Dieu a repris la main... 🤔
RépondreSupprimerEn ce moment Dieu fait sa liste au père Noël
Supprimercertain que naitra une belle entente entre ces 2 disparus au royaume des cieux ils animeront le feu sacre
RépondreSupprimerMaradona? un exemple en tant que footballeur, bien sur mais en tant qu'homme.....?
RépondreSupprimerEt tous ces médias , écrits, parlés ou visuels, qui nous oublient , dans le domaine du foot, des sans doute plus grands, à l'exemple de Garrincha( plus adulé que Pelé par le "peuple" bresilien) Di Stefano, le plus grand pour beaucoup de connaisseurs, et puis Sindelar avec sa Wunderteam à qui Mussolini a volé une coupe du Monde en 1934 et "suicidé" par les nazis
Un exemple, peut-être pas, mais il a apporté du bonheur et de la fierté à tout un peuple, et même deux si on compte le Napoli...
SupprimerEst ce donné a beaucoup de monde sur cette terre?
Mais quand on monte si haut. Il est dur de ne pas avoir le vertige.
Il y a plus d un Dieu mythologiques qui s est mal comporté de tant de gloire.
Et pourtant, c était des Dieu.
Et nous ne sommes que des hommes, plus de ceux de l Age d Or.
En tout cas, moi qui disait ne plus lire l’Équipe, depuis quelques temps, je m'y suis replongé. Et je sais que beaucoup d'autres sont dans ce cas. Lectures un peu nostalgiques...Souvenirs résurgents...C'est ainsi.
RépondreSupprimerJe suppose que tout le monde est au courant mais, au cas ou?, ce soir, RUGBY sur l’Équipe télévision.
RépondreSupprimerOui
SupprimerC'était bien
J'avais même oublié avoir commenté ce match.
Un ami m'a signalé quon repassait 1999.
C'était bien
Mais avec le recul quand on voit Domi ça fait mal.
SupprimerEn tout cas jai recu un petit Sms de Titou qui regardait pour la première fois avec ses enfants ce match. Touchant.
Commentaire postérieur (à l'époque on ne sortait pas 10 mn pour un carton jaune...) dont je retiens cette phrase définitive sur l'arbitrage des plaquages français un peu hauts: "Manifestement, pour Mr Fleming le cou fait partie des épaules", qui m'a bien fait marrer.
SupprimerSinon on découvre à chaque fois des choses comme lorsque l'on regarde un chef d'oeuvre; je n'avais jamais vraiment fait attention au match énorme que Galthié fait en défense.
Quant à Titou Lamaison, il est ce jour-là sur un nuage et remet l'équipe sur ses rails à lui tout-seul avec 12 points en 10 mn. Dans la maîtrise tactique, c'est un match de référence.
;-) exercice compliqué mais marrant à faire
SupprimerEt Garba aussi énorme en défense après avoir fait un "ollé" à Lomu à la façon d'un écarteur Landais.
SupprimerBernard
J ai vu une fluidité dans un certains nombres de gestes qui m ont scotchés. J avais oublié que c etait a ce point...
SupprimerIl y a beaucoup à se rememorer. Mais j ai en tete cette passe de Galthié sur un des drops de Titou Lamaison.
Il y a beaucoup dans cette passe.
Et oui, revoir Domi, c est... quel match.
On peut imaginer la place qu'occupe 1999 dans l'esprit des amoureux du rugby. Comme 1979, 1994 et 2007.
RépondreSupprimerLe lien entre les All Blacks et le XV de France est unique. Depuis 1906.
https://podcasts.eurosport.fr/eurosport-discovery-poulain-raffute/202011261358-dominici-putain-de-legende-mon-king.html
RépondreSupprimerBel hommage de son poulain lui aussi bien erraflé...
Domi la belle à faire
Domi plus rien à faire
Domi plus belle la vie
Sacré raffût de la vie...
je viens de l'entendre , c'est très beau !
Supprimerpetit clin d'oeil a notre chef ..extrait d'un article du journal le temps sur Raphaël Poulain
RépondreSupprimerCe coup d’arrêt brutal l’a amené à se remettre en question pour comprendre son échec et surtout sa véritable personnalité. En 2007, le journaliste Richard Escot l’invite à passer du «paraître» à «l’être» en se plongeant dans la philosophie. Une révélation. «Avec ce développement personnel, j’ai acquis les compétences qui auraient pu me permettre d’atteindre le haut niveau. Je me suis rendu compte que mes lacunes sur le plan mental m’avaient fait échouer. J’étais allé à l’extrême de mes capacités physiques et psychologiques pour prouver des choses aux gens et être performant.»
pardon voici l'article en entier
Supprimerhttps://www.letemps.ch/sport/raphael-poulain-redemption-rugbyman
Merci Marc
SupprimerOui l'action. Les mots d'accord. Mais les maux ont besoin qu'on agisse sur eux par l'action, au sens de l'implication directe. Raphael était dans l'intervalle, il avait besoin dune passe à hauteur. Ou en profondeur. Et la philosophie, cet amour de la sagesse, nous offre une riche palette.
Amities ovales, Marc
Seule la littérature m'est consolation et c'est là que j'ai cherché des vers évoquant Domi . Chez Henri Pichette . "Avec le Tombeau de Gérard Philipe, Pichette n'est plus dans la louange du monde, mais dans la célébration fervente, désespérée, foudroyante d'un être unique. Pour celui qu'il aimait comme un frère, il compose l'une des plus sublimes déplorations jamais réalisée en langue française." Voilà, un Tombeau ( rappelez vous Tous les matins du monde ) est une déploration, ce que chacun d'entre nous fait à sa manière , lisez le un jour c'est sublime . Ce matin je vous propose l'Ode aux trois règnes et il y est question de Domi, "tout flair tout oeil ... " Des appuis de feu, mais c'était sur du sable .
RépondreSupprimerExtrait
Nous sommes à la perle, aux loges de l’orange,
Aux pointes de l’oursin, aux piquants de la bogue,
Aux rémiges du fou, aux nageoires de l’ange,
Au duvet de l’oison, aux soies du sanglier,
Au front grave et crineux du cheval de collier.
Nous sommes le réveil du bourgeon rédempteur,
Et la sève, et le sang au cœur même du cœur.
Nous sommes les printemps créés au creux des meules,
Le chaume, le glui, le feurre, les éteules,
L’ormille, le couseau, le sarment, la tonnelle,
L’air framboisé, l’air saturé de citronnelle,
Les empires du cèdre et les émois du tremble,
Les pétales quand le bouquet se désassemble,
Le lichen glaucescent sur les vieilles écorces,
La scille en bord de mer, la prêle d’onde douce,
L’hélianthe annuel au zénith de ses forces,
La truffe d’été qui dort sous la mousse.
Nous sommes à la Nuit, déesse aux yeux ardoise
Paraissant retenir le fil du sablier.
Quelquefois nous avons une vision pantoise
Où frémissent les chairs d’un hibou crucifié.
Nous sommes fond de ciel et vagues s’enroulant,
La fétuque flottante et la molle méduse
Et le roseau qui ruse
Avec le vent hurlant
Nous sommes vimaire du temps,
Pluie aplatissante, éclairs serpentants,
Aquilon grand briseur d’épis,
Et rompis
Et brûlis,
Bois chablis et volis.
Nous sommes « aux oiseaux », et nos coudées sont franches
Les beaux soirs de frairies.
C’est nous encor, « gestueux » comme dix mille branches
Chiffonnes ou fleuries
Nous ressemblons au jour qui ralentit sa course
Pour voir ensoleillé son portrait dans la source.
Nous sommes l’abeille cirière,
Sur le chantier la fourmi menuisière,
En haut d’un picholin la cigale à tambour
Et le grillon dans la gloriette du four.
Nous fréquentons le troglodyte
Mignon dont le coeuret palpite,
Le pitchou, la lulu, la grande charbonnière ;
Nous parlons hirondelle, en rang sur la gouttière.
On se risque, renard rouge tout flair tout œil.
Nous habitons comme la loutre une catiche,
Nous funambulons avec l’écureuil,
Nous vivons le cerf qui dague sa biche,
Et nous jouons à la truitelle de ruisseau.
Nous sommes la dent carnassière,
Le bec du tournepierre,
Et la serre du sacre, et l’ongle du pourceau,
Nous sommes la fange et la neige sœurs,
Le soufre qui sort vif des sourdes épaisseurs,
L’émail des volcans, le silex nectique,
Oui, le porphyre du portique.
Nous avons fait le pas,
Du granit des brisants
Au granit des gisants,
Et nous n’ignorons pas et nous ne savons pas.
Du sable remuant nous avons hérité,
Pourtant nous est venu l’astre en sa fixité.
Nous sommes terre d’os, nous sommes terre d’ombre,
Terre de vigne que l’on sombre,
Terre aux lèvres du matelot, terre amoureuse
Tendre à la force laboureuse,
Et de par la fraternité jamais éteinte
Nous sommes terre sainte.
ce blog est d'une richesse incomparable ..merci fraise des bois
SupprimerMerci Marco 🤩
SupprimerSylvie sublime de poésie !
SupprimerMerci Tautor, mais l'auteur c'est Pichette !
SupprimerQuel bonheur de retourner de temps en temps visiter les retourneurs de barbaque!
RépondreSupprimerTournure, Soulette, Juillet, pas des flamboyants, juste des mecs qui finissent par avoir ta peau, a l'usure.
Et la maîtrise des deux espèces de gonds, sereins dans le dur, impitoyables sur les temps forts, un chef d'oeuvre!
Titou pas encore égalé a ce jour en bleu, malgré Mesnel, Michalak..., faudrait pas me pousser beaucoup !
Allez Chevreuse
Et Roger Fite maintenant, plus âgé mais qui semblait indestructible .
RépondreSupprimerAllez Chevreuse
Ca ne va donc jamais s'arrêter ? Qui sera le prochain demain ?
SupprimerCa commence à être lourd. Et pourtant, malgré tout ça, me vient une idée de chronique liée à ces disparitions, pour leur donner du sens. Et pas seulement les laisser dans le pathos.
Supprimertu as raison , l'oublie ne se fait que lorsque l'on ne parle plus des gens qui sont partis ..tant que l'on en parle ils sont vivants dans nos mémoires
SupprimerPersonne ne dit quoi que ce soit sur ces italiens ? Allez les bernardeau , au clavier
RépondreSupprimerBen si à la fin de la 1ère mi-temps d'Ecosse-France, Ritchie écrivait que c'était niveau 2ème division internationale, ce soir, c'est la Fédérale.
RépondreSupprimerMais ne nous plaignons pas: la France mène grâce à un magnifique essai qui illustre la richesse des combinaisons travaillées cette semaine...
Pas faux. J'ai même cru avant le 36e minute que l'Italie allait entrer dans l'Histoire en l'emportant...
SupprimerMais bon, une chouette fin de match. De la 55e à la 63e, en supériorité numérique.
SupprimerSeul intérêt: revue d'effectifs et des jeunes pousses.
SupprimerMais si peu d'intentions (que de jeu au pied !) que peu d'enseignements en sont à tirer; à part, peut-être, que le jeu français s'est accéléré (dans un match constamment haché par de longs arrêts de jeu) quand Serin a été remplacé par Couilloud.
Et comme j'ai mauvais esprit, je note que la France ne s'est détachée que lorsque l'Italie s'est retrouvée à 14 sur un carton jaune particulièrement sévère.
Je remercie pipiou et ritchie de cet éclat de rire en les lisant , rire qui égaie une soirée chiante ahahahahha
RépondreSupprimerRire, en ce moment, est un luxe absolu.
SupprimerUn geste, celui de Sam Kane déposant le maillot de Maradona au centre du terrain. Une symbolique ou une parabole, du respect ou du panache de la part de ces AB. Et pour Dominici, une cagnotte pour sa femme et ses enfants et comme chaque fois, après le match, on ferme le livre. Bon je laisse le stylo à Christian pour nous parler de Roger, un drôle de tendre sur le terrain. Et pourtant, un Seigneur à Brive et en Corrèze. Allez le ballon va finir par rebondir du bon côté 🙈🏈🥂
RépondreSupprimerTu as raison Tautor, le geste des AB est un geste de classe vis à vis des argentins et de Maradona... c'est en cela que le sport est parfois juste beau sans jouer
SupprimerQuand à Roger , le rossignol siffleur , Merlaud et yachvili c'étaient tous les enfants de coeur de la messe le dimanche à 15 h ...quelle équipe que ce CAB
RépondreSupprimerEt Boulepiquante aussi... Me rappelle plus trop s'il portait bien son nom. Il semblerait. Bon 3e ligne. Mais les 2 pire de l'époque c'était Fite/Merlaud.
SupprimerLes 3 ont disparu...
Sergio, Merlaud est toujours de ce monde...
SupprimerAh désolé je l'avais déjà enterré. Il me semblait avoir vu..
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBon ben, correct pour une équipe B/C,pas du haut niveau pendant 50 mn mais peu de temps pour se régler collectivement (des consignesaussi ?) et le dernier coup de tonnerre de Domi à gérer. Des essais de joueurs pour 5 essais à la clé. Des italiens qui ont passé leur temps à rendre le ballon comme s'il était trop chaud et dans le dur à 14.
RépondreSupprimerGéracci costaud, Jelonch/Woki acceptables, Macalou s'est emmêlé un peu pour mieux finir. Serin lent et pas de peps pour animer au contraire de Couilloud, Jalibert assure au pied, juste en 1re mieux en 2e dans le jeu, mais prend peu d'initiatives, Danty plutôt bien, Villières autre gabarit mais 1 futur Domi, Dulin meilleur joueur a remis sa pendule à l'heure. Owen à fait du Owen pour sa 100e. Les italiens ? 🤔 🤔 🤔
Va falloir trouver la meilleure équipe de tous ces gars, être plus fort dans l'axe et au sol, enfin resserrer les boulons, huiler le collectif devant surtout, serrer le jeu et les fesses quand ça va être chaud. Parce qu'à Twick ils vont être attendus...👹😡😈Sinon, c'est le chariot pour le bûcher... Allo Jeanne ??? Allez, rire...
un match sans jeu une application absurde des consigne(les plus sures sont a la gare)
RépondreSupprimera part le sans faute de Dullin et l essai de fusee de l ailier rien a se mettre sous la dent et les Italiens sans ressources ah quoi bon tester les joueurs en les privant et en nous privant de spectacle desolant
Serin ou "l'éloge de la lenteur" , beau sujet de dissertation ...j'avoue que si le match avait été a 15 h , son jeu si lent et agréable m'aurait plongé dans une belle sieste ..comme quoi il faut toujours voir du positif en tout ...Serin dit le Lexomil , et il parait que les matchs ou il joue seront remboursé par la sécu car moins onéreux que les médocs ...
RépondreSupprimerbon dimanche
🤣🤣🤣
SupprimerSalut à tous, en réponse à Tautor, juste une anecdote en souvenir de mon ami Roger, parti rejoindre (déjà) quelques anciens compagnons de jeu, ...ce qui nous fait prendre un peu plus conscience de la brièveté de la vie!
RépondreSupprimerC'était dans les années 70, à l'époque des matches amicaux et le CAB recevait tous les ans à Pâques, une équipe anglaise, sur le terrain d'un club régional (pour la propagande).
A l'arrivée des Anglais et à la vue du terrain (pas de synthétique à l'époque) plus terreux qu'herbeux, leur capitaine, qui parlait quelques mots de français, s'avança vers Roger pour lui signaler l'état désastreux du terrain en lui disant "qu'il n'y avait pas beaucoup d'herbe ", ce à quoi Roger, en guise de réponse, lui demanda " s'ils étaient bien venus pour jouer ou pour brouter ? "
Voilà c'était Roger, toujours plein d'humour, avec son complice Rossi, même s'ils n'ont pas toujours fait rire les adversaires !
Merci Christian 👍🏽 de l'humour so British loin du rude joueur qu'il fût 🙈😉
Supprimeroui, rude... mais "intelligent" dans le jeu, comme Rossi d'ailleurs, et tu sais très bien qu'on ne fait pas une telle carrière qu'en étant rude, dur au mal, présent au combat; On sait tous que sans cette aptitude première, tu "n'existe pas" sur un terrain de rugby. Mais ce n'est pas suffisant ! au-delà, la réussite demande d'autres qualités, et si le CAB de cette époque n'a pas pu conquérir un titre , le manque de chance seul ne peut expliquer les échecs en finales! Mais c'est de l'histoire ancienne!
RépondreSupprimerD'accord avec toi, on ne refait pas l'histoire.
SupprimerQue de gros titres pour ce XV de France qui rend hommage à Dominici 🙈😷😷 "A vaincre sans péril on triomphe sans gloire", une équipe d'Italie niveau Pro D2 sans plus et une EDF du même acabit qui venait de subir un entraînement de bérets verts. On se fait Yech grave. Plus intéressant de voir Tyson encore frais comme un gardon mieux que Moscato 😂😂😂. Quant au "Vendée Globe", sauf pour les marins, "porté disparu". Heureusement, 20km en boucle pour 3h de sport, la vraie vie 💅🎶✨
RépondreSupprimerHier soir, ce fut un hommage à Secretin! Quelles étaient donc les consignes? au lieu de profiter pour faire un peu des relances et tester Danty pour ses passes on a presque failli envoyer tous les téléspectateurs un peu plus tôt au lit, comprenne qui pourra
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